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why me ? ft. rosier

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MessageSujet: why me ? ft. rosier why me ? ft. rosier 129196351Lun 4 Déc 2017 - 19:34




why me ?

Evan & Delilah


Sometimes quiet is violent I find it hard to hide it, my pride is no longer inside- it's on my sleeve, my skin will scream reminding me of who I killed inside my dreams.

Cela devait être le pire jour de l’année. Il ne pouvait pas en être autrement. Delilah se dirigeait vers la bibliothèque pour faire ses devoirs, chose qu’elle ne faisait pas à reculons d’habitude, mais aujourd’hui était différent, parce qu’aujourd’hui elle devait le faire avec la personne qu’elle détestait le plus au monde, et c’était dire quelque chose, parce que Delilah ne détestait généralement personne. Sauf Evan Rosier.

Evan Rosier était la personne qui s’affairait à faire de sa vie un enfer à chaque fois qu’ils se croisaient, raison pour laquelle la rousse l’évitait religieusement. Seulement le prof de Sortilèges avait trouvé ça bon de faire des groupes « au hasard » pour « renforcer les liens entre les différentes maisons » et ce foutu hasard avait fait en sorte qu’elle se retrouve à devoir faire des recherches sur les différents sortilèges de lévitation avec EVAN ROSIER. Elle était en colère, et elle avait un peu peur qu’il la maltraite. Mais elle voulait lui montrer qu’elle n’avait plus peur de lui de la même façon qu’elle l’avait été en première année. Non, c’était terminé. Aujourd’hui, elle allait montré qu’elle était une jeune femme forte et qu’elle ne tremblait plus devant le nom Rosier.

Se retrouvant devant la porte de la bibliothèque, elle poussa un long soupire. Ok. C’était donc le moment. Elle poussa la porte, qui était aussi lourde que son humeur, ses cheveux tournant vers le rouge, et ses yeux tirant au noir, lui donnant l’air plus dur qu’habituellement. Il ne lui fallut que peu de temps pour remarquer Rosier assis seul à une table, une petite pile de bouquins à ses côtés. Elle prit une grande inspiration et se dirigea vers la table, posant sa propre piles de bouquins sur la table et déclarant. « Bon, j’ai pas envie d’y passer la nuit, et encore mois de passer du temps avec toi, donc on fait sa vite et on se débarrasse du devoir. »

Elle avait eu plus d’audace qu’elle ne l’aurait pensé. Les sourcils froncés, elle ouvrit un premier ouvrage. « J’ai déjà fait quelques recherches pour qu’on aille plus vite. J’espère que tu en as fait de même. » Elle essayait vraiment de garder son calme, mais dans sa poitrine son cœur tambourinait, et elle ne pouvait s’empêcher de penser que Rosier allait trouver un moyen de lui faire du mal au beau milieu de la librairie. Elle essayait de se calmer en se disant qu’il ne serait pas assez fou pour tenter quelque chose alors qu’il y avait des tas de gens à côté d’eux, et surtout la bibliothéquaire derrière son comptoir.
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MessageSujet: Re: why me ? ft. rosier why me ? ft. rosier 129196351Mar 12 Déc 2017 - 13:35

La nature solitaire d’Evan Rosier l’empêchait de s’épanouir dans ce que leurs professeurs appelaient joyeusement ‘les travaux de groupe’. Aussi avait-il levé les yeux au ciel de lassitude avant même que le Professeur Flitwick ne lui attribue ce boulet de Delilah McLeon en partenaire. La maladroite jeune fille lui avait un jour lancé un sortilège de jambencoton qui l’avait fait basculer devant leurs camarades. Et comme la maladresse de son adversaire d’une journée - devenue une vie de maltraitance - se doublait de malchance, il l’avait envoyée chez Madame Pomfresh assommée par un sortilège qui la faisait se vider de son sang impur par les deux narines. Le Serpentard estimait finalement qu’il ne s’en sortait pas si mal dans la nomination de sa partenaire, la métamorphomage avait plutôt un bon niveau en la matière et appartenait de plus à la maison des honnêtes travailleurs. Leur duo lui apparaissait très logique comme il pensait qu’elle travaillerait seule dans son coin tandis que lui se contenterait de récolter les fruits de son travail. N’était-ce pas ainsi que leur société capitaliste dirigée par de vieilles familles au sang pur fonctionnait encore ? Il s’en serait voulu de profiter de l’exercice proposé pour refaire le monde.

Il était ainsi arrivé à l’heure à la bibliothèque et, accoudé avec nonchalance sur le dossier d’une autre chaise, faisait léviter jusqu’à la table des ouvrages dont les titres lui semblaient susceptibles d’avoir un rapport avec leur sujet. Comme les traits de la jeune fille étaient plus durs que d’habitude, il ne la reconnut pas du premier coup d’œil, il attendit qu’elle s’assoit en face de lui et ouvre son grand clapet. Que de hardiesse ne put-il s’empêcher de penser en lui lançant un regard torve sous ses sourcils arqués. Est-ce qu’il avait fait des recherches ? « Bien sûr ! - se ficha-t-il de sa tronche changeante qui le révulsait comme tout chose qu’il considérait hors norme dans leur société - Juste après une partie de bavboules avec les elfes de maison et juste avant la chorale de Professeure Sang de Bourbe ! ». Il lui lança un sourire malveillant avant de pousser vers elle d’un tour de baguette les ouvrages qu’il avait malgré tout pris la peine de réunir pour qu’elle les compulse. « Je n’ai pas non plus envie de passer du temps avec toi le monstre, et encore moins une nuit - rictus ironique - alors sois une gentille poufpouf ». Et, d’un nouveau coup de baguette, il ouvrit sous les yeux de sa partenaire un ouvrage. Le jeune homme n’aimait pas les études. Il avait appris à lire tard et ne tirait des mots couchés sur le papier aucun plaisir. Il n’y avait que les ouvrages de quidditch, de métamorphoses et, plus récemment de magie noire, qui l’intéressaient suffisamment pour qu’il fournisse l’effort de s’y pencher. Mais des livres théorisant les sortilèges de lévitation ? C’était d’un ennui ! Il leva les bras au-dessus de sa tête et s’étira, dardant son regard sur la jolie silhouette d’une sixième année qui quittait présentement la bibliothèque. Qui était-elle ? L’avait-il déjà séduit ?


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MessageSujet: Re: why me ? ft. rosier why me ? ft. rosier 129196351Mer 10 Jan 2018 - 12:27




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Evan & Delilah


Sometimes quiet is violent I find it hard to hide it, my pride is no longer inside- it's on my sleeve, my skin will scream reminding me of who I killed inside my dreams.

En plus d’avoir le souvenir dérangeant d’avoir été envoyée à l’infirmerie par Rosier, Lilah trouvait sa personnalité exécrable. Elle ne voyait pas ne serait-ce qu’une once de gentillesse dans cette personne, chose qui était rare. La rousse faisait partie de ces éternels optimistes qui pensaient que dans le coeur de chacun, il y avait du bon. Que même si cette bonté était enfouie sous d’épaisses couches de rancoeur et de colère, il était possible de la faire réapparaître. Mais avec Rosier, elle n’y arrivait pas. Elle ne voyait absolument rien de bon en lui, et avait abandonnée l’idée de trouver. Elle avait essayé, au début, pendant sa première années, mais elle avait décidé d’arrêter de gaspiller son temps pour cela.

Pendant l’espace d’une demie seconde, Lilah avait pensé qu’il avait réellement fait des recherches, et qu’ils allaient pouvoir minimiser leur temps tous les deux. Mais non. Elle aurait dut s’y attendre. Quelqu’un comme lui, fournir des efforts ? Elle rigolait intérieurement de sa propre stupidité. Lorsque les bouquins furent mis devant elle d’un coup de baguette, et un ouvrage ouvert sous ses yeux, la jeune femme compris que le plan d’Evan consistait à la laisser travailler pendant qu’il faisait simplement acte de présence. C’était hors de question, elle n’allait pas se laisser marcher sur les pieds comme ça.

Elle fronça les sourcils, ses cheveux prenant une teinte plus vive alors qu’elle essayait pourtant de contenir sa colère. D’un geste sec, mais non brut, elle prit la moitié de la pile de bouquin et la posa devant Rosier. Les ouvrages firent un son sourd sur la table, et elle le fixa avec détermination. “ Si tu penses que j’vais travailler toute seule, tu t’fourres la baguette dans l’oeil.” Fit-elle, ne se laissant pas impressionner. Elle était nerveuse, et elle ne pouvait s’empêcher de ressentir une pointe de peur grandir alors qu’elle lui tenait tête. Mais il ne pouvait rien lui faire dans la librairie, et elle avait déjà prévu de rentrer dans sa salle commune avec des amis plus tard. “ Sinon, tant que tu travailles pas, moi non plus.” Ajouta-t-elle en croisant les bras et en appuyant son dos contre le dossier de sa chaise. “ Et du coup tu pourras passer toute la nuit en ma compagnie pour rattraper le retard, ou te retrouver avec un zéro pointé en cours. Moi j’rendrais mon parchemin en précisant bien au prof que j’ai travaillé seule.” Elle était déterminée à ne pas se laisser intimider. Elle croisa ses jambes sous la table. “ Alors ? “
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MessageSujet: Re: why me ? ft. rosier why me ? ft. rosier 129196351Jeu 11 Jan 2018 - 12:13

Les cheveux de Delilah trahissaient ses émotions et offraient un spectacle tout à fait intéressant à la nature provocatrice du Rosier. Elle le surprit néanmoins en se rebiffant tandis que lui s’étirait déjà pour se préparer à sa sieste. Depuis quand les élèves de Poufsouffle n’aimaient plus travailler comme des blaireaux ? Et depuis quand sa représentante qui lui faisait face osait-elle l’ouvrir ? Les deux pieds de la chaise sur laquelle se balançait le jeune homme - jusque la suspendus dans les airs - claquèrent sur le parquet et il observa d’un œil malveillant son interlocutrice, plus qu’il ne l’écouta, lui donner des directives. Elle l’impressionna un instant en prenant la décision de ne pas travailler - c’est qu’un blaireau qui glande est aussi risible qu’un lion qui fuit - mais se contredit bien vite. Evan se passa une main blasée sur son visage pour tenter de dissimuler son sourire amusé. Il trouvait adorable de la part de la jeune fille de lui délivrer ainsi sa stratégie somme toute plus digne d’une première année que d’une septième année. « Et je suis certain que cet élan de maturité impressionnera ce bon vieux Professeur Flitwick ! » lui renvoya-t-il de sa voix lente et pétrie d’ironie car il était bien connu que le corps professoral adorait jouer à départager les voix discordantes d’élèves lors de travaux destinés à les réunir (car pour sûr il démentirait les propos de sa camarade juste par plaisir de rendre la situation gênante). « Je suis néanmoins touché que tu souhaites à ce point passer une nuit en ma compagnie - c’est que la jeune fille avançait cette idée pour la deuxième fois en moins d’une minute et le pervers narcissique qu’il était commençait réellement à s’interroger sur le fait qu’elle ait pu contracter à son égard quelque syndrome de la goule de stockholm depuis qu’il l’avait agressée - mais j’insiste pour refuser » continua-t-il haut de son égo sans feindre d’être désolé. Il observa avec attention les mèches de sa camarade prendre des reflets toujours plus vifs et sa lèvre supérieure qu’il caressait du bout de sa plume se tordit en un sourire goguenard. « Si je trouvais que ma vie manquait de couleurs, je préférerais encore me taper toute la gamme crayola de scribenpenne » conclut-il avec un petit rictus satisfait de lui-même.

Il fit tourner sa baguette entre ses doigts sans la lâcher du regard en s’interrogeant sur la source de son changement d’attitude. Se pouvait-il que Theo Wadge avec qui on la voyait parfois traîner lui ait raconté son agression ? Et n’était-elle pas du tout inquiète qu’il lui fasse subir le même sort ? Ils n’étaient pas seuls à la bibliothèque et Mrs Pince ne rôdait jamais loin. La blairelle pouvait se sentir tranquille pour l’instant. Par plaisir du jeu, il pointa néanmoins d’un seul coup le bout de sa baguette entre eux et fit léviter les livres qu’elle lui avait mis sous le nez à la manière d’une moldue. Peut-être qu’elle était vraiment nulle avec les sortilèges de lévitation qui constituaient le corps de leur devoir finalement ?  « Observe la manière dont je fais léviter les livres jusqu’à toi et considère ma part de travail remplis » finit-il de la provoquer en se montrant aussi insupportable qu’il savait l’être. Et il bailla aux corneilles en la regardant sans lui accorder la politesse de glisser une main devant la bouche qu’il ouvrait de manière béante.


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MessageSujet: Re: why me ? ft. rosier why me ? ft. rosier 129196351Mar 16 Jan 2018 - 14:04




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Evan & Delilah


Sometimes quiet is violent I find it hard to hide it, my pride is no longer inside- it's on my sleeve, my skin will scream reminding me of who I killed inside my dreams.

Il était insupportable. Evan Rosier était le seul à pouvoir mettre la blairelle dans un tel état de colère, et lui donner réellement envie de frapper quelqu’un. Elle n’était pas du tout d’un naturel violent, et ne perdait généralement pas son temps à détester les autres. Pourtant, Rosier faisait ressortir le pire en elle. Il lui donnait des envies de violence, même si elle savait parfaitement ne pas en être capable. Une chose était sûre, elle était en septième année à présent, et elle ne voulait pas se laisser marcher sur les pieds plus longtemps. Elle sentait dans son estomac que la peur lui hurlait de ne pas s’opposer à lui, mais Delilah avant décidé qu’elle était déjà restée silencieuse trop longtemps sur beaucoup de choses, et que ça ne lui avait servit à rien.

Elle était restée silencieuse sur son premier amour pendant six ans, et cela n’avait mené à rien. Elle était restée silencieuse sur sa peur d’Evan Rosier pendant tout aussi longtemps, et cela n’avait rien changé. Elle en avait assez d’être dans la passivité tout le temps, et elle pensait qu’il était temps de passer à l’action, malgré son instinct un peu lâche qui lui disait de s’arrêter et de faire ce qu’on lui demandait.

Elle essaya d’ignorer ce qu’il disait, serrant les poings sous la table. Elle était consciente à présent que ses cheveux et ses yeux étaient en train de trahir sa colère et sa trouille, mais tant pis. Si elle ne pouvait pas réussir à faire une poker face, au moins elle pouvait continuer de prendre les choses en main à sa façon. Peut-être que cela n’était pas très convaincant si ses émotions étaient trahies, mais cela valait le coup d’essayer. Elle s’éclaircit la gorge pour se recomposer. “Tu es la dernière personne de l’univers que je laisserai me toucher de toute façon, Rosier.” Elle le pensait. Penser à le toucher de façon intime lui faisait remonter des acidités d’estomac. “Je préfèrerais encore que ça soit Rogue, ou n’importe quel né-moldu.” Fit-elle en baissant ensuite les yeux sur les ouvrages qui volaient à nouveau devant elle.

Elle prit quelques secondes pour réfléchir, puis se saisit de sa plume et d’un morceau de parchemin et se mit à écrire. Après quelques secondes elle s’arrêta et mit le parchemin devant Evan. Ce dernier avait quatre mots dessus. ‘Va te faire foutre’. Elle se leva ensuite. “Tu sais quoi ? En fait j’m’en fous si j’ai aussi un zéro parce que le prof me crois pas.” Les mains posées sur la table, elle se débattait pour prendre le dessus sur la situation. Elle était mal à l’aise, ce n’était pas dans son habitude. “J’suis pas ton esclave. Donc tu collabores ou j’m’en vais.”

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MessageSujet: Re: why me ? ft. rosier why me ? ft. rosier 129196351Mer 17 Jan 2018 - 12:23

Le jeune homme vaniteux qu’était Evan Rosier jeta un regard incrédule à son interlocutrice lorsque celle-ci démentit l’effet qu’il lui faisait. Sans doute était-elle trop fière pour avouer son attraction se rassura-t-il avec un rictus en regardant ailleurs. « Ce n’est pas moi qui plaiderai contre la reproduction sociale quand elle permet de séparer les dragons et les cochons » répondit-il malgré tout avec une pointe de vexation dans la voix. Mais ses pupilles retrouvèrent bientôt celles à la couleur changeante - mais pas assez brillantes de soumission et de larmes à son goût - de la métamorphomage. Et comme il était fait d’une nature aussi provocante que patiente, il retrouva bien vite sa voix traînante et son allure nonchalante. Le serpentard savait se montrer insupportable comme seuls les élèves de sa maison savaient l’être. « C’est peu sympathique pour Severus ceci dit de le mettre dans la même catégorie que les sang de bourbe. Ce n’est pas parce qu’il a les cheveux gras et des goûts douteux en matière de rousses que tu as tes chances, tu sais ? » se contrefichait-il somme toute assez de railler son plus jeune ami.

Comme il avait retrouvé sa grandiloquence, il reçut le morceau de parchemin qu’elle lui glissa avec un sourire satisfait en s'attendant à y trouver une invitation à retirer plus tard leurs vêtements et à laquelle il prendrait grand plaisir à ne pas donner suite. Il rit magnanime de son excès d’égo en lisant les quatre petits mots vulgaires. Elle n’avait pas osé les lui adresser en le regardant dans les yeux ? C’était presque touchant. Vraiment, commença-t-il à se dire, si la jeune fille ne l’avait pas autant débecté, il aurait presque pu la séduire par amour du jeu. Mais en matière de foutre, elle avait une amie blairelle qui l’intéressait pour l’heure un peu plus. Elle se leva d’un seul coup avant qu’il ait pu lui répondre et ce fut d’un œil amusé qu’il observa la petite scènette qu’elle lui jouait. Elle n’était pas son esclave ? Pauvre sotte ! Elle était dans la maison des blaireaux et à son sens il n’y avait que deux destins qui s’offraient à elle puisqu’elle avait voulu se faire remarquer de lui il y a de cela quelques années. Celui d’esclave docile ou d’ennemie insoumise. Peut-être voulait-elle goûter à cet autre statut ? « En parlant de sang de bourbe - reprit-il tranquillement en décidant d’ignorer tout à fait son sentiment de rébellion - comment se porte le tien, Lilah ? ». Il paraissait qu’elle avait fait sensation au bras de Theo Wadge lors du bal de fin d’année et il était intrigué de savoir ce que son petit-ami lui avait raconté des raisons de son long passage à l’infirmerie en début d’année. « Il n’a pas l’air d’être très chanceux depuis la rentrée et pas uniquement parce qu’il s’est rabattu vers toi à défaut de jouir de la bonne naissance pour fréquenter ma cousine - son fin sourire s’étira un peu plus pour mieux retenir son rire goguenard comme un barrage - Dragons et cochons » finit-il de la rabaisser.

Et il pointa finalement sa baguette vers la chaise de la jeune fille qu’il enchanta d’un mobilisella pour la voir se déplacer sur ses quatre pieds et contraindre la poufsouffle à s’y rasseoir. « J’espère que tu ne vas pas t’en aller alors qu’on arrive enfin à faire la parlote comme deux gentils petits élèves qui collaborent ? » feint-il jusqu’au bout l’innocence en posant son menton dans le creux de sa main avant de laisser finalement échapper un ricanement du bout de ses lèvres. Il s’amusait finalement comme un petit fou et n’avait pas envie que la métamorphomage lui ôte si tôt sa divertissante compagnie.


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MessageSujet: Re: why me ? ft. rosier why me ? ft. rosier 129196351Ven 26 Jan 2018 - 12:00




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Evan & Delilah


Sometimes quiet is violent I find it hard to hide it, my pride is no longer inside- it's on my sleeve, my skin will scream reminding me of who I killed inside my dreams.

Le visage de Delilah continuait de se crisper à vue d’oeil. Sa chevelure s’était finalement stabilisée sur une couleur de rouge intense, et ses yeux étaient à présent constamment sur le noir. Au moins, il ne faisait plus aucun doute que Delilah ne désirait pas être là, et que la colère faisait rage en elle à chaque fois qu’elle se retrouvait devant le serpent. “Je suis bien d’accord. Je suis bien trop bien pour une pourriture comme toi.” Souffla-t-elle exaspérée. Il allait probablement ignorer son commentaire, sachant qu’elle l’avait murmurer, mais elle ne comptait pas ne rien dire. Elle s’était fait un point d’honneur avant de venir qu’elle ne se laisserait pas marcher sur les pieds. Cela lui demandait tout son courage, et toute sa concentration, mais pour le moment, elle était fière d’elle-même. Elle lui tenait tête, elle ne se laissait pas faire. Elle préféra ne pas répondre à sa dernière remarque, sachant que, peu importe la réponse qu’elle donnerait, elle empirait son cas, et il trouverait une autre raison pour se moquer d’elle. Elle commençait à y voir clair, elle savait très bien que Rosier savait parfaitement qu’elle ne voulait absolument pas avoir une quelconque relation avec Rogue, et qu’il essayait simplement de l’humilier. Il suffisait d’arrêter de marcher dans ses pièges à ours. Parce que plus on essaie de s’en tirer, plus le piège se referme, et moins on peut envisager une quelconque fuite.

En effet, la blairelle en avait assez de jouer l’esclave soumise. Elle avait passé six ans à éviter Rosier comme la peste, de peur qu’il ne lui fasse encore du mal, ou qu’il se moque d’elle, ou quoi que ce soit d’autre. Elle ne voulait plus être nerveuse en se baladant seule dans les couloirs, et surtout elle ne voulait plus donner à Evan la satisfaction de voir la peur dans ses yeux chaque fois qu’elle le croisait. Bientôt, elle sortirait de Poudlard, et il y avait des sorciers bien plus dangereux que Rosier dehors. Elle devait s’y préparer, et pouvoir ne pas trembler devant les personnes plus impressionnantes. Si elle voulait pouvoir faire cela, elle devait aussi pouvoir s’opposer à son harceleur.  Il mit ensuite un coup un peu bas dans son coeur, en disant que Theo était avec elle uniquement parce qu’il ne pouvait pas être avec Proserpine. Lilah devait se l’admettre, mais ils en avaient longuement parlé, et Lilah avait pu constater que ce n’était pas la vérité. Et elle pouvait utiliser cela contre Evan. “ Cela doit te rendre fou, non ? Le fait que Theo refuse de sortir avec ta chère cousine. “ Elle sourit en coin. “ Parce que tu le sais très bien, que c’est elle qui lui court après, qu’elle est jalouse et hystérique comme une harpie depuis que je suis allée au bal avec lui, et pas elle.” Elle se grandit sur place, les mains toujours sur la table pour le regarder dans les yeux.  “Ca doit te rendre fou de savoir que c’est nous qui ne voulons pas de vous. Parce que vous n’êtes pas assez bien.” La jeune fille s’en voulut un peu de descendre Proserpine comme cela, mais elle ne la portait pas vraiment dans son coeur. Elle était loin de la détester autant que son cousin, mais elle n’était pas non plus sa plus grande fan, dut au fait qu’elle soit si possessive de son petit ami.

La chaise de la blairelle la poussa à s’y asseoir, enchantée par le serpentard. Elle fut surprise l’espace d’une seconde, mais elle ne douta pas un instant de ce qu’il s’était passé. Après tout, Evan était du genre à être prêt à tout pour gagner la manche. Mais la rousse tentant de ne pas se laisser abattre pour autant. Delilah haussa un sourcil quand il lui dit qu’il espérait qu’elle ne s’en aille pas tout de suite, et cela déclencha un rire mi-nerveux mi-moqueur chez elle. “Bah alors, ça y est, t’es tombé amoureux, tu veux plus que je m’en aille ?” Elle pinça les lèvres ensuite, les sourcils froncés, toujours déterminée à s’en aller. “Je ne vois pas pourquoi je resterais si tu comptes ne rien faire de toute façon. Ou alors, tu t’es décidé à te mettre au travail ?” Demanda-t-elle, l’air à moitié surpris.

Seulement, elle ne savait pas si elle avait envie d’essayer de collaborer, à présent. Elle s’était résignée, une heure plus tôt, à aller travailler avec lui et en finir le plus rapidement possible, mais maintenant, ses bonnes résolutions semblaient être en train de s’envoler. Elle s'impatienter. “ Je sais pas trop si j’ai envie de faire un effort. Ca fait trop longtemps que je te donne le droit de me contrôler par la peur. J’ai plus envie.”
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790 mots


Dernière édition par Delilah McLeon le Mer 25 Avr 2018 - 19:24, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: why me ? ft. rosier why me ? ft. rosier 129196351Lun 29 Jan 2018 - 12:00

Les poufsouffles offraient toujours un choix sûr d’élèves à tourmenter lorsque les verts désiraient tuer l’ennui, Evan Rosier leur trouvait d’expérience la baguette moins chatouilleuse que les griffons et la répartie moins fine que les aiglons. Aussi écouta-t-il avec impatience, plus qu’avec curiosité, la blairelle aménager un petit suspense pour finir par lui faire une annonce qui sonna à son oreille comme une totale ineptie. Il faut dire que le présupposé de la jeune fille - qu’elle prit même la dangereuse peine de lui exposer - était qu’un sang de bourbe et qu’une métamorphomage puissent être supérieures de quelque manière à deux héritiers de sang pur. Et le jeune homme, tout endoctriné qu’il était depuis son enfance dans des théories suprémacistes, ne l’entendait guère. En d’autres termes, Delilah parlait pour lui la langue des trolls, grand bien lui fasse comme elle semblait s’y complaire avec son petit sourire en coin. « Rassure-moi, tu sais que si j’ai l’air affligé, ce ne ne sont pas pour les raisons que tu avances ? » lui répondit-il d’un coup tout à fait sérieusement en la regardant de haut, non pas pour la mettre mal à l’aise, mais bien car cette attitude supérieure était inscrite en lui.

Evan étouffa finalement un rire en s’adossant de nouveau dans sa chaise car il trouvait somme toute cela drôle de voir la jeune fille s’essayer à un rôle de petite poufpouf qui ne lui seyait guère, elle s’était même abaissée à insulter l’une de ses camarades de maison de harpie. La loyauté des blaireaux n’était plus ce qu’elle était, pauvre helga ! Il contraint Delilah à s’asseoir et s’amusa à jeter encore un peu de l’huile sur le feu, curieux de la voir s’enflammer comme sa chevelure. Lorsqu'elle avança - pour la troisième fois par merlin ! - la possibilité d’une liaison entre eux, le jeune homme ne s’encombra même plus d’étouffer son hilarité. « Par Merlin, le sang de bourbe l’a rendue érotomane, il ne manquait plus que ça … - leva-t-il des yeux au moins conquis par le spectacle de tant de stupidité vers le plafond avant de les rabaisser vers elle - tu devrais retourner à l’infirmerie avant que ton nez de métamoprhomonstre se transforme en groin de cochonne, je crains que tu aies développé le syndrome de la goule de stockholm depuis la dernière fois où je t’y ai envoyée ». Soufflant un bon coup pour reprendre son sérieux, il fut contraint de glisser un pouce sous chacun de ses yeux pour ne pas voir des larmes de joie couler. C’était vraiment tout un spectacle. Mais s’il avait avancé le syndrome qui poussait les victimes à développer quelque désir sexuel pour leur geôlier sur le ton d’une blague, la jeune fille le fit presque douter en se livrant soudainement à lui comme s’il avait été son psychomage. Pourquoi diable lui expliquait-elle ses états d’âme ? Ne réalisait-elle pas que plus elle se livrait à lui, plus elle lui fournissait d’éléments pour l’affaiblir dans un futur proche ? « Je préférerais certes ouvrir un livre plutôt que de t’accompagner dans ta thérapie » répondit-il simplement sans pourtant feindre de travailler. Il croisa au contraire les bras contre son torse et la regarda droit dans les yeux sans esquisser le moindre geste. Elle était une blairelle et il était un serpent alors pour lui, c’était dans l’ordre des choses qu’elle travaille pour deux. Et si elle ne s’y employait pas bientôt, il trouverait bien un moyen discret de la renvoyer à l’infirmerie dans les prochains jours pour lui faire payer son affront.


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MessageSujet: Re: why me ? ft. rosier why me ? ft. rosier 129196351Lun 5 Fév 2018 - 12:56




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Evan & Delilah


Sometimes quiet is violent I find it hard to hide it, my pride is no longer inside- it's on my sleeve, my skin will scream reminding me of who I killed inside my dreams.

Delilah essayait vraiment d’être une de ces personnes qui n’avaient pas de préjugés sur les différentes maisons de Poudlard. Et pour être honnête, il y avait des gens qu’elle appréciait plus ou moins dans chaque maison. Cependant, elle ne pouvait de s’empêcher de remarquer, de temps en temps, que la réalité lui pointait du doigt qu’il y avait tout de même beaucoup plus de personnes qu’elle avait du mal à supporter à Serpentard. Elle trouvait cela triste, parce qu’elle se doutait qu’avec le temps, la maison des serpents serait reconnue comme celle avec les sorciers les moins fréquentables, alors qu’il y avait pourtant beaucoup d’élèves dans cette maison qui étaient profondément gentils et bien intentionnés. Mais malheureusement, les personnes comme Evan faisaient pencher la balance du mauvais de leur côté.

Pendant un moment, Delilah se demandait même pourquoi elle avait commencé à avoir une conversation avec Rosier. En réalité, c’était la dernière chose qu’elle voulait faire, et elle ne faisait que de mettre de l’huile sur le feu. Pourtant, si elle avait décidé qu’elle ne voulait plus rester silencieuse, et se défendre, elle devait le faire. Elle avait cependant le sentiment de tourner en rond, et que d’une façon ou d’une autre, Evan réussissait tout de même à tirer avantage de la situation. Elle était embêtée. Il l’appelait maintenant érotomane pour avoir mentionné presque autant que lui la relation inexistante (et qui lui donnait la nausée) entre eux. Elle serra les poings pour contenir sa colère quand il lui dit qu’elle était un monstre, et qu’elle devrait aller se faire soigner de son syndrome de stockholm à l’infirmerie. Delilah avait pensé la même chose, quand ses dons de métamorphomages s’étaient découverts. Qu’elle était un monstre. Elle ne comprenait pas ce qui lui arrivait. Cependant, elle avait apprit à aimer son don, à l’apprivoiser, et à le prendre comme une bénédiction plutôt que comme une tare.

Le blairelle choisit le silence. Peut-être, qu’au final, ne plus lui répondre, c’était refuser de le laisser gagner, et par extension, sa façon à elle de remporter la manche. Si une stratégie ne fonctionnait pas, il fallait la changer, cela avait toujours été ainsi. Seulement, dans sa tête, tout allait à fond, et Delilah ne savait pas quelle stratégie allait fonctionner avec Rosier. Jusque là, tout avait échoué, et elle commençait à se demander s’il y avait un quelconque moyen de lui faire fermer son clapet ou s’il était tellement fou qu’il se moquait d’absolument tout. Elle penchait pour la seconde réponse, à son grand désespoir.

Petit à petit, elle fit le constat qu’elle avait retrouvé son calme. Ses cheveux et ses yeux avaient repris une teinte normal. Elle n’était plus angoissée, elle n’était plus en colère, elle n’avait plus peur. Elle était devenue indifférente, et c’était peut-être pour le mieux. Elle releva les yeux vers lui et dit d’une voix calme et simple. “ Eh bien je t’en pries, ouvre le donc, ce bouquin. “ Elle prit-elle même un ouvrage qu’elle ouvrit à la page concernée, puis reporta son attention sur Rosier. Elle ne commencerait pas tant qu’il ne faisait rien. Elle n’allait pas lâcher le morceau si facilement avec juste quelques méchancetées balancées à sa figure. “ Moi j’suis prête, j’ai plus qu’à attendre. “ Peut-être que le calme était la réponse à la question. Peut-être que la solution pour réussir à faire face à Rosier était simplement de garder son calme, et de ne pas se laisser dominer par ses émotions. Elle ne pouvait qu’essayer.
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MessageSujet: Re: why me ? ft. rosier why me ? ft. rosier 129196351Jeu 8 Fév 2018 - 12:31

Evan que son esprit étroit conduisait naturellement à sous-estimer ses camarades telles que son interlocutrice ne pensait pas que sa cervelle ni que son courage puissent la conduire à user du sarcasme à son égard. L’absence de remise en question, qui était sûrement la pire de ses faiblesses, pouvait se révéler insupportable pour les personnes de bonne foi désireuse de lui tenir la dragée haute. Un rictus - dernier reliquat de son rire qui s’était éteint - l’agita ainsi lorsque Delilah l’invita à ouvrir son bouquin. Elle était vraiment bien stupide si elle pensait ses paroles proverbiales car elles ne l’étaient sans doute qu’en matière punitive. Ainsi leur observation réciproque dont le stoïcisme aurait rendu plus pâle encore la faïence des chiens qu’ils imitaient se poursuivit encore. Le flamboiement de ses cheveux et la vivacité de son regard s’évanouirent et le jeune homme nota distraitement qu’elle avait retrouvé en même temps toute sa fadeur. Quel dommage, lui qui se divertissait des teintes que prenaient les tourments qu’il créait chez elle, il lui semblait qu’elle avait décidé de refermer trop tôt le rideau du spectacle indécent de ses émotions. Un soupir embêté lui échappa comme la seule affliction par laquelle la jeune fille semblait capable de le marquer.

La figure redevenue ennuyeuse de la métamorphomage lui souffla bientôt des mots aussi ennuyeux. Les phrases qui commençaient par « moi je » avaient généralement ce don là. « Et t’attends quoi comme ça la cruche ? » partagea-il l’impression qu’elle lui faisait car il lui trouvait cet air là tandis que la main sur la couverture de son bouquin elle attendait qu’il ouvre le premier son ouvrage avant de l’imiter. On aurait dit qu’elle ne savait pas ouvrir un livre toute seule. Si elle attendait qu’ils travaillent sur un pied d’égalité, c’est qu’ils snifaient vraiment trop de poudre lunaire chez les blaireaux. Les minutes s’égrainaient et comme il la trouvait de plus en plus stupide, il arrêta de tourner autour de la jarre de cookies aux citrouilles pour la menacer d’une manière plus directe. Elle ne le gratifiait plus du spectacle amusant de sa colère alors il ne lui semblait avoir plus aucun intérêt à s’attarder en sa présence. « J’ai vraiment besoin de t’informer que c’est toi qui risques plus gros qu’une tâche dans ta moyenne ? » lui dit-il directement car vraiment si elle pensait se tirer indemne de sa rébellion d’elfe elle se fourrait la baguette dans l’œil. « Tu confirmes au moins que l’intelligence ne brille pas plus dans ta cervelle que dans toutes celles des camarades de ta maison poubelle - nota-t-il plus pour lui même que pour l’intéressée - Tu devrais ouvrir ton livre ne serait-ce que pour recopier les mots au cas où tu en comprennes l'un d'eux par accident avant de retourner à ton confortable nihilisme mental, ça enrichirait peut-être ta conversation » suggéra-t-il sans détour le fond de sa pensée qui reléguait le niveau mental de la jeune fille à celui d’un boursouf. Ou alors elle avait vraiment pris goût à sa position de martyre ? Cela aurait été autrement plus intéressant et pour sûr, il s’agissait d’un désir qu’il se ferait une joie d'honorer ... plus tard. La bibliothèque était fréquentée en cette morne après-midi et une jolie élève aux longs cheveux bruns passa sous le nez du serpentard qui, se balançant sur les deux pieds de sa chaise, lui reluqua sans discrétion le postérieur.

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MessageSujet: Re: why me ? ft. rosier why me ? ft. rosier 129196351Ven 9 Fév 2018 - 12:30




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Evan & Delilah

Sometimes quiet is violent I find it hard to hide it, my pride is no longer inside- it's on my sleeve, my skin will scream reminding me of who I killed inside my dreams.


Evan n’était pas le premier à sous-estimer la blairelle. Elle n’avait jamais vraiment été harcelée, ou quoi que ce soit, mais le moment où ses dons de métamorphomage s’étaient manifestés pour la première fois, elle ne pouvait absolument pas les contrôler, et son visage prenait des formes et apparences tantôt animales, tantôt humaines, tantôt inconnues… Sans qu’elle ne puisse rien y faire. Autant dire que cela avait faire couler beaucoup de larmes de rires, et que les remarques avaient fusées. Souvent on lui disait qu’elle était super drôle, mais parfois on lui disait aussi qu’elle était un monstre et que des personnes comme elle ne devraient pas exister. Cependant, Lilah avait toujours eut la chance d’être entourée par des personnes qui l’aimaient et la soutenait, alors même dans ces moments difficiles, elle n’avait jamais été seule.

Et c’était pareil pour Evan. Elle savait que face à lui, elle était dans une situation difficile et qu’elle se sentait mal, et triste, mais qu’une fois ce moment passé, elle retrouverait ses amis, et tout irait bien. C’est ce qu’elle pensait, sans savoir vraiment à quel point elle allait se mettre dans le pétrin, très bientôt. Evan semblait ennuyé, et ce sourir en coin insupportable avait finalement quitté son visage. Comme quoi, retrouver son calme était la meilleure solution pour le mettre de mauvaise humeur. Et au point où en était la métamorphomage, elle se fichait de ne plus le provoquer - c’était trop tard.

“Je risque plus gros qu’une tâche dans ma moyenne ? Tu crois que je suis encore en première année ? Tu crois que j’ai encore onze ans et que ça m’impressionne ?” Oui, ça l'impressionne encore. Les rumeurs de manquaient pas sur les choses dont Evan pouvait être capable au sein de son groupe d’amis, et Delilah était préparée à les croire, après ce qu’il lui avait fait à juste onze ans. Mais prétendre qu’elle n’avait plus peur était peut-être la seule façon de faire en sorte qu’il la laisse tranquille pour de bon. Peut-être que si la proie ne donne plus au chasseur le plaisir d’être chassée, il ira chercher ailleurs ? Elle ne pouvait qu’espérer, en tous cas.

Cependant, le serpent ne s’arrêtait pas de lui cracher des ignominies à la figure, et semblait toujours attendre qu’elle fasse le travail pour deux. Il n’en était pas question, elle n’était pas son esclave, et elle ne le serait jamais. Elle ne répondit pas à ses provocations, mais la frustration commençait à prendre le dessus sur ses sentiments. Mais il avait fait une erreur. Il était distrait, se balançait sur une chaise, et ne lui prêtait plus attention du tout. Alors Delilah attrapa sa baguette dans sa poche, et donna un petit coup de poignet - assez évident pour que Evan n’ait aucun doute que c’était elle, mais assez discret pour que la libraire n’y voit que du feu. Ce coup de poignet fit basculer la chaise du Serpent complètement, et il s’étala par terre, humilié devant la belle élève au longs cheveux bruns, qui pouffa de rire en le regardant avant de s’éloigner. Delilah conjura les livres pour qu’ils se rangent, prit son sac et ses affaire, puis se leva. “Je te laisserai te plaindre au prof, de toute façon, c’est tout ce que tu sais faire. Moi, j’préfère avoir un zéro que rester là. J’m’en vais.” Puis elle tourna les talons et ne regarda même pas en arrière avant de franchir la porte de la bibliothèque. Une fois sortie, elle accéléra le pas jusqu’à sa salle commune, de peur que Rosier ne la suive pour lui faire payer ce qu’elle venait de faire. Elle allait devoir faire très attention.

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MessageSujet: Re: why me ? ft. rosier why me ? ft. rosier 129196351Lun 12 Fév 2018 - 9:56

La seule réponse que le serpentard offrit aux questions enflammées de son interlocutrice fut un baillement sonore et impoli ; soit ses interrogations étaient rhétoriques et n’attendaient pas de réponse, soit ses interrogations illustraient une grande stupidité et ne méritaient pas de réponse. Delilah s’était d’abord attendue à ce qu’ils travaillent ensemble puis à ce qu’ils papotent et Evan se demandait vraiment à quel moment elle s’était fourvoyée en le confondant avec l’un des misérables camarades de sa maison jaune. Discuter avec elle représentait un ennui mortel pour le jeune homme qui ne lui trouvait vraisemblablement que deux fonctions possibles : soit elle était utile et sortait sa plume soit elle s’en abstenait et serait divertissante pour le bout de sa baguette. La peur faisait partie intégrante pour lui de l’esprit de survie alors tant mieux pensait-il si elle s’était mise à souffrir de la même affliction que les bouffondors, cela ne ferait après tout que lui faciliter la tâche un autre jour.

C’est que Evan Rosier avait au moins hérité des qualités de Salazar à savoir la patience et la ruse, jamais il n’aurait commis le stupide tort d’attaquer la blairelle devant autant de témoins. Il ne tenait pas à entacher sa réputation auprès du corps professoral et à se faire bannir du club sélectif du directeur de sa maison. Mais il partageait également l’orgueil du plus sombre des fondateurs de leur école. Il vit trop tard le bout de la baguette de la métamorphomage s’agiter, laissa échapper un juron, et dans une vaine tentative d’élancer son bras en avant pour se retenir à la table (que le bout de ses doigts ne fit que frôler) rendit plus ridicule encore sa chute lorsque, irrémédiablement, sa chaise finit par basculer en arrière avec fracas. Quelques rires s’élevèrent de la gorge des élèves ainsi qu’un long chut sifflé par la bibliothécaire de l’autre côté des étagères, mais les premiers se turent dès que le septième année se releva et que les plus jeunes reconnurent son visage empourpré par la honte autant que par la colère. La réponse pétrie de stupidité de la jeune fille l’énerva plus encore que sa chute si cela était bien possible. Je te laisserais te plaindre au professeur ? Moi j’rendrais mon parchemin en précisant bien au prof que j’ai travaillé seule, se rappelait-il l’avoir entendu dire comme une première année un peu plus tôt. « Mais t’es vraiment qu’une pauvre … » siffla-t-il mauvais entre ses dents en la toisant de tout son mépris, et si son second juron fut étouffé par une seconde invitation au silence de la bibliothécaire, il n’était pas dur d’en deviner le sens. Il brandit sa baguette vers elle en bon fils de goule de sa maison dès qu’elle lui tourna le dos et dut serrer les dents pour se retenir de lui lancer directement un sortilège qui la rendrait chauve, faute de pouvoir s’adonner publiquement au plaisir de lui arracher ses cheveux de ses mains pour les lui faire avaler par touffes jusqu’à ce qu’elle défèque une perruque multicolore, un rapide coup d’œil lui confirma malheureusement la présence de préfets parmi les étudiants studieux alors il rangea d’un geste sec son arme de sorcier dans la poche de sa robe. Delilah regretterait un autre jour son excès de zèle.

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