J'copie mes lignes en silence mais quand McGo quitte son bureau, j'entends Rozen qui pose sa plume sur sa table. Ok, ça commence mal, est-ce qu'il veut vraiment qu'on se batte encore ? La dernière fois ne lui a pas suffi ? Il me fait remarquer que je ne l'ai pas loupé et c'est plus fort que moi, j'réplique du tac au tac d'une voix agressive.
« Tu l'as bien cherché ! »
Les mots sortent d'eux-même comme s'ils étaient enfermés dans ma bouche depuis trop longtemps.
Je crispe tellement les doigts que je sens ma plume se tordre dans ma main. Je la pose alors, délicatement et inspire profondément. Il faut que j'garde mon calme, ce mec me rend dingue. Je ferme les yeux quelques secondes et reprends d'une voix plus calme, plus posée, enfin j'essaye de la contrôler un peu.
« Tu m'as provoquée, tu as eu ce que tu méritais. »
Je secoue la tête de droite à gauche, les lèvres pincées, les yeux rivés vers le plafond, puis je reprends ma plume en main dans l'intention d'en finir avec ces foutues lignes d'écriture. C'est ça où ça va encore finir en guerre des gobelins, je préfère éviter car si McGo rapplique alors qu'on se fout sur la tronche, on risque bien d'être renvoyés, et je sais pas pour Rozen, mais moi, j'ai pas du tout envie d'être renvoyée.

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Madeline, à la table des Gryffondor, discute avec ses amies en mangeant sa purée et ses choux de bruxelles. Elles sont toutes au courant de la dispute qu'il y a eu ce matin entre la sorcière et son petit-ami. Bien sûr, elles se sont toutes mises du côté de May, critiquant ouvertement tous les défauts du Serpentard et tentant du même coup d'ouvrir les yeux à la jeune fille qui, sans pour autant être influençable de nature, commence à voir sa relation avec Alexandre d'une toute autre manière.
Quand celui-ci s'avance vers la table des Gryffondor, une des amies de Madeline se penche vers elle et lui chuchote à l'oreille « Le voilà, attention... ». May ne se retourne pas et lorsqu'il s’assoit à côté d'elle, elle se décale un peu sur le côté pour s'éloigner de lui.
Quand il lui demande si elle fait toujours la gueule, Madeline se retourne avec virulence. Les yeux plissés, elle le fixe comme si ce qu'il venait de dire était de l'ineptie totale.
« Qu'est-ce que tu crois ? dit-elle d'une voix sèche. Tu crois que tu peux m'insulter et t'en tirer comme ça ? Je t'ai dit que je ne voulais plus que tu m'approches. Tu n'es pas le bienvenu à cette table, tu devrais partir. »
C'est un peu culotté pour une fille qui passe la plupart de ses repas à la table des Serpentard.

Madeline se semblait pas apprécier le fait qu'il lui adresse la parole. Elle répliqua agressivement qu'il l'avait mérité.  Ce à quoi Alexandre ne répliqua rien. Il regarda les mains de la jeune fille se crispée au poing de tordre sa plume. Elle inspira un grand coup avant de la poser sur la table, sûrement pour éviter d'avoir à acheter une nouvelle plume.

« Tu m'as provoquée, tu as eu ce que tu méritais. » dit-elle plus calmement.

C'était vrai. Alexandre l'admettait. Pendant la journée, sa soeur était venue le sermonner. Elle lui avait fait un long speech sur la libération de la femme et ses droits. Madeline secoua la tête avant de se remettre à son devoir alors que le jeune homme la regardait. Il soupira et reprit sa plume et dirigea son regard vers son parchemin.

« Je l'admets, même si c'est toi qui a commencé. Mais je pensais te faire un compliment en disant ça. »

Il parlait évidemment du « Tu ne m'as pas loupé ». Il avait essayer d'être gentil, comme lui avait conseillé, ou plutôt ordonné, sa soeur. Alexandre pensait naïvement qu'une fille comme Madeline aurait bien pris ces paroles.

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Heureusement que le regard de Madeline ne pouvait pas tuer, Alexandre serait mort sur le coup. Elle plissa les yeux en le fixant.

« Qu'est-ce que tu crois ? dit-elle d'une voix sèche. Tu crois que tu peux m'insulter et t'en tirer comme ça ? Je t'ai dit que je ne voulais plus que tu m'approches. Tu n'es pas le bienvenu à cette table, tu devrais partir. »

La jeune fille n'était pas totalement calmée et semblait avoir parler de leur altercation à toutes ses copines. C'était bien la dernière chose dont le Serpentard avait besoin. Elles le dévisageaient toutes. Alexandre savait qu'il avait une sale réputation auprès des Gryffondors donc cela ne l'étonnait pas plus que cela. Après tout, il s'agissait d'un Serpentard faisant parti de la pire bande de Serpentard qui soit et qui avait abandonné ses amis Serdaigle pour s'y faire une place. Et qui en plus de cela était loin d'être amis avec les rouges et or.

« Je pense que tout les Rozen ont une place chez les Gryffondors. Et je ne t'ai pas insulté. Ce n'est pas à toi que j'ai dit de la fermer. C'est à moi-même, en fait. Parce que je suis complètement stupide. » dit-il avec sincérité.

Il parlait en faisant abstraction des regards et des oreilles indiscrètes qui voulaient toutes entendre ce qu'il disait. Il ne savait même pas si Madeline l'écoutait au moins. Il se rapprocha un peu plus parce qu'elle s'était écartée. Il était assis à califourchon sur le banc. Il prit une des mèches de cheveux de la jeune fille et la mit derrière son épaule délicatement.

Dragées:

« Oh merci, quel compliment ! je grogne entre mes dents. Evidemment que je ne t'ai pas loupé. Tu as l'apparence d'une fillette de huit ans, même Mircella t'aurait explosé la tronche sans problème. »
Mircella, c'est ma cousine. C'est une intello qui réfléchit avant d'agir, pas comme Moïra et moi.
Penchée sur mes lignes, j'évite son regard pour lui faire comprendre que la conversation est à sens unique puis, n'y tenant plus, je lui balance :
« Ecoute, je sais pas à quoi tu joues exactement, pourquoi tu fais tout à coup le mec sympa, peu importe, ça prend pas avec moi. Ça sonne faux et puis de toute façon, je suis pas intéressée pour être ton amie. Si tu savais tout ce qu'on me dit sur toi... »

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Madeline, d'un geste de la main, chasse les doigts d'Alexandre de ses cheveux. La tête haute, l'air fier et méprisant, la jeune sorcière ne daigne même pas lui lancer un regard. Elle fait jouer nonchalamment sa fourchette avec ses choux de Bruxelles.
« Ça pour être stupide, c'est clair que tu l'es, dit-elle et l'une des amies de Madeline glousse dans ses mains, ce qui donne du courage à la Gryffondor pour poursuivre sur sa lancée. Je crois que l'on devrait arrêter de se voir, toi et moi. On n'a rien en commun, tous les deux et puis... Madeline jette un regard à ses amis, semblant hésiter à poursuivre mais l'une de ses copines, d'un geste de la tête, l'encourage à continuer. Et puis t'embrasses comme une vraie goule, c'est trop gênant. »
Bien sûr, ce dernier point est faux mais on lui a conseillé d'être vexante si elle voulait que tout ça se termine au plus vite... Peut-être vient-elle tout juste de déclarer la guerre entre eux deux ?

Madeline n'eut vraiment pas l'air d'apprécier ce compliment, elle en profitait pour le clasher au passage. Il était si peu viril que cela ? C'était l'un des rares garçons de Poudlard à savoir faire le grand écart mais quand même ! Il avait des muscles. Cela ne se voyait pas, on les cherchait encore, mais il en avait ! Il lâcha un soupir de résiliation. A quoi bon ? Frau Eule, sa chouette, avait plus de capacité de compréhension que la demoiselle assise à côté de lui. Il se remit donc à son devoir quand elle reprit la parole. Il n'avait jamais cherché à devenir son ami, il fallait qu'elle arrête de se faire des parchemins. Et il savait très bien qu'il avait une sale réputation et ce qu'on disait de lui. Même s'il supposait qu'il ne savait pas tout.

« T'sais j'sais très bien ce qu'on dit sur moi. Et je m'en fiche complètement. Ils me connaissent pas, mais je les laisse me juger, ils ont que ça à faire de leurs journées. Si je suis un sujet de conversation, c'est qu'ils ont vraiment une vie aussi passionnante que l'énième Sommet des Sorciers. »

Certes, il se fichait de ce que les gens pensaient de lui, à par pour quelques personnes. Mais, en revanche, il faisait attention à l'image qu'il renvoyait de lui. Il avait un rôle à jouer.

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La Gryffondore ne le regardait même pas, alors que lui la regardait dans les yeux. Aux paroles de Madeline, une de ses amies gloussa comme une poule. Quelle gamine, ne put s'empêcher de penser Alexandre. Mais il était trop fier pour accorder de l'importance à ce gloussement d'attardé.

« Je crois que l'on devrait arrêter de se voir, toi et moi. On n'a rien en commun, tous les deux et puis... » hésita la demoiselle, cherchant l'approbation de ses amies. « Et puis t'embrasses comme une vraie goule, c'est trop gênant. »

C'était étrange, elle ne tenait pas le même discours le matin même au petit déjeuner. Alexandre la regarda sans rien dire pendant quelques secondes. Elle venait de le larguer ? Elle était sérieuse ? Ce n'était pas tant le fait de se faire larguer qui le contrarier, cela allait bien arriver un jour. C'était que cela soit avec un public. Pour lui, c'était un manque de respect totalement immature.

« Pourquoi tu fais ta belle devant tes potes ? Meuf, redescends sur terre, c'est pas parce que tu es avec tes potes que tu peux me parler de la sortes. Peut-être que tu as rompu, mais pas moi. »

On ne peut pas dire que le coeur du Serpentard était brisé, c'était une expression beaucoup trop forte. On va plutôt dire que cela l'attristait beaucoup. Son coeur était contrarié, ainsi que son égo. Assez pour qu'il ait envie de pleurer, mais pas assez pour le faire craquer.

« D'accord. » dit-il simplement en se levant du banc. « C'est ton choix. Mais sache que je continuerais de t'attendre en bas des escaliers. » continua-t-il en remontant son sac sur son épaule. « Si tu peux au moins me dire glisser un petit bonjour. »

Alexandre n'aimait pas les changements d'habitude trop brusques. C'était un garçon qui avait souvent du mal à s'adapter à des situations. Il était pour lui plus facile de s'adapter à des personnes. Sans ses repères habituels, il avait l'impression d'être complètement perdu. Son regard semblait un peu fuyant.

Dragées:

« C'est passionnant le sommet des sorciers », je réplique avec - oh Merlin est-ce possible ? - une touche d'humour dans la voix.
Puis j'reste là un moment, la plume levée à quelques centimètres du parchemin, regardant sans vraiment les voir les flammes dansant dans la cheminée du professeur McGonagall.
« Tu sais ce qu'on m'a dit quand je suis sortie avec toi ? je finis par demander en me tournant vers Alexandre. On m'a dit que j'étais ta couverture, qu'en réalité si tu sortais avec moi c'était juste pour prouver à tout le monde que t'étais pas gay mais qu'en fait, t'étais complètement amoureux de Funestar, que c'est pour ça que tu lui parlais plus, car t'assumais pas tes sentiments. Tu savais qu'on disait ce genre de trucs à ton sujet ? Si c'est vrai, tu aurais pu m'en parler, ça m'aurait fait marrer de jouer ta fausse copine. »
J'souris dans l'attente de sa réaction. J'me doute bien que toutes ses rumeurs sont infondées et si ce n'est pas le cas, je m'en fous pas mal, qu'il aime les filles ou les garçons.

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Madeline sursaute lorsqu'Alexandre s'emporte et se met à employer des mots qu'il n'utilise pas tous les jours, comme "meuf" par exemple. Mais ce qui la choque le plus, c'est lorsqu'il lui dit que si elle a rompu, eh bien lui non. C'est possible, ça ? De rester en couple que d'un côté seulement ?
Elle se retourne vers lui lorsqu'il se lève du banc et son assurance en prend un coup lorsqu'elle voit qu'il est tout de même un peu ébranlé par ce qu'elle vient de lui dire. Ses amies ont-elles eu raison de l'inciter à le quitter ? Est-ce vraiment ce qu'elle souhaitait, elle ? Et lorsqu'il lui dit qu'il continuera à l'attendre en bas des escaliers, c'est le coup de grâce. N'est-elle pas en train de faire une grossière erreur ? Non, bien sûr que non. C'est un Serpentard qui traîne avec les pires et quoi qu'il puisse dire, Madeline reste certaine que le "ta gueule" lui était destiné.
Alors elle inspire et tente de recouvrer son assurance tout en reportant son attention sur son assiette.
« Inutile d'attendre, dit-elle d'une voix plus sèche qu'elle ne l'aurait voulu. Ma décision est prise, je ne reviendrai pas dessus. Et puis, c'est pas comme si c'était le grand amour, toi et moi, on s'en remettra. Bon, j'ai cours, les filles on se retrouve en métamorphose. »
Et sur ses mots, Madeline se lève, attrape son sac de cours et contourne le Serpentard - sans omettre de lui donner un léger coup d'épaule au passage. Elle se dirige vers la porte de la grande salle, sans oser se retourner pour voir si Alexandre la suit ou non.

Selon Alexandre, Madeline ne trouvait pas intéressant non plus le Sommet des Sorciers. Il préférait de loin l'histoire moldue. C'était tellement plus intéressant et plus classe ! Entre la Révolution Française et la Révolte des Gobelins, il n'y avait pas photo. Un tout petit rictus était visible sur les lèvres du jeune homme.

« Tu sais ce qu'on m'a dit quand je suis sortie avec toi ? » finit-elle par demander en se tournant vers lui.

Il la regardait d'un air interrogatif, perdant ce petit rictus. En entendant les rumeurs qui courrait peut-être toujours à son sujet, il devint blafard. On aurait pu le confondre avec l'un des fantômes du château. Alors les gens pensaient vraiment cela de lui ? Ainsi c'était l'un des aspects de l'image qu'il renvoyait. Il détournait le regard. Il garda le silence pendant quelques secondes puis il tourna son regard vers Madeline, qui souriait.

« Ce n'est pas vrai. » finit-il par dire. « J-je ne me servais pas de toi. Et je n'ai jamais été amoureux de Funestar. Ni d'aucun autre garçon d'ailleurs ! Je suis définitivement attiré par les filles. »

Alexandre avait aimé Madeline. Il en était certain. Même qu'elle n'avait pas été son premier crush féminin. Après tout, ce n'était pas de sa faute s'il avait une tête de gay. Et cela ressemblait à quoi une tête de gay, déjà ?

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Madeline rejeta sèchement la proposition qui n'en était même pas une. Il allait le faire et c'était tout. Il ne lui demandait pas son avis. Après si elle voulait l'ignorer, libre à elle de le faire, bien que cela lui aurait procuré un petit pincement au coeur. Clairement, le Serpentard n'allait pas parvenir à stopper ses habitudes qu'il avait pris avec la Gryffondore du jour au lendemain. Et il ne pouvait pas comprendre comment ils pouvaient passé du statut d'en couple à parfaits inconnus, voire ennemi dans le pire des cas, en à peine vingt-quatre heures.
Elle lui faussa compagnie en le bousculant, Alexandre n'eut bougé d'à peine quelques centimètres. Il la regardait partir et haussa la voix juste assez fort pour qu'elle puisse l'entendre.

« Ce n'était pas une proposition ! Je serais là quand même. »

Il n'allait pas courir après la jeune fille. Il n'était pas à ce niveau de désespoir et il imaginait déjà la tête des Serpentards s'il faisait cela. D'autant plus que s'il voulait récupérer Madeline, il devait agir intelligemment. De façon à lui faire regretter son choix et à ne pas satisfaire son égo (sinon elle prendra la grosse tête et il passera pour un faible). Il ne savait pas si cette technique allait porter ses fruits, mais autant essayer. Il n'avait plus rien à perdre. Comment perdre quelque chose que l'on avait déjà perdu ? Et selon lui, il ne risquait pas sa dignité en faisant cela, temps qu'il ne lui courrait pas après comme un petit chien-chien.

Dragées:

A la réponse d'Alexandre, j'hausse les épaules. J'suis pas vraiment convaincue mais c'est lui que ça regarde, après tout. J'ai pas le temps de répondre quoi que ce soit que McGonagall fait son entrée. Direct je me concentre sur ma copie, comme si de rien était. La soirée suit son cours puis au bout de deux heures, on nous relâche. Je dis « Au revoir » à la prof d'une voix morne puis je prends la direction de la salle commune de Gryffondor. Mais avant, j'me retourne et je balance un « Sans rancune, à plus » à Alexandre. Ok, ça compte comme des espèces d'excuses, non ? Enfin bref, ça m'empêchera pas de lui en recoller une s'il me chercher encore.

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Madeline quitte la grande salle et lorsqu'elle est sûre qu'Alexandre n'est pas derrière elle, elle s'adosse au mur, ses livres de cours serrés contre sa poitrine, et elle soupire, les yeux clos. Elle vient tout juste de larguer son mec sur ordre de ses copines. Non mais qu'est-ce qui lui a pris, au juste ? Ok, peut-être qu'elle aurait quitté Alexandre d'elle-même, mais là ! Obéir à une bande de filles ! May a honte, terriblement honte ! Plus jamais, c'est sur, elle ne se laissera dicter sa conduite par quelqu'un d'autre.
C'est en colère contre elle-même que Madeline se rend devant la salle de métamorphoses. Bien sûr, elle pense un peu à Alexandre et son coeur est un peu lourd lorsqu'elle se dit qu'à présent, leur histoire est terminée. Ça fait toujours un peu étrange, au début mais May ne doute pas que ça passera vite. D'ailleurs, lorsque la sonnerie retentit dans les couloirs du château, elle a déjà tout oublié.

HJ : sujet clos ?

Yep sujet clos !
Épilogue: Le lendemain, Alex a quand même attendu Madeline et lui a dit bonjours en souriant comme si de rien était, le bisou en moins. Et ça va durer environ deux mois comme ça, pendant quelques mois il va seulement dire: "Mad' me fait juste la gueule". Et petit à petit, il attend de moins en moins souvement la Gryffondore et va enfin rompre de lui-même avec elle, même si elle avait déjà rompue.