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{FINI}SWANN&LYL • "On dit que de la haine à l'amour il n'y a qu'un pas. La réciproque est aussi vraie parfois."

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C'était une belle journée ensoleillée et il tardait la fin des cours à la plupart des élèves bloqués dans les salles de classe. Elle faisait partie de ces élèves là, cette jolie blonde au regard vert avec des touches d'or, à la peau aussi pâle que celle d'une poupée de porcelaine, aux lèvres délicatement rosées et sensuelles, à la grâce naturelle et toute féminine. Cette délicate poupée de porcelaine n'écoutait absolument pas un seul mot de ce que pouvait raconter son professeur de métamorphose qui finit par le remarquer. - Miss Romansky voulez vous donc cesser de regard le ciel par la fenêtre et faire un minimum attention à ce que je dis !? la rabroua sèchement le professeur McGonagall. La Capitaine des Serpentard grimaça discrètement et acquiesça tout en jetant un bref regard à son cousin, assit à ses côtés. Il haussa les épaules et elle se concentra à nouveau sur le cours. Elle aimait beaucoup la métamorphose mais elle avait tellement envie de sentir le soleil sur sa peau, de sentir sa caresse, la chaleur de ses rayons. Qu'ils la réchauffent elle qui se sentait glacée. Assez ironique quand on sait que son surnom depuis bientôt sept ans qu'elle est dans ce château est, la Reine des Glaces. Quand la sonnerie retentit enfin, la jeune fille poussa un soupir de soulagement. Il s'agissait de son dernier cours, elle avait enfin terminé sa journée. Elle passa rapidement par son dortoir pour poser ses affaires et délaissa sa cape, sa cravate et sa veste pour rester en chemise, en jupe et en bottes. Relevant les manches de sa chemise blanche elle descendit dans la salle commune, happa Adrian au passage et en riant l'entraîna hors de leur salle commune si froide et si sombre pour profiter du soleil.

La belle russe changeait. Elle qui avait été si froide, si distante, si farouche se réchauffait. Personne ne savait à quoi était dû ces changements mais on la voyait rire, on la voyait sourire et on la voyait parler avec des gens radicalement différents de d'habitude. Elle évitait la plupart des Serpentard, on la prenait souvent seule dans ses pensées et on pouvait lire parfois une tristesse infinie dans son magnifique regard vert et or. Une tristesse qui n'aurait pas dû exister dans les yeux d'une adolescente de dix-sept ans. La jeune Romansky semblait avoir vu plus de choses dans sa courte vie que la plupart des sorciers adultes. Elle qu'on avait surnommé la Reine des Glaces laissait enfin entrevoir sa douceur, sa beauté intérieure qu'elle avait dissimulée à tout le monde. Passer du temps avec ses vrais amis lui faisait du bien aussi. Luzia, Philippa, Adrian. Sans parler des lettres échangées avec Emmeline, Sirius, Lysandre et les autres. Comme si elle réapprenait à vivre. Personne n'avait idée que derrière cette nouvelle fille qui apparaissait, la Capitaine des Verts était en train de sombrer lentement mais sûrement vers une mort certaine. Elle le dissimulait bien. Elle avait toujours été une bonne actrice. Elle était même la meilleure dans le domaine de la dissimulation, des illusions. Elle donnait toujours au change mais son coeur saignait et elle menait une lente descente aux Enfers qui la conduirait droit vers la folie. Mais pour le moment elle ne voulait pas y penser.

Adrian et elle se baladèrent un moment dans le parc, main dans la main. Aux yeux de tous, ils sortaient ensembles. Du moins c'était la version officielle. Officieusement, l'un faisait ça pour empêcher une fille d'approcher et l'autre faisait ça pour oublier ou rendre jaloux un autre garçon. De là à savoir si ça fonctionnait ... mais le mieux c'est qu'ils étaient amis, qu'ils avaient retrouvés leur complicité d'avant. Le soleil caressant sa peau claire, la magnifique russe rit doucement à une bêtise d'Adrian. Elle avait besoin de ces moments là. De ces moments où elle restait elle même, où même si elle ne faisait qu'illusion, ça lui permettait de tenir. Et la nuit, quand elle faisait des cauchemars, elle tentait de se rappeler ces moments là, de se rappeler la chaleur qui se diffusait en elle, le bonheur de rire, pour diffuser la noirceur et la froideur qui s'installaient en elle. Ce jour là pourtant, ils croisèrent Swann. La jeune Romansky et lui ne s'étaient plus parlés depuis le bal d'Halloween environ trois mois auparavant. Ce soir là, ils s'étaient déchirés. Littéralement. Les horreurs qu'ils s'étaient balancés en pleine figure restaient entre eux tels des fantômes agonisants et gémissants, les empêchant de trop s'approcher. Aussitôt, le beau sourire de la jeune fille disparu pour laisser la place à une froideur mortelle. Ses magnifiques yeux assombris par la rage et la froideur lançaient des promesses de mort. Oui, la Capitaine des Serpentard s'était réchauffée avec la plupart des gens ... sauf Swann Jones avec qui elle était d'une froideur encore plus impressionnante que durant les six années où elle avait vécut à Poudlard. Comme si il n'y avait rien eu entre eux. Comme si il n'y avait pas eu ces baisers passionnés qu'ils avaient échangés sur la plage de France, sans parler des "je t'aime", des promesses soufflées au creux de l'oreille, ces rires et ces pas de danse. Comme si Swann n'avait pas aidé la jeune Romansky à survivre au désastre de l'année précédente. Comme si il n'y avait pas tout cet amour entre eux. Cet amour passionné, déchirant qui les consumait à petit feu.

Plus glaciale que la mort elle même, la belle blonde jeta un regard aussi méprisant que si il avait été une tache de boue sur sa botte au Serdaigle puis se détourna le dédaignant presque outrageusement pour lancer un sourire éclatant à son compagnon. Adrian et elle se séparèrent un peu après. La Verte & Argent le laissa rejoindre la bibliothèque et se dirigea vers son dortoir.

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Dernière édition par Lyleïa D. Romansky le Sam 12 Avr 2014 - 23:00, édité 1 fois
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{FINI}SWANN&LYL • "On dit que de la haine à l'amour il n'y a qu'un pas. La réciproque est aussi vraie parfois." Tumblr_mgvwrnH16o1rmfjfvo2_500

Encore une journée de soleil. C'était la mode ces dernières semaines. Swann c'était un peu isolé ces derniers temps.Il trainait seulement avec Sean et avec son équipe. Quoique même les entraînements lui paraissaient devenir de véritables corvées. L'idée de s'y rendre ne l'enchantait pas. Seulement le vol lui faisait un bien fou. Une fois sur son balais, à commander ses troupes, il vivait véritablement. Du coup, c'était la seule chose qui rendait le capitaine un peu moins aigri. Enfin, ça et la présence de quelques filles. Depuis Halloween, Swann faisait presque pitié tant il n'était plus que l'ombre de lui même. Tout les bons côtés s'étaient envolés, sa morale avait filée et ses bonnes manières aussi. Ses notes avaient chutées alors que ce n'était vraiment pas le bon moment pour faiblir et délaisser les études. Les examens finaux approchaient et toute sa promotion occupait la bibliothèque. Victime de sa réputation de bon élève, il refusa même d'aider quelques bleus en cinquième pour leurs B.U.S.E. Il aidait seulement sa soeur, sans pour autant y mettre vraiment du sien. D'ailleurs, Teddy c'était pas mal éloignée de lui depuis qu'elle sortait avec Bertram, et Swann qui avait pourtant œuvré pour les mettre ensemble ne voyait presque plus son homologue de Quidditch tant ils étaient tout deux pris par leurs occupations respectives. La vie sorcière passait de plus en plus au second plan, et Swann s'y sentait de plus en plus étranger. Il n'avait même aucune idée de quoi faire après Poudlard, parce qu'il ne voulait pas devenir Médicomage comme son père, ni bureaucrate, ni rien du tout. En fait tout ce qu'il voulait, c'était une sorcière blonde aussi désagréable que belle. Une vraie vipère venimeuse, qui lui cracherai bien volontiers tout son venin à la figure.

Elle traînait avec un parfait inconnu, un de ces mecs que Swann ne connaissait ni de Merlin ni de Morgane. Et c'était tellement pathétique. Ce qui protégeait Swann c'était qu'il était tellement prétentieux et tellement sûr de lui qu'il savait pertinemment que Lyleïa oeuvrait à le rendre jaloux. Mais ce qu'elle ne savait pas, c'est qu'elle n'y arriverai pas tant il était persuadé d'être celui qu'elle aimait éperdument. Enfin  c'était tout de même une pensée très intime, parce que l'angoisse le gagnait, comme la colère et la frustration. Il bouillonnait sur place, les observants dans le parc à ce lancer des sourires, à rire et à parler comme si tout allait bien, et comme si Lyleïa était parfaitement heureuse et sereine. Ça faisait presque deux semaines que Swann les observaient depuis le pont en bois. Toutes ses balades après les cours étaient consacrées à Lyleïa, qu'il surveillait du coin de l'oeil, elle et son Jules. Il fini par admettre que la stratégie de la blonde fonctionnait; même s'il était intimement persuadé qu'elle ne sortait pas avec Adrian, il enviait tout de même cet enfant de lutin de traîner avec sa princesse.

Lui, il traînait pas mal avec Madison Serena. Elle avait le don de le faire rire, et il prenait un grand plaisir à lui donner un peu d'affection - très peu sincère - Elle lui faisait passer le temps, et l'idée de séduire une amie proche de Lyleïa le faisait sourire tant c'était fourbe et malsain. Néanmoins, la belle était presque une amie a ses yeux, et lui agissait comme un salopard sans scrupules, c'était pathétique. Il s'occupait aussi de la petite soeur de Sean, qui éprouvait une telle extase et admiration pour le grand Capitaine des bleus, le si cool et si beau Serdaigle qu'il était s'en réjouissait un peu plus chaque jour. Elle était si mignonne, presque 4 ans sa cadette. En réalité, Lyleïa aurait bien plus à observer si elle le faisait, que lui n'avait à surveiller. Adrian était une des rares menaces. Mais c'était assez joué. Il eu suffit d'un seul regard méprisant de trop, haineux. Cette fois-çi, Swann suivi sa proie, et était bien décidé à briser la glace.

A cette heure, les verts devaient tous être dans leur salle commune. Et les cachots étaient un véritable petit labyrinthe très calme et intime à cette heure. Assez pour étouffer de potentiels cris s'ils venaient à s'énerver au moins autant qu'en Octobre. Peu avant qu'elle ne quitte le parc, Swann parti s'adosser contre un mur ombragé des sordides cachots, puis il attendit Lyleïa. Il attendit qu'elle passe, et tant pis si elle était accompagnée, il rentrerai sagement. Mais il devait lui parler, il voulait l'embrasser, la serrer contre lui, c'était devenu obsessionnel, il ne pouvait plus vivre et être lui même sans elle. Il sentait qu'il continuerai à agir et à ce sentir comme une raclure de bas-fonds tant qu'elle ne reviendrai pas auprès de lui. Alors quand elle passa à quelques centimètres de lui, il lui saisit le bras, et l’entraîna vers lui. Puis d'un geste rapide la bloqua entre lui et le mur, presque brutalement, comme il le faisait pendant les vacances pour lui voler un baiser au détour d'un couloir, de la même façon. Un très vague filet de lumière laissait à la blonde le loisir de reconnaître son " agresseur ", tout comme son souffle, son odeur, sa voix. - Sa suffit Lyl', ça a trop duré. Ton petit jeu avec ton freluquet, tout. C'est moi que tu aimes et tu le sait, et tu sais aussi que je t'aime. Murmura t'il dans un souffle rauque. Tandit qu'il la détenait prisonnière contre le froid mur en pierre des cachots.
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MessageSujet: Re: {FINI}SWANN&LYL • "On dit que de la haine à l'amour il n'y a qu'un pas. La réciproque est aussi vraie parfois." {FINI}SWANN&LYL • "On dit que de la haine à l'amour il n'y a qu'un pas. La réciproque est aussi vraie parfois." 129196351Mer 12 Mar 2014 - 14:08

{FINI}SWANN&LYL • "On dit que de la haine à l'amour il n'y a qu'un pas. La réciproque est aussi vraie parfois." Tumblr_lzs66dCBon1r7fe7e

Sans la présence du soleil, d'Adrian et de ses amis, Lyleïa se senti soudain frigorifiée. C'était lorsqu'elle était seule que tous ses démons la rattrapaient, que les fantômes se remettaient à la hanter. Elle avait si froid quand elle était seule. Son regard s'attarda sur Adrian, grimpant les marches jusqu'à la bibliothèque. Elle remarqua sa jolie carrure, ses cheveux bruns un peu en bataille, revit ses beaux yeux bleu et les petites rides qui y apparaissaient au coin quand il riait, sa voix chaude qui la rassurait, qui la conseillait quand elle en avait besoin. Oui, Adrian était beau extérieurement autant qu'intérieurement même quand il en doutait. Et pourtant ... pourtant ses cheveux n'étaient pas assez sombres, ses yeux n'étaient pas du bon bleu, sa voix n'était pas assez grave, et elle ne lisait pas dans son regard, tout ce qu'elle lisait dans le sien. Malgré tout, Adrian n'était pas Lui. Il n'était pas Swann.

Swann ... A la simple pensée de ce prénom, de la personne qui le portait, de longs frissons remontaient le corps de la jeune fille et elle avait la chair de poule. Elle sentit des émotions contraires l'habiter. Des tas d'émotions. Tout un maëlstrom même. De la colère et de la passion. Du mépris et du chagrin. De la violence et de la tendresse. De la haine et de l'amour. Et comme il lui manquait, par Merlin qu'elle se languissait de lui, de ses baisers, de sa voix, de son parfum. De cette chaleur qu'il apportait, qui faisait fondre sa carapace de glace et la réchauffait toute entière. Tout en lui, lui manquait affreusement. Elle ressentait comme un manque en elle. Un manque lié à son absence, à son rejet. Elle avait si mal. Elle avait si froid sans lui. Elle se sentait si seule. Et elle lui en voulait tellement. Ils auraient pu tout affronter ensembles, les regards, les obstacles et même cet amour trop violent et trop profond qui leur faisait si peur. Oui, ils auraient pu tout affronter parce qu'ils auraient été ensemble. Mais il n'avait pas voulu. Il avait préférer tout nier et s'enfuir comme un lâche, la trahissant et l'abandonnant seule et perdue. Elle lui en voulait pour ça.

Perdue dans ses pensées, elle laissait ses pieds la guider inconsciemment vers sa salle commune. Elle était trop loin, trop ailleurs pour voir qu'elle n'était pas seule, qu'elle passait devant quelqu'un. Mais en sentant un bras sur son poignet, elle se réveilla. Elle eu juste le temps de pousser un petit cri avant d'être entraînée brusquement et plaquée contre le mur en pierre. Elle grimaça légèrement sous la violence du choc et écarquilla les yeux, trop surprise pour parler. Jusqu'à ce qu'elle reconnaisse son agresseur. - Sa suffit Lyl', ça a trop duré. Ton petit jeu avec ton freluquet, tout. C'est moi que tu aimes et tu le sait, et tu sais aussi que je t'aime. C'était sa voix, son parfum, son regard. Ca c'était le bon bleu même si il était assombri par la rage. La russe resta un moment abasourdie devant son attitude puis un petit rire secoua son corps fin. Un rire qui n'avait rien de chaleureux ou d'amical. Plutôt un rire moqueur et méprisant. Puis elle se calma et planta son propre regard d'or dans celui du jeune homme. - Tu plaisante là j'espère ? Dis moi que c'est une blague ? lâcha t-elle d'un ton aussi méprisant que son regard. Elle essaya de se dégager de là mais il était beaucoup plus fort qu'elle. Après un instant elle cessa de résister et le foudroya du regard. - Tu te fiche de moi là ?! Depuis quand tu es amoureux de moi ? Ca vient juste d'arriver alors parce que si je me rappelle bien tu voulais que je disparaisse ! Tu ne veux pas être enchaîné à quelqu'un comme moi je te rappelle ! Moi je n'aime personne d'autre que moi ! Il ne faut pas l'oublier ! cracha t-elle furieuse.

Elle essaya de se dégager sans pour autant le vouloir vraiment. Car son propre corps - ce traître ! - était trop bien là, frôlant celui du jeune homme. Ce corps qui lui avait tant manqué. Elle voulait se blottir contre lui, sentir ses mains sur sa peau, ses lèvres contre les siennes. Elle voulait glisser ses doigts dans ses cheveux bruns, se coller à lui, sentir sa chaleur. Il lui avait beaucoup trop manqué pour que ce soit une bonne chose. Elle se faisait l'impression d'être une junkie en état de manque. Comme si Swann était sa drogue. Ce qu'il était en quelque sorte. Il fallait qu'elle parte, qu'elle s'éloigne. - Lâche moi Swann, lâcha t-elle alors. Elle aurait voulu que sa voix soit froide et ferme, sans appel, malheureusement ça sonnait plutôt comme une supplication, ou comme une invitation à faire l'inverse. Elle finit par essayer de reprendre le dessus et se débattit un peu. - Lâche moi !! Mais enfin qu'est ce que tu veux à la fin ?!! Tu m'aide puis tu me rejette plus violemment que personne ne la jamais fait, tu m'insulte, tu m'ignore, tu me dis que tu me hais et là tu m'assure du contraire ?! Et en plus tu insinue ou même tu m'ordonne de ressentir la même chose que toi ! Merde à la fin qu'est ce que tu veux ?!! siffla t-elle réellement furieuse cette fois. La colère c'était toujours mieux que le désir ou les larmes. Oui, la colère allait l'aider à tenir.

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Que c'était agréable d'avoir de nouveau sa belle princesse contre soi. Même si il avait une amère sensation de déjà vu. En y réfléchissant, à chaque fois c'était lui qui la retenait contre elle. La première fois étant cet horrible orage ou la belle l'avait frappé, griffé et même mordue pour qu'il la lâche, après avoir bu sa potion de vérité. Aussi loin qu'il s'en souvienne, elle lui avait toujours résister, et c'était presque mission impossible pour qu'elle ne tienne en place dans ses bras sans crier, ou sans être agressive. Malgré tout, c'était ce qu'il aimait chez elle: cet affreux caractère. Mais qu'il haïssait aussi. Bien entendu, il savait qu'il était impossible d'obtenir une réaction positive pour ce qu'il venait de faire, c'était presque une agression. Il lui avait tendu un piège, et maintenant il la retenait prisonnière contre lui, et elle criait. mais il s'en fichait complètement. Il voulait qu'elle reste la, peu importe par quel moyen, c'était obsessionnel.

Pourtant, qu'est-ce que c'était désagréable d'entendre ce qu'elle avait à lui dire. Elle voulait résister comme une ex-Junkie devait qui la drogue dansait. Et il ressentait exactement la même chose. Il ne la lâcherai pas, pas tant qu'ils ne seraient que tout les deux, et il avait même le sentiment de pouvoir devenir violent si elle résistait. Il la maintenait plaquée contre le mur des cachots. A l'entendre lui crier des horreurs. Tout lui passait à travers, sauf une chose. Merde à la fin qu'est ce que tu veux ?!! Il attendit quelques instants qu'elle ce calme, sans bouger et sans la lâcher. Puis il la regarda de haut, des quelques vingts centimètres qui les séparaient, très proche d'elle, son corps contre le sien. " Tu te rappelles de ce que j'ai fait pour toi l'année dernière ? Je t'ai retenue malgré tout tes coups, malgré tout tes cris. Et je serai prêt à le refaire autant de fois qu'il le faut, maintenant, tout de suite. " autrement dit, il ne bougerai pas. Il prit un air plus menaçant " Allez, appelle Adrian, qu'il vienne t'aider, appelle-le ! " Il s'énervait, cette situation le rendait fou, fou de colère, fou d'amour, fou de haine. Et il n'était capable de contrer cela que par la provocation, cette éternelle et pitoyable manière de ce défendre.
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{FINI}SWANN&LYL • "On dit que de la haine à l'amour il n'y a qu'un pas. La réciproque est aussi vraie parfois." Tumblr_lzs66dCBon1r7fe7e

Par Merlin que c'était bon de sentir son corps contre le sien. Elle avait failli devenir folle depuis qu'il l'avait réellement abandonnée en octobre. Et même là, elle avait l'impression qu'elle allait perdre la tête. C'était sa faute. Il la rendait dingue. Avec son putain de caractère, cette possessivité dont il faisait preuve alors que c'était lui qui l'avait quittée, bordel c'était lui qui était parti !! Pas elle ! Mais malgré toute la rage qu'elle éprouvait contre lui, et même si elle essayait vainement de sortir de son étreinte puissante, elle n'aurait jamais échangé sa place. Son corps la trahissait trop. Elle aimait être contre lui, elle réclamait son corps, sa chaleur, elle voulait le sentir contre elle. Et si son esprit n'était pas du tout d'accord avec ça, il n'était plus trop aux commandes pour le moment.

La colère. Elle voulait s'y accrocher un maximum. Il y avait toute cette boule de rage en elle, des flammes dévastatrices qui ne demandaient qu'à tout brûler sur leur passage mais elle n'y arrivait pas. Oh elle était bel et bien en colère et contre Swann mais elle se sentait aussi faiblir. - Tu te rappelles de ce que j'ai fait pour toi l'année dernière ? Je t'ai retenue malgré tout tes coups, malgré tout tes cris. Et je serai prêt à le refaire autant de fois qu'il le faut, maintenant, tout de suite, murmura t-il à son intention. - Non !! cria t-elle. La rage revint, affluant comme une vague en elle. Il n'avait pas le droit. Mais elle n'eu pas le temps d'en placer une. - Allez, appelle Adrian, qu'il vienne t'aider, appelle-le ! Adrian ? Mais qu'est ce qu'Adrian faisait ... oh ! Elle comprit que sa stratégie avait marché. Peut-être même un peu trop bien vu l'air menaçant et dangereux de Swann. Mais elle n'avait pas peur. Elle n'aurait jamais peur de lui. - Enfoiré ! Ta pas le droit de me sortir ça ! C'est toi qui est parti bordel ! C'est toi qui m'a planté un poignard en plein coeur avant de te barrer ! Ta pas le droit de me rappeler que j'ai été assez conne pour te laisser approcher ! cria t-elle en se débattant de plus belle. Et voilà ça y 'est. Même si elle était folle de rage, les joues légèrement rosies et les yeux flamboyant de colère, les larmes étaient là. Elle n'arrivait pas à les retenir. Elle les avaient trop longtemps retenues maintenant c'était fini. - Laisse Adrian en dehors de ça ! Il a bien plus d'honneur que tu t'en n'auras jamais dans toute une vie ! Il m'a relevée et m'a consolée quand toi tu m'a mis à terre ! Et lui n'a pas honte de moi au moins ! Tu m'a demandé de disparaître, de ne pas t'enchaîner et j'ai tourné la page ! Maintenant lâche moi salopard ! Et elle s'énervait. Elle pleurait. Elle le détestait. Et elle l'aimait. Merlin qu'elle l'aimait. Il la rendait complètement folle.

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Dernière édition par Lyleïa D. Romansky le Jeu 13 Mar 2014 - 12:01, édité 1 fois
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Il y avait quelque chose qu'il avait oublié, c'était la manière qu'avait Lyl' de chouiner. Et cette manière qu'elle avait de nier en bloc l'évidence aussi. Et à quel point elle était douée pour cracher son venin, en parfaite Serpentarde qu'elle était. Elle essayait même de lui faire croire qu'elle ne ce souvenait pas de ce qu'il avait fait pour elle l'an passé. Alors qu'elle ne serai surement plus la sans lui, qu'elle lui devait presque la vie mais sûrement la survie de son âme. Malheureusement pour Swann, il était ensuite lamentablement tombé dans le piège de la blonde, lui qui c'était juré de ne pas croire en la pseudo liaison qu'elle avait avec Adrian, il venait de lui prouver exactement le contraire. Et c'était parti pour écouter les louanges du freluquet, qui était visiblement tellement mieux que lui, le tout concentré entre quelques insultes. Mais qu'importe, elle était la contre lui, et il en profitait tout de même pour la serrer dans ses bras. Il voulait la consoler, sécher ses larmes et lui dire que maintenant tout irai bien, mais il était persuadé qu'elle n'écouterai pas.

Laisse Adrian en dehors de ça ! Il a bien plus d'honneur que tu t'en n'auras jamais dans toute une vie ! Il m'a relevée et m'a consolée quand toi tu m'a mis à terre ! Et lui n'a pas honte de moi au moins ! Tu m'a demandé de disparaître, de ne pas t'enchaîner et j'ai tourné la page ! Maintenant lâche moi salopard !Il tapa d'un coup de poing contre le mur, à quelques centimètres dans la tête de Lyleïa, il voulait qu'elle ce taise, qu'elle arrête de crier, qu'elle arrête de résister. Sans quoi il ne pourrai ce retenir de la baffer pour qu'elle cesse d'agir comme une odieuse peste. " Avant c'était moi, maintenant c'est lui, et après, qui devra encore t'empêcher de pleurnicher et s'occuper de toi ?! Qui ? Le discours que tu me tient, c'est exactement celui que tu aurai lancé à ton père l'an passé, maintenant c'est pour moi, et après ? " Il regretta bien vite ses mots, et surtout cette fichue impulsivité. Alors pour parer toute réponse, il l'embrassa.
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Elle avait oublié à quel point cet imbécile avait horreur d'avoir tord. Et a quel point il aimait bien vous enfoncez un poignard dans le coeur et le tourner, le retourner encore et encore pour bien faire souffrir la personne qu'il torturait. Et aujourd'hui, manque de bol c'était elle. Merlin qui la rendait folle. Et qu'elle en avait marre de pleurer devant lui. A chaque fois c'était la même chose. Il était le seul à savoir la même dans un état pareil. Elle se força à s'arrêter de pleurer, à se concentrer sur sa colère qui grandissait en elle. C'était plutôt simple quand on voit ce qu'il lui sort ensuite. Quand il frappa violemment contre le mur, elle cessa de se débattre mais le fixa d'un regard haineux. - Avant c'était moi, maintenant c'est lui, et après, qui devra encore t'empêcher de pleurnicher et s'occuper de toi ?! Qui ? Le discours que tu me tient, c'est exactement celui que tu aurai lancé à ton père l'an passé, maintenant c'est pour moi, et après ? lui cracha Swann. Ce fut comme si elle venait d'assister à une explosion nucléaire. Choquée par ses paroles, la russe cessa de se débattre et pâlit brusquement.C'est à ce moment là qu'il l'embrassa. Mais elle ne réagit pas. Il venait de la tuer. Puis soudain elle se réveilla. Sa fureur décupla ses forces et elle repoussa violemment Swann qui pour une fois, sûrement surpris la lâcha. Elle en profita pour le gifler violemment. - Tu ignore tout à propos de mon père et moi ! Je t'interdis formellement de me parler de lui ! Tu n'en n'a aucun droit ! cracha t-elle dans une fureur noire. Mais il la fixait toujours de son air insolent et sombre et elle ne résista pas. Maintenant libérée elle le frappa de toutes ses forces. Elle voulait lui faire aussi mal qu'il venait de lui en faire et les mots ne suffisait plus. Plus maintenant. Elle le frappa pour lui faire mal. Puis soudain elle s'arrêta et le fixa, les joues rougies, le souffle court, les yeux flamboyants. - T'es un enfoiré Jones ! fit-elle. Puis elle ne résista plus et s'abandonna à l'envie qu'elle avait depuis le début. Celui de l'embrasser.

Posant une main sur sa nuque elle l'attira à elle et écrasa ses lèvres sur les siennes. Elle força presque le passage, lui mordant la lèvre inférieure avant de l'embrasser avec fougue. Ce n'était pas un baiser tendre, doux et langoureux, c'était un baiser passionné, plein de violence et de haine. D'un amour rebelle et révolté. D'un amour interdit et contrarié. D'un amour renié et caché. D'un amour trop puissant, trop profond, trop violent pour deux enfants comme eux. Mais ils s'en fichait. Elle particulièrement. Elle était enfin blottie contre lui, elle sentait enfin son corps contre le sien, elle pouvait enfin l'embrasser et glisser ses mains dans ses cheveux bruns. Elle était de nouveau plaquée contre le mur. Elle lâcha un gémissement en l'attirant plus près d'elle. Merlin il la rendait folle. Complètement folle. Et elle l'aimait. Elle l'aimait tellement !

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Dernière édition par Lyleïa D. Romansky le Jeu 13 Mar 2014 - 12:01, édité 1 fois
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L'altercation prenait une tournure de plus en plus rocambolesque. On nageait en pleine série dramatique. Lyleïa et Swann y tenaient le premier rôle: celui du couple qui s'aime à ce détruire, dont les protagonistes principaux seraient deux grands malades paranoïaques ce complaisant dans le péché et le vice. Ils devaient faire vibrer les épais murs de pierre des cachots, qui était fort heureusement très peu fréquentés à cette heure. Néanmoins, il était certain qu'au moins un ou deux sorciers aient entendus leur dispute, mais avaient rapidement filés, de peur de ce faire agresser par le Capitaine des bleu, ou la Capitaine des verts, ou les deux en même temps. Depuis le temps, tout Poudlard savait qu'il fallait fuir le couple, et ne surtout jamais parler d'eux, ne jamais aborder l'un en présence de l'autre. C'était presque un tabou, Lyleïa était un tabou dont Swann ne parlait presque jamais.

Après avoir balancer une dernière vacherie à la figure de Lyleïa, Swann capitula complètement. Il s'absenta mentalement quelques instants, occultant complètement les derniers propos de la blonde, qui devaient être une de fois de plus vénéneux. Il jura intérieurement qu'il y laisserai sa santé, et qu'elle le tuerai bien plus vite que celui-d'ont-on-ne-doit-pas-prononçer-le-nom même. Il songea à la lâcher et à ce barrer aussi rapidement qu'il ne l'avait attrapée au coin du couloir avant de sortir de ses pensées, repoussé par la verte. C'était tellement soudain, qu'il la lâcha immédiatement. Il la fixea, abasourdi. Une vive piqure sur sa joue, devenue trop habituelle. Cette douleur ridicule lui rappelant une nouvelle fois qu'il était un con fini. Puis d'autres piqures, plus violentes et répétées: elle le frappait comme l'an passé, seulement cette fois les coups étaient réellement destinés à Swann. Il la regardait de haut, fixement à mesure qu'elle le ruait de coup comme une harpie furieuse. Il attendait qu'elle arrête sans chercher à l'en empêcher, sans rien dire. T'es un enfoiré Jones ! Il serra les poings. " - J'abando..." Commença-il à dire, coupé court. Elle l'embrassait.

Il avait commencé à partir, pour capituler et accepter la défaite, mais elle le retint. C'était à ne plus comprendre, elle venait une fois de plus de lui témoigner toute sa haine pour finir par l'embrasser, comme le point final d'une phrase qui n'a aucun sens. Et c'était un baisé passionné et tellement violent que Swann ne le trouva même pas agréable, du moins au début. Il l'a plaqua de nouveau contre le mur, retour à la case départ. Elle passait ses mains dans sa nuque, dans ses cheveux, comme avant. Plus les secondes passaient, et plus il participait au baiser, l'enlaçant de plus en plus progressivement: il ne voulait plus la retenir, plus être brutal mais devenir tendre, elle était libre de partir et de l'insulter, libre de l'embrasser, libre de l'aimer...Et advienne que pourra, il aimera ça.
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Les cachots étaient un lieu parfait pour un couple qui désirait se déchirer et se retrouver derrière. Surtout à cette heure là de la journée. Rares étaient les passages et ceux qui avait osé s'approcher avait du faire demi-tour en courant vu les hurlements des deux jeunes gens. Ils se déchiraient. Totalement. Complètement. C'était le seul moyen qu'ils avaient trouvés pour être ensemble parce que ni l'un, ni l'autre ne savait réellement comment aimer. Ca pour s'aimer, ils s'aimaient seulement ils ne savaient pas comment faire pour pouvoir être ensemble sans se déchirer. Comme si ils n'avaient toujours connus que ça. La russe ne se rappelait même pas la dernière fois que son père lui avait dit je t'aime, ou qu'il l'avait prise dans ses bras. Elle devait vraiment être toute jeune. Et depuis il l'avait rejetée au fur et à mesure qu'elle ne cessait de grandir, de ressembler à sa mère. Elle ne savait pas comment aimer quelqu'un sans lui faire du mal. Quand à Swann, de ses frasques à répétition, de toutes les filles qu'il avait connu aucune n'avait eu la force, le courage de le retenir, de lui apprendre à s'ouvrir, de lui apprendre ce qu'était l'amour véritable. Non ils étaient seuls dans ce combat là. Seuls contre tous. Seuls l'un contre l'autre. Alors ils s'aimaient. Et ils se déchiraient.

Car seul un grand amour peut engendrer une haine si féroce.

- J'abando... commença Swann lorsqu'elle eu fini de le frapper. Mais elle ne lui laissa pas le temps de finir sa phrase. Ah non ! Après tout ce qu'il lui avait fait endurer, après tout ce qu'il avait supporté, il n'avait pas le droit d'abandonner une nouvelle fois. Merde c'était lui qui était venue la chercher, lui qui l'avait provoquée, poussée dans ses derniers retranchements. Il était à elle qu'importe le nombre de filles qu'il pourra courir. Il lui appartenait à elle. Tout comme elle lui appartenait à lui et qu'importe le nombre de mecs avec qui elle pourra faire semblant de sortir. Ils s'appartenaient, à eux et à eux seuls. Et rien ne pourra jamais changer ça. Et elle le lui fit bien savoir quand elle l'embrassa, violemment, brusquement, passionnément et avec toute la rage et la possessivité dont elle pouvait faire preuve à son égard. Dans un premier temps, Swann résista puis il s'abandonna à elle, la plaqua de nouveau contre le mur, lui tirant un gémissement entre douleur et plaisir. Ils s'embrassèrent d'abord avec une violence inouïe et puis la rage et la colère disparurent peu à peu et leur baiser devient plus tendre, plus profond. Les mains de la Capitaine des Verts se firent plus douces, elle caressa doucement la nuque du jeune homme avant de revenir à sa joue. Ils s'abandonnèrent l'un à l'autre avec seulement de la tendresse et de l'amour. A bout de souffle ils finirent par s'écarter légèrement, posant leur front l'un contre l'autre, restant enlacés. Au bout de quelques secondes, la belle leva ses yeux d'or vers l'océan bleuté du regard de Swann. Elle avait l'air apaisée, triste, épuisée, tendre, timide, tout à la fois.

- Je t'aime.

Et ce fut tout. Un souffle. Quelques mots. Mais une promesse infinie dans son beau regard.

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Il ne savait plus si c'était de l'amour ou de la haine qu'il ressentait pour la capitaine des verts. C'était certainement un habile mélange des deux, elle le rendait complètement fou, comme aucune autre. Il était perdu, déboussolé, emprisonné par Lyleïa qui exerçait une insurmontable pression sur son esprit. Jamais personne ne l'avait rendu dingue à ce point, c'était elle qui commandait tout, il devait l'admettre, il n'était pas assez fort pour luter face à l'hystérie de la jeune russe, qui de toute évidence souffrait tellement qu'elle communiquait sa rage même à travers un baiser. Elle était tellement brisée, tellement malmenée qu'elle semblait incapable de faire preuve de douceur ou de tendresse, c'était une lionne en cage que l'on venait de lâcher sur lui. La seule solution qu'il avait trouvé, était de l'enfermer dans sa propre prison. Il la tenait contre le mur, l'empêchant de ce débattre ou de tenter de le frapper à nouveau.

De évidence, ça fonctionnait. Même si elle venait de lui broyer la lèvre inférieure, elle fini par s'apaiser. Le Serdaigle ce détendit légèrement et baissa sa garde. Mais il était fatigué. Fatigué d'avoir du sortir de ses gongs pour approcher la féroce Romansky, qui avait hérité du sang Russe et bouillant de ses ancêtres, de toute évidence, c'était une héritière exemplaire au point de vue du caractère. Elle lui avait craché tellement de venin qu'il ce sentait souillé et humilié. Avait-il envie de continuer à ce battre pour une personne aussi vicieuse ? La réponse était oui, mais pas pour le moment. Son esprit lui criait de fuir, qu'il n'était pas prêt, pas encore assez fort pour l'encadrer et la protéger comme il le fallait. Que son esprit n'était pas encore assez mature pour savoir correctement aimer une personnalité aussi puissante. " - Je t'aime " sonnait comme " je vais te détruire ". Alors il la lâcha immédiatement, extasié, comme après une énième baffe. Elle lui faisait littéralement peur, l'instabilité de son esprit l'inquiétait. Il déglutit. Et recula doucement. " Non Lyleïa, tu ne m'aimes pas, tu ne sais pas m'aimer. Tu es folle, complètement folle. Je regrette. " Il était en colère, en colère contre elle. Trop dépassée par sa peur, sa haine, son amour. Elle n'était peut-être pas aussi forte qu'il le pensait, après avoir lutté des mois pour qu'elle ce batte, il était au regret de constater que les vieux démons de la belle russe étaient entrain de doucement la ronger de l'intérieur, et qu'elle ce laissait dévorer derrière quelques cris pour faire semblant d'être forte.

Il recula un peu plus, dépité. Puis il fit volte face, regardant le sol. Il s'arrêta, puis commença à prendre la direction de la sortie des cachots, la laissant plantée la.
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Il lui avait demandé de cesser de jouer. Il lui avait demandé la vérité. La voilà la vérité. Crue, sans aucune douceur. Balancée avec rage, avec passion, avec haine. Dévoilée par un baiser aussi venimeux que suppliant. Un appel au secours. Elle n'y arrivait pas. N'y arriverait probablement jamais. Elle était condamnée. Elle ne voulait pas le perdre. Elle crut réussir quand il lui rendit son baiser avec autant de fougue et de passion qu'elle quoiqu'avec beaucoup plus de chaleur et de douceur. Elle s'abandonna dans ses bras, laissant tomber l'armure, laissant tomber les armes, abandonnant tout pour ne plus laisser voir que sa vulnérabilité et son besoin profond d'amour. Elle l'aimait. Mais son souffle résonnait plus comme une promesse de mort. Elle s'en voulut. Elle aurait tant voulu être comme les autres filles, capable de donner de l'amour, de la douceur, capable d'être chaleureuse, attentionnée, drôle. Mais la vérité était là. Elle ne savait pas aimer. Personne ne le lui avait apprit et pourtant ce n'était pas faute d'essayer. Elle avait tenté d'aimer Sirius et Regulus comme des frères et ils étaient partis tous les deux. Elle avait tenté d'aimer ses amis comme sa famille et aujourd'hui elle se retrouvait à les fuir pour ne pas les entraîner dans son enfer. Elle avait tenté d'aimer Swann mais elle voyait aujourd'hui qu'elle lui avait fait plus de mal qu'autre chose. Il s'en rendit compte aussi car il recula brusquement.

- Non, tu ne m'aimes pas, tu ne sais pas m'aimer. Tu es folle, complètement folle. Je regrette. Ca aussi c'était une vérité. Crue. Froide. Nue. La Capitaine des Vert resta sous le choc alors que le jeune homme reculait encore, s'éloignant d'elle. Finalement elle se reprit assez vite pour pouvoir prononcer des dernières paroles. - Tu m'a demandé de te dire la vérité Swann. Ne la rejette pas simplement parce qu'elle ne te plaît pas, murmura t-elle. Elle ignorait si il l'avait entendu ou non. Quand il eu disparu elle se laissa glisser jusqu'au sol en larmes. Remontant ses genoux contre sa poitrine, elle les entoura de ses bras, y enfoui son visage et pleura. Longtemps. Il avait raison. Elle ne savait pas l'aimer. Pas comme il le fallait. Pas comme il le méritait. Elle le savait. Mais elle ne pouvait pas faire autrement. Et lui, venait de la briser complètement. Elle resta là si longtemps à fixer le mur de pierres en face d'elle qu'elle finit par ne même plus sentir le froid du vent qui s'engouffrait dans le couloir ou ses membres engourdis. Ce fut son cousin qui la trouva enfin, inquiet de sa longue disparition. Elle ne le regarda même pas, en état de choc. Il finit par la porter jusqu'à l'infirmerie. Mme Pomfresh ne demanda rien. Elle lui donna une potion d'apaisement et de sommeil. Avant de sombrer, la belle russe vit deux choses. Un visage, celui de Swann. Et une pensée. Elle allait mourir. Ce furent les dernières choses que supporta son esprit avant de sombrer dans un néant profond.

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