The weather outside is frightful [Maddy] ▬ FIN.

Dernière édition par Maddy Bow le Ven 13 Jan 2012 - 21:01, édité 1 fois

Les chants de Noël résonnent entre les murs de Poudlard, s’envolant tel une brise légère, et effleurant les oreilles des élèves, rougies par le froid. Installée depuis plusieurs heures dans un sofa faisant face à la cheminée principale de la salle commune des Poufsouffle, je tente, tant bien que mal de faire mes leçons. A ma droite, posé avec soin sur un coussin, se trouve ma précieuse dissertation sur la guerre des géants qui m’a pris près de trois heures de mon temps… Il y a de quoi vous rendre fou… comme le prouve d’ailleurs ma chatoyante chevelure vermeille…
Poussant un profond soupire de désespoir, je rassemble mes affaires –manquant, au passage, de déchirer mon essai en métamorphose- puis me rends dans mon dortoir, où j’enfile en vitesse un gros pull violine sur lequel trône une énorme grenouille. Sur la tête de celle-ci est posée de travers une couronne dorée cousue avec une laine pailletée. Je dois avoir l’air assez ridicule si j’en crois les regards bizarres de mes amies… L’une d’entre elle entame d’ailleurs une conversation n’ayant absolument aucun rapport avec ma tenue vestimentaire, histoire d’attirer l’attention sur autre chose que mon pull coloré… « Dites les filles, vous avez fait votre préparation de la potion Aiguise-Méninges » Dit-elle, me rappelant au passage que mes vacances de Noël s’annoncent chargées en ce qui concerne le travail…
Je fais non de la tête, puis ajoute :
« Ni ça, ni même la prédiction dans le Marc de Café, et encore moins le TP de Soin aux Niffleurs.
Mais ne comptez pas sur moi pour le faire tout à l’heure… »Sur ces dernières paroles, je quitte le dortoir, puis la salle commune, et enfin Poudlard, pour me rendre dans les rues de Pré-au-lard.

Marchant d’un pas peu assuré, je me dirige vers la place Rufus Oldridge. Sur mon chemin, je me surprends à dévisager les gens, comme ils le font eux-mêmes avec mes cheveux, et je me rends comte que finalement, mon pull n’a rien de ridicule… En effet, durant ma marche, il m’est arrivé de croiser une personne portant fièrement un sweat azur aux motifs représentant un kangourou, et dont le caniche arborait un manteau magenta sur lequel était cousu au fil d’or un gorille… C’était tellement kitch !
Bon, peut-être que je le suis aussi, mais au moins, je ne me trimballe pas avec un chinchilla, ou n’importe quelle autre bestiole…

Perdue dans mes pensées, je manque de m’étouffer tandis qu’une énorme boule de neige s’écrase sur mon nez…
« Par Merlin je vais mouriiiiiir ! » J’hurle en enlevant comme je le peux l’eau glacée qui recouvre mon visage, puis m’aperçois qu’un petit groupe d’enfants bien riant, est responsable de ma future mort…
« Je vous en pris, arrêtez de riiiire !! »
Puis, sans même qu’ils aient le temps de s’en apercevoir, je me baisse et leur lance à mon tour une boule de neige…

Spoiler:

Dernière édition par Maddy Bow le Ven 13 Jan 2012 - 21:02, édité 1 fois

Jouer ainsi avec des jeunes enfants d’une dizaine d’année, me donne l’impression de redevenir une enfant, et une fois de plus j’oublie que notre monde n’a rien d’un conte de fée, bien que ma vie semble de plus en plus s’en apparenter… Bien sûr il y a ce don… beaucoup de gens s’en amuse, presqu’autant trouve cela fantastique, mais moi je trouve que c’est très embarrassant même si je commence à m’y faire peu à peu… Mais si l’on oublie ce petit détail, je nage en plein bonheur… je vis ma vie comme une fête. On me dit parfois obstinée, mais mon côté travailleur m’a permis de parvenir à un niveau scolaire plus que satisfaisant… comme quoi tous mes efforts n’ont rien eu d’inutiles… De plus, je suis entourée de personnes dont la loyauté est plus que remarquable. Je suis vraiment reconnaissante envers mes amis, je les aime tellement… mais mon amour pour eux n’est rien comparé à celui que j’éprouve pour Lysander. Enfin, pour achever ce tableau de pure joie, mes parents sont tous deux sorciers et, bien que nous soyons quelque peu ‘traîtres à notre sang’ comme le diraient certains, je suis persuadée que nous ne risquons rien… pour le moment. En effet, l’intérêt que porte mon père pour les moldus et mon amour pour un né-moldu ne risque pas de nous apporter la sympathie de ce mage, mais je sais que l’amour est plus fort que tout… Je suis naïve, c’est vrai, mais je suis persuadée que j’ai raison… J’espère que j’ai raison…

Je ris aux éclats, quand la voix d’une jeune femme s’adresse à moi pour me demander de l’aide. Ce visage… il ne me semble pas inconnu, mais qui est donc cette demoiselle ?
« Bien sûr ne vous inquiétez pas,
Je vais vous sortir de là. » Je réponds en souriant tout en tendant ma main à la jeune femme pour l’aider à se relever.
« - Mais tu es Maddy Bow ! » Hurle-t-elle. Posant mon regard vert sur elle, j’acquiesce d’un signe de tête, quand soudain son identité me revient en mémoire…
« Et tu es Bertha,
N’est-ce pas ?
La petite amie de Cooper,
Dont le meilleur ami est Lysander ? » Je dis d’une voix pleine de gaieté, toute heureuse de m’adresser enfin à la chérie de mon ami Coop’Coop. N’attendant pas particulièrement de réponse à ma question, je lance, toujours aussi surexcitée et en agitant mes bras dans tous les sens comme une idiote:
« Oh mais j’y pense ! Il faudrait que l’on sorte un jour tous les quatre !
Ce serait super ! On pourrait faire une partie de carte devant l'hâtre ?! »

• Pack poufsouffle ▬ 2 dragées

Boum ! Une nouvelle boule de neige vient s’écraser dans mon dos.
« Aïe!
Prenez donc ça jeunes canailles ! » J’hurle tout en en lançant une à mon tour dans les minois des enfants qui jouent toujours joyeusement, émerveillés par la beauté de cette eau glacée. PAF ! En voilà un d’assommé. Je fais quoi moi ? Affolée comme pas possible je cours en direction du garçonnet qui est étendu dans la neige…
« T’es pas mouru l’âne, t’es pas mouru. » Je marmonne, en espérant qu’il ne soit pas blessé, quand soudain le garçon en question, me colle un amas de flocons dans le nez. « T’es pas mouru, t’es disparu ! » M’éclipsant discrètement, je rejoins Bertha, qui attends certainement une réponse à sa question. Je lui explique alors que je compte rester à Poudlard pour assister au bal avec Lysander, puis lui retourne la question.
Nous discutons ainsi de tout et de rien, le temps passe, la nuit tombe peu à peu -il faut dire qu’en hiver il fait sombre de plus en plus tôt- et la fraîcheur se lève. Les enfants qui jouaient tout à l’heure sont partis, regagnant probablement leurs maisons respectives, et les passants dans la rues se font de plus en plus rares. BRRR… Un frisson me parcourt la colonne vertébrale. Ce lieu qui était encore plein de charme et de gaîté il y a de ça environ une heure, est désormais vide et lugubre.
« C’est trop calme…j’aime pas trop beaucoup ça… j’préfère quand c’est un peu trop plus moins calme » Sortant ma baguette, j’observe les ruelles avec un air méfiant…
« Dis, c’est moi ou le mec là-bas il se trimballe avec des palmes ? » TING ! Mauvaise réponse, en fait c’est un paquet cadeau…
Soudain, je repense à cette journée que j’aimerai passer en compagnie de Lys, Bertha et Coop’Coop… J’aimerai tellement que cela puisse se faire, et puis, je suis sûre que nos deux copains seraient ravis de se revoir. Quoique… On devrait supporter deux fois plus de blagues que d’ordinaire… Enfin… me direz-vous, Bertha et moi pourrons parler d’une infinité de sujets, lancer des potins sur certaines filles de Poudlard, et bien sûr rire aux blagues de nos chéris, parce que quoiqu’on en dise, on les aime un peu pour cela aussi… Il faut vraiment que j’en parle à Lysander et qu’on se réserve un week-end… A moins que Bertha et moi n’organisons ça en surprise pour leur faire plaisir ? Je me demande la tête qu’ils feraient en découvrant que l’on a voulu les rassembler le temps d’une journée. Peut-être seraient-ils déçus de ne pas passer la journée avec leur copine respective, ou au contraire peut-être seraient-ils heureux de pouvoir se revoir après tout ce temps.
« Tu veux aller boire un verre quelque part?
Une bière au beurre ? Ou bien un nectar ? »
Attendant une réponse de sa part, je ne bouge pas d’un millimètre, n’étant vraiment pas rassurer d’être ici, dans le noir, par les temps qui court.

• T’es pas mouru l’âne, t’es pas mouru. ▬ 1 dragée
• Faire un post avec au moins cinq onomatopées ▬ 3 dragées
• Faire un post de 500 mots ▬ 2 dragées
• C’est trop calme... j’aime pas trop beaucoup ça... J’préfère quand c’est un peu trop plus moins calme... ▬ 1 dragée

Quelle belle journée que celle que je viens de vivre. Probablement l'une des plus agréable de l'hiver. Le sourire qui s'est installé sur mes lèvres lors de ma rencontre avec Bertha, ne les a plus quitté, et encore à cette heure tardive, il ne s'est pas encore évanouit. Bien au contraire... il s'est élargit lorsque mon ancienne camarade et nouvelle amie accepta ma proposition. Attrapant son avant-bras dans un élan de joie, je l’entraîne, bras dessus, bras dessous, vers les Trois-Balais, qui semble être son pub préféré, et qui est, qui plus est, mon préféré également. La neige semble chanter sous le poids de nos pas, et j'avoue que ça m'amuse tellement, que je pars dans une crise de rire incontrôlable.
« Aux Trois-Balais,
C'est parfait ! » Je lui dis finalement , presque dix minutes après qu'elle m'ai posé la question, tandis que nous arrivons.
Lorsqu'enfin nous passons la porte d'entrée du pub, nous sentons la chaleur nous envahir, et mes doigts gelés deviennent tout endoloris. Un grand feu de cheminée réchauffe la salle. Par automatisme je me dirige vers les tables situées près de celui-ci, puis attends que Bertha choisisse une table pour m'installer. J'ai toujours adoré les feux de cheminée, et je suis convaincue que je les aimerai toujours... avant ils représentaient pour moi les moments passés en famille, aujourd'hui, ils sont surtout synonymes de salle commune... Il ne me reste qu'un an et demi à vivre à Poudlard... Et à dire vrai j'en suis déjà toute émue. Depuis six année, cette école fait partie de ma vie, c'est là que s'y trouve mon amour, mes amis, et oui, on peut le dire, mes emmerdes aussi... Je soupire. C'est un soupir plein de nostalgie...
« Je ne sais comment tu fais,
Pour continuer d'avancer
Alors que pour toi, Poudlard c'est du passé...» J'ignore si ces paroles blesseront Bertha, mais quoiqu'il en soit, ce n'est pas mon but...

HJ: Désolée pour ce retard et cette bouse de sombral Honte

Bertha a finalement choisi une table, et c'est toujours en souriant que je prends place à ses côtés. Nous commandons deux bières au beurre et, attendant qu'elles nous soient apportées, je demande à la petite amie de Cooper comment elle fait pour survivre en dehors de Poudlard. Elle me répond alors d'une voix peu convaincu qu'il suffit de vouloir aller de l'avant pour y parvenir. Le meilleur moyen de réaliser l’impossible est de croire que c’est possible. Cette phrase est une sorte de philosophie pour moi. Je me la remet en mémoire à chaque fois qu'un nouveau coup dur vient perturber ma vie. Mais malgré les belles paroles que Bertha a prononcé, je reste persuadée que ce passage au monde adulte risque d'être des plus compliqués, et ce n'est pas une simple phrase qui parviendra à m'aider.

C'est alors qu'elle ajoute dans un souffle qu'elle veut rester une enfant toute sa vie. C'est si beau de penser ainsi, mais je crains que tout ça ne soit qu'utopie. J'aimerai l'aider. Il existe forcement un moyen de rester jeune, sans ne jamais vieillir. On doit bien pouvoir trouver une potion, un sortilège pour y parvenir. Mais je suppose que pour cela il faut enfreindre un bon nombre de règles du monde de la magie. C'est pourquoi je me dis, qu'au fond, il vaut sûrement mieux que nous nous soutenions psychologiquement pour parvenir à ce sentiment de paix intérieur, celui qui nous permettra de trouver l'équilibre parfait. Ainsi, peut-être parviendrons nous à nous sentir mieux, ou du moins aussi bien que lorsque nous étions à Poudlard..

Sirotant nos bières au beurre, nous discutons longuement de cette vie après Poudlard, mais l'heure tourne, et il commence à vraiment ce faire tard. Je devrais peut-être rentrer.

« Je suis vraiment désolée,
mais je vais devoir y aller,
si je ne veux pas me faire enguirlander... »

Une petite bise sur la joue de ma nouvelle amie, un dernier sourire et me voilà partie...

• Le meilleur moyen de réaliser l’impossible est de croire que c’est possible. ▬ 1 dragée

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