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| SWANN&LYL ♫ Poupée de cire, poupée de son ♫ | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: SWANN&LYL ♫ Poupée de cire, poupée de son ♫ Mar 7 Mai 2013 - 15:53 | |
| Lyleïa s'éveilla ce week-end là, reposée. Parce qu'elle avait réussit à dormir sans cauchemar grâce à la victoire de Serpentard sur Serdaigle la veille. Elle avait été si fière qu'ils aient gagnés et si fière d'avoir fait parti de l'équipe. Mais elle avait aussi été très fière de Regulus qui avait attrapé le vif d'or si vite. Un vrai roi ! Ils avaient fait d'ailleurs une super fête et Lyl' s'était même laissée emporter par la musique et le bonheur et avait laissé un peu la Reine des Glaces de côté. Après tout, elle aussi avait le droit de s'amuser ! Ce matin là en ce réveillant elle avait toujours un grand sourire ravi et sous la douche elle profita de l'eau chaude qui dénoua ses muscles un peu douloureux. Soudain elle laissa tomber le savon. Se baissant pour le rattraper une grande douleur traversa son dos. Ouch ! Ca faisait vraiment mal. Grimaçante elle se releva et sorti de la douche. En se séchant elle regarda dans la glace et vit un magnifique bleu s'étaler dans son dos. Une nouvelle grimace apparut sur son beau visage et elle s'habilla. On était le week-end l'uniforme n'était pas obligatoire et Lyleïa se fit plaisir. Elle passa une jupe en daim lui arrivant mi cuisse, un pull léger noir et la veste en daim assortie à la jupe. Elle mit ses bottes en cuir marron foncé et laissa ses longs cheveux blonds cascader en boucles libres autour de son visage de poupée. Puis elle sorti, retrouva quelques amis et ensemble ils se rendirent à Pré-Au-Lard.
La belle russe les quitta au milieu de l'après-midi et rentra au château. Elle passa par la case infirmerie, le dos douloureux. L'infirmière regarda le bleu et grimaça pour elle en déclarant qu'elle se s'était pas ratée. Pour la millième fois, Lyleïa maudit la batteuse des Aigles mais la pommade de l'infirmière lui fit beaucoup de bien, calmant la douleur lancinante qui l'empêchait presque de bouger. Après l'avoir remerciée, la belle septième année se leva et sorti de l'infirmerie tombant nez à nez avec ... Swann. Un Serdaigle qui n'arrêtait pas de la chercher. Arquant un sourcil elle le fixa. - Tu te pousse oui ? J'ai pas l'intention de dormir ici ! lui lança t-elle avant de s'éloigner de sa démarche légère et gracieuse de ballerine, ses cheveux blonds se balançant dans son dos.
Rêveuse, la jeune fille se promena dans le château, laissant ses pieds la conduire où ils voulaient. Ils l'emmenèrent droit dans les Serres de Poudlard et Lyleïa profita d'être seule pour laisser tomber un peu le masque, respirant les odeurs sucrées qui embaumaient l'air. Une musique dans la tête, elle ne s'empêcha pas de la chanter doucement de sa voix musicale. - ♫ Je suis une poupée de cire, une poupée de son. Mon coeur est gravé dans mes chansons, poupée de cire poupée de son ♫ fredonna t-elle doucement en se baladant au travers des couleurs et des senteurs des fleurs du jardin. Sa voix se fit plus assurée au fur et à mesure. Sa voix douce et musicale s'élevait dans les airs, cristalline, envoûtante. Emportée dans un autre monde, la poupée russe qu'elle était fit quelques pas de danse sans cesser de chanter. Une fleur entre ses doigts elle s'amusa un peu, la chaleur remplaçant la froideur, adoucissant ses traits fins, la rendant si belle, si fragile, si ... humaine. - ♪ Je n'suis qu'une poupée de cire, qu'une poupée de son. Sous le soleil de mes cheveux blonds, poupée de cire poupée de son. Mais un jour je vivrai mes chansons, poupée de cire poupée de son. Sans craindre la chaleur des garçons, poupée de cire poupée de son ♪ chanta t-elle avant de sourire pour elle même. C'est alors qu'elle entendit du bruit derrière elle comme un faux pas. Se retournant, elle retrouva instantanément son masque de glace qui neutralisa la chaleur de son regard. - Ca m'aurait étonnée que tu me fiche la paix tiens ! lança t-elle agacée en fixant Swann de ses yeux de glace.
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| | | | Sujet: Re: SWANN&LYL ♫ Poupée de cire, poupée de son ♫ Mer 19 Juin 2013 - 10:25 | |
| Hier était une sale journée. Après avoir vécu le match le plus effréné de sa carrière de poursuiveur, Swann l'avait amèrement ressassé toute la soirée avec son pote Bertram, capitaine. Ils n'avaient pas eu le temps de comprendre véritablement, les passes s'enchainaient mal, ils avaient pourtant le dessus, mais le petit gugus de Black avait pour une fois dans sa vie probablement trempé sa robe en faisant une bonne action. Cette petite raclure avait le don de faire sortir Swann de ses gongs, comme au bal. Il c'était d'ailleurs pris une sacrée colle, mais qu'importe, le bleu n'était pas du genre à écouter les règles et à ce calmer, et ce n'était pas l'autre consanguin qui échapperai à sa colère s'il venait à de nouveau la provoquer.
La fin de soirée fut plus sympathique, Sean et Dirk parvinrent à changer les idées de l'aigle qui pouvait compter sur ses amis les plus proches, toujours disposés à apaiser le feu ardent brûlant en Swann. Dernièrement le grand Jones avait les nerfs à fleur de peau et ce mettait dans des états peu fameux, après la partie déprime - Que la belle Emmeline avait su apaiser - et la colère qui était tombée sur Regulus. Swann c'était levé avec l'envie de faire rire la joyeuse compagnie. Il passa la matinée avec Isobel, a discuter dans la salle commune. Puis lorsque cette dernière voulu rejoindre ses copine le bleu parti, puis passa le début d'après midi seul assis au bord du Lac noir et après avoir escalader un pan de rocher.
Il passa près de deux heures à faire des ricochets en broyant du noir. Il pensa aux filles. A Anne -sa copine actuelle- A Lilianna, à Isobel, à sa soeur, à Emmeline, à sa soeur, puis à Lyleïa. Cette dernière piquait sa curiosité car elle était bien la seule à ce montrer toujours odieuse avec lui, mais la jolie demoiselle était assez complexe pour lui renvoyer un tantinet d'affection, juste assez pour que Swann s'y accroche. La piquante reine des glaces avait l'air d'avoir un coeur si grand malgré les apparences qu'elle préoccupait la majeure partie des pensées de Swann, mais diantre pourquoi était-elle si agressive avec lui ?! Etait-il le seul ?
Lorsqu'il ce mit à pleuvoir averse, le serdaigle ce précipita pour descendre de son grand rocher, et dans la précipitation s'écorcha l'intégralité de l'avant bras, il ne pu que fixer l'entaille assez profonde et saignante avec un air dubitatif en oubliant la pluie qui avait désormais tremper sa chemise bleue, et ainsi Jones avait une fois de plus l'air complètement débraillé. Il trottina vers le château, prenant le chemin de l'infirmerie en plaquant son bras contre son ventre et prenant soin de cacher tout ce sang qui avait à coup sûr tâché sa chemise.
Dégoulinant et dépité, il marchait d'un pas rapide avant de tomber nez à nez avec celle qui occupait ses pensées. Cette dernière était aimable et souriante comme à son habitude, et lui vociféra dessus telle une goule mal léchée. Avant de s'enfuir sans laisser au bleu le temps de répondre à l'agression. Soupirant un grand coup, l'air très agacé, il décida de la suivre d'un pas décidé en espérant qu'elle le remarque et s'énerve à son tour, car tel est pris qui croyais prendre. Le manège dura ainsi jusque dans une serre, ou ils étaient parfaitement seuls, et ou probablement personne ne les rejoindraient.
Lorsque la jeune file cessa son cinéma de fille insensible et odieuse, elle ce mit à chanter. L'aigle s'adossa à un mur, fatigué après sa courte nuit et l'écouta sans un mot. Il baissa les yeux sur son bras qu'il ne sentait maintenant plus, toujours plaquer contre lui, et tapa malencontreusement sur un pot, attirant l'attention sur lui. Et c'était reparti, la blonde qui était une si jolie fleur à la voix fluette venait de ce retransformer en goule affamée à la voix taillée comme une lance.
- Ca m'aurait étonnée que tu me fiche la paix tiens !
Le bleu soupira, agacé de ce faire traiter comme un parasite, il lui répondit d'une voix un peu amère, ce qui n'était absolument pas dans ses habitudes et qui décontenancerai la blonde à coup sur, Jones si souriant, si joyeux, si populaire, si extravagant n'était absolument pas d'humeur, et personne hormis ses amis les plus proches ne connaissaient son côté froid, colérique et amer.
- Et toi, ça m'aurait étonné qu'un jour tu chantes aussi bien, t'avait presque l'air humaine pendant une minute, et honnêtement si tu pouvais le rester, tu te rendrai peut-être compte que des gens t'apprécient ici !
Fixant le sol l'air totalement absent, il murmura.
- Sans craindre la chaleur des garçons... Il serra le poing, diantre, son bras le lançais, mais il le garda contre sa chemise trempée, et déboutonnée. Si Jones n'était pas dans son assiette, il restait fidèle à lui même, a savoir débraillé avec un faux air négligé qui lui allait si bien. La tête de chien battu en bonus. Il espérait seulement que la blonde ne le chercherai pas trop, de peur d'agir de façon agressive. Car si la blonde était froide en apparence pour cacher un éventuel bon coeur, Jones était bouillonnant pour cacher une âme tourmentée et pas si douce que ça...
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Toujours des problèmes d'édition, désolé pour la mise en page m*rdique.
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| | | | Sujet: Re: SWANN&LYL ♫ Poupée de cire, poupée de son ♫ Mer 19 Juin 2013 - 19:57 | |
| - Et toi, ça m'aurait étonné qu'un jour tu chantes aussi bien, t'avait presque l'air humaine pendant une minute, et honnêtement si tu pouvais le rester, tu te rendrais peut-être compte que des gens t'apprécient ici ! rétorqua brusquement le Serdaigle d'un ton amer ce qui surprit la Serpentard. Jamais Swann ne lui avait parlé sur ce ton la. Il avait toujours été taquin, provocateur, espiègle, casse-pied à la rigueur, oui bien sûr il avait toujours été tout ça et la jeune femme avait prit l'habitude de ces tons là mais jamais encore il n'avait été amer ou agressif. La Vert & Argent fronça les sourcils et se prépara à lui répondre brusquement avec sa froideur habituelle quand un murmure de Swann attire son attention. - Sans craindre la chaleur des garçons... La belle Romansky tressaillit et resta muette. Elle ne s'attendait pas à ça. Elle aurait pu s'attendre à beaucoup mais pas à ça. Elle ouvrit la bouche pour parler, la referma aussitôt. Elle avait été sciée.
Swann aussi restait silencieux. Il avait son habituel air habillé/débraillé mais il y avait plus. Il avait l'air de souffrir. Fronçant les sourcils, la jeune fille se décala un peu et remarqua le sang. Ses yeux s'écarquillèrent de surprises. - Tu es blessé, remarqua t-elle soudain brusquement radoucie. Elle s'approcha en relevant ses cheveux blonds. - Montre moi, ordonna t-elle d'un ton qui n'appelait à aucun refus. Elle regarda l'entaille et sorti sa baguette. - Vulnera Sanentur murmura t-elle en passant sa baguette au dessus de l'entaille. Le flux du sang diminua. - Vulnera Sanentur fit elle une seconde fois. La plaie se referma progressivement. - Vulnera Sanentur, continua la russe lançant une troisième fois ce sort qui ressemblait à une chanson ne laissant qu'une fine cicatrice derrière elle. Quand elle eu fini elle admira un instant son oeuvre, puis rendit son bras à Swann. - Il faudra quand même que tu passe voir l'infirmière qu'elle te passe de l'essence de Dictame pour que tu ne garde aucune cicatrice, continua t-elle d'un ton calme. Une véritable future médicomage.
Puis elle détourna les talons pour s'approcher des fleurs. Elle caressa quelques pétales, respira des parfums avant de jeter un oeil à Swann. - Je n'ai pas besoin que quelqu'un me dise qu'il y a des gens qui m'apprécient Jones, ça je le sais, commença t-elle. Le problème c'est qu'il est risqué, par les temps qui courent, d'apprécier des personnes. La vie est trop fragile, éphémère elle ne tient qu'à un fil, il est dangereux de s'attacher ... murmura la belle blonde en effleurant une bordée de fleurs colorées autour desquelles des papillons et des abeilles voletaient. La belle Serpentard tendit un doigt et un magnifique papillon aux milles couleurs s'y posa battant doucement des ailes. La russe l'admira un instant avant de se tourner vers le beau brun le papillon toujours sur son doigt. - La vie est comme ce papillon. Un jour elle est magnifique, explosion de couleurs et de beauté et le lendemain elle est qu'obscurité et mort. Éphémère ... Son ton était doux mais il n'était pas particulièrement adressé à Swann. La Vert & Argent était ... ailleurs. Dans un autre monde. La belle blonde aux yeux cobalt laissa s'envoler le papillon et se promena parmi les rangées. - Bon et maintenant tu vas me dire pourquoi tu m'a suivie ou pas ? lança t-elle de nouveau bien présente.
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| | | | Sujet: Re: SWANN&LYL ♫ Poupée de cire, poupée de son ♫ Sam 17 Aoû 2013 - 18:54 | |
| En fait, Swann était sur les nerfs. C'était pas une très bonne période pour lui, et Romansky lui prenait tellement la tête qu'il cru que cette dernière allait bientôt gonfler comme un Bodruck. Elle était si agaçante ! Mais rien n'y faisait, elle lui plaisait. Après tout Romansky c'était un peu le stéréotype de la blonde glaçiale, à vrai dire ses cheveux étaient d'un blond qui luisait d'une sorte de gel ensorçelant, ce qui paralysait tout les sens de l'Aigle qui ne cessait d'y noyer son regard. Quand à la Serpentarde, elle avait un regard tellement perçant qu'il semblait transpercer le Serdaigle de toute part, tantôt froid, tantôt emprun de chaleur, une chose était sûre, Lyleïa lui faisait tourner la tête, abasourdir le cerveau, embrumer l'esprit et torturer le coeur.
Vulnera Sanentur - Vulnera Sanentur - Vulnera Sanentur.
Ça sonnait comme une chanson, c'était apaisant, et pour une fois la blonde ne lui avait pas aboyé dessus comme une beuglante faxée par une mégère. C'était en fait le premier contact en tête à tête que l'Aigle avait eu avec Lyl', comme à son habitude la blonde avait été sur la défensive, et il lui fallut ce rendre compte que Swann c'était écorché sur toute la longueur de son avant bras pour enfin laisser tomber les masques. En réalité, c'était une fille charmante, une sorcière douée.
Il faudra quand même que tu passe voir l'infirmière qu'elle te passe de l'essence de Dictame pour que tu ne garde aucune cicatrice. - Je garderai cette cicatrice, juste pour me souvenir que c'est toi qui m'a soigné.
Lui rétorqua-il d'un ton doux, en un sourire sincère. Si la blonde avait remballé ses pics à glace, le brun avait remballé son égo et son arrogance, sa si belle fierté. En fait, elle avait même l'air d'avoir envie de déballer le poids de quelque chose de trop lourd pour ses fines épaules si bien faites.
- Je n'ai pas besoin que quelqu'un me dise qu'il y a des gens qui m'apprécient Jones, ça je le sais, le problème c'est qu'il est risqué, par les temps qui courent, d'apprécier des personnes. La vie est trop fragile, éphémère elle ne tient qu'à un fil, il est dangereux de s'attacher ... - La vie est comme ce papillon. Un jour elle est magnifique, explosion de couleurs et de beauté et le lendemain elle est qu'obscurité et mort. Éphémère ...
Son corps déambulait d'un air gracieux dans la serre, les deux jeunes sorciers étaient entourés de fleurs, de plantes plus ou moins vivantes, et de quelques papillons butinants ça et la. L'air ambiant embaumait l'odeur de fleurs rares et plus ou moins belles, l'atmosphère avait quelque chose d'irréel et pas seulement parce que Romansky parvenait à aligner plus de deux phrases aimables à la suite. Swann détourna son regard de la blonde tandis qu'elle parlait de la fatalité du monde, et fixa ses yeux sur la cicatrice encore très rouge de son bras, tout en laissant la manche de sa chemise retroussée. Il s'approcha lentement de la blonde jusqu'à être à quelques centimètres d'elle, et lui prit le bras sans brutalité, juste pour quelle cesse de déambuler.
- Bon et maintenant tu vas me dire pourquoi tu m'a suivie ou pas ? - Je t'ai suivie parce que j'en ai assez que tu me parles comme çi j'était un simple Elfe de maison.
Il la regardait droit dans les yeux, noyant ses yeux bleus dans les siens, l'air très sérieux. Puis il baissa les yeux quelques instants avant de la regarder de nouveau dans les yeux, lui lâchant doucement le bras.
- Je suis pas ce qu'ont raconte de moi. Tout comme tu n'es pas aussi froide qu'ont le dit. Laisse moi t'aider à aller mieux Lyleïa. Tu le mérite. S'il te plait.
Il lui sourit du coin des lèvres.
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| | | | Sujet: Re: SWANN&LYL ♫ Poupée de cire, poupée de son ♫ Dim 18 Aoû 2013 - 19:45 | |
| Swann Jones n'abandonnait jamais. C'était la conclusion que Lyleïa venait de faire de lui. Il ne lâchait jamais rien même quand on l'envoyait balader, qu'on faisait tout pour le faire fuir ou qu'on essayait de l'ignorer avec une indifférence feinte. Car quoique Lyleïa puisse faire, Swann revenait toujours à la charge, toujours plus acharné avec la patience d'un chasseur qui chasse sa proie. Mais aujourd'hui, le jeune homme semblait sur les nerfs, à vif, il était cassant et même légèrement agressif ce qui étonna la jeune fille qui se décala pour mieux le regarder. Quand elle vit le sang sur son bras, elle écarquilla les yeux et laissa tomber légèrement les barrières pour venir le soigner. Car elle avait beau être la Reine des Glaces, Lyleïa ne supportait pas que quelqu'un qui était blessé souffre alors qu'elle pouvait faire quelque chose. Elle le soigna donc avec une conscience professionnelle qu'elle n'avait pourtant pas encore acquis vu qu'elle n'avait pas commencé sa formation de médicomagie. Mais il était à prévoir que dans quelques années, la jeune fille serait alors une médicomage hors pair. - Je garderai cette cicatrice, juste pour me souvenir que c'est toi qui m'a soigné, annonça alors Swann d'un ton si doux et si sincère que Lyleïa ravala le commentaire sarcastique qui lui brûlait les lèvres. Se mordant la langue elle leva tout de même les yeux au ciel. - Tu devrais aller finir de te faire soigner. Mrs Pomfresh est nettement plus douée que moi, fit-elle quand même.
Puis elle s'écarta, se dévoilant un peu plus au Bleu & Bronze. Elle savait que des gens l'appréciait pour ce qu'elle était ou plutôt malgré tout ce qu'elle était mais elle savait aussi qu'en cette période de plus en plus sombre il était dangereux d'apprécier et encore plus d'aimer. "N'oublie pas Lyleïa, aimer c'est se détruire et se laisser aimer c'est accepter de détruire l'autre" lui répétait souvent son père, la plupart du temps en regardant le portrait de sa mère. Et Lyleïa avait accepté cette citation sans broncher, fermant son coeur à double tour et l'enfermant dans une prison de glace. Une prison de glace dont les murs et les barreaux avaient commencés à fondre lentement au fur et à mesure qu'elle grandissait et acceptait le monde avec ses qualités et ses défauts. Un magnifique papillon monarque s'étant déposé sur son doigt tendu, Lyleïa admira la délicatesse de ses dessins et la beauté de ses couleurs. - Je t'ai suivie parce que j'en ai assez que tu me parles comme si j'étais un simple Elfe de maison. Un sourire amusé se peignit sur les lèvres de la jeune fille qui lança un regard en coin au jeune Jones. - Tu as tord, dit-elle alors. Je traite mieux les elfes de maison que toi, avoua t-elle d'un ton malicieux. Mais son sourire n'atteignit pourtant pas son regard de glace et elle recouvra bientôt ses barrières.
Laissant le papillon s'envoler elle s'apprêtait à continuer de déambuler dans les Serres quand elle sentit qu'on la retenait. Se tournant vers Swann elle croisa ses prunelles azur, si chaudes et si sincères que la jeune fille se sentit désarmée et qu'une fissure se créa en elle. - Je suis pas ce qu'ont raconte de moi. Tout comme tu n'es pas aussi froide qu'ont le dit. Laisse moi t'aider à aller mieux Lyleïa. Tu le mérite. S'il te plait. Troublée, la Vert & Argent resta un instant silencieuse, pensant soudainement à la fiole bleu pâle qui se trouvait dans la poche de sa robe de sorcière et qu'elle attendait pour boire. Elle voulait être seule pour ça. C'était quelque chose qu'elle devait faire seule. Elle n'avait même pas prévenu son cousin si c'est pour dire. Sans brusquerie mais fermement Lyleïa se dégagea de la poigne de Swann, recouvrant son masque de glace. - Je n'ai pas besoin d'aide Jones, je suis une grande fille, je peux me débrouiller toute seule, fit-elle d'un ton froid et irrité. Puis elle s'éloigna à grands pas du jeune homme jusqu'à se retrouver dehors près du grande chêne qu'elle affectionnait tant à côté du lac. Le ciel était noir d'orage, l'air était lourd, un orage allait éclater sous peu et il allait être violent. Pourtant Lyl' s'en fichait. Elle était concentrée sur autre chose. Ca devait être maintenant. Elle soupira et sorti la fiole bleu pâle de sa poche. Elle l'admira un instant puis ferma les yeux et prit une grande respiration. Rouvrant ses yeux pâles elle s'agenouilla dans l'herbe, ouvrit le bouchon et but toute la potion jusqu'à la dernière goûte. Grimaçante sous l'amertume du breuvage elle ferma à demi les yeux et attendit quelques secondes. Puis soudain le flash back. Violent. Encore pire que les cauchemars. Tout passa au ralenti. Lyl' se revit faire des crêpes avec sa mère. Elle entendit de nouveau le rire musical de Iryn Romansky alors que sa fille était couverte de farine. Elle revit leur jeu, les bisous de sa maman, sentit sa présence comme si elle était de nouveau près d'elle. Et puis elle revit la peur dans le regard de sa mère, la cachette, la promesse d'amour, le sort, puis l'explosion de la porte, les hommes encapuchonnés, la bataille et puis ...
- Avada Kedavra, fit la voix glaciale lançant un jet de lumière verte qui atteignit Iryn Romansky en pleine poitrine. Celle ci tomba au sol, morte avant de l'avoir touché sa main crispé sur sa baguette, son regard bleu voilé par la mort. Lyleïa laissa échapper un sanglot en voyant que sa maman ne bougeait plus. Elle s'accrocha à son doudou et pleura en essayant de le faire en silence. Elle n'avait que cinq ans et pourtant elle avait compris. Compris que sa maman ne ferait plus jamais de crêpes, qu'elle ne lui chanterait plus de berceuses, ne lui ferait plus jamais de câlins. Le tueur de sa maman tourna alors la tête vers l'armoire comme si il l'avait entendu et s'approcha. Lyleïa le vit tendre la main vers la poignet et ouvrir la porte. Elle le vit se pencher vers elle et retirer sa capuche. - Tout va bien mon ange, maintenant il ne restera que toi et moi. Je ne laisserais personne t'emmener loin de moi ma princesse, fit alors son père en la prenant dans ses bras.
Choquée Lyleïa ouvrit les yeux. Son visage s'était figé dans un cri d'horreur muet. Mais la potion agissait toujours. Et son coeur se brisait un peu plus. Elle avait toujours cru que ses parents s'aimaient mais ce n'était qu'une illusion. Elle revit des disputes derrière des portes closes, des regards noirs, elle revit sa mère esquiver les baisers ou les caresses furtives de son père, la froideur de son regard face à lui, la colère de ses gestes. Elle se souvint.
Une nuit, Lyleïa s'éveilla. Elle avait fait un cauchemar. Voyant que la lumière était toujours allumée dans le couloir, elle prit son doudou et sorti de son lit. Elle descendit les escaliers jusqu'au bureau de son père dont elle captait des éclats de voix. La porte était entrouverte. - C'est la magie noire qui a tué ta meilleure amie et tu décide de l'utiliser ?! lança Iryn d'une voix glaciale. - Je n'ai pas le choix Iryn. C'est la seule chose qui ... commença Andreï. - Non ! le coupa sa femme plus froide que la glace elle même. Non je refuse que la magie noire approche notre fille. Lyleïa ne sera pas mêlée à tout ça et moi non plus alors je te laisse une dernière chance Andreï. C'est la magie noire ou nous ? Tu as trois jours pour te décider. Passé ce délai je m'en vais avec Lyleïa et tu ne nous reverras plus jamais ! menaça Iryn avant d'ouvrir la porte et se retrouver face à sa fille. En un instant, son visage colérique se transforma en un masque de douceur. - Qu'est ce que tu fais là mon amour ? demanda t-elle doucement. - Fais un cauchemar, murmura la petite fille effrayée. Sa mère lui sourit et la prit dans ses bras. - Viens je connais quelques berceuses qui effaceront tous tes mauvais rêves, chantonna sa maman. Lyleïa acquiesça et se blottit contre Iryn qui ne lança même pas un regard à son mari contrairement à la petite fille qui accrocha le regard de son père et ne le lâcha plus jusqu'à ce qu'il disparaisse de sa vue. Dans son lit la petite fille regarda sa mère. - Mama ? Tu l'aime plus papa ? demanda t-elle d'une toute petite voix. Sa mère lui sourit l'air triste. - Si mon amour je l'aime très fort. C'est pour ça que ça fait si mal, murmura t-elle sans en dire plus. Elle se mit alors à chanter et sa fille se laisser bercer.
Le cri que poussa Lyleïa se répercuta dans le parc. Il était si profond, si puissant qu'il déchira le ciel et la terre et finit par se perdre dans le grondement grave du tonnerre qui se fit entendre à ce moment là. Mais la Serpentard n'en avait pas fini. Dire qu'elle était brisé était un euphémisme. Elle était littéralement détruite. Aussi détruite qu'une poupée de porcelaine que l'on aurait fracassé sur un sol en pierre. Trop choquée, elle n'avait pas réagit de suite mais maintenant qu'elle se souvenait, elle péta totalement un câble, brisant les barrières qui protégeait son esprit. Elle avait l'impression de devenir folle et c'était peut-être le cas. Les larmes roulaient en continue sur ses joues alors qu'elle essayait de s'arracher les yeux comme pour ne plus voir les images qui se déroulait dans son esprit. Du sang se mêla à ses larmes alors qu'elle se griffait la peau avec ses ongles, qu'elle se tenait la tête s'arrachant les cheveux. Elle voulait mourir. Rien ne servait plus à vivre après ce qu'elle venait d'apprendre. Rouvrant les yeux, le lac lui apparut comme une merveilleuse solution. Oui, le laisser la prendre, s'abandonner à son étreinte glaciale et mourir pour ne plus rien sentir. Le corps fin secoué de sanglots incontrôlables, la belle blonde essaya de se relever et tomba au sol. Son cri de désespoir fut aussi brutal et profond que l'autre. Elle cria à s'en briser les cordes vocales alors que le monde se déchaînait autour d'elle. La pluie se mit à tomber véritable déluge, le tonnerre gronda en continue, les éclairs déchirèrent le ciel, le vent se mit à souffler, glacial et impitoyable.
Si elle avait été dans son état normal, Lyleïa se serait réfugiée au fond de son lit par un temps pareil, sa peur des orages étant assez violente mais elle n'était pas dans un état normal. Elle avait mal, tellement mal, elle avait envie de s'arracher le coeur pour ne plus ressentir la douleur. Alors qu'elle pleurait et s'arrachait les cheveux se battant contre elle même, elle sentit des bras l'étreindre et de la chaleur s'envelopper mais même avec ça elle avait froid. Se débattant, elle cria avec le peu qui lui restait de voix, frappant et griffant son adversaire. - Non !! Laisse moi !! Il l'a tuée ! Il l'a tuée !! répétait-elle d'une voix brisée. Mais son vis à vis fut plus fort et finit par l'emprisonner dans une étreinte puissante. Son parfum parvint aux narines de la Vert & Argent et étonnement cela l'apaisa plus que tout le reste. Se laissant aller contre Swann, elle s'accrocha même à sa chemise en pleurant. Puis elle leva vers lui des yeux hantés, sans aucune autre lueur que celle du désespoir et de la mort. - Il l'a tuée ... murmura t-elle encore une fois. Il l'a tuée ... il m'a tuée ... répéta t-elle comme incapable de dire autre chose. Puis elle s'évanouit à bout de force. Son esprit et son corps avaient lâchés, incapable d'en supporter plus.
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| | | | Sujet: Re: SWANN&LYL ♫ Poupée de cire, poupée de son ♫ | |
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