Le stade était plein à craquer et les banderoles aux couleurs des deux pays inondaient les gradins ! Lorsque le Maire du village prépara son sonorus, le silence envahit le terrain, laissant place au discours de l'homme d'état :

« Le premier match de la coupe du monde verra s'affronter les équipes de France et des Etats-Unis ! Accueillons ensemble Cyrillus Delacroix, capitaine français et son équipe  ‘les Tonnerres de Brest’ !!!!! »

Les bleus, blancs et rouges firent leur entrée fracassante tandis que l’hymne de leur pays résonnait dans tout le stade, puis :

« Et accueillons également Donovan Pitt, capitaine américain et son équipe ‘Les Free eagles’ »

L’équipe adverse fit son entrée sous les applaudissements et leur hymne entrainant, laissant des étoiles dans leur sillage.

Après que les deux capitaines et leurs équipes se soient mis en position, le match pouvait commencer, l’arbitre anglais mit les balles en action et siffla :

1, 4 : Un poursuiveur français récupère le souafle et file avec ses coéquipiers vers l’anneau des buts ! Un batteur adverse tente de le déstabiliser mais il l’esquive avec succès. Le poursuiveur continue son ascencion vers les buts et tire. Le gardien étoilé plonge vers l’anneau de droite tandis que le souafle file vers l’anneau central. Direct, c’est un but français !
2, 5 : Un poursuiveur américain récupère le souafle, après plusieurs passes parfaitement exécutées, un cognard percute le souafle en pleine passe et fait dévier le souafle en direction d’un poursuiveur français. En formation hirondelle, les trois coéquipiers slaloment jusqu’aux buts. Tentative échoué le souafle est remis en jeu par le gardien. Le souafle est récupéré par un poursuiveur américain qui file dans l’autre sens, talonné de près par les français. Après une manœuvre américaine, la défense française s’effrite et c’est le but direct des américains.
3, 6 : Un poursuiveur français récupère le souafle et fais une passe tout de suite vers le bas, son coéquipier réceptionne et fait une magnifique feinte. Les deux batteurs américains se coordonnent, les deux cognards filent en direction des français. Malgré la vitesse des batteurs français pour contrer ses tirs, les poursuiveurs bleu et rouge tentent une passe, mais le souafle échoue dans les mains d’un poursuiveur américain qui file en direction des anneaux ….

Misez sur l’action que vous voulez (2 dragées), si elle est tirée au sort vous gagnez les 2 dragées, sinon c’est perdu !

Récapitulatif des paris 1 :

Premier but pour l'équipe française ! Un tonnerre d'applaudissement se fit entendre dans les tribunes et un feu d'artifice aux couleurs du drapeau tricolore explosa dans le ciel. Mais déjà, l'action reprenait.
Le gardien américain, Grant Bowden, une armoire à glace de plus de deux mètres, relança le Souafle à un poursuiveur de son équipe, Melvin Martin, un californien à la gueule cassée. Celui-ci, Souafle sous le bras, esquiva un Cognard lancé à une vitesse vertigineuse et fila vers l'autre bout du terrain. Il fit une passe à sa coéquipière Caroline Quinn qui elle-même fit une passe au dernier poursuiveur américain, Jack Lewis. Lewis, esquiva lui aussi un Cognard et lança la balle de cuir en direction des anneaux. Au même moment, un Cognard américain frappa avec une force impressionnante l'épaule du gardien français qui, déstabilisé, vit rentrer, impuissant, le Souafle dans l'un de ses anneaux.
Acclamations des supporters américains et cabrioles des mascottes (des bonhommes déguisés en aigle sur des balais) devant les tribunes.
Le match en était donc à 10 points partout et les attrapeurs de chaque équipe tournaient toujours autour du terrain à la recherche de la petite balle dorée.
Le gardien français relança le Souafle et aussitôt, les poursuiveurs se passèrent la balle de main en main jusqu'aux anneaux adverses. De là, Delacroix tira et avec l'élan qu'il réussit à mettre à son lancer, le capitaine français marqua !
Nouvelles acclamations des tribunes tricolores, les français menaient la danse 20-10 !
Le gardien américain relança le Souafle récupéré par un poursuiveur qui

2, 6 : ..., à peine la balle en main, se prit un Cognard en plein dans la hanche, le faisant lâcher son bien qui fut récupéré par un poursuiveur français, Adrien Loizeau. Celui-ci esquiva le Cognard d'un batteur adverse et, une fois devant Bowden, le gardien, il lança le Souafle au dessus de sa tête et d'un violent coup de poing, il frappa dans la balle. Bowden plongea, trop tard, le Souafle était entré. 30 à 10 pour les français !
1, 5 : ... s'élança vers les anneaux français. Il réussit à esquiver un Cognard mais en tentant une passe à son coéquipier, celui-ci se prit un Cognard et ne put récupérer le Souafle qui tomba entre les mains d'un joueur adverse. Aussitôt, un batteur américain frappa et le français perdit lui aussi la balle de cuir. Alors Martin réceptionna le Souafle et fonça vers les buts. Il frappa et marqua ! 20 à 20, égalité !
3, 4 : ...perdit le Souafle, frappé d'un coup d'épaule par un adversaire. Celui-ci se prit un Cognard et alors les passes fusèrent d'équipe en équipe. Jusqu'à ce que le poursuiveur français Maxime Lejardinier se prennent un violent Cognard dans le crâne. Le sang gicla, l'arbitre stoppa le match, le poursuiveur dégringola de son balai, réceptionné par une équipe médicale à quelques centimètres du sol. Sonné, c'en était fini de lui.

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Récapitulatif des paris 2 :

Les français menaient la danse et cela se faisait ressentir dans les gradins tricolores. Les acclamations redoublaient d'intensité et les banderoles étaient plus visibles que jamais.
30 à 10 et nous en étions qu'au début du match !
Les américains, remontés comme jamais, récupérèrent le Souafle relancé par leur gardien. Lewis passa à Quinn qui passa à Martin qui repassa à Quinn qui VLAN se reçu un Cognard en plein dans le genou. Elle eut le temps de filer le Souafle à Lewis qui fonça droit vers les anneaux de Barnabas Potdevin, le gardien français. Un Cognard américain fut envoyé sur Potdevin qui, déstabilisé, laissa entrer le Souafle dans l'anneau de droite. Deuxième but américain, l'écart se rétrécissait !
Acclamations dans les gradins amerloques, et le jeu reprit de plus belle.
Potdevin remit le Souafle en jeu et les poursuiveurs français s'en emparèrent. Ils se faufilèrent entre les joueurs adverses avec beaucoup d'agilité, réalisant même parfois des cabrioles sur leur balai pour enfin arriver devant les anneaux des américains. Lejardinier tira, le Bowden plongea, manqua, le Souafle s'engouffra dans l'anneau central et nouveau but des français, 40 à 20 ! Les tribunes tricolores étaient en folie et un éclair bleu, blanc, rouge stria le ciel noir. Décidément, les buts fusaient !
L'attrapeur américain, Eddie Duck, redoubla de vigilance, il fallait qu'il attrape le Vif avant que l'écart ne se creuse... L'attrapeur français, Marcelus Duchâteau était sur ses traces !
Le Souafle fut relancé...

1, 3 : ...et un poursuiveur américain s'en empara. Un Cognard le percuta avec une telle force qu'il brisa son balai ! L'arbitre siffla faute et la poursuiveuse Quinn dut se positionner à quelques mètres des anneaux français pour tirer un coup franc. Elle frappa, marqua et les américains furent alors à 10 points d'écart des français ! 40 à 30 !
2, 4 : ...et fut aussitôt dévié par un Cognard. Un français s'en empara qui fonça en piqué vers le sol, poursuivit par les poursuiveurs adverses, et remonta à la dernière minute, laissant derrière lui les américains qui manquèrent de s'écraser au sol. Il fila dès lors vers les buts et marqua, creusant encore un peu plus l'écart, 50 à 20 !
5, 6 : Un homme tout nu sur un balai fit son apparition sur le terrain, suivi de près par une horde d'agents de sécurité qui se mirent à sa poursuite, gênant les joueurs et le bon déroulement du match.

Récapitulatif des paris 3 :

Soudain, toute la foule retint son souffle. Duchateau venait de prendre en chasse le Vif d'or et bras tendu, il n'était plus qu'à quelques centimètres de la petite balle jaune. Tous les supporters français scandaient son nom quand tout à coup, un violent Cognard frappa l'attrapeur en pleine tête. Sonné, il perdit un moment l'équilibre puis à la dernière minute, il réussit à redresser son balai. Le Vif avait de nouveau disparu et le match reprit son cours.
Le match en était donc à 40 à 30 pour les français ! Le Souafle se trouvait maintenant dans les mains de Martin, poursuiveur américain, qui, grâce à la roulade du paresseux, évita un Cognard lancé de toute blinde dans sa direction. Maintenant suspendu à son balai par les pieds et la main gauche, sa main droite serrant le Souafle contre ses côtes, il fonça vers les buts français et grâce à la technique de la Torpille, technique consistant à donner la pleine puissance à son balai en tournant comme une torpille (copyright Mullet), il lança le Souafle qui rentra sans problème dans l'anneau de droite. Acclamation des tribunes américaines, égalité sur le terrain, 40 à 40 !
Potdevin, le gardien français relança et les poursuiveurs se mirent en position pour faire l'attaque en faucon, c'est à dire disposés en triangle comme la pointe d'une flèche afin d'intimider les adversaires. Ils se passèrent le Souafle tout le long du trajet les menant au but puis, arrivés devant le gardien américain, Delacroix lança et marqua ! 50 à 40 pour les français !

1, 2 : Soudain, un terrible orage éclata sur le terrain et une averse s'abattit sur les joueurs et les tribunes. Visibilité complètement réduite et conditions vraiment difficiles !
3, 4 : Le gardien américain relança le Souafle à l'un de ses poursuiveurs qui, avec l'aide de ses batteurs, réussi sans peine à atteindre l'autre côté du terrain. Après deux, trois passes, ils réussirent à marquer, 50 à 50, égalité et toujours pas de Vif en vue !
5, 6 : Le gardien américain relança le Souafle mais un Cognard dévia la balle grâce à la technique du batteur fou (copyright Grimes) et un français s'en empara qui, d'un geste rapide et vraiment précis, réussi à prendre de court le gardien qui n'avait pas eu le temps de se remettre en position. 60 à 40 pour les français !

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Récapitulatif des paris 4 :

La foule n'eut pas le temps d'acclamer le but américain, tous les yeux se retournèrent aussitôt sur les deux attrapeurs au coude à coude, chacun à deux mètres à peine du vif d'or qui semblait s'amuser à les trimbaler derrière lui.
Lorsque les spectateurs dans les tribunes réalisèrent qu'ils étaient en train d'admirer l'action la plus importante de tout le match, des cris d'encouragement explosèrent dans tout le stade.

« ALLER, ALLER, ALLEEEER ! criaient les français.
— GO, GO, GOOOOOOO ! » hurlaient les américains.

Et tout à coup, une main tendue se referma sur le Vif d'or tant convoité...

1, 3, 5 ~ VICTOIRE POUR LA FRANCE, 200 A 50 !
2, 4, 6 ~ VICTOIRE POUR LES ETATS-UNIS, 200 A 50 !

Récapitulatif des paris 5 :