J'étais adosser à un arbre, en face du lac noir. Le ciel bleu, presque sans nuages, et des oiseaux, piaillaient en voletant dans le parc de Poudlard. Le printemps était bel et bien la. Mais ce spectacle était bien loin de m'émouvoir.
J'avais reçu ce matin même un lettre de chez moi et les nouvelles n'étaient pas super. Mon oncle, cet homme insensible qui soutenait les mangemort - Je le soupçonnais d'en être un lui aussi - avait décidé de passé à l'action de façon plus intense. Il avait augmenté ses attaque et le village risquait bientôt de sombre dans la violence. Je venais d'apprendre également que mon clan avait décidé de s'allier aux Oorlogs tant haï, afin de protéger au mieux Cliffden et les moldus des actes malfaisant de mon oncle. Comment pouvait-on s'allier avec eux qui avait déjà trahit par le passé ? Je n'était pas sur de leur faire comfiance. Comment ma mère avait pu voter pour une telle décision. Certes s'était son frère qui s'attaquait au village mais c'était aussi l'ennemi qui allait prendre baguettes avec eux. Et puis surtout ils seraient commander par mon "père" chef des Oorlogs. Je le haïssait de tout mon êtres. Comme je haïssait les gens du même clan que lui.
Ma cousine avait sans soute déjà été prévenu elle aussi.
Aurait-je le droit de me battre à leur côté pendant les vacances? Sans doute pas. Le village avait peut-être une dérogation pour commencer la formation au tir de jeune sorcier mineurs, mais il les autoriserait certainement pas à prendre par à la défense de la ville.

Je réfléchissait activement à une solution qui pourrait permettre de protéger un maximum de gens tout en entravant les actions de mon oncle, mais cela ne servait à rien. De toute façon j'étais enfermée à Poudlard et donc dans l'impossibilité de transmettre un semblant de stratégie à ma mère. Et de toute façon le faire par hiboux aurait été bien trop imprudent.
Et puis le problème ne se posait pas puisque je n'arrivais pas à m'enlever de la tête les paroles de ma mère concernant mon père et ses imbéciles de soldats Oorlogs.

-"Je le hais" dis-je en lançant une pierre dans le lac. "Je la hais elle aussi, je les hais tous ! Mon père ma demie-soeur ! Tous ! " Je le hais parce qu'il m'avait abandonné à ma naissance , je hais ma demie-soeur, parce qu'elle avait été choyé par son père, le père dont je n'avais pas put profiter. Je haïssait ceux de mon clan aussi pour ne m'avoir considérer que comme une bâtarde.
Dans ma rancoeur je n'avais pas vu qu'une personne n'était pas loin de moi et me regardait avec interêt.

J'avais peu d'amis. Peu mais je savais que je pouvais leur faire confiance. Et pourtant. Pourtant il ignore sans aucun doute que je suis pas franche avec eux. Comment pourrais-je l'être en me cachant derrière un masque dénué d'émotion ? Je disais toujours ce que je pensais mais eux ne pouvait jamais découvrir la moindre émotion, sur mon visage. Ne pensait-il pas que je me fichait d'eux ? Sans doute et je savais aussi que je risquais de les perdre. Il n'y avait qu'avec Nolan que je souriais, que je pleurais, que je vivais. Lui seul me connait réellement comme je suis. Pour certain se masque pouvais être une protection contre le peur, mais je savais que ce ne l'était pas. En vérité j'étais comme toutes bonne Llyrhan doit être ! INSENSIBLE ! Pourtant je n'arrive pas être comme ça, alors je cache mes émotions, pour le leur faire croire. Ma mère dit que je ressemble à mon père pour la sensibilité. Elle n'a pas le droit de dire ça ! "Père" n'existe pas ! Il n'a jamais existé et n'existera jamais. Pas depuis qu'il nous a abandonné.

J'étais toujours la, les yeux fixés sur le cailloux qui s'enfonçait dans les eaux ténébreuse du lac noir, sans faire de remous. Comme si attendre de le voir couler entièrement me permettrais de me sentir mieux, moins trahi. Il n'en était rien, je me sentais toujours aussi mal. Soudain une voix que je ne conaissait pas me vint au oreilles. Fermant à nouveaux mon visage aux émotions je tournai me tournais vers la personne qui osait se mêler de se qui ne la regardait pas.
"Je sais pas qui ils sont, mais tu ne les portes pas vraiment dans ton cœur."
La fille qui parlait avait les cheveux rouges et portait l'uniforme de Poufsouffle en réfléchissant un peu elle se souvint qu'elle étaient toutes les deux de la même promotion. C'était sans doute une de ces filles qui se mêlait de tout, le genre à se prendre pour le nombril du monde. Oui j'avais tendance à juger avant même de connaître. Un gros défaut si vous voulez mon avis. Quoiqu'il en soit, je lui jeta un regard noir.

-"Qu'est-ce que sa peut te faire ?" demandai-je . Elle ne comprenais sans doute pas elle, qui donnait l'impression d'avoir été choyée. Mais la vie n'était aussi que ce que la poufsouffle pouvait imaginé. Moi, j'avais déjà vécut tant de haine dans ma vie qu'il était tonnant que je vois encore du bien quelques part. Mon coeur continuait d'espérer, et qui sait peut-être qu'un jour j'oserais me montrer sous mon vrai jour.