Cela faisait à peine une semaine que Aaron était de retour d'Estonie. Des aurors et des membres de l'ordre étaient venu le chercher jusqu'à la-bas. En tout et pour tout, il avait passé près de deux semaine en captivité, d'abord chez un mangemort, puis dans une vielle cabane perdu au milieu de nulle part, en Estonie avait-il appris.
Il avait rapidement repris du service et sommer ses aurors, de retrouver les trois mangemorts qui s'étaient enfuit.
Il avait pris conscience non seulement de l'importance de l'infiltration du ministère par les forces du mal, mais surtout qu'ils craignaient le bureau des aurors. Pourquoi le capturer lui sinon ?
Il était le seul avec Robert Worthington à connaitre tout les secrets de ce bureau.
Ce matin, il remontait le hall de l'atrium, comme tout les matins. Il avait conscience des gens qui l'observaient. Il les regardait à son tour essayant de trouver leur noms, savoir si ils étaient aussi mangemort ou non.
Il emprunta l'ascenseur l'ascenseur, pressa le bouton du sixième étage. Il devait retrouver le chef du département pour faire un rapport quand au action aurors/membres de la coopération magique internationale quand à la sécurité et la gestion pendant la coupe du monde de Quidditch. Avant que les portes ne se referme, sur lui et la seule personne présente   avec lui, une femme se glissa entre les portes.

***

Quand il reprit conscience, Aaron, se trouvait dans une grande pièce souterraine, qui ressemblait étrangement à une cave. Il entendait des pas et des voies au-dessus de sa tête. Il tenta de se remémorer les derniers évènements. La seule choses dont il se souvenait étaient les sept mangemorts qui l'encerclaient petit à petit. Donc ile l'avaient enlever. Pourquoi ne l'avait-il pas tué plutôt ? Il ne lui fallut pas longtemps pour comprendre que la mort aurait sans doute été préférable parce que quand on gardait quelqu'un en captivité, c'était pas pour lui proposer du thé. Les gens au-dessus de lui voulait qu'il parle. Aaron en savait énormément sur le bureau des aurors, il savait même presque tout, quand à l'ordre du phénix, il en savait suffisamment pour devenir une cible des plus intéressante.
Le temps passait, il ne savait depuis combien de temps il était dans cette cave. Il ne savait même pas si c'était toujours la nuit ou si le jour s'était levé déjà. Il attendait tentant de se construire un barrière mentale contre la torture qu'on lui infligerai. Parce que oui, il ne comptait pas parler.
Soudain la porte s'ouvrit laissant apparaître la silhouette de son bourreau.

dragées:

Il aurait pu tombé sur n'importe qui ! La ministre, un des mangemorts qui l'avait retenu captif en Estonie. Il y aurait croisé son pire cauchemars que ça n'aurait pas pu être pire. Et pourtant, il n'arrivait pas à savoir si c'était vraiment son pire cauchemar que de voir Wilhelmina pénétrer dans le même ascenseur que lui.
Il ignora autant que possible la femme, sa femme (le mot ex étant trop difficile à ajouter) même si son regard semblait irrémédiablement attirer par elle. Il n'était qu'un aimant, incapable de résister à l'attraction qu'elle exerçait sur lui.
Il se maudit et pria pour que le voyage en ascenseur ne tard pas. Si seulement il n'avait pas rendez-vous avec le chef du département de la coordination magique internationale il se serait arrêté aux deuxième étages comme d'habitude et n'aurait pas eu à passé autant de temps dans ce fichue ascenseur.
L'ascenseur s'arrêta au premier étages, et le troisième passager, un des nombreux secrétaires de la ministre descendit laissant Aaron et Wilhelmina Keteridge en... tête à tête.

***

" Aaron, Aaron tu es la ? Aaron tu vas bien ? Je suis la. "

Il n'en fallut pas plus pour que l'auror reprennent ses esprits. Wilhelmina ? Que faisait-elle la ? Serait-il possible qu'elle soit venu le chercher ? Le possible et l'impossible se mêlèrent ensemble. Peut importe elle était là ! La naïveté avec lequelle Aaron crut que la jeune femme était venu le chercher montrait qu'elle pouvoir elle avait toujours eu sur lui. Mais bon elle venait parce qu'elle l'aimait non ?
Puis la lumière se fit, éclairant son visage d'ange. Pourtant quelques chose clochait.
-"Wil ?"

Quel était ce sentiment inquiètant qui s'emparait petit à petit du prisonnier alors que sa femme se rapprochait de lui ?

Même si Aaron aurait voulu bougé, repoussé sa femme, il en aurais été incapable ! Et pour cause, il était toujours fou amoureux d'elle, même si il aurait tuer pour le cacher, mais pire elle était une vélane et son emprise sur lui était indestructible. L'auror laissa échapper une expression d'inquiétude quand Ioni quitta l'ascenseur. Il était désormais au prise avec son bourreau. Parce que oui, Wilhelmina Ketterridge était plus dangereuse comme bourreau que n'importe quels autres mangemort ! Foi d'auror !
Il se laissa embrasser par la divine créature qu'elle était, puis finalement, dans un ultime effort de volonté repoussa doucement les lèvres de la jeune femme. Il avait besoin de savoir.

-"Pourquoi ?" demanda-t-il simplement, un soupçon de tristesse et de regret dans la voix.

***

Aaron ne savait pas si il devait heureux ou pas de voir sa femme. tout dans l'expression de la jeune femme était inquiètant. Pourtant, elle était la pour lui non ?
Il ne put que redire ce qu'il avait dit un peu plus tôt.
-"Wil ? "

Comment en étaient-ils arrivés la tout les deux. Pas tout les deux dans le même ascenseur non. Comment en étaient-ils arrivés à avoir tant besoin de l'autre tout en prônant chacun leur indépendance. La réponse de Wil sonna comme une promesse aux yeux de Aaron et pourtant il ne sut si il devait être soulagé ou au contraire. Il l'aimait ça s'était clair comme de l'eau de roche. Face à elle, il redevenait un adolescent face à son premier amour. Et pourtant il était maintenant conscient de l'appartenance de la jeune femme, appartenance qu'il avait toujours refusé d'admettre, même quand elle était partie.
Il saisit les poignets de la mangemorte pour l'empêcher de le séduire à nouveau par son corps contre le sien. Sinon une chose était sur, il ne résisterai pas et l'ascenseur risquait de rester bloqué encore longtemps.
Si il ne savait ce qu'elle voulait dire par là, il se douta que leur amour était concerné.

-"Non Wil, tu te trompe, tout est fini !" dit-il, luttant contre son amour et son désir pour la jeune femme. "Tu es partis et aujourd'hui nos chemins ne sont plus même !"
Il la lâcha et dirigeais sa main vers sa baguette pour tenter de remettre l'ascenseur en marche.

***

Il regarda son visage à travers les barreaux. Elle avait changé depuis qu'elle était partis. Plus sauvage, plus sur d'elle, tellement plus belle ainsi. Il ne l'avait vu ainsi qu'une seule fois lorsqu'il l'avait surprise à s'essayer à des expériences non loin de la limite qu'autorisait la magie blanche.  
Il n'était pas nécessaire d'aller chercher plus loin, la situation était aussi claire que le cahot ou il était était sombre.

-"Tu es avec eux n'est-ce-pas ? Il n'ont pas été capable de me faire parler alors ils t'envoie pour faire le sale boulot." Il ne savait pas si s'était de la déception ou de la tristesse qu'il ressentait, mais il savait une chose c'est que à cette instant il regrattait de ne pas avoir parlé en présence des autres mangemorts. Wilhelmina apportait avec elle la torture, mieux, elle était la torture !

Avant qu'il ne puisse esquissé un seul mouvement les ongles de la vélane se plantèrent dans la chair de son poignet. La douleur 'était rien face aux sensations que provoquait le contact de la jeune femme. Il aurait pu se dégager encore une fois mais il resta là en face de sa femme.
Wil avait réussi ou d'autres femmes avait échoué. Lui le plus grand machos de la terre avait succombé à son charme. Elle lui avait apporté tant qu'il n'avait pas voulu croire à son changement de camps et pourtant...
Pourtant il n'avait jamais ordonné une perquisition chez elle, il ne pourrais jamais la dénoncer à la police magique alors qu'elle était la seule à l'avoir torturer à visage découvert. Non inconsciemment il continuait de la protéger.

Les paroles de la vélane restèrent un instant en suspension. Comment pouvait-elle dire ça maintenant après ce qu'il c'était passé ? Pourtant la sincérité de ses paroles, sans doutes les seules depuis le début de leur entretien dans l'ascenseur. La phrase, même pas finie sonnait comme un aveux. Un aveux mais surtout un espoir, il la vit s'éloigner sans avoir le temps de la rattrapper. De dos, comme une petite fille q'on est sur le point de punir, il la rejoignit et ses mains sur les hanches de la jeune femme, sa bouche contre sa nuque, il murmura à son oreille.

-"Je ne serais jamais partis, pas tant que tu serais rester à mes côtés."

***

La velane n'avait pas besoin de parler, son changement de teint le faisait pour elle. Il aurait pu supplier vu se qu'il déjà de vivre il aurait pu supplier ses bourreau de l'achever, mais pas devant elle. Il ressentait son hésitation, tout comme il savait qu'elle devait le faire. Qui sait ce qui se passerai si elle refusait.

Le cri de Wil fusa. agrippé aux barreaux comme un gamine à qui on on aurais emprisonné son unique parents, elle lui enjoignait de répondre, de parler, de trahir les aurors et le mouvement de résistance qu'il avait rejoint peu de temps après la fuite de Wil.

-"Je ne parlerai pas Wil, et tu le sais." Il releva la tête et regarda sa femme dans les yeux. Placer comme ils étaient ont aurait presque pu croire à l'adaptation magique d'un roman à l'eau de rose, sauf que ce n'était rien de tout ça. Aaron n'était pas un héros. Vrillant son regard brûlant de fatigue, de douleur et de nombreuses autres émotions.

-"Tu vas le faire et tu sais pourquoi ? Parce que je te déteste Wil ! Je te déteste comme jamais je l'avais faits avant. " Il mentait. Il mentait parce que si en moment il la maudissait, au fond de lui il l'aimait toujours. Il mentait parce qu'il n'y avait que ça qui la mettrait sérieusement en colère. Elle détestait ne pas être aimé.

Son coeur se mit à battre plus fort quand la vélane se retourna et posa une seconde fois ses lèvres sur celle de l'auror. Les mains de Aaron remontèrent pour se placer au milieu de son dos et lui rendit son baiser. Les sensations qui déferlèrent, l'amour refoulé qu'il avait eu tant de mal à cacher, tout renaissait en cet instant. Ses mains glissaient, remontaient, sur ce corps qu'il connaissait parfaitement. Le début de ses épaules, la naissance de ses clavicules, les creux du cou sensibles quand il l'embrassait ici , il savait tout. Et elle savait tout de lui aussi. Tout se qui pourrait briser les barrières de sa raison.

La plaquant contre un mur de l'ascenseur, il la maintenait entre la parois et lui, et mis fin au baiser. Dans cette situation, Aaron aurais facilement perdu le Nord, se serais complètement laisser allé avec la femme de sa vie dans cet ascenseur immobilisé à leur gré. Mais l'auror, était connu pour être rancunier.

-"Comment as-tu pu les rejoindre ?" demanda-t-il le visage crispé par la colère, luttant contre ses envies contraires. "Tu savais très bien que je ne te laisserais pas les suivres. Tu ne mérite qu'une chose c'est de finir le reste de ta vie seule et mal-aimé." Cracha-t-il en haussant le ton. "Je maudis chaque jour mon coeur, de ne pas suivre le même chemin que ma raison qui m'enjoint de te haïr."

***

Ces paroles avaient eu l'effet escompté, il n'en fallut pas plus pour que Wil ne s'énnerve. Aaron n'eut pas le temps d'essayer de trouver la langue que sa femme avait utilisé qu'il sentit les effets du Doloris qu'elle venait de lui jeter. Serrant les dents, il se pencha en avant, tentant par la même d'atténuer la douleur, sans succès.
Le sortilège s'arrêta presque aussi vite. L'auror soupira tandis que ses muscles résonnait toujours des douleurs du Doloris.

" ...Je...Je ne peux pas. " Il vrilla son regard fatigué dans les yeux de sa bien-aimée (pouvait-on toujours parler de bien-aimé ?). Etait-elle idiote à ce point ? Elle savait à quoi s'en tenir en intégrant les mangemorts, tout comme elle savait pertinent que de par son boulot, Aaron et elle auraient été amenés à se confronter un jour ou l'autre. Il fallait qu'elle comprenne qu'elle ne pouvait pas tout avoir de ce qu'elle voulait et qu'il lui fallait faire un choix, choix qui selon Aaron avait déjà été fait.

-"Tu n'es qu'une lâche Wilhelmina Ketteridge !" lâchât-t-il aussi durement que sa voix pouvait le faire. "Cupide et égoïste. Une pourrie gatée..." Dire ce qu'il pensait de sa femme en ce moment avait un pouvoir libérateur, même si au fond de lui, il ne pensait pas totalement ses paroles. Pas totalement ou même pas du tout.