COTÉ DU BIEN On n'emporte avec soi que le bien qu'on a fait.
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Sujet: En parlant de hiboux... # Lyleïa - Dylhan Ven 26 Avr 2013 - 15:12
Luzia s'était levée le matin en ayant pris une décision. Elle savait qu'elle ne pouvait rester dans l'ignorance ; il fallait qu'elle sache qui lui avait jeté ce sortilège effroyable. Et elle n'avait rien trouvé de mieux que dénicher quelqu'un qui fréquenterait ceux susceptibles d'être coupables. Un espion, un infiltré – voilà ce qu'il lui fallait. Quelqu'un en qui elle pourrait avoir confiance. Le fait était qu'elle ne connaissait pas vraiment de Serpentards qui auraient pu l'aider dans sa tâche. Étrangement, la jeune fille n'avait pas noué beaucoup de relations avec les vert et argent. En même temps, elle ne se voyait pas traîner avec des gens qui la méprisaient parce qu'elle était de sang mêlé ! Voilà pourquoi Luzia se contentait de les observer de loin et de se méfier d'eux. A part lors de certains cours communs, elle parvenait à les éviter. Elle avait finit par comprendre que tous les Serpentards n'étaient pas des gens dédaigneux et hypocrites ; non, ils étaient seulement à Serpentard. D'ailleurs, les élèves des autres maisons ne se gênaient pas pour les fréquenter, ce qui voulait bien dire qu'ils n'étaient pas tous pourris. Son attention avait fini par se porter sur une jeune fille, aussi blonde que Luzia était brune. Elles avaient toutes deux certains cours en commun et la jeune espagnole avait compris que, sous ses airs assurés et froid, se trouvait une personne sympathique et intelligente. Elle l'avait aperçue, au détour d'un couloir, en train de discuter chaleureusement avec Rémus Lupin, qui avait pour réputation d'être un jeune homme attentionné et honnête. Cela avait suffit pour Luzia – elle ne voyait pas vraiment qui d'autre, de toute façon.
Restait à trouver une manière pour l'aborder, ce qui n'était pas du gâteau pour la jeune fille, vu sa timidité. Elle était cependant déterminée à découvrir qui lui avait jeté ce sortilège dont elle se souvenait des effets comme s'ils s'étaient gravés en elle. Poudlard regorgeaient d'endroits où l'on pouvait se rencontrer discrètement sans avoir l'air de fomenter un mauvais coup. Aussi Luzia prit-elle l'habitude d'observer ce que faisait la jeune Romansky – où elle allait après ses cours, ce qu'elle faisait le week end. Le plus difficile était de deviner où elle allait quand elle était seule car la jeune fille se voyait très mal l'aborder si elle était avec ses amies. Non, il fallait que personne d'autre ne soit au courant. C'est pourquoi, en ce samedi matin, tout de suite après le petit déjeuner, elle s'était empressée de courir à la volière, là où elle avait vu la Serpentard se rendre. Elle gravit les marches une à une, une main effleurant la paroi de pierres froides. Elle ne voulait pas courir, même si son cœur, qui tambourinait dans sa poitrine, semblait lui sommer d'aller plus vite. Il était inutile d'arriver dans la volière, essoufflée et échevelée parce qu'elle s'était précipitée. Et si par hasard Lyleïa venait à quitter les hiboux, Luzia la rencontrerait forcément dans les escaliers. C'est les mains moites qu'elle parvint à la maison des volatiles, tranquille en cette matinée. Une forte odeur animale lui chatouilla les narines tandis qu'elle prenait garde à ne pas mettre les pieds dans une chiure. Les hiboux qui avaient distribué le courrier du matin dormaient à présent et, par chance, il n'y avait aucun élève ici. Aucun, sauf Lyleïa, qui était en train d'attacher une lettre à la patte d'un jeune hiboux gris au yeux dorés. Elle semblait ne pas avoir entendue l'arrivée de Luzia, car elle ne leva pas la tête. La Poufsouffle espérait secrètement que ce n'était pas parce qu'elle avait choisi de l'ignorer. De toute manière, il fallait essayer – plus question de reculer. Hardiment, elle s'avança vers la jeune fille.
- Excuse-moi, fit Luzia en s'éclaircissant la voix.
La jeune fille blonde leva la tête.
- Est-ce que je ne te dérange pas ? J'aimerais te demander quelque chose... Un service, plus exactement.
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Sujet: Re: En parlant de hiboux... # Lyleïa - Dylhan Sam 27 Avr 2013 - 19:45
Encore une mauvaise nuit. Une nuit ... cauchemardesque sans mauvais jeu de mot. Et ça faisait des mois que ça durait. Lyleïa était tellement épuisée qu'elle n'arrivait plus à se concentrer sur rien et ça la rendait d'une humeur pour le moins ... massacrante. Et ça, tout le monde l'avait bien compris ses ennemis ... comme ses amis. Résultat depuis une semaine le mot d'ordre était : éviter la Reine des Glaces au maximum si on veut survivre. Seuls quelques rares privilégiés arrivaient à l'approcher sans qu'elle ne les envoient balader. Emmeline, Edelweiss et ses cousins, Vitali, Thaumas et Hypnos. Personne d'autre. La jeune fille savait parfaitement qu'elle était d'une humeur exécrable, qu'elle faisait fuir tout le monde et loin de la calmer ça l'énervait encore plus. Personne ne comprenait ce qu'elle ressentait, ce qu'elle vivait et elle les détestait tous pour vivre une vie tranquille alors qu'elle, tout ce qu'elle aurait voulu, tout ce qu'elle désirait de plus cher en ce moment précis, c'était de pouvoir dormir sans faire de cauchemar ! Juste dormir. Un sommeil reposant, sans rêve ni cauchemar, sans pensée. Juste un sommeil réparateur. Mais Morphée aussi la fuyait comme la peste apparemment. La potion de Mémoire avançait bien mais elle ne serait pas encore prête avant au moins une semaine voire deux et Lyl' n'était pas sûre de tenir encore si longtemps. Elle avait besoin de parler à quelqu'un qui la comprendrait. Quelqu'un qui la soutiendrait. Elle avait besoin de parler à sa tante paternelle, Antanasya. Sauf qu'Annya était en Russie. Et Lyl' était bloquée au Royaume-Uni. Elle devait donc lui écrire c'était le seul moyen de pouvoir la contacter.
Ce matin là, Lyleïa fila sous la douche avant le reste du dortoir et y resta un petit moment avant de passer son uniforme et de s'habiller. Elle descendit ensuite dans la salle commune des Verts & Argent et s'installa à une table. Elle sorti un parchemin vierge, une bouteille d'encre et une plume et commença à écrire sa lettre. Elle décrivit l'urgence de la situation, expliqua l'histoire en quelques mots à sa tante et cachetait la lettre au moment où Edel' descendait du dortoir. Les deux amies se rendirent donc dans la Grande Salle pour le petit déjeuner et Lyl' picora dans son assiette jusqu'à ce que Vitali ne l'engueule. En russe je vous prie. Après avoir grimacé la Reine des Glaces finit son assiette et se leva. Seul son cousin lui demanda où elle se rendait, les autres ayant trop peur de se faire envoyer balader. La belle russe haussa les épaules. - A la Volière, répondit-elle d'un ton relativement neutre avant de sortir de la Grande Salle à grands pas, ses longs cheveux bouclés flottant dans son dos comme une coulée de soie blonde. En silence, la septième année gravit les marches jusqu'à la tour qui renfermait la Volière et chercha un hibou libre du regard. L'un d'eux, gris clair aux yeux dorés attira son attention et elle siffla doucement en tendant sa main pour l'inviter ce qu'il fit sans problème. Elle finissait d'attacher la lettre à sa patte quand elle entendit du bruit. Sans s'en préoccuper la Vert & Argent porta le hibou à la fenêtre. - Fais bon voyage mon beau, murmura t-elle avant de le relâcher. Elle le regarda disparaître dans l'horizon avant d'attraper son sac de cours. Quelqu'un l'aborda alors, se raclant la gorge pour attirer son attention. - Excuse-moi, commença la fille. Son air timide et effacé agaça Lyleïa. Elle n'avait envie de parler à personne et encore moins à une petite fille trop curieuse. Elle allait passer son chemin quand l'inconnue, aussi brune qu'elle était blonde, parla de nouveau. - Est-ce que je ne te dérange pas ? J'aimerais te demander quelque chose... Un service, plus exactement. demanda la jeune fille.
Un sourire ironique étira les lèvres de Lyleïa. - Ta l'impression que j'ai une tête à rendre service ? lança t-elle d'une voix à la fois narquois et acerbe. Elle mit son sac sur son épaule et commença à se diriger vers la sortie avant de s'arrêter et de se retourner. - A moins bien sûr, que tu ne m'explique pourquoi tu me suis depuis près d'une semaine ? Ouais la discrétion c'est pas ton fort hein ? lâcha t-elle peu amène. Elle croisa les bras et fixa la Poufsouffle - vu son blason - le visage fermé et le regard froid. - Alors ? Pourquoi tu me suis ? re-demanda t-elle d'une voix glaciale. Et elle se fichait bien de faire peur. Elle voulait juste ... dormir en fait.
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Promis elle sera plus cool après
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Luzia Ozores
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Sujet: Re: En parlant de hiboux... # Lyleïa - Dylhan Sam 27 Avr 2013 - 21:48
Si quelqu'un, derrière Luzia, avait écarté le col de sa robe pour glisser dans son dos une poignée de glaçon, cela n'aurait pu lui faire plus d'effet que le regard et la réplique de la serpentard :
- T'as l'impression que j'ai une tête à rendre service ?
Luzia ne sut pas trop quoi dire, douchée par l'accueil qu'on lui réservait. Ses mains, croisées dans son dos, jouaient nerveusement avec ses doigts. Peut-être s'était-elle trompée au sujet de Lyleïa.
- A moins bien sûr, que tu ne m'expliques pourquoi tu me suis depuis près d'une semaine ? Ouais la discrétion c'est pas ton fort hein ?
Ce fut comme une claque - Luzia rougit, honteuse d'avoir été surprise à observer sa vis-à-vis. Que devait-on penser d'elle ? Elle aurait voulu répliquer à la septième année que ce n'était en rien méchant, qu'il ne s'agissait pas vraiment d'espionnage à proprement parler ! Et c'était vrai ! Luzia n'avait fait que vérifier si Lyleïa était quelqu'un de fiable. Mais voilà que premièrement elle était grillée et que, deuxièmement, elle s'était complètement plantée ! Aucun mot ne sortait de sa bouche, comme si ses cordes vocales s'étaient glacées. Luzia aurait voulu se secouer - en plus de sa bêtise, la voilà qui avait l'air parfaitement ridicule. Son comportement agaçait la Serpentard qui insista :
- Alors ? Pourquoi tu me suis ?
C'est alors que l'Espagnole s'aperçut que la blonde avait l'air.... épuisé. En y regardant bien, on remarquait des cernes, un regard éteint, parfois rehaussé par sa mauvaise humeur. On était pourtant le matin - Lyleïa avait-elle dormi cette nuit ? En tous les cas, Luzia devina qu'elle avait intérêt à présenter sa demande avec formes et efficacité. Elle inspira profondément pour se donner du courage et se lança :
- Excuse-moi de t'avoir suivie. Je ne l'aurais pas fait si je n'avais pas à te demander ce service. En fait, je voulais m'assurer, et seulement m'assurer, que je pouvais te faire confiance.
Elle avala sa salive et se força à soutenir le regard de la Serpentard, toujours aussi dur. Elle trouvait que ce qu'elle venait de dire n'avait pas du tout l'air convaincant - ce n'était pas ainsi qu'elle s'assurerait la bienveillance de Lyleïa. Et il était hors de question que Luzia lui dise la raison de sa venue avant qu'elle n'eut acceptée de lui rendre service.
- Je t'aurais abordé plus tôt si j'en avais eu la possibilité. Seulement, soit tu étais avec d'autres personnes, soit j'étais moi-même occupée. Et puis, je voulais être sûre. Alors, j'ai attendu jusqu'à ce matin.
Toujours aucune réaction. Luzia commençait sérieusement à désespérer. Qu'est-ce qu'elle devait être pathétique !
- Écoute, ajouta-t-elle, je suis très timide, et je ne prendrais pas la peine de te déranger si ce que j'avais à te demander n'était pas important. Dis-toi aussi que si tu acceptes de m'aider, je ferais de même pour toi.
Luzia ne voulait pas se vendre, mais elle avait comme l'impression qu'elle pourrait aider Lyleïa à dormir la nuit....
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Sujet: Re: En parlant de hiboux... # Lyleïa - Dylhan Sam 27 Avr 2013 - 22:42
Dire que Lyleïa était de mauvaise humeur était un euphémisme. Elle était carrément d'une humeur massacrante et le faisait bien sentir à tout le monde en étant encore plus glaciale, plus dure et plus cinglante que d'habitude. Agressive et toujours sur la défensive, elle laissait peu de monde l'approcher même si ils étaient ses proches. Mais il fallait dire que les cauchemars qui la hantait la nuit ne jouait pas non plus sur son humeur. Il faut avouer que voir sa mère se faire assassiner chaque nuit en sachant parfaitement comment ça allait se passer et sans pouvoir y remédier n'aidait pas franchement à la stabilité mentale d'une personne. Aussi, Lyleïa n'allait en aucun cas faciliter la tâche de la petite Poufsouffle qui était venue l'interrompe dans sa solitude maussade. - Excuse-moi de t'avoir suivie. Je ne l'aurais pas fait si je n'avais pas à te demander ce service. En fait, je voulais m'assurer, et seulement m'assurer, que je pouvais te faire confiance. La septième année fronça les sourcils à la fois mécontente et agacée. Lui faire confiance ? Qu'est ce que ça pouvait lui faire qu'elle soit digne de confiance ou pas, c'était quoi encore ces conneries ?!! Et la gamine qui continuait de se tordre les mains en sautant d'un pieds sur l'autre, incapable de soutenir le regard glacial et dur de la Serpentard qui elle attendait avec de moins en moins de patience que la gamine se décide enfin à cracher le morceau.
- Je t'aurais abordé plus tôt si j'en avais eu la possibilité. Seulement, soit tu étais avec d'autres personnes, soit j'étais moi-même occupée. Et puis, je voulais être sûre. Alors, j'ai attendu jusqu'à ce matin. Et bien apparemment ce n'était pas pour aujourd'hui qu'elle allait lui balancer son service. Qu'est ce qu'elle lui voulait enfin ? Lyleïa se posait de plus en plus de question, agacée et elle devait l'avouer, légèrement mal à l'aise que quelqu'un la suive comme ça dans tous ses déplacements. C'était pas franchement sain ce genre de truc. Mais bizarrement l'attitude puis les paroles et les actes prudents de la jaune & noir piquèrent la curiosité de la jolie russe qui n'en montra pourtant rien. - Écoute, je suis très timide, et je ne prendrais pas la peine de te déranger si ce que j'avais à te demander n'était pas important. Dis-toi aussi que si tu acceptes de m'aider, je ferais de même pour toi. Très timide oui ça Lyleïa avait pu le remarquer et si une réplique narquoise lui vint aux lèvres elle la garda pour elle. Car cette fois ci, la Poufsouffle avait véritablement piqué sa curiosité. - Je ne vois pas en quoi tu pourrais m'aider, lâcha t-elle tout de même juste pour la forme. Elle resta ensuite silencieuse un long moment observant la Poufsouffle si timide, si mal assurée, puis finalement après un pour et contre muet dans sa tête la vert et argent poussa un long soupir et décroisa les bras. Elle se dirigea vers la fenêtre, posa son sac sur le sol et s'assit sur le rebord de pierre froides, laissant les rayons du soleil réchauffer son dos. Puis elle regarda la jolie brune. - Allez crache le morceau quel genre de service tu as besoin ? demanda t-elle d'un ton moins froid mais qui dévoilait sa fatigue et sa lassitude. Silencieuse, elle écouta alors la jeune fille lui raconter son histoire.
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Luzia Ozores
COTÉ DU BIEN On n'emporte avec soi que le bien qu'on a fait.
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Sujet: Re: En parlant de hiboux... # Lyleïa - Dylhan Dim 28 Avr 2013 - 12:17
Luzia eut la certitude qu'en proposant son aide à la Serpentard, elle avait gagné un bon point.
- Je ne vois pas en quoi tu pourrais m'aider, répliqua Lyleïa.
Mais la jeune fille nota qu'il y avait moins de rancœur dans ses mots - comme si elle s'était un peu adoucie. Lyleïa s'éloigna en direction d'une fenêtre, posa son sac par terre et, d'un bond, s'assit sur le rebord de la fenêtre. Le soleil illuminait sa chevelure blonde, lui donnant l'air d'une couronne dorée. Elle était ainsi légèrement plus haute que Luzia - cette dernière se dit alors que c'était une façon de garder contenance.
- Allez crache le morceau quel genre de service tu as besoin ? demanda la Vert et Argent.
La sixième année s'autorisa un sourire et remercia Lyleïa. Puis, elle marqua un temps de pause. Elle, qui s'était tellement occupée de la manière dont elle allait attirer l'attention de l'intéressée, ne trouvait pas ses mots. Par où commencer ?
Luzia s'avança vers un hiboux petit duc aux ailes noires et lui caressa doucement le sommet du crâne.
- On m'a jeté un sort, commença-t-elle. Des Serpentards m'ont jeté un sort. J'ai été prise en embuscade aux toilettes des filles du deuxième étage, profitant du fait que j'étais seule. Je ne sais plus quel sort on m'a jeté, mais c'était un maléfice de douleur. Ce n'était pas le Doloris, car je ne pouvais pas bouger. Il s'agissait d'un sort différent mais tout aussi terrible, je crois.
Luzia se tut, le souvenir remontant à sa mémoire, à demi effacé et pourtant distinct, de la sensation des milliers de morsures le long de sa colonne vertébrale.
- Ce devait être une expérience. Quelqu'un qui voulait connaître l'effet de ce sort. J'ignore si j'étais une victime choisie ou si j'étais au mauvais endroit au mauvais moment ; toujours est-il qu'on m'a lancé un sortilège d'oubliette. Il n'a fonctionné que de moitié. C'est pourquoi, je ne sais pas qui m'a jeté un sort.
La Pousouffle sentait les picotements dans ses yeux qui annonçaient les larmes. Refoulant ses pleurs, elle laissa sa main caresser le plumage du hibou en descendant le long de son dos. Elle n'arrivait pas à regarder Lyleïa, et ne savait comment elle jugeait sa mésaventure.
- Je sais simplement, reprit-elle, qu'ils étaient plusieurs. Au moins deux. Et je sais qu'il s'agit de Serpentard car l'un d'entre eux a fait une allusion aux serpents et au fait qu'ils étaient dignes d'eux.
L'hibou appréciait l'attention que lui portait la jeune fille car il se tortillait légèrement sous ses doigts. Luzia ne connaissait pas cet animal mais elle lui était reconnaissante - il l'aidait en effet à garder son sang-froid et à discourir calmement. C'est alors qu'elle osa lever la tête vers la septième année. Elle était curieuse, finalement, de jauger sa réaction. Et de la même manière, elle craignait un peu de découvrir le visage de son vis-à-vis. Si ça se trouvait, Lyleïa était de mèche avec ceux qui l'avaient piégé et allait dénoncer Luzia. Dès lors, il lui faudrait s'attendre à des règlements de compte...
Dulcemente, se dit-elle, voy a ver. (*)
(*) : Doucement, je verrai.
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Sujet: Re: En parlant de hiboux... # Lyleïa - Dylhan Jeu 2 Mai 2013 - 14:14
Lyleïa n'était pas du genre à rendre des services comme ça et certainement pas à des inconnus - ce n'était pas pour rien qu'on l'appelait la Reine des Glaces - mais cette fille là avait piqué sa curiosité. Elle avait eu le cran, l'audace de l'aborder, d'assumer même face à sa mauvaise humeur et ça avait fait grimpé son estime d'un point sur l'échelle de la Vert & Argent qui décida de l'écouter d'abord et de voir en suivant ce qu'elle pourrait faire. Allant s'asseoir sur l'une des fenêtres de la Volière, le soleil dans son dos la réchauffant agréablement, illuminant ses cheveux d'or, elle écouta l'histoire de la Poufsouffle. Une histoire pour ainsi dire ... terrible. - On m'a jeté un sort. Des Serpentards m'ont jeté un sort. J'ai été prise en embuscade aux toilettes des filles du deuxième étage, profitant du fait que j'étais seule. Je ne sais plus quel sort on m'a jeté, mais c'était un maléfice de douleur. Ce n'était pas le Doloris, car je ne pouvais pas bouger. Il s'agissait d'un sort différent mais tout aussi terrible, je crois. Alors que la brune mettait de l'ordre dans ses idées, se demandant comment raconter la suite, Lyleïa fronçait les sourcils, silencieuse. Son visage de marbre, ses yeux de glace, seuls ses deux sourcils froncés montrait et son front légèrement plissé montrait qu'elle était concentrée, qu'elle écoutait et qu'apparemment ça ne lui plaisait pas du tout. - Ce devait être une expérience. Quelqu'un qui voulait connaître l'effet de ce sort. J'ignore si j'étais une victime choisie ou si j'étais au mauvais endroit au mauvais moment ; toujours est-il qu'on m'a lancé un sortilège d'oubliette. Il n'a fonctionné que de moitié. C'est pourquoi, je ne sais pas qui m'a jeté un sort, continua la Jaune & Noir alors que Lyleïa la regardait, de plus en plus interdite, et les yeux s'assombrissant de plus en plus au fur et à mesure que la jeune fille continuait son récit. La blondinette avait peine à croire tout ça et pourtant, la jeune fille n'avait pas pu inventer un truc aussi ... énorme. Aussi horrible !
- Je sais simplement qu'ils étaient plusieurs. Au moins deux. Et je sais qu'il s'agit de Serpentard car l'un d'entre eux a fait une allusion aux serpents et au fait qu'ils étaient dignes d'eux. finit enfin la Poufsouffle. Lyleïa resta silencieuse un long moment, digérant l'information. Et puis soudain elle ouvrit la bouche. - Les lâches, murmura t-elle l'air folle de rage. Я не верю этому Который связка идиотов в этом доме *, jura t-elle dans sa langue natale. Quand Lyleïa parlait en russe c'était qu'elle était soit désarmée, soit vraiment folle de rage. On était dans le deuxième cas. Et les responsables de ça allait avoir très très très mal quand elle allait les retrouver. Respirant un bon coup Lyleïa sauta sur le sol et se pinça l'arrête du nez se tournant vers l'extérieur, regardant le parc ensoleillé par la fenêtre le temps de se calmer, de se donner une contenance. Elle n'arrivait pas à croire que des Serpentard avaient pu être aussi lâches, aussi ... monstrueux pour faire ça à une gamine ! Bon d'accord, cette fille là ne devait pas être beaucoup moins jeune qu'elle mais Lyleïa se senti responsable. Quand elle fut certaine qu'elle n'allait pas exploser sous le coup de la colère, la jeune fille se retourna vers la Jaune & Noir. - Je suppose que tu veux que je retrouve les responsables de ça ? demanda t-elle d'une voix froide de colère mais posée et claire. S'énerver maintenant ne servait à rien. D'autant plus que ça ne ferait qu'effrayer la Poufsouffle et ce n'était pas après elle que Lyleïa en avait. - Ok. Je t'aiderais. Ca montrera que tous les Serpentard ne sont pas aussi pourris que ceux là ... accepta t-elle. Elle secoua la tête et ses boucles blondes voltigèrent autour de son visage d'ange. - Я не умею полагать, что мы можем быть также свободными ** maugréa la jolie russe en attrapant son sac. Puis elle regarda la jeune fille. - Oh fait ... comment t'appelle tu ? demanda t-elle plus calme.
* Je ne le crois pas quelle bande d'abrutis dans cette maison ** Je n'arrive pas à croire qu'on puisse être aussi lâche
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Sujet: Re: En parlant de hiboux... # Lyleïa - Dylhan Jeu 2 Mai 2013 - 19:05
En parlant de hiboux... (Luzia & LyleÏa )
Depuis qu'il avait appris que son père était grièvement malade, Dylhan se faisait un devoir d'écrire souvent à Brooklyn son frère aîné pour demandé des nouvelles. La majorité du temps, elles étaient plutôt bonne, puisque l'état de баща* n'empirait pas. Il profitait de ses lettres pour donner des nouvelles de Bram aussi leur petit frère puisque Brooklyn, le questionnait toujours à se propos. Cette fois-ci il avait deux lettres à envoyer. Celle pour son frère, et un bon de commande, ou était écrit Salem Candy and Sweet. Il s'agissait de la confiserie sorcière de Salem au Etat-Unis. Puisqu'ils venait de là-bas, ou plutôt de Boston, il avait déjà gouté les mets qui y étaient fabriqués. Depuis ce temps, il ne pouvait ce passé de ses sucreries, bien meilleures à son gout que celle de Honeyduck. La preuve était qu'il avait fait de ses confiserie originaires de Salem un business. Ou plutôt un trafic. Il vendait ou troquait les confiserie, parfois bien plus cher que ce qu'il les achetaient. Le bon de commande était pour refaire son stock qui s'épuisait rapidement. Il ne pouvait pas se permettre de laisser tomber, même pour quelques semaines, son petit trafic illégales mais peu dangereux. Déjà qu'il mettrait du temps à recevoir sa commande ! Il avait laisser Maxine après le petit déjeuner dans la grande salle en compagnie de leur bande d'amis pour ce rendre à la volière, afin de se débarrasser au plus vite de cette histoire. Sinon, il risquait d'oublier et non seulement cela inquiéterait Brooklyn pour rien, mais en plus il risquait d'oublier de les envoyer et donc de manquer de confiserie pour la fin du mois. Cléo risquait de ne pas être contente si c'était le cas. Et puis comme ça, il pourrait profiter de sa journée complète pour faire autre chose. Il se dirigeât donc vers la tour ou se trouvait les hiboux. La volière, était la tour la plus éloigné du château. Dehors, l'air était encore frais, malgré un mois d'avril bien entamé. C'était très différent de Boston ou dès cette période, le temps était déjà nettement plus chaud. Il gravit en silence les nombreuse marches de l'escalier qui menait à la volière. il ne s'attendait certainement à se qu'il l'attendait. Arrivée non loin de la porte de la volière il entendit distinctement deux voix qui parlait, dont une qui lui était familière. Il s'apprêtait à entrée pour saluer Lyleïa quand l'autre voix, une fille qu'il ne connaissait attira son attention. "On m'a jeté un sort. Des Serpentards m'ont jeté un sort. J'ai été prise en embuscade aux toilettes des filles du deuxième étage, profitant du fait que j'étais seule. Je ne sais plus quel sort on m'a jeté, mais c'était un maléfice de douleur. Ce n'était pas le Doloris, car je ne pouvais pas bouger. Il s'agissait d'un sort différent mais tout aussi terrible, je crois." Dylhan avait appris cette "attaque" de la bouche d'un des membres du cartels des verts. Il ne reniait pas cette action. Au contraire, il semblerait d'après cette jeune fille que le sort ait fonctionné, comme ils le souhaitaient. Mais pourquoi racontait-elle cela à Lyleïa ? Ou était le rapport entre les deux femmes ? "Ce devait être une expérience. Quelqu'un qui voulait connaître l'effet de ce sort. J'ignore si j'étais une victime choisie ou si j'étais au mauvais endroit au mauvais moment ; toujours est-il qu'on m'a lancé un sortilège d'oubliette. Il n'a fonctionné que de moitié. C'est pourquoi, je ne sais pas qui m'a jeté un sort," Ainsi donc, le sort d'amnesie n'avait pas fonctionné complètement. Cela était bien embêtant, très embêtant même ! Dylhan ne savait pas du tout ce qu'il se passait à l'intérieur de la volière,mais une chose était sur, elle ne devait pas découvrir l'identité de ses trois personne qui l'avait attaqué. Et Dylhan devrait ce chargé lui-même de cette histoire. "Je sais simplement qu'ils étaient plusieurs. Au moins deux. Et je sais qu'il s'agit de Serpentard car l'un d'entre eux a fait une allusion aux serpents et au fait qu'ils étaient dignes d'eux." La, là situation était critique ! Si d'autre personnes étaient au courant pour les SERPENTS, cela risquait foret de mettre en péril leur actions. Mais il ne pouvait pas non plus aller prévenir Alshaïn pour lui en parler. Non cela risquait de encore plus en danger la jeune fille. non pas qu'il s'inquiète pour elle, loin de la, mais il serait alors facile pour les autres de remonté jusqu'au SERPENTS. Non, il se chargerait lui-même de cette histoire. Il eétait pas liée directement au cartel, puisqu'il n'était que leur taupe, mais en revanche, il était directement lié aux SERPENTS. Sauf qu'à lui seul, il était impossible de remontée la trace jusqu'à eux. Il ne comprenait toujours pas pourquoi la jeune femme expliquait ça à Lyleïa. "Je suppose que tu veux que je retrouve les responsables de ça ?" Houla les choses se compliquais là ! Si Lyl aidait la jeune femme, il lui serais difficile d'intervenir sans se faire prendre par sa soeur de coeur. Il ne fallait pas qu'elle accepte ! Il ne voulait pas avoir à la tromper ni à lui faire du mal, mais elle ne devais pas non plus savoir qu'il était non seulement membre des SERPENTS, mais aussi du cartel. Non cela serait trop dangereux. Pourtant, il n'avait pas vraiment de secret pour elle. Elle connaissait presque tout de lui, y compris son don d'empathie. D'ailleurs, en ce moment il ne ressentais, rien de spécial dans la volière, si ce n'est un point d'inquiétude qui venait sans aucun doute de la jeune femme inconnue du serpentard. Mais en même temps, il y avait un porte qui les séparaient tout les trois et dylhan savait très bien que son don était moins éfficace quand il n'était pas dans la même pièce que les gens. "Ok. Je t'aiderais. Ca montrera que tous les Serpentard ne sont pas aussi pourris que ceux là ..." Elle venait de dire, ce qu'il avait redouté qu'elle dise. Il aurait tant aimé qu'elle la rembarre froidement comme elle le faisait d'habitude. -"глупости** " murmura-t-il en se prenant la tête dans la main. Dylhan fit la grimace en ententdant la suite de la phrase de la serpentarde. Il couvrais ces "pourris" comme elle disait, cela ne pouvait faire de lui qu'un "pourris" . Il lui faudrait trouver quelques choses pour faire en sorte d'empêcher l'inconnue de retrouver ses agresseurs, et un moyen pour que Lyl' ne sache rien de ces actions. L'entreprise ne serais pas facile, mais pas impossible.
* баща = père ** глупости = merde !
HJ & dragées:
Bon j'ai posté maintenant, dites moi si il fallait pas et je supprimerais. Et aussi désolée pour la longueur du post ^^' Faire un post de 1000 mots - 4 dragées
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Dernière édition par Dylhan A. Yordanov le Ven 3 Mai 2013 - 16:09, édité 1 fois
Luzia Ozores
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Sujet: Re: En parlant de hiboux... # Lyleïa - Dylhan Ven 3 Mai 2013 - 14:16
Luzia fut soulagée lorsqu'elle lut sur le visage de Lyleïa de la colère véritable. Son récit avait frappé dans le mille - elle venait de s'en faire une alliée.
- Les lâches, fulmina-t-elle.
Elle dit ensuite quelque chose que la jeune espagnole ne comprit pas. Elle se rappela alors qu'elle était d'origine russe et que, comme Luzia, il lui arrivait de lâcher des mots dans sa langue natale lorsque les émotions étaient trop fortes.
- Je suppose que tu veux que je retrouve les responsables de ça ?
Mais Luzia savait que la réponse était évidente - Lyleïa la connaissait déjà. Aussi enchaîna-t-elle, ses mots sortant de sa bouche à la vitesse de la rage :
- Ok. Je t'aiderai. Ça montrera que tous les Serpentard ne sont pas aussi pourris que ceux là ...
La jeune fille ne put s'empêcher de sourire : la froideur russe et la chaleur espagnole œuvreraient pour un but commun. Luzia se sentit de suite mieux. Elle avait raconté pour la première fois à quelqu'un ce qui lui était arrivée - elle avait crevé l'abcès et s'en sentait libérée. Et puis, surtout, elle n'avait plus l'impression d'être seule et elle n'avait plus la honte de s'être laissée avoir comme un rat. La réaction de la Vert et Argent lui montrait que ses agresseurs étaient en tort. En vérité, ses épaules lui semblaient moins lourde et ce d'autant plus qu'elle savait que la Serpentard garderait le secret. Cette dernière dit encore quelque chose en Russe et Luzia préféra ne pas demander la traduction. Souvent, revenir à sa langue natale permettait aussi de se calmer.
- Oh fait ... comment t'appelles-tu ? demanda Lyleïa au bout d'un moment.
Cette fois-ci, Luzia sourit franchement et rougit un peu avant de se confondre en excuses :
- Désolée, j'aurais peut-être dû commencer par là... Je m'appelle Luzia Ozores. Je suis en sixième année à Poufsouffle.
Pour elle-même, elle se dit qu'il fallait absolument qu'elle arrête de se jeter la tête la première lorsqu'elle abordait quelqu'un. Certes, elle était timide, mais elle ne devait pas oublier que si Lyleïa lui était familière parce qu'elle l'avait observer pas mal de temps, l'inverse n'était pas vrai.
- Merci pour ton aide, continua l'Espagnole en se passant la main dans les cheveux. Tu ne peux pas savoir combien ça me fait du bien... Par contre, il faudra faire comme si on ne s'était jamais parlé. Notre rencontre n'a jamais eu lieu.
Elle baissa la voix, bien qu'elle savait qu'il n'y avait personne d'autre qu'elles deux.
- Si ça se sait, on pourrait essayer de te faire du mal.
D'un mouvement d'épaule, elle rajusta son sac. Une précision lui venait à l'esprit : - D'ailleurs, ne prends pas de risques. Si tu n'arrives pas à trouver, ce n'est pas grave.
Dernière édition par Luzia Ozores le Mer 15 Mai 2013 - 19:59, édité 1 fois
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Sujet: Re: En parlant de hiboux... # Lyleïa - Dylhan Ven 3 Mai 2013 - 15:14
Lyleïa savait bien évidemment que ceux de sa maison n'étaient pas réputés pour leur courage légendaire - sinon ils auraient tous finis à Gryffondor - et que la malice et la ruse étaient les principales qualités des Serpentard mais que là, ils osent s'en prendre à plusieurs contre une personne pour tester leurs sorts illégaux, ça dépassait l'entendement ! La belle russe n'était peut-être pas la fille la plus courageuse de la planète elle l'avouait elle même, mais si il y avait bien quelque chose qu'elle détestait par dessus tout c'était bien la lâcheté ! Elle n'arrivait pas à croire que des gens pouvaient être aussi lâches, aussi immondes et qu'en plus ils viennent de sa maison, ça la rendait d'une humeur pire qu'auparavant et c'était pas peu dire. Il ne valait mieux pas qu'elle retrouve les coupables parce que si elle les avaient sous la main elle se sentait capable de les massacrer et sans baguette, ça ferait plus mal. Alors, elle accepta. Accepta d'aider la jeune fille à retrouver ceux qui lui avaient fait ça et à se venger. Elle méritait de connaître la vérité et eux méritaient une bonne correction. Et Lyl' se ferait un plaisir de la leur donner !
La Poufsouffle sembla soulagée qu'elle accepte ce qui était une chose normale. D'abord elle aurait l'aide qu'elle avait demandé mais en plus elle aurait une alliée, quelqu'un qui ne la trahirait pas, qui ne la vendrait pas à ces bâtards. Mais pour Lyl' c'était quelque chose de très clair dans son esprit. Quand on agissait de manière aussi lâche, on ne méritait aucune loyauté. On méritait juste de prendre une bonne raclée. Lâchant une nouvelle phrase en russe pour se calmer, la septième année attrapa son sac sur le sol et finalement demanda le nom de la Poufsouffle. Parce qu'elle connaissait peut-être son nom, mais Lyl' l'ignorait. Et elle n'aimait pas ne pas mettre un nom sur un visage. - Désolée, j'aurais peut-être dû commencer par là... Je m'appelle Luzia Ozores. Je suis en sixième année à Poufsouffle. répondit la jeune fille. Luzia ... c'était un joli prénom. Lyleïa hocha la tête en lui offrant une ébauche de sourire bref mais sincère. C'était déjà beaucoup de la part de celle que tous surnommait la Reine des Glaces. - Je sais que tu es probablement déjà au courant mais je préfère les présentations en bonnes et dues formes si tu vois ce que je veux dire, rétorqua la jeune fille avec un brin d'amusement dans ses prunelles de glaces. Donc ... Lyleïa Romansky, septième année à Serpentard. se présenta t-elle à son tour.
- Merci pour ton aide. Tu ne peux pas savoir combien ça me fait du bien... Par contre, il faudra faire comme si on ne s'était jamais parlé. Notre rencontre n'a jamais eu lieu. Lyleïa leva les yeux au ciel, un brin agacée. - Bien évidemment pour qui tu me prends ? Je ne suis pas complètement stupide, lança t-elle d'un air exaspéré mais pas méchant pour autant. Elle aimait bien cette gamine, elle pensait à tout même si elle était effrayée et blessée. - Si ça se sait, on pourrait essayer de te faire du mal. D'ailleurs, ne prends pas de risques. Si tu n'arrives pas à trouver, ce n'est pas grave. Lyleïa esquissa un sourire légèrement amusé mais on dénotait une lueur glaciale et plutôt ... sombre dans ses prunelles claires. - Ne t'inquiète donc pas pour moi, personne ne me fera de mal. Personne ne s'y risquerait ... par contre toi tu devrais surveiller tes arrières ... et tu devrais éviter de rester seule pendant quelques semaines ... la prévint-elle. Ce n'était pas des menaces bien au contraire, c'était des conseils. Lyl' était bien placée pour savoir à quel point les Serpentard pouvaient être mesquins et dangereux. Ca ne l'étonnerait pas que ces imbéciles reviennent à l'attaque et si jamais quelqu'un venait à savoir que Luzia n'avait pas oublié et qu'elle lui avait confié tout ça, ça pouvait être très dangereux pour la Jaune & Noir. - Fais attention à toi surtout ... Je te ferais savoir si j'ai des échos ... fit elle une dernière fois avant de tourner les talons et d'ouvrir la porte ... pour se retrouver face à ... - Dyl' ? Qu'est ce que tu fais là ? s'étonna t-elle en apercevant son petit frère de coeur face à elle. Elle était surprise de le voir à la Volière mais ne se douta pas un seul instant qu'il avait pu écouter leur conversation.
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Moi j'lai trouvé génial ton post Dyl' mais toc jte découvre nah ! mdr
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Sujet: Re: En parlant de hiboux... # Lyleïa - Dylhan Ven 3 Mai 2013 - 19:11
En parlant de hiboux... (Luzia & LyleÏa )
La discussion entre les deux jeune femme continuait et Dylhan était toujours derrière la porte caché près du mur sur les escaliers. Il espérait que personnes n'arriverait de dehors parce que sinon, il aurait du mal à justifier sa présence ici à écouter derrière la porte. Oh bien sur, il pourrait parfaitement menacé la personne pour qu'elle déguerpisse rapidement, mais elle garderait en tête cet image qui l'accuser d'espionnage. Lyleïa accepta d'aider la jeune femme qui parlait avec elle. Il devrait donc essayer d'en discuter avec elle de manière totalement innocente afin d'en tirer un maximum d'information sur la situation. Savoir ou elle en était dans ses recherches, l'aiderait à couvrir au mieux, ses amis du cartel. "Désolée, j'aurais peut-être dû commencer par là... Je m'appelle Luzia Ozores. Je suis en sixième année à Poufsouffle." Bien, maintenant il avait son nom, et sa maison. Et il savait qu'elle était dans la même année que lui, il devait sans aucun doute la connaître de vue. Au moins, il pourrait la menacer ou la faire chanter, au besoin, mais avant ça, il aurait besoin, d'en savoir plus sur elle: ses défauts, ses faiblesses... LyleÏa se présenta à son tour. Bon la conversation commençait à prendre un trounant peu important pour le jeune homme, il avait toutes déjà toutes les informations dont il avait besoin. La jeune inconnue, prévint la serpentarde, qu'elle devait faire, comme si elle ne s'était jamais parlée, et que la rencontre n'avait jamais eu lieu. Cela risquait de rendre les choses difficiles. Il ne pourrait pas questionner sa collègue comme il le voudrais. Il lui faudrait agir avec des pincettes si il ne voulait pas cramer sa couverture. "Ne t'inquiète donc pas pour moi, personne ne me fera de mal. Personne ne s'y risquerait ... par contre toi tu devrais surveiller tes arrières ... et tu devrais éviter de rester seule pendant quelques semaines ... Fais attention à toi surtout ... Je te ferais savoir si j'ai des échos ... " Allons bon, Lyleïa l'encourageait et la défendait. Cela l'embêtait bien car outre le fait qu'il ne pourrait la faire parler, il avait peur, si les membres du cartel l'apprenait, qu'elle subisse le même type de torture que la jeune Ozores. Que la Poufsouffle l'ait subi, il s'en fichait royalement, mais que Lyl' la subisse à son tour pour tenter de l'aider, la il s'en fichait moins. Il allait devoir trouver une solution pour que seule Luzia se sente menacé. Mais il devrait aussi essayer de faire en sortes que Lyleïa n'entende pas parler de cette histoire. Il était tellement plongé dans ses pensées, qu'il ne se rendit même pas compte que la conversation c'était arrêter, et il n'entendit pas non plus les pas qui se dirigeait vers la porte de la volière derrière laquelle il était caché. "Dyl' ? Qu'est ce que tu fais là ?" Le serpentard sursauta violemment, le coeur battant la chamade. Sa soeur de coeur semblait surprise mais il ne vit pas la moindre trace de colère, sur son beau visage, pas plus qu'il ne le ressentait dans son coeur.. Il en déduit rapidement qu'elle ne s'était pas rendu compte qu'il les écoutait. Il lui montra alors les deux lettres qu'il tenait dans ses mains, pour s'innocenter. Après tout, il avait un vrai alibi ! Il pénétra rapidement dans la volière ou se trouvait encore la jeune Pouffsouffle et grava ses traits dans sa mémoire avant de lui sourire chaleureusement, même si ses yeux étaient loin de refléter cette même chaleur. au contraire, ils étaient plutôt glaciale. "J'ai des lettres à envoyer" dit-il en s'adressant à sa camarade de maison. "Mais vital ne m'avait pas dit que tu était déjà là" continua-t-il, "Autrement je serais monté plus tôt." Vitali était son meilleur ami, mais également le cousin de Lyleïa. et en générale Vitali savait toujours ou se trouvait la jeune femme autant que Dylhan savait presque toujours ou se trouvé Abraham, son petit frère. Que se soit de lui-même ou grâce à ses "espions". -"Et vous qu'est-ce que vous faites ?" Demanda-t-il pour faire la conversation. "Tu me présente ton amie ?" Il ne devait surtout pas faire voir, qu'il était la depuis longtemps et qu'il les avait écouté. Son coeur, qui à cause de Lyl' battait encore la chamade, lui donnait un air essoufflé ce qui convenait parfaitement pour l'occasion. Elles croiraient sans doute qu'il avait monté la multitudes de marches en courant.
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Sujet: Re: En parlant de hiboux... # Lyleïa - Dylhan Ven 3 Mai 2013 - 22:27
Luzia sentait sa timidité s'éloigner, mais elle vit bien qu'elle ne devait pas être trop familière avec la septième année. Celle-ci, en effet, semblait agacée des mises en garde de la jeune fille.
- Ne t'inquiète donc pas pour moi, assurait-elle. Personne ne me fera de mal. Personne ne s'y risquerait ... Par contre toi tu devrais surveiller tes arrières ... Et tu devrais éviter de rester seule pendant quelques semaines...
Evidemment, songea Luzia. Elle avait désormais la fâcheuse tendance à regarder par dessus son épaule - même si elle était accompagnée. Sa baguette était toujours à portée de main, alors qu'avant, Luzia la rangeait dans son sac et se baladait dans le château sans elle. Elle s'était entraînée également à mancer des sorts de protection. En bref, elle se tenait sur ses gardes. Même son sommeil était plus léger.
- Fais attention à toi surtout, insista la jolie blonde. Je te ferais savoir si j'ai des échos ...
Luzia inclina la tête et la salua de la main tandis que la Serpentard, reprenant son sac, s'avançait vers la sortie. Telle ne fut pas la surprise des jeunes filles lorsque la Russe tomba nez à nez avec... un autre Serpentard. Luzia se raidit et rougit. Elle tourna le dos à la porte et s'affaira à caresser le hibou qui était resté à côté d'elle, avide de tendresse. Et Lyleïa de demander :
- Dyl' ? Qu'est ce que tu fais là ?
Luzia admira la sincérité de la voix de la jeune fille. C'était comme si rien ne s'était passé !
- J'ai des lettres à envoyer, répondit simplement le jeune homme. Mais Vital ne m'avait pas dit que tu étais déjà là. Autrement je serais monté plus tôt.
L'Espagnole inspira pour se calmer. Il fallait qu'elle ait l'air le plus naturel du monde - après tout, elle était dans son droit d'être à la volière en présence d'une autre Serpentarde. Mais une angoisse lui serrait la gorge ; et s'il avait entendu quelque chose ? C'est alors qu'il posa des questions qui inquiétèrent la jeune fille :
- Et vous qu'est-ce que vous faites ? Tu me présentes ton amie ?
L'usage de la deuxième personne du pluriel montrait clairement qu'il associait Luzia et Lyleïa. Or, il fallait que l'entretient reste secret. Aussi, d'instinct, la Pousouffle se tourna vers les deux autres, une moue interloquée sur le visage.
- Vous parlez de moi ?
Elle laissa sa question en suspens, théâtrale, essayant de calmer les battements anarchiques de son cœur.
- Je suis désolée, reprit-elle, mais nous ne sommes pas amies...
Elle eut un sourire peiné en direction des deux Serpentard.
- En fait, je vois à peine qui vous êtes...
Elle rajusta son sac de cours, donna une rapide caresse à l'oiseau avant de se faufiler entre Lyleïa et son camarade de maison dont elle n'arrivait pas à déchiffrer le regard. En leur souhaitant une bonne journée, Luzia se mit à descendre les escaliers, légère et vive. Ce n'est que lorsqu'elle fut assurée qu'on ne la voyait plus qu'elle se mit à dévaler les marches aussi rapidement que si sa vie en dépendait.
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Sujet: Re: En parlant de hiboux... # Lyleïa - Dylhan Ven 3 Mai 2013 - 22:59
Tandis qu'elle réfléchissait, un souvenir était venu à l'esprit de Lyleïa. Des paroles. Une discussion, un jour, sous un arbre. Bien sûr qu'on est en partie le résultat que ce que nos parents, nos amis font de nous, mais ce sont nos propres actes qui comptent, et rien d'autres.. . "Ce sont nos propres actes qui comptent, et rien d'autres ..." c'était ce que lui avais dit Rémus ce jour là. Et ces mots étaient restés gravés au fer rouge dans l'esprit de la jeune Romansky. Parce qu'ils avaient une signification bien précise mais que la belle blonde n'était pas encore prête à encaisser ou tout au moins à avouer à voix haute. C'était encore son secret. Son choix n'était pas tout à fait clair encore. Elle savait ce qu'elle voulait essayait d'être et ce qu'elle ne serait pas mais elle n'était pas encore prête à tirer un trait sur son enfance, sur sa famille. C'était encore trop tôt. C'était encore trop dur. Mais au moins Rémus pouvait être content. Elle avait fait un pas de plus vers le Bien et vers 'l'action" plutôt que "l'inaction" comme il avait dit.
Après avoir donné quelques recommandations à la jeune Poufsouffle, Lyleïa s'apprêta à partir et se dirigea vers la porte ... pour se retrouver face à face avec Dylhan, son petit frère de coeur. Du moins l'un d'eux l'autre étant Regulus. Surprise elle s'étonna de sa présence. - J'ai des lettres à envoyer. Mais vital ne m'avait pas dit que tu était déjà là. Autrement je serais monté plus tôt, répondit le jeune homme. Lyleïa arqua un sourcil. - Vitali est mon cousin pas mon garde du corps, fit elle d'un air légèrement narquois. Sa mauvaise humeur due a la fatigue était revenue et elle ne se sentait pas franchement encline à plaisanter. - Et vous qu'est-ce que vous faites ? Tu me présentes ton amie ? Lyleïa voulu lui rétorquer quelque chose du genre "d'après toi on fait quoi dans une volière ? On envoie des lettres !" mais elle n'eu pas le temps de parler que déjà Luzia prenait la parole. - Vous parlez de moi ? Je suis désolée mais nous ne sommes pas amies... En fait, je vois à peine qui vous êtes... Lyleïa retint un sourire satisfait. Joliment joué le coup de l'innocence surprise et légèrement intimidée. La jeune Romansky reprit son masque de glace, impassible et légèrement hautain avant de répondre à la question de son petit frère de coeur. - J'envoyais une lettre moi aussi. Et comme elle le dit, nous ne sommes pas amies, fit elle d'un air légèrement méprisante. Elle avait tellement l'habitude. Luzia finit par les quitter plutôt rapidement et Lyleïa la regarda partir. - Bizarre cette fille .. déclara t-elle avec une petite moue dédaigneuse. Sinon ça va toi ? lança t-elle. Comme quoi les banalités pouvaient vraiment aider ... La belle blonde attendit que Dylhan poste ses lettres avant de repartir avec lui, répondant à ses questions, parlant avec lui mais l'esprit ailleurs.
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Sujet: Re: En parlant de hiboux... # Lyleïa - Dylhan Sam 4 Mai 2013 - 13:41
En parlant de hiboux... (Luzia & LyleÏa )
La situation était on ne peut plus étrange. Il devait faire comme si il n'avait rien rien entendu et avait surpris les deux jeunes filles dans la volière. C'était facile à faire avec la Poufsouffle puisqu'il ne la connaissait pas plus que ça, mais avec Lyleïa, c'était plus difficile. Cette fille, il la considérait comme la grande soeur qu'il n'avait eu. Or, il avait rapidement ressentit la gêne de la jaune et noir, ce qui d'après ce qu'il avait entendu était complètement normale. Pourtant elle cachait bien son jeu et sans doute pour la première depuis le début, il était ravie que son "don" l'ai aidé ce matin. Dylhan faire des éloge à son don c'était comme voire le Professeur McGonagall encourager l'équipe de Serpentard au Quidditch. C'était du jamais vu ! Ou alors Dylhan avait raté quelque chose ! Sa camarade de Serpentard répliqua avec un air assez narquois et le jeune homme compris rapidement qu'elle n'était pas super enclin à plaisanter. Bon ok cette surpotection dans laquelle sont cousin l'enfermait devait commencer à lui peser, comme la sienne devait peser sur Bram, mais il comprenait parfaitement Vitali. Il était normale de s'inquiéter pour sa famille et lui ne regrettait pas toutes les mesures qu'ils prennait pour son petit frère. Luzia Ozores, dont il était sensé ignorer le nom se retourna alors brusquement."Vous parlez de moi ? Je suis désolée mais nous ne sommes pas amies... En fait, je vois à peine qui vous êtes..." Bien entendu Dylhan plaisantait quand il avait demandé ça. Mais la jeune fille elle semblait réagir au quart de tour. Ainsi donc elle avait peur que quelqu'un d'autre que Lyl' apprenne ce qui lui était arrivée. Normale, si cela parvenait jusqu'au oreille de Rogue, de Rosier ou même de Avery elle risquait de le regretter amèrement. Elle disparu rapidement de la volière. "J'envoyais une lettre moi aussi. Et comme elle le dit, nous ne sommes pas amies. Bizarre cette fille ." Dylhan hocha la tête pour entrer dans son jeu.Quoi qu'il en soit il était maintenant seul avec Lyleïa et avec ses deux lettres à envoyer. Puis après s'être assurée qu'elle aussi allait bien. "Tu m'attend ? J'envoie ça" dt-il en montrant à nouveau les deux lettres. Il attrapa un hibou grand-duc qui était non loin, lui caressa doucement la tête et y accrocha le bon de commande pour "Candies & Sweet" la confiserie de Salem. Il glissa également une bourse avec l'argent de la commande. Après avoir donné l'adresse au hibou, il le laissa s'envoler, le regarda quelques instants voler à travers les lucarnes de la volière et se dirigeât vers l'autre côté de la pièce ou se reposait le hiboux familiale. Il le siffla et l'attrapa sur son bras. Il le caressa plus longuement. Cet hiboux était dans la famille depuis très longtemps. A la mémoire de Dylhan il avait toujours été là. Il accrocha la lettre destiné à Brooklyn et relâcha le hiboux. Une fois ses lettres envoyé il attrapa Lyl' par les épaules et ils repartirent ensemble vers le château, vers la grande salle. Il n'allait pas la questionner tout de suite, il devait d'abord attendre un peu de temps, que cette histoire soit moins présente dans l'esprit de la blonde.
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Sujet: Re: En parlant de hiboux... # Lyleïa - Dylhan