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| Entraînement. Ou presque. | | Pv Sirius | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: Entraînement. Ou presque. | | Pv Sirius Ven 19 Avr 2013 - 18:43 | |
| ENTRAINEMENT ... OU PRESQUE ! © Never-UtopiaParticipants : Sirius Black & Freya Mendels. Il était l'heure de l'entraînement de Quidditch de l'équipe des Gryffondors. Oh, la rousse n'était pas assez bonne sur un balai pour participer à l'entraînement ; elle savait à peine tenir sur ledit balai. Elle préférait se tenir à l'écart des choses dangereuses pour elle - tout ce qui était coupant, contondant, comme les couteaux, les clous, les armes blanches, les petites cuillères ... Car oui, Freya avait le don de se faire mal avec n'importe quoi. Se couper avec une banane ? Rien n'était impossible pour sa maladresse devenue légendaire. C'est donc avec appréhension qu'elle marcha jusqu'aux gradins. Sa cape sur les épaules, elle avait attaché ses cheveux en queue de cheval pour que le vent qui soufflait, plutôt frais, ne la gêne pas. Elle s'assit dans un coin, près des buts, pour pouvoir observer la personne qu'elle était venue encourager, qui n'était autre que Sirius. Oh, bien entendu, elle encouragerait toute l'équipe ; de plus, il y avait des amis à elle parmi les membres de gryffons : Lysandre, James ... Mais elle était surtout ici pour supporter le gardien. Mais elle semblait ne pas avoir été la seule à avoir eu cette idée. Un groupe de jeunes femmes - allant de l'adolescente pré-pubère aux presque femmes - étaient elles, debout près du terrain, assez proches pour observer mais pas trop pour ne pas ennuyer les joueurs. Freya eut un léger sourire amusé ; elle savait ce qu'elles faisaient ici, toutes. Elles étaient elle aussi venues soutenir Sirius. Il s'agissait du groupe de groupies du jeune homme. Car Sirius était populaire, oh combien populaire. Il était adulé par des générations de jeunes femmes. Ce qui l'amusait beaucoup ; il en profitait d'ailleurs souvent. Cela avait le don d'agacer la rousse ; il jouait souvent avec le coeur des femmes, et c'était le seul sujet sur lequel ils pouvaient se disputer quand il était mis au tapis - c'est à dire plus jamais depuis quelques temps, car Freya avait appris à faire avec, vu que ce n'était pas ses affaires. Resserrant sa cape sur elle, elle continua de regarder droit devant elle. Elle n'y connaissait rien au sport des sorciers, mais cela ne l'empêchait pas d'apprécier de voir les joueurs en pleine action. Leurs techniques étaient souvent impressionnantes, dangereuses, excitantes par leur vitesse, leur virtuosité. « Nom d'une Patacitrouilles ! » s'exclama une voix aigüe, féminine, aussi perçante qu'un cri d'oiseau. Il s'agissait d'une jeune femme plutôt grande, fine, aux longs cheveux châtains. Une des groupies en chef. Elle était monté, accompagnée d'un groupe d'une dizaine de jeunes femmes, sur les gradins et s'avançait vers Freya, un sourire malsain aux lèvres. Elle faisait partie des Serdaigle ; une cinquième année du nom de Arabella Swan, quelque chose comme ça. Elle s'affirmait la chef des groupies, celle qui en connaissait le plus sur Sirius. Ce genre de trucs incroyables. Elle aimait aussi tyranniser Freya, car elle détestait l'idée que la rousse pu être proche du garçon qu'elle désirait. La gryffondor lui lança un regard noir ; se laisser marcher sur les pieds, ce n'était pas forcément son genre, mais elle ne voulait pas non plus déranger le groupe par des cris ou une dispute. Elle se força donc à rester calme et à ne pas répondre. Swan du prendre son silence pour de la honte, car elle se mit à rire d'un air idiot, toujours un sourire méchant au visage. « C'est Miss Je-fais-tout-tomber. Miss Maladresse-Extrême. Tu sais comment te surnommes les Serpentards, Mendels ? Oh oh, vous allez rire ... Ils l'appellent ... » « Tais-toi un peu au lieu de jacasser, s'il te plaît. » C'était sorti tout seul. Elle n'avait pas pu s'empêcher. Elle était énervante, aussi ! La rousse grogna, puis pointa du doigt les joueurs plus loin qui commençaient leur entraînement. Vu les nuages noirs au-dessus de leurs têtes, ils ne s'entraîneraient pas longtemps. Un orage s'annonçait. Freya eut un frisson ; elle avait peur de l'orage. Mais hors de question de montrer son appréhension à Swan. Elle se tourna vers les Gryffondors sur leurs balais et s'écria à plein poumons : « Courage à vous tous ! » Swan grimaça, mais elle laissa Freya tranquille pour aller s'approcher de la balustrade pour admirer Sirius en vol. C'est vrai qu'il était classe, cheveux au vent. Freya comprenait parfois ses groupies : il était populaire, intelligent, et pas moche du tout - même carrément mignon. Mais il était également son ami, et elle connaissait ses qualités et ses défauts. Elle ne l'adulait pas comme beaucoup d'autres, et savait qu'il n'était pas parfait - c'est ce qui en faisait un être aussi cher à ses yeux. « Vas-y Sirius ! Tu es un super gardien ! » cria t-elle de nouveau, les yeux portés sur lui, oublieuse de ce qui l'entourait. Elle voulait voir ce qu'il allait faire, ses prouesses, ses maladresses. Elle pourrait lui dire ce qui n'avait pas été ; elle espérait aussi que les filles ne le dérangeraient pas, ne le déconcentreraient pas. L'une des filles, une deuxième année au long nez et aux cheveux fades, se tourna vers elle et sourit d'un air carnassier, dévoilant un rictus mauvais. « On est venue soutenir Sirius. Alors ferme ton clapet, Sang-de-Bourbe ! » Une serpentarde ! Superbe ! Freya la regarda avec des yeux ronds, puis fronça les sourcils : c'était elle, ou les jeunes devenaient de plus en plus insolents ? Enfin, on parlait quand même des serpents, hein. Il ne fallait pas s'attendre à des fleurs ou des gentillesses. Les groupies eurent le même ris bas, comme si elles n'avaient qu'un cerveau pour elles toutes et retournèrent admirer Sirius sans un regard pour Freya. La rousse soupira, et se résigna à devoir soutenir Sirius à distance, sans mots. Elle lui envoyait toutes les bonnes ondes possibles, par contre ; au moment où elle souriait dans sa direction, avec l'espoir fou qu'il la verrait un peu, une goutte de pluie s'écrasa sur son nez dans un petit bruit humide. Il s'était mis à pleuvoir, d'une pluie fine, humide, glaciale. Freya eut un frisson et parcourut le terrain des yeux, inquiète. Le sort en était jeté ! • Inventer une expression sorcière à partir d’une expression ou d’un proverbe populaire (ex : « La nuit tous les fléreurs sont gris », « Mêle toi de tes parchemins ») ▬ 2 dragée • Inventer une expression sorcière à partir d’une expression ou d’un proverbe populaire (ex : « La nuit tous les fléreurs sont gris », « Mêle toi de tes parchemins ») ▬ 2 dragées • Faire un post de 1000 mots ▬ 4 dragées ( 1014 mots ) |
| | | | Sujet: Re: Entraînement. Ou presque. | | Pv Sirius Ven 26 Avr 2013 - 7:29 | |
| L'entraînement de Quidditch, il n'y avait que ça de vrai. C'était vraiment le pied de pouvoir voler, même si au bout de quelques heures on finissait par plus sentir, ni ses mains, ni ses pieds et Rolanda avait tendance à nous faire travailler jusqu'à ce que l'on ne tienne plus sur nos balais. D'un autre côté, on en attendait pas moins d'elle. C'était pour ça qu'elle était une bonne capitaine, parce qu'elle savait nous faire travailler comme il fallait et autant en cours je n'avais pas peur d lui tenir tête, quand on était sur le terrain, je préférais faire profil bas, Roly se transformait en vraie furie une fois sur le terrain et même moi je n'étais pas assez fou pour lui tenir tête.
En attendant, je volais devant mes buts, ne laissant aucun tire passer. Mes doigts commençaient à s'engourdir sur mon balai, je n'avais aucune idée du temps que j'avais pu passer en l'air. Alors que l'entraînement était fini et que les poursuiveurs essayaient leur nouvelles techniques, je m'essayais moi aussi à de nouvelles figures de hautes voltiges, digne d'un grand casse-cou. Je roulais un peu des mécaniques, je savais que des filles m’observaient dans les gradins, je n'avais pas l'intention de les décevoir. Lors de l'une de mes manœuvres, un peu trop près des gradins je reconnus une chevelure rousse. Je faillis tomber de mon balai lorsque je me rendis compte qu'il s’agissait de Freya. Un petit sourire se dessina sur mon visage en pensant qu'elle aussi était en train de m'observer à ce moment même, ce qui me fit redoubler d'imagination.
Soudain la pluie s'en mêla et déjà les goûtes glacé s'en mêlèrent. Voler avec la pluie dans la face ce n'était jamais très agréable, mais on devait être prêt à affronter n'importe quel temps, au cas où la météo ne serait pas clémente lors des matchs. Il faisait froid et je ne voyais presque plus rien, cependant j'arrivais tout de même à discerner mes coéquipiers et les gens qui se trouvaient dans les gradins. Il ne faisait pas si mauvais que ça finalement. Au passage, j'adressais un signe de la main à Freya, la rousse avait l'air triste dans son coin et je n'aimais pas ça, tellement que je me mis à fit le pitre sur mon balai devant elle, l'espace de quelques instants, pour lui soutirer un sourire avant de me faire rappeler à l'autre par notre capitaine. Je lui adressa un nouveau signe de mains et fila au sol pour rejoindre les autres dans les vestiaires, l'entraînement était fini pour aujourd'hui. |
| | | | Sujet: Re: Entraînement. Ou presque. | | Pv Sirius Ven 26 Avr 2013 - 11:14 | |
| ENTRAINEMENT ... OU PRESQUE ! © Never-UtopiaParticipants : Sirius Black & Freya Mendels. Freya était tout de même contente que Sirius l'aie remarquée. Il avait commencé à faire le fier sur son balai - et après tout, il avait raison. Il était doué, dans les airs, tout comme James l'était. Il savait voler avec un art consommé, et ses prouesses techniques avaient de quoi faire pousser les cris que ses fans hurlaient. Mais c'était à elle, qu'il avait sourit ; à elle qu'il avait fait un signe. Elle le savait ; si il avait tenté de draguer le groupe de demoiselles, il n'aurait pas fait cela. Il serait peut-être venu faire le fier devant elle. Mais la rousse, malgré sa soudaine joie de le savoir au courant qu'elle était là - alors qu'elle n'aimait pas le quidditch - se méfiait encore du groupe de fans : dès que Sirius eut le dos tourné, occupé à garder ses buts, un nouveau combat vocal se fit en haut des gradins. La serpentarde qui l'avait traitée de sang-de-bourbe cracha dans sa direction, tandis que Swan, n'osant s'approcher d'elle, criait dans sa direction, cachée par la pluie et le vent : « Tu as réussi à avoir son attention, espèce de sale truie ! Tu es contente, hein ? »Freya lui jeta un regard noir, sentant quelque chose brûler en elle devant les humiliations et les insultes des espèces de gamines sur le côté. Avant qu'elle ait pu se réfréner, elle hocha la tête d'un air farouche, quelques gouttes de pluie collant ses cheveux sur son crâne, ruisselant sur ses joues alors qu'elle répliquait sauvagement : « Oui, je suis très contente que Sirius se rende compte que celle qui est là pour réellement le supporter c'est moi. Vous n'êtes que des gamines stupides. Vous pensez vraiment qu'il va sortir avec vous ? Aucune chance. Il est trop bien pour vous, toutes autant que vous êtes ! »Elle avait laissé parler sa colère, et grimaça en les voyant rougir, comme sous la force d'une gifle. Mais avant qu'elles aient pu faire quoi que ce soit, Freya se rassit en se détournant d'elle, se concentrant sur un Sirius qui faisait des idioties. Quand elle le vit, observant dans sa direction, tout à gauche des gradins, pour voir si cela faisait son petit effet, elle ne put s'empêcher d'éclater d'un grand rire. Sa soudaine nervosité venait de trouver un échappatoire, et son vieil ami était de toute façon un pitre parfait. Elle se leva et s'approcha de la rambarde, pour lui faire un sourire doux, reconnaissant. Peut-être ne la verrait-il pas, avec toute cette pluie, mais elle suppose qu'il devinerait. Freya remarqua que le match était fini - et entendit aussi la capitaine admonester leur gardien. La rousse leva les yeux au ciel, à la fois amusée, touchée qu'il ait fait cela pour elle, et exaspérée devant son caractère un peu idiot - et pourtant, n'était-ce pas ça qu'elle adorait chez lui ? Remarquant qu'ils allaient au vestiaire, Freya ne répondit pas à son salut tandis qu'il descendait pour aller se changer. Bien. Elle avait apporté de quoi le réconforter de son entraînement. Elle descendit les escaliers menant au terrain et tomba sur le groupe de groupies, debout en bas, trempée comme des soupes. Et derrière elle jaillit l'autre groupe, composé de Swan, de la serpentarde et des autres. Chouette ! Swan s'approcha d'elle, pendant que l'équipe n'était pas là, et lui tira les cheveux. Freya la repoussa d'un geste furieux. Elle se sentait encerclée. « Maintenant tu vas le laisser tranquille, notre Sirius » beugla t-elle, alors que la pluie la courant ne l'avantageait pas. Freya fronça les sourcils, la baguette à la main ; si elle le devait, elle n'hésiterait pas à lancer un maléfice. Sirius lui en avait montré un parfait, la dernière fois qu'il avait embêté quelqu'un et qu'elle l'avait stoppé, au grand dam de James. « Ce n'est pas VOTRE Sirius ! Il n'appartient qu'à lui-même. Et c'est à vous de le laisser tranquille, vous êtes chiantes à le suivre sans cesse ! »« Il aime ça » s'écria une fille que Freya ne connaissait pas, du groupe qui était restée en bas. Elle portait une queue de cheval qui était à présent tombée sous le poids des cheveux mouillés. Elle s'avança d'un pas, menaçante. « Tu le sais, non ? Qu'il aime être populaire, célèbre. Qu'il aime faire valoir sa beauté, ses capacités. Tu es son amie, tu devrais le savoir, ou bien tu donnes ta langue au Croup ? » fit-elle, avec méchanceté. Freya lui jeta un regard noir ; oui, elle savait que Sirius était fier de sa beauté, et que sa popularité, le fait qu'il ait un groupe de fans lui faisait parfois monter la tête un peu trop haut. Mais elle savait qu'au fond, il aurait peut-être préféré avoir plus d'intimité. La rousse secoua la tête, et en entendant un bruit, s'approcha des vestiaires avec rapidité, laissant les autres filles fulminer. Freya sortit un sac de bonbons de sous sa cape ; de petites pâtes de fruits sucrées, au goût agréable, et avec un effet magique de réchauffer. Elle les avait commandé sur un livre à Zonko, et les avait reçu ce matin ; elle avait voulut les partager avec Sirius, éternel gourmand. Alors que Freya s'approchait de l'équipe qui sortait, un cri fut poussé derrière elle : « Sûrement pas ! Tu ressembles à un épouvantard ! Jamais tu ne l'auras ! Tu n'es qu'une pâle copie de Lily ! JAMAIS ! »Une lumière scintilla et Freya fit un pas de côté, esquivant de près un sortilège de confusion, vu la couleur. Freya se retourna lentement, prête à répliquer, furieuse, trempée, excédée par toute cette colère qu'elle n'avait pas mérité. Tout ce qu'elle faisait, c'était être amie avec Sirius. Lui reprochait-on d'être proche d'un homme qu'elle appréciait, qu'elle n'avait aucune honte à dire qu'elle aimait, tout comme elle aimait Lysandre, Rémus, James ... ? Elle ne voulait pas de ça ; toute cette animosité commençait à la ronger. Elle avait déjà trop de mal à supporter les quolibets sur sa maladresse ; elle savait que les serpentards lui avaient trouvé des surnoms horribles, immondes ; elle était une sang-mêlée à leur yeux. Pour les autres maisons, pour la sienne, elle n'était qu'une pâle copie de Lily Evans : rousses toutes les deux, Lily était intelligente, gentille mais farouche, gracieuse. Parfaite. Tandis que Freya, elle n'était qu'une copie imparfaite. Cette fille avait eu raison. Mais faisant contre mauvaise fortune bon coeur, Freya repoussa ces pensées tristes et se concentra sur le présent ; elle était ce qu'elle était et voilà tout. Elle ne ferait pas plaisir à ces filles en pleurant, mais Sirius verrait-il sa tristesse, lui qui savait si bien détecter en elle ses émotions ? • Inventer une expression sorcière à partir d’une expression ou d’un proverbe populaire (ex : « La nuit tous les fléreurs sont gris », « Mêle toi de tes parchemins ») ▬ 2 dragée • Inventer une expression sorcière à partir d’une expression ou d’un proverbe populaire (ex : « La nuit tous les fléreurs sont gris », « Mêle toi de tes parchemins ») ▬ 2 dragée • Faire un post de 1000 mots ▬ 4 dragées ( 1120 mots ) |
| | | | Sujet: Re: Entraînement. Ou presque. | | Pv Sirius Ven 26 Avr 2013 - 21:41 | |
| L'entraînement finit il ne restait plus qu'à supporter le débrieffing de Rolanda et de prendre une bonne petite douche avant de pouvoir retourner au château pour manger un bon repas, bien mérité. Oui, parce que c'était important ça aussi. Je saluais mes coéquipiers avant de sortir, me doutant que Freya ne devait pas être loin, si elle était venue le voir, elle allait certainement m'attendre. James lui s'était déjà sauvé retrouver les bras de sa chère Lily.
J'étais donc seul et tranquille surtout, même si je savais très bien qu'en sortant j'allais avoir le droit à mon lot de groupies. Ce n'était pas comme si ça me dérangeait, j'en avais l'habitude maintenant. Tant qu'elles me laissaient rentrer sans toucher à mes cheveux je n'étais pas contre un peu de compagnie. Je n'avais aucune idée d'où était passé les autres Maraudeurs et la route était longue jusqu'au château.
Alors que je sortais des vestiaires un sort vint me frôler coupant une mèche de mes cheveux au passage, ce qui me mit particulièrement hors de moi. Je ne supportais pas qu'on touche à mes cheveux. Automatiquement, je relevais la tête pour voir d'où provenais le sortilège. Je vis Fraya face à moi et j'appréciais encore moins de voir que c'était elle la cible première et qu'elle était seule face à un groupe de filles qui n'avaient pas l'air de lui vouloir du bien. Ce n'était pas à mon goût. Je m'approchais de la rousse, histoire d'empêcher un autre sort de fuser. Je ne tenais pas à ce qu'un règlement de comptes se produise face à moi. Même si, l'air de rien, une petite bataille de filles ça aurait pu être intéressant à regarder, mais je ne voulais pas prendre le risque.
« ça va ? » demandais-je à Freya avant de me tourner vers les autres filles « Qu'est-ce qui se passe ici ? »
Je passais une main dans mes cheveux pour m'assurer qu'ils n'avaient rien de trop grave. Les filles avaient d'être déçues de me voir arriver si vite, je ne doutais pas que si je n'étais pas arrivé, Freya aurait eu du soucis à se faire. Mais j'étais là maintenant et je n'avais pas l'intention de laisser quelqu'un s'en prendre à mon amie. |
| | | | Sujet: Re: Entraînement. Ou presque. | | Pv Sirius Ven 26 Avr 2013 - 22:06 | |
| ENTRAINEMENT ... OU PRESQUE ! © Never-UtopiaParticipants : Sirius Black & Freya Mendels. Freya s'était tourné vers Sirius. Mais elle n'avait pas vu que le sort l'avait effleuré. Elle se sentait prise au piège, même devant sa présence rassurante, et les mots de la fille la traversaient, encore et encore. Une pâle copie de Lily. C'était méchant - et avec un horrible fond de vérité. Elle serra les dents, et eut l'impression de voir la colère de Sirius grandir alors qu'il s'approchait d'elle. La rousse l'observa, et se sentit rougir ; elle ne voulait pas paraître cafter, et elle se sentait honteuse de n'avoir pas pu endiguer seule la discussion, d'avoir été obligée d'en arriver à de telles extrémités, de telles bassesses. Elle avait aussi le sentiment qu'il s'était mis près d'elle pour la protéger, et elle trouvait cela touchant, un peu énervant aussi car elle en avait besoin, et elle aurait aimé pouvoir se protéger seule. Essayant de démêler ce fatras d'émotions, repoussant le froid qui engourdissait ses membres, elle n'eut pas le temps de répondre à son ami que la fille lui ayant lancé le sort se mit à minauder d'une voix aigüe, faussement charmeuse. « Oh Sirius, tu as fait un bon entraînement ? Nous t'avons supporté tout le long. Mais cette fille ... Elle ... Elle a commencé à nous insulter, à dire que nous n'avions pas à être là, que tu n'étais qu'à elle. Elle disait des choses méchantes sur nous, elle nous a même ordonné de partir, pour t'avoir pour elle seule. Je voulais lui faire peur et le sort est parti, tu n'as rien, Sirius ? »Elle en profita pour s'approcher, passant une main dans ses cheveux blonds et trempés. Mais avant qu'elle n'ait pu atteindre Sirius, Freya se retrouva entre eux, le regard noir, furibarde. Non, cela n'allait pas marcher. Elle eut un sourire carnassier, puis un soupir. Pourquoi est-ce que Sirius était aussi populaire ? Il était beau, oui, doué en beaucoup de choses. Et elle avait entendu de ces rumeurs ... Elle aurait rougi rien que d'y penser. Mais elle aurait aimé, pour une fois, qu'il ne fut qu'un élève comme les autres et pouvoir avoir un moment avec lui seule à seul. Un moment amical, bien entendu. « On arrête les conneries pour aujourd'hui. Approche un peu plus, et c'est moi qui te lance un sort, la poupée barbie. »La demoiselle dut prendre cela au sérieux car elle se recula aussi vite tandis que Freya se tournait vers Sirius. Au moins, le voir lui faisait du bien. Elle repoussa une mèche de cheveux et d'un coup de baguette, un parapluie invisible les protégea instantanément de l'averse qui tombait toujours. Une main sous sa cape, elle sortit ses bonbons pâtes de fruits, ouvrit le paquet et en mit un dans sa bouche en en proposant à Sirius. Les fans s'étaient un peu éloignées devant l'agressivité de Freya et la peur d'être grondées par Sirius, apparemment. « Elle a dit n'importe quoi, tu sais. Je ... Je ne te veux pas pour moi, hein. Elle essayait de bien se faire voir, voilà tout. Quelle pimbêche. » Il y avait quelque chose de gênant à imaginer ce genre de choses : Sirius, à elle ? N'importe quoi. Il n'était à personne ; il aimait sa liberté, et la rousse doutait qu'il puisse un jour tomber profondément amoureux d'une personne, assez pour rester avec elle. Il aimait s'amuser, et était un peu volage, parfois. « Ce sont des bonbons chauffants ; ça te réchauffe de l'intérieur. Je les ai commandés exprès pour après un de tes entraînements » s'exclama t-elle tout sourire en tendant le paquet. Mais encore, et encore, cette phrase tournait en elle, comme une lame dans une blessure. Une pâle copie. Cela la malmenait plus qu'elle ne voulait le croire ; Lily était son amie, elles aimaient discuter ensemble. Mais Lily était bien plus futée, plus instruite. Moins maladroite. Freya se sentait, à côté d'elle, comme si on avait oublié de mettre quelque chose en elle lorsqu'on l'avait assemblée. Tout en portant un nouveau bonbon à sa bouche - sa bouche s'emplit d'une agréable chaleur, avec un goût de framboise - elle baissa les yeux. Sirius avait l'air d'être un peu mouillés, mais il s'était changé, lui au moins. Elle, elle frissonnait, bien que la pluie ne tomba plus sur eux. « Tu veux bien rentrer avec moi ? » demanda t-elle, en essayant de chasser de sa voix le ton suppliant qu'elle aurait pu avoir. Elle ne voulait pas avoir l'air de ramper à ses pieds, pour quelque raison que ce soit. Mais il était évident que sa présence la rassurait. Pas seulement parce que ses groupies ne s'en prendraient pas à elle en sa présence, mais aussi parce que ne serait-ce que marcher à côté de lui l'aidait à réfléchir. Elle lui aurait habituellement dévoilé le fond de sa pensée - ils n'en étaient plus à ça près - mais cette fois, c'était étrange, comme une blessure intime, quelque chose qu'elle se devait de cacher. Une plaie secrète, honteuse. Elle ne voulait pas qu'il la croit faible, et pourtant, c'était l'impression qu'elle avait : d'être quelqu'un de faible, sans courage ni répartie. Elle soupira encore et chassa ces pensées pessimistes. « Tu t'es beaucoup amélioré en vol, d'après ce que j'ai vu. Tu es devenu vraiment bon. »Ce n'était pas de la flatterie, juste des faits. Et puis, pour la rousse, tout ceux qui ne tombaient pas trois fois par jours étaient adroits. Cependant, l'agilité de Sirius était bien réelle, et il savait faire preuve d'une virtuosité rarement égalée dans les airs. Alors qu'elle marchait, sa botte glissa dans la boue et elle manqua de s'étaler par terre, se rattrapant tant bien que mal à la première chose près d'elle : Sirius. Elle s'agrippa à son bras et son épaule mais ne fit aucun bruit. Encore une fois, elle se faisait honte. Décidément. Aujourd'hui n'était pas une bonne journée ! Etait-ce le temps qui lui mettait le moral dans les chaussettes, elle si gaie d'habitude ? Mais elle ne devait pas démoraliser ; Sirius était avec elle. Elle devait faire bonne figure, au moins ; un sourire un peu faux se plaqua sur son visage, et elle espéra que la pluie qui tombait autour d'eux voilait assez la lumière pour qu'il ne remarque rien. « Je suis contente de te voir. Comment se passe tes cours, en ce moment ? » demanda Freya d'un ton badin, tout en sachant que ce n'était pas le coeur du sujet qu'elle tenait à aborder. • Faire un post de 1000 mots ▬ 4 dragées ( 1080 mots ) |
| | | | Sujet: Re: Entraînement. Ou presque. | | Pv Sirius Sam 27 Avr 2013 - 0:06 | |
| Je restais devant Freya et gare à celle qui osait s'approcher un peu trop près de la rousse, je ne m'en prenais jamais aux filles, mais je ne supportais pas non plus qu'on s'en prenne à mes amis. J'écoutais l'une des filles minauder, m'expliquant que tout était de la faute de la gryffondor, ce qui me fit lâcher un petit rire, j'aurais peut-être pu les croire si je ne connaissais pas aussi bien Freya. Jamais elle ne se serait opposé à un groupe de jeunes filles toutes griffes dehors, elle n'était pas inconsciente. Cependant, je n'eus pas le temps de dire quoique ce soit, que cette fois-ci Freya s'opposa vraiment face au groupe de jeunes femmes, ce qui me surpris beaucoup. Je posais tout de même ma main sur l'épaule de Freya pour l'invitait à se calmer, il n'aurait plus manqué qu'elle lui saute à la gorge.
Finalement, elle se tourna vers moi alors que mes groupies se reculèrent apparemment elles avaient prit au sérieux les menaces de la rousse. Un petit sourire se dessina sur mon visage lorsqu'elle me fit remarquer qu'elles mentaient et qu'elle ne me voulait pas que pour elle. Elle avait la tête d'une petite fille prise en faute, je trouvais ça plutôt drôle. Tout de suite après elle me tendit un paquet de bonbons, qui étaient censés me réchauffer. J'en pris un avec plaisir et effectivement, une fois la sucrerie dans ma bouche, je sentis une douce chaleur m'envahir. De bien bonne humeur je vins déposer un baiser sur le front de la rousse, le sourire aux lèvres.
« Ne t'inquiète pas pour ça, je ne suis pas si bête que j'en ai l'air. Et merci pour les bonbons, c'est vraiment agréable d'un temps pareil. »
Elle fit apparaître un parapluie au-dessus de nos têtes et ce n'était pas désagréable, ce n'était pas une pluie battantes qui tombait, mais elle était glacée et mes cheveux étaient trempées. Lorsque Freya me demanda si je voulais bien rentrer avec elle, je ne pouvais pas le lui refuser, puis je devais rentrer moi aussi, alors autant faire d'une pierre deux coups. J'acceptais donc sortant du terrain, restant près d'elle pour bénéficier de la protection de son parapluie. Elle n'avait pas l'air dans son assiette, mais je ne savais pas trop comment aborder ça, il fallait dire que je n'étais pas vraiment très doué en tact et je ne voulais pas empirer la situation.
« Héhé, qu'est-ce que tu crois, je suis doué, je n'y peux rien » dis-je en riant.
On avançait quand je sentis Freya glisser, c'était plutôt discret comme chute, mais je l'avais sentis, puisqu'elle s'était accroché à mon bras. Je ne préféra rien dire, faire comme si de rien était, je savais très bien qu'elle était maladroite et je n'allais pas enfoncer le couteau dans la plaie, surtout qu'elle n'avait pas l'air dans son assiette. Puis bon, le plus important était qu'elle était toujours debout et personne n'avait du voir qu'elle avait faillit tomber, donc pas de mal.
Alors qu'on continuait à marcher, Freya confirma mes doutes lorsqu'elle me demanda comment allait les cours en ce moment. Je fus tellement choqué que j'en avais oublié de marcher. Je la regardais avec de grands yeux. Ça ne devait vraiment pas aller pour qu'elle oublie à qui elle parlait. Les cours, c'était n'importe quoi. Depuis quand on me parlait de cours, à moi Sirius Black ? C'était presque surréaliste.
« Oulà, ça ne va vraiment pas toi.. non, je voulais bien te laisser tranquille et ne pas en parler, mais tu te rend compte que tu viens de me demander comment se passer les cours, à moi ? Viens-là et dit moi ce qui ne va pas. Ce ne sont pas ses filles au moins ? »
Je plongeais mon regard dans le sien, dans l'espoir de trouver quelque chose dans ses yeux qui me donne une indication sur ce qui lui posait problème. J'avais beau être un peu bourrin sur les bords, je n'aimais pas vraiment voir mes amis tristes. |
| | | | Sujet: Re: Entraînement. Ou presque. | | Pv Sirius Sam 27 Avr 2013 - 0:36 | |
| ENTRAINEMENT ... OU PRESQUE ! © Never-UtopiaParticipants : Sirius Black & Freya Mendels. Sa proximité avait rassuré Freya. Il ne se comportait pas comme si elle était une horrible fille, et il n'avait pas non plus l'air de penser qu'il serait mieux aux côtés d'une autre rousse. Qu'est-ce qui lui prenait de penser à tout cela ? Elle mâchonna quelques bonbons, aux côtés de son ami. La pluie tapotait doucement le parapluie au-dessus d'eux qui lévitait par magie. Freya se sentait bien, malgré son angoisse au fond de son ventre, tapie comme une bête ignoble. Cette parfaite inconnue avait réussi à mettre le doigt là où ça faisait mal ; elle n'avait pas envie d'en parler, et en même temps, cela l'aurait peut-être soulagée. Elle ne se rendit pas compte de sa bêtise avant que Sirius ne l'arrête et ne plonge son regard sombre dans le sien. Elle eut un frisson, dû au froid, mais pas uniquement. La rousse sentit troublée, et faillit baisser les yeux, mais les paroles de son ami l'empêchèrent de le faire. Elle n'avait pas à lui cacher cela. C'était idiot. Rougissante, mais reconnaissante aussi qu'il aborde le sujet - il l'avait presque sauvée des groupies, il n'avait rien dit quand elle avait failli tomber et s'était raccroché à lui ... Tout cela étaient de petites choses montrant comment elle pouvait compter sur lui, jour après jour, depuis des années. « C'est .... C'est idiot, mais cette fille .... Elle a dit quelque chose qui m'a ... Qui m'a blessé. » Avouer cela, cette faiblesse en elle, c'était très dur. Peut-être fallait-il du courage pour avouer ainsi ce qui la taraudait tant ; elle se tut un instant, puis reprit, d'une voix rauque et basse, un peu cassée, un peu voilée par une tristesse mêlée de colère. « Elle a dit que j'étais une pâle copie de Lily. » Et voilà, c'était dit. Et maintenant, elle devinait comment il allait réagir : lui dire que ce n'était pas vrai, et patati et patata. Elle haussa les épaules, pour faire genre que ça ne la touchait pas, mais on ne la lui faisait pas. Elle essuya distraitement une tâche de boue sur la cape de son ami, et laissa traîner sa main sur son bras, distraitement, comme si dans ce contact elle pouvait trouver un peu de force. Peut-être était-ce à cause de cela que les groupies lui en voulaient ? Parce qu'elle n'avait pas peur de se montrer proche de lui ? Elle vit du coin de l'oeil le groupe des filles, attendant de voir ce qui se passerait. Elles auraient bien aimé la découper sur place. Soupirant, elle retira sa main, la glissant sur l'avant-bras, effleurant la main de son ami puis la laissant pendre à son côté. « C'est idiot, je sais. Mais ça m'a fait mal. Depuis que je suis arrivée, je sais bien qu'on me prends pour la fille naïve, un peu distraite, très maladroite. Je sais que je ne serais jamais aussi drôle ou jolie qu'elle. Mais qu'elle me dise en face que ... Ca m'a ... J'ai eu peur. » Peur de quoi ? De n'être pas assez bien pour ses amis ? Peur de les perdre tous, maintenant que cette fille avait érigé cette phrase comme un mur, comme un phare qui montrerait à ses amis qu'elle était une copie ? Elle secoua la tête, faisant voltiger quelques gouttes de pluie. Les nuages noirs du ciel libérèrent un éclair et elle sursauta, nerveuse. « On ferait bien de se dépêcher. Tu veux un autre bonbon ? J'aime beaucoup ceux à la framboise ! » fit-elle en se penchant pour lui tendre le paquet ; elle sentait encore le goût de framboise dans sa bouche, la chaleur qui l'inondait et qui l'apaisait doucement. Mais c'était surtout dû à son ami près d'elle. Il était là, grand, protecteur. Son odeur, celle de son savon, de la pluie, de l'humidité, de ses vêtements, celle de son balai .... C'était un mélange de tout cela, et ça la réconfortait. Elle se reprit un instant : l'odeur de Lily ou de Rémus l'aurait tout aussi bien réconfortée, bien sûr. Elle repensa encore à ses filles, puis décida de les chasser de son esprit, elles et leurs idées idiotes. Inspirant un grand coup, son visage assombri par ses angoisses se mit à rayonner comme à son habitude, comme si l'orage était passé et laisser voir le soleil. « Ne parlons plus de choses qui fâchent, alors. » déclara t-elle avec un clin d'oeil, faisant référence à plusieurs sujets qu'ils évitaient d'aborder ; les filles, les garçons et leurs histoires d'amour, les cours ... Freya sourit doucement, et sentit sa nervosité disparaître totalement. Il avait ce don de l'apaiser. Comme un animal que son maître caresse et qui semble le calmer. « Tu sais quand sera la prochaine visite à pré-au-lard ? Il paraît qu'ils ont de nouveaux articles chez Zonko, et j'aimerais bien jeter un oeil au magasin de potions. Le magasine de ce mois-ci parlait d'un philtre d'am ... » Elle se tut, rougit un peu. Un philtre d'amour, oui. Ca ne marchait pas, c'était illégal, elle ne voulait pas l'acheter. Elle haussa de nouveau les épaules, l'air d'une enfante prise sur le fait. De toute façon, elle s'intéressait à la question juste pour ses cours. Mais elle n'osa pas le dire, cela aurait sonné comme une justification. C'était injuste ; Sirius n'avait pas besoin de ce genre d'artifices pour séduire ; elle-même n'avait pas spécialement la côte. Et elle commençait à jalouser ses amis qui tous finissaient en couples. « Je suppose que James est parti voir Lily ? » déclara t-elle enfin pour changer de sujet, en souriant à l'idée de leur couple d'amis. Ces deux-là étaient fait l'un pour l'autre, comme le ciel et les étoiles étaient fait d'une telle façon qu'ils étaient liés de manières inextricable. « T'en as pas marre que ces filles te suivent ? » C'était sorti tout seul ; elle ne pouvait s'en empêcher en sentant leur présence dans son dos ; elles les suivaient. C'était comme avoir une ombre malfaisante. Freya se serait bien retournée, avec un geste malpoli, mais elle en avait déjà assez fait. Elle n'était pas habituée à parler de cela avec lui, car souvent ils s'engueulaient, mais là, elle était à bout. Elle ne les supportait plus. « J'aimerais bien des fois pouvoir te voir seul à seule. Tu vois ? Intimement ! Juste tous les deux. » grogna t-elle, puis, comprenant que sa phrase pouvait être mal comprise, se mit à bredouiller, avec renfort de gestes maladroits de ses mains, les joues rouge pivoine : « Enfin pas comme ça tu vois mais des fois si mais juste en amis hein pas du tout comme avec tes copines et puis de toute façon ça te regarde moi ça ne me regarde pas du tout tu vois mais pas comme ça hein. » Elle avait débité cela d'une traite et se tut enfin, le souffle court. Rolala; dans quoi s'était-elle encore embarqué ? Elle le regarda de coin, puis éclata de rire, gênée par ce qu'elle venait de dire. Elle frissonna un peu, puis ils atteignirent la cour abritée. Le parapluie se volatilisa, alors qu'elle passait une main dans ses cheveux pour les essorer. Elle était bonne pour aller se changer. Mais elle avait envie de bouger un peu, de vivre quelques aventures, elle aussi, pour changer. « Tu dois aller quelque part, peut-être ? » demanda t-elle avant d'ajouter : « Parce que j'aurais bien aimé que tu me montres un de vos passages secrets qui mènent aux cuisines. Vous connaissez Poudlard mieux que votre poche ; je me demande des fois comment vous faites » fit-elle avec un ton malicieux de celle qui sait qu'elle a face à elle un homme aux multiples secrets. • Faire un post de 1000 mots ▬ 4 dragées |
| | | | Sujet: Re: Entraînement. Ou presque. | | Pv Sirius Sam 27 Avr 2013 - 1:48 | |
| Freya avait l'air vraiment peinée et d'une certaine manière ça m’attristai moi aussi. J'espérais que ce n'était pas à cause de ces filles, je lui avais déjà dit à plusieurs reprises de ne pas prendre au sérieux tout ce qu'elles pouvaient dire. Je savais très bien qu'elles n'étaient pas vraiment tendre l'une envers l'autre et qu'elles devaient jalouser la relation que j'avais avec la rousse, tout comme celle que j'avais avec Garance ou avec d'autres. En réalité, dès qu'une fille s'approchait un peu trop de moi, elle devait s'attendre à s'attirer les foudres de mes « groupies ». Cependant, j'avais visé juste, puisqu'elle m'avoua que c'était ce qu'elles lui avait dit, je fronçais les sourcils, me demandant ce qu'elle allait bien pouvoir me dire. Quand elle me dit que c'était parce qu'on lui avait dit qu'elle était une pâle copie de Lily, je ne pus m'empêcher de lever les yeux au ciel. C'était n'importe quoi. Absolument faux en plus de ça, j'adorais Lily, tout comme Freya et j'étais bien placé pour savoir qu'elles ne se ressemblaient pas, à part peut-être pour les cheveux.
« Ne les écoutes pas, Freya, tu n'es la copie de personne. Je sais que c'est attendue comme réponse, mais je t'assure, je connais bien Lily et tu es aussi différente d'elle que moi je le suis de mon... mon frère. » je me mordis la lèvre à l'évocation de Regulus « Vous avez peut-être la même couleur de cheveux, d'accord, mais les Weasley aussi sont roux et alors ? Fait moi plaisir, enlève-toi cette idée de la tête, tu n'es pas la copie de Lily et tu es encore moins pâle » dis-je avec un clin d’œil.
Je lui adressais un nouveau sourire, alors qu'elle m'expliqua qu'elle avait eu peur, peur de quoi, j'en avais aucune idée, mais je trouvais ça tellement dommage pour elle. Je n'avais pas peur de grand-chose, en réalité, je ne pouvais donc pas vraiment savoir ce que cela pouvait faire. Rien de bien agréable, à mon avis.
«Pour le maladroite, je ne peux rien dire, mais tu n'es pas moins jolie que Lily et tu es bien plus drôle qu'elle. Lily peut parfois se transformer en petit tyran, surtout avec James. »
Un éclair déchira le ciel, il ne manquait plus que l'orage. Freya me proposa un autre bonbon, que j'acceptais avec plaisir. Cette fois-ci j'eus le droit à une sucrerie à la fraise, ce n'était pas mauvais et cette chaleur c'était toujours agréable. J’accélérais le pas pour nous mettre plus rapidement à l'abri, la pluie écossaise savait vous transpercer la peau, ça c'était certain.
Quand elle me proposa de ne plus parler des choses qui fâche, je hochais la tête pour marquer mon accord, elle avait raison, je ne tenais pas à la mettre plus mal à l'aise que ça. Elle enchaîna rapidement sur la prochaine sortie à pré-au-lard, ce qui me réjouissait déjà. J'aimais bien ces sorties, même si je n'attendais pas forcément ces sorties officiels pour aller faire un tour là-bas. C'était grâce à ça que je pouvais jouer d'aussi bon tour aux serpentards. Un sourire en coin se dessina sur mon visage lorsqu'elle parla de philtre d'amour. Tient, tient, intéressant.
« À qui veux-tu embrumer l'esprit miss Mendels ? » dis-je en riant.
Ce n'était pas méchant, simplement un moyen de me moquer gentiment de la rousse, j'aimais bien la taquiner de temps en temps. Je relevais la tête lorsqu'elle me demanda si James était avec Lily. Quelle question, ces derniers temps, James passait la plupart de son temps-libre avec la préfète, tellement que s'en devenait lassant, mais je me disais que ça devait être normal et ce n'était pas pour autant qu'il n'était plus mon ami, mon frère même, alors je supportais et me trouvais autre chose à faire en attendant.
« James est toujours avec Lily, ce n'est pas compliqué.
Je tournais la tête à sa question, regardant les jeunes femmes qui nous suivaient. Je haussais simplement les épaules.
« Oh tu sais, ça ne date pas d'hier, j'ai l'habitude maintenant, puis si elles n'ont rien d'autre à faire, je ne vais pas les chasser tout de même. »
Puis la gryffondor m'avoua qu'elle aurait aimé se retrouver seule avec moi de temps en temps, je l'écoutais, un autre petit sourire venant se dessiner sur mon visage, c'était plus fort que moi, surtout quand elle commença à s’emmêler les pinceaux. Apparemment, elle n'avait aucune idée d'où elle voulait en venir et elle s'enfonçait un peu plus à chaque mot, ce qui me fit franchement rire.
« Haha, ne t'inquiètes pas j'ai compris. Tu es une amie et je pense qu'on peut se retrouver seuls tout les deux sans forcément avoir envie de se sauter dessus, je sais que je suis irrésistible, mais peut-être pas à ce point non plus. »
Je lui fis un clin d'oeil alors qu'on arrivait dans la cour du château. Ici, au moins, on était à l'abri, c'était déjà ça. Le parapluie disparut et mon amie m'interrogea sur ce mes intentions. Ce qui me rappela que je n'avais rien à faire et j'étais loin d'avoir l'intention de vouloir faire mes devoirs. À l'évocation des cuisines, je regardais autour de nous pour voir qui était autour de moi, puis en voyant qu'il n'y avait pas grand monde, j'attirai la rousse dans un coin plus tranquille, pour être sur que personne ne nous verrait, nos passages secrets étaient secrets comme leur noms l'indiquaient, on ne pouvait pas se permettre de les dévoiler à tout le monde.
« Tu es sûre de mériter que je te dévoile l'un de mes secrets ? »
J'attendais sa réponse, en la regardant dans les yeux. J'aimais bien regarder les gens dans les yeux, ça me permettais de voir leur pensées et surtout voir s'ils mentaient. C'était fou ce que les yeux pouvaient dévoiler sur leur propriétaire.
« J'ai bien plus d'un tour dans mon sac, jeune fille. » dis-je en riant.
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| | | | Sujet: Re: Entraînement. Ou presque. | | Pv Sirius Sam 27 Avr 2013 - 9:07 | |
| ENTRAINEMENT ... OU PRESQUE ! © Never-UtopiaParticipants : Sirius Black & Freya Mendels. Même si ça l'avait un peu ennuyée d'avouer ce qu'elle avait sur le coeur à Sirius, finalement, elle se sentait quand même mieux. Les secrets, ce n'était pas trop pour elle ; elle savait les garder, mais elle-même ne savait pas se donner l'aura mystérieuse que savaient si bien entretenir les membres des Maraudeurs. Sirius excellait dans ce domaine, avait-elle l'impression parfois. Comme elle l'avait deviné, il l'avait réconforté à sa manière, et elle comprit son envie de trancher le sujet quand le nom de Régulus fut dit. Elle lui jeta un coup d'oeil en coin ; mine de rien, ce qu'il disait avait du sens, elle le pensait d'une certaine manière. Et puis, ça lui faisait plaisir qu'il dise cela. Qu'elle était plus drôle. James aurait sûrement été d'un autre avis, mais celui de Sirius comptait énormément à ses yeux, et elle sourit, oubliant les méchancetés qu'on lui avaient dites pour se concentrer sur le présent, sur leur conversation agréable. Freya se mordilla la langue puis sourit, les joues rouges, haussant les épaules et faisant semblant de fusiller du regard le jeune gryffon. Elle avait bien senti qu'il avait une certaine amertume vis-à-vis de James, et peut-être se sentait-il abandonné ; elle le comprenait, pas parce qu'elle était à sa place mais parce qu'elle s'y mettait. Elle eut un geste amical, et lui prit la main pour la serrer un instant, puis les sépara. Elle ne voulait pas donner plus de raisons de commérages à ses fans. « Je n'ai pas le même succès que toi, même si parfois j'aimerais bien avoir des fans moi aussi. Juste pour voir l'effet que ça fait. Bon, globalement, ça me ferait chier. Mais bon, il y a quelques garçons, comme ça, que j'ai repéré. Notamment un de poufsouffle. Mais je tairais son nom ; secret professionnel tu vois ? » déclara t-elle en prenant un ton pompeux, puis éclatant de rire. Il était vrai que certaines personnes lui plaisaient. Mais elle n'était pas réellement amoureuse de quiconque. Elle avait bien eu un fort béguin, l'an dernier, mais le garçon n'avait pas voulu d'elle. Elle avait continué, un moment, jusqu'à ce qu'il sorte avec quelqu'un et elle avait lâché le morceau. Freya ne se sentait pas exactement malheureuse seule, mais elle se sentait oppressée en voyant ses amis se mettre en couple. Finalement, une fois rentré dans le château, ils furent au sec, et Freya se dépêcha de retira sa cape trempée. Même son uniforme était plein d'eau, et elle se félicita d'avoir mis un tee-shirt sous sa chemise blanche, car à présent elle était translucide, révélant un débardeur noir. Elle soupira et d'un coup de baguette, leurs vêtements humides séchèrent d'eux-même. C'était bien plus agréable ainsi, et comme ils étaient à l'intérieur, il n'était pas sensé pleuvoir sur eux, pas moyen qu'ils soient de nouveau trempé. Freya se concentra sur Sirius, et eut un frisson qui n'avait plus rien à voir avec le froid. Ses grands yeux la transperçaient. C'était ce qu'elle préférait chez lui, avec son rire si rauque, semblable à un aboiement de chien. Lui, il aurait sûrement cité ses cheveux. Elle eut un petit sourire devant ses airs malicieux et prit un air innocent ; elle aimait jouer à ça, avec lui. Elle était à présent aussi détendue que possible. Rien à voir avec l'état de nerfs qu'elle avait quitté quelques minutes plus tôt. Etrangement, les fans n'étaient plus là. Freya se sentait libre, libérée, et remarqua une mèche de cheveux plus courte que d'autre. « Je ne sais pas si je mérite un de tes secrets. Si tu me dévoiles ce passage secret, je ferais tout ce que tu voudras » déclara t-elle avec un coup d'oeil moqueur. Bien entendu, elle disait cela pour rire ; si il lui demandait d'avaler un litre de bombabouse liquide, elle n'en ferait rien. Mais elle était curieuse de voir comment il réagirait. S'approchant d'un pas, elle avança une main vers la mèche raccourcie et marmonna une formule ; elle s'allongea pour redevenir longue, épaisse, brillante. C'était comme si le sort n'avait jamais touché Sirius. Puis elle se recula d'un pas, sachant qu'il n'aimait pas qu'on touche à ses cheveux. Elle regarda autour d'elle, les grands escaliers bougeant un peu plus haut, dans un bruit de pierre malmenée. Ses yeux bleus brillaient doucement, avec un éclat brun. Elle avait l'air d'une gamine aux fêtes de noël, en train d'ouvrir un cadeau. « J'ai envie de vivre une aventure moi aussi » déclara t-elle et poussant de l'épaule Sirius, comme l'aurait fait un mâle plein de testostérones. Elle sourit, puis, plus doucement, continua : « Je sais que tu es la bonne personne pour faire des bêtises ; tu veux bien me montrer comment et quoi faire ? Allez ! Regarde, tu es en train de pervertir une pauvre jeune fille innocente ! » déclara t-elle en se pointant du doigt et en prenant un air innocent, pur. Elle grimaça un sourire digne d'un mannequin, puis éclata de rire tant sa grimace était intenable. Il n'y avait qu'avec lui - ou Rémus, ou Lysandre - qu'elle était comme ça. Elle s'était toujours plus facilement lié avec des hommes - même si Anne et Lily restaient les exceptions. Anne. Si elle la voyait comme ça, en train de rire avec Sirius, Freya savait ce qu'elle aurait dit. Quelque chose du genre : « Vous êtes encore fourrés ensemble, hein ? » et elle aurait lancé un regard appuyé. Freya l'imagina et son ventre se tordit un instant ; était-ce mal de traîner avec un garçon, d'être proche de lui ? Non. Elle ne voulait pas le croire. Elle effleura de nouveau la main de Sirius ; elle était très tactile, et aimait sentir ses doigts, sa peau sous sa main. Elle la serra de nouveau, plus longtemps, à présent que ses groupies n'étaient plus là pour les observer. Avait-elle formulé un voeu et s'était-il exaucé, pour qu'elle parle d'un moment à deux et qu'ils l'aient ? Son sourire était rayonnant, dans la pénombre de l'endroit où ils étaient. • Faire un post de 1000 mots ▬ 4 dragées (1006 mots) |
| | | | Sujet: Re: Entraînement. Ou presque. | | Pv Sirius | |
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| | | | Entraînement. Ou presque. | | Pv Sirius | |
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