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| Campanello's home, ou comment se sentir chez soi [ Juno Q. Campanello ] | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: Campanello's home, ou comment se sentir chez soi [ Juno Q. Campanello ] Mar 5 Juil 2011 - 19:35 | |
| « Alix ! Descends, au nom du caleçon de Merlin ! » hurla Cyndrisse du bas de l’escalier. « Maman, c’est inutile d’invoquer Merlin, elle n’en descendra pas plus vite » répondit Calyste en pouffant. « C’est impoli d’être en retard pour le petit-déjeuner » déclara Eve en prenant un ton supérieur et arrogant.
Assise sur son lit, Alix écoutait d’une oreille distraite les commentaires de sa famille. Elle ne tarderait pas à descendre, mais pour le moment, elle finissait de lire la lettre que Joémy lui avait envoyée. Son frère jumeau était parti en France avec son compagnon et tous deux sillonnaient les routes du pays, à vélo.
« Paris est une si belle ville, Al’ » écrivait-il. « Tu adorerais ! Noah et moi avons visité le Louvres, sommes montés dans la Tour Eiffel où nous avons déjeuné au Jules Verne, un délicieux restaurant mais particulièrement cher. Heureusement que Noah est majeur et que maman m’ai donné sa carte bleue. J’ai fait du shopping comme jamais. Bref, la belle vie. Nous rentrons après-demain. Embrasse les frangins et file une claque aux harpies. Je t’aime, Joé »
Alix sourit. Paris était une ville qui l’attirait tant. Son jumeau et elle avaient tant rêvé d’y aller. Soudain, la porte s’ouvrit et la petite Samuelle, cinq ans et en pyjama rose à nounours, entra dans la pièce et sauta sur les genoux de sa tante.
« Tata Alix, pourquoi tu viens pas manger ? » « C’est ton père qui t’a demandé de venir me chercher, choupette ? » demanda Alix en posant la lettre, prenant sa nièce dans ses bras.
Elle lui fit quelques chatouilles, puis descendit l’escalier jusqu’au rez-de-chaussée et entra dans la salle à manger gigantesque. Assis autour de la table familiale, tous les Folkhart n’attendaient plus qu’elle pour manger. Alix s’assit et mit Samuelle sur ses genoux.
« La prochaine fois, sois à l’heure, malpolie ! » dit Cyndrisse en lançant vers elle un regard accusateur. « Je lisais la lettre de Joémy, il me l’a… » « Ne commence pas à accaparer la parole » la coupa sa mère, qui se tourna ensuite vers François, son beau-fils. « Quand penses-tu que nous puissions aller chez toi, en France ? »
Le rentier de 45 ans regarda Alix, puis sa mère, ne sachant que dire. Il s’excusa auprès de Cyndrisse et lui rappela que sa fille parlait et qu’il ne voulait en rien l’en empêcher. Il n’était qu’un invité, dans cette maison.
« Mais enfin, elle parle tout le temps ! Et puis tu fais partie de cette famille, François ! Tu vois, Alix, les disputes que cause ta présence ? » s’énerva Cyndrisse.
Ses fils et ses beaux-enfants la regardèrent d’un air scandalisé, tandis que ses trois filles, Almée, Eve et Electre, fusillaient leur cadette du regard. Matthew se leva de table et esquissa un geste de sa baguette. Sa veste en cuir, ses chaussures ainsi que celles d’Alix traversèrent le hall d’entrée puis la salle à manger, jusqu’à ses bras. Il tendit à sa cadette ses baskets et laça les siennes, avant de lui tendre sa main.
« Matthew, m’expliqueras-tu ce que tu fais ? » dit Cyndrisse, visiblement énervée, quoi qu’un peu étonnée. « Je fais comme faisait papa. J’envoie Alix chez les Campanello, pour que nous puissions régler cette histoire sans que tu lui tapes dessus ! »
Lorsqu’il toucha les doigts d’Alix, il transplana derrière un buisson de la rue où habitait l’ami d’enfance de la gryffondor. Sans un mot, il marcha jusqu’à la porte d’entrée et sonna vigoureusement. Alors que la porte allait s’ouvrir, il embrassa sa sœur sur le front et lui promit de régler cette histoire. Plongeant une bourse de gallions dans sa poche, il transplana. Le battant recula et Alix pria pour que ce soit Juno, ou bien l’un de ses parents. Ils savaient pourquoi Alix venait, depuis sa toute petite enfance. Pour échapper à la colère de sa mère. Chez les Campanello, la gryffondor aux cheveux bruns avait trouvé une seconde famille, où tous l’appréciaient à sa juste valeur. Elle aimait tellement être chez eux !
Dernière édition par Alix J. Folkhart le Jeu 28 Juil 2011 - 4:27, édité 3 fois |
| | | | Sujet: Re: Campanello's home, ou comment se sentir chez soi [ Juno Q. Campanello ] Mer 20 Juil 2011 - 4:57 | |
| Lorsque la porte s'ouvrit, Alix fut heureuse de tomber sur la maman des Campanello. Elle était sans aucun doute la personne la plus importante pour elle, apres ses frères. Depuis sa petite enfance, Alix avait prit l'habitude de venir se réfugier dans ce havre de paix où elle n'avait pas à faire face aux incessantes attaques de sa mère.
<< Alix ! Entre, je t'en pris, entre. Encore des disputes ? Allez, ne reste pas dehors, c'est fini, et j'ai fait du gratin. Citrouille et fromage, c'est un délice, ma chérie ! Tu as une mine affreuse. Oh, mais j'oubliais... QUEEN ! >>
La gryffondor entra et, souriante, serra Bonnie dans ses bras.
<< Bonjour, Bonnie, dit-elle sans grande joie dans sa voix. Je serai enchantee de gouter ton gratin. >>
Se retrouver une fois de plus chez les Campanello à cause de sa harpie de mère lui pesait sur le coeur. Elle en avait assez de se battre pour que sa mère l'écoute, qu'elle lui laisse une chance d'en placer une. Cependant, si Cyndrisse laissait Alix parler ne serait-ce qu'une minute, elle savait parfaitement l'avalanche de reproches qui constituerait son court discours. Alix avait tant de choses a reprocher à sa mère... Et pas des moindres ! A force de pousser son époux a travailler toute la semaine, puis le samedi et enfin jusqu'au dimanche matin sous prétexte de ramener plus d'argent a la maison pour permettre d'offrir la meilleure vie possible aux enfants, avait poussé Xerius a la limite de l'épuisement. A cause de son cancer, il avait du s'arrêter de travailler et pendant ce temps-la, avait dû supporter les nombreux reproches de son épouse qui, selon Alix, l'avaient tué a petit feu aussi sûrement que la maladie.
Queen apparut aussitôt et un grand sourire se peignit sur le visage triste de la rouge et or. Lorsqu'il la serra dans ses bras, elle se sentit enfin chez elle. Il semblait si heureux de la voir, que cela lui fit chaud au coeur. C'est alors que la valse des frères Campanello commenca. Ils vinrent tous l'embrasser, chaleureusement. Tous, sauf Darren. Mais c'était la meme chose depuis leur plus tendre enfance, donc Alix n'y portait pas la moindre importance.
<< Bon, allez allez, arrêtez d'encombrer ce hall ! >> dit alors Bonnie pour couper court aux effusions d'amitie. << Sept enfants, huit avec ma petite... hm, grande Alix, vraiment ! ERNESTO ! Alix est là ! Haaa, Lorenzo, tu me donneras ta chemise, encore une tâche, décidément ! Jack, quand penses-tu repartir à Londres ? Ha, Juno, je compte sur toi pour bien installer Alix et pour lui remonter le moral. Ça va aller, ma grande. >>
Alix lui lanca un sourire de remerciement et posa un regard doux sur les garcons qu'elle considérait comme ses frères, au meme titre que ceux de son sang. Elle remercia tout le monde pour leur hospitalité et s'excusa de debarquer a l'improviste et suivit Junno jusque dans sa chambre. Lorsque les deux amis furent enfermés dans la chambre des jumeaux, Alix s’assit sur le rebord du lit de son ami et lui lanca un sourire. Le genre de sourire complice qui induit que vous vous connaissez depuis des années. Dans le cas d’Alix et Junno, ils se connaissaient depuis toujours, Bonnie ayant rencontre Xerius à Gryffondor, en première année et ils étaient devenus meilleurs amis. Leurs enfants ne pouvaient que s’entendre à merveille.
Alix se leva et s’accouda a la fenetre, regardant le jardin de la villa des fees, qu’elle aimait tant. Le regard dans le vague, elle entendit bien entendu la question de son ami, mais prefera garder le silence. Elle etait blessee, au plus profond delle-meme. Elle se retrouvait face a une mere qui n’avait jamais voulu d’elle et lui ferait regretter d’avoir ete si proche de son pere jusqu’a sa mort. Sa mort… Elle avait beau faire surface, montrer un sourire franc et joyeux, Alix avait le coeur troue. Elle avait perdu l’homme qui comptait le plus pour elle. Heureusement que Juno etait la. Que ferait-elle sans son meilleur ami ?
Elle retourna s’asseoir sur le lit et leva les yeux vers son ami.
- Ma mere a encore decide que je n’avait rien d’intelligent a dire… Alors Matthew m’a depose ici pour regler cette histoire avec ma… mere.
Meme ce mot lui etait insupportable. La seule personne a qui elle revait de pouvoir le dire, etait Bonnie. C’est elle qui lui avait tout explique lorsqu’elle etait devenue une petite femme, lorsqu’il avait fallu l’emmener a l’hopital pour une appendicite alors que son pere etait en France pour la semaine. Elle qui avait toujours ete une epaule compatissante et reconfortante. Comme son mari et ses fils. Surtout Juno. SON JUNO. Son meilleur ami, celui qui la connaissait par Coeur. Surement celui a avoir vu le premier le changement flagrant chez elle, après le deces de son pere…
Alix sentit alors une boule se former dans sa gorge. Elle baissa la tete et cacha son visage dans ses mains. Des larmes perlerent sur ses joues, derriere ses mains.
Dernière édition par Alix J. Folkhart le Mar 26 Juil 2011 - 0:57, édité 1 fois |
| | | | Sujet: Re: Campanello's home, ou comment se sentir chez soi [ Juno Q. Campanello ] Jeu 28 Juil 2011 - 5:24 | |
| Lorsque les larmes roulèrent sur ses joues tel des diamants, Juno la prit dans ses bras et commença à chanter. La voix de son meilleur ami avait toujours agit sur elle comme un calmant. Elle pansait toutes les blessures, faisait oublier tous les maux causes par sa mère. Juno ne la connaissait pas vraiment, tandis qu'Alix ne jurait que par Bonnie Campanello. La seule fois ou son meilleur ami était venu dormir dans la grande maison sur l'île de White, Alix n'avait pu le soutirer aux remarques désagréables de Cyndrisse, qui leur avait reproche leur trop grande "proximité"... Pathétique. Un essai de plus pour tenter d'isoler Alix de ses amis. Le but ultime de la vie de Cyndrisse Folkhart. Comment peut-on vouloir tant de mal à une seule personne ? Surtout s'il s'agit de son propre enfant, que l'on a mis au monde ! Le truc le plus incroyable, était que Cyndrisse aimait Joemy, le jumeau d'Alix, comme la prunelle de ses yeux alors que lui la détestait. Ahh, le sens de la famille, chez les Folkhart... Un roman fleuve a lui tout seul. Juno continuait a chanter les Beatles, sa voix résonnant doucement aux oreilles d'Alix, comme une comptine pour bercer un enfant qui ne veut pas s'endormir. Et elle eut l'effet escompte. Alix se calma aussitôt et se ressaisit, chassant ces désagréables pensées de son esprit, pour ne plus penser qu'aux fabuleuses heures a venir, en compagnie de son meilleur ami et de la famille Campanello. Une odeur des plus agréables s'échappa de la cuisine pour monter s'etendre a l'étage, eveillant les papilles de la gryffondor. Bonnie avait cuisine ! Ce serait sans aucun doute différent des plats en boite que Cyndrisse s'était habituée a faire réchauffer depuis le décès de son époux. Alix savait que sa mère pleurait la mort de Xerius. Mais elles n'avaient pas la même façon de souffrir. Cyndrisse n'en parlait pas et demeurait une peste avec son entourage ; Alix s'était refermée sur elle-même et avait perdu toute joie de vivre.
Soudain, la porte s’ouvrit et trois des frères Campanello, à savoir Lorenzo, Jack et Thomas, firent irruption dans la pièce, hurlant qu’il y avait de la ratatouille au menu. Alix sourit, lançant un regard discret à son meilleur ami, qu’elle connaissait sur le bout des doigts. Elle savait parfaitement qu’il exécrait les légumes, alors une ratatouille… La jeune fille se rappelait des réprimandes de Bonnie quant aux assiettes encore pleines de Juno. L’insulte que Juno lança à son frère arracha un éclat de rire à la jeune fille, qui essuya discrètement ses yeux. Elle n’eut pas le temps de réagir lorsque les aines se jetèrent sur leur cadet, faisant craquer le pauvre lit qui tentait de supporter une telle force. Thomas l’écarta d’un geste pour éviter qu’elle ne se fasse happer par les trois ouragans qui s’abattirent sur son meilleur ami. Elle n’hésita pas a s’allia aux garçons et les aida a chatouiller Juno, jusqu'à ce que le téléphone sonne. Les aines quittèrent la chambre comme des furies, laissant les deux jeunes gens seuls. Alix sourit malicieusement a son meilleur ami et le serra dans ses bras.
<< Merci, darling. Heureusement que tu es la. >>
Elle déposa un baiser sur sa joue et lui ébouriffa affectueusement les cheveux, avant d’éclater de rire devant sa grimace. C’est alors que le carillon de la porte retentit et Alix entendit la voix de Bonnie inviter l’inconnu à entrer, avant d’appeler la jeune fille. Elle lança un regard interrogateur à Juno, avant de sortir, descendant au rez-de-chaussée. Elle tomba sur Matthew, qui portait une petite valise rouge qu’il lui tendit, ainsi qu’un sac de toile noire brillante, qu’elle prit rapidement pour le soustraire a la vue de Juno.
<< J’ignore quand tu pourras rentrer, ma chérie. Je ne l’ai jamais vue comme ça… Mais ne t’inquiète pas, ce n’est pas de ta faute. J’ai mis le plus de vêtements possibles dans ta valise, donc tu dois avoir tout ce dont tu as besoin. Adyann, Galaad et moi allons régler cette histoire. J’en ai assez et eux aussi. Merci Bonnie, d’accueillir Alix chez toi. Une fois de plus >> ajouta-t-il, d’un ton désolé. << Juno, prends soin de ma petite sœur >> dit-il au jeune homme, avec un clin d’œil, avant de sortir sur le perron et de transplaner, après avoir envoyé un baiser a sa cadette.
Alix sourit à Bonnie, puis remonta dans la chambre de Juno, déposant sa valise sur le sol. Elle l’ouvrit et en sortit un confortable pantalon de survêtement. Vêtue d’une robe d’été, car le beau temps l’obligeait, Alix n’était pas pour autant a l’aise. Elle passa son pantalon, retira sa robe et mit un t-shirt I love Hogwarts, qu’elle avait elle-même fait, avec le blason de l’école a la place du nom, trop long pour passer dessus. Ensuite, elle fourra sa robe dans sa valise, puis tendit le sac de toile noire à son ami. Oui, pendant tout ce temps-la, Juno était dans la même pièce. Mais bon, quand vous vous connaissiez même avant d’être nés, les limites de la pudeur sont différentes. Enfin, c’est ainsi qu’Alix voyait les choses.
<< C’est ton cadeau d’anniversaire, Jun’ >> expliqua-t-elle devant l’air intrigue de son meilleur ami. << Je ne suis pas venue a ton anniversaire, alors je t’offre ton cadeau maintenant. >>
Le sac contenait un nouveau cordon pour sa guitare, aux couleurs de gryffondor, ainsi que des médiators. Il y avait également un petit carnet relie en cuir, vide, pour qu’il puisse écrire ses chansons. Et, enfin, un album photo qu’Alix avait fait avec l’aide des frères de Juno, dans le plus grand secret, avec des photos de tous les deux depuis leur naissance. Un hymne a leur longue amitié. Pendant que Juno déballait ses cadeaux, Alix s’assit sur le couvre-lit caca d’oie qu’elle trouvait si affreux mais qui, s’il avait été absent, aurait fait perdre tout son cachet a la chambre des jumeaux. En parlant de jumeaux, Alix espéra que Matthew avait mis le cadeau d’anniversaire de Darren. Même si le lien qu’ils partageaient a présent n’était plus aussi chaleureux qu’auparavant, le jumeau de Juno restait un ami auquel elle tenait autant qu’à Juno. Jetant un coup d’œil dans sa valise, elle vérifia que le cadre en bois peint et décoré par ses soins dans lequel était une vieille photo d’elle et Darren se trouvait bien dans sa valise, ainsi qu’une édition reliée en cuir des Liaisons Dangereuses du français Choderlos de Laclos, Alix sachant parfaitement l’attirance qu’avait Darren pour les mœurs libertines. Elle se retourna vers Juno et attendit qu’il finisse de tout découvrir.
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