Tout les mois la reprise de conscience était la même, la douleur en premier, puis la fatigue. Le coeur battant la chamade, la jeune femme reprenait lentement conscience. Les pleines lunes chez les Fairbrother était pourtant plus clame pour la Ariena, comme si la présence des autres loup rendait sa propre louve moins ... sauvage. Ou alors était-ce la présence d'un Alpha ?  Elle se réveillait moins blessée que d'habitude. Quand elle passait ses pleines lunes seule, elle se réveillait toujours avec une bonne quinzaine de plaies, saignant abondamment.
Toujours enchaîné, la jeune femme qui avait repris forme humaine commença à bouger, une fulgurante douleur, la retint et lui fit poussé un gémissement. De toute évidence aujourd'hui faisait exception. Elle pencha la tête pour essaye de voir ce qui la faisait souffir elle se découvrir une morsure sur le bras. elle se rappela la veille au repas quand Dorothea lui avait resservit une assiette avec de la viande et qu'elle avait poliment refusé. Bien fait pour elle, la prochaine, elle écouterai ce qu'on lui conseillait.
Elle entendait les autres bouger aussi autour d'elle. Pourtant comme d'habitude, elle ne se sentait pas la force de se relever.

***

Ariena vivait chez Magnus depuis moins d'une semaine. La relation était tendu, surtout de son côté. Pas qu'elle ne fasse pas confiance à l'auror, non , c'était juste que la co-habitation était plus ... perturbante que prévue.
Le matin même, elle était sortie prendre l'air assez tôt pour éviter le jeune homme, avant qu'il ne parte travailler. Elle déambulait dans les ruelles londonienne quasiment vide à cette heure matinale.
La ville avait gardé des cicatrices de l'attaque de loup-garou quelques jours pus tôt et Ariena pensait justement à la conversation qu'elle avait eu avec Jeremiah Orwell qui l'avait hébergé pour une nuit. Elle lui avait finalement révélé sa lycanthropie et il lui avait avoué qu'il s'en doutait déjà fortement. Cela l'avait un peu embêter au premier abords. Finalement leur relation s'était...améliorer si on pouvait dire ça ainsi.
Elle tourna à l'angle de la rue et se retrouva dans une rue commerçante déserte. C'est à ce moment qu'elle sentit le danger. Elle se retourna pour se retrouver nez à nez avec un homme, grand et menaçant derrière sont sourire.
Elle reconnu néanmoins sont odeur pour l'avoir rencontrer pas plus tard que la pleine-lune dernière quand il s'était infiltré chez lui sous sa forme de loup : Fenrir Greyback !  Elle se recula au maximum tandis que l'homme avançait vers elle. Elle s'apprêtait à sortir sa baguette avant de se rendre compte qu'elle l'avait oublié chez Magnus. Non mais qu'elle idiote !

-"C'était pas gentil de refuser la demande que t'as apporter Farkas" dit-il
Ce simple prénom suffit à l'énerver ! Le fameux Hitchens qui lui avait proposer de rejoindre sa meute. Hitchens qui l'avait mordu douze dix ans plus tôt et qui avait fait d'elle un loup-garou, un monstre. Le vrai problème là c'est que greyback lui avait sa baguette et elle non.

-"Je vais essayer de te convaincre à nouveau" Il sortit sa baguette et avant qu'elle ne puisse faire quelques chose elle se prit un sort qui la projeta contre le mur opposé. Elle perdit connaissance alors que Greyback explosait de dire.
"Ceci est un avertissement" dit-il en laissant la pauvre femme, inconsciente sur le sol.

dragées:

Dans la pièce du sous-sol, sous notre demeure, la meute reprenait peu à peu conscience. Les os craquaient, les mâchoires claquaient, les bouches grimaçaient et soupiraient, les uns les autres baillaient, se contorsionnaient, gémissaient. Les lendemains de pleine-lune n'étaient jamais agréables, chacun les gérait à sa façon, mais d'un point de vue général, c'était toujours plus négatif que positif. Les grands aidaient les plus jeunes, ceux qui étaient plus « calmes » détachaient les plus féroces des chaînes dans lesquelles ils les avaient enchaînés par prudence, on ramassait à droite à gauche les vêtements en loques de ceux qui avaient oublié de s'en débarrasser la veille. Dans mes bras, je caressais du plat de la main les cheveux et le dos de ma cousine Drea, qui elle-même tenait la main de sa sœur Daliah. La troisième triplette Darla était assise entre les jambes de mon frère Denver, tandis que ma sœur Dallas tamponnait l'œil au beurre noir d'un des jumeaux, Dominik. L'autre jumeau, David, avait la tête posée sur l'épaule de ma tante Daphné, qui soignait une entaille sur la cuisse de mon oncle Damian. Ma plus jeune sœur Delilah était à moitié assoupie dans les bras de ma mère, Dorothea, qui regardait d'un air penaud Ariena, qui elle-même se faisait détacher de ses chaînes par mon père, l'Alpha de notre meute.
« ▬ N'en veux pas trop à Dorothea, elle a été très touchée par cette pleine-lune, et se maîtrise mieux d'habitude. Elle-même ne s'explique pas cette morsure » déclara Daniel Fairbrother, détachant délicatement le poignet d'Ariena de son entrave métallique, relevant son visage de sa main posée sous son menton, lui adressant un sourire fatigué mais néanmoins sincère. Lâchant Drea de mes bras, je me dirigeais vers la jeune louve et lui adressais le même sourire. Je n'avais même pas la force de rester debout, alors je me suis adossé au mur, juste à côté d'elle, épaule contre épaule.
« ▬ La nuit a été agitée, hein ? j'ai dis en touchant tout doucement la chair boursoufflée autour de sa blessure au bras. Tu l'as bien cherché, la prochaine fois ne refuse pas une seconde assiette du ragoût de viande que ma mère à cuisiné toute l'après-midi » dis-je dans un sourire qui ressemblait plus à une grimace tant j'étais courbaturé, histoire de détendre l'atmosphère.

***

Les journées s'enchaînaient au cabinet du vétomage, sans se ressembler, mais dans une certaine routine qui me convenait très bien. Me laissant suffisamment de temps libre et de confiance pour gérer mes affaires comme je le souhaitais, le Dr Bawden était un patron compréhensif, et nous évoluions dans son cabinet sur une même marche d'égalité, du moins c'était ainsi qu'il me faisait me sentir dans mon travail. Je me rendais ce matin au travail, tôt, pour ouvrir la clinique, le doc me faisant suffisamment confiance pour me filer les clefs de l'établissement afin de l'ouvrir, tandis qu'il faisait sa tournée à domicile. Dans une heure, Minerva Moon et sa mère devraient venir au cabinet faire soigner leur vieux chien, le familier qui accompagnait leur famille depuis bon nombre d'années. Mais pour l'heure, je marchais dans les rues désertes de mon quartier de travail, lorsque presque parvenu au cabinet, j'entendis du bruit. Pas juste vraiment « du bruit » ; plutôt comme un rocher se fracassant sur un mur de béton. Alarmé, je couru jusqu'à la source du bruit sans penser à mon travail. Pour trouver une jeune femme inconsciente au sol.
« ▬ Et merde ! jurais-je entre mes dents, en m'agenouillant près d'elle. Hey, vous m'entendez ? Hey ! Oh ! Vous m'entendez ? Réveillez-vous ! » dis-je en tapotant doucement ses joues pour l'aider à émerger.

Assise contre le sol froid, le dos au mur, la louve laissa Daniel, le chef de la meute, ladétacher des chaînes qui m'entravait. Ici les chaînes n'était pas en argent. Pas besoin, avec tout ces loup-garou qui se "contrôlait" dans le sous-sol. il fallait suicidaire pour tenter quelques chose, comme une fuite, quand on était entourée de cette manière. Ou alors refusé un plat de viande...
C'était difficile à croire, mais les pleines lune auprès des Fairbrother correspondait aux meilleures pleine lune de toute la vie de Lycanthrope de Ariena. Cela ne voulais pas dire qu'elle acceptais finalement sa nature mais...  c'était déjà une grande avancée que de pense cela.
La jeune femme n'eut pas la force de répondre à la remarque de Daniel. Heureusement d'ailleurs qu'il lui avait relevé le menton parce qu'elle n'aurait pas été capable de le regarder autrement tellement sa tête pesait lourd.
Derek s'installa à côté d'elle. Elle tressaillit quand il toucha sa blessure, non par douleur à laquelle elle était habitué, mais à cause du contact. Elle avait toujours du mal à ce faire aux contact humains...ou lycantrope. Sans doute était-ce du au mauvais contrôle de la femme sur la louve.
Elle esquissa un sourire presque invisible à l'ironie de Derek. Comment il pouvait arrivé à faire de l'humour après une nuit entière de veille, et pire de transformation ? Elle n'en avait pas la force pensait-elle. elle répondit pourtant à Derek.

-"Pas ma faute, je mange pas de viande ! J'aurais du le lui dire mais j'avais peur d'être ridicule" dit-elle dans un souffle. Clairement un loup-garou végétarien ça faisait tâche. Elle avait toujours été taquiné par Audrey à se propos. Sauf que voilà elle ne pouvais décement plus s'y résoudre. Le moindre morceau de chair lui rappelait qu'elle, ou plutôt la bête en elle s'était nourri de ses parents. Et la bête et l'umaine ne faisait quand même qu'un non ? Bref la psychologie de Ariena n'était pas des plus facile à comprendre, mais, si elle se doutai que toute la meute serais au courant de toute façon tôt ou tard, elle comptait pour l'instant sur la discrétion du jeune homme.

***

Ariena émergea après ce qui lui semblait une éternité mais qui n'était en réalité à peine quelques minutes. Un jeune homme un peu inquiet lui tapotait les joues dans l'espoir de la réveiller. La louve était encore sonné mais mué par un reflexe de défense devenu quasi automatique chez elle, elle tenta un mouvement avant de poussé un gémissement de douleur. Elle avait le dos en compote et son bras lui faisait un mal de chien. [size=5](ps: désolée pour l'expression j'ai pas pu m'en empêcher)
Se souvenant soudain de la raison de sa perte de conscience, elle releva la tête pour regarder aux alentours paniquée. Ils ne devaient pas rester ici. Pas alors que Greyback trainait peut-être toujours dans le coin. Elle le fit savoir à son sauveur sans lui expliquer la raison.
-"C'est trop dangereux !" insista-t-elle pour le convaincre de partir. Et elle, ou allait-elle aller ? Chez Magnus ? Trop dangereux et de toute façon elle ne pourrait aller bien loin dans l'état dans lequelle elle était.

dragées:

C'était pas la grande forme, mais j'ai quand même réussi à rire à ce qu'Ariena venait de sortir. Mes côtes me firent souffrir, mais c'était un moindre mal. Je n'osais imaginer la peine physique et morale que devait ressentir Ariena, pas habituée comme nous à de telles métamorphoses.
« ▬ C'est vrai que c'est pas commun, un lycan végétarien !.. j'ai chuchoté à son oreille pour préserver un minimum de discrétion, lui adressant un clin d’œil malicieux. Quoiqu'il ne fallait pas se faire des idées : dans une pièce bondée de lycanthropes, la discrétion c'était comme un éléphant dans un magasin de porcelaine. Je laissais partir ma tête en arrière, et fermais un moment les yeux. Et je pensais au paradoxe qu'était Ariena. Assurément, pas une louve comme les autres ! Certes, notre meute était relativement pacifique, mais impossible de dire non à la viande, voire même à la chair humaine lorsque la folie du gêne s'emparait de nous. Mais sans doute l'histoire personnelle de la jeune femme expliquait ceci...
« ▬ Tu arrives à reprendre quelques forces ? Tu te sens de monter à l'étage, ou on attend encore un peu ? j'ai demandé, ne voulant pas la laisser seule.

***

Enfin la jeune femme emmargea. Ses yeux papillonnèrent, et je plongeais dans deux pupilles bleu myosotis et effrayées. Elle esquissa un mouvement, et grimaça de douleur.
« ▬ Wow, wow, doucement... j'ai dit en levant les mains, pour lui montrer que j'étais inoffensif et que je ne lui voulais rien, l'intimant au calme. Pourtant calme, la jeune femme ne l'était pas du tout. Agitée, elle tenta de se relever,de m'écarter, et de me mettre en garde. Contre quoi ?
« ▬ Du calme, il n'y a personne ici ! j'ai ajouté, ne comprenant pas ce qui la terrorisait autant. Comment vous sentez-vous ? Vous... Vous avez été agressée ? demandais-je soudain, tandis que la perspective d'une agression m'effleurait enfin l'esprit. Soudain aux aguets, je dressais les oreilles et humais l'air. J'avais comme un mauvais pressentiment. Me relevant, je tendais la main à la jeune femme. Je travaille juste à côté, à deux rues d'ici. Voulez-vous venir ? On y sera en sécurité, et je pourrais peut-être arranger ça... » dis-je en désignant son bras.