Gabin était tout triste ce matin, sa nia adorée était maintenant une grande fille puisqu elle entrait en école primaire. Gabin lui n’avait que cinq ans et sa cousine était partie avec ses amis il dit trouver une autre occupation. Il descendit les escaliers petit à petit pour ne pas tomber et rejoignit son père dans son atelier "papa je m'ennuies" . Il était en train d etudier des baguettes et ignoraient les jérémiades derrière elle. Gabin était fortement mécontent. Très bien si c'est comme ça, moi je m’enfuie na !!! Il ne dit pas ça à voix haute mais le pensait très fort tout en tirant la langue au dos de son père. Il sortir de la boutique par la porte d arrière mais il dut sautille car il était trop petit pour atteindre la poignée. Lorsqu’enfin il l rattrapa il se retrouva en lévitation ai dessus du sol à ne pas pouvoir redescendre alors il dit des bonds et la porte s’ouvrit alors que le petit garçon retomba les fesses par terre en pleurant. Mais il était encore seul et eut donc une petite crise de larmes qui n'avait aucun sens puisqu il était seul sans personne pour répondre à ses caprices.  

Il passa la porte et alla taper à celui de la voisine. "dada, Dada, Dada", il tambourinait la porte avec ses petites mains potelés tout en frottant ses fesses qui lui faisait mal. La jeune fille se fit attendre ce qui ne plaisait pas du tout àu mini ollivander. Il décida de s’introduire dans la maison toute seule lorsqu’elle s’ouvrit sur la maman de Wilda. Il se sentait soudain tout honteux et se sentit rougir "Désolé Glynnis, je voulais pas te faire du mal" dit il en essayant de bien articuler chaque mot. "est ce que dada est la ?" lorsqu’elle lui rendit un grand sourire comme à son habitude le petit garçon sautilla de partout alors que sa mère, hurlait pour appeler sa fille. Lorsque la petite fille a tresses apparut, Gabin était tout excité et lui fit un gros câlin tout en tirant ses cheveux pour s'amuser ! Les deux familles avaient aménagés une cour à l’arrière de leur maison pour leur dîner, leur déjeuner et il y avait surtout un bac à sable ou il pouvait beaucoup s'amuser. "Viens dada on va jouer" lui dit il en lui prenant la main et en l’entraînant dans le sable oubliant bien vite les deux mères.  

Ils construisent des châteaux des forteresses, le Poudlard express qu’ils emprunteront dans quelques années " bah même qu'on sera ensemble à Poudlard et que je serai un meilleur sorcier que toi" en tirant à nouveau la langue de manière très puérile comme tout petit de 5 ans ferait pour régler ses problèmes.

Dragées:

Gabin était tout excité en attendant sa copine. Elle devait être dans sa chambre car il avait du attendre plusieurs minutes après l’appel de sa mère. Un remue ménage d’une d'une attaque résonnèrent dans toute la maison, signe que son amie devait balancer toutes ses affaires comme d habitude. Le surnom que la mère lui donnait l'avait toujours beaucoup fait rire et correspondait en tout point à la description que l'on pouvait faire de la petite fille a tresses. Quelques secondes plus tard déboula Wilda qui aurait d’ailleurs pu finir en boule en bas de l'escalier dans sa précipitation. Sans pouvoir expliquer pourquoi, elle arriva cependant entière auprès de Gabin. La jeune fille fit un gros câlin a son meilleur copain et amoureux. Il lui rendit bien en la serrant fort dans ses bras bien que leurs forces soient à peu près égales à cette période de la vie. Ils ne prirent même pas le temps de saluer maman Griffiths et partirent en courant vers leur terrain de jeu attitré.

Bine aimait bien ce surnom mais uniquement parce que c’était elle qui lui donnait. Il n’aimait pas trop qu'on l'appelle bizarrement mais elle, vaut tous les droits sur lui et l'inverse était tout aussi vrai. "Oui on va jouer !! Même que le matin était trop long sans toi, je voulais te voir." Ils étaient tout deux assis et leurs fesses devaient sûrement être pleines de sable mais ils s'en fichaient bien. Rien n’était aussi important que d’être ensemble, ils étaient inséparables depuis à peu près toujours. Ils jouaient de manière toute choupinou avec maman Griffiths qui les surveillait à moitié et qui s’amusait de leur complicité à moitié.

La mini sorcière se mit à chantonner et Gabinou applaudit très fort avec ses mains. "Bravo, bravo, DAAAAAA tu devrais devenir chanteuse !" La voix de Wilda n’était pas particulièrement juste mais Gabin n’était pas très juste dans sa vision. Dans son chemin, il fit semblant d'avoir un avion dans la main et suivit la trajectoire du grain de sable ! "Gabin vole avec son balai pour récupérer Da qui tombe du ciel !! Bzz bzz !!". Forcément, ayant une voisine star de quidditch, il appréciait évidement le vol et le quid.

Elle le contredis comme toujours, ils étaient comme ça eux deux, à toujours s’embêter mais à s'adorer plus que quiconque. "Mais si, na" dit il en lui tirant à nouveau la langue. "Bon d’accord, mais simplement parce que ta maman est une chef en quidditch, Da- chou". Il allait prononcer son nom lorsqu'un grain de sable lui chatouilla le nez d’où l'éternuement mais, le nom allait bien à sa copine. C’était fou comme l'esprit d'un enfant pouvait changer d'une idée à l’autre en un instant ce qui est du au trop plein d’informations qui circulaient dans leurs têtes.

"Oh oui ! On est une équipe, on est bons que tous les deux, ensemble, on est les meilleurs Da !" Il lui tendit son petit doigt pour qu'ils se serrent l'un contre l'autre et nouent une promesse à jamais pour leurs vies ! "Oui Da, ensemble pour toute la vie entière !" avec un grand sourire et en lui tenant la main et le petit doigt par la même occasion. Il colla son front au sien et la regarda droit dans les yeux.

La décision de Gabin sur le soi-disant métier à venir de sa voisine ne devait pas lui plaire tant que ça car elle semblait contre cette idée saugrenue. "Quelle idée zarre de vouloir faire un métier moldu alors qu'on est des sorciers Daaa" Il omis bien évidement très vite de dire que c’était lui qui avait cette idée saugrenue mais bon, il avait une mémoire très sélective lorsqu'il s'y mettait ! Son amie se mit donc à débiter ses souhaits quant à son futur qui étaient un tant soit peu confus mais cela passait complètement au dessus de sa tête. "Mais non Daaa, t'es bête, être intelligent c’est pas un métier !" Puis il se rappela les premiers mots de sa copine. "Si toi t'es captain, moi je serai ton sous capitaine comme ça on sera toujours ensemble !" Gabin n’était pas le genre de garçon à vouloir à tout prix être supérieur aux femmes pour se sentir grand. Il aimait bien être lui-même point final et si Daaa voulait être la chef , eh bien lui il sera le mini chef !

"Mais non, moi je veux pas être un fantôme Daaa, c'est pas drôle !" Ils scellèrent cependant leur promesse front contre front et la proximité déjà importante des deux enfants le furent encore plus lorsque Wilda lui fit remarquer qu'il semblait n'avoir qu'un œil, il est vrai qu’à cette distance, il avait la même impression à propos de sa comparse. Mais lui, eut la délicatesse de ne pas hurler ces mots à son amie car après tout, ce n’était pas très gentil ! Elle se leva en courant en le traitant de cyclope ce qui était bien loin de lui plaire alors il s’élanca à sa suite en courant vers la forêt "C'est même pas vrai ! Et puis toi aussi, t'es même un detraqueur toi !" Il ne comprenait pas vraiment le sens de ce mot mais lorsque son papa l’employait, il semblait que c’était quelque chose qui n’était pas bien, et c’était là première chose qui lui venait à l'esprit. Il arriva à sa hauteur et lui sauta dessus en les faisant rouler sur l’herbe dans leur chute. "C'est même pas vrai, je suis pas un cyclope !" Gabin ne contrôlait pas sa magie et elle arriva seulement à certains moments lorsqu'il ressentait des émotions, comme à ce moment. Il fixa donc le ciel et sans le vouloir la branche au dessus d'eux céda et tomba droit sur eux…

Alors que Gabin s’amusait de la réaction de sa voisine. Au fur et à mesure des paroles prononcées par celle-ci, sa bouche finit par faire un grand o d'étonnement et le son prononcé par le petit garçon y ressemblait fortement "Oooooooooooooh" dit-il en s'éternisant a mesure que la véritable nature des detraqueurs était révélée. Il ne comprenait pas tout mais il savait que ces gens étaient des méchants et qu'il ne devrait pas être ami avec ces avaleurs d’âmes. " Mais comment ti sais tout ça Daa t es trop intelligente !" Puis il s’effondra face à cette déclaration et se retrouva avec les fesses par terres et les deux jambes repliées de chaque côté de son corps. " Daa, je… je voulais pas…pas. . Te dire que... t’étais une très méchante …comme… comme eux" dit-il entrecoupé de sanglots, il avait vraiment été pas gentil mais tout cela dépassait de loin les connaissances normales qu'une fillette et qu'un petit garçon de 5 ans devrait avoir ! "Tu m'en veux pas hein ? Tu es toujours ma copine ?" Lorsque la jeune fille consentit enfin à mettre un terme au tourment de Gabin, il en fut très apaisé ! " Merciiii Daa je t’aime !" finissa t- il en toute innocence.
"Voilà on est Bine et Daaa deux âmes sœurs" ce mot était souvent prononcé par les parents de Nia et par son père lorsqu'il évoquait sa mère et même tous ceux qui s'aimaient. "ça veut dire qu'on est liés toute la vie par un amour très fort et qu on se quittera jamais même plus que la mort on sera toujours ensemble, t'es d'accord ?" cette déclaration ressemblait à s'y méprendre à une demande en mariage mais pour le moment, les seuls mariages dont ils avaient l’expérience étaient ceux de leurs poupées ou de leurs animaux ou encore certains gens de leur famille mais ils étaient bien loin de toutes ces considérations.
Après leur course effrénée pour finir sous l’arbre ainsi que la bêtise du garçon qui n'avait rien trouvé de mieux que casser une branche sur leur tête. C'est Wilda qui s'est mis par-dessus lui pour le protéger. « Mais t'es folle Daaa t aurais pu te faire du mal, c'est à moi de te protéger ! T'es une fille". Il avait vraiment eu un comportement pitoyable. De 1 il la mettait en danger et de 2, c'est elle qui se sacrifiait pour elle. "Qu'est ce que j'aurais fait moi si tu avais été blessé !" Puis plus doucement. "Mais Daa j ai rien fait moi Da, j'ai juste casse la branche." il regarda partout autour de lui pour voir si un des parents était présent et les avait sauvés mais les deux enfants étaient seuls dans la forêt. Il ne distinguait pas le moindre bruit et il avait eu très très peur. "Crois que c'est toi qui a fait ça" dit-il presque dans un murmure.

Le petit garçon rétrécit à vue d'œil peu à peu en recevant les remontrances de son amie qui refusait catégoriquement de se faire sauver ! "Da voulais pas dire que tu pouvais pas me protéger mais moi je veux te sauver tout le temps. Parce que tu es ma copine à moi et je veux être ton super héros de la magie moi" Gabin était le premier à savoir que la jeune fille pouvait aisément se défendre toute seule. A vrai dire, elle était sûrement plus débrouillarde que tous les enfants du quartier réuni. Mais il refusait de se dire qu’à cause de lui, elle pourrait être blessée ou embarquée dans des problèmes car il voulait être son sauveur à elle. Maintenant et pour toujours. Lorsqu'elle dit qu'elle aurait eu mal au cœur aussi s'il lui était arrivé quelque chose de mal, il fut tout chaud à l’intérieur. Il colla sa joue à la sienne dans un esprit de rapprochement et de remerciement sans mots. Il était tout content d’être avec elle.
" Tu les as peut-être reçu mais tu sais pas encore, ils sont comme moi, ils sont liés à les sentiments. " Gabin ne pouvait pas encore utilisé ses pouvoirs comme il le souhaitait mais des qu'il voulait exprimée quelque chose, sa magie se développait, tout comme le lancers d'assiette qu'il avait fait à travers toute la cuisine dans un accès de colère. Mais en même temps, si ce n’était pas Da il ne savait vraiment pas qui cela pouvait être d’autres. Il n'y avait personne aux alentours, ils n’étaient que deux et le jeune garçon était responsable de l'accident et non du sauvetage. "Tu as fait en sorte qu’ on ait pas de bobos !"

" Oui crois que oui" réponda-t-il à son amie bien que la question de celle-ci n'en était pas vraiment une. La perte fille sauta dans tous les sens face à cette possibilitéqT'es un mini-sorcier, t'es comme moi Da !!! dit il en suivant l’exemplaire de cette dernière et en bondissant de joue également. La belle déclaration enflammée de Wilda eut l’effet de les arrêter dans leurs bonds et ils se regardaient à présent dans les yeux. "Ma magie t'aime aussi Da … " Bien que cette déclaration ne soit pas la première, le caractère solennelle de celle-ci rendit les joues du garçon aussi rouge que des cerises. Elle se dandinait mal à l'aise, et il n’était pas dans un meilleur état. On aurait dit qu'ils étaient embarqués dans une déclaration comme les grands sauf qu'eux, étaient tout petits. Il fit donc la seule chose qu'il savait faire. Il prit ses mains et leurs bras se balancèrent entre eux deux dans un mouvement régulier. "Je t'aime aussi Da, je t’aimerai toujours pour toute la vie et toutes les autres." déclara-t-il sur le même ton qu'elle bien que ses joues aient encore pris plus de couleur qu’auparavant face à la gêne et au sérieux de cette déclaration soudaine.

L’atmosphère entre les deux jeunes gens étaient surprenante, électrique, ils étaient en quelque sorte dans un cocon qui leur appartenait. A eux deux et uniquement à eux. Ils étaient toujours ensemble mais de telles déclarations n'avaient jamais été faites. Ils étaient aussi proches qu'on pouvait l’être leur âge. Le fait de vivre à seulement quelques mètres l'un de l'autre y était sûrement pour quelque chose. Lorsque la jeune fille lui retourna ces mots et ses sentiments, son cœur rata un bâtiment et après accéléra très vite. Il ne savait que dire car tous deux ressentaient la même chose. Gabin de son jeune âge en était sûre. Elle était la femme de sa vie. Il s’imaginait bien eux deux avoir une maison plus tard et un petit chou jusqu’à ce qu'une autre famille apparaisse à côté et que les enfants développent le même lien qui les unis aujourd'hui. Cela était encore bien loin de ces considérations actuelles mais c’était son futur, il le savait, il le sentait. Cette journée resterait gravé à jamais dans la tête des amis, c’était une certitude. Il prit donc la main de Da pour la poser sur son cœur afin qu'elle puisse voir à quel point ses mots l'ont touchés.

La jeune fille lui demanda ou plutôt lui intima de danser. Elle n’attendit pas son consentement et se mit à tournoyer sur elle-même. Il n'avait que très peu de souvenirs de sa mère. Elle était morte alors qu’Il était très jeune. Mais ce dont il se souvenait, c'est que des que ses parents étaient réunis, ils dansaient, ils pouvaient se mouvoir des heures sans jamais s’arrêter et un sourire éclatant les accompagnait toujours. Il ne semblait être qu'un et tout leur bonheur se voyait à ces quelques pas, c’était un spectacle éclatant et il se dit donc que lorsqu'on dansait on était heureux alors il n’hésita pas. De sa main en l'air il fit tourner la jeune fille.qDa tourne Da" la robe de la jeune fille voletait et il eut soudainement très envie de rire, ce qu’il fit. C’était u rire cristallin et enfantin, un rire simplement pour dire je suis heureux. Puis, toujours les mains solidement attachés les unes aux autres, ils se mirent en mouvement de droite à gauche puis dans les deux sens et ils tournaient tous les deux en même temps. Toutes les questions et les problèmes de la vie disparaissaient, ils étaient deux, ils dansaient, ils étaient heureux, ils s'aimaient. Est-ce que cela ne suffisait pas ?

Les deux enfants dansaient dans tous les sens enchainant les styles sans s'en soucier dans la mesure où de toute façon, la musique était dans leurs têtes uniquement. A ce moment-là, on pouvait qualifier l'instant présent de pur bonheur. Ils étaient ensemble, ils s‘amusaient comme jamais, car ils se suffisaient l'un a l'autre. Leur bonheur respectif résidait dans la présence de l'autre à ses côtés. Ils avaient la chance de n’être qu’à quelques pas l'un de l’autre et en plus des journées qu'ils passaient ensemble, il y avait aussi leurs soirées ou les parents se réunissaient et qu'ils pouvaient être réunis sous le regard bienveillant de ce qui les avait mis au monde.

C’était bien de tourner encore et encore mais au bout d'un moment, Gabin eut mal au cœur car le tournis commençait à le prendre, il était donc bien content de voir que Wilda s’arrêta sûrement pour la même raison que lui. Elle se baissa mais perdit l’équilibre. "ça va" demanda t-il en la prenant par les épaules pour la stabiliser. Elle changea de position plusieurs fois et il ne comprenait pas vraiment ce qu'elle faisait mais au bout d'un moment, elle se mit avec un genou à terre et l'autre à moitié plié et lui prit ses deux mains pour lui faire une déclaration digne des plus grandes comédies romantiques. "MOI aussi je suis comme toi"

"Pour de vrai ? Tu veux qu’on soit ensemble pour de vrai ? Toute la vie marié ? Ouiiiiiii je veux !" Puis en prenant son courage a deux mains, il mit ses deux mains sur ses joues et lui fit un bisou sur sa bouche, puis il la prit par la main "Viens faut qu'on aille le dire à nos parents." Et il l’entraîna ainsi vers les deux maison avec un très grand sourire. Ils sont fiancés !

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