Gryffondor contre Serpentard. The match de l'année, à croire que les autres ne compte pas quoi. Toi tu t'en fous, les lions sont exactement comme les blaireaux ou les aigles : des adversaires à abattre. Tu es une compétitrice dans l'âme et tout ce que tu veux toi c'est gagné. T'écoutes même pas ton capitaine toi tu veux juste jouer. Tu trépignes avant de monter sur ton balais et de filer dans les airs. Chic ! Tu adores voler. Le vent dans les cheveux, tu restes concentrée sur le jeu et tu es même la première à repérer le Vif pas loin des buts des Verts & Argent. Tu files aussi vite que lui et tend la main.

3,6 - Ta main se referme sur le vif !! VICTOIRE DE SERPENTARD
Le reste - Zut ! Un reflet du soleil t'éblouies et tu rates le vif d'un millimètre ! Zut de zut !!

Le jeune Goujon avait laissé éclater sa joie lorsque son Cognard avait percuté la tête de l'infortuné Gardien des Verts, et avait mis un bon moment à calmer ses hoquets de rire, incapable de se remettre de la tête qu'avait tirée Rozen, à moitié sonné par l'action. C'était bien le seul pourtant à être sonné, car le match continuait de faire rage, et Dave se retrouva vite un peu perdu au milieu de toute cette action, ne sachant pas trop vers qui se tourner, et où était le Souafle, et qui il fallait taper, et où était le Souafle qui craaac, soudain, percuta son bras et arracha au Gryffondor un juron bien senti. A quelques mètres de lui, ce petit troll d'Avery, batte brandie, lui adressa un sourire narquois qui fit voir rouge à Goujon : déterminé à se venger, plus du tout amusé par la situation, le Batteur des Rouges se lança à la poursuite du Cognard qui avait servi à perpétrer ce crime et armait son bras lorsque Dorkins siffla la fin du match. Ebahi, Dave, qui n'avait rien suivi, aperçut Kalia qui, euphorique, tendait sa main fermée devant elle, et réalisa qu'ils avaient gagné contre les Serpentard ! De joie, le jeune Goujon réalisa une pirouette de la victoire, avant de se laisser glisser vers le sol, non loin de certains joueurs Serpentard qui descendaient de balai.
— Désolé les gars, une prochaine fois peut-être ! leur balança-t-il, hilare, avant de faire mine de se diriger vers ses camarades qui célébraient leur victoire un peu plus loin sur le terrain.