bric à brac à Londres. ▽ Dowey.

Sujet: bric à brac à Londres. ▽ Dowey. Mer 27 Nov 2013 - 20:37

londres, un week-end de novembre.
dowey et olivia.

Non mais clairement, elle savait toujours pas comment elle avait fait. Bon, faut le dire, elle avait vraiment galéré à le faire bouger, c’était devenu un vrai blaireau en hibernation depuis quelques semaines. Mais elle le connait bien Dowey, elle sait très bien que c’est pas à cause du froid qu’il est comme ça. Enfin vous voyez, il suffit de lire la gazette pour savoir et faire le lien avec lui. On s’est bien tous compris et on sait tous pourquoi il est dans cet état. Et franchement tout le monde l’avait remarqué. Alors Olivia elle a eu une idée, mais elle était pas sûre de son coup : ça passait ou ça cassait. Donc ouais, elle a galérer pour le sortir de son trou « Mais siiii je te jure, tu vas voir il se passe des trucs trop cools chez les moldus en ce moment, viens avec moi, t’es l’homme de la situation pour ce genre de choses Dude, je vois personne d’autre venir avec moi allez dis ouiiiii ». C’est donc après avoir ciré le chaudron du Poufsouffle en long en large et en travers, avoir bataillé un temps interminable qu’elle y était parvenue : Dowey et Olivia étaient à Londres chez les moldus.

Chez les moldus, ça voulait déjà dire pas de magie. Mais croyez-le ou pas, pas besoin de magie pour s’éclater. Mais en fait, il se passait rien de spécial chez les moldus en ce moment, enfin la vie normale quoi, mais fallait bien trouver une excuse pour qu’il vienne avec. Surtout qu’il sorte, qu’il bouge et qu’il retrouve un temps soit peu le sourire. C’est donc emmitouflés dans une écharpe plus grande qu’elle qu’Olivia était à Londres avec pour mission : faire oublier à son ami ne serait-ce qu’une journée. Ils se dirigeaient vers une place au centre d’un tas de magasins en tout genre. Elle n’osait pas trop regarder Dowey, de peur peut-être de le voir nonchalant à l’idée d’être dehors sous ce froid mais surtout avec une Olivia plus débordante d’énergie que jamais et très déterminée.

Au beau milieu de la place, des gamins couraient de partout c’était de la folie, ils ne savaient plus où donner de la tête. Les magasins, eux étaient plus colorés les uns que les autres avec des enseignes illuminées aux néons et d’autres non. Première étape, choisir un magasin. Choix qu’Olivia laissa à Dowey « Et c’est à ce moment là que notre super batteur Dowey Spencer rentre sur le terrain et décide où il va envoyer le cognard ! dit-elle en blaguant ». Oui elle venait de les comparer au cognard et les magasins au joueurs adverses oui oui elle faisait bien référence au Quidditch. Sa blague était nulle, rien ne valait celles du jaune et noir. Elle se tourna légèrement et regardait Spencer en attendant sa réponse en souriant.

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cirer les bottes) ▬ 2 dragées
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J'vais vous en boucher un coin, j'vous préviens, alors tenez-vous bien, parce que j'vais vous le dire, c'est pas un secret mais bon, c'pas tous les jours qu'on pose la question à ses copains ni rien, et même à ses pas copains d'ailleurs, et puis bon en général les gens trouvent à me poser des questions carrément plus intéressantes, à commencer par combien je mesure vraiment et si ma couleur de cheveux c'est une véritable, vous voyez, bref. Mais voilà, j'y viens, la vérité, c'est que je suis un sang pur, ouais, un comme ils aiment les Serpentard, un sang bleu, précieux tout ça, ces conneries j'te raconte pas, bref, mes deux parents sont sorciers, et sont sang pur, pour le coup ça commence à m'gêner, parce que c'est déjà une chose d'être quelque chose que les gens bien trouvent inutile voire franchement dégueulasse, mais c'est que comme j'ai été élevé par deux sorciers, eh ben le Londres moldu, j'connais pas. C'pas que mes parents trouvaient que ça craignait ni rien, ils sont pas comme ça mes parents, si j'leur avais demandé on y aurait été, tu vois, c'est que j'sais pas, j'ai toujours grandi avec la magie, et j'voyais pas trop l'intérêt en fait. J'parle du monde moldu comme si c'était un parc d'attraction, je sais ouais, ça craint, mais faut m'pardonner j'vous dis, je connais pas du tout, c'est comme un pays exotique, enfin bref je m'enfonce je sais, mais pour ma défense j'demande pas mieux que d'apprendre, ça j'l'ai découvert quand Olivia a commencé à me tanner pour que j'y aille avec elle. J'sais bien qu'elle non plus elle a rien à faire là-bas, et qu'elle fait ça juste pour me changer les idées, et c'est vraiment, vraiment sympa d'sa part, parce que même si ça va mieux, parce que bon, si l'affaire patine, au moins ma mère n'est pas à Azkaban tout ça, et puis ça prouve que les charges contre elle sont pas si évidentes, enfin c'est ce que dit mon père, j'fais que répéter, bref, ça va ni mieux ni pire, et c'est déjà pas mal. Et en attendant, moi j'ai toujours envie de découvrir le monde des dumol.

Okay, j'accepte, détends-toi Greenwood, mais à une condition : ne va pas dire à tes copines que tu sors avec moi, hein ? Non mais fais pas l'innocente, j'les connais les filles comme toi et lai... Aïe, elle venait de me frapper la gueuse, ça va je rigole ohlala quand j'te disais de te détendre !

Et maintenant on était là, déjà à moitié gelés parce qu'ici les rues sont pas chauffées, et que même avec bonnet et écharpes et gants, et y'a que l'écharpe qui est aux couleurs de Poufsouffle parce qu'elle est juste aux couleurs de la Maison, y'a pas d'écusson ni rien, comme ça les moldus peuvent pas poser de questions gênantes tu vois ? eh ben il pèle !

parle pas de Quidditch aussi fort, sombre folle, tu vas nous faire repérer et on va finir sur le bûcher et ça sera ta faute ! j'lui sors en roulant des yeux dans mes orbites, comme si j'étais mort de trouille, et bon, j'ai beau blaguer, déjà c'est bien parce qu'en ce moment c'pas si souvent, eh ben j'suis pas si rassuré que ça, faut dire que les gamins, ils courent pas si loin de nous, et que... ben j'ai pas envie de finir sur le bûcher, quoi, faut l'dire.

on va là, j'ai décrété en pointant du menton la boutique la plus en bordel qui était dans mon champ de vision, c'était un espèce de... j'sais pas en fait, y'avait l'air d'avoir de tout, des instruments de musique, plein de pochettes, des fringues aussi, un espèce de mannequin bizarre avec un blouson de cuir et des lunettes rondes, et des machins que j'étais pas du tout sûr de ce que c'était.

Sujet: Re: bric à brac à Londres. ▽ Dowey. Sam 4 Jan 2014 - 12:35

Ça la faisait hurler de rire à quel point Dowey avait peur de ses petits gamins là. Faut dire, il connait pas Londres moldu mais franchement les enfants qu’ils soient moldus ou pas, c’est eux les plus étranges. Parce que sûrement que ça les choquerait pas de voir un de leur pote qui aurait trop soulé Dowey cracher des limaces, non non eux, ils leur en faudrait bien plus. Ou encore voir le petit gros du groupe s’envoler dans les airs parce qu’il aurait peut-être tiré les cheveux d’Olivia. Honnêtement, ces gamins là c’est des sacrés tarés à leur âge et vu comme ils sont en train de souler ce chat, la plus part des sorts que les deux sorciers pourraient leur lancer ne leur ferait ni chaud ni froid. Pauvre chat ouais, il a rien demandé lui. Il est tranquille, posé sur un banc en train de roupiller pendant que le dodu et son pote avec un rire parfaitement strident, sont en train de lui accrocher ce qui ressemble à un réveil à ce queue. Et visiblement ce réveil marche, donc ça risque de… Olivia détacha du regard ces affreux enfants plus moches les uns que les autres pour se concentrer sur ce que venait de dire Dowey.

Il venait de pointer du menton un magasin qui avait l’air d’avoir vécu un assaut de ces sales gosses. Genre, quand on s’en approchait, on aurait dit qu’il y avait eu une bataille ou quelque chose comme ça dedans. Et puis, une fois les deux Poufsouffle dedans, à priori ce bazar était parfaitement normal quand ils déposèrent leur regard sur le gérant. Un vieil homme, aux cheveux gris avec des lunettes roses et vertes déposées sur son nez crochu. Ils ont de ces dégaines parfois les moldus ! Ensuite, ils s’avancèrent doucement pour découvrir tout un tas de choses plus étonnantes les unes que les autres. Y avait des fringues, de rockeurs comme ça un peu c’était vraiment classe et puis ah bah des lunettes. Pleins de lunettes posées sur une étagère. Sur la gauche, accroché au mur il devait y avoir une trentaine de pochettes plus grandes qu’un livre. « Monsieur, c’est quoi ça exactement ? » demanda Olivia. Des vinyles, qu’il lui a répondu en soulevant les sourcils et en se dirigeant dans une pièce en grommelant. Et sur la droite y avait tout un tas de truc plutôt bizarre qu’Olivia n’avait jamais vu. Ça devait être des trucs de moldus ça, mais ouah ça avait l’air vachement cool tout ça !
Elle se rapprocha vers la partie droite du magasin sans faire attention à ce que Dowey faisait puis elle trouva une boîte avec une sorte de poudre scintillante bleue dedans. A côté y avait un tas de jeu de cartes et encore à côté un autre pot. On aurait dit de la crème.

1, 2 – Elle ouvre la première boîte trempe deux doigt dedans et l’applique sur ses deux pommettes. Une odeur lui prit le nez, elle éternua : le magasin était plein de paillettes.
3, 4 – Elle attrapa le jeu de carte et se souvint d’un tour de magie comme disent les moldus, et s’approcha de Dowey pour le réaliser.
5, 6 – Elle choisit la crème. C’est vrai quoi, le froid c’est bien connu pour assécher la peau alors elle prit la décision de se réhydrater en appliquant en grande quantité cette crème sur son visage.

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Sujet: Re: bric à brac à Londres. ▽ Dowey. Sam 4 Jan 2014 - 12:35

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'le dé ' : 4

Sujet: Re: bric à brac à Londres. ▽ Dowey. Sam 18 Jan 2014 - 14:32

Pas chiante la Olivia, j'ordonne elle exécute, décidément j'crois que j'ai bien fait de venir, ni une ni deux on s'retrouve dans ce drôle de magasin, au beau milieu du bordel pour rester poli, le magasin est petit, juste la largueur de la baie vitrée et de la porte, et à peine plus long, avec au fond le comptoir avec un drôle de type derrière, avec un drôle de nez et de drôles de lunettes, et puis sinon, du bordel, du bordel partout, tu vois le genre, les murs sont recouverts d'étagères avec des machins de moldus, y'a des affiches qui-bougent-pas partout, et au milieu y'a un grand étalage autour duquel il faut tourner pour voir tout le magasin. J'sais pas pourquoi, mais ce truc me plaît, j'veux dire l'ensemble, depuis les lunettes du type jusqu'aux piles de vinyles comme il dit en passant par ces mannequins franchement effrayants même si j'pense que c'est pas le but, bref, en tous cas c'est raté, faut le dire !

Regarde-moi ça Oliv, j'lui sors alors qu'elle est derrière moi à s'extasier devant j'sais pas trop quoi, moi entre les mains j'ai un espèce de truc bizarre tout léger, ça ressemble à ce que les moldus appellent un pistoulet si j'en crois le Professeur Greengrass qui nous fait étudier les Moldus à Poudlard, c'est avec ça qu'ils se servent pour se tuer, c'est leurs baguettes magiques à eux, en fait, quoi, du moins c'était un peu la conclusion du cours, bref, y'en a un là, mais j'crois pas que cela soit un vrai, mais rien que pour rire, j'me retourne brusquement en le tenant à deux mains, comme un vrai dumol de western (c'est des films américains avec plein de dumol, de paille et de pistoulets), et j'braque mon arme droit sur Olivia, qui me regarde d'un air effaré, avec dans ses mains un vieux jeu de cartes complètement tout pourri à côté de mon arme de ouf.

Tu perds ! j'lui lance en visant sa tête, la mine hyper-concentrée.

1 et 2 : Reposez ça tout de suite, il est chargé ! beugle à ce moment le propriétaire des lieux en contournant son comptoir en secouant les bras d'un air paniqué.
3 et 4 : Ne touchez à rien ! Vous ne savez pas lire ? lance Monsieur Lunettes bizarres en tapotant de l'ongle un panneau au-dessus de son comptoir qui effectivement dit qu'il ne faut toucher à rien.
5 et 6 : C'est pas une salle de jeu, ici, sortez ! ordonne le Monsieur en surgissant derrière Olivia pour poser la main sur son épaule.

Edit:

Sujet: Re: bric à brac à Londres. ▽ Dowey. Sam 18 Jan 2014 - 14:32

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'le dé ' : 2

Les cartes dans les mains, elle essaie de –qu’est-ce qu’elle essaie encore de faire ? – ah, de trouver la dame de cœur ou quelque chose comme ça. « Regarde-moi ça Oliv » qu’il sort Dowey. Du coup, elle remonte la tête et se retrouve nez à nez avec ce qui ressemble à un pistolet. Ça y ressemble beaucoup trop même. Mais les moldus ils aiment bien faire des blagues. Des blagounettes même.

Une fois, Olivia elle était allée avec sa famille dans Londres. Mais Londres moldus, là où les seules choses extravagantes sont une femme à barbe ou un perroquet qui parle. Enfin passons. Sa mère lui avait promis à elle et son frère une surprise. Son frère lui, comme à son habitude nonchalant, rien ne l’intéressait, marchait presque à reculons les mains dans les poches. Elle se souvient même pour une fois qu’il avait été un peu gentil avec elle. Ouais, il avait sorti de sa poche tout un tas de trucs et il restait même un bonbon. Et il lui avait filé. Sûrement pour se débarrasser un peu et pour alléger son pantalon pour qu’il ne lui tombe pas jusqu’aux genoux. Enfin elle savait pas, mais elle avait pas cherché bien longtemps et elle l’avait mangé, ce bonbon, la gamine. Bref, en fait leurs parents les avaient emmenés au cirque. Un immense chapiteau de toiles tendues où on trouvait pleins de bizarreries et des animaux un peu aussi. Donc, elle avait passé le spectacle à griffonner le ticket d’entrée mais a arrêté vite fait bien fait quand elle a vu d’affreux jojos arriver. « Pleure pas ma chérie, ce ne sont que des clowns » qu’elle avait essayé de dire maman Greenwood. Trop tard, elle était déjà en larme. Et puis les deux affreux, les deux acolytes continuait leur spectacle, pendant que la petite fille au troisième rang (Olivia) continuait à pleurer de plus belle. Et puis, celui avec le maquillage le plus déluré a sortis quelque chose de sa poche qui ressemblait à ce que Dowey tenait en main. Il a appuyé sur la détente et de l’eau a aspergé le visage de celui d’en face. Et c’est tout ce dont elle se souvient.

Ça ne devait être que de l’eau sûrement, mais elle n’était pas complètement rassurée. « Reposez ça tout de suite, il est chargé ! » qu’il a hurlé le propriétaire. Non là, elle était plus rassurée du tout. Mais alors du tout. Et elle affichait une mine déconfite.

1, 2 – Le gros monsieur arrive et bouge la main de Dowey, sauf que celui-ci appuie sur la détente et heureusement (pour Olivia), Dowey tombe et tire donc sur un miroir qui fait ricocher la balle dans la vitrine. Plus de vitrine… Va falloir qu’ils déguerpissent vite.
3, 4 – Trop tard le rouquin a déjà tiré et des fleurs sortent. C’est vraiment un clown celui-là Olivia lui fout une légère tape sur la tête.
5, 6 – Machinalement Olivia tape le pistolet avec sa jambe et celui-ci tombe à terre et tire dans le plafond. Digne d’une vieille bâtisse, le plafond s’effondre et laisse apparaître pleins de rats. Beaucoup de rats et surtout un propriétaire furieux.

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'le dé ' : 5

Sujet: Re: bric à brac à Londres. ▽ Dowey.