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| Une nuit irréelle dans un monde trop cruel. '' Lyleïa&Swann " | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: Une nuit irréelle dans un monde trop cruel. '' Lyleïa&Swann " Sam 17 Aoû 2013 - 20:20 | |
| Laisse moi te le dire. (VERLAINE) ▽ IL PLEURE DANS MON CŒUR COMME IL PLEUT SUR LA VILLE, QUELLE EST CETTE LANGUEUR QUI PÉNÈTRE MON CŒUR ?
La plage était si belle ce soir. Le sable était si fin et blanc, d'une douceur comparable à la soie. Swann était seul, installé sur un rocher en hauteur, il contemplait la mer qui était très calme et statique comme un lac, seul le clapotis de quelques vagues était audible. La lune était pleine. Plus tôt dans la journée il avait reçu une visite peu commune. Celle d'un chat aux longues moustaches et aux grands yeux verts, ce dernier avait une missive enroulé dans son collier d'argent et Swann avait compris que le félin était venu lui porter ce message, il savait pertinemment qui était l'expéditeur et son coeur avait raté un battement en y pensant, c'était une sensation très étrange de ce sentir fébrile à la vue d'un chat portant une lettre. Il prit cette dernière et laissa Kir rejoindre sa maitresse.
Il serra le mot dans sa main et ce garda bien d'en parler à Sean qui était avec lui, il prétexta ce sentir mal à cause de la quantité de biérraubeurre bue la veille, Swann c'était prit une murge en compagnie de Dexter, Bertram et Mason dans la tente mais son mal de crâne était passé depuis un moment, seulement il voulait dissimuler l'existence de ce mot à son meilleur ami. Une fois seul, l'Aigle déplia le mot les mains tremblantes et prit connaissance de son contenu. Il avait rendez vous au bord de mer, à minuit. Lyleïa avait quelque chose d'important à lui dire, et Merlin seul savait que Swann avait aussi beaucoup de choses à lui dire. En fait l'Aigle n'avait pas revu la blonde depuis qu'il c'était sauvé comme un voleur à son arrivée avec Emmeline, il avait fuit. C'était un lâche, mais il avait peur d'assumer ce qu'il ressentait pour elle, parce qu'il y avait Anne, et même s'il n'aimait pas son actuelle petite amie comme tel, il avait un profond respect envers elle, parce qu'il était son premier copain, parce qu'elle était sincère.
Ce soir il avait décider de cesser d'être un lâche, il était la, assis sur un rocher face à la mer, à jeter des cailloux pour canaliser son anxiosité. Il portait une chemise mal boutonnée, qui menaçait de s'ouvrir si quelque chose venait à un peu trop tirer dessus, et un short beige. Il avait ôté ses chaussures qui étaient rangées dans son sac à dos, nonchalamment posé la, il avait même laissé sa baguette dans ce dernier, ce soir il n'y aurai aucune magie. En fait Jones était en avance d'un quart d'heure, et Lyl' ne c'était pas montrée. Le bleu baissa les yeux sur son avant bras, lequel marqué d'une cicatrice qu'avait laissé la blonde lorsqu'elle l'avait soigné quelques mois auparavant, il n'avait jamais prit soin de faire enlever cette dernière à l'infirmerie comme s'il avait peur d'ôter ce souvenir de sa mémoire, ce jour ou la blonde laissa tomber le masque.
- Tes qu'un con, Jones.
Il pestait contre sa lâcheté, parce que ce soir il avait décidé d'envoyer tout balader, et d'être sincère, ce qu'il aurait du faire bien plus tôt.
FICHE PAR STILLNOTGINGER. |
| | | | Sujet: Re: Une nuit irréelle dans un monde trop cruel. '' Lyleïa&Swann " Dim 18 Aoû 2013 - 16:41 | |
| "Laissez nous vivre au moins l'instant présent. Laissez nous vivre au moins un rêve avant. On ne demande pas l'éternité, ni même la liberté, mais seulement s'aimer ..." Allongée sur son lit dans la tente, Lyleïa fixait le plafond en caressant son chat d'un air absent. Elle avait l'esprit ailleurs. Dirigé vers un certain Serdaigle aux yeux d'azur et au sourire chaleureux. Un soupir s'échappa des lèvres de la jeune fille. Elle ne savait plus quoi faire. Elle n'avait jamais aimé jusque là et ce sentait un peu dépassée par les évènements. D'un côté elle était morte de peur et n'avait qu'une envie, s'enfuir en courant très loin, de manière très lâche pour ne plus jamais adresser la parole à Swann et l'oublier. Mais à la simple idée de ne plus jamais voir le jeune homme, de ne plus lui parler, de ne plus sentir son parfum, de ne plus voir son sourire, l'angoisse qui lui serrait le coeur devint un désespoir sans fond. Elle ne pouvait pas, ne pouvait plus vivre sans lui et la seule conclusion qui s'imposait était qu'elle était sacrément accro ... et qu'elle était dans la bouse de traduc jusqu'au cou voire au dessus. On ne peut pas échapper à l'Amour et essayer de lui résister c'est juste repousser l'échéance à plus tard, tomber de plus haut. Ca faisait mal. C'était même très douloureux. Et en même temps c'était une douleur qu'on aimait ressentir. Fallait être complètement maso pour tomber amoureux. Et Lyleïa n'était en plus, pas forcément tombée amoureuse de la bonne personne. Elle ne pouvait pas choisir un gentil garçon qui aimait les livres comme elle, qui la protégerait contre le reste du monde et l'aimerait tout autant non elle devait choisir le coureur de jupons de base, celui qui ne se casait jamais, qui accumulait les relations et changeait de filles comme de chemises avec un caractère rebelle et provocateur.
Lyleïa poussa un gémissement de désespoir qu'elle enfoui dans son oreiller de peur d'attirer l'attention d'Emmeline qui finissait de ranger ses affaires dans la chambre à côté. Se mordant la lèvre inférieure avec force, la Vert & Argent senti un goût métallique dans sa bouche et râla. Elle avait réussit à se faire saigner chose qui n'apaisait en rien les tourments de son coeur et de son esprit. Se passant la langue sur sa lèvre inférieure elle soupira puis se décida. Il fallait qu'elle parle à Swann. Mais comment ? A ce moment là, Kir posa sa petite patte dans son cou et plongea son regard dans celui de sa petite boule de poils adorée. Ce fut un moment de partage comme si Kir voulait dire quelque chose et Lyleïa comprit. Kir n'était pas un chat normal, c'était son familier et ils étaient très liés l'un et l'autre. La sorcière acquiesça. Elle avait compris le message de son chat. - Très bien tu a gagné, murmura t-elle en se redressant. En vérifiant que Méline n'était pas dans les parages elle attrapa un bout de parchemin, une plume et de l'encre et écrivit quelques mots de son écriture fine et délicate. Un rendez-vous. Avec Swann. Après avoir fini elle se relut. "Il faut qu'on parle. Retrouve moi près des rochers de la crique sur la plage à minuit. L." Ouais pas trop mal. - Viens là Kir, appela t-elle doucement. Son chat sauta souplement sur ses genoux et Lyleïa glissa le mot roulé dans son collier d'argent. Puis elle approcha ses lèvres de l'oreille de son familier. - Несет его cе сообщение Кир и быть как можно более незаметным*, murmura la russe. Kir sauta à terre dans un parfait silence et disparu hors de la tente.
Le reste de la journée passa comme dans un rêve éveillé. Lyleïa avait l'impression d'être dans un brouillard permanent mais elle se força à sourire et à faire bonne figure. Pour Emmeline. Qui avait tout organisé pour lui remonter le moral. Elle méritait au moins qu'elle fasse des efforts. Les deux soeurs de coeur se bronzèrent sur la plage puis se firent un restaurant avant de rentrer à leur tente. Épuisées par le voyage et la journée elles ne tardèrent pas à se dire bonne nuit mais si Emmeline s'endormit rapidement, Lyleïa elle en fut incapable. En entrant dans sa chambre elle vit que Kir dormait sur son oreiller. A son cou plus de message. Swann l'avait donc reçu. A voir maintenant si il viendrait ou pas. Rapidement la jeune fille se doucha en silence pour s'enlever le sel et le sable de l'après-midi puis passa une simple robe d'été parme, prit ses sandales et sorti en silence de la tente suivit par Kir qui marchait près d'elle. Arrivée à la plage, Lyleïa enleva ses sandales et prit Kir - qui n'était pas trop fan du sable - dans ses bras, marchant jusqu'au lieu de rendez vous. En arrivant, elle remarqua que Swann s'y trouvait déjà. Il regardait son bras. La jeune fille entendit sa phrase et arqua un sourcil, surprise. - Pourquoi ça ? demanda t-elle d'une voix infiniment douce tout en remettant une mèche blonde derrière son oreille. Son regard interrogateur croisa celui du jeune homme alors qu'elle finissait de s'approcher de lui. Qu'il était beau ... son parfum lui parvint et elle inspira avant de bloquer sa respiration comme pour le retenir encore un peu en elle. Doucement, presque tremblante elle relâcha lentement la pression et respira de nouveau, le regard rivé dans celui du Serdaigle. Sa seule présence réussissait à la dégeler complètement et à la faire se sentir plus vivante que jamais. - Il faut qu'on parle, fit-elle dans un souffle, répétant son mot. Mais c'était la seule chose qu'elle parvenait à dire, là, si proche et si loin en même temps ...
*Porte lui ce message Kir et soit le plus discret possible
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| | | | Sujet: Re: Une nuit irréelle dans un monde trop cruel. '' Lyleïa&Swann " Dim 18 Aoû 2013 - 17:13 | |
| Le bleu était juste concentré sur son jeté de cailloux dans la mer, et trop absorbé par ses pensées pour faire attention à ce qu'il ce passait aux alentours, c'est pour ça qu'il ne vit pas Lyl' s'approcher de lui. Il était trop persuadé qu'elle serai pile à l'heure et qu'elle atterrirait la d'un seul bon par magie, elle aurait pu transplanner pour s'éviter le voyage, après tout. Mais non, la belle russe était la, et l'avait même entendu pester contre lui même, ce qui était assurément très gênant, mais Jones était trop perturbé pour ce sentir idiot à cause d'une simple phrase marmonnée contre lui même. Parce que Lyl' était arrivée, et que Merlin seul sait à quelle point elle était belle avec sa robe et ses boucles d'or flottantes au gré du vent, la lumière de la lune donnait à ses cheveux un véritable reflet d'irréel, et Swann implorait Morgane qu'elle conduise les deux sorciers dans un autre monde, loin de tout, juste pour cette nuit.
Swann resta assis sur son rocher, alors que la Serpentarde était grimpée sur ce dernier et encore debout, et il ce garda bien d'ouvrir la bouche concernant ce qu'elle venait d'entendre, parce qu'il était persuadé qu'elle n'avait qu'a réfléchir pour comprendre ce qu'il voulait dire. Elle brisa la glace une nouvelle fois pour lui dire qu'il fallait qu'ils parlent. Parler, c'est précisément ce qu'ils devaient faire, même si la mine déconfite de Swann devait faire peur à la Russe. Il n'était pas souriant ni même gai, ni même joyeux, ni même blagueur ou provocant, pas même agressif ou agaçant, le masque était tombé, il était sensible, fragile et surtout très sérieux. Son visage éclairé par la lune il n'ouvrit pas la bouge, il invita seulement la blonde à s'installer en face de lui en sortant une couverture de son sac à dos, qu'il posa sur le rocher, à la place qu'il avait destinée à la belle Russe. Il soupira, puis deux minutes après qu'elle ce soit exprimée, il brisa le silence à son tour, les yeux fixés sur la mer.
- Oui, il faut qu'ont parle. Il faut que tu comprennes pourquoi je me suis sauvé l'autre jour, après votre arrivée au campement. En fait il faut que tu saches tout, quoi qu'il m'en coûte.
Sa voix était grave, le ton était à la sincérité, et Morgane elle même n'en aurait pas cru ses yeux de voir Swann aussi sérieux une fois dans sa vie. En fait tout avait changé depuis le soir d'orage ou elle avait apprit la vérité sur son passé, elle n'en avait pas fait part à Swann, ou du moins pas plus que ça, mais la jeune sorcière avait été tellement dévasté qu'elle s'était accrochée à la seule personne présente avec elle ce soir la, à savoir Jones, qu'elle avait griffé, frappé, dont elle avait essayé de se détacher lorsqu'il était resté la à la retenir malgré tout les sévices qu'elle lui infligeait. Dès lors, il la protégea comme un frère et resta à son chevet des soirs durant, tant que les cauchemars étaient encore présents, avec Emmeline et Dirk, ils l'avaient caché dans la salle commune de Serdaigle peu importe les conséquences. Tout avait changé à cet instant, au moment ou Swann comprit qu'il avait été toujours fou d'elle. Pour la première fois depuis qu'elle avait mit les pieds dans la crique, il leva les yeux vers elle, et lui sourit.
- Cette robe te va à merveille.
Progressivement, il fallait commencer à vraiment dire ce que l'on pense, à ce délester du poids du silence, quitt à en subir des conséquences désagréables ou douloureuses, c'était l'heure des aveux et le rendez vous de l'amour. |
| | | | Sujet: Re: Une nuit irréelle dans un monde trop cruel. '' Lyleïa&Swann " Dim 18 Aoû 2013 - 18:13 | |
| "Laissez nous vivre au moins l'instant présent. Laissez nous vivre au moins un rêve avant. On ne demande pas l'éternité, ni même la liberté, mais seulement s'aimer ..." Le voir là, comme ça, habillé comme à sa grande habitude un peu négligemment, les cheveux en bataille, la lune y charriant des reflets plus clairs et illuminant ses yeux bleu azur. Des yeux dans lesquels Lyleïa aurait vendu son âme pour y plonger et s'y noyer définitivement. Pour se perdre dans leur éclat, s'y abandonner complètement. Lorsque leur regard se croisèrent, la belle russe resta figée un instant, laissant le temps s'écouler sans rien faire. Et puis elle prit la parole. Elle se demandait pourquoi il se traitait de con. Oh elle avait bien une petite idée mais elle aurait aimé l'entendre dire lui même. Pourtant quand il ne répondit pas elle n'insista pas. Elle savait de toute manière. Ou du moins elle espérait très fortement que ce soit ça. Mais au vu du silence prolongé, elle comprit que ses propres sentiments étaient partagés. Si ils ne l'étaient pas, où Swann ne serait pas venu ou il l'aurait déjà envoyé balader. Et puis ses émotions se lisaient sur son visage, Lyl' avait l'impression de lire un livre ouvert. Il avait laissé tombé sa carapace de coureur de jupons un brin macho et énormément provocateur tout comme elle avait délaissé sa façade de Reine des Glaces insupportable et inaccessible. Et ils étaient là, face à face, à se mettre sentimentalement à nu comme deux enfants qui ne se cachent pas. Le Serdaigle invite la jeune fille à s'asseoir face à lui sur le rocher, il lui sorti même une couverture. Lyl' sourit doucement devant cette attention adorable et s'assit sans lâcher le Bleu & Bronze de son regard bleu glace. Ils devaient parler. Ils le savaient tous les deux.
- Oui, il faut qu'ont parle. Il faut que tu comprennes pourquoi je me suis sauvé l'autre jour, après votre arrivée au campement. En fait il faut que tu saches tout, quoi qu'il m'en coûte, annonça alors Swann d'un ton grave et sérieux. Un ton que la jeune fille ne lui avait jamais entendu. Elle le regarda en silence, se remémorant la façon presque trop brusque dont il l'avait lâché et s'était écarté d'elle, sa distance soudaine, sa fuite de la tente après avoir invoqué une excuse totalement stupide. Alors la jeune fille baissa les yeux se passionnant soudain pour les grains de sable entre les rochers, jouant avec une de ses mèches blondes. - C'est ma faute, je n'aurais pas du te ... sauter dessus comme ça. Je suis désolée, murmura t-elle. Il y eu un autre long silence et le coeur de Lyleïa se serra dans sa poitrine. C'était douloureux, c'était angoissant, elle n'avait pas l'habitude. Et maintenant elle comprenait pourquoi elle s'était protégée de tout ça toutes ces années auparavant. Mais Swann ... il avait cette capacité de la faire se sentir unique tout en lui faisant ressentir des émotions auparavant inconnues. Et il l'avait sauvé. Sauvé de la folie quand elle avait apprit pour son père, il l'avait sauvé d'elle même. Sans lui elle serait sûrement allée se noyer dans le lac. Ou pire ...
- Cette robe te va à merveille, déclara alors Swann d'une voix grave toute aussi chargée d'émotions que la jeune fille pouvait contenir en elle. Relevant son visage et ses yeux bleus vers lui elle eu un petit sourire qui pourtant, ne la fit pas paraître moins fragile qu'elle en avait l'air. Si douce, si éphémère dans la lumière de la lune. Mais la chaleur qu'elle lut dans le regard du Serdaigle la fit se sentir toute chose. - Merci, murmura t-elle de nouveau. Puis elle prit une grande respiration, fermant les yeux. Ils devaient se lancer, sinon, si ils continuaient à tourner autour du pot, la nuit passerait et ils leur faudrait se séparer. Et elle devait tout lui dire. - Swann ... je t'aime. Enfin j'en suis presque sûre parce que je suis pas franchement habituée à tout ce que je ressens là. A tout ce que tu me fais ressentir en fait. Et je suis presque sûre que pour toi c'est pareil. Seulement toi et moi ... je veux dire tu as déjà quelqu'un dans ta vie et moi ... là elle hésita. Elle savait qu'elle devait le lui dire. Parce que c'était une possibilité qu'elle ne pouvait pas négliger. Pourtant elle n'y arrivait pas. Les mots se bloquèrent dans sa gorge alors qu'elle croisait le regard de Swann et elle se tut. Elle ne pouvait pas. Elle n'avait qu'une envie, se blottir dans ses bras, goûter ses lèvres, s'abandonner à son étreinte. Ses yeux brillèrent de larmes qu'elle refoula alors qu'elle n'arrivait pas à formuler ses mots. - Je ... commença t-elle. Elle voulait le lui dire. Vraiment. Elle aurait tout voulu lui dire. Pour la malédiction. Pour l'amour qu'elle lui portait. Elle devait au moins lui dire pour le premier. Mais ce fut le second qui sorti. - Je t'aime et j'ai peur ... murmura t-elle en baissant de nouveau les yeux incapable de supporter son regard. Voilà elle avait au moins dit ce qu'elle ressentait. C'était un bon début ...
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Dernière édition par Lyleïa D. Romansky le Dim 18 Aoû 2013 - 19:54, édité 1 fois |
| | | | Sujet: Re: Une nuit irréelle dans un monde trop cruel. '' Lyleïa&Swann " Dim 18 Aoû 2013 - 19:00 | |
| Il essaya de ce remémorer une fois ou il fut amoureux. Il chercha longtemps, en vain. En fait, il n'avait jamais été amoureux comme il l'était de Lyleïa. C'était tellement nouveau, tellement passionné, tellement douloureux et surtout tellement interdit que son coeur ce serra dans sa poitrine quand elle parla. Elle était d'une si grande sincérité, c'était tellement déchirant à entendre. Mais en même temps, c'était tellement plaisant, comme un immense bien qui fait mal, comme une douce folie masochiste. Elle commença par s'excuser, s'excuser de lui avoir bondit dessus lorsqu'elle le vit, s'excuser d'avoir ressenti une grande joie en le voyant, s'excuser de l'aimer avant même d'avouer l'aimer, elle n'en avait pas eu besoin, il le savait.
Le ciel lui tomba sur la tête en l'espace d'un instant, elle prit la parole et sembla ne vouloir jamais s'arrêter avant d'avoir vider son sac, avant d'avoir vider son coeur, parce qu'enfin elle le lui avoua, elle l'avait dit, elle venait de prononcer les deux mots, ceux que lui n'avait jamais même penser pour une autre qu'elle. C'était si soudain, si précipité qu'il faillit défaillir, ses yeux s'écarquillèrent, et il fut prit à la gorge comme si quelqu'un l'étranglait à l'en faire crever, parce qu'elle avait dit "Et je suis presque sûre que pour toi c'est pareil." comment pouvait-elle s'avancer de la sorte ? Jones n'avait jamais supporté que l'on prétende mieux savoir quelque chose que lui, qu'ont s'avance à son sujet, il serra son poing et la laissa finir l'air amer, ce n'était pas tant le fait que ce soit vrai qui le gênait, mais le fait qu'elle en sois persuadé.
Soudain, elle évoqua le sujet qu'il ne fallait pas, ce fut deux erreurs de trop pour les nerfs instables de l'Aigle, son poing ce serra de plus belle. " je veux dire tu as déjà quelqu'un dans ta vie et moi " Elle parlait de Anne, c'était sa copine depuis presque trois mois, et même s'il ne l'aimait pas, il tenait à elle. Il laissa la verte continuer, fixant le sable, son poing serré tant c'était dur à entendre, tant son esprit s'embrumait d'un mélange de haine et d'amour. Une haine passionnée et un amour blessé. Enfin il comprit pourquoi il n'avait jamais été amoureux, parce que son coeur était dur et fait de pierre, et la russe était entrain de le briser à coup de marteau piqueur, si la reine de glace avait rapidement fondu, l'Aigle était bien plus froid que quiconque, malgré ses airs de prince charmant. Bien entendu il l'aimait, mais le reconnaitre pour de vrai devant elle était cent fois plus difficile qu'il ne le pensait, il ce protégeait.
-" Je t'aime, et j'ai peur... "
Elle eu à peine le temps de finir qu'il explosa, torturé par un coeur qui ne voulait pas céder et un esprit convaincu par l'amour qu'il portait à Lyl', il lui lâcha très sèchement quelques mots, d'une voix presque agressive.
- " Tu es presque sûre que pour moi c'est pareil ? Mais qu'est-ce que tu en sais ?! "
Bien sur qu'elle le savais, parce que c'était évident, parce qu'elle lisait en lui comme elle pouvait lire un livre écrit en gros caractères, mais pour lui ça n'était pas évident, parce qu'il brûlait d'une envie de ce jeter sur elle pour l'embrasser comme on embrasse quelqu'un qu'ont aime, mais il était pourtant incapable de laisser sortir ce qu'il ressentait, et l'entendre de la bouche de Lyleïa le faisait souffrir comme s'il l'ont lui plantait une centaine de lames dans la poitrine. Il ne dit plus rien pendant quelques secondes, puis leva les yeux vers elle, l'air très froid, très sérieux puis lâcha d'un coup.
- " Je vais la quitter. "
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| | | | Sujet: Re: Une nuit irréelle dans un monde trop cruel. '' Lyleïa&Swann " Dim 18 Aoû 2013 - 20:27 | |
| "Laissez nous vivre au moins l'instant présent. Laissez nous vivre au moins un rêve avant. On ne demande pas l'éternité, ni même la liberté, mais seulement s'aimer ..." Dévoiler ses sentiments, se dévoiler, laisser tomber toutes les barrières, toutes les défenses qu'elle avait mit si longtemps à construire pour se protéger n'était pas facile pour Lyleïa pourtant elle le fit. Parce qu'elle en avait besoin. Parce qu'ils en avaient besoin tous les deux. Parce que sinon ils allaient se faire souffrir, se détruire mutuellement, ils avaient déjà commencés par ailleurs et ce n'était pas bien. Ils devaient mettre les choses au clair pour l'un comme pour l'autre. Aussi, la Vert & Argent ne tourna pas longtemps autour du pot. Quand elle ne pouvait esquiver une conversation, quelque soit sa difficulté, elle préférait encore la franchise brusque que le mensonge fourbe. A croire qu'elle n'avait vraiment rien à faire chez les Serpentard et pourtant, elle ne pouvait s'empêcher d'aimer sa maison. Swann n'eu pas l'air d'apprécier ses révélations par contre. Etait-ce parce qu'elle lui avouait ses sentiments ou parce qu'elle avait découvert les siens ? La jeune Romansky remarque ses poings serrés, la crispation de ses épaules, son regard assombri par la colère pourtant elle continua de parler. Elle ne devait pas flancher. Pas maintenant. C'était trop important pour ça. Enfin elle s'arrêta après avoir avoué ce qu'elle ressentait à ce moment précis. Le silence plana un petit instant puis Swann attaqua, assez agressif.
- Tu es presque sûre que pour moi c'est pareil ? Mais qu'est-ce que tu en sais ?! lança t-il d'un air irrité. Relevant la tête Lyleïa le fixa d'un air impassible, ni choqué, ni agacé, ni peureux. Elle savait combien il était difficile d'avouer ce qu'on pouvait ressentir et que parfois, l'agressivité était le dernier moyen de se défendre, de se protéger sans savoir qu'il est déjà trop tard. - Parce que sinon tu ne serais pas ici en train de m'agresser suite à mes paroles. Tu ne serais pas venu ou tu aurais rigolé en disant que je me trompe, déclara simplement la jeune fille d'une voix douce et posée contrairement à celle de l'aigle face à elle. Elle énonçait juste une évidence aussi ne s'enflamma t-elle pas; de toute manière elle avait toujours eu plus de sang-froid que le jeune homme. Ils étaient complémentaires sur beaucoup de point. Il était le feu, elle était la glace. Le silence revint. Lyleïa attendait très calme. Swann s'était refermé sur lui même et pour une fois, c'était lui la glace. Puis soudain il parla de nouveau. - Je vais la quitter, annonça t-il si froid. Choquée, la jeune fille écarquilla ses beaux yeux bleus puis soudain elle aussi se refroidit. Elle avait rêvé qu'il lui dise ça mais elle savait qu'il ne devait pas. Alors elle secoua la tête. - Non, annonça t-elle a son tour, calme et froide. Elle prit une grande respiration pour calmer ses tremblements, serrant les poings sur ses genoux froissant sa robe puis elle parla de nouveau. - Non, répéta t-elle. Ce ne serait pas bien. Anne est une fille géniale elle est parfaite pour toi. Et moi je suis condamnée de toute manière. Sa phrase jeta un froid encore plus pénétrant sur leur couple. Un soupir s'échappa des lèvres de la jeune fille et soudain, elle laissa tomber la froideur et le sérénité qu'elle semblait posséder. Elle ne laissa plus apparaître qu'une grande lassitude et une fatigue encore plus profonde. Elle parut alors plus âgée qu'elle ne l'était réellement.
- Je vais sûrement mourir, fit-elle en regardant Swann. Puis elle se détourna, silencieuse et fit face à la mer. - Je suis victime d'une malédiction. Du moins ma famille. Ma grand-mère, ma mère, mes tantes ... elles sont toutes mortes ... la malédiction ne touche que les femmes aînée par aînée et ... je suis l'aînée des filles Vassiliev ... et si on ne la brise pas c'est moi qui vais mourir. Et ensuite ce sera au tour de ma cousine Ielena, la soeur de Vitali. Et ensuite celle de Mesmeria la soeur de Thaumas et Hypnos ... et ainsi de suite jusqu'à ce que plus une seule fille Vassiliev ne demeure en vie ... expliqua t-elle d'une voix fatiguée. Emmeline est au courant. Ainsi que mes cousins mais c'est tout. Personne d'autre ne sait. La belle russe se tourna de nouveau vers l'aigle, l'air si triste. - J'ignore si nous arriverons à briser la malédiction. Vitali et les autres en sont convaincus. Pas moi. Je t'aime Swann. C'est bien pour ça que je n'ai pas le droit de te laisser m'aimer. Parce qu'au final si je meurs, tu vas souffrir et je me le refuse. Ce ne serait pas juste ... Elle regarda de nouveau l'horizon, les jeux des rayons de lune avec les vagues. Une larme perla sur sa joue face à tant de beauté, tant de sérénité et tant de tristesse. - J'aurais tellement voulu avoir le temps de t'aimer comme tu le mérite. Après tout, tu m'a sauvée et tu a été là chaque fois que j'en avais besoin. Oh oui comme j'aurais aimé avoir le temps de t'aimer, de t'apprendre, mais j'ignore quand la malédiction frappera, j'ignore si il me reste des années, des mois ou simplement quelques jours, avoua la jeune sorcière le regard perdu au loin. Et puis elle se tut laissant le silence approfondir tout ce qu'elle taisait, qu'elle ne disait pas. Sa peur, son chagrin, sa douleur. Kir vint se blottir contre sa maîtresse, comme si il ressentait ses émotions. Lyleïa le caressa doucement, puisant sa force dans la sérénité de son familier. - Voilà, c'est de ça que je devais te parler. Pour que tu ne t'attache pas trop à moi. Parce que je n'en vaux pas la peine alors que d'autres oui, murmura la jeune femme. C'était paradoxal a ce qu'elle avait avoué plus tôt mais c'était comme ça. Qu'elle souffre elle tant pis. Mais elle refusait d'entraîner Swann dans sa descente aux Enfers.
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| | | | Sujet: Re: Une nuit irréelle dans un monde trop cruel. '' Lyleïa&Swann " Lun 19 Aoû 2013 - 14:18 | |
| Ce soir la, Swann aurait surement préféré subir l'endoloris, que d'apprendre ce que la Russe venait de lui dire. Il aurait aimé devenir sourd sur le champ ou même qu'ont l'achève. Il eu l'impression que le sol s'affaissait sous ses pieds et qu'il était entrain de plonger dans un immense gouffre qui n'aurait jamais connu de fin. Il baissa les yeux à mesure qu'elle parlait, ramenant ses genoux contre sa poitrine, la tête entre ses derniers, scrutant le moindre grain de sable au sol, si bien que dans cette position la Russe était incapable de voir ses yeux, ni même son visage, elle était condamnée à regarder ses cheveux si c'était lui qu'elle souhaitait voir. A cet instant, rien d'autre ne résonnait dans son esprit, c'était elle et seulement elle. Le bruit des vagues ne l'atteignait plus, plus rien ne semblait exister hormis la voix essoufflée et meurtrie de la jeune sorcière condamnée.
Soudain il compris tout, et milles questions s'échafaudaient dans sa tête. Il comprit surtout pourquoi Lyleïa avec hurlé ce soir la, quand ils s'étaient d'abord taquinés dans les serres, à Poudlard. Avant qu'elle ne prenne la fuite, comme avait toujours l'habitude de le faire quand elle refusait son aide. Pourtant, ce soir la, elle n'avait pas eu le choix lorsque Swann vint à son secours. Il n'avait pas hésité un seul instant lorsqu'il entendit la Russe hurler, il avait senti son désespoir comme çi c'était le sien, ses sens c'étaient affolés, il avait ressentit sa peur comme çi c'était la sienne. A vrai dire, entre les deux sorciers tout avait changé ce soir la, comme ci l'insupportable masque de Lyl' c'était profondément fissuré, jusqu'a-ce-qu'il ne rompe complètement ce soir.
Plus elle parlait, et plus Swann ce mordait la lèvre inférieure, et plus il serrait les poings. En fait, il était prit d'une odieuse colère qui montait en lui comme la lave monte au sommet d'un volcan. Il était agressif, indomptable et sans limites. Et s'il s'écoutait, il irai lui même tuer le père de la Russe sans plus attendre. Cependant, il ce sentit comme ce soir la. Comme s'il était prit d'une sauvage empathie qui le forçait à ce sentir dans le même état que Lyleïa et à ressentir toute ses émotions. Il n'avait qu'une seule envie : pleurer. Il avait tant peur de la perdre, que cette idée lui sembla insupportable, pour lui la perdre serai insurmontable. A l'instant présent, il n'avait plus que faire d'Anne, de la coupe du monde, de Poudlard ni même de lui, c'était elle, un point c'est tout.
Lorsqu'elle eu terminé, il releva la tête après quelques secondes de silence, un véritable silence de mort. Merlin elle l'aimait, elle était amoureuse de celui qui pourtant l'insupportait, de celui qui n'avait jamais connu l'amour, de celui qui préférait ce laisser consoler par la colère plutôt que d'accepter le douloureux mais délicieux sentiment d'amour. L'inconstance dont était victime le bleu frappa de nouveau ; il ce pencha et poussa d'une main douce le chat de la blonde, qui dégagea ses genoux. Puis presque brusquement il l'enlaça, la serrant contre lui et il blottit son visage dans le creux de son cou, ce qui s'avérait pratique pour cacher les quelques larmes qui perlaient sur ses joues, tant il ce sentait con. Con de ne pas avoir été capable de mieux la soutenir, il regrettait tant d'avoir été désagréable quelques secondes auparavant. Il la serrai contre lui, perdant son visage dans ses boucles blondes, et la rapprochant de plus en plus de lui à mesure que les secondes passaient.
- S'il faut mourir, autant vivre à en crever. Lui chuchota-il.
Il voulait qu'elle vive, qu'elle vive quoi qu'il en coûte, quoi qu'il lui en coûte. A cet instant, il voulait rester près d'elle pour toujours, et la protéger. Swann Jones dans tout sa folie n'avait peur de rien, ni de personne. |
| | | | Sujet: Re: Une nuit irréelle dans un monde trop cruel. '' Lyleïa&Swann " Lun 19 Aoû 2013 - 22:08 | |
| "Laissez nous vivre au moins l'instant présent. Laissez nous vivre au moins un rêve avant. On ne demande pas l'éternité, ni même la liberté, mais seulement s'aimer ..." Des rêves, Lyleïa en avait plein la tête. Elle en avait même des dizaines. Des rêves qui pouvaient devenir réalité et d'autres qui, même assez irréalisables, restaient des espoirs qui la faisaient avancer. Oh oui des rêves, la jeune fille n'en manquait pas et elle aurait adoré tous les réaliser un par un, savourer la satisfaction des les avoir accomplis et d'en trouver un autre à chaque fois. Et pourtant, aujourd'hui, tout se brisait autour d'elle parce que la russe avait peur. Non elle n'avait pas peur de mourir, peut-être qu'au final ce serait une délivrance mais elle avait peur de ce qu'elle allait manquer, de ce qu'elle n'accomplirait jamais. Elle aurait tellement aimé être médicomage, se marier, avoir des enfants et connaître à la fois la fierté et la douleur de la séparation alors qu'ils se rendaient à leur tour à Poudlard, elle aurait aimé danser encore et encore toute une nuit jusqu'à ce que les étoiles pâlissent à l'horizon pour laisser apparaître les premiers éclats du soleil, elle aurait voulu aimer jusqu'à ne plus avoir de souffle, faire des crêpes à des petits enfants qui naîtraient un jour, voyager dans le monde et visiter la bibliothèque sorcière d'Alexandrie, créer des potions à n'en plus finir et avoir le temps de pardonner à son père tout le mal qu'il a pu lui faire, toutes les erreurs qu'il a pu commettre. Et elle avait peur de ne pas avoir le temps d'accomplir tout ça. Tout ce qu'elle savait pour le moment de cette malédiction c'était qu'elle se déclenchait à la majorité de la sorcière aînée et que son funeste destin était la mort de cette sorcière là. Elle ne laissait apparaître aucun signe avant coureur, ne prévenait rien, apparaissait juste comme ça un jour, sous la forme d'un banal accident, d'un meurtre, d'une lente dépression, d'une crise de folie instantanée et le résultat final était le même : la mort. Iryn Vassiliev n'avait jamais eu le temps d'approfondir ses hypothèses hormis le fait que c'était en rapport avec une histoire dans le passé de la famille. Et aujourd'hui, Lyleïa, Vitali et les jumeaux se retrouvaient sans aucune piste et un compte à rebours lancé à toute vitesse.
Mais ce n'était pas ce qui faisait le plus mal à Lyleïa. Elle avait pleuré des litres d'eau salée en apprenant la trahison de son père. Elle avait pleuré quand elle s'était rendu compte que sa prise de conscience, au final, s'accompagnait du fait de tout perdre ou presque : ses amis d'enfance qu'elle aimait comme une famille, la confiance inébranlable qu'elle portait à son père, ses souvenirs d'enfance, ses repères. Certes elle y gagnait aussi de nouveaux amis, plus fidèles et plus stables que les anciens et même l'amour, quoique celui ci soit instable et douloureux au possible, mais ça ne changeait rien, elle avait tout de même pleuré la perte de son enfance et de ses dernières illusions. Pourtant aucune larme n'était apparu à l'annonce de la malédiction. Elle avait été sous le choc ? Oui. Elle s'était mise en colère ? Oui. Elle avait même tempêté, râlé, elle avait étudié, cherché une solution, elle avait soupiré, s'était même drogué aux potions de sommeil pour oublier mais elle n'avait pas versé une larmes. En fait, elle avait fait pire que ça : elle s'était résignée. Oui elle s'était résignée au fait de mourir, elle avait abandonnée l'idée de vivre et puis Swann était apparu dans sa vie et tel un ouragan il avait balayé toutes ses certitudes et ses doutes avec lui pour ne laisser qu'une seule envie : celle de vivre. Avec lui. Pour lui. Pour elle aussi. Pour ce "eux" qu'ils pourraient devenir.
Mais même avec ce nouveau souffle de vie en elle, elle n'avait pas craqué, n'avait pas pleuré. Pourtant là, alors que Swann la serrait avec force dans ses bras, alors qu'il avait enfoui son visage dans son cou pour dissimuler les larmes qu'elle sentait sur sa peau glacée, la jeune fille se surprit à pleurer. Et elle laissa les larmes couler sans chercher à les retenir. Se blottissant contre le Serdaigle, elle posa une main sur sa nuque, glissant l'autre dans ses cheveux bruns, le serrant contre elle. Elle savait qu'elle avait eu raison de tout lui avouer. Ce qui ne rendait pas la chose plus facile par nature. Celui qui a dit que la vérité était synonyme de soulagement n'a jamais vu les ravages qu'elle peut faire. - Je veux que tu sache Swann, que si je meurs ce n'est pas parce que je l'aurais voulu ou que j'aurais abandonné. Il ne faudra pas m'en vouloir parce que je me serais battu pour te revenir. Je me serais battu pour y échapper, j'aurais tout tenté mais que contrairement à ce que pensais ma mère je n'étais pas assez forte. Parce que tu m'a donné envie de vivre Swann, tu m'a redonné envie de me battre mais j'ai l'impression de le faire contre du vide. Tu me crois hein ? ... Si .. si je meurs ne m'en veux pas ... dis toi seulement que j'aurais tout fait pour te revenir parce que je t'aime, pleura la jeune fille en s'accrochant à lui. Mais promets moi, je t'en prie promets moi de ne pas te refermer, de ne pas abandonner. Promets-moi d'aimer de nouveau. Parce que quelque part dans ce monde se trouve une fille parfaite pour toi, une fille qui ne demande qu'à t'aimer, qu'à te découvrir et il faudra que tu l'aime en retour parce qu'elle le mérite. Et il faudra que tu la chérisse comme le joyau qu'elle sera. Et il faudra que tu la protège contre ce monde de brute, ce monde si impitoyable envers les fleurs fragiles. Promets le moi Swann ... La voix de Lyleïa était suppliante, tremblante, elle était brisée mais elle était si douce, comme la caresse d'une brise fraîche après un soleil brûlant, comme la douceur des mains d'une femme sur le corps de son amant. Se reculant elle captura le visage du beau brun en coupe dans ses mains délicates et caressa doucement sa joue. Dans ses yeux noyés de larmes y brillait une tendresse et un amour infinis. - Je t'aime ... Merlin que je t'aime si tu savais. Il n'y a que toi. Il n'y aura jamais que toi que je meurs ou que je vive. Avant de te rencontrer je n'étais qu'une coquille vide, une poupée manipulable au souhait des autres mais tu as réussis l'exploit d'insuffler en moi l'envie de vivre, de me battre pour ce que je croyais, ceux que j'aimais. Ne perds jamais cette flamme qui brûle en toi, elle réchauffe tant de coeurs froids, lui murmura t-elle d'une voix tendre. La Reine des Glaces avait définitivement disparue au profit d'une jeune fille fragile mais infiniment douce, aimante et plus forte qu'elle ne le pensait.
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