Aaron était dans son bureau en train d'étudier les dossiers que lui avaient remis Kingsley et Penelope. Tout les deux, avaient enquêter, chacun à sa façon sur les meurtres qui avaient eu lieu récemment. Morpheus Blackburn et Patrick Cords. Sans compter la famille Warnen. Un meurtre bien horrible d'autant que c'était la jeune Elber qui les avaient tous retrouvé.
Kingsley c'était chargé de l'enquête sur Blackburn et Penelope Harper de celle sur Cords. Il existait un lien entre les deux, puisqu'ils étaient amis. Ils étaient tout les deux au département de la justice magique ! Des hommes que Aaron avait croisés un bon nombre de fois !
Comme d'habitude Kingsley avait pis quelques libertés lors de son enquête mais Aaron ne s'en formalisa pas plus que ça ! Ils avaient une piste qui tenait la route et c'est tout ce qui importait.
Ils avaient maintenant les yeux plongés dans le dossier de Harper quand un détail retint son attention. Un détail minimes, invisible pour Penelope et pour n'importe quels autres aurors d'ailleurs. Mais pas pour lui. Lui qui avait vécut avec Wilhelmina Ketteridge était capable de reconnaitre quand elle était mêlé à une affaires. Il lui avait fallu du temps, mais il y parvenait maintenant qu'il ne se voilait plus la face. D'un coup de baguette magique, il effaça ce détail du rapport de Harper. Qui sait si ce rapport tombait dans des mains plus expertes que les siennes, lle détail, invisible pourrait alors devenir un détail suspect. Et sa s'était hors de question ! Il était prêt à ne plus l'aimer (même si cela semblait inconsciemment insurmontable) mais à pas à la voir passer le reste de sa vie a Azkaban !
Il était en train de ranger les dossiers quand une jeune auror, vint frapper à la porte. Aaron aurait été tentée de ne pas répondre pour qu'on le laisse tranquille pendant qu'il réfléchissait à ce qu'il avait vu dans le rapport de Peneloppe Harper. Mais si il commençait à ignorer ses aurors, le bureau, le seul qui, il était sur n'était pas infiltrés par les mangemorts, ne tiendrait plus longtemps.

-"Entrer" Lacha-t-il toujours de dos à la porte. Il se retrouna pour voir une jeune femme, une bleue sans aucun doute. Cassandra Liannins, si ça mémoire ne lui jouait pas des tours. Elle avait quitté l'école supérieur des aurors l'année passée. Un élément qui devrait faire ses preuves à l'avenir. "Oui ?"

Aaron n'avait jamais compris pourquoi les bleus étaient auusi impressionner à se retrouver dans ce bureau. Il n'était tout de même pas cannibale ! Alors quoi ? Il faisait si peur que ça ?

-"Une jeune fille demande à vous voir !" Balbutia-t-elle. Il la regarda d'un regard glaciale ! Elle le dérangeait parce qu'une gamine demandait à le voir ! N'y avait-il que des incapable dans ce bureau ? Quelqu'un d'autres de plus expérimenter aurait renvoyer la "jeune fille"  un coup de pied aux fesses plutôt que de venir le déranger. "On a essayer de la mettre dehors, mais elle a parler d'une certaine Carolyne Silvester que vous connaitriez alors j'ai voulu vérifier avant de la renvoyer pour de bon."

Le nom résonna dans la tête de Aaron comme une douce mélopée mélancolique. Cela faisait tellement de temps qu'il n'avait pas entendu ce nom qu'il en avait presque oublier le visage de la personne à qui il appartenait. Cela à tellement d'années d'ailleurs. Quel lien pouvait avoir cette petite avec Carolyne ? Ce pourrait-il que ce soit ... ?

-"Faites la entrer et surtout qu'on ne me dérange pas cette fois !"

dragées:

Ce jeudi matin là, en prenant son petit déjeuner, Talya avait reçu un hibou un peu particulier. Il provenait de Clarisse. Ancienne meilleure amie de son père, marraine de sa jumelle, elle était celle qui l'avait recueilli après la mort de ses parents et qui l'avait placée chez les Fitzpatrick. Elle lui faisait parvenir une lettre que sa mère lui avait remit des années auparavant et qu'elle, Clarisse, ne devait la donner qu'en cas d'urgence, si elle disparaissait et seulement aux seize ans de sa - ou ses - filles. Comme Tal' avait fêté son anniversaire deux mois auparavant, Clarisse s'excusait du retard et lui envoyait donc la lettre. Les mains tremblantes, la jeune fille décacheta le vieux papier.

Mon cher petit Ange,
Si tu lis cette lettre, c'est que je ne suis plus avec toi. Ni ton père malheureusement.
Sache, mon Ange, que ce n'est pas par choix que nous t'avons quittée mais par obligation, car rien n'aurait pu me tenir éloignée de toi.
Je suppose que maintenant, tu es une belle jeune fille et j'espère, mon Ange, que tu es heureuse malgré tout. Il faut que je te dise que je t'ai légué quelque chose. Un bijou précieux qui se transmet dans notre famille depuis bien des générations. Il te revient de droit, ma fille bien aimée. Je l'ai confié à la personne en qui j'avais plus confiance sorti de ton père. Mon meilleur ami. Ton parrain. Aaron Lucas. Va le voir. Il saura quoi faire. Si jamais tu n'a plus confiance, que tu es perdue, va le voir. Il a été mon double des années durant, le frère que je n'ai jamais eu. Tu pourras toujours compter sur lui, comme moi j'ai pu le faire. C'est quelqu'un de confiance, la personne la plus fiable que j'ai jamais rencontré. Ne te fie pas à ses airs bourrins, tu verras, c'est juste des airs qu'il se donne pour dissimuler son grand coeur.
Je suis désolée, mon Ange. Mais n'oublie jamais qui tu es. N'oublie pas d'où tu viens.
Je t'aime ma fille chérie. Prends soin de toi.
Ta maman qui t'aime.
Carolyn.

Talya se félicita d'être dans son dortoir parce que les larmes roulaient en continue sur ses joues et son corps fin était secoué de sanglots. Elle s'allongea dans son lit et attrapa son oreiller qu'elle blotti contre elle. Quand elle fut calmée elle se leva et alla demander un rendez-vous à sa directrice de maison, Minerva McGonagall. Elle lui demanda une autorisation spéciale pour se rendre à Londres le samedi, lui expliqua les raisons et le professeur accepta à condition que ses parents soient d'accord. Ils l'étaient. Tal' leur avait envoyé un hibou et son père devait venir la prendre à Pré-Au-Lard samedi avant d'aller au travail.

Deux jours plus tard, la jeune fille se trouvait donc devant le bureau de la Justice Magique, peu sûre d'elle. Elle ne se rappelait pas vraiment d'Aaron. Elle avait un écho d'un homme grand et un peu bourrin mais souriant. Des cheveux bruns. Un regard perçant. Elle se souvenait combien sa mère l'aimait. Ils avaient fait toute leur scolarité ensemble, il avait été témoin de son mariage, son meilleur ami depuis leur onze ans. Aussi elle lui avait naturellement proposé la place de parrain pour Ange et Clarisse héritait du rôle de marraine pour Talya. La jeune fille leva les yeux vers son père adoptif, Jasson qui lui sourit tendrement. - N'ai pas peur ma souricette, tout ira bien. Je ne serais pas loin. Tu sais où est mon bureau. N'hésite pas à venir me voir quand tu auras fini, la rassura t-il. Talya hocha la tête, prit une grande respiration et entra dans les bureaux des Aurors. Elle se dirigea vers une fille à l'accueil et se présenta. - Bonjour, je voudrais voir Aaron Lucas s'il vous plaît, demanda t-elle d'une voix douce. Elle n'était plus vraiment Talya. Pas vraiment Ange. Un peu des deux. Elle était elle. - Vous avez rendez- vous ? demanda l'auror. - Non. Mais il faut vraiment que je le vois, commença la Gryffonne avant d'être interrompu. - Ecoute gamine, on a du boulot ici, et le boss a autre chose à faire que de jouer les baby sitter, la renvoya la fille. Talya fronça les sourcils mais ne se laissa pas faire. - Dites lui que je viens de la part de Carolyn Silvester. Il comprendra. La fille la regarda, dubitative. - Dites lui, insista la blondinette. L'auror soupira et bougea pour entrer dans un bureau plus loin. Elle finit par en sortir et par lui faire signe de venir. Talya prit une nouvelle inspiration puis s'avança et entra dans le bureau sous le regard sceptique de la jeune femme qui ferma la porte derrière elle. Et Talya se trouva devant LE Aaron Lucas, LE grand Auror de leur génération. Hésitante elle releva ses yeux vers le sous-directeur des Aurors qui semblait sous le choc. Comme si il avait vu un fantôme ... ou une version de Carolyn à l'âge de quinze ans. - Je suis ... ma mère ... balbutia la jeune fille. Ok Tal' respire, calme toi. Elle finit par s'avancer et par poser la lettre de Carolyn sur son bureau pour qu'il la lise. Je suis désolée de débarquer comme ça. Mais j'ai reçu ça il y a deux jours. Je voulais savoir. Apprendre. Pardon de vous déranger, fit-elle finalement.

Spoiler:

Si on ne l'avait pas prévenue de cette arrivée Aaron se serait cru victime d'une hallucination tant la jeune fille était le portrait craché de feu Carolyn Silvester, sa mère et la meilleure amie de Aaron. Peu de chose ou de personne avait l'honneur de pouvoir prétendre avoir surpris Aaron, la jeune fille en faisait partit.
Il restait là à la dévisager. La dernière fois qu'il l'avait vu, elle et sa famille remontait à près de huit ans. La petite avait bien grandi depuis. Il aurait du être plus présent pour elle , mais compte tenu du fait qu'il n'était pas doué avec les enfants il avait préférer laisser Clarisse s'en charger. Et puis, la mort de Carolyn l'avait atteint plus qu'il ne l'avait imaginé au début. Il n'y eut que Wilh qui avait réussi à combler le vide de sa "soeur" perdu. Au final il s'était contentée de prendre des nouvelles auprès de Clarisse. Cela faisait près de deux ans qu'il n'avait pas pris de nouvelles. Entre son travaille qui devenait de plus en plus chargé et c'est problème avec sa femme, Aaron n'y avait plus pensé. Si Carolyn, le voyait, elle serait bien déçue. Et c'est ce brin de remord envers celle qui avait découvert celui qu'il était vraiment qu'il ressentait aujourd'hui devant cette vision du passé.
"Je suis ... ma mère ...Je suis désolée de débarquer comme ça. Mais j'ai reçu ça il y a deux jours. Je voulais savoir. Apprendre. Pardon de vous déranger"

L'auror, regarda la lettre silencieusement pendant quelques minutes. Son regard passa de la lettre à la jeune fille, puis revint sur la lettre. Finalement, il la prit, se tourna vers la commode ou était rangé tout les dossiers et les archives et la lut. Le défilé de compliments et l'énumération de ses qualités lui sembla d'une exagération sans fin. Si pour Carolyn, il avait été cet homme, il ne l'était plus depuis longtemps. Clairement il était perturbé. Il resta de dos tentant de reprendre au plus vite ses esprits.
Finalement il se tourna à nouveau vers sa filleule puisque que c'était qui était devant lui et s'assit, l'encourageant à en faire de même.

-"Ange..." commença-t-il. C'était difficile de reprendre contact après qu'il ai laisser la petite ainsi sans nouvelle. Lui en voulait-elle ? En jeta un coup d'oeil sur la lettres qui lui offrait des possibles. "Je..." Heureusement que King ne le voyait bégayer comme un ado, ou il se serait fichu de lui, jusqu'à la fin de ses jours. "Le bijoux est dans mon coffre à Gringotts. Il appartenait à ta mère donc j'ai préféré le gardez en lieux sur." Carolyn lui avait donné "Au cas ou" disait-elle et demandé de le garder jusqu'à nouvel ordre. Après sa mort, il l'avait laissé dans son coffre, comme un souvenir précieux mais douloureux. Le nouvel ordre venait d'arrivé ! "J'irai te le chercher cet après-midi, je le donnerais à Jasson...sauf si tu préfère ... y aller avec moi ? Je comprendrais que tu préfère rejoindre ton père..."
Il resta là un instant sans parler, et un silence dérangeant s'installa. Aaron détestait ce genre de situation ou il ne maîtrisait rien. Il pensa un instant renvoyer la jeune fille chez son père mais il ne pouvait plus l'ignorer, il ne pouvait se contenter de prendre pour intermédiaire Clarisse. Elle était sous sa responsabilité, une de plus, et il l'assumerais.
-"Je suis désolé... d'avoir été... absent"

dragées:

La lettre donnée, Talya resta là, nerveuse, la gorge serrée et le coeur battant à mille à l'heure. Elle n'aurait pas du venir. Elle pensa vaguement à s'enfuir pendant qu'Aaron était dos à elle, lisant la lettre de sa mère mais elle n'était pas une lâche. Elle n'était peut-être pas aussi forte et courageuse que sa jumelle l'était, mais elle aussi était une Gryffondor. Et elle allait le prouver. Aussi se redressa t-elle un peu et attendit patiemment. Finalement, l'Auror se tourna, plus pâle qu'auparavant. Il avait l'air ébranlé le pauvre. Mais pouvait-elle vraiment le blâmer ? Elle était un fantôme, un pâle souvenir d'une femme qu'il avait chéri comme une soeur et qui lui avait été enlevé. Peut-être qu'il y avait une raison au fait qu'elle ne l'ai pas vu depuis presque neuf ans. Aaron lui fit signe de s'asseoir et elle le fit en silence, attendant patiemment une réaction quelconque.

- Ange... murmura t-il. La Gryffonne hocha la tête sans le détromper. C'était suffisamment compliqué comme ça. Elle lui dirait plus tard. Et puis Ange était son second prénom alors pourquoi pas. Le bijou était dans son coffre à Gringotts. En lieu sûr. La blondinette hocha la tête, en accord avec ça. - J'irai te le chercher cet après-midi, je le donnerais à Jasson...sauf si tu préfère ... y aller avec moi ? Je comprendrais que tu préfère rejoindre ton père, hésita l'Auror. Talya pencha légèrement la tête sur le côté, comme pour l'évaluer, ignorant que sa mère faisait de même tant d'années auparavant. - Non, si vous voulez bien je viendrais. Il faut que je rentre à Poudlard après, répondit-elle d'une voix douce. Elle était un peu plus Ange. C'était son parrain après tout, pas celui de sa soeur. Mais si vous préférez que je m'en aille je peux aussi. Vous n'aurez qu'à faire passer le bijou à mon père il me le donnera. Sa voix était plus neutre, méfiante. Après tout, il n'avait pas voulu la voir pendant huit ans, elle ne voyait pas pourquoi ça changerait aujourd'hui. Elle ne le dit pas même si elle le pensa très fort. - Je suis désolé... d'avoir été... absent, s'excusa alors Aaron. Talya fronça les sourcils. - Je suppose que je ne vous en veux pas puisque jusqu'à jeudi, je ne me rappelais même pas de vous, même si pour l'instant tout ça est un peu confus, mais je voudrais juste savoir ... pourquoi ? Maman vous tenez en haute estime apparemment, et je me souviens, vaguement, comme elle vous aimait pourtant vous n'êtes pas restés comme Clarisse l'a fait. Pourquoi ? Si vous êtes mon parrain, pourquoi m'avoir abandonnée ? demanda t-elle doucement. Elle n'était pas agressive, pas sur la défensive, il n'y avait aucune amertume dans ses mots et elle n'avait pas voulu être méchante. Elle était juste curieuse. C'était normal non ? Vous apprenez du jour au lendemain que vous avez un parrain qui ne s'est jamais occupé de vous, la première question qui vous vient quand vous le rencontrez c'est bien pourquoi non ?

Spoiler:

"Non, si vous voulez bien je viendrais. Il faut que je rentre à Poudlard après" Aaron hocha la tête doucement. Bon elle avait pas refuser au moins c'était déjà une bonne chose. Pourtant Aaron ne cessait de continuer à se poser des questions. Et pour cause, si il reprenait liens avec elle, dans le cas, ou elle lui pardonnerait bien sur, serait-il capable de s'en occupé ? Il avait les vis d'aurors entre ses mains à chaque fois qu'ils les envoyait en missions, mais une gamine de quinze ans semblait hors de sa porter.

-"Je t'y déposerais si tu le souhaite, j'ai des accès spéciaux la-bas." Dit-il. "Non je fais confiance à Jasson, mais ta mère m'a demander de te le rendre en main propre don, je préfère que tu vienne."

Il n'avait pas prévue de faire un passage par Gringotts aujourd'hui, mais il ferait l'effort. Il refilerais le dossier SHERMAN à Alastor. Il avait un boulot monstre, mais s'il était prêt à le reporter, cela ne signifiait-il pas qu'il était prêt pour ses responsabilités de parrain ? Perdu dans ses penser, il referma le dossier sur sa femme et le rangea sur l'étagère. Wilhelmina pourrait attendre un peu.
Il s'était excusé et la jeune fille lui avait reproché son absence, pouvait-il l'en blâmer ? Non ! Le seule à blâmer c'était lui.
Il l'avait dit à Carolyn, qu'il serait un piètre parrain et pour toute réponse elle lui avait mis Ange dans les bras, âgée d'à peine quelques jours tandis qu'elle s'absenter pour aller chercher un biberon. Il n'avait pas réussit à la calmée et la jeune maman était revenue morte de rire, devant l'air totalement désemparée et suppliant du nouveau parrain.
-"J'ai des excuses, à toi de voir si elle sont valide à tes yeux." Dit-il simplement. "Ta mère me tenait en haute estime et pour être honnête je n'ai jamais compris pourquoi. elle était une soeur pour moi et sa perte m'a été douloureuse. C'est grâce à elle que je dois tout ce que tu vois autour de toi. Elle me changeai sans s'en rendre compte et aujourd'hui je cesse de suivre sa philosophie qui m'avais fait changer. Je sais, je suis redevenue le bougon, sexiste et macho que j'étais avant de la connaître." Il avait en Carolyn la plus grand estime que lui Chef des auror pouvait donner à une personne, et il , il était plus que sincère quand il racontait qu'il lui devait tout. "Elle le savait que je ne savais pas m'occuper des enfants, mais elle était décider à faire de moi ton parrain. A sa mort, j'étais anéanti et je me suis concentrer sur le travail. Que pouvais-je faire d'autre ? Je vivais une vie dangereuse avec des missions qui ont parfois mal tournée, mieux valait que tu est quelqu'un d'autres s'occupe de toi, comme Clarisse. Je me renseignait quand même auprès d'elle pour savoir comment tu allait et je l'ai aider à choisir la famille d'accueil. Et puis, j'ai appris que tu étais heureuse, et le travail est devenu plus intense."

Les excuses ne se valait pas il le savait. Et pourtant il était sincère. Jamais personne ne l'avais ce confier ainsi, sauf peut-être sa femme et encore. Il observa sa montre il restait encore une heure à tuer avant qu'ils ne partent pour Gringotts.

dragées:

Talya était stressée. Mais elle ne savait pas trop si c'était le fait de repenser à son passé, de se trouver face à face avec son parrain, ou si c'était de redevenir Ange. Elle n'avait porté ce prénom depuis des années. Pourtant elle était toujours elle même avec le prénom et quelques traits de caractère de sa jumelle. - Je t'y déposerais si tu le souhaite, j'ai des accès spéciaux la-bas. Non je fais confiance à Jasson, mais ta mère m'a demandé de te le rendre en main propre donc, je préfère que tu vienne, fit alors Aaron. Talya acquiesça. - D'accord alors. J'irais prévenir papa que je viens avec vous alors. Elle sourit et puis elle posa les questions pièges. Celles qu'elle se posait depuis qu'elle se souvenait qu'elle avait un parrain qui ne s'était pas occupée d'elle depuis des années.

- J'ai des excuses, à toi de voir si elle sont valide à tes yeux. Ta mère me tenait en haute estime et pour être honnête je n'ai jamais compris pourquoi. elle était une soeur pour moi et sa perte m'a été douloureuse. C'est grâce à elle que je dois tout ce que tu vois autour de toi. Elle me changeai sans s'en rendre compte et aujourd'hui je cesse de suivre sa philosophie qui m'avais fait changer. Je sais, je suis redevenue le bougon, sexiste et macho que j'étais avant de la connaître, commença à raconter Aaron en faisant sourire Talya qui les imagina tous les deux, ados. Sa mère si têtue, si optimiste, si déterminée à voir et à faire ressortir le meilleur des personnes qu'elle côtoyait, et lui si bougon, si renfermé, si solitaire à qui était collé cette blonde pétillante. Elle finit par se re-concentrer sur Aaron. - Elle le savait que je ne savais pas m'occuper des enfants, mais elle était décider à faire de moi ton parrain. A sa mort, j'étais anéanti et je me suis concentré sur le travail. Que pouvais-je faire d'autre ? Je vivais une vie dangereuse avec des missions qui ont parfois mal tournée, mieux valait que tu es quelqu'un d'autres s'occupe de toi, comme Clarisse. Je me renseignait quand même auprès d'elle pour savoir comment tu allait et je l'ai aider à choisir la famille d'accueil. Et puis, j'ai appris que tu étais heureuse, et le travail est devenu plus intense. Il fini de parler et Talya resta un instant silencieuse avant de hocher la tête. - D'accord. Je pense ... Elle se tu puis elle sourit. Excuses acceptées. Chacun gère son deuil comme il peut. Personnellement moi je l'ai géré en prenant la place de ma soeur. On m'appelle Talya aujourd'hui. Je pensais ... je trouvais injuste qu'elle soit morte alors que c'était moi qui étais sensée être à la maison. Et puis elle était si forte, si pétillante. Je ne trouvais pas normal que ce soit moi qui soit toujours vivante.

Elle baissa le regard vers la bague qu'elle portait au doigt. La bague des jumelles. Talya en avait eu une aussi. C'était un cadeau de leur parents. Pour qu'elles parviennent à se retrouver quand elles étaient séparées. Le diamant brillait quand l'une des deux n'allait pas bien et l'autre n'avait qu'à courir pour la rejoindre. Mais il n'avait plus brillé depuis la mort de l'autre moitié d'elle même. - Je vais ... je vais prévenir mon père pour vous laisser le temps de finir ... ce que vous avez à faire et je reviens d'accord ? Elle sorti sans lui laisser le temps de parler, l'air tendue. Elle fila et alla prévenir son père. Jasson la regarda d'un air inquiet. - Ca va ma chérie ? Tu as l'air nerveuse. Il t'a dis quelque chose de mal ? Tu veux que j'aille lui ... - Non papa ça va. Il m'emmène à Gringotts pour me donner un présent que ma mère m'a laissé. Il faut que ... Elle fit le tour du bureau et déposa un baiser sur la joue de son père adoptif. Je t'aime papa. Jasson sourit. - Moi aussi ma petite souris. Allez file.

Talya courut le long des couloirs jusqu'au bureau de son parrain. - Je suis là ! fit-elle essoufflée. Elle secoua la tête et ses longs cheveux blonds et sourit, pétillante.

Spoiler:

Confier ainsi les craintes et la tristesse de l'époque était difficile pour un homme tel que l'était Aaron. Et pourtant le plus dure était le pouvoir qu'avait la jeune fille entre les mains de tout rompre ou de continuer avec lui. Elle avait le pouvoir de choisir !
Il fût soulager quand elle accepta ses excuses et pourtant une par de lui-même aurait préféré le contraire. Que se passerait-il si il la perdait comme il avait perdu sa mère ? Non mauvaise question ! Il ne la perdrait pas ! Que se passerait-il maintenant ? Bonne question ! Au pire elle apporterait ce que Carolyne, sa mère lui avait apporté à lui.
Clarrisse lui avait fait part de se détail concernant le changement de personnalité de la jeune fille. Elle s'en était inquiété auprès de lui et après en avoir discrètement parlé à des médicomages, elle lui avait dit que c'était sa manière de faire son deuil et qu'elle ne semblait en rien dérangée. Aaron avait accepté cette conclusion sans plus s'en soucier, submergé par le travail à l'époque. Maintenant qu'il avait la situation en fasse de lui, il devait avouer que cela quelques chose de déroutant, mais comme l'avait dit Clarisse, elle semblait parfaitement saine d'esprit.
Il la laissa partir, sachant très bien que de toute façon le bureau de son père n'était pas loin. Il en profita pour ranger le dossier sur Wilhelmina dans son coffre.
Elle revient, aussi pétillante que l'était sa mère et pendant un instant il se revit sortant du dortoir des garçons, à poudlard, une crinière blonde filant devant ses yeux et la voix pétillante et joyeuse de Carolyne retentirent à ses oreilles, tandis qu'il gardait son air sérieux. La vision s'estompa, mais pas les émotions.
-"M'es avis que j'en ai pas finit de t'avoir sur mon dos toi" dit-avec un léger sourire. "Alors Gryffondor c'est bien ça ? Ca se passe bien ?"
Il était peut-être mal placé de s'intéresser à ses études après autant d'années d'absences, mais Aaron s'en fichait bien, il voulait se rattraper, même si cela devait être maladroit. Elle l'avait accepté comme parrain, elle le prendrait comme il était.

Talya n'imaginait pas à quel point elle pouvait ressembler à sa mère biologique au point que s'en était troublant. Les mêmes cheveux blonds, le même regard vif et pétillant, la même énergie solaire. Il se dégageait d'un un rayonnement peu commun, une bouffée d'énergie et de jeunesse qui ne pouvait que faire du bien pendant ces temps sombres et troublés. D'ailleurs, plusieurs Aurors regardèrent passer la pétillante jeune fille avec un petit sourire aux lèvres. Elle débordait d'énergie et ça changeait des regards vides, tristes ou angoissés. La Gryffonne fit un rapide passage par le bureau de son père, l'embrassa puis revint vers son parrain. Elle était heureuse de le revoir, de voir qu'il voulait bien reprendre contact avec elle. Après tout, on n'avait qu'un seul parrain n'est ce pas ?

- M'es avis que j'en ai pas finit de t'avoir sur mon dos toi, lança Aaron avec un léger sourire. Sourire que lui rendit Talya rayonnante. Alors Gryffondor c'est bien ça ? Ca se passe bien ? s'enquit l'Auror.
- Super bien oui. J'adore ma maison ! Et j'ai toute une bande d'amis avec qui on s'amuse vraiment bien ! D'ailleurs Nate m'a apprit à patiner cet hiver sur le lac. C'est super drôle ... et super casse gueule aussi ! répondit-elle avec entrain.

Elle semblait moins nerveuse, moins stressée et plus naturelle. Elle avait reprit du peps et suivait son parrain à travers les couloirs sombres du ministère en regardant tout autour d'elle. Elle était souvent venue au ministère avec son père mais elle n'avait jamais trop exploré le coin des Aurors. Ils l'impressionnaient beaucoup. Elle admirait leur courage et leur force de caractère. Finalement, ils arrivèrent dans le hall et Talya s'accrocha à Aaron quand il le lui demanda. Elle eu alors l'impression de passer à travers un tuyau trop petit. Elle étouffait et avait le tournis. Et puis soudain, la terre ferme, et deux bras qui la rattrapent pour lui éviter de s'étaler sur le sol.

- Beurk, j'ai horreur de transplaner ! je préfère les balais, fit la Rouge & Or en grimaçant.

Elle n'avait jamais trop supporté le transplanage. Ca lui filait toujours la nausée. Elle finit par se diriger vers Gringotts avec son parrain. Là encore, elle regarda autour d'elle d'un air curieux. Les gobelins l'avaient toujours fascinés. Ils savaient faire tant de choses que les sorciers ignoraient. Elle resta sagement à côté de Aaron alors qu'il parlait avec l'un des Gobelins, comme une petite fille bien élevée.