|
| Dans le coin d'une cave, entre deux voire trois brins de poussière. LIBRE | |
| Auteur | Message |
---|
James Potter ORDRE DU PHÉNIXLa meilleure défense, c'est l'attaque | HIBOUX POSTÉS : 1421 | AVATARS / CRÉDITS : DCriss /schizophrenic | SANG : Pur-Potter !
| Sujet: Dans le coin d'une cave, entre deux voire trois brins de poussière. LIBRE Lun 6 Juin 2011 - 20:13 | |
| Aujourd’hui, Rémus avait décidé de réviser pour les BUSEs qui approchaient à grand pas. La défense contre les forces du mal était la matière qu’il avait à réviser ces temps-ci, les autres ayant déjà été passés au crible les jours précédents. Peter lui avait demandé des cours particuliers –ce dont il avait bien besoin- et c’est bien occupés que je les quittai, les laissant tous les deux dans la salle commune des rouge et or, bien tranquille pour un samedi après-midi. Ils étaient tous les deux dans les fauteuils les plus moelleux de la salle, face à une cheminée grondante. Elle avait arrêté de nous réchauffer lorsque le soleil avait montré le bout de son nez mais vu l’orage qui se préparait, elle avait repris du service, soufflant de l’air chaud sur les pieds nus de rat de Peter qui pavanait ses orteils tandis que Rémus tentait de lui faire comprendre pourquoi les gobelins s’étaient mis à se révolter et à se rebeller au cours du dix septième siècle, dans toute l’Angleterre et dans quelques pays de l’Europe. Bien sûr, il n’écoutait rien ou ne retenait pas grand-chose, ce qui avait le don de décourager Rémus qui se donnait corps et âme dans sa tâche de tuteur. Pauvre Lunard, être le tuteur de Peter Pettigrow devait être plus que tuant. Quant à Sirius, ce cher dragueur de Sirius Black, il était parti tôt ce matin même afin de rejoindre Rolanda Bibine, sa dulcinée du moment pour passer la journée avec elle, surement à se bécoter baveusement dans un coin du château, dans une vieille salle inutilisée miteuse et poussiéreuse ou au beau milieu du parc, à la vue de tous les élèves qui souhaitaient s’asseoir avec un pot de pop corn pour admirer le spectacle qu’ils pouvaient offrir. Ces deux là aimaient se montrer, mais probablement pas pour les mêmes raisons, j’en aurai mis ma main au feu. Sirius car c’était Sirius Black évidemment, mais Rolanda, c’était surement pour montrer à ses petites copines de dortoir à quel point elle pouvait être quelqu’un de brancher et de cool avec un petit copain à la hauteur de ses envies et de ses ambitions. Du coup, voilà que je me retrouvai seul dans les couloirs de Poudlard en direction du parc. Je passai ça et là par des raccourcis plus sombres les uns que les autres, à travers des tapisseries vieillottes sur lesquelles bougeaient des chevaliers, des princes et des princesses, entre deux armures de ferrailles qu’on entendait gigoter la nuit, près d’un tableau bien précis où trônait le portrait d’un ancien ministre datant de 1700 et quelques, et me retrouvai dans le hall du château que je traversai afin de quitter l’école en direction de Pré-au-Lard. Je me dirigeai seul vers la sortie en faisant mon possible pour rester indifférent aux regards gênés, amusés ou admiratifs, aux chuchotements et aux doigts pointés sur moi qui me suivaient sur mon passage. Les yeux fixés devant moi, je me frayai un chemin entre les nombreux élèves de toutes les maisons qui partaient eux aussi jusqu’au village tant connu. Depuis que la plume avait repris du service, j’étais de nouveau assailli par les affreux potins mensongers qui avaient, semble t-il, décidés de me harceler jusqu’à ce que je finisse par craquer, par faire une grosse erreur pour me retrouver en tête d’affiche. Les premières pages des journaux, c’était sympa quand ça ne nous touchait pas. Le temps était maussade, aujourd'hui, plus que d’habitude, il allait sans dire. Il avait fait un temps plus que radieux durant toute la semaine dernière, pas un seul nuage, ce qui devait sans doute être un véritable record pour le Royaume-Uni et son entourage. Alors forcément, le temps reprenait son cours habituel et le ciel, plus noir que la couleur du pelage de Sirius lorsqu’il se métamorphosait en énorme chien, menaçait d’exploser en des millions d’éclairs blancs d’une minute à l’autre, comme si ☻ Saroumane était à deux doigts d’anéantir la race humaine. Un temps que j’adorai par-dessus tout, c’était clair et net. Cette ambiance bleue /grise, à la limite de l’apocalypse était sensationnel ! Entre la neige et ses ♥ flocons, le soleil et sa chaleur étouffante et l’orage du soir que l’on attend toute la journée entière, il n’y avait pas de doute, le tonnerre grondant et résonnant était réellement beaucoup plus excitant et stimulant, comme si le monde pouvait s’effondrer à tout moment et que nous n’avions plus que quelques secondes pour pouvoir reprendre en main le cours de sa vie et faire ce qu’il nous restait à faire avant la fin du temps imparti. Je traversai donc le parc du collège, les mains dans les poches et le regard errant à la rechercher probablement de quelque chose, ou de quelqu’un. A la recherche d’un regard que l’on pourrait croiser et qui nous retournerai l’estomac pour la journée. Je passai entre les deux grilles du château, le vent ébouriffant mes cheveux déjà bien emmêlés, et suivis le chemin caillouteux, étroit et en pente qui menait au village, le cœur lourd de tout ce qui se passait en ce moment dans ma vie, dans la vie des élèves de Poudlard. Le ciel oppressant et plus sombre qu’à l’ordinaire aurait pu empirer les choses et pourtant, il se contentait de me calmer, de me relaxer encore plus que si j’avais passé trois heures dans un bon bain chaud à bulles, ou si j’avais été toute une journée dans l’un de ces salons de massage moldu ou des gens à moitié nu se faisaient caresser par des filles habillées en blanc comme des infirmières de Sainte Mangouste. Un éclair vint rayer le ciel noir puis, au bout de quelques secondes, le tonnerre gronda, comme une ♪ guitare mal accordée jouée par un rockeur un peu trop saoul. Un sourire apparu sur mon visage. Comme j’aimais ça… Arrivé dans la grande rue bondée malgré le temps qui menaçait de claquer, je ne pris pas la peine de jeter un coup d’œil aux maintes boutiques que j’avais déjà vu des centaines de fois depuis mon entrée à Poudlard. Entre les sucreries loufoques telles les plumes en sucre ou les baguettes à la réglisse, et les farces et attrapes en tout genre, les élèves avaient de quoi s’amuser, ici. Les villageois le savaient et en avaient fait leur fond de commerce, c’était tout trouvé. De plus, Pré-au-Lard était assez animé l’été avec les touristes sorciers qui se ruaient dans ce village campagnard qui était le dernier magique sur toute la Grande Bretagne. Exactement, le dernier village sorcier, pas un moldu ne foulant les pavés de la grande rue. Les boutiques marchaient très bien sans nous, l’été en tout cas. Sans un regard, donc, je me dirigeai en direction du pub des Trois Balais, mon préféré, où nous aimions passer nos week-ends en sortie d’école avec les maraudeurs. Arrivé à l’entrée, je poussai la porte qui grinça très fort, tel le son d’un ♪ violon joué par un artiste, et pénétrai dans le bar, déjà bien animé à cette heure-ci. Les piliers de bar ne reculaient devant rien, même pas devant l’heure si tôt de la journée. Je me dirigeai vers une petite table à l’écart des autres de la pièce, cachée par une haute plante verte qui pourrait me valoir un brin de tranquillité sans problème. J’adressai un sourire à la gérante, Mrs Rosmerta, qui finissait par bien me connaître maintenant, vu le temps que je passai dans le coin avec mes trois meilleurs amis, Sirius Black, Rémus Lupin et Peter Pettigrow –plus communément appelé Patmol, Lunard, Queudver et moi-même, Cornedrue. Sans un mot, elle comprit ce que j’étais venu chercher. (Vous lisez encore ? hihi) Au bout d’un instant de silence, j’attrapai ma bierraubeurre encore bien chaude et très fumante que Madame Rosmerta venait de m’apporter avec un grand sourire. Pour une fois que j’étais seul, elle devait trouver cela des plus étonnants ! Le verre laissa un ☻ anneau d’eau fraîche sur la table de bois à laquelle j’étais assis, éloigné des autres élèves venus s’abreuver en grand nombre et entre amis durant ce week-end à Pré-au-Lard. Sur la table, dans un coin que le verre n’avait pas trempé, j’avais déposé la Gazette du Sorcier en soupirant de désespoir, les nouvelles étaient toujours de plus en plus mauvaises à mesure que les jours passaient. N’empêche que les vacances approchaient à grand pas, comment les élèves pourraient s’en sortir au dehors de Poudlard, qui était censé être l’endroit le plus sûr de tout le pays ? Je pensai en particulier à Lily Evans… ♂ Severus Rogue, même s’il faisait parti de ces Serpentard, ce bougre, qui montaient un clan derrière le dos des autres élèves et du directeur lui-même, ne pourrait pas la préserver bien longtemps, c’était impossible. Peut être même qu’il était assez proche d’elle pour pouvoir en faire la première victime, c’était beaucoup plus plausible. A cette idée, mon cœur fit un bon dans ma poitrine et mon estomac se serra en un nœud parfait que je ne pus dénouer. Lily… Celle qui hantait mes pensées un peu plus de jour en jour, celle dont les parents étaient des moldus naïfs et surement pas au courant de la menace qui pesait sur eux, ce contre quoi ce battait ce Lord Voldemort, comme il aimait à se faire appeler par ses fidèles serviteurs à la noix. Je ne pouvais me permettre de la perdre, pas maintenant qu’elle commençait à signifier tant pour moi, c’était impossible, inimaginable et surtout, inacceptable. « DES ATTAQUES PERPÉTRÉES CHEZ LES MOLDUS
« J’ai le très grand regret de devoir confirmer que le sorcier qui s’est décerné à lui-même le titre de Lord est bel et bien puissant et prêt à tout pour faire régner les valeurs qu’il croit justes », a déclaré Roberta Fentkins du département de la justice magique, visiblement fatiguée et ébranlée, devant les journalistes. « C’est avec un regret presque égal que je dois vous informer du danger total qui menace la population sorcière en ce moment, plus particulièrement les nés-moldus, bien que personne ne soit à l’abris, il va sans dire. Nous demandons instamment à la population magique de rester vigilante. Le ministère publie actuellement des guides de défense élémentaire des personnes et des biens qui seront distribués gratuitement dans tous les foyers de sorciers au cours des prochains mois. »
La déclaration poignante de Roberta Fentkins a été accueillie avec consternation et inquiétude par la communauté des sorcières et sorciers qui, pas plus tard que mercredi dernier, recevait du ministère l’assurance qu’il n’y avait « aucune espèce de vérité dans les rumeurs persistantes selon lesquelles un certain mage noir se manifesterait ces temps -ci dans tout le Royaume Uni.
Le détail des événements qui ont conduit au retournement de veste du ministère de la magie reste encore très flou à nos yeux. On pense cependant que l’arrivée du nouveau ministre, à savoir le ministre Brutus Cassius Hardbull, pour remplacer le défunt Eugénius Burke y serait pour quelque chose.
Albus Dumbledore, directeur de l’école de sorcellerie Poudlard, également membre de la confédération internationale des sorciers et président-sorcier du Magenmagot, n’a fait aucune déclaration jusqu’à présent à part le fait que Poudlard resterai un lieu sûr et qu’il ferait tout ce qui était en son pouvoir afin d’éloigner la menace qui pourrait rôder autour de ses élèves. Par ailleurs… » Ma lecture fût interrompue par l'arrivée d’Hagrid, fracassante et très remarquée, dans le pub des Trois Balais. Il était si grand qu’il dût s’abaisser très largement, à la limite du pliage en quatre, pour pouvoir se faufiler à l’intérieur du bar. Tous les regards s’étaient tournés vers lui et certains élèves étaient collés au mur pour pouvoir le laisser s’avancer. L’arrivée d’un demi-géant dans un lieu si étroit était toujours un sacré événement. Plus poilu qu’un ☻ hobbit et aussi mal fagoté qu’un troll des cavernes, il était difficile de passer à côté de lui, à vrai dire. D’après ce que l’on en savait, il avait été interdit de baguette magique il y a de cela quelques années et à dire vrai, tout le monde se demandait s’il n’en utilisait pas un peu certains jours tout de même, ne serai-ce que pour lasser ses énormes souliers noirs, bien trop loin et trop bas de ses bras si hauts. A moins qu’il n’ait un dos capable de supporter maintes et maintes choses, un peu à la Atlas dans la mythologie. A vrai dire, on l’avait vu plusieurs fois porter des sapins énormes et des citrouilles géantes donc plus rien ne pouvait nous étonner venant de sa part. Il aurait pu quasiment porter le château lui -même s’il en avait eu envie. Mais bon, c’est du boulot, tout ça. Il s’approcha du comptoir et se pencha vers Mrs Rosmerta qui sembla soudain avoir le ton grave et la mine défaite. Surement savait-elle que quelque chose était en train de se préparer dans le village. Il chuchota tellement bas et si près de son oreille que je n’entendis que quelques mots de leur conversation. (Je suis sûr que personne ne lit jusqu’ici !) … Vont arriver. Dumbledore est au courant, z’inquiétez pas… ‘Tention dans le coin… Pleins d’élèves ici.Merci, Hagrid… Merci, lui répondit-elle en laissant tomber une choppe de la taille d’un seau devant le demi-géant qui but l’hydromel aux épices d’une traite, comme s’il s’était agi d’un verre à goutte, aussi petit qu’un pouce. Seul lui pouvait faire ce genre de truc. Même de la bierraubeurre avec peu d’alcool, de la taille d’un seau, je serai probablement mort sur le coup. A côté d’Hagrid et de son seau d’hydromel bien glacé, un chat noir était assis, il avait une tâche blanche entre ses deux yeux jaune en iris, ce qui lui donnait un air plutôt mystique et légèrement peu rassurant. Il semblait drôlement droit comme un I, une posture que les chats n’avaient que très rarement. D’habitude, les chats se contentaient de dormir ou de se lécher entre les orteils d’un air de délice peu ragoutant. Celui-là, non, bizarrement. Il semblait comme qui dirait absorbé totalement par la conversation qu’Hagrid avait avec la gérante des Trois Balais, comme s’il pouvait la comprendre, et pourquoi pas, même, y répondre. Serait-il un animagi ? Je m’y connaissais assez pour un savoir un peu sur la question. Tournant le regard de ce félin des plus étranges, je reposai mes yeux brun un instant sur cette fichue Gazette du Sorcier, ce bout de papier infime qui pouvait en apprendre des tonnes à des millions de sorciers en même temps. Les moldus étaient ringards avec leur téloche, un écran animé où un gars assis devant nous racontait les actualités. Un homme dans une boîte, c’était assez étrange. Autant lire les journaux, les images bougeaient tout autant, au moins ! En tout cas, les nouvelles étaient si mauvaises que personne ne pouvait les ignorer, à présent. Il aurait fallu vivre sur une autre planète pour louper ce qui se passait au Royaume-Uni en ce moment. La menace était bien réelle, cela ne faisait aucun doute. Cependant, le ministère semblait passer à côté de certaines choses, qui étaient pourtant très importante si l’on voulait mettre fin aux agissements du Lord.. Albus Dumbledore, ce grand directeur, semblait penser que le danger ne se trouvait pas à Poudlard. Pourtant, tout portait à croire que le contraire était plus que vrai. L’Ordre de Poudlard se battait contre quelque chose de réel, nous en avions eu les preuves lors de notre première réunion. Ella nous avait fait une confidence que nul ne pouvait laisser passer. Les Serpents s’étaient regrouper autour du Lord, et ce n’était probablement pas pour lui chanter une berceuse afin qu’il puisse s’endormir tranquillement dans un sommeil sans rêve. Non, ils étaient bien en mission pour lui. La mort de Sybil Vane était loin d’être un hasard, nous en étions tous persuadé. Qu’allait-il faire, à présent ? Qu’allait faire Lord Voldemort pour accroître d’autant plus sa puissance ? S’allier aux trolls, aux géants, aux ogres, aux détraqueurs, aux ♥ farfadets, peut être même aux centaures, aux ♥ fées et aux ☻ elfes s’il réussissait à les manipuler. Que pourrions-nous contre lui, contre eux ? Lily semblait avoir raison lorsqu’elle disait que nous n’étions rien face à eux. De simples ados pleins de ♥ furoncles sans réel talent magique, juste du courage et de la solidarité. Car si l’un mourrait de nouveau, c’était une part de nous qui s’envolait. Nous étions une équipe oeuvrant pour le bien contre le mal. Nous étions peut être en infériorité, certes, mais nous avions la volonté de bien faire qui nous mènerai probablement droit à la victoire. Je ne savais pas encore qu’elle me mènerait droit à la mort. Peu importe si cela tue ce monstre. Une autre bierraubeurre, mon petit ? fit Madame Rosmerta derrière moi, me faisant sursauter sur mon siège. Ce n’est pas bon d’être dans ses pensées, mon chéri. Tu ferais mieux d’aller t’amuser et t’aérer l’esprit avec tes petits camarades. Après tout, vos week-ends au village sont fait pour ça !Oh, ça va aller Madame Rosmerta. Une dernière bierraubeurre et promis, je file ! Impossible de résister, vous avez un don pour ces boissons, vous savez ! Puis un peu de tranquillité ne fait pas de mal, quelque fois ! Lui répondis-je en souriant, attrapant délicatement la boisson fumante qu’elle me tendait, ainsi que les deux petits Muffins à la ♥ framboise. Pensait-elle que je n’avais que la peau sur les os ? Je comprends ce que tu peux penser, mon chéri mais tu es jeune, laisse dont les tracas aux adultes, tu as bien le temps pour te faire du souci. ♪Flûte, j’ai oublié ma tourte au four !Puis elle repartit derrière son comptoir après m'avoir posé la main sur l'épaule d'un air compatissant, sourire à l'appui. Sans le savoir, elle avait lancé une ♥ flèche dans le mille. Il était vrai que ces temps-ci, j’avais de quoi penser. Entre l’Ordre, ma rupture avec Kathleen, mes pensées tournées quasiment toutes vers ♂ Lily Evans, notre victoire au Quidditch, les BUSEs qui approchaient, les pleines lunes de ♂ Rémus Lupin, les aventures de Sirius avec ♂ Rolanda Bibine et j’en passe… Parfois, j’aurai souhaité être quelqu’un d’autre que ♂ James Potter, quelqu’un de plus banal pour pouvoir avoir une vie normale. Mais à chaque fois que je pensais à cela, je me ressaisissais et me rendais compte à quel point ma vie était merveilleuse. Je profitais à fond de chaque instant qui m’était donné de passer sur terre. (Vous avez lâché ! Pourtant, il est intéressant mon texte ! xD) J’attrapai mon verre bien chaud que je portai à mes lèvres afin d’en avaler une gorgée, la fumée montante rendant ma vue ♥ floue comme lorsque l’on regardait au travers d’un ♥ fantôme. Aussitôt, une sensation de bien être m’envahit, la chaleur se répandant dans chaque partie de mon corps. Quelle sensation extra ! Il n’y avait que Madame Rosmerta pour nous faire partager de tel délice. Il ne manquait qu’une petite chocogrenouille pour parfaire le tout. Puis je reposai la tasse fumante sur la table que l’on voyait vieilli par le temps qui passe. Sans véritablement m’en rendre compte, je laissai comme une moustache lactée au dessus de ma lèvre supérieure. On ne pouvait pas être parfait tout le temps et en toute occasion, même lorsque l’on s’appelait Potter. Surtout lorsque l’on s’appelait Potter. A force de toujours voilà paraître le mieux du monde, on finissait par faire des erreurs. Puis ces erreurs rendaient encore plus craquant, les filles en raffolaient. J’étais persuadé que certaines auraient souhaité m’ôter la mousse de bierraubeurre par un baiser, chose que je n’aurai surement pas refusé à moins que cette fille ne fut la réincarnation de Mimi Geignarde qui, il fallait bien l’avouer, n’était pas un canon de beauté. Ses couettes et son air désagréable lui donnaient une tête ☻d’ orcs du seigneur des anneaux, en beaucoup plus effrayant ! Ses pleurs dans les toilettes des filles étaient à vous glacer le sang ! Un♥ faucon passa devant la fenêtre, se faisant retourner plusieurs personnes sur leur chaise, poussant des petits « Ohh » de surprise. A part des chouettes, on ne voyait que rarement ce genre d’animal dans le village. D’ailleurs, lorsqu’un homme franchit la porte, une longue cape noire traînant sur le sol, tout le monde comprit que le volatile n’était autre qu’un animagus. Le regard rivé vers le nouveau client, je fus un peu déçu de ne pas avoir pu voir sa transformation, c’était toujours spectaculaire lorsqu’un animal se métamorphosait en homme. Et je savais de quoi je parlais étant donné que mes deux meilleurs amis, Sirius et Peter étaient des animagi. Tout comme moi, d’ailleurs. Nous étions devenus des animagi afin de passer les soirées de pleine lune en compagnie de notre troisième meilleur ami, Rémus qui avait, comme qui dirait, un léger problème de fourrure. Tendant l’oreille, je surpris quelques bribes de conversation entre l’homme assez mystérieux et la gérante des Trois Balais. Est-ce que c’est arrivé ? L’homme semblait prendre un ton menaçant qui n'allait surement pas plaire à la gérante qui était connu pour ne pas se laisser marcher sur les pieds. On entendit le bruit d'un verre qui se brise sur le sol, comme une fausse note sur un ♪ xylophone. Du carrelage, c'était sûr qu'une chute ne lui réussirait pas. Je ne vois pas de quoi vous parler, monsieur… Répondit Mrs Rosmerta d’une voix qu’elle tentait de garder digne. Du ♪ pipeau, bien sûr, elle semblait savoir parfaitement ce que recherchai l’homme qui se tenait juste en face d’elle, beaucoup plus imposant qu’elle et sa ligne frêle de jeune femme. Au contraire, vous savez très bien… Ne faites pas l’innocente, vous savez de quoi nous sommes capable.Un long silence s’en suivit pendant lequel on entendit un léger crissement de papier, comme la pointe bien fine d’une plume qui gratte sur un parchemin. Je tentai de tourner le regard mais l’homme en imposant de par sa taille, m’empêchait d’y voir clair. Un instant, j’aperçu la plume de Mrs Rosmerta dépasser. Elle utilisait sa plume ♥ fétiche, celle qu’elle utilisait tout le temps. Peut être une façon de conjurer le mauvais sort et de faire en sorte que ce qu’elle s’apprêtait à faire ne soit que bénéfique. Cet homme, avait-il un rapport avec les quelconques serviteurs de Lord Voldemort ? Au bout d'un moment, l'homme reprit la parole. Bien, bien... Vous voyez quand vous voulez.Puis sans attendre, il fit volte-face, laissant traîner sa cape derrière lui et sortit du Pub sans même se retourner. Sa présence avait lancé un véritable froid dans tout le bar, mais aussi sur le visage de Mrs Rosmerta qui avait perdu de son joli sourire. Des bruits de verre indiquèrent qu'elle ramassait les pots cassés, puis elle disparut dans l'arrière boutique. Je ne savais pas ce qu’avait pu donner cette gentille Mrs Rosmerta à cet homme plus que louche mais la pauvre ne méritait pas ça. C’était une femme gentille, aimante et forte qui était capable de tout pour ses clients. Elle n’aurait pas fait quelque chose contre les nés-moldus, c’était une chose tout bonnement impensable. Elle était au dessus de ça et je pourrais parier qu’elle se laisserait torturer plutôt que de vendre ses amis. Après, on est toujours surpris des gens, beaucoup porte comme des masques sur le visage et il est impossible de savoir ce qu’ils pensent réellement. En fait, l’uniforme des serviteurs du mage noir leur allait assez bien, finalement. De vraies ► fouines. (Hop hop hop, faites moi un résumé de mon RP !) Le regard dans le vide, j’étais une nouvelle fois plongé dans mes pensées. Je restai là un moment, le regard rivé vers la fenêtre où tourbillonnait de la poussière dans un rayon de soleil qui s’était glissé entre deux nuages. Un instant, un sourire apparut sur mon visage alors que je me réjouissais que l’on soit déjà samedi. Le trimestre était presque fini et les examens étaient de plus en plus proches. Cette année avait traînée interminablement, comme une sorte de gigantesque leçon d’histoire de la magie. (Et comme mon RP, avouez !) Derrière moi, j’entendis un vieil homme scander dans tout le pub : "C'est un petit pas pour l'homme, mais un bond de géant pour l'humanité." Je me retournai et remarquai qu’il avait le poing levé et le nez drôlement rouge. Bossu comme un ► chameau, on aurait dit un vieux ► babouin rabougri. Un serveur s’approcha et lui glissa quelques mots à l’oreille que je ne pu entendre. Aussitôt, le vieux rabaissa son bras et paru légèrement énervé mais tout de suite beaucoup plus calme. Des poivrots, les pauvres employés devaient en voir souvent. On voyait pas mal de fois les mêmes têtes, dans le coin, il y avait des habitués. Peut être des frustrés de la vie, sans femme, sans gosse, sans travail. Peut être aussi des adeptes du whisky pur feu à l’odeur de ► bouc mal lavé, pour aucune raison valable, juste le fait de se délecter de ce breuvage entre ami afin d’oublier la dureté de la vie et les difficultés de leur travail de villageois. On pouvait imaginer beaucoup de choses sur les gens de ce village. Ils étaient tous très atypiques. Alors que je terminai ma deuxième bierraubeurre, les lèvres encore pleines de mousse, pour ne pas changer les bonnes vieilles habitudes, un grand fracas retentit dans la salle où j’étais assis avec les autres élèves de Poudlard. Précipitamment et à m’en faire un torticolis de folie, je tournai la tête pour essayer d’y voir quelque chose à travers les feuilles de la plante verte qui me masquait l’entrée. Finalement, elle en prenait beaucoup de la place, celle là. Je regrettai un instant de ne pas m’être assis plus près de l’entrée pour avoir la vue de libre sur tout ce qui se passait dans le Pub et dans la grande rue. Des cris se firent entendre et alors que je me levai pour y voir un peu mieux, je failli me recevoir une chaise en pleine poire. Cela aurait été fort dommage d’abimer mon si joli minois que je mettais du temps, le matin, à astiquer avec un gant de toilette rendant la peau très douce. Une table, qui était passablement lourde, il fallait l’avouer –du bois brut pour faire encore plus authentique- vola en éclat et des élèves, tous plus affolés les uns que les autres, sortirent en courant de la pièce, hurlant comme des ► hyènes folles. Je vis un homme habillé en noir, presque comme celui qui avait quitté la pièce quelques minutes plus tôt, avec une longue cape traînante lui tombant jusqu’aux pieds. Un masque de fer sur le visage, il m’était totalement impossible de savoir de qui il s’agissait. Pourquoi se masquait-il ainsi ? Les aurors ne pourraient jamais les reconnaître et la tâche de les attraper en serait d’autant plus difficile. Un homme était à terre dans une robe longue et turquoise parsemée de tâches de sang ça et là. Il avait les cheveux roux et coupés courts. Alors que je m’apprêtai à aller le rejoindre pour essayer de lui sauver la mise, ma baguette magique prête à l’emploi, bien serrée entre mes doigts, je fus attrapé en arrière par une personne que je ne vis pas et enfermé dans une pièce sombre où suintaient la poussière et le rhum. Je fus jeté en arrière et tombai à la renverse sur une caisse en bois qui se fracassa sous mon poids. Sans comprendre quoi que ce soit, j’entendis des voix d’enfants puis la porte s’ouvrit de nouveau, laissant filtrer la lumière, le temps d’une seconde. On se trouvait dans la cave des Trois Balais et à l’entrée, dans la lumière, dépassai la tête de Mrs Rosmerta. Vous ne bougez pas d’ici, les enfants ! Je vous interdis de sortir avant que je ne sois revenu ! Potter, je vous connais, n’essayez pas de jouer le héros, ne sortez sous aucun prétexte ! Je reviens !Puis la porte claqua de nouveau et nous furent plongé dans le noir total. Je n’avais aucune idée de ce qui se passait, ni avec qui je me trouvais. C’était une situation des plus oppressantes et stressantes. Qu’allait-il se passer ? Qui était l’homme allongé sur le sol que j’avais pu voir avant d’être enfermé dans cette cave ? Que voulait revendiquer celui encapuchonné et dont le visage se cachait sous un masque de fer ? Les nerfs à vif, la main tremblante tenant toujours ma baguette magique bien serrée, les doigts crispés, je ne savais que faire. Mrs Rosmerta avait peut être des soucis ! Ce que je trouvais intolérable, elle était si aimable, si gentille, son Pub n’avait pas à être assailli par les partisans de Lord Voldemort, ce mage noir à deux noises qui commençaient à nous briser les noix avec ses revendications à la con. Bordel, c’est quoi ça ? Qu’est-ce qu’ils foutent, dehors ?! Dis-je en me relevant douloureusement, les fesses bien endolories à cause de la mauvaise chute que je venais de faire. Des chuchotements se firent entendre mais aucun moyen de savoir qui pouvait bien se trouver auprès de moi dans cette cave miteuse et malodorante. Je m’approchai de la porte en bois qui avait claqué quelques secondes auparavant en faisant disparaître la tête de la gérante ainsi que la lumière, puis l’ouvrit délicatement afin de pouvoir glisser un œil à l’extérieur. Je n’en eu pas le temps qu’une chaise se fracassa de nouveau contre la porte, m’empêchant d’en savoir plus sur ce qui pouvait bien se tramer à l’extérieur. Les yeux plissés, les sourcils froncés, je passai alors ma main sur le mur afin d’y trouver un interrupteur pour que l’on puisse y voir quelque chose. Aucune lumière, rien. Je sortis alors ma baguette magique et prononçai le « Lumos » qui me brûlait les lèvres. Aussitôt, la lumière illumina la pièce et je pus enfin voir avec qui je me trouvais… (Vous êtes courageux si vous avez été jusque là ! Si vous l’avez vraiment fait, je ne vous croirai pas ! En tout cas, Ministre, aboule les dragées ! =D) ______________________________ ► Pack Animaux : hyène, babouin, fouine, chameau, bouc. ☻ Pack Seigneur des anneaux : Anneau, Saroumane, hobbit, elfe, orcs. ♪ Pack Musique : Guitare, violon, flûte, pipeau, xylophone. ♥ Pack F fée - flou - flocon - fantôme - faucon -fétiche - furoncle - farfadet - flèche - framboise ♂ Pack PV : James Potter, Lily Evans, Rémus Lupin, Severus Rogue, Rolanda Bibine • Complimenter un autre personnage (de manière explicite) ▬ 2 dragées (Compliment à Rosmerta) • Détailler une scène particulièrement gênante/humiliante pour votre personnage ▬ 3 dragées (De la mousse de bierraubeurre partout sur les lèvres) • Faire un post de 5000 mots ▬ 20 dragées |
| | | | Sujet: Re: Dans le coin d'une cave, entre deux voire trois brins de poussière. LIBRE Mar 7 Juin 2011 - 21:36 | |
| Maddy eut une longue et épuisante journée, pleine de rebondissements et de travail. Les BUSEs arrivaient diligemment et, avec elles, les soirées interminables de révisions. Poussant avec lassitude la porte de la salle commune des Jaunes, dont elle était la préfète, la rouquine aux cheveux étonnement grisonnants, ne put retenir un soupir qui fit sursauter la totalité des élèves présents dans la petite pièce conviviale aux couleurs rayonnantes. Elle se fraya un chemin entre les tables et les fauteuils puis promena sa silhouette frêle en direction de son dortoir, qu’elle partageait avec ses plus proches amies Poufsouffle : Alice, sa meilleure amie de toujours ; Cassandra, celle pour qui elle n’avait aucun secret ; Loreena, son amie d’enfance et Vérité, dont les origines françaises communes aux deux jeunes filles les ont considérablement rapprochées.
Attrapant à la volé livres de cours, parchemins vierges, plume, encrier et autres feuilles sur ses leçons, Maddy regagna aussitôt la salle commune qui, en si peu de temps se voyait déjà vidée de moitié : les rayons de soleil qui entraient timidement aux travers des vitres poussiéreuses de la salle, n’étaient pas innocents quant à ce départ précipité. Notre métamorphomage, qui s’était alors installée sur une table libre sur laquelle elle avait éparpillé toutes ses affaires, fixait avec envie, comme le reste des élèves présents, le rayonnement si spectaculaire du soleil, qui se faufilait aux travers de la petite fenêtre, tel un blaireau dans son terrier. (Je sais c’est nul comme comparaison, mais c’était histoire de faire un clin d’œil aux Pouffy ^^) Néanmoins, malgré son désir indéfendable de se rendre à l’extérieur, malgré son envie insoutenable d’y rejoindre Lys’ pour qui son cœur battait la chamade, malgré sa faim intolérable de joindre sa voix à la sienne dans un duo romantique (Parallélisme, non ?), malgré tout cela, elle devait redoubler de travail pour obtenir ses BUSEs avec la mention qu’elle convoitait.
A choisir, elle aurait préféré commencer ses révisions si redoutées par de la botanique, mais étant vraiment douée dans cette matière qu’elle affectionnait tant, elle décida de se pencher sur celle qu’elle appréhendait le plus : l’histoire de la magie ; matière si ennuyante, que le fait de lire, ne serait-ce que quelques lignes du manuel, vous rend les paupières si lourdes que vous ne pouvez ne pas vous endormir.
Après plusieurs heures à réviser l’invasion des trolls, puis la rébellion de gobelins, ou encore la frise historique des dates importantes dans le monde sorcier depuis le Vème siècle avant Jésus Christ, notre métamorphomage entama l’étude des moldus. Cette année, leur professeure avait été très charmante, et assister à des cours en sa présence avait été vraiment agréable et très instructif. (Nan, j’suis pas une fayotte ! ) Maitrisant le sujet –presqu’- à merveille, Maddy s’accorda une pause pour aller prendre son diner. Elle ne s’attarda pas à table et regagna rapidement la salle commune où elle reprit, avec une motivation moindre, ses révisions là où elles les avaient laissé. Sentant la fatigue l’envahir, la demoiselle s’installa sur le canapé, où elle lut et relut une bonne dizaine de fois chaque phrase contenue dans son manuel de métamorphomage afin que toutes les informations viennent se graver dans sa mémoire…
Il faisait sombre et froid. La pluie tombait en rafale sur les dalles de l'allée principale de la petite rue Londonienne, où se trouvait la librairie de Mrs Bow. Cette dernière, vêtue d'une cape couleur prune, resserra son écharpe autour de son cou tout en haussant les épaules afin d'empêcher le vent glacial de caresser sa peau pâle. La brise violente plaça ses cheveux roux sur son visage, lui gênant alors la vue. L'orage se mêla à la tempête, et la ruelle s'éclaira par à-coup lorsque de brutaux éclairs parsemaient le ciel pourpre. La jeune femme marchait d'un pas vif dans l'allée, fixant le sol des yeux, tout en jetant de temps à autres, des regards anxieux dans toutes les directions. Elle semblait affolée, apeurée, comme si elle sentait un danger, que quelque chose la menaçait... Soudain, deux silhouettes encapuchonnées apparurent à quelques mètres d'elle. Ces étranges personnes se dirigèrent alors vers Charlotte Bow, qui était alors prise au piège, puisqu'une troisième personne venait de transplaner juste derrière elle. Trois baguettes se pointèrent vers elle, et se sentant perdue, la mère de Maddy tomba à genoux implorant la pitié des mange-morts. Elle n'eut pour simple réponse que trois filets de lumière verte qui mirent fin à ses jours...
Le bruit assourdissant de la pluie contre les vitres des fenêtres réveilla Maddy en sursaut. Son rythme cardiaque s’accéléra soudainement, entrainant une douleur saumâtre dans sa poitrine, ce qui lui coupa instantanément le souffle durant une durée, fort heureusement, éphémère. Un cri perçant, probablement émie par la jeune femme, transperça toute la salle commune. En effet, la silhouette, à l’apparence si fragile et si délicate de Maddy était allongée sur l’un des canapés de la salle commune des Poufsouffle, son livre de métamorphose encore ouvert sur sa poitrine. Trop obnubilée par ses révisions pour les BUSEs, la jeune préfète était tombée de sommeil au début de la nuit, alors que la lune était à son apogée (ça se dit ?) et ses amies, ne sachant comment réagir l’avait finalement laissé dormir, la pensant bien apaisé, et en sécurité dans les bras de Morphée. Ce qu’elles ignoraient cependant, c’est que Maddy, à peine eut-elle fermé ses yeux la veille, avait été plongée dans un sommeil agité, rythmé par des cauchemars successifs. Lorsqu’elle fut totalement réveillée, la première chose que ressentie la demoiselle –après la peur et la tristesse- fut la froideur de la pièce. La température avait brutalement chutée entre les deux journées, séparées par cette nuit emplie d’émotions inconscientes. Maddy attrapa sa baguette d’une main toute tremblante puis, après avoir allumé un feu dans la cheminée, elle jeta un regard prompt en direction de l’horloge murale qui indiquait 5h du matin. La jeune femme n’en croyait pas ses yeux encore plein de sommeil. Non seulement elle avait déjà fait ce cauchemar par le passé, il y avait quelques mois de cela, mais en plus elle avait été réveillée par le bruit de la pluie contre les vitres et ce, à cette même heure si matinale. Perplexe, la métamorphomage, dont les cheveux étaient devenus blancs, opalescents, s’assit en tailleurs dans le canapé, et se perdit dans ses songes. Elle se demanda alors si la répétition de ce cauchemar à des heures similaires était une coïncidence ; elle se demanda si ses parents étaient en danger ; si l’ordre de Poudlard pourrait y faire quelque chose. D’ailleurs l’ordre occupait ses pensées depuis cette fameuse réunion. Elle doutait qu’ils pourraient aider ses parents, mais elle croyait en eux, et elle était persuadée que tous ensembles ils pourraient faire changer les choses au sein de Poudlard. Peut-être était-ce de la naïveté, après tout c’est de cette manière que sont définis les Poufsouffle par leurs camarades ; mais peut-être était-ce bien plus que ça ; quelque chose de bien plus profond.
Convaincue qu’elle ne parviendrait plus à s’endormir, Maddy se faufila avec la discrétion d’une petite souris dans le dortoir Mandragore, où toutes ses amies dormaient paisiblement, afin d’y prendre ses affaires. Stressée et angoissée comme elle l’était, la jeune femme décida d’aller se prélasser dans un bain à bulle bien chaud durant une heure ou deux dans la salle de bain des préfets. Lorsqu’elle se sentie plus détendue et qu’elle fut enfin bien propre, la demoiselle sortie de son bain puis s’enveloppa aussitôt dans une serviette afin de garder un instant la chaleur de l’eau sur sa peau. Elle enfila par la suite, sa robe fétiche, une jolie robe bleu marine aux imprimés fleuris, qui apportait un peu de gaieté dans sa vie. Maddy s’attarda tout particulièrement sur son maquillage. Après l’horrible nuit qu’elle venait de passer, elle avait une mine affreuse ce matin-là. Elle se concentra davantage sur son teint, appliquant au pinceau un font de teint moldu acheté en France lors de ses dernières vacances. Pour parfaire le tout, elle unifia et mâtifia son visage grâce à une poudre libre, avant de poser un fard irisé sur ses paupières, et de mettre en valeur ses yeux verts en traçant le contour de ceux-ci avec un crayon khôl. (Et toi, tu lis toujours ? )
Lorsqu’elle sortit enfin de la salle de bain, il n’était pas loin de 7 A.M. elle avait été plus rapide que ce qu’elle n’avait pensé, c’est pourquoi elle se dirigea d’un pas lent en direction de la grande salle afin d’y avaler un petit déjeuné. Seuls trois ou quatre élèves, dont deux étaient des Serdaigle, se trouvaient déjà autours des tables. Maddy s’installa sur celle des Poufsouffle, et pris son temps pour beurrer ses tartines de pain, sur lesquelles elle ajouta une couche généreuse de confiture de cerises –Huuuum…. Quand elle fut totalement rassasiée, Maddy marcha lentement sans aucun but, laissant simplement ses jambes la guider là où bon leurs semblaient : après avoir longé une quantité indénombrable de couloir, la jeune se retrouva finalement dehors. Le ciel gris menaçant, annonçait un orage d’ici quelques heures, mais elle s’en moquait continuant de errer dans le jardin de Poudlard.
C’est ainsi qu’après une heure trente de marche, elle se retrouva dans les rues de Pré-au-lard, sans vraiment comprendre comment elle avait fait pour arriver là. Après une brève hésitation, elle se dit que finalement c’était une bonne opportunité pour acheter une robe pour le bal de fin d’année, auquel elle se rendait aux bras du beau Lysander. Néanmoins, avant d’acquérir sa tenue de soirée, Maddy jugea bon d’aller faire une courte pause aux trois balais, afin de reposer ses jambes qui ne s’étaient pas arrêtées depuis un bon moment.
Après avoir croisé le garde chasse de Poudlard sur sa route, la préfète des jaunes poussa la porte avec force car, disons-le haut et fort, elle était vraiment très lourde cette porte, puis elle s’installa seule à une table vide. La patronne vint prendre sa commande, et comme la totalité des élèves de Poudlard qui aimaient venir se ressourcer dans ce pub, elle demanda une Bière au beurre, qui ne tarda pas à lui être servie.
A partir de ce moment, les choses devinrent quelque peu étranges et effrayante. Un homme, vêtu d’une longue cape sombre venait de faire une entrée fracassante dans le bar, se dirigeant d’un pas vif en direction du comptoir. Il demanda à l’aimable Rosmerta si « C’était arrivé ? ». *Arrivé ? Arrivé quoi ?* Pensa Maddy qui tentait d’écouter la conversation tout en restant discrète et impassible, tout en essayant de retenir le moindre détail afin d’en parler à la prochaine réunion de l’ordre. L’homme semblait on ne peut plus déterminé à obtenir ce qu’il voulait et ce, peut importe le moyen qu’il fallait utiliser. L’air menaçant qu’il prit à cet instant sembla convaincre la patronne qui, au vu du silence pesant qui s’installa alors dans la pièce, avait dû assouvir le désir de l’homme. Lorsqu’il eut enfin ce qu’il souhaitait, il sortit du Pub sans un bruit d’une démarche sûre et fière, en laissant derrière lui des clients silencieux, rongés par la surprise, la crainte, ou encore l’interrogation.
De nouveau, Maddy songea à l’ordre de Poudlard, déterminant le pour et le contre de cette assemblée. Etait-ce aussi risqué que ce que l’avaient laissé entendre les Maraudeurs et Lily lors de la première réunion ? Etait-ce risqué au point qu’il y avait des chances pour que certains d’entre eux court un danger de mort ? Pour que tous, court un danger de mort ? Le « camps adverse » était-il à ce point plus nombreux et plus forts qu’eux ? Comment pouvaient-ils en être si sûrs, alors que tous ignoraient ce à quoi ils auraient affaires. Le vrai danger c’était cela : l’ignorance. Pas la force, pas le nombre ; l’ignorance. Ils s’apprêtaient à s’entrainer au combat contre un ennemi inconnu.
Un bruit assourdissant sortis la jeune fille de ses songes, la faisant sursauter sur son siège, tandis qu’un homme vêtu de la même manière que le premier fit une apparition spectaculaire dans le bar. S’agissait-il du même, ou en était-ce un autre ? L’homme encapuchonné se trouvait dos à Maddy, ne lui laissant donc pas la possibilité d’apercevoir son visage qui, de toute façon, était dissimulé derrière un masque de fer.
La jeune fille, bien trop apeurée, pour essayer de réagir ou d’aider les blessés, s’agenouilla sous la table où elle s’était installée en arrivant, repliant ses genoux sous sa poitrine qu’elle resserra en les enroulant de ses bras. Une main l’attrapa par le col et, alors qu’elle allait hurler à l’aide d’une voix stridente et perçante, une seconde main vint lui recouvrir la bouche avec force, puis elle fut littéralement jeter dans une sorte de pièce sombre et humide ; mais, lorsque la silhouette de Mrs Rosemerta apparut un bref instant dans l’entrebaillement de la porte, la demoiselle comprit qu’elle était, entre guillemets, en sécurité, avec d’autres élèves de l’école.
« Potter, je vous connais, n’essayez pas de jouer le héros, ne sortez sous aucun prétexte ! Je reviens ! »
*Potter ? James, Potter ?* Se demanda Maddy, perplexe car elle n’avait pas aperçut le jeune homme dans le pub. Puis, une voix sortie de nulle part se mit à grommeler. Une voix qui n’était pas étrangère à la jeune fille.
« James ? James, c’est toi ? » Demanda-t-elle en chuchautant, d’un timbre rempli d’hésitation.
• Faire un post de 2000 mots ▬ 4 dragées
Dernière édition par Maddy Bow le Lun 1 Aoû 2011 - 22:00, édité 2 fois |
| | | James Potter ORDRE DU PHÉNIXLa meilleure défense, c'est l'attaque | HIBOUX POSTÉS : 1421 | AVATARS / CRÉDITS : DCriss /schizophrenic | SANG : Pur-Potter !
| Sujet: Re: Dans le coin d'une cave, entre deux voire trois brins de poussière. LIBRE Mer 6 Juil 2011 - 9:50 | |
| La voix insupportable de Brionan O’Shea résonna à mon oreille. Si j’avais peur ? Du tout. Même ses menaces de révélation de ce qui s’était passé dans les vestiaires du stade de Quidditch ne m’inquiétaient pas. Ce que je voulais savoir avant tout, c’était ce qui se passait à l’extérieur. Pour l’Ordre de Poudlard. Pour les élèves qui étaient avec moi… Je reconnu la voix de Maddy, celle d’Irma, de Kathleen –Kathleen ? Il ne manquait plus que ça. J’entendis également la voix de Loreena et les cris affolés de Cherry que je m’empressai de calmer. Détend toi, Cherry, tu ne vas pas mourir aujourd’hui, tu peux me faire confiance. Enfin, je l’espère, rajoutai-je plus bas pour que personne n’entende ma réplique. La baguette toujours tendue vers l’avant, je fis un bref tour d’horizon, passant tantôt de visages apeurés à des visages… Presque réjouis. Brionan semblait de ceux-là, malgré qu'elle donnait l'impression de le cacher. Une bataille avait lieu au dehors, probablement avec des partisans de Voldemort. Je compris donc que ça la réjouisse. Il ne faisait aucun doute sur son avenir après Poudlard. Bon, restons calme... Quelqu'un a une idée ?En fait, la vérité, ce que je n'en avais aucune. A peine eu-je terminé ma phrase qu'un gros BOUM retentit à l'extérieur de la cave et un grand cri perçant vint briser le silence. Le cri d'une femme, probablement à l'agonie. Cela nous glaça le sang, à tous. J'espérai que cette bataille ne soit pas une rafle car parmi notre petit groupe, il y en avait qui n'était pas sang-pur. Loreena, notamment. Cherry, aussi. ____________________ HJ : Post nul mais je laisse Brio faire avancer l'intrigue |
| | | | Sujet: Re: Dans le coin d'une cave, entre deux voire trois brins de poussière. LIBRE Mar 12 Juil 2011 - 18:51 | |
| Une nouvelle voix, puis d’autres, retentir dans la sombre pièce. Maddy reconnue sans mal celle de Brionan, sa pire ennemie de toujours, ainsi que celles de Kathleen, Loreena, Irma, Georgina… Il se passait des choses étranges ; effrayantes. Sentant la peur se propager dans son corps, la jeune Poufsouffle recroquevilla ses cuisses contre sa poitrine, entourant ses jambes de ses bras tous tremblants. Deux ou trois de ses camarades produisirent de la lumière à l’aide de leurs baguettes, éclairant d’une lumière chancelante les visages décomposés par l’angoisse, le courage et même… la gaieté ?? La préfète des jaunes regarda à deux fois le visage de sa consœur verte et argent, puis afficha un bref regard interrogatif à l’attention de ses amis qui semblaient avoir également aperçut la fierté pétiller dans le regard de la vipère. James s’improvisa chef de la situation, ce qui ne réjouit pas certaines personnes. Maddy, quant à elle, considérait cela comme une excellente idée.
O’Shea proposa d’aller voir à l’extérieur. Dans la cave, l’ambiance était on ne peut plus tendue. Une boule se forma dans l’estomac de la métamorphomage qui avait des haut-le-cœur. Ses cheveux viraient alternativement du blanc au gris, puis du taupe au noir… Soudain, un « clac » retenti, puis la silhouette de Brionan apparue aux côtés d’un homme masqué. Ce dernier semblait menacer la jeune femme qui pointa son doigt vers Loreena, en hurlant qu’elle était une sang de bourbe. Maddy n’en croyait pas ses yeux ! Elle connaissait cette vipère, et savait à quel point elle pouvait être méphistophélique, mais de là à dénoncer des innocents… ! Puis l’image de son duel avec la Serpentard lui revint à l’esprit… elle se souvint alors le visage plein de fierté, d’orgueil et de supériorité qu’avait affiché la préfète des Serpents en contemplant la silhouette sans défenses de la Pouffy. Sans même contrôler ses gestes, Maddy sortit brièvement sa baguette, puis la pointa vers les deux individus. Sa chevelure prit alors une teinte rouge vif, à l’instant où elle se mit à hurler. « NE LA TOUCHEZ PAS !!!! » Cria-t-elle, en se rendant soudain compte de ce qu’elle venait de faire, et de ce qu’elle risquait…
« Oh oh » Marmonna-t-elle en avalant sa salive bruyamment… Mais rien ne se passa. En réalité, un nouveau "CLAC" avait retenti tandis que la jeune femme hurlait à plein poumons. La silhouette de Loreena avait disparu en compagnie de l'homme masqué, sans que Maddy ne s'en rende compte...
Dernière édition par Maddy Bow le Lun 1 Aoû 2011 - 22:02, édité 1 fois |
| | | | Sujet: Re: Dans le coin d'une cave, entre deux voire trois brins de poussière. LIBRE | |
| |
| | | | Dans le coin d'une cave, entre deux voire trois brins de poussière. LIBRE | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |