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On n'a jamais vraiment voyagé tant qu'on n'est pas rentré chez soi. | Biographie d'Octavius.

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Octavius Martens

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ORDRE DU PHÉNIX
La meilleure défense, c'est l'attaque

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MessageSujet: On n'a jamais vraiment voyagé tant qu'on n'est pas rentré chez soi. | Biographie d'Octavius. On n'a jamais vraiment voyagé tant qu'on n'est pas rentré chez soi. | Biographie d'Octavius. 129196351Mar 1 Jan 2019 - 22:51



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MessageSujet: Re: On n'a jamais vraiment voyagé tant qu'on n'est pas rentré chez soi. | Biographie d'Octavius. On n'a jamais vraiment voyagé tant qu'on n'est pas rentré chez soi. | Biographie d'Octavius. 129196351Sam 19 Jan 2019 - 15:53


Chronologie
12 Octobre 1947: Naissance d'Octavius.
23 novembre 1956: Mort des parents d'Octavius.
Septembre 1959: Entrée à Poudlard.
Mars 1965 : Mort d'Eugene Martens, le grand-père d'Octavius.
Juillet 1966: Sortie de Poudlard

7 septembre 1966: Octavius quitte le Royaume Uni.

24 septembre 1966 - 28 décembre 1966: Mexique (Mexico et Tehuantepec)
6 janvier 1967 - 2 février 1967: Islande (Reykjavik)
3 février 1967 - 14 mars 1967: Chine (Pékin)
15 mars 1967 - 22 mars 1967: Vietnam.
23 mars 1967 - 5 mai 1967: Russie (Oïmiakon)
6 mai 1967 - 22 septembre 1967: Venezuela.

23 septembre 1967 : Arrivée en Italie
 — Rencontre avec Flora Dawlish.
28 Décembre 1968: Départ d'Italie

30 décembre 1968 : Arrivée au Japon
 — Vacance en Corée du Sud (2 semaines)
4 avril 1969 : Naissance de Kaeru-chan (post 3)
13 février 1970 : Départ du Japon

14 février 1970 - 16 mai 1971:  Togo.

17 mai 1971 : Arrivée en Ouganda.
  — A enseigné à Uagadou pendant cette période.
29 juin 1972 : Départ d'Ouganda

30 juin 1972 : Arrivée en Roumanie.
  — Rencontre avec Razvan qui l'héberge.
18 Septembre 1972 : Départ de Roumanie

19 Septembre 1972: Retour en Ouganda.
 — ?? Mois 197? : Naissance de Chausiku
25 Novembre 1975 : Départ d'Ouganda

26 novembre 1975 - 6 décembre 1975: Retour en Angleterre.
7 décembre 1975 - 10 mars: Brésil (Rio)
11 mars - 12 juin 1976: France. (Paris et Sud)
13 juin 1976 - 24 août 1976: Etats-Unis (Road Trip)
25 août 1976 - 30 novembre 1976: Chili (montagnes)
1er décembre 1976 - 11 décembre 1976: Zanzibar.

12 décembre 1976: Retour d’Octavius au Royaume Uni.

(Note: cette chronologie est susceptible d'être quelque peu modifiée)
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MessageSujet: Re: On n'a jamais vraiment voyagé tant qu'on n'est pas rentré chez soi. | Biographie d'Octavius. On n'a jamais vraiment voyagé tant qu'on n'est pas rentré chez soi. | Biographie d'Octavius. 129196351Ven 25 Jan 2019 - 1:15


Le retour — 20 décembre 1976
«Toutes mes condoléances. »
Les visages se succédaient en même temps que les messages de soutien. Serrant une main l'une après l'autre, acquiesçant et souriant tristement en guise de remerciement, le temps paraissait infini à Octavius. La cérémonie funèbre venait de s'achever sur ce cimetière jouxtant une vieille église en pierre rouge, dans laquelle s'était déroulé l'office religieux. Une foule vêtue de noir venait se recueillir près de la tombe de la défunte.
Le regard d'Octavius croisa celui de sa sœur, Diane, qui le détourna. Il pouvait sentir tout l'apitoiement autour d'eux pour les « pauvres enfants » qu'ils étaient. Seuls. Ni mère, ni père. Et ils venaient de perdre la femme qui les avait élevés.
« C'est formidable que tu aies pu rentrer pour les funérailles de ta grand-mère. Si avec ta sœur vous avez besoin de quoique ce soit, vous savez où me trouver. Combien de temps comptes-tu rester ? »
« Merci beaucoup, Mrs. Penn. Je ne pense pas repartir trop tôt, on doit encore mettre en ordre les affaires de grand-mère et ça risque de prendre du temps. »
« Tu es un bon garçon. Que Dieu te protège. »
Octavius esquissa le répétitif sourire de remerciement tandis que la vieille dame s'en allait. Il s'agissait l'une des amies de l'église de la défunte. Une femme très pieuse. Mrs. Martens avait raconté à toutes ses amis que son petit-fils était parti en voyage pour ses études. Un mensonge pour cacher la réalité qu'on ne pouvait pas dire à des moldus.

Une semaine auparavant, Octavius avait reçu une lettre qui, au vu de son état, avait mis beaucoup de temps à lui parvenir. Le papier épais de l'enveloppe semblait avoir pris la pluie. Les coins étaient cornés, presque déchirés. C'était presque un miracle qu'il eût cette missive entre les mains. Après la lecture du contenu de cette lettre, le globe-trotteur avait aussitôt fait sa valise pour partir en direction d'une grande ville de Zanzibar afin d'emprunter un portoloin.
Quand il arriva sur le territoire anglais, c'était trop tard. Elle les avait quittés la veille. Octavius n'entendra plus le son de sa voix, ne la verra plus jamais sourire. Partie. La tristesse et la déceptions se trouvaient dans le regard de sa sœur qui lui avait annoncé la nouvelle. Aucun son ne put se déloger de la gorge du jeune homme. La semaine qui suivit, ils la passèrent à organiser les funérailles de leur grand-mère. Octavius se laissait porter par le torrent d'événements, dans un état de semi-conscience.
Il aurait voulu lui parler une dernière fois. Dix ans s'étaient passés depuis la dernière fois. Ces préparations lui semblaient bien plus longues que le voyage duquel il revenait. Il n'avait qu'une hâte, c'était, à la fin de la journée, se retrouver tout seul dans sa chambre d'adolescent pour se laisser aller à sa peine.

1976 touchait à sa fin.
1977 toquait à la porte.
C'était le retour d'Octavius au pays.
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MessageSujet: Re: On n'a jamais vraiment voyagé tant qu'on n'est pas rentré chez soi. | Biographie d'Octavius. On n'a jamais vraiment voyagé tant qu'on n'est pas rentré chez soi. | Biographie d'Octavius. 129196351Lun 1 Avr 2019 - 13:10


Le départ — 7 septembre 1966
Aldric fumait sa pipe, assis sur la bitte d'amarrage. Il allait bientôt reprendre la mer. Il avait pris le temps de visiter sa famille habitant près de la côte et de se boire une bonne pinte de bière. Le vieux marin était perdu dans d'obscures pensées.
« Excusez moi Monsieur, serait-il possible de monter sur le bateau ? » demanda soudain un garçon qui attira son attention.
Il dévisagea longtemps le gamin. Taille moyenne. Bouclettes blondes. Yeux bleus. Quelque peu enrobé mais beau visage imberbe. Il portait avec ses deux mains lisses une valise. C'était encore un jeunot. Même pas la vingtaine.
« Où penses-tu aller, gamin ? »
« Je ne sais pas, mais vous allez me le dire, non ? Votre navire va où ? »
Le marin lâcha un rire rauque face à tant d'impertinence. En plus de quarante ans de carrière, il n'avait jamais vu un tel aplomb !
« S'il vous plait Monsieur, j'ai vraiment besoin de quitter le pays. » insista le blondinet.
Il l'intriguait. Et Aldric devait avouer qu'il appréciait ce genre de tempérament assez récurrent chez la jeunesse. Il lui rappelait son plus vieux fils qui était parti à Londres. Et puis... L'équipage avait besoin de main-d'œuvre.
« J't'aime bien, toi. 'Va au Mexique. Monte. »
Le jeune homme sembla choqué. Il écarquillait les yeux. « Vraiment ? »
« Magne te', on part bientôt. »
« C'est vraiment gentil de votre part, Monsieur, je ne saurais comment vous remerci-... »
« BOB ! ON A UN P'TIT GARS POUR REMPLACER HUBERT ! » cria-t-il à l'intention de son camarade, interrompant le jeune homme dans ses remerciement.Le dénommé Bob se retourna et lui répondit par un pouce en l'air. Aldric invita alors le petit à monter. Il lui fit un bref topo sur ce qu'il allait devoir faire sur le bateau tout en lui présentant les espaces de ce dernier, y compris où il allait dormir. L'apprenti matelot semblait attentif à ces paroles bien qu'un peu dépassé par les événements.
Il le laissa seul un moment pour qu'il prenne ses marques tandis que lui s'affairait à larguer les amarres. Plus tard, il vint voir le jeune homme qui regardait le port s'éloigner.
« Sinon, c'est quoi ton p'tit nom ? »
« Octave, Monsieur. »
« Aldric. Pourquoi tu cherches tant à partit, p'tit ? Tu m'as l'air vraiment jeune. »
« J'ai dix-huit ans, bientôt dix-neuf. » répondit le blond en esquissant un léger sourire. « J'imagine que je veux seulement changer d'air. »
« Changer d'air, hein ? Tu n'as pas l'école ou ce genre de truc ? »
« J'ai décidé d'arrêter. J'étais en commerce international mais ça m'intéressait pas vraiment. »
Cet Octave restait très évasif quand à sa vie. Répondant très simplement aux questions qui auraient mérité plus de développement car suscitant plus de question. Pourquoi vouloir à son âge partir juste parce que on n'est pas bien dans ses études à peine commencées ? Aldric n'était pas né de la dernière pluie. Il avait élevé pas moins de six enfants. Dont un qui avait le même âge. Même si parfois la jeunesse lui paraissait être un mystère, il comprenait et sentait certaines choses. Il essaya d'apprendre d'avantage à le connaître, lui posant tout un tas de questions. Il apprit notamment qu'il avait une petite-amie. Celle-ci était une chanceuse. Le sourire qu'Octave avait en parlant d'elle valait toutes les explications du monde quant à l'amour qu'il lui portait. Aldric ne fut pas plus surpris que cela d'entendre qu'il était parti sans rien lui dire. Il commençait à voir clair en ce blondinet. S'il voulait partir, c'était bien parce que c'était devenu un besoin urgent plutôt qu'une envie futile. Sinon, il n'aurait jamais abandonné sa dulcinée. Aldric et Octavius discutèrent ainsi de longues minutes avant que l'appel du travail ne les interrompe. Ainsi, le vieux marin initia son apprenti matelot provisoire à travailler sur un bateau.

Le soir venu, Octavius sortit de la cabine pour regarder l'horizon alors que les autres marins finissaient de manger. Le vent salé le décoiffait. Pour se réchauffer, il se frottait les bras avec ses mains. Il l'avait fait. Il était parti. Il se sentait tellement libre à cet instant T, comme libéré de ses chaînes. C'était à la fois excitant... Et effrayant. Son périple débutait et il ne savait absolument pas où cela allait le mener. La seule chose qu'il savait, c'est que d'ici quelques jours, il allait accoster au Mexique.
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MessageSujet: Re: On n'a jamais vraiment voyagé tant qu'on n'est pas rentré chez soi. | Biographie d'Octavius. On n'a jamais vraiment voyagé tant qu'on n'est pas rentré chez soi. | Biographie d'Octavius. 129196351Dim 14 Avr 2019 - 2:17


La mort des parents d'Octavius — 23 novembre 1956
J'avais fêté mon huitième anniversaire il y avait moins d'un mois quand j'ai appris la mort de mes parents.
C'était un jour orageux de novembre. Le vendredi 23 novembre 1956 pour être exact.
Diane était retournée à Poudlard. Comme tous les vendredis, mon grand-père me faisait faire des exercices d'arithmétique car je n'allais pas à l'école avec les autres enfants. Ce jour-là, je n'étais pas très concentré sur mon travail, ce qui me valait quelques remontrances. Mes parents étaient sensés revenir pour le week-end et je les attendais avec impatience. Je ne les voyais pas souvent. Ils étaient très pris par leur travail d'auror qui leur imposait de vivre à Londres. Etant donné qu'ils n'avaient pas le temps de s'occuper de nous, nos grands-parents se chargeaient de cela. Je ne leur en voulais pas. Ils sauvaient des vies comme cela. C'étaient des héros.
Mais ce jour là, ce ne fut pas eux qui se trouvaient sur le pas de la porte. Un grand homme vêtu d'une longue robe de sorcier noire était venu. Aussitôt, ma grand-mère m'avait prié de monter dans ma chambre. Bien que piqué par la curiosité, je n'avais pas posé de question. Je m'étais simplement exécuté. Le temps que je passai à l'étage me parut infini. Quand je jetai un coup d'œil à travers la rambarde de l'escalier, je voyais mes grands-parents assis en face de cet homme. Je ne comprenais pas ce qu'il se passait. Pourquoi papa et maman n'étaient toujours pas là ? Pourquoi cet air étrange sur le visage de grand-mère, à côté de mon grand-père qui lui frottait le dos ? Au final, cela paraît tout à fait évident... Mais mon jeune esprit refusait de prendre en compte cette éventualité.

Quand cet homme fut reparti, mes grand-parents étaient venus me rejoindre à l'étage. J'avais alors rejoint ma chambre. Je m'étais assis par terre pour feuilleter un livre d'illustration. On me demanda de venir sur le lit. J'obéis. Ils s'assirent à côté de moi.
« On va envoyer un courrier à Poudlard pour que Diane rentre à la maison. » avait commencé mon grand-père.
Je ne répondis rien. Ils ne savaient pas comment me l'annoncer. Ils cherchaient leur mot. Je ne parvenais pas à comprendre de moi-même. Je me disais toujours que papa et maman allaient arriver d'une minute à l'autre.
« Papa et maman ne viendront pas aujourd'hui. » avait fini par lâcher ma grand-mère.
« Pourquoi ? Ils viendront demain, hein ? » avais-je demandé, naïvement.
Nouveau silence.
« Ils ne viendront jamais. Ils sont partis, Octave. »
« Partis ? Partis où ? »
Je refusais de comprendre.
« Tu sais... Dans la vie, des choses tristes arrivent. Des fois, l'heure à laquelle Dieu rappelle les âmes à lui arrive très vite. Papa et maman faisaient un métier dangereux... Ils sont partis pour un monde meilleur. » m'expliqua doucement mon grand-père.
Je ne sais pas comment ils ont fait pour ne pas exploser en sanglot devant moi. Je ne pouvais plus ignorer la vérité. Ils venaient de m'annoncer la mort de mes parents. Pourtant, aucune larme ne coulait sur mes joues. Je crois que je ne réalisais pas très bien ce que cela voulait dire. J'avais besoin de temps.
Très rapidement après, Diane revint de Poudlard. Je ne l'avais jamais vu avec le visage aussi triste. C'était comme si, à chaque seconde, elle se retenait de pleurer. Alors que d'habitude, nous nous chamaillions continuellement, nous restions sages. Elle s'occupait beaucoup de moi, me parlait beaucoup. Nos grands-parents passaient beaucoup de temps à organiser les funérailles, s'occuper des questions administratives.
Le jour J arriva bien vite. Je n'aimais pas ce costume noir qu'on me faisait porter. Ce ne fut qu'à l'enterrement que je réalisai enfin : je n'avais plus de parents. Ils étaient partis, pour de bon. J'avais envie de pleurer. Pourtant, je n'y arrivais pas. On m'adressait des sourires. Et moi, je souriais tristement en retour.
Le soir venu, j'avais dormi dans le lit de mes grands-parents. Cela avait été une rude journée pour moi. Diane, elle, avait voulu être seule. Elle s'était enfermée dans sa chambre. Ce ne fut qu'à ce moment là, dans les bras de ma grand-mère que je me mis à sangloter tandis qu'elle caressait doucement mes boucles blondes.
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MessageSujet: Re: On n'a jamais vraiment voyagé tant qu'on n'est pas rentré chez soi. | Biographie d'Octavius. On n'a jamais vraiment voyagé tant qu'on n'est pas rentré chez soi. | Biographie d'Octavius. 129196351Lun 29 Avr 2019 - 14:08


La naissance de Kaeru-chan  — 4 avril 1969
De sa fenêtre, Octavius contemplait le cerisier du jardin qui arborait ses plus belles fleurs roses. Celles-ci tombaient éparses au sol pavé de la rue. Il avait les yeux qui brillaient rien qu'à voir ce spectacle unique propre au Japon. Il avait troqué son habituel yukata qu'il mettait quotidiennement depuis presque six mois pour une tenue moins exotique à ses yeux d'Occidental. Un pantalon, une chemise d'un blanc parfait et une veste de blazer. Il venait tout juste de finir de nouer une cravate autour de son cou quand on l'appela de la pièce d'à côté.
« Okutabu-kun ! Tu es prêt ? »
« Oui, Imagawa-san ! J'arrive dans une minute. »
Pour finaliser sa tenue, il serra sa cravate. Puis, il rassembla toutes les affaires dont il allait avoir besoin pour la journée dans un sac avant de sortir de sa chambre. Il se rendit dans la salle à manger, où il trouva une femme entre deux âges qu'il salua avec un infini respect.
« Bonjour, Imagawa-san. Je suis vraiment désolé d'avoir mis autant de temps à me préparer. »
« Ce n'est pas grave. Le directeur t'attend dans la cuisine. Il a quelque chose pour toi. »
Octavius acquiesça poliment, la remerciant au passage avec une légère courbette. Il ne lui fallut pas lui dire deux fois pour qu'il s'exécutât. Il toqua à la porte et n'entra que quand il eut l'autorisation.
« Bonjour, Shachō ! » le salua-t-il en effectuant une solennelle courbette.
« Okutabu-kun ! Viens t'asseoir, mon garçon. »
Timidement, Octavius s'avança dans la pièce seulement meublée d'un bureau et de quelques tiroir. Il s'assit en face d'un homme d'un certain âge, vraisemblablement son employeur, à même le sol. Un long silence s'installa avant que l'homme japonais ne l'interrompît.
« Alors c'est aujourd'hui que tu te rends à Mahoukotoro. »
« Oui » confirma le jeune homme. « Je vous remercie énormément de m'avoir permis de prendre un jour de congé et veuillez accepter mes excuses pour la gêne occasionnée. » le remercia-t-il soudain avec une grande ferveur, s'inclinant très bas au sol.
Depuis son arrivée au Japon, Octavius avait pris l'habitude de démontrer une très grande politesse à l'égard d'autrui. Elle pouvait sembler excessive à un Occidental mais il s'agissait de la norme. Et il s'y était adapté plutôt bien. Il ne se redressa que quand son patron lui pria de le faire.
« Allons allons ! A quoi bon être au Japon si tu ne découvres rien en dehors de cette entreprise ? Tu mérites ce jour de congé. »
« Merci, Shachō. »
« Avant que tu ne partes, je voulais te donner quelque chose. »
Avec curiosité, le britannique le regarda sortir une feuille de papier vert pâle. Le vieil homme se mit alors à plier cette feuille dans tous les sens à une vitesse hallucinante en continuant de parler.
« Tu sais, il y a une tradition chez les jeunes sorciers japonais qui entrent pour la première fois à Mahoutokoro pour leur sept ans. Elle est sensée leur apprendre le sens des responsabilités. »
Le bout de papier commençait à prendre une forme : celle d'une grenouille. Quand il eut fini son œuvre, l'homme sortit sa baguette et récita une formule magique en japonais sous le regard brillant d'Octavius. Soudainement, ce fut comme si la vie eut été insufflée à cet animal inanimé.  La grenouille se mit à rebondir sur la table, à croasser. Son créateur l'a pris alors dans ses mains pour la tendre au blond qui la saisit de ses deux mains avec un sourire d'enfant.
« Prends-en bien soin. Si tu y fais assez attention, elle te suivra toute ta vie. Tu pourras même lui apprendre à te suivre ou livrer des messages. Chaque grenouille a sa personnalité propre. Tu as peut-être passé l'âge pour ce genre de choses mais je trouvais que l'occasion se présentait bien. »
« Merci beaucoup, Shachō ! Cela me rend très heureux. »
« Quel nom veux-tu lui donner ? »
« Son nom ? Hmmm... » Il prit le temps de réfléchir. « Kaeru. Kaeru-chan. »
Il n'avait pas été cherché très loin ce prénom. Mais ainsi soit-il. Elle allait s'appeler Kaeru — grenouille en japonais. Le vieil homme afficha un sourire.
« Allez, vas prendre ton petit-déjeuner, sinon tu seras en retard. »
« Oui ! » Il se leva. « Encore merci ! » Il s'inclina brièvement avant de sortir de la pièce, tout content, avec sa nouvelle amie croassante dans les mains.
Ainsi, Kaeru-chan fut.
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MessageSujet: Re: On n'a jamais vraiment voyagé tant qu'on n'est pas rentré chez soi. | Biographie d'Octavius. On n'a jamais vraiment voyagé tant qu'on n'est pas rentré chez soi. | Biographie d'Octavius. 129196351Mer 31 Juil 2019 - 0:23


Premiers frissons d'amour  — 1963

Il y a cette fille qui me plaît. Je la vois souvent dans les couloirs et à la bibliothèque. Elle est jolie. On m'a dit qu'elle s'appelait Alice. Elle est plus jeune, à Gryffondor. Je n'ai jamais osé allé lui parler. Alors je me contentais de la regarder de loin en espérant qu'elle ne me remarque pas. Je ne peux m'en empêcher.
Mais il y a quelques jours, elle m'a souri. Mon cœur battait comme si j'avais gravi tous les étages de Poudlard au pas de course. Je crois que j'étais tout rouge. J'ai voulu lui rendre son sourire mais sans faire attention, je me suis cogné contre le Professeure McGonagall. Alice a ri. J'étais tellement gêné en m'excusant auprès du Professeure. Je suis nul.
Le lendemain, elle est venue me voir et m'a dit « Salut ». J'étais mortifié, je ne savais pas quoi faire. J'ai bagayé un « Salut » et comme un idiot, je me suis excusé pour la veille. Pourquoi ? Je ne sais pas. J'ai paniqué, je suppose. Je ressentais un mélange de joie et de peur terrible. Je ne sais même plus quelle excuse j'ai trouvé pour battre en retraite. Je crois que j'ai dit que j'avais cours. Que j'avais oublié un truc dans mon dortoir. Ou que je devais aller aux toilettes. Je suis VRAIMENT nul.
Plus tard, quand j'ai demandé à Wilhelm et Kieran si j'avais eu l'air ridicule, ils n'ont pas vraiment eu l'air de vouloir me répondre clairement. Je crois que ça veut tout dire.
C'est la première fois que je ressens ça pour une fille. C'est bizarre. Avec les autres pourtant, je n'ai aucune difficulté de la sorte à leur parler. De toute façon, je me fais une raison. Il n'y aura jamais rien entre elle et moi. Elle doit penser que je suis un idiot ! Elle doit aussi bien se moquer de moi avec ses amis. Je ne suis pas assez bien pour elle. Elle est très certainement venue me parler au pire pour se moquer de moi, au mieux parce que je lui faisais pitié. Il faut bien que je me fasse une raison. Je préfère me dire que je n'ai aucune chance et l'admettre d'emblée plutôt que ce soit les autres qui me le disent.

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MessageSujet: Re: On n'a jamais vraiment voyagé tant qu'on n'est pas rentré chez soi. | Biographie d'Octavius. On n'a jamais vraiment voyagé tant qu'on n'est pas rentré chez soi. | Biographie d'Octavius. 129196351Sam 16 Nov 2019 - 20:58

Octavius' bucket list — Septembre 1966 - ...


☒ 1. Quitter l'Angleterre
☐ 2. Vivre jusqu'à 80 ans
☒ 3. Apprendre une langue extra-européenne
☐ 4. Voir les Beatles en concert
☒ 5. Produire un patronus corporel
☒ 6. Vivre 3 ans à l'étranger
☐ 7. Marcher sur la banquise de l'Arctique
☒ 8. Goûter du Fugu
☒ 9. Visiter la chapelle Sixtine
☒ 10. Traverser l'océan en bateau
☐ 11. Escalader l'Himalaya
☐ 12. Se baigner dans les eaux du Gange
☐ 13. Aller au Moyen Orient
☒ 14. Prendre l'avion
☐ 15. Vivre seul sur une île déserte pendant au moins un mois
☒ 16. Visiter une ancienne cité pré-colombienne
☐ 17. Ecrire un livre
☐ 18. Lire toute la bibliographie de Jules Verne
☒ 19. Se marier au moins une fois
☐ 20. Passer une nuit dans une yourte
☒ 21. Etudier dans une école de magie étrangère
☐ 22. Nager avec les sirènes
☒ 23. Essayer le pèteuforik
☒ 24. Finir complètement ivre
☐ 25. Voir une aurore boréale
☐ 26. Monter au sommet de l'Empire State Building
☐ 27. Parcourir une partie de la Grande Muraille de Chine
☐ 28. Fêter la Saint-Patrick en Irlande
☒ 29. Avoir un tatouage
☐ 30. Traverser le désert à dos de dromadaire
☐ 31. Se teindre les cheveux en une couleur extravagante
☒ 32. Tester un coup d'un soir
☒ 33. Vivre un an au sein d'une communauté isolée
☐ 34. Naviguer sur le lac Titicaca
☐ 35. Lire la Bible et le Coran en entier
☐ 36. Sauver la vie de quelqu'un
☐ 37. Passer le permis de conduire moldu
☒ 38. Devenir Animagus
☐ 39. Apprendre à jouer de la guitare
☒ 40. Devenir végétarien
☐ 41. Passer des vacances naturistes
☐ 42. Enseigner à Poudlard au moins une année scolaire
☐ 43. Avoir un élevage de botrucs
☐ 44. Faire une école de clown professionnel

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Dernière édition par Octavius Martens le Lun 3 Mai 2021 - 10:10, édité 3 fois
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ORDRE DU PHÉNIX
La meilleure défense, c'est l'attaque

ORDRE DU PHÉNIXLa meilleure défense, c'est l'attaque
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Caractéristiques du sorcier
| EPOUVANTARD : Le Capitaine Danger
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MessageSujet: Re: On n'a jamais vraiment voyagé tant qu'on n'est pas rentré chez soi. | Biographie d'Octavius. On n'a jamais vraiment voyagé tant qu'on n'est pas rentré chez soi. | Biographie d'Octavius. 129196351Mar 31 Mar 2020 - 1:41


Un nouveau départ — 25 septembre 1972

Le cœur d'Octavius battait la chamade. Le moment était venu. Assis à même le sol face à un homme d'âge respectable, il attendait la tête baissée.
« Tu es sûr de vouloir faire ça ? » demanda le vieillard en le dévisageant.
Il fit oui de la tête. Un long silence s'en suivit. A vrai dire, sur le coup, il n'en était plus si sûr. Mais il avait donné sa parole. Et ce n'était que la peur qui le faisait douter. Il redoutait ce qui allait suivre. Il sentait qu'il vivait un moment important de sa vie.
« Bien. Nous en avons déjà parlé. Il va d'abord falloir laisser tout ce qui appartient à ton ancienne vie. »
Octavius fit oui de la tête. Il n'allait avoir le droit de garder que de quoi écrire pour faire ce pourquoi il était ici. Il comprenait ce que le vieil homme attendait de lui. Il se leva alors et prit sa valise pour la lui tendre. Il n'allait plus avoir le droit d'accéder à son contenu. Il ressentit un petit pincement au cœur en voyant le fils du vieillard s'emparer de l'objet. Il se rassit.
« Tout. »
« Tout ? »
« Y compris les vêtements que tu portes. »
Octavius leva un regard effaré et pudique vers le vieil homme. Il avait intimement espéré pouvoir y couper. Le silence de son interlocuteur en disait long : ce n'était pas négociable. L'anglais souffla un bon coup et se releva en essayant de relativiser. De toute façon, qu'est-ce que c'était que la nudité ? On pouvait dire qu'on le mettait à nu. Il se sentit tellement vulnérable. Il échangea rapidement ses habits avec de nouveaux que lui tendait l'homme derrière le vieillard. Il n'avait jamais aussi vite enfilé un vêtement. Il se rassit.
« Tu n'as pas tout donné. »
« Comment ça ? Je me suis déshabillé devant vous. »
« Ton outil. »
Sa baguette. En effet, il avait gardé sa baguette. Octavius avait espéré qu'il ne le remarque pas. Mais à chaque fois qu'il revenait par ici, il était contraint de laisser sa baguette, même si ce n'était que temporaire. Un peu dépité mais docilement, il donna sa baguette au vieillard qui la saisit de ses mains ridées.
Le cœur d'Octavius fut brisé en même temps que sa baguette.
Il ne s'était pas attendu à entendre ce bruit de bois que l'on casse en deux. Ce son l'avait fait sursauté. Tant bien que mal, il tentait de contenir les larmes qui lui montaient aux yeux. Le vieil homme posa les deux bouts de baguettes au sol. Il lui tendit la main. Octavius eut quelques secondes d'hésitation et était encore sous le choc mais finit tout de même par la saisir. Il n'avait pas fait tous ces efforts pour revenir en arrière.
« Bienvenue chez nous. D'ici ce soir, tu feras vraiment parti des nôtres. »

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MessageSujet: Re: On n'a jamais vraiment voyagé tant qu'on n'est pas rentré chez soi. | Biographie d'Octavius. On n'a jamais vraiment voyagé tant qu'on n'est pas rentré chez soi. | Biographie d'Octavius. 129196351Ven 17 Avr 2020 - 20:39


Moderato Cantabile ou la Leçon de Piano

Il y avait un piano en chêne dans le salon d'apparat de mes grand-parents. Ma grand-mère en jouait, ma mère en jouait. Je prenais toujours un plaisir tout à fait fasciné à regarder cette dernière promener ses doigts fins sur les touches blanches et noires quand elle venait en visite. Je n'avais pas le droit de toucher à l'instrument ; on disait que j'étais trop petit. Mais parfois, ma mère me prenait sur ses genoux et me permettait d'essayer de jouer quelques notes. Quand cela arrivait, j'étais aux anges.
Ma sœur aussi jouait du piano. Un professeur venait lui faire la leçon tous les mercredis après-midi et ce jusqu'à ce qu'elle fasse sa rentrée à Poudlard. C'était un bien drôle d'homme. Il a fini par déménager en ville, à Bristol. Un mercredi, tandis que j'avais 7 ans, ma grand-mère m'avait présenté un homme qui, elle m'annonçait, allait me donner des leçons de solfège et de piano car j'étais en âge d'apprendre.
Mes premières leçons furent terribles. Le courroux de mon professeur insatisfait s'abattait toujours sur mes mains incapables de mélodie. Il m'effrayait. Je développais progressivement et rapidement un rejet du piano. Je redoutais chaque nouveau mercredi, faisant à chaque fois une nouvelle crise pour éviter la leçon. Sans succès. La démission de mon professeur excédé m'avait libéré. J'étais une « tête de mule », un enfant « trop turbulent ».
Mes grand-parents n'ont jamais engagé de remplaçant. Je me sentais coupable.

Je n'ai plus voulu m'approcher du piano pendant des années. Un jour, pendant les vacances d'été, j'avais 12 ans, mes grands-parents étaient partis prendre le thé chez une amie de l'église. Je me suis assis à l'instrument, j'ai appuyé sur quelques touches de façon aléatoire. A compter de ce jour, je recommençais dès que j'étais seul. J'avais peur que Diane ou mes grand-parents me surprennent pendant cet acte honteux et coupable. Plus rien ne m'interdisait de toucher à l'instrument. Mais je ne me sentais plus légitime à m'asseoir sur ce siège. C'était mal.
Voilà pourquoi je n'ai jamais su jouer du piano.

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MessageSujet: Re: On n'a jamais vraiment voyagé tant qu'on n'est pas rentré chez soi. | Biographie d'Octavius. On n'a jamais vraiment voyagé tant qu'on n'est pas rentré chez soi. | Biographie d'Octavius. 129196351Jeu 14 Mai 2020 - 19:16


L'Accident de Portoloin | PARTIE I — 27 août 1976

« Mesdames, messieurs. Le portoloin en destination de l'Estacion de los Andes part dans cinq minutes. »
La valise à la main et le sac à dos sur les épaules, Octavius courait comme un erratique à la recherche de la station de transplanage. Il était tellement en retard ! La faute à quelques soucis à l'auberge dans laquelle il avait passé la nuit. L'Estacion de los trasladors de Santiago était noire de monde. Sans le vouloir, il bousculait tout le monde sur son passage mais tâchait quand même à s'excuser.
Ce fut essoufflé qu'il trouva la station de départ. Avec précipitation, il chercha dans sa valise son passe-port sorcier après avoir sorti sa baguette de sa poche tandis que l'agent de contrôle chilien le sermonnait sur la ponctualité. Une fois ces pénibles formalités effectuées, Octavius rangea tous ce qu'il venait de sortir dans la poche de sa veste et referma dans la précipitation sa valise. Il entra ensuite dans la station où il n'y avait qu'un seul sorcier d'une quarantaine d'année, déjà prêt à transplaner. Ils se saluèrent. Peu de sorciers se rendaient à la Cordillère des Andes car peu y habitaient. Octavius n'eut pas le temps de faire la conversation à son compagnon voyageur ni même de souffler ! Une cloche sonnait le départ !
Malheur ! Enfer et damnation !
Tandis que la boîte en bois qui servait de portoloin les emportait dans un tourbillon, Octavius réalisa bien trop tard une chose horrible : il n'avait pas fermé sa valise correctement ! Celle-ci s'ouvrait et toutes ses affaires commencèrent à s'envoler ! Dans la panique, le voyageur chilien tenta de l'aider en essayant de refermer la valise de sa main encore libre. Au bout de quelques secondes, ils parvinrent à eux deux à refermer cette valise... A quel prix ?
Ils avaient relâché la boîte en bois. Ils tombèrent lourdement sur un sol.

Quelque peu assommé par la chute, Octavius resta quelques secondes au sol avant de se relever péniblement. Il avait à peine compris ce qui venait de se passer. Il regarda autour de lui. Rien. Une plaine. Ils n'avaient pas rejoint la garde de portoloin. Rapidement, il fut rejoint dans sa constatation par son acolyte.
« Mince alors ! » jura-t-il en espagnol, éberlué. « Où avons-nous atterris ? »
« Pas à la gare, ça c'est sûr. » répondit Octavius. Il se retourna vers le chilien. « Je suis vraiment navré ! Vraiment vraiment navré ! »
« Mais comment on va faire ? Où sommes-nous ? Ma femme m'attend à la maison ! On va mourir ici ! »
L'homme paniquait. Ce fut alors que la silhouette d'une vieille femme émergea depuis une hauteur. Elle était accompagnée d'un âne chargé à bloc de casseroles en ferraille qui tintaient au rythme de la marche. Une moldue.
« Non, nous n'allons pas mourir. Faites-moi confiance, Monsieur... ? »
« Hernan Hernandez. »
« Hernan. Je nous ai mis dans cette galère, je vais nous en sortir. »
Octavius était probablement tout aussi paniqué qu'Hernan Hernandez. Mais il ne laissait absolument rien paraître. Il devait garder son sang froid. Il fallait bien que quelqu'un prenne le contrôle de la situation !
La vieille femme parvint à leur niveau. Elle les dévisageait. Octavius n'hésita pas une seconde.
« Bonjour Madame, excusez-moi de vous déranger. Pouvez-vous nous dire où nous sommes s'il vous plait ? » demanda-t-il en dégainant son meilleur accent espagnol.
La moldue marmonna quelque chose dans sa barbe ! Elle croyait qu'on la prenait pour une idiote ! L'anglais due insister un peu avant de lancer une réponse. Ainsi, ils étaient près d'un village moldu se situant dans la Cordillère des Andes. Ainsi, tout n'était pas perdu ! Les deux sorciers dirent au revoir à la vieille dame et la regarda s'éloigner.
Quand elle fut hors de vue, Octavius retira son sac à dos et l'ouvrit pour chercher une carte qu'il consulta avec attention. Il la montra à Hernan.
« Regardez ! Nous sommes pas si loin que ça de la gare aux portoloins. On peut marcher jusque là-bas, ça nous prendra trois jours tout au plus !»
« Trois jours ! »
« C'est notre seul moyen. »
Hernan lâcha un gémissement de complainte. Mais ils n'avaient pas vraiment le choix. Donc ils se mirent en route...

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MessageSujet: Re: On n'a jamais vraiment voyagé tant qu'on n'est pas rentré chez soi. | Biographie d'Octavius. On n'a jamais vraiment voyagé tant qu'on n'est pas rentré chez soi. | Biographie d'Octavius. 129196351Sam 24 Oct 2020 - 23:21


L'Accident de Portoloin | PARTIE II — 28-30 août 1976

Voilà quatre heures qu'Octavius et Hernan Hernandez sillonnait la Cordillère des Andes. Le vent commençait à monter en même temps que la nuit tombait. L'anthropomage gardait le nez rivé vers le plan pour ne pas perdre le Nord mais il avait de plus en plus de difficultés à y voir quelque chose. Il essayait de ne pas entendre les complaintes d'Hernan qui avait mal aux jambes, répétait sans cesse : « On va tous mourir ! » et demandait une halte toutes les quinze minutes. Au début, Octavius prenait la peine de répondre pour être rassurant et gentil et parce qu'il se sentait coupable de ce qui leur arrivait. Mais il avait fini par ne plus prendre la peine.
Tandis qu'il faisait beaucoup trop sombre pour lire la carte correctement, il était contraint de maintenir sa baguette entre ses dents pour l'éclairer à l'aide d'un lumos. Très vite, il trouva cette posture pénible et jeta l'éponge.
« Je pense qu'on peut faire une halte pour la nuit. »
Hernan s'en réjouit. Ils établirent alors un camp de fortune improvisé avec les moyens du bord se trouvant dans la valise du voyageur. Ce dernier était dépité, chose que son compagnon remarqua.
« Rude journée, hein ? »
« Disons que j'ai connu des jours meilleurs. Encore une fois, je suis vraiment désolé pour ce qui s'est passé avec le portoloin. C'est de ma faute. »
« C'est fait maintenant. Mais j'espère qu'on y arrivera avant le 1er septembre. J'aimerais pouvoir dire au revoir à ma fille et mon fils avant qu'ils repartent pour l'école. »
« Vous avez des enfants ? »
Le regard d'Hernan s'illumina. Il sortit de sa poche un vieux porte-feuille et montra à l'anthropomage des photos de deux jeunes gens.
« Ça, c'est ma fille, Daniela. Elle va rentrer en quatrième année. Lui, c'est mon fils, Diego. Il va entrer à Castelobruxo pour la première fois. »
« Diego vous ressemble. »
« N'est-ce paas ? Ils sont ma petite fierté. » Il rangea son porte-feuille. « Et toi, tu es marié ? Un petit gars comme toi ! »
Octavius esquissa un rire un peu gêné.
« Je n'ai pas cette chance, hélas. J'imagine ne pas être fait pour le mariage. »
« C'est bien dommage ! Mais t'inquiète, ça va venir. »
L'anthropomage ne partageait pas vraiment le point de vue d'Hernan concernant le mariage qu'il présentait comme une étape de la vie à franchir. Mais cela ne l'empêchait pas d'écouter ce qu'il avait à dire. Toute la soirée, ils parlèrent de leurs vies respectives. Le chilien lui avait l'air d'être un véritable papa poule. Malgré leurs différences d'âge, d'origine, de points de vue et de culture, ils rirent bien ensemble et passèrent un bon moment. C'était pour des moments simples comme ça qu'Octavius aimait le voyage.

Le lendemain, ils reprirent la route, plus optimistes que la veille. L'un comme l'autre, ils étaient décidés à arriver à destination le plus tôt possible. Hernan ne devait pas louper la rentrée de ses enfants ! Néanmoins, il y eut des moments où Octavius était obligé de presser le pauvre chilien. Parfois, il perdait un peu patience et préférait marcher quelques mètres devant lui pour s'apaiser. Mais le soir, les tensions finissaient toujours par s'apaiser.
Et vous savez quoi ?
Ils arrivèrent à temps, le 30 août à l'Estacion de los Andes. Ils étaient très contents d'être finalement arrivés à destination. C'était le moment où leurs chemins devaient se séparer.
« Finalement, tu pourras assister à la rentrée de Daniela et Diego. Tout est bien qui finit bien. »
« Oui ! J'y croyais pas au début ! »
« Alors... J'imagine qu'il est temps de se dire au revoir. »
Octavius se sentit triste en prononçant cette phrase. Cela semblait réciproque pour Hernan. Il y eut un moment de silence. Ils ne savaient pas trop quoi dire. Le chilien finit soudainement par donner une accolade franche à l'anglais.
« Promets moi de prendre soin de toi. Et de te trouver une petite femme ! »
L'anthropomage ne put retenir un rire.
« Je promets rien mais je vais essayer. Et j'espère que Diego s'intégrera bien à Castelobruxo. »
Ainsi, Hernan Hernandez et Octavius Martens partirent chacun de leur côté sans oublier de se faire un dernier salut de la main.
#006699
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MessageSujet: Re: On n'a jamais vraiment voyagé tant qu'on n'est pas rentré chez soi. | Biographie d'Octavius. On n'a jamais vraiment voyagé tant qu'on n'est pas rentré chez soi. | Biographie d'Octavius. 129196351Dim 17 Jan 2021 - 2:29


Résultat médicomagique — 24 septembre 1978

« On vous enverra les résultats par hibou. Vous les recevrez d’ici quatre jours. »

Ce matin-là, Octavius reçut un hibou avec le cachet de l’hôpital Ste-Mangouste lui étant adressé. Il dévisagea longuement cette lettre, tout rempli d’appréhension, avant de l’ouvrir fébrilement. Il la lut.



TEST UNIVERSEL DE VALIDITE MAGIQUE


Le patient :
Nom : MARTENS
Prénoms : Octavius Eugène
Sexe : M
Né le 08/10/1948 à Bath
Statut : célibataire
Père : Andreas Martens
Mère : Celestia Bulstrode

Taille : 178cm  
Poids : 74,2kg
Sang : mêlé, type AB

Le 20/10/1978, Mr. Octavius Martens s’est présenté au centre d’Examen des pathologies magiques de Sainte-Mangouste. Ont été réalisé les examens suivants :
- Prise de sang
- Test d’urine
- Mesure de la dextérité magique
- Test de la vue et de l’ouï.
A l’issu des examens susdits, le diagnostique est le suivant : le patient souffre de TFMD (Trouble du Flux Magique Dégénérescent)
Vous êtes invité à prendre rendez-vous avec votre médicomage traitant dans les plus brefs délais.






Cordialement, l’Hôpital Sainte-Mangouste, service de pathologie de sortilège.







Octavius resta de très longues secondes, le bout de papier entre les mains, à fixer le diagnostique posé. Il ne voulait pas y croire. C’était des bêtises. Il chiffonna le bout de parchemin et le reposa sur la table.

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MessageSujet: Re: On n'a jamais vraiment voyagé tant qu'on n'est pas rentré chez soi. | Biographie d'Octavius. On n'a jamais vraiment voyagé tant qu'on n'est pas rentré chez soi. | Biographie d'Octavius. 129196351Sam 27 Fév 2021 - 0:49


Carnets de note 1 — 17 janvier 1979

Par cette phrase, j’inaugure un nouveau carnet de notes. Je ne sais pas si je vais l’alimenter longtemps. Il est précisément minuit et trente-trois minutes, le 17 janvier 1979. Le 10 septembre 1978, j’ai passé une série d’examens pour le dépistage des Troubles du Flux Magique (TFM) à Sainte-Mangouste, comme me l’avait recommandé le médicomage à qui je m’étais en premier lieu adressé. Le 18 septembre, je recevais le diagnostique par hibou. On m’a diagnostiqué un Trouble du Flux Magique Dégénérescent. J’ai mis du temps à digérer l’information. En attendant les résultats, je m’étais renseigné sur ces TFMs. Voilà ce que j’avais appris.

Les TFMs regroupent plusieurs troubles se caractérisant par la perte partielle ou totale des capacités magiques d’un sorcier. Il en existe plusieurs types :
- Infectieux : le plus bénin, sexuellement transmissible. On peut aisément le guérir avec des soins adaptés.
- Malicieux : résultat d’un empoisonnement. Selon la qualité de la potion, les effets sont plus ou moins graves. Potentielle urgence absolue.
- Permanent : le terme médical pour parler des cracmols.
- Dégénérescent : très rare, d’origine génétique. Affecte progressivement les capacités magiques, visible en général assez tardivement. Mène au décès le plus souvent avant 40 ans.


En bref : je venais d’apprendre que j’allais mourir dans un futur plutôt proche. Je n’y croyais pas alors j’ai laissé les choses traîner. Mais, j’avais commencé à m’abandonner à l’écriture. C’était thérapeutique et ça m’a permis de réfléchir. Donc, j’ai repris rendez-vous pour repasser les examens car je ne voulais pas croire au diagnostic. Le résultat demeurait le même. Le médicomage m’a invité à réfléchir sur ce que je voulais faire. Laisser la maladie faire son petit bonhomme de chemin ou essayer des traitements.
Et j’en suis là. Je ne sais toujours pas quoi faire. J’ai toujours du mal à y croire. Pour ne plus y penser, je me plonge dans des études et dans un long processus d’édition. Au moins, cela me donne de bonnes excuses pour ne pas y songer. Personne ne le sait, encore – à part Dumbledore. Je ne sais pas si j’ai envie que les gens sachent.


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MessageSujet: Re: On n'a jamais vraiment voyagé tant qu'on n'est pas rentré chez soi. | Biographie d'Octavius. On n'a jamais vraiment voyagé tant qu'on n'est pas rentré chez soi. | Biographie d'Octavius. 129196351Lun 3 Mai 2021 - 10:04


Octavius Martens en 10 citations de livres


« La beauté n’existe que dans le regard du spectateur, et pour certains ce paysage n’aurait aucun sens. Pour moi, la plus banale des collines, la rivière la plus ordinaire ont un attrait puissant […]. »
Junichirô Tanizaki. Deux amours cruelles, 1933.


« Mon regard s’attendait à toutes les surprises, mon imagination à tous les étonnements. »
Jules Verne. Voyage au centre de la Terre, 1864.


« Dans ce monde imparfait, nous accueillons avec joie des sympathies même partielles. »
Robert Louis Stevenson. Voyage avec un âne dans les Cévennes, 1879.


« Le barbare, c’est d’abord l’homme qui croit à la barbarie. »
Claude Levi-Strauss. Race et histoire, 1952.


« Quand on me contrarie, on éveille mon attention, non pas ma colère : je m’avance vers celui qui me contredit, qui m’instruit. »
Michel de Montaigne. Essais III, « De l’art de conférer », 1588.


« Dire qu'il est trop tôt ou trop tard pour faire de la philosophie, cela revient à dire que l'heure d'être heureux n'est pas venue encore ou qu'elle a déjà passée. »
Epicure, Lettre à Ménécée, IV-IIIe siècle av. J.C.


« Être humble, c’est croire, c’est aimer. »
Emile Zola. La Faute à l’abbé Mouret, 1875.


« J’ai appris que le courage n’est pas l’absence de peur, mais la capacité de la vaincre. »
Nelson Mandela. Un long chemin vers la liberté, 1994.


« Il n’y a point sur la Terre d’homme juste qui ne fasse que le bien, et qui ne pêche jamais. »
La Bible, « l’Ecclésiaste », IIe siècle av. J.C.


« Abolissez l’exploitation de l’homme par l’homme et vous abolirez l’exploitation d’une nation par une autre nation. »
Karl Marx. Manifeste du parti Communiste, 1848.

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