|
| EDGAR&LYL' ♣ Trahison, disgrâce ... | |
| Auteur | Message |
---|
| Sujet: EDGAR&LYL' ♣ Trahison, disgrâce ... Sam 29 Juin 2013 - 11:54 | |
| Pour la énième fois, Lyleïa se réveilla en sueur dans son lit. Quand elle se rendit compte que la réalité était encore pire que son cauchemar, elle se mit à pleurer à chaude larmes. Pourquoi ça lui tombait dessus à elle ? Qu'avait-elle fait de si horrible dans ses vies antérieures pour mériter une punition pareille ? Ca n'avait peut-être pas suffit qu'on lui enlève sa mère à l'âge de cinq ans ? Encore fallait-il que ce soit son propre père qui le fasse ? Et qui lui mente toute sa vie ? Ressentant la détresse de sa maîtresse, Kir, son chat noir grimpa sur son lit et se blotti contre elle en ronronnant doucement pour la consoler. Lyleïa émit un bref sourire et le caressa en se rallongeant, le serrant tout contre elle, malheureuse. Et voilà, maintenant elle savait toute la vérité mais ça ne l'avait pas apaisée au contraire de ce qu'elle avait pensé toutes ces années. Bien au contraire, la vérité la torturait plus qu'autre chose. Mais elle la préférait encore au mensonge. La cruauté de la vie était quand même sans limite pour lui imposer une épreuve pareille. Surtout qu'elle, Thaumas et Vitali venaient de découvrir qu'une malédiction pesait sur la famille Vassiliev. Plus particulièrement sur les femmes de la famille ce qui expliquait la mort de leur grand-mère, de leurs mères, de leurs cousines aînées ... et Lyleïa était la prochaine sur la liste. Parce qu'elle était l'aînée des filles Vassiliev. Et que ce fardeau commençait à lui peser bien lourd sur les épaules.
Incapable de se rendormir, la belle russe se leva et se rendit dans la cuisine de son appartement. Elle s'y prépara une infusion de camomille pour l'apaiser et alla s'asseoir dans le canapé. Elle prit son roman et le continua mais elle n'arrivait pas à se plonger dans l'histoire. C'était juste impossible. En soupirant, elle finit par se lever et par s'asseoir à son bureau pour continuer ses recherches sur les malédictions. Elle s'y plongea corps et âme, oubliant le temps, sa fatigue et ses soucis, jusqu'à ce qu'elle n'entende son réveil dans sa chambre. Déjà huit heures. En baillant, la jeune Romansky se leva et alla prendre une bonne douche. Puis les cheveux encore humides, une serviette autour de la taille, elle alla choisir une jolie tenue beige clair composée d'une jupe lui arrivant un peu au dessus des genoux, d'une chemise blanche et d'une veste assorti à la jupe. Elle mit ensuite ses bottes à talons beige lui arrivant un peu au dessus du mollet et alla ensuite sécher ses longs cheveux blonds qu'elle laissa boucler librement sur ses épaules. Elle se maquilla légèrement, rehaussant son beau regard azur, puis passa une jolie cape bleu nuit, prit son sac et sorti de son appartement qu'elle ferma à clé. Elle transplana à l'école supérieure de magie et se rendit à l'accueil pour déposer son dossier d'inscription en étude de médicomagie. La secrétaire lui sourit et regarda son dossier puis le déclara complet et l'inscrivit sur la liste des futurs étudiants puis lui donna la liste des cours, du matériel à avoir et des livres à acheter. Lyleïa la remercia chaleureusement puis sorti et transplana directement sur le chemin de traverse pour commencer à acheter ses affaires.
Il était tard dans la matinée, les bras encombrés de sacs Lyleïa se dirigeait vers un petit restaurant pour manger quand, l'esprit ailleurs, la jeune femme rentra dans quelqu'un. Sonnée, la belle blonde fit deux pas en arrière en tentant de ne pas tout faire tomber. Fronçant les sourcils, la belle Romansky se redressa, droite et altière. - Hey, vous ne pouvez pas regarder où vous allez ?! fit-elle d'un ton glacial. Puis elle aperçut la personne en question et sa moue contrariée fit face à de la surprise. - Parrain ? Je ne t'avais pas reconnu. Qu'est ce que tu fais ici ? s'étonna la jeune femme. Non elle ne s'excuserait pas. Elle était une Romansky quand même, et puis son parrain détesterait qu'elle s'excuse. Il trouverait ça faible. Et même si elle se fichait bien de ça, elle ne paraîtrait pas faible devant Edgar Blackstone.
- Spoiler:
• Ouvrir un Sujet ▬ 2 dragées par sujet ouvert • Faire un post de 500 mots ▬ 2 dragées
|
| | | | Sujet: Re: EDGAR&LYL' ♣ Trahison, disgrâce ... Dim 30 Juin 2013 - 10:51 | |
| Ces derniers temps, les jours étaient de plus en plus sombres et Edgar n’avait plus une minute pour lui. Hier qu’il s’imaginait enfin une soirée tranquille sans le tracas quotidien du ministère, il avait vu débarquer chez lui le père de sa filleule Lyleïa pour le moins en panique. Une attitude très rare chez le père de l’ancienne vipère, il était plutôt le genre de type à ne jamais rien montrer de ses sentiments. Le Blackstone n’avait pu lui refuser cet entretien et ils avaient discuté jusqu’à tard dans la nuit. *Flashback*Edgar était installé dans le vaste salon, il était assis dans son fauteuil vert émeraude et il observait d’un air indifférent son ami faire les cent pas dans son salon. Andreï venait de lui annoncer le départ précipité de la belle russe suite à la découverte, par cette dernière de l’assassinat de sa mère. Oui, bien sûr il y avait de quoi être choqué mais ce n’était qu’un meurtre après tout et de ce que Andreï lui avait dit, il était nécessaire. Le mangemort n’aurait aucun regret à assassiner sa femme Thyme si par un malheur, elle venait à appartenir à l’ordre du phénix. Edgar était un homme d’honneur et il ne supporterait pas qu’on salisse son nom, il avait mis trop de temps et d’énergie à construire cette famille. Ses illustres ancêtres avaient bâtit leur nom et leur fortune, ce n’était pas un vulgaire individu, qui pourrait se permettre de tout remettre en cause. - « Tu as essayé de lui en parler ? » Le Romansky se tourna vers le Blackstone reprenant soudain conscience de sa présence.- « Bien sûr, elle ne m’écoute pas tu connais les enfants à cette âge. » Malheureusement, il les connaissait trop bien, il avait déjà vu une de ses filles partir avec un vulgaire impur, ce mariage était une tache pour la famille et il avait l’intention de régler le problème au plus vite. Edgar hocha la tête, il ne pouvait pas se permettre de laisser son ami dans l’embarras. Le directeur des oubliators ne connaissait que trop bien la situation de Andreï, il essayerait de convaincre Lyleïa de revenir. C’était sa filleule après tout et l’homme ne pouvait pas se permettre un nouvel échec. La Romansky était une fille censée par comme son idiote de fille qui s’était entichée d’un impur, il la reconduirait sur le droit chemin. Elle était la reine des glaces après tout. - « Je m’en occupe Andreï, je vais la ramener sur le droit chemin. »*Fin du Flashback*Bien sûr, les choses seraient plus délicate dans la pratique. Le Blackstone en avait fait l’amère découverte avec Orchid, disparu de la circulation avec le Castle. Oh bien sûr, grâce à des informateurs il savait où se trouvait sa fille mais ça ne la ramènerait pas. Si la Romansky avait vraiment fait son choix, la seule chose que pouvoir faire Andreï était de l’assassiner, solution peu envisageable. Le principal problème de son ami était d’avoir une fille unique, seule héritière de la fortune. Qui la remplacerait si elle avait décidé de partir ? Personne comme Edgar, la branche de la famille s’arrêterait après eux.
Edgar soupira et quitta gringotts d’une démarche assurée. L’homme avait dû se rendre le matin même pour faire vérifier son compte, ces idiots de gobelins voulaient le voir en face pour qu’il prouve son identité, pathétique. Le mangemort allait se diriger vers une ruelle adjacente pour transplaner lorsque quelqu’un lui rentra dedans. Le Blackstone haussa un sourcil et aperçu Lyleïa. « Tiens justement quand on pense au loup. » L’homme épousseta d’un geste rapide sa veste et observa la belle Romansky. - « Tiens Lyleïa, c’est une surprise je ne m’attendais pas non plus à te voir ici. J’étais ici pour affaire. » Le Blackstone détestait s’étendre sur ces occupations, le plus souvent il balayait ces questions d’un geste. Cependant, il était content d’être tombé sur la belle russe, il allait pouvoir enfin avoir une discussion avec la jeune fille et avec un peu de chance, il pourrait la remettre sur le droit de chemin. - « Tu vas bien ? Tu m’as l’air soucieuse et ce n’est pas dans tes habitudes. »- Spoiler:
* Faire un post de plus de 500 mots
|
| | | | Sujet: Re: EDGAR&LYL' ♣ Trahison, disgrâce ... Lun 1 Juil 2013 - 15:24 | |
| FLASH BACK
Hésitant entre la fureur meurtrière et la haine absolue Lyleïa se força au calme. Elle devait vraiment être aussi froide que la glace et aussi calme que l'eau qui dors pour faire ce qu'elle devait faire. Sinon elle allait se noyer. S'approchant du bureau de son père, la jeune femme tout juste diplômée de Poudlard, frappa à la porte. - Entrez, invita la voix grave et froide d'Andreï Romansky. Lyleïa prit une grande respiration et effaça toute émotion de son visage avant d'ouvrir la porte. - Père il faut que je te parle, déclara l'héritière d'une voix tendue. - Entre ma fille. Quel ton utilise tu, ça à l'air important dis moi, rétorqua son père en posant sa plume. Il indiqua le fauteuil face à son bureau et invita sa fille unique à s'y asseoir, ce qu'elle fit, droite et fière. - Alors dis moi tout, insista son père. Lyleïa resta un instant silencieuse avant de parler. - Papa, tu n'a cessé de me dire que tu a aimé maman n'est ce pas ? fit-elle calmement. Son père arqua un sourcil, surpris par la question de sa fille. - Oui, j'ai aimé ta mère comme je n'ai jamais aimé une autre femme. Pourquoi me poses-tu cette question ? Lyleïa regarda son père et malgré sa froideur, son masque de neutralité, le même qu'elle, elle vit sa surprise et surtout sa sincérité. Il avait vraiment aimé sa mère. Le coeur de Lyleïa se déchira une nouvelle fois. Savoir ça était encore plus douloureux que de se dire qu'elle n'avait rien été pour lui. - Alors pourquoi n'as-tu jamais cherché à savoir qui étaient ses meurtriers ? attaqua la jeune Romansky plus froide. Revenu de sa surprise, le visage de son père se ferma brusquement. - Et a quoi cela aurait-il servi ? Ca ne l'aurait pas ramenée. Je préférais t'emmener loin de tout ça plutôt que de rester là bas à courir après des fantômes, répliqua son père. Je ne vois pas pourquoi tu me parle de cela Lyleïa et je suis occupé pour le moment alors si tu n'a rien de mieux comme conversation je te prie de me laisser, laissa tomber Andreï en reprenant sa plume et en se penchant sur ses papiers. La colère bouillonna en Lyleïa qui se leva vivement, faisant basculer son siège en arrière. Posant brusquement ses mains sur le bureau de son père, les yeux flamboyant de rage, l'ex Serpentard fixa son père avec une haine palpable qu'elle ne pouvait plus contenir et qui surprit l'adulte. Jamais il n'avait vu sa fille dans un état pareil. - Lyleïa, qu'est ce qui t'arrive enfin ?! s'étonna t-il d'une voix ferme. - Tu sais pourquoi tu as fuis ? Tu sais pourquoi on n'a jamais retrouvé les meurtriers de maman ? grinça sa fille entre ses dents. - Non vas-y éclaire moi sur le sujet toi qui sait tout, s'agaça son paternel, cachant sa peur qu'elle ne le sache. - Parce que c'est toi ! C'est toi qui l'a tuée ! Je me souviens de tout ! De l'explosion de la porte à toi qui prononce le sort de la mort sur ma mère, explosa la russe. Son père tressaillit et blêmit. Il ne s'attendait pas à ça. Il ne pensait pas qu'elle le découvrirait un jour. Se levant, il essaya d'apaiser son héritière. - Lyleïa, ma princesse, écoute moi c'est compliqué, commença t-il. Mais Lyleïa ne lui en laissa pas le temps. - NON !!! Non je refuse de t'écouter ! Tu m'a menti ! Toute ma vie n'est qu'un immense mensonge ! Tu l'a tuée ! J'avais besoin d'elle ! J'avais besoin de ma mère et tu l'a tuée ! TA PROPRE FEMME !! L'explosion brutale de sa fille qui avait toujours été si posée, si calme, si maîtresse de ses émotions, surprit Andreï. - Alors dis moi papa maintenant, tu vas continuer à me mentir ou tu vas finir par assumer tes actes comme un homme, persifla la jeune femme, haineuse. - Lyl' ... il faut que tu me laisse t'expliquer, tenta son père. - Non. En fait non. Tais toi. Et oublie que, un jour, tu as eu une fille, laissa tomber l'ex Serpentard en sortant de la pièce. - Lyleïa ! appela son père. Lyleïa Diana Iryn Romansky сюда немедленно* ! Nous n'avons pas fini notre discussion, s'énerva le paternel. Lyleïa fit volte face folle de rage. - Non tu as raison ! Vas y ose me le dire en face ! Je veux voir ton regard quand tu me mentira en me disant que j'ai tord, lui cria t-elle. Son père s'arrêta net et se ferma mais sa fille ne comptait pas le laisser s'en tirer à si bon compte. - Ose me le dire ou bien es-tu trop подлый** pour ça, insista la blondinette. Andreï réagit au quart de tour face à l'insulte. - Bien tu as gagné. Je l'ai tuée ... j'ai tuée ta mère Lyleïa, ma femme, et ce n'était pas un accident ... L'ex Serpentard blêmit. Elle savait que son père avait tué sa mère mais se le voir avoué comme ça, changeait tout. ... mais tu ne connais pas l'histoire ! Ecoute la avant de juger ! continua son père mais Lyleïa secoua la tête en reculant, pâle comme la mort. - Non. Tu en as assez dit. Assez fait. Je m'en vais. Définitivement ... чудище*** ... Puis elle tourna les talons et claqua la porte d'entrée. Quand son père voulu la poursuivre, elle avait disparue.
FIN FLASH
Dans sa tête, Lyleïa revivait ce moment chaque nuit depuis que la scène s'était produite. Combien de fois s'était-elle réveillée en larmes dans son lit ? Combien de fois s'était-elle réfugiée dans celui de Emmeline, sa jumelle et colocataire, en quête de réconfort ? Combien de fois avait-elle avalée des potions du sommeil pour ne plus faire ce cauchemar ? Chaque nuit ... chaque nuit c'était la même chose et la future étudiante retardait un peu plus chaque soir l'heure du coucher quand bien même elle tombait de fatigue. C'est pour se changer les idées que la belle avait décidée de commencer à acheter ses manuels scolaires même si les vacances ne faisaient que commencer. Elle pourrait comme ça, se changer les idées. Et au passage elle s'acheta quelques robes d'été puisqu'elle n'avait rien.
Alors qu'elle comptait aller manger un bout, elle heurta quelqu'un et après s'être remise du choc reconnu son parrain, Edgar Blackstone, le meilleur ami de son père. Sur le coup elle fut surprise puis contente de le voir. Elle avait toujours beaucoup aimé son parrain qui avait été plus chaleureux que son père ces derniers temps. Elle ne soupçonna même pas qu'il puisse être au courant. C'était son parrain, elle le connaissait depuis toute petite. Et elle l'aimait beaucoup. - Tiens Lyleïa, c’est une surprise je ne m’attendais pas non plus à te voir ici. J’étais ici pour affaires, répondit le chef des Blackstone. Sa filleule lui sourit. - Et bien les vacances commencent juste, et comme j'ai eu mes ASPICS avec brio, j'en profite pour faire quelques achats, d'où ma présence ici, lui rétorqua la belle blonde en lui montrant ses sacs. Mais malgré son sourire et sa voix calme, elle ne pouvait dissimuler son regard las et la fatigue qui marquait son beau visage. - Tu vas bien ? Tu m’as l’air soucieuse et ce n’est pas dans tes habitudes, fit remarquer Edgar. Lyleïa hésita un bref instant, semblant réfléchir, pesant le pour et le contre. Puis elle soupira. - Je me suis disputée avec papa ... avoua t-elle enfin. Je veux bien en parler mais pas ici si tu veux bien. C'est une longue histoire. Tu as un peu de temps à m'accorder ? demanda la jeune femme. Son parrain accepta et après un mince sourire elle marcha avec lui jusqu'à une terrasse où ils s'installèrent. L'ex Serpentard n'avait pas faim mais elle se commanda quand même un jus de fruit. La belle garda les yeux baissé, tournant sa paille dans son jus avant de parler. - Quand j'étais petite, j'ai assisté à l'assassinat de ma mère. Depuis, j'ai souvent revu la scène dans mon esprit, la nuit en cauchemar mais il y avait comme un blocage, je n'arrivais pas à voir le visage de l'homme qui s'approchait de moi après l'avoir tuée. Il y a quelques mois, j'ai donc préparé une potion de mémoire avec mon cousin et je l'ai bu. Je me suis souvenue de tout ... et j'ai découvert que mon père était le meurtrier de maman ... je t'avouerais que je l'ai assez mal pris ... j'en ai même été ... brisée. Savoir que mon propre père avait assassiné ma mère et qu'il m'a menti toute ma vie ... confia la russe, la voix brisée par le chagrin. Elle n'arrivait vraiment pas à s'en remettre. En rentrant j'ai eu une conversation plutôt ... animée avec papa. On s'est disputée violemment, il m'a avoué que oui, il avait tué ma mère, et je suis partie ... c'est un monstre, murmura la jeune femme, le regard brillant de larmes qu'elle contenait de toutes ses forces. Pas question de pleurer.
* reviens ici immédiatement ** lâche *** monstre
- Spoiler:
• Faire un post de 1000 mots ▬ 4 dragées
|
| | | | Sujet: Re: EDGAR&LYL' ♣ Trahison, disgrâce ... Dim 7 Juil 2013 - 18:19 | |
| - « Oui ton père m’en a parlé, toutes mes félicitations pour tes ASPICS, tu dois être contente d’entrer enfin dans la vie active. »Surpris, Edgar ne s’était pas attendu à voir la Romansky aujourd’hui sur le chemin de traverse vu la dispute qu’elle venait d’avoir avec son père. D’un côté, le Blackstone était heureux de la voir, c’était l’occasion rêvée pour pousser la jeune fille à se confier. Le directeur des oubliators avait toujours eu une relation privilégiée avec la belle russe, après l’arrivée de la famille Romansky il s’était rapidement lié d’amitié avec Andreï qui avait décidé que Lyl’ serait sa filleule. Depuis le Blackstone voyait régulièrement la belle blonde et il n’hésitait pas à lui offrir de nombreux cadeaux pour lui montrer son affection s’attirant parfois par la même occasion les foudres de ses filles. Lyleïa avait toujours attiré le mangemort, parce qu’elle représentait ce qu’il voulait que ces filles soient. Edgar n’en revenait toujours pas de ce revirement de situation chez la jeune femme comment avait-elle pu fuir, partir si loin… Cette situation ressemblait étrangement à celle qu’il avait eu Orchid sauf que son idiote de fille avait été motivée par un garçon. Dans le cas de Lyleïa, il ne semblait pas y avoir de garçon seulement le meurtre de sa mère.
Edgar sourit lorsque la jeune femme comment ça à parler, elle acceptait son invitation une bonne chose. Le Blackstone comptait justement sur sa relation privilégiée avec sa filleule pour la ramener sur le droit chemin, pour le moment il devait feindre de ne pas connaitre le meurtrier de son père car si Lyleïa venait à l’apprendre, elle n’accepterait plus jamais de le voir ou de l’écouter. Les jeunes de cette génération, on la fâcheuse tendance à ne pas vouloir comprendre les motivations d’un meurtre.- « Oui bien sûr tu sais que j’ai tout mon temps pour toi. » L’homme se laissa guider par la jeune fille jusqu’à une terrasse où ils s’installèrent l’un en face de l’autre. Edgar resta silencieux et n’ouvrit la bouche que pour commander, il ne voulait surtout pas brusquer Lyleïa, c’était à elle de lui dire, il ne la forcerait pas. Le Blackstone savait qu’en insistant, elle risquait de se fermer et alors on ne pourrait plus rien obtenir de la belle blonde. Finalement, la Romansky commença son récit et raconta l’histoire que Edgar connaissait depuis de nombreuses années, il l’avait appris par Andreï quelques mois après l’arrivée de la nouvelle famille à Londres. La seule chose que la jeune fille ne savait pas c’était les motivations de ce meurtre, un meurtre qui aux yeux du Blackstone se justifiait. A la place d’Andreï, il aurait fait exactement la même chose. - « Ecoute Lyl’, je ne sais rien de tout ça. Je t’avoue que ton père ne m’a presque jamais parlé de ta mère mais je suis certain que s’il a fait ça, c’est pour une bonne raison. En général, les hommes n’assassinent pas pour le bon plaisir, ils le font par obligation, par choix. Je suis sûre d’une chose, ton père aimait ta mère et s’il a dû en venir à tuer ta mère c’est pour une bonne raison. Est-ce qu’il t’a au moins expliqué ? » Jouer la carte de la compassion et feindre la surprise lui semblait pour le moment la bonne méthode à adopter. Il ne pouvait pas se permettre de dire à la jeune fille qu’il connaissait toute l’histoire, qu’il savait depuis le début que son père était un meurtrier. Elle ne comprendrait et surtout elle partirait à jamais et il ne pouvait pas laisser faire ça. - « Je sais que ça fait mal mais imagine que s’il a fait ça c’est surement pour te protéger. Ton père t’aime Lyleïa, il ferrait n’importe quoi pour toi, essaye de le comprendre. »
- Spoiler:
Faire un post de plus de 500 mots
|
| | | | Sujet: Re: EDGAR&LYL' ♣ Trahison, disgrâce ... Dim 7 Juil 2013 - 19:09 | |
| - Oui je le suis. Mais j'ai quand même envie de continuer mes études pour devenir médicomage, avoua Lyleïa. Quand elle avait apprit à son parrain qu'elle avait eu ses ASPIC avec brio il avait eu l'air très fier d'elle mais la russe elle, avait reçut un coup de poignard dans le coeur. Bah oui, son père lui avait déjà dit, bien sûr ... il fallait dire que Edgar et Andreï étaient inséparables depuis des années maintenant. De vrais frères. Lyleïa avait toujours admiré leur relation et puis elle adorait son parrain mais aujourd'hui n'était pas un très bon jour. Ses relations avec son père n'était pas vraiment au beau fixe et entendre parler de lui, lui fit mal. Mais elle résista et essaya de conserver un visage calme et agréable. Mais elle sentait qu'elle avait besoin de parler à quelqu'un qui les connaissaient son père et elle, quelqu'un qui avait toujours sût la rassurer, l'encourager, la conseiller. Alors elle lui avoua qu'elle s'était disputée avec son père et lui demanda si il avait un peu de temps à lui consacrer. La réponse du patriarche Blackstone la fit sourire. - Merci, fit la jeune femme à son parrain. Ils s'installèrent face à face sur la terrasse d'un café. Lyleïa eu du mal à parler, elle resta un long moment silencieuse et son parrain ne troubla pas son silence. Il la connaissait bien. Il savait qu'elle allait se braquer si il la poussait alors il lui laissait le temps de se confier d'elle même ce que fit finalement la belle russe.
Elle parla du meurtre, des souvenirs, de sa mère, de son père qui l'avait tuée et de tout ce qu'elle avait sur le coeur. Edgar l'écouta en silence la laissant se vider de son chagrin et de son incompréhension. Puis il parla. - Ecoute Lyl’, je ne sais rien de tout ça. Je t’avoue que ton père ne m’a presque jamais parlé de ta mère mais je suis certain que s’il a fait ça, c’est pour une bonne raison. En général, les hommes n’assassinent pas pour le bon plaisir, ils le font par obligation, par choix. Je suis sûre d’une chose, ton père aimait ta mère et s’il a dû en venir à tuer ta mère c’est pour une bonne raison. Est-ce qu’il t’a au moins expliqué ? demanda t-il. Lyleïa secoua la tête. - Non je ne lui en ai pas laissé le temps mais de toute manière cela ne changerait rien. Rien ne peut justifier un meurtre et surtout pas celui de sa femme ! s'écria la jeune femme, d'un ton véhément. Mais on voyait dans son regard à quel point cette découverte avec cassé quelque chose en elle. Il n'y avait plus cette petite lueur qui y brillait constamment. - Je sais que ça fait mal mais imagine que s’il a fait ça c’est surement pour te protéger. Ton père t’aime Lyleïa, il ferait n’importe quoi pour toi, essaye de le comprendre, insista Edgar. Une larme roula sur la joue de la russe qui la laissa couler mais retint les autres. Elle avait mal. Si mal ... parce qu'elle savait que son parrain avait raison, elle savait que son père l'aimait mais ça ne changeait rien. Au contraire c'était encore plus douloureux. - Ca ne change rien parrain ... il m'a enlevée la personne dont j'aurais eu le plus besoin. J'avais besoin de ma mère. Besoin qu'elle m'aide à grandir. Rien ne peut justifier sa mort ou l'acte de mon père ou même ses mensonges ... pourquoi ne m'a t-il rien dit ? Toutes ces années ... toutes ces nuits à refaire le même cauchemar, à revoir la mort de ma mère encore et encore comme un film qui tourne à en boucle ... La belle blonde baissa la tête vers son jus qu'elle avait à peine entamé. - Je l'aime aussi. C'est mon père ... mais son geste est impardonnable, murmura t-elle. Elle releva sur son parrain, un regard brillant de larmes. Le ferais-tu toi ? Pourrais-tu tuer Thyme pour une chose ou une autre ? demanda t-elle la gorge nouée. Puis elle secoua la tête et se calma puis fixa Edgar, de nouveau maître d'elle même. Tu n'a même pas l'air choqué par ce que tu apprends ... tu le savais ? s'enquit-elle un brin plus agressive.
- Spoiler:
• Faire un post de 500 mots ▬ 2 dragées
|
| | | | Sujet: Re: EDGAR&LYL' ♣ Trahison, disgrâce ... Jeu 5 Sep 2013 - 19:11 | |
| Lyleïa ne semblait pas comprendre l’importance du geste de son père. En tant qu’ainé de la famille Blackstone, Edgar avait toujours su que le destin de la famille reposait sur lui. Il avait fondé une famille en épousant comme le souhaitait la tradition une femme de sang-pur qu’il n’aimait pas forcément et il avait eu des enfants. Malheureusement, Thyme n’avait même pas été capable de lui faire un héritier. Dans l’histoire, il n’avait jamais réellement aimé sa femme. Elle était sa femme, la femme de ses enfants mais rien d’autre. Officiellement bien sûr, il formait une famille heureuse et unie mais officieusement c’était différent.
- « Tu devrais l’écouter Lyleïa, je comprends que pour le moment se soit difficile à admettre. La perte d’un parent est toujours quelque chose de douloureux mais il reste ton père que tu le veuilles ou non. »
Comment expliquer à une adolescente de dix-sept ans, toute la philosophie des sang-purs. L’importance de la préservation d’une famille au détriment d’un membre. La Romansky était terriblement entêtée quand elle avait quelque chose en tête il était terriblement difficile de lui en faire en découdre. Seulement, elle ne pouvait pas abandonner son père pour cela, il fallait qu’elle comprenne. Certes sa mère était morte de la main de son père mais ce n’était pas sans raison. Il l’avait fait pour la famille, pour l’honneur. La vie était une garce, les déceptions seraient toujours omniprésentes et le monde ne serait jamais rose. Elle devait s’y faire, l’absence de sa mère avait été douloureuse mais à la place n’avait—elle pas eu un père aimant ? N’avait-elle pas été comblée par un amour paternel ?
- « Tu vois Lyl’, une famille c’est comme un arbre quand un membre est malade on le coupe. Ce rôle échoie au chef de la famille soit ici en l’occurrence à ton père. Je suis certain qu’il a aimé ta mère, il me l’a lui-même avoué mais parfois tu n’as pas d’autre choix. Ton père a ses raisons et tu devrais l’écouter.»
Le Blackstone s’arrêta quelques instants mesurant l’importance de ces propos avant de reprendre.
- « Je sais que l’absence de ta mère a dû être terrible. Ton père souhaitait vraiment t’en parler mais il voulait attendre le bon moment et surtout il souhaitait que tu sois heureuse. Ne l’as-tu pas été ? Il a toujours tout fait pour ton bonheur Lyl’, rachetant chaque jour la disparition de ta chère de mère. »
Bien sûr qu’elle pouvait être en colère mais il fallait qu’elle prenne son temps, qu’elle assimile l’information et après avoir écouté son père, normalement elle comprendrait. Le Blackstone n’avait jamais eu à régler une situation aussi délicate mais il devait le faire pour son meilleur ami, pour sa filleule. La Romansky était forte, elle finirait par comprendre, elle le devait. Il n’y avait pas d’autre choix.
- « Je ne te demande pas de lui pardonner maintenant, mais sache qu’un jour la douleur s’estompera et là il faudra que tu écoutes ton père. Tu ne peux pas lui en vouloir sans connaitre les motivations. Pour répondre à ta question, je tuerai Thyme si je le devais. »
Bien sûr que si elle mettait sa famille et son honneur en danger, il n’hésiterait pas. Elle n’était rien pour lui, tout au plus la femme de ses enfants.
Dernière édition par Edgar P. Blackstone le Sam 26 Avr 2014 - 18:40, édité 1 fois |
| | | | Sujet: Re: EDGAR&LYL' ♣ Trahison, disgrâce ... Dim 8 Sep 2013 - 19:19 | |
| - Tu devrais l’écouter Lyleïa, je comprends que pour le moment se soit difficile à admettre. La perte d’un parent est toujours quelque chose de douloureux mais il reste ton père que tu le veuilles ou non, déclara alors Edgar. - Je sais, murmura sa filleule. C'est ce qui rend sa trahison et ses mensonges encore plus douloureux. Elle avait mal. Son coeur était serré, elle avait envie de vomir, envie de pleurer, mais elle était beaucoup trop fière pour le faire devant son parrain. Après tout, elle n'était pas n'importe qui. Elle était toujours une Romansky. Une Vassiliev. On ne montrait pas ses faiblesses à tout le monde. On gardait ses larmes pour le secret de sa chambre au fond de la nuit. On taisait sa douleur, son chagrin et sa colère. On ne montrait rien. A personne. C'était ce qu'Andreï n'avait cessé de vouloir inculquer à sa fille mais malheureusement pour lui, Lyleïa n'était pas comme ça. Elle avait essayé vraiment. Jusqu'à gagner la réputation d'être la Reine des Glaces de Poudlard. Mais à la fin du moins de mai, tout s'était écroulé, fissuré, brisé. Sa carapace. Son passé. Ses certitudes. Et elle avec. Elle ne comprenait pas. Ne comprenait plus. Et pour le moment n'avait aucune envie d'écouter les explications vaseuses de son paternel. Rien ne pouvait expliquer le meurtre de sa mère. Et sous ses yeux à elle en plus.
- Tu vois Lyl’, une famille c’est comme un arbre quand un membre est malade on le coupe. Ce rôle échoie au chef de la famille soit ici en l’occurrence à ton père. Je suis certain qu’il a aimé ta mère, il me l’a lui-même avoué mais parfois tu n’as pas d’autre choix. Ton père a ses raisons et tu devrais l’écouter. Les yeux de Lyleïa s'écarquillèrent de consternation à ces mots. Elle n'aurait jamais cru que son parrain était ... comme ça. Pour combien de personne s'était-elle donc voilé la face ? Pour qui d'autre s'était-elle menti à elle même pour ne pas voir les mensonges, les défauts, l'indifférence froide, le mépris que les autres leur inspiraient ? Mais Edgar n'en avait pas fini et la colère remplaça le choc. - Je sais que l’absence de ta mère a dû être terrible. Ton père souhaitait vraiment t’en parler mais il voulait attendre le bon moment et surtout il souhaitait que tu sois heureuse. Ne l’as-tu pas été ? Il a toujours tout fait pour ton bonheur Lyl’, rachetant chaque jour la disparition de ta chère de mère. Fronçant les sourcils, Lyleïa secoua la tête. -Non ! Tu ignore tout de ce que c'est ! De la douleur de perdre sa mère, de la voir mourir sous ses yeux sans pouvoir intervenir. De refaire chaque nuit le même cauchemar depuis treize ans. La douleur de son absence, toujours constante, jamais remplacée. Les conseils que j'aurais tant aimé avoir et qu'elle aurait pu me donner pour me guider. Sa douceur, son amour, son parfum. Tu ne sais rien de cette douleur là !La jeune fille explosait littéralement. Et elle se fichait bien que les têtes commencent à se tourner vers eux. Elle en avait ras le bol, elle gardait trop de choses pour elle, trop de choses sur le coeur et comme elle ne pouvait pas le dire à son père et bien elle dirait ces choses là à son parrain. De toute manière il lui rapporterait sûrement la conversation alors qu'est ce que ça pouvait bien changer. Mon père m'a aimée certes mais rien de ce qu'il a pu faire ne peut palier l'absence de ma mère. Il n'est pas elle. Mais tu as raison il m'a aimée, il m'a choyée. Je me souviens de sa voix grave qui me consolait quand j'avais peur, que je faisais un cauchemar. De son rire quand on n'était que tous les deux. Je me rappelle des soirées que j'ai passé blottie contre lui les soirs d'hiver devant le feu. Et ça ne rend sa trahison que plus douloureuse encore ! La jeune fille avait baissé le ton pour que cette conversation reste à peu près privée mais ses yeux parlaient pour elle. Ils étincelaient de rage, d'une fureur sans nom, mais surtout de douleur. Une douleur si vive, si puissante qu'elle inoculait tout autre chose.
- Je ne te demande pas de lui pardonner maintenant, mais sache qu’un jour la douleur s’estompera et là il faudra que tu écoutes ton père. Tu ne peux pas lui en vouloir sans connaitre les motivations. Pour répondre à ta question, je tuerai Thyme si je le devais. La froideur des paroles de son parrain choquèrent Lyleïa presque plus que ses paroles. Elle qui s'était levée se rassit brusquement incapable du moindre mot. Elle resta un long moment silencieuse à fixer Edgar, les yeux vide comme si elle tentait de comprendre, de trouver une logique à tout ça. N'en trouvant pas elle se reprit et la douleur laissa la place à une colère froide. - Vous vous êtes bien trouvés tous les deux ! Aussi froids que la glace elle même. Aussi venimeux que les plus dangereux des serpents de cette planète. Pas des hommes. Des meurtriers. Des monstres. Ne me parle donc pas de pardonner quand tu serais capable de tuer ta propre femme, cracha t-elle. Elle se leva alors et attrapa son sac. Fais donc passer à mon père qu'il intègre de suite qu'il n'a plus de fille ! Qu'il fasse donc comme si je n'avais jamais existé. Que je suis aussi morte que son soit disant grand amour le jour où il l'a assassinée de ses propres mains ! Et laissant quelques mornilles sur la table elle tourna brusquement les talons dissimulant les larmes brûlantes qui roulaient sur ses joues. Et sans un regard en arrière transplana coupant net la conversation.
HJ/ J'ai pensé que valait mieux pas éterniser sur ça on ne ferait que se répéter xD j'pense que tu peux rep une dernière fois (parce que j'ai quand même envie de voir la réaction d'Edgar face au pétage de câble de Lyl ) on clos le sujet et on pourra en refaire un plus tard au pire :euhm:parce qu'ils vont sûrement se revoir xD
- Spoiler:
• Faire un post de 500 mots ▬ 2 dragées
|
| | | | Sujet: Re: EDGAR&LYL' ♣ Trahison, disgrâce ... Sam 26 Avr 2014 - 19:23 | |
| La sincérité ne semblait pas avoir marché au contraire, cela avait l’effet inverse sur la Romansky. Pour le moment le coup était dur à encaisser, elle avait dû mal à accepter mais Edgar était confiant, il lui faudrait du temps mais Lyleïa finirait par parler à son père, qu’elle le veuille ou non. Un jour, il faudrait qu’elle l’écoute, qu’elle ouvre les yeux. Aujourd’hui la douleur était forte car toute sa vie avait été bâtie sur un rêve mais elle comprendrait, la vie n’était pas facile et pour s’en sortir il fallait parfois faire des choix difficiles. Malheureusement, c’était souvent au père de la famille qu’incombait ses choix et Andreï avait fait ce qu’il fallait. Le plus difficile était de comprendre cela, comment voir le bien, la nécessité pour la famille dans le meurtre ? Difficile pour une adolescente de dix-sept ans, très difficile même. Pour le moment, elle avait toujours vécu comme un membre d’une famille pas comme quelqu’un qui devait prendre des décisions faire des choix pour protéger l’intégrité de la famille. Non, ça personne ne pouvait le comprendre tant qu’il ne se retrouvait lui-même pas en face de ce type de responsabilités. Après bien sûr, il y avait des familles qui ne faisaient pas ces choix et dans ces cas, c’était souvent désastreux et ça conduisait rompre à la pureté de la famille. Aujourd’hui, il n’était plus qu’une poignée de famille pouvant se revendiquer comme étant généralement pur, bien sûr il y avait toujours des branches défaillantes mais le gros de l’arbre restait pur. Il devrait le rester.
Pour comprendre, elle devait grandir et surtout prendre du recul. La Romansky avait besoin d’extérioriser. Certes, elle n’avait pas eu la présence maternelle qu’elle aurait souhaitée mais elle avait eu son père, ses amis, elle avait été entourée par une famille sans sa mère mais c’est pour le bien de la famille. Le temps, seul le temps pourrait réduire sa colère et la discussion si aujourd’hui elle ne voulait pas parler avec son père, il faudrait qu’elle reparle au Blackstone. Cette période allait être délicate pour Lyleïa et il faudrait qu’elle reste entourer, qu’elle ne tourne pas le dos à la pureté du sang. Non, Edgar ne pourrait pas accepter que sa filleule se tourne vers le bas monde des sorciers, elle était trop bien pour eux. - « Il te faudra du temps Lyleïa mais tu finiras par comprendre ton père. Il l’a fait pour ton bien, tout ce que l’on fait est pour le bien de la famille. Je n’ai jamais dit être un ange, ton père non plus d’ailleurs mais notre rôle en tant que père de famille n’est pas toujours facile, seulement nous devons assumer prendre des décisions parfois difficiles pour préserver l’intégrité de la famille. »A peine avait-t-il dit ses paroles que la Romansky s’était levée pleine de fureur et avait décidé de partir, coupant ainsi inopinément la conversation. Le mangemort ne fit rien pour la retenir et la regarda partir tout en sirotant son verre. La retenir ne servirait à rien, pour le moment elle était trop braquée, trop en colère pour comprendre le bien dans le geste de son père. Il attendrait, il était patient.- Spoiler:
Clore un Sujet ▬ 2 dragées par sujet clôturé Faire un post de 500 mots ▬ 2 dragées
|
| | | | Sujet: Re: EDGAR&LYL' ♣ Trahison, disgrâce ... | |
| |
| | | | EDGAR&LYL' ♣ Trahison, disgrâce ... | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |