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Nul ne sait ce que l'avenir nous réserve. (Meredith & Gauwain)

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Perseus Flint

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MANGEMORT
L'homme n'est libre que de choisir sa servitude.

MANGEMORTL'homme n'est libre que de choisir sa servitude.
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| AVATARS / CRÉDITS : Tom Hiddleston (avatarsandcrap)
| SANG : Pureté et noblesse dans ses veines


Caractéristiques du sorcier
| EPOUVANTARD : Les cadavres de sa mère, sa sœur Briseis et son elfe de maison
| PATRONUS : Il n'est pas capable de produire un patronus corporel.
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MessageSujet: Nul ne sait ce que l'avenir nous réserve. (Meredith & Gauwain) Nul ne sait ce que l'avenir nous réserve. (Meredith & Gauwain) 129196351Lun 26 Juil 2021 - 16:33

30 juin 1979
Assis sur l'un des fauteuils du bureau, Maximus observait sagement son maître en train d'écrire. Perseus était silencieusement attablé, plume dans une main, cigarette dans l'autre, à répondre à l'invitation d'une interview pour une revue littéraire. La plume acérée faisait couler beaucoup d'encre. Elle portait bien son nom. La plupart de ses livres avait trouvé grâce aux yeux des journalistes et critiques de cette rédaction. Y compris Les enquêtes de Alexan Peverell. L'été s'annonçait compliqué pour Perseus. En effet, il devait quitter la tranquillité de son foyer pour promouvoir son dernier livre Her ladyship - à moins que quelque chose ne se produise d'ici, et ce ne serait pas pour lui déplaire... Il avait déjà complété deux interviews à la radio, parfait médium pour remplacer les inlassables séances de dédicaces annulées par le ministère. Il avait également reçu des livres à dédicacer pour les lecteurs VIP. Une sorte de concours pour avoir sa superbe signature sur la page d'un ouvrage. Un de ses précieux écrits. Ambre, son assistante, lui avait conseillé de répondre à davantage de courriers de fans. Peu à l'aise avec ce genre d'écritures, il avait entendu cette dernière lui proposer de rédiger à sa place. Manque de bol. Fier comme un hippogriffe, Perseus avait froidement refusé. Personne ne ferait cela à sa place. Il se retrouvait donc avec un bureau rempli de tas de lettres en tout genre. Heureusement, Perseus dormait peu et n'était pas aisément distrait. Toutefois, ce jour-là, il ne pourrait pas s'y consacrer autant que d'habitude.

En effet, quelques jours plus tôt, il avait eu un hibou express de Finlande de la part de sa filleule. Il avait cru comprendre qu'elle devait y emmener son étrange petit ami en vacances là-bas. Il n'avait pas tellement cherché à connaitre des détails plus précis. Cela ne le regardait pas. Mais ce que contenait cette lettre avait eu le mérite de le clouer sur place. En quelques lignes, elle lui avait annoncé ses fiançailles. Il lui avait fallu une bonne minute avant de saisir cette information. Il aurait pu croire à une blague. Il aurait préféré sans nul doute. Mais l'amour allait souvent de paire avec "connerie". Parce qu'il n'y avait, à ses yeux, pas plus grande imbécillité que le mariage. Et à l'heure actuelle, il ne savait toujours pas comment il avait réussi à répondre à cette lettre et inviter le couple pour un déjeuner. Repas d'une importance primordiale, il supposait. Car même s'il avait un avis particulièrement marqué, il n'avait pas le droit de partager son jugement. Car si elle pensait s'épanouir et trouver son bonheur dans le mariage, qui était-il pour lui barrer la route ? Même si cela le tuait de l'admettre, ce n'était pas son rôle. Et assurément, il n'avait pas envie de comporter comme un parfait troll. Il ne reproduirait pas la médiocrité du modèle paternel auquel il avait été confronté dans ses jeunes années...

Après avoir formé la dernière lettre de son dernier mot, il glissa le parchemin dans l'enveloppe et apposa son tampon. Quand il releva les yeux, Maximus descendit du fauteuil et accourut vers la porte pour rejoindre la salle à manger. Des invités arriveraient bientôt à la maison. Maximus avait depuis le mois de décembre bien grandi et atteindrait d'ici peu l'age adulte. Il mesurait - au garrot - presque 40 cm et prendrait probablement une dizaine de plus à en croire sa toiletteuse personnelle. Perseus jeta un coup d’œil à l'animal et poussa la porte pour le laisser sortir. Le spitz finlandais retrouva rapidement sa place au pied du canapé. Il jeta un coup d’œil à la table basse. Les apéritifs n'avaient pas été encore disposés. Tout était déjà prêt sauf la mise en place des plats et de la vaisselle. Passant devant un cendrier, il y déposa son mégot de cigarette. Il longea ensuite les grandes baies vitrées et les ouvrit afin de laisser le passage pour la terrasse. Si au besoin quelqu'un ou un animal décidait de s'y poser. Puis, cela permettrait d'aérer. Il parvint finalement à l'espace salle à manger où était déjà déposée la nappe toute en sobriété pour le repas. Il continua vers la cuisine où il trouva ses verrines, feuilletés et autres amuses-bouches. Après avoir tout mis en place, Perseus se servit un fond de cognac pour prendre l'air sur la terrasse qui lui offrait une vue imprenable sur l'immense jardin de son hôtel particulier. Il avait vécu à Londres, à la campagne et pourtant, c'était la banlieue chic de Londres qu'il avait choisi pour s'installer définitivement.

Du haut de son perchoir, il constaté qu'il y avait de l'animation en bas. Il n'en fallut pas plus pour réveiller Maximus qui accourut à la porte comme s'il savait déjà parfaitement qui se présenterait à eux d'ici quelques minutes. Il posa son verre sur la table de la terrasse et l'instant d'après, on toquait à la dite porte. D'un coup de baguette, il envoya le cendrier sur la terrasse également. Il ne fumait jamais en présence de sa filleule. Il ouvrit finalement la porte. “ Venez, entrez. ” Dit-il avec un sourire. Il les salua tous deux, serra doucement Meredith dans ses bras et tendit sa main droite à Gauwain. Rapidement, Maximus se dirigea vers Meri pour demander des caresses et renifla Gauwain, probablement pour savoir s'il était un ami ou non. Il ne lui semblait pas menaçant, alors il lui adressa un aboiement pour lui signifier qu'il l'acceptait chez lui et courut vers le salon comme pour les guider à l'intérieur. “ Il t'apprécie. ” Dit-il à l'intention de ce dernier. Puis il les mena jusqu'au salon où il les invita à s'installer autour de la table basse. “ Des félicitations sont de mises. Des fiançailles, ce n'est pas rien. ” C'était le moins que l'on puisse dire. Il n'avait pas pensé que cela arriverait aussi vite. Mais contrairement à ses deux invités, il ne se plaça pas sur l'un des fauteuils qu'il avait à sa disposition. En hôte digne de ce nom, il demanda : “ Qu'est-ce que je vous sers ? ” Il avait un panel assez impressionnant d'alcool, sauf peut-être de bière... Mais on ne lui répondrait pas "une bière" pour l’apéritif n'est-ce pas ? “ Je peux ouvrir une bouteille de champagne. Ce serait idéalement approprié. ”  
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MessageSujet: Re: Nul ne sait ce que l'avenir nous réserve. (Meredith & Gauwain) Nul ne sait ce que l'avenir nous réserve. (Meredith & Gauwain) 129196351Sam 31 Juil 2021 - 22:04

Gauwain retomba en arrière, sur le matelas, haletant mais souriant, les yeux encore voilés par l’orgasme, la peau couverte d’une fine perlée de sueur. Juste le temps de reprendre sa respiration, avant de concéder :

« D’accord, d’accord…. Je t’accompagne chez Parrain. »


Ca n’avait pas réellement été sujet à négociation, mais ce petit interlude introductif servait de monnaie d’échange. C’était que Perseus Flint, ou plutôt Parrain, comme il avait été rebaptisé dans la demeure Hawthorne était un sujet ponctuel d’amusement dans le jeune couple. Le Gallois ne se lassait pas d’asticoter sa compagne, chaque fois qu’elle rendait visite à l’écrivain. Car le rituel était presque immuable : alors que la demi-heure précédente, elle s’adonnait aux luxures les plus folles, son étoile s’habillait en hâte, se parait de très chastes atours, adoptait des coiffures de petite fille sage, et, en somme, enfilait en un temps records l’apparence d’une douce enfant raffinée. Il fallait admirer l’art avec lequel, en moins d’une heure, elle pouvait ainsi réussir à les séduire tous les deux, dans des styles totalement différents.

Bon, et puis les cols étaient pratiques pour masquer non pas des décolletés, mais des suçons fraîchement offerts.

Il ne prétendait pas ignorer pourquoi elle faisait cela. Certes, Gauwain avait lui aussi un parrain, mais le titre était surtout symbolique, sa famille y accordait bien moins d’importance que les de Vermandois. Néanmoins il savait ce que cela signifiait, de vouloir se transformer pour plaire à une figure paternelle, de tout faire pour être tel qu’il le fallait, aux yeux d’un homme plus âgé, gagner son approbation, être traité avec fierté ou tendresse. Oui, ce sentiment-ci ne lui était pas étranger ; alors, s’il plaisantait facilement sur le spectacle déployé pour Parrain, eh bien…. Il ne lui en tenait pas rigueur, car il comprenait.

Ayant rencontré Fenella de Vermandois, il ne pouvait réellement se dire surpris qu’elle ait choisi l’écrivain pour qu’il devienne le parrain de sa fille (on se doutait, sans qu’il soit besoin de le préciser, que Colin Hawthorne n’avait pas eu voix au chapitre, ni pour cette nomination, ni pour celle de la marraine) ; l’homme partageait plus d’un trait de caractère avec la matrone aux yeux glacés. Bien plus que l’affable Colin ; sans doute avait-elle jugé préférable de donner à sa fille un modèle de « masculinité convenable », dans l’espoir d’influencer son choix de partenaire de vie (l’effort avait été peine perdue voire contre-productif). Comme dans le cas de sa future belle-mère, donc, Gauwain avait décidé d’appliquer une stratégie qui ne payait jamais : laisser Meredith parler, la laisser offrir de petits rires polis et des baisers de petite fille modèle, des remarques fort pertinentes et des compliments exécutés avec art.

« Du coup…. Tu crois que je peux ne pas mettre de veste ? Ou c’est protocolaire, vu le contexte, et il me faut un costume en bonne et due forme ? »

Il se doutait un peu de la réponse, mais… il espérait se tromper. Après tout, ‘Parrain’ était peut-être plus détendu dans l’intimité. Un joyeux drille qui enchaînerait les anecdotes sur ses folles soirées, un visage qu’il ne s’autoriserait pas à montrer en dehors du cercle des proches. Car il restait toujours l’énigme posée par sa relation amicale avec Isaac (le sportif bottant systématiquement en touche, lui reprochant de ne pouvoir l’imaginer fréquenter des cercles intellectuels, ce qui n’était pas du tout le point crucial ici).

Gauwain risquait sans doute de changer de point de vue sur les choses. La réception lui réservait à n’en pas douter des surprises.

A commencer par…. Il haussa les deux sourcils, stupéfait et charmé (mais surtout stupéfait). Aux tenues de petite fille sage, Meredith avait préféré, ce jour, une tenue bien plus adulte, bien plus sensuelle. D’une couleur très symbolique. Il se perdit dans la contemplation de ses formes, s’approchant pour déposer un baiser dans sa nuque.

« Tu es magnifique. ….j’ai bien fait de ne pas te laisser de souvenir dans le cou, tout à l’heure, hein ? »

Il la mordilla du bout des dents, une main dans le creux de ses reins, déposant à la place un rire chaud contre sa peau.

A force de baisers et de caresses, il aurait pu aisément traînasser avec elle, mais ils avaient appris à se faire violence, en cas d’invitation. C’était les premiers signes de la maturité qui venait. Plus ou moins. A l’heure dite, donc, le jeune couple frappait à la porte de l’artiste, attendant que celui-ci leur ouvre. Meredith en première ligne, Gauwain juste derrière elle, effleurant imperceptiblement son corps (plus ou moins la maturité, comme on avait dit).

L’auteur était égal à lui-même, lorsqu’il les accueillit ; une réserve froide, un sourire contrôlé, quoi qu’il sembla montrer une affection réelle pour la jeune femme. Le Gallois, quant à lui, lui offrit une poignée de main franche et ferme, saluant avec un regard clair l’homme qui les accueillait ce jour, pour leur offrir ses voeux.

Le plus surprenant, en réalité, dans tout cela, était le chien qui l’accompagnait. Un rouquin au poil digne d’une peluche, mais au regard curieux et intelligent. Pas forcément très grand mais sportif, ça se voyait à la silhouette du canidé. Gauwain se rappela un commentaire de Meredith, sur le fait que Parrain ait adopté un chien, ce qui expliquait qu’il n’avait pas vu d’animal, le soir où il avait failli crever (enfin il n’avait pas les idées très claires, ce soir-là, alors Perseus Flint aurait très bien pu avoir une vouivre domestique, et Gauwain aurait loupé la présence de la créature). A présent qu’il découvrait l’intérieur de cet hôtel privé, il était d’autant plus surprenant que l’auteur ait souhaité un compagnon susceptible de baver sur les coussins impeccablement disposés, de mâchonner de précieuses premières éditions ou de se faire les dents sur un stylo en merisier cent ans d’âge. Mais…. L’animal ne paraissait pas malheureux et l’auteur l’exhibait avec une sorte de fierté dans les yeux. Donc…. Oui, c’était la journée des surprises.

Gauwain présenta au chien ses doigts après qu’il eut fait fête à Meredith, le laissant flairer sans d’abord initier un contact ; montrant patte blanche, en quelque sorte. Sans doute l’animal sentit-il l’odeur de Meredith sur la peau du jeune homme, le qualifiant probablement de famille étendue (ou de partenaire d’accouplement) : après une inspection en règle, il ne se montra pas agressif et le Gallois agenouillé le gratifia de quelques gratouilles, hochant la tête en réponse à l’auteur.

« Il a l’air intelligent. »

Ils prirent place sur deux fauteuils côte à côte, et presque automatiquement, sans y réfléchir, gardèrent leurs mains liées, un symbole clair, alors qu’ils acceptaient les félicitations avec un sourire lumineux.

Quant à ce qu’ils allaient boire… Gauwain gardait en tête une fin d’après-midi à l’EMS, où l’auteur avait froncé du nez au mot bière… Ouais, bon, il allait s’aligner sur Meredith, pour le coup. Elle saurait sans doute mieux que lui comment naviguer entre ces eaux, quelles boissons flatteraient le palais délicat de l’autre homme. Il se tourna vers elle, avec un hochement de tête signifiant plus ou moins : « écoute, moi, tant que ça n’est pas du sang de jouvenceau, tout me va. »
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MessageSujet: Re: Nul ne sait ce que l'avenir nous réserve. (Meredith & Gauwain) Nul ne sait ce que l'avenir nous réserve. (Meredith & Gauwain) 129196351Lun 2 Aoû 2021 - 16:25

Allait-elle obtenir gain de cause ?
Ainsi penchée sur lui, lui murmurant d'une voix douce et suave ses intentions. Qu'il fallait se rendre chez son Parrain dans peu de temps, et qu'il était cordialement invité, lui, le grand Gallois au sourire lumineux et aux iris chocolat encore teintés de plaisir et de Fièvre. Tandis que la demi-Vélane, elle, redescendait d'un étage, -le corps musculeux de son petit ami-, pour se placer à côté de ce dernier, et ronronner d'extase. Parce que Gauwain Robards avait accepté d'accompagner Meredith Hawthorne à un déjeuner de la plus haute importance, et que la Franco-Galloise avait su déployer tout un panel d'artifices charnels pour en arriver à cette conclusion parfaite et positive.

- Je n'en attendais pas moins de toi, mon cher fiancé. Lâcha la belle blonde, dans un rire flûté. Un sourire grenat intense, ornant ses lèvres charnues. Avant de se redresser et de lui jeter une œillade intéressée par-dessus l'une de ses épaules nues. Et, de courir vers la salle de bain attenante à la chambre à coucher. Garde bien tes mains où tu veux mais pas sur moi ... Parce qu'on sait, tous les deux, comment cela va se terminer. Un large sourire pour le moins enjôleur et un regard couleur de fée verte, très taquin.

Sous l'eau chaude et ô combien brûlante, malgré les températures clémentes de la fin de ce mois de Juin londonien, l'aspirante Auror se parait de ces odeurs suaves qui la caractérisaient. Des fragrances vanillées, assorties de noix de coco qui ornaient son corps tout en formes, que la belle blonde occulta dans une sortie de bain en éponge rouge. Occupée à choisir la tenue adéquate pour revoir Perseus Flint, cet homme pour le moins illustre qui possédait une place particulière dans le cœur de la jeune femme. L'ancienne Serpentard, connaissait l'Auteur à succès depuis ses cinq années en ce monde, œuvrant de concert dans l'éducation de Fenella de Vermandois et de Colin Hawthorne. Offrant, une autre figure paternelle, bien plus proche que pouvait l'être ce père Moldu, résidant au Pays de Galles, et Journaliste au Western Mail, à Cardiff. Néanmoins, la fille unique de la Comtesse de Vermandois, se rappellerait toujours de la venue de l'ancien Serdaigle dans la demeure de Vermandois. Elle, petite demoiselle blonde et sage, une main agrippant la robe bleu ciel et argenté de sa Mère, et l'autre, la chemise sombre de son Père.

Se mordant ses labiales vermeilles pleines, parce que le choix était somme toute difficile, Meredith Hawthorne consentit à jeter une œillade à Gauwain Robards. Le regard vert était affûté et appliqué, mais la bouche grenat ne se départissait nullement de ce sourire radieux, qui n'avait plus quitté la demi-Vélane, depuis le retour du couple d'amants des latitudes finlandaises. Bien au contraire. Se retournant vers son Ours, l'Hermine croisa ses bras sous sa poitrine généreuse, pesant le pour et le contre, quant à la future tenue que pouvait arborer son précieux petit ami. Réajustant col de chemise et cravate, que les fins doigts agiles se mirent à resserrer, la jeune femme blonde repensa à ce jour de rentrée de Septembre 1978, à l'EMS. Quand, elle avait revu ce grand Gallois qui lui faisait face. Un froncement de nez taquin, car la Présidente du BDE de l'EMS, espérait au plus profond d'elle, que ce dernier en vienne à s'en rappeler.

- Un costume entier ! Avec un col de chemise impeccablement mis et une cravate resserrée sur ton cou, comme il faut ! S'exclama en riant la belle blonde, affairée à enfiler un dessous de dentelle rouge et optant pour une tenue sage. Dans le sens, où, sa couleur préférée devant l'éternel n'était présente que par quelques touches disséminées çà et là. Une petite robe à la teinte immaculée, laissant entrevoir des épaules nues et ce, sans soutien-gorge. Assorti d'un chignon de danseuse étoile, d'où quelques mèches claires s'échappaient. Un maquillage clair mais néanmoins parfaitement exécuté et des hauts talons rouges. Dont, avec une agilité certaine, les doigts graciles venait d'attacher la bride, tandis que des dents voraces venaient marquer de nouveau, une peau fine. Merci. En effet. Cela aurait été quelque peu embêtant ... Susurra la jeune femme, tout en récupérant son sac à main de la même couleur et de la même texture que ses chaussures ouvertes.

Joignant ses mains entre elles, avec une euphorie palpable, Meredith Hawthorne était impatiente de se rendre avec Gauwain Robards, au domicile de son très estimé Parrain, Perseus Flint. L'hôtel particulier était d'une beauté sans nulle autre pareille, différent de la demeure des de Vermandois, mais décoré avec un raffinement certain. L'ancien Serdaigle, tout comme la Comtesse de Vermandois appréciait les belles choses, peut-être les plus onéreuses. Conférant alors, à ce lieu, une richesse indéfectible. Quelques regards octroyés à son petit ami et un sourire aimant, ainsi qu'un doux baiser, avant que leur hôte ne leur ouvre la porte. Des embrassades pour le grand homme érudit, et une accolade remplie de tendresse pour cette figure masculine qui était importante pour la jeune et belle blonde, qui se pressait contre sa haute stature. Avec Amour. Avant de se faire alpaguer par un Maximus, qui, lui aussi, voulait sa dose de câlins. En bonne et due forme.

S'accroupissant devant le spitz finlandais, l'ancienne Serpentard eut un éclat de rire quand l'animal vint lui lécher le bout du nez. Faisant alors, des jappements appuyés à la filleule de son maître, qui, quand elle avait du temps devant elle, venait jouer avec le jeune chien qui était infatigable. Caressant et embrassant la tête d'un Maximus qui était aux anges, Meredith Hawthorne le laissa s'approcher de Gauwain Robards, pour qu'il vienne aussi le sentir. Et savoir, que le grand Gallois ne représentait pas un danger potentiel. Grand Gallois, auquel s'adressa la belle blonde pour lui administrer quelques mots, d'une voix douce :

- C'est Briseis, qui a offert Maximus à Parrain. Un merveilleux cadeau, parce qu'il est très intelligent. Et, qu'il comprend tout. Tu as vu ? Il t'a accepté. Ronronna la jeune femme à son amant, avant de lui prendre doucement la main, joignant leurs doigts entre eux. Merci, Parrain. Pour tes vœux ! Merci ! Et un nouveau baiser, débordant d'amour et de liesse pour celui qui avait accepté la nouvelle avec un certain respect. Et s'asseoir, côte à côte, sur des lourds fauteuils. Jambes croisées pour la belle blonde, qui venait de poser son sac à main, sur le sol. Parrain, a toute une collection d'alcools aux goûts sensiblement parfaits. Il les fait venir, des meilleurs endroits du monde. Une pause, tout en serrant la main de son petit ami dans la sienne, et rivant son regard couleur de fée verte aux prunelles de cacao pur. Tu peux tester le Cognac de Parrain, sans nul souci Gauwain. Ou du Whisky ? Tu as du Whisky, Parrain ? Pour ma part, je prendrais un verre de vin blanc. S'il te plait.

Avant que le regard vert ne s'attarde sur les verrines sûrement délicieuses, qu'avait préparé l'hôte de ce jour. Ces dernières semblaient toutes savoureuses, donnant l'envie de les tester prestement et avec déférence. Cependant, la belle invitée blonde prit la peine de s'excuser, car, pour l'aspirante Auror, arriver les mains vides était un signe évident de discourtoisie. Chose que Fenella de Vermandois, détestait au plus haut point. L'ayant inculqué à sa descendance.

- Parrain, je me sens démunie. Je n'aime pas arriver les mains vides ... Malgré, que tu m'aies dit dans ton courrier de ne rien apporter, je me sens affreusement honteuse. Murmura la fille unique de la Comtesse de Vermandois, tout en grattouillant les oreilles poilues et doucereuses de Maximus Flint.
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MessageSujet: Re: Nul ne sait ce que l'avenir nous réserve. (Meredith & Gauwain) Nul ne sait ce que l'avenir nous réserve. (Meredith & Gauwain) 129196351Dim 8 Aoû 2021 - 12:12

Perseus Flint était un homme connu dans la société sorcière, dont la vie était passée au crible qu'il le veuille ou non. Mais, il avait rapidement à ancrer une frontière solide entre sa vie publique et sa vie privée. Et malgré l'insistance des fans et journalistes envahissants, il ne répondait pas aux questions concernant sa famille ou ses amis. Mais le sujet le plus sensible demeurait sa soeur Briseis. Sa cadette vivait avec une épée de Damoclès au dessus de la tête. Leur père ayant menacé de la faire disparaitre pour la simple et bonne raison qu'elle était dépourvue de magie. Il fut donc surpris que Gauwain ait été mis au courant. Plus encore qu'il n'ait guère besoin de contexte pour la placer dans son histoire. Il haussa un sourcil circonspect. Il ne releva pas de suite l'information à voix haute. Se focaliser sur l'essentiel : les réjouissances (la célébration des fiançailles). Préférant ne pas poursuivre sur le sujet de sa soeur, il se contenta de les guider jusqu'au salon. Evidemment, il en profita pour les féliciter. C'était le bon moment, il supposait. Après ce sera fait. Il avait sûrement quelques questions à poser, la plus importante étant : Comment une telle chose avait pu arriver ? Il ne s'y était aucunement attendu. Ces questions si nombreuses qu'il lui était impossible de les compter, ils les repoussa dans un coin de sa tête et il n'avait pas tellement envie d'obtenir les réponses pour le moment.  “Ton bonheur est tout ce qui compte à mes yeux.” Dit-il avec sincérité après qu'elle l'ait remercié de ses vœux.

Pour célébrer cette très rare occasion, Perseus leur demanda bien quel alcool pouvait satisfaire leur palais. La scène qui se joua sous ses yeux ne l'étonna qu'à moitié. Gauwain ne pompa un mot et sembla presque supplier Meredith de choisir. Il aurait pu s'en amuser si cela n'avait pas été sa filleule avec son fiancé. Il ne se souvenait pas d'un Gauwain particulièrement loquace lors de leurs deux rencontres. Mais il ne lui semblait l'avoir entendu décrocher - outre les courtoisies d'usage - au mieux une dizaine de mots depuis son arrivée. “En effet. j'ai plusieurs types de whisky. Gauwain, j'ai un excellent whisky écossais si cela te tente. Du sotch si nous voulons être correct.” Il s'était adressé directement à lui exprès. Ils ne s'étaient pas forcément sous les meilleurs auspices, mais il ne l'avait pas traumatisé à ce point, n'est-ce pas ? Il comptait parler à un moment ou un autre ?! “J'ai acquis quelques nouvelles bouteilles de vin blanc le mois dernier. Je t'en sers un verre, Meri. Et s'il ne te plait guère, j'en sortirai un autre ou tout à fait autre chose. Comme tu le souhaiteras. Je peux te servir du vin blanc également, Gauwain, si c'est à ton goût.” Il possédait bien d'autres boissons que des alcools, comme des jus de citrouille ou de la bierraubeurre - même s'il n'aimait ni l'un ni l'autre. Il s'apprêta à partir chercher les dites boissons quand Meredith reprit la parole pour s'excuser. Il avait connaissance de cet aspect de l'éducation de sa filleule. Sur ce point, ses soeurs avaient eu la même. “Tu n'as aucune raison d'être honteuse.” Dit-il avec douceur. Une douceur que seuls quelques uns de ses proches connaissaient - et méritaient. Il ajouta avec un véritable sourire : “Et je crois que cette tradition mérite parfois d'être mise de côté.” Sur ce, il se dirigea vers la cuisine et plus précisément le placard et le frigidaire pour récupérer les dites boissons. D'un coup de baguette, il fit voler l'ensemble sur un plateau. Quelques minutes plus tard, il rejoignit à nouveau le salon où se trouvaient ses deux invités. Il les servit calmement sans dire un mot et se posa ensuite dans un de ses fauteuils, face à eux.

Perseus attrapa son verre de cognac. Dans d'autres circonstances, il aurait sûrement attrapé un de ses précieux cigares. Les deux s'accompagnaient parfaitement.  “A votre santé. Et à votre bonheur.” Il n'avait pas tellement envie de trinquer à sa santé. Il se savait solide et résisterait à bien d'autres intempéries. Tout comme il n'aimait pas les anniversaires et autres fêtes, Perseus n'avait pas une grande passion pour ce genre de choses. Mais il le faisait par habitude. “Avant de vous servir, je vous dis ce qui se trouve dans les verrines. J'ai préparé pour celles de droite du gaspacho vert : concombre, poivron et citron verts. Celles au centre contiennent de la courgette, du fromage de chèvre et du radis. Et enfin celles-ci sont à la tomate et la mozzarella.” Quand il eut finit, il but finalement une gorgée de son cognac. Cet alcool avait rapidement eu sa préférence lorsqu'il le découvrit pour la première fois une dizaine d'années plus tôt. De Finlande, il avait découvert leur vodka et les différents cocktails proposés avec. La vodka pure était pour beaucoup désagréable, cela ne le dérangeait par outre mesure. Mais il était parfaitement conscient que ni Gauwain ni Meredith n'avait voulu partir en Finlande pour découvrir les alcools locaux. “Pour mon travail, j'ai eu la chance d'aller en Finlande et d'autres pays scandinaves. J'ai toujours beaucoup apprécié la Norvège. Vous avez profité du midsummer comme il se doit, j'imagine.” Le grand paradoxe de Perseus était qu'il détestait les grandes fêtes habituelles telles que Pâques, Noël, Halloween ou le Nouvel an, mais qu'il avait toujours été curieux des fêtes païennes. Sans croire en Thor ou en Jupiter, il s'y était intéressé sincèrement et pas seulement pour ses recherches. Il était d'un naturel curieux, encore fallait-il trouver grâce à ses yeux. Il prit une verrine, mais avant d'en manger le contenu, il demanda : “Après ces quelques jours en Finlande, que comptez-vous faire de l'été ?” C'est qu'ils avaient pratiquement deux mois devant eux. Il se rappelait ses années étudiantes. Très bien même. Pas les plus faciles de sa vie. Il avait découvert l'autonomie, l'université et surtout comment prendre soin d'un enfant. Il se demandait encore à ce jour comme il était arrivé à mener cela de front. Comme quoi la jeunesse apportait son lot de possibles. Mais la vérité était toute simple : Perseus Flint s'ennuyait et déprimait presque s'il n'avait pas l'esprit occupé.

HJ:
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MessageSujet: Re: Nul ne sait ce que l'avenir nous réserve. (Meredith & Gauwain) Nul ne sait ce que l'avenir nous réserve. (Meredith & Gauwain) 129196351Dim 5 Sep 2021 - 19:25

Il hocha la tête sans trop se mouiller, à la déclaration de sa compagne, pour ne pas avoir à expliquer qu’il ne savait plus trop qui était la Briséis en question. Le prénom était familier, mais... s'agissait-il d'une admiratrice, d'une inspiratrice, d'une liaison, de la proche famille… ? Il lui semblait que c'était la dernière hypothèse, sans qu'il puisse le jurer. Meredith avait très bien mentionner cette femme au détour d’un récit de séance de dédicaces dans Londres (bien que ce type de cadeaux attestait d’un certain niveau d’intimité).

Fort heureusement, on ne lui demanda pas d’élaborer sur ce sujet : ils passèrent aux canapés, et à un apéritif, et Gauwain fut (momentanément) sauvé.

« Du whisky, ce sera parfait. »

Quelque chose dans le regard de l’auteur lui disait que ça n’allait pas être suffisant, alors il enchaîna rapidement :

« A quoi reconnait-on un bon whisky ? »

Toute cette petite sauterie lui rappelait pourquoi il avait été étonné d’apprendre qu’Isaac et Perseus Flint étaient amis. Il n’y avait pas de points communs entre l’ambiance chez le Mwrad et la façon de recevoir de l’auteur à succès. Là où le joueur vous accueillait sans cérémonial, à grands renforts de tapes dans le dos viriles et d’humour sombre, l’écrivain était dans l’émotion mesurée et la politesse contrôlée, servait des verrines à l’esthétisme impeccable et féminine, rappelant les talents de Cole Bronson. Les raisons qui avaient poussé Fenella de Vermandois à le fréquenter étaient évidentes. Et puis… Maniant avec aisance la conversation, il se faisait un devoir de placer qu’il avait une cave fort bien achalandée, de bouteilles que la plupart des sorciers n’auraient pas pu se payer (là où Isaac était capable de vider une bouteille ultra côtée dans son évier, sans s’émouvoir, juste pour la provoc’, avant de retourner s’ouvrir une bière ; ce que Meredith n'aurait probablement pas tout à fait approuvé).

Ca n’était sans doute pas l’intention de l’auteur, et pourtant, c’était loin des atmosphères dont Gauwain était familier. Cependant, il s’agissait du parrain de Meredith, et de l’homme qui avait sauvé la vie du jeune Gallois en une occasion. Et il les recevait bien plus civilement que la Comtesse de Vermandois (ici, au moins, Gauwain ne craignait pas une issue qui lui serait fatale). La moindre des choses était de s’efforcer que la visite se passe bien, même s’il n'était pas tout à fait dans son élément. Par ailleurs, au moins pouvait-il tomber d’accord avec Perseus Flint sur un point : tout ce qui importait était le sourire de Meredith en cet instant.

Il la couvait du regard, avec un sourire impossible à réprimer, caressant sa main, sans même s’en rendre compte. Mais il se reconcentra sur des sujets plus gastronomiques, lorsqu’on commença à prendre l’apéritif.

Prenant un des petits récipients en verre, il l’offrit à Meredith, avant de se servir, examinant le contenu tout en écoutant les explications de l’artiste, restant la consistance du bout de la minuscule cuillère accompagnant le tout.

« Donc vous écrivez, vous touchez votre bille en contre-poisons, et vous cuisinez. A quand le livre de cuisine ? »

Malgré lui, ses yeux pétillèrent, signalant qu’il s’agissait là d’une boutade. Il laissa à sa compagne les commentaires ravis sur les verrines maison cependant il ne niait pas que Perseus Flint s’était efforcé de les accueillir au mieux, sans pour autant avoir recours à la cohorte de chefs français qui composaient le personnel habituel des de Vermandois. Cela méritait gratitude. Et les verrines étaient réussies.

Il leva son verre lorsque l’auteur leur présenta ses félicitations, portant un toast en l’honneur des deux amoureux, et le regard de Gauwain prit des notes de miel, lorsqu’il se posa sur sa Meredith. Avec un sourire, il se pencha pour l’embrasser, avant de lui murmurer à l’oreille :

« A toi. »

Puis, le moment passa, car Perseus Flint était fasciné par de toutes autres choses : les voyages du jeune couple, dans lesquels il trouvait des échos de ses propres pérégrinations. On sentait à la curiosité de l’auteur qu’il s’abîmerait avec plaisir dans d’autres sources d’évasions, d’autres fenêtres sur le monde ou d’autres souvenirs de moments passés, que viendraient réveiller des instants présents ou futurs. Autant lui faire ce plaisir.

« Eh bien… nous pensions descendre plus au soleil, dans le sud. N’est-ce pas, Meredith ? Dans le bassin méditerranéen. Vous devez certainement connaître cette région. »

Cela dit, alors même qu’ils le lançaient sur ce sujet, ils s’éloignaient de la question principale qu’ils avaient imaginé pouvoir traiter à l’occasion de la visite à Parrain. Sa belle réussirait-elle à amener la conversation dessus ?
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MessageSujet: Re: Nul ne sait ce que l'avenir nous réserve. (Meredith & Gauwain) Nul ne sait ce que l'avenir nous réserve. (Meredith & Gauwain) 129196351Lun 6 Sep 2021 - 12:20

Briseis Flint.
Celle qui portait le prénom de la splendide femme qui fut enlevée à l’occasion de la guerre de Troie par le héros Achille, dans la Mythologie était la petite sœur de Perseus Flint. Lui aussi, faisant référence à un héros d’un tout autre genre. Et qui était alors pour Meredith Hawthorne un modèle. Modèle, choisi par Fenella de Vermandois à l’occasion de sa cinquième année en ce monde. Ce grand Auteur à succès, -immense autant par la taille que par la réussite de ses écrits-, était cette autre figure paternelle qui n’était pas du même sang mais tout autant importante dans l’évolution de la demi-Vélane. Le fait pur et simple, qu’il ait invité les deux fiancés, témoignait de l’émotion présente chez l’aspirante Auror. L’ancien Serdaigle lui importait. Tout autant que son avis précieux et avisé. Parce qu’en tant que représentant émérite de Rowena Serdaigle, sa sagesse était toujours écoutée et mise en pratique, pour la suite.

Comme l’acceptation de Gauwain Robards en était un exemple fondateur. Qui réjouissait le cœur et l’âme de la Franco-Galloise, assise à côté de ce dernier, un sourire grenat sur ses lèvres pleines. Et une main fine, gardant une plus large dans l’une des siennes. Pour ne point rompre le contact. L’Union. Et le Lien. Des doigts scellés dans un symbole de communion et d’Amour véritable qui n’aurait nulle finitude. Même si certains Dragons véhéments s’y opposaient. Une émotion vivace dans les orbes verts clairs, à la couleur de cet alcool qui pouvait rendre fou n’importe quel artiste qui le portait à ses lèvres. Son Ours, avait peut-être tourné fou, vu qu’il avait goûté à ce regard hypnotique peu commun ? L’Hermine, lorsqu’elle était joueuse, en était sûre et certaine. Hormis son charme de Vélane, inhérent à son ascendance, il y avait cette autre ‘chose’. Cet Amour absolu. Et, c’était ce sentiment pur, qui transparaissait dans les prunelles absinthe. Cet Amour pour cet homme que la jeune et belle blonde appelait Parrain.

- Merci Parrain. Je t’aime profondément, tu sais. La silhouette toute en courbes, se redressa légèrement pour venir enserrer celui qui lui avait dit ces mots tendres et sincères. Une étreinte appuyée et forte, pour cet homme plus âgé qui était un puits de connaissance. Et de reprendre place à côté de celui, qui était le plus important en ce monde. Je me doute que ton vin blanc sera excellent Parrain. Je ne me fais nul souci à ce propos. Un large sourire, destiné à Perseus Flint et une moue quelque peu boudeuse. Je vais essayer de ne plus penser à cela durant notre repas. Mais, tu me connais. Venir les mains vides te voir, est un sacrilège. Même si tu dis que cette tradition mérite parfois d’être mise de côté … Une petite moue contrite. Encore.

Un sourire rouge grenat et une œillade destinée à celui qui venait effleurer l’une de ses mains, y offrant une caresse des plus aimantes et des plus réconfortantes. Un froncement de nez joli et des syllabes silencieuses qu’il était aisé à Gauwain Robards de reconnaitre, quand Meredith Hawthorne les lui énonçait sans nul bruit. Et un petit rire flûté, lors de la réception d’une charmante verrine préparée avec soin, que la fille unique de la Comtesse de Vermandois porta à ses lèvres, avec un subtil intérêt. Perseus Flint, en plus de savoir manier les mots avec dextérité était un maître des fourneaux. D’ailleurs lors de ses visites dans la demeure Hawthorne, Cole Bronson avait toujours à cœur de lui faire plaisir. Parce que l’Auteur à succès, était un palais avéré. Et que ses papilles étaient coutumières des mets délicats ou singuliers. Un autre rire, à l’attention de son partenaire de vie. Qui, avait posé une interrogation très pertinente.

- Tes verrines ont le mérite de figurer dans un livre de cuisine Parrain. Elles sont délicieuses. Si je puis me permettre, j’ai une préférence pour celles à la courgette, au fromage de chèvre et au radis. L’association est parfaite. Une dernière bouchée de celle-ci avant d’en reprendre une suivante. Aux mêmes goûts. Et un merveilleux baiser de la part de son fiancé, qui fit froncer le joli nez de la demi-Vélane sous le plaisir d’un tel rapprochement. Ainsi que le murmure distillé dans le creux de son oreille, pour celui qui possédait une voix aux accents de caramel. A toi.

Hochant sa tête blonde, l’ancienne Serpentard eut un sourire grenat des plus intenses, lorsque leur interlocuteur mentionna Midsummer dans ses palabres. En effet, ils en avaient profité comme il fallait. Étant donné les fiançailles qui en avaient clôturé le séjour parfait. Buvant une gorgée de son verre de vin blanc, qui était sensiblement excellent, la Franco-Galloise laissa son beau brun répondre à l’interrogation de celui qui était surnommé affectueusement Parrain. Ce qu’ils comptaient faire de l’été ? Cela était aisé de le comprendre. Aller célébrer l’anniversaire de Fenella de Vermandois, le 15  Juillet à Saint-Tropez. Et ainsi, annoncer de quoi il pouvait en retourner pour la suite de l’évolution du couple des deux anciens Serpentard. Prenant une bouchée de sa verrine, avant de reposer cette dernière devant elle, Meredith Hawthorne se dit qu’il était de bon ton que Perseus Flint leur voue ses recommandations. A elle et à Gauwain Robards.

- Mère fête sa quarante-et-unième année en ce monde, le 15 Juillet. Et, cela serait le prétexte à ce qu’on lui annonce nos fiançailles. Cependant Parrain, tu connais Mère. Comment crois-tu que l’on doive s’y prendre ? Une pause, un regard vert s’imprimant dans le regard brun. Un court instant. Je te le demande en tant que filleule, comment on peut faire ? Pour ne pas qu’elle le prenne … comme elle le prend d’ordinaire.
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