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Ebe&Tal • Quand une lionne et un serpent se rencontrent

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MessageSujet: Ebe&Tal • Quand une lionne et un serpent se rencontrent Ebe&Tal • Quand une lionne et un serpent se rencontrent 129196351Lun 12 Jan 2015 - 17:32

Quand une lionne et un serpent se rencontrent

ft. Ebenezer & Talya


«Les garçons n'ont aucune idée de combien de temps les choses qu'ils disent peuvent rester dans l'esprit d'une fille. »
Elle allait dégoupiller. S'en était fini. Déjà qu'elle n'avait pas énormément de self-control à la base, alors là, c'était mort. Pourtant, elle avait promit à Anne et à Nate de se calmer, de cesser d'être sur les nerfs, agressive envers tout ceux qui l'approchait et qu'elle considérait comme une menace. Et en ce moment, sorti de son cercle d'amis, elle considérait tout le monde comme une menace. Même les profs. Elle n'arrivait pas à ce sortir de ce carcan de colère qui l'enfermait et la faisait étouffer mais il fallait dire que certains ne faisaient rien pour. L'Ordre avait décidé de rester soft, de ne pas attaquer, de ne pas se mettre à la portée de ceux qui les avaient attaqués et Talya - bien qu'à contre coeur - avait fini par accepter mais ils n'arrêtaient pas de les attaquer. Les moqueries, les regards et les sourires en quoi, les allusions bien particulières, les Serpentard les accumulaient. On aurait dit que tout ce qu'ils essayaient de tout faire pour la faire exploser.

Faisant face au Serpentard qui la regardait d'un air goguenard, Talya serra les poings et le foudroya du regard. Elle hésitait. Si elle se battait encore une fois, McGonagall allait sévir pour de bon. Mais elle avait l'impression de le laisser gagner en ne faisant rien. Une petite main se glissa dans la sienne, la faisant violemment sursauter et elle croisa le regard de Jenifaël, sa petite soeur tout juste entrée à Poudlard. Elle se mit à signer rapidement. Talya, fronça de nouveau les sourcils mais sa soeur se fit plus pressante, plus déterminée et la blonde fini par soupirer. Elle hocha la tête envers sa frangine puis desserra les poings. Elle jeta un regard méprisant au Serpentard qui se redressa, étonné du recul de la lionne puis entraîna Jeni au loin. Elles rentrèrent dans la salle commune des Gryffondor. Le couvre-feu n'était pas encore là, il restait encore deux bonnes heures mais Tal' n'avait pas envie de rester tranquille ce soir. Aussi prit-elle sa guitare et se faufila t-elle hors du domaine des Lions, filant à travers le château. Elle continuait de bouillir de rage mais Jenifaël avait raison. Le Serpentard ne méritait pas qu'elle se fasse coller ou expulser pour lui. Ce qui ne l'empêchait pas d'être toujours sur les nerfs. Et pour la calmer il n'y avait qu'une solution : la musique. Elle fila à travers le château jusqu'à la Salle sur Demande et y entendit des notes de musique. Du piano. Elle poussa doucement la porte pour voir qui s'y trouvait, peut-être que c'était un ami à elle, allez savoir. Et jouer de la musique avec un ami était un anti-colère encore plus radical que la musique tout court. Mais quand elle entra ce fut pour apercevoir un Serpentard, encore un, qui finissait son morceau. Et la colère revint, aussi vite qu'elle avait disparue.

- Mais c'est pas vrai vous êtes partout ! Il est pas assez grand le château pour que vous nous fichiez la paix un peu ! Restez donc dans vos cachots et laissez nous un peu respirer ! C'était sorti tout seul, elle n'avait pas voulu le dire. Enfin si mais pas à voix haute. C'était trop tard maintenant, le Serpentard l'avait vu aussi. Et quand il se retourna, elle vit que ce n'était pas n'importe quel Serpentard. C'était lui. Son magnifique regard bleu s'assombrit un peu plus et si elle avait eu des baguettes à la place de ses yeux, nul doute que ce pauvre type serait déjà décédé. Mais qu'elle était belle quand elle était en colère. Qu'est ce que tu fiches ici ?!! lui demanda t-elle au bord de l'explosion.

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MessageSujet: Re: Ebe&Tal • Quand une lionne et un serpent se rencontrent Ebe&Tal • Quand une lionne et un serpent se rencontrent 129196351Mar 13 Jan 2015 - 5:41



Lentement s’empoissonne

Il lisait et relisait inlassablement la lettre de son paternel depuis des heures déjà, le regard lourd suspendu à chacune des lettres inscrites sur le morceau de parchemin qu’il tenait fermement d’une main. Une missive le pressant de répondre à la précédente qu’il avait reçue quelques semaines plus tôt, lui ordonnant surtout. Mais il n’en faisait rien. Il restait figé sur l’un des fauteuils de la salle commune de sa maison, le regard obscurcit par un voile noir. Certains de ses camarades passaient et repassaient lui jetant des regards interrogateurs auxquels il ne prenait même pas la peine de répondre, ils avaient l’habitude après tout. L’insaisissable Ebenezer Alford était préoccupé, Funesta Clevergrace avait été arrêté et son procès allait avoir lieu dans les jours suivants, il sentait son père en danger. Ils ne devaient se compromettre dans aucune de leurs lettres, ils se pensaient surveillés et ils l’étaient surement. Pourtant, le jeune homme fut pris d’une envie folle de parler de leurs projets et de leurs idéaux ouvertement dans une longue lettre emplie de détails, cela les aurait conduit à leur perte. Il ne savait ni réellement pourquoi, ni comment cette idée lui avait traversé l’esprit, mais il l’avait réprimé aussi tôt, se sentant complétement imbécile. Il devait la fidélité et l’obéissance à celui qui l’avait si froidement élevé et plus tard il devrait la même chose au Lord. C’était sa destinée et l’envie qu’avaient fait naître en lui ses parents au fil du temps. Il ne se posait aucune question. Tout un tas de directives condensées en un seul cerveau surchargé par les informations qui entraient en lui. Cependant, il ne ressentait pas l’envie de lui réponde, en tout cas pour le moment. Une certaine amertume remonta jusque dans sa gorge, et il du déglutir, une foule de sentiments tous plus négatifs les uns que les autres remontaient en lui, et il ne comprenait pas leur origine. Il resta dans cette position pendant presque encore une heure et dans un élan de courage, il s’était levé de son fauteuil habituel, pensant que jouer le calmerait un peu. Mais il n’avait fait que pianoter des morceaux violents bien que magnifiques, se perdant totalement dans les ambiguïtés qui animaient alors son esprit bridé.

Le morceau se terminait férocement, et sur une note bien plus forte qu’à l’accoutumée trahissant ce qu’il ressentait. Rien n’était parvenu à lui faire entendre raison. Il souffla une fois, deux, puis trois froids, tentant de ne pas perdre pieds. Il allait tenter une nouvelle mélodie, lorsque la porte de la salle sur demande glissa doucement sur le sol dans un bruit de pierre que l’on déplace avec force. Il n’avait pas réagi tout de suite pensant que cet incident sonore n’était que le fruit de son cerveau fatigué et puis il lui paraissait impossible qu’une personne extérieure entre dans cette pièce sans y avoir été invité, ou tout du moins cela ne lui était jamais arrivé. Cependant, il se trompait lourdement, et une petite blonde entra en trombe l’air agacée et lui hurla littéralement dessus, comme si tout cela était normal et qu’elle avait entièrement raison de le faire. Décidément, les rouges n’étaient pas prêtes de lui foutre la paix, elles commençaient toutes à l’agacer, elles s’étaient pensé tout permis cette bande de gamines sans aucune notion du danger. Il avait peut-être été trop coulant, trop laxiste avec Athena lui foutant la trouille tout en gardant un peu de retenue. Il n’aurait pas dû, ça aurait peut-être empêché les deux pimbèches de se passer le mot. Ou peut-être n’y avait-il rien eu de tout cela, et que les rouges avaient juste tous un grain en ce moment, encore plus qu’à l’accoutumé.

Sur les nerfs, il était venu ici chercher calme et tranquillité, voilà qu’il se retrouvait avec une folle furieuse sur le dos, alors qu’aujourd’hui il n’avait pourtant rien fait de répréhensible. Il ferma lentement les yeux, ses paupières se rabattaient doucement tandis qu’il souffla de lassitude tentant de garder le contrôle de lui-même. Il aurait bien collé sa baguette sous le nez de cette effrontée, mais une force obscure l’empêchait de bouger, le limitant brusquement au petit siège confortable installé face au piano dont il n’avait toujours pas retiré ses mains, comme si des liens invisibles l’empêchaient de se déplacer. Il ne fit pas un geste, scrutant la jeune femme de tout son saoul, il était fatigué et elle n’était pas tombée au meilleur moment de sa journée. Des cernes se lisaient clairement sur le visage du jeune homme, ses yeux gris étaient injectés de rouge signalant son atroce manque de sommeil, il avait surement la mine la moins réjouissante de Poudlard. Etrangement, il se senti mal à l’aise de se trouver en cette position face à la jeune femme qui venait d’entrer, il sentait que son moment de faiblesse avait été mis à nu. Il se sentait humilié, alors qu’il n’en était rien. Et cette pensée finie par le mettre encore plus en colère qu’il ne l’était déjà. Pourtant il la connaissait, elle était d’une beauté qui ne laissait pas la plupart des garçons de Poudlard indifférents, elle paraissait pourtant si détachée d’eux et si proche à la fois. Ebenezer avait toujours eu un regard attentif porté sur elle, et lorsqu’il lui arrivait d’être démasqué il lui avait toujours lancé une phrase cinglante ou un regard noir pour la pousser à se détourner de lui. Mais jamais il n’avait été imperméable à la beauté qu’elle dégageait. « Ce que je fais ici ? » avait-il fini par s’énerver. « Comme tu as surement dû t’en rendre compte, je jouais, essayant peut-être de retrouver un peu de calme, parce qu’avec vos pleurnicheries au milieu des couloirs c’est plutôt compliqué. » Il marqua une pause, toujours le même rictus au coin des lèvres, mais un pointe de lassitude aussi, barrant ses yeux acier. « Alors si tu avais l’obligeance de t’en aller et de me laisser respirer comme tu l’as si bien dit, tu en serai bien aimable. » En réalité, il ne la trouvait absolument pas aimable, qu’avait-elle donc à lui balancer ses états d’âme en pleine gueule ? Il n’avait absolument pas envie d’entrer dans une énième joute verbale avec l’un d’eux, qui jouaient les petits martyrs à longueur de journée, cela devenait clairement insupportable, mais s’il fallait qu’il la remette à sa place pour qu’elle comprenne enfin qui dirigeait ici il allait le faire, puisque pour les calmer cela avait l’air d’être encore la meilleure solution. Ensuite, il irait gentiment se coucher parce qu’elle lui donnait mal au crâne à hurler comme une harpie.
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MessageSujet: Re: Ebe&Tal • Quand une lionne et un serpent se rencontrent Ebe&Tal • Quand une lionne et un serpent se rencontrent 129196351Mer 14 Jan 2015 - 10:11

Quand une lionne et un serpent se rencontrent

ft. Ebenezer & Talya


«Les garçons n'ont aucune idée de combien de temps les choses qu'ils disent peuvent rester dans l'esprit d'une fille. »
Talya bouillonnait comme un volcan prêt à entrer en éruption. Peut-être que si elle était restée Ange, tout serait différent aujourd'hui. Elle aurait laissé le caractère passionné et volcanique à sa jumelle et aurait gardé son caractère doux et naturellement sociable. Talya aurait sûrement mieux géré qu'elle. Mais sa jumelle était partie, définitivement et il avait bien fallu trouver quelque chose pour palier à son absence. Prendre son nom et son caractère avait semblé être la meilleure chose à faire sur le coup. Mais n'avait-elle pas dit à Nate que si il restait muet, c'était qu'il se sentait encore coupable de la mort de sa soeur et qu'il continuait à la faire vivre ainsi ? Et elle alors. Elle n'était pas beaucoup mieux au final. Pour donner des conseils elle était douée. Pour les suivre beaucoup moins bizarrement.

En marchant dans les couloirs, elle avait croisé son reflet dans le miroir. Le reflet d'une jeune fille aux yeux bleus brillants, aux cheveux blonds et ondulés cascadant dans son dos encadrant un visage au teint un peu trop pâle qui faisait ressortir les cernes qui montraient qu'elle ne dormait pas si bien qu'elle s'entêtait à le dire et aux lèvres délicatement rosées pourtant pincées. On aurait dit une lionne, sauvage et agressive. Blessée. Elle reprenait lentement le dessus mais c'était difficile. Quelque chose s'était définitivement brisé en elle, l'empêchant de totalement reprendre la maîtrise d'elle même. C'est comme si un barrage ou une barrière invisible avaient cédés en elle, laissant toutes ses émotions s'écouler librement là où elle aurait du les retenir. La colère, la joie, l'amertume, le bonheur, les rires, les pleurs. La musique était la seule chose capable de l'apaiser et de la canaliser en cet instant. C'était son refuge, son monde. Car il y avait une musique en elle, une musique que personne ne pourrait jamais lui prendre. Après tout, son prénom ne signifiait-il pas "Celle qui Chante" ? Il lui allait bien. Ou en tout cas, il correspondait bien à la personne qu'elle était devenue aujourd'hui même si ce n'était pas la personne qu'elle avait été à la base. Mais la naissance ne définit par entièrement une personne. Il la fait naître et le monde se charge de la façonner, de la faire grandir, évoluer. De la briser parfois. Il n'y était pas arrivé. C'était ce que Talya ne cessait de se répéter : ils ne l'avaient pas brisés. Pas de manière irrémédiable. Ils l'avaient juste rendue plus forte, plus déterminée.

Mais évidemment, il fallait que quelque chose vienne une nouvelle fois contre carrer ses plans. Mince alors elle ne pouvait même plus s'évader dans sa passion, il fallait que les Serpentard viennent la chercher aussi là. Bon d'accord, à la base il était là avant elle et avait donc techniquement le droit de la rembarrer et de la renvoyer aussi sec d'où elle était venue mais Tal' s'en fichait. Elle n'aimait pas avoir tord. Elle pouvait reconnaître quand c'était le cas mais jamais devant un ennemi. Et pour l'instant, le jeune homme devant elle en était un. Et elle était déjà suffisamment en position de faiblesse entre cet été et son regard fatigué qu'elle n'allait certainement pas continuer et lui donner raison. - Ce que je fais ici ? Comme tu as surement dû t’en rendre compte, je jouais, essayant peut-être de retrouver un peu de calme, parce qu’avec vos pleurnicheries au milieu des couloirs c’est plutôt compliqué. Furieuse, Talya plissa les yeux. Comment ça ses pleurnicheries au milieu des couloirs ? C'était sa faute à elle si lui et ceux de sa maison étaient assez débiles pour les provoquer ? Alors si tu avais l’obligeance de t’en aller et de me laisser respirer comme tu l’as si bien dit, tu en serai bien aimable, continua le Vert & Argent. Talya le fixa du regard. Elle le connaissait oui. Elle surprenait souvent son regard sur elle, s'en étonnait tout aussi souvent mais puisque chaque fois qu'elle le captait il lui balançait une remarque sarcastique et provocatrice, elle avait fini par se faire à l'idée qu'il était aussi pourri que les autres. Talya était une jolie fille mais elle ne cherchait pas forcément à plaire; elle était une de ces beautés plutôt naturelle, rayonnante, passionnée, on l'aimait ou on ne l'aimait pas, il y avait peu de mitige avec elle; mais même si elle aimait bien s'amuser avec ses cheveux et mettait parfois un peu de maquillage quoique à peine, elle ne cherchait pas à être remarquée par les hommes. Elle ne voyait donc pas quand ou comment ça pouvait être le cas. - Primo je ne suis aimable qu'avec ceux qui le mérite. Et tu rentre dans cette catégorie. Secundo, non. J'suis venue pour être tranquille, si tu veux respirer et cesser de m'entendre "pleurnicher" - et elle fit bien les guillemets avec ses doigts - t'a qu'à aller voir ailleurs. Moi en tout cas je ne bouge pas d'ici. Elle le regarda d'un air buté, le menton relevé fièrement, le regard plein de défi. Elle ne se laisserait plus abattre. Plus jamais.

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MessageSujet: Re: Ebe&Tal • Quand une lionne et un serpent se rencontrent Ebe&Tal • Quand une lionne et un serpent se rencontrent 129196351Lun 19 Jan 2015 - 18:36

Il hurlait à l’intérieur, tout criait en lui, ses cernes, son visage blafard et son besoin désespérant d’être seul, lui qui était pourtant si souvent accompagné de quelques accolites tout autant mal intentionnés. Mais il les avait balayés d’un regard, l’espace d’un instant, d’une pause. Il ne parvenait plus à penser correctement, ses idées se bousculaient en lui, et la missive de son paternel martelait son esprit à grand coups de poings, féroces, sans vergognes.  Il était terriblement fatigué, cette école de malheur lui tapait sur le système, le forçant chaque jour à donner l’image d’une personne qu’il n’était définitivement, il commençait à saturer de devoir jouer le jeune homme courtois, respectueux de ses professeurs qu’il n’appréciait guère plus que les petits sangs de bourbe qui peuplaient le château. Il entendait leurs rire de bienheureux, et devait faire face à leurs ridicules attaques, en ce moment ils se sentaient tous pousser des aîles et il fallait que les choses évoluent parce que cela ne pouvait plus durer. Il avait déjà commencé par Athena, il l’avait réduite en miette, lui faisant habillement croire que cela était pour son bien, il était parvenu à la convaincre que la personne qu’elle était n’était pas celle qu’elle souhaitait secrètement être. Il était fort, très fort et rien ne l’empêcherait de mener à bout ses projets. C’est à cette pensée qu’il retrouva entièrement foi en ce qu’il était, le plus vite possible il répondrait à la missive de son père, acceptant tout sur le champ. Il ne devait pas poser de question, et aurait été obligé de se plier à ses exigences s’il ne souhaitait pas subir son courroux, mais il préférait se laisser penser qu’il avait le choix. Mais ce n’était pas le cas. Il était et avait toujours été ce petit stéréotype de sang-pur, conditionné, manipulé sans jamais ne se rendre compte de rien, il était riche et il haïssait la moitié de la population sorcière comme un forcené comme un enfant gâté, cachant la moindre brides d’émotions qui pouvaient émaner de lui. Il savait pourtant ce qu’il deviendrait, et ça l’avait fait rêver durant de nombreuses années. Le jeune homme perdrait toutes formes de sentiments, ne ressentiraient plus aucune empathie pour personne, deviendrait un bourreau formaté à faire ce qu’il devait faire en se taisant. Et savait tout cela, voilà quelques mois qu’il commençait à s’en rendre réellement compte, à se poser des questions. Mais ses questions se taisaient lorsque l’un de ces petits  veracrasse à trois gallions six mornilles venait lui chercher des noises. Tout était de leur faute à eux, si les archaiques traditions sorcières avaient été respectés ils n’auraient jamais vu le jour, et tout aurait été si simple pour lui. Il n’aurait jamais été cet Ebenezer Alford.

Les jours qui passaient à Poudlard étaient une cruelle perte de temps, lui pensait déjà tout savoir sur le monde extérieur, sur ce qu’il allait devoir faire. Et pourtant, même si son cher paternel était entièrement en accord avec sa vision des choses, il était nécessaire qu’il reste jusqu’à la fin de l’année scolaire lui avait-il dit. Il devait continuer son observation, savoir qui préparait quoi, qui était qui et ne jamais se laisser berner par la beauté de certaine et la parole des autres. Tout ce qu’on lui avait enseigné au manoir, étaient les seules leçons et convictions à retenir. Et Tayla l’avait bien évidemment mis dans le même chaudron que les autres. Elle n’avait pourtant pas tort, il était même pire qu’elle ne le pensait. Elle continuait à déverser sa haine sur lui, sans arrêt. Mais une fois de plus, il garda toute sa haine en lui. Il allait imploser. Pourtant il ne l’avait pas provoqué, les rouges attaquaient comme les verts maintenant, pour rien, par soucis d’équité peut-être, mais ils n’arriveraient jamais à leur niveau. Elle était butée, renfrognée, et sans qu’il ne sache réellement pourquoi ça lui plaisait, ses longs cheveux blonds ondulaient suivant la courbe de ses gesticulations énervées. Elle en devenait presque envoutante. Mais il se ressaisit violement. « Et tu crois que moi je compte m’en aller ? » commença-t-il d’un ton neutre qui se voulait provocateur par tant de maîtrise de lui-même.

Il lui lança un sourire cynique, dévoilant ses dents blanches. Tout en se retournant lentement face au piano. Ses doigts puissants, glissèrent aisément sur les touches. La marche funèbre de Chopin, il ferma les yeux. Les notes étaient si macabres, et si belles à la fois que ça en était déconcertant. C’était comme si il éprouvait le deuil de l’humanité entière et étrangement il en frissonna. Son dos s’était raidit de surprise. Mais il continua sans vraiment en connaître la raison. Peut-être parce qu’il en avait besoin. Son esprit se déconnecta totalement, la marche continuait de plus belle,  et elle était emplie d’une émotion certaine. Les notes filèrent rapidement. Et le morceau se termina sans qu’il sache comment il avait pu tenir jusqu’au bout. Un silence de mort régnait dans la salle sur demande, il dura de nombreuses secondes qui s’écoulèrent avec tant de lenteur qu’il lui aurait paru qu’il était resté des années assis à cette place, sans jamais en bouger. Mais il se reprit. Il ne devait jamais baissé la garde. Il plongea son regard dans celui de Talya, il était presque féroce. « Je crois que c’est toi qui ne mérite pas une seule seconde notre considération, tu te donnes des airs de j’ai tout fait, j’ai tout vécu, mais tu n’as rien vu. Tu vis dans un monde qui n’est pas le nôtre, tu crois qu’en étant agressive nous en serons moins virulents, mais tu te trompes. » Il marqua une courte pause, le regard plein de défi. « En cherchant à résister avec tes petits moyens tu ne fais qu’accroitre la colère et la haine Taylia. » Il ne savait pas ce qui était arrivé à Taylia l’été dernier, tout du moins il savait que certains de ses camarades avaient été violents, testant sur des petits cobayes ce que l’on leur avait appris. Lui n’en avait pas fait partie, peut-être l’aurait-il pu, surement même. Mais durant les vacances il avait eu d’autres projets avec son paternel, bien plus réjouissants que quelques tours de sorcier. Mais malheureusement, il venait de se compromettre en prononçant le nom de la jeune femme, il venait de lui indiquer qu'il lui avait prêté attention jusqu'à en connaître son prénom, jusqu'à voir son évolution et la haine qui avait grandi en elle.

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Dernière édition par Ebenezer Alford le Mar 10 Fév 2015 - 2:59, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Ebe&Tal • Quand une lionne et un serpent se rencontrent Ebe&Tal • Quand une lionne et un serpent se rencontrent 129196351Lun 19 Jan 2015 - 22:10

Quand une lionne et un serpent se rencontrent

ft. Ebenezer & Talya


«Les garçons n'ont aucune idée de combien de temps les choses qu'ils disent peuvent rester dans l'esprit d'une fille. »
Talya était épuisée, a bout de nerfs. Elle était comme une bombe à retardement. Elle n'avait pas encore explosé mais ça pouvait venir à tout moment. Et dire qu'auparavant, elle était la première à tendre la main aux Serpentard, qu'elle n'avait aucun préjugé et qu'elle avait confronté son frère aîné et ses amis nombre de fois pour leur dire que la haine engendrait la haine. Tout ça avait disparu cet été. Quelque chose s'était brisé en elle. Cette flamme qui brillait en elle, qui la rendait pétillante, pleine de vie et vivante. Elle avait comme ... non elle n'avait pas tout a fait disparue, car même affaiblie Talya représentait l'incarnation de la vie mais elle avait diminuée ça c'était certain. Mais le fait qu'elle ne soit pas totalement éteinte laissait de l'espoir quand a sa guérison totale ou partielle. Malgré tout ça, malgré la colère et la haine qui bouillonnaient en elle sans relâche, elle restait une jeune fille drôle et pétillante, sportive et chaleureuse. Mais pas pour les Serpentard colérique et détestable style, Ebenezer Alford.

Mais qu'il l'agaçait, qu'il l'agaçait ! Tout en lui l'horripilait ! Sa voix, ses gestes, ses paroles, son comportement entier. Il se comportait comme si la terre entière lui appartenait et que tout le monde devait obéir à ses ordres. Mais le pire de tout, c'est qu'elle le trouvait horriblement ... mignon. C'était affreux. Dire qu'un si beau garçon avait un comportement aussi épouvantable c'était du gâchis. Mais après ce qu'il avait fait à Athena, elle allait le détruire. - Et tu crois que moi je compte m’en aller ? lança t-il d'un ton aussi provoquant qu'elle. Elle lui offrit une moue ironique. - On peut toujours espérer il parait que ça fait vivre ! rétorqua t-elle sur le même ton. Il lui offrit un sourire ironique puis lui tourna le dos pour jouer la marche funèbre de Chopin. Pas vraiment la préférée de Talya cependant il jouait bien et elle fini par fermer les yeux et par se laisser porter par la musique. Les larmes roulèrent sur ses joues sans qu'elle puisse les retenir. C'était beau et froid à la fois, comme lui. La musique lui correspondait vraiment bien en fait. C'était lugubre. Et ça faisait mal parce qu'elle lui parlait. Le visage rieur de sa jumelle lui revint en mémoire. Ca faisait mal. Il y avait un trou béant dans sa poitrine là où aurait du se trouver la présence réconfortante de sa soeur et leur lien, toujours présent malgré les années, ne lui offrait plus aucun réconfort car quand elle tirait dessus, elle n'y trouvait au bout que l'absence, le froid et la solitude d'un fantôme depuis bien longtemps disparu. Quand la musique s'arrêta, elle se dépêcha de faire disparaître ses larmes et se composa le même visage qu'auparavant. Ils s'affrontèrent du regard un instant avant que le Vert & Argent ne reprenne la parole.

- Je crois que c’est toi qui ne mérite pas une seule seconde notre considération, tu te donnes des airs de j’ai tout fait, j’ai tout vécu, mais tu n’as rien vu. Tu vis dans un monde qui n’est pas le nôtre, tu crois qu’en étant agressive nous en serons moins virulents, mais tu te trompes. En cherchant à résister avec tes petits moyens tu ne fais qu’accroitre la colère et la haine Talya. La jeune fille plissa les yeux un instant mais sa colère s'était muée en un morceau de glace aussi pointu qu'une épine de rose. Elle ignorait comment le jeune homme connaissait son prénom mais en même temps, elle connaissait bien le sien donc c'était donnant, donnant. - Que connaît-tu de la vie toi ? Tu es un petit garçon qui a été gâté jusqu'à en être pourri, autour de qui le monde tournait et dont la vie est déjà toute tracée sans aucun choix à faire et peu de responsabilités à prendre. Tu ne sais rien du monde et de la vie. Regarde autour de toi, fit-elle en désignant le tout d'un air vague, englobant la pièce, eux, le monde. Tu penses qu'il faut que la pureté du sang soit prouvée, qu'il fait de vous des êtres suprêmes mais en quoi ? Ton sang est-il plus rouge que le mien parce qu'il est pur ? Ne coule t-il pas lorsque tu te blesse ? Et ton coeur ne bat-il pas plus fort lorsque tu ressens une émotion qu'importe laquelle ? Tu es comme moi. Pas plus fort, pas plus intelligent, pas plus puissant. Elle secoua la tête exaspérée. Puis elle posa sa guitare contre le mur et s'approcha. Pousse toi un peu, fit-elle sans méchanceté en s'asseyant près de lui. Elle posa ses doigts sur les touches du piano et entama un morceau. Un morceau bien différent de celui qu'il avait joué un peu plus tôt mais tout aussi beau. Ses doigts fins courraient sur les touches noires et blanches avec grâce et délicatesse. Il y avait dans sa façon de jouer, une énergie, une vitalité et une douceur qui transparaissait parfois dans sa façon de parler ou de bouger mais que personne n'avait plus vue depuis plusieurs mois. Le morceau se termina et elle tourna la tête vers lui. - Et maintenant, tu te sens toujours supérieur ? demanda t-elle doucement. Ils étaient proches. Très proches. Trop peut-être. Elle le fixa de ses yeux bleus azur, plongeant son regard dans le sien, comme si elle lisait en lui comme dans un livre ouvert. Ils étaient si proches que leur souffle se mêlaient et qu'elle pouvait sentir la chaleur du sien. Fermant les yeux elle se décida à rompre la distance entre eux.

Elle l'embrassa.

Ce fut un baiser doux, léger mais qui recelait néanmoins cette passion et cette vitalité qui n'appartenait qu'à la jeune fille. Elle se recula presque aussi vite qu'elle s'était approchée de lui et le fixa du regard. - Et maintenant, oses me dire que tu n'a rien ressenti ? Elle fini par se lever, le regard brûlant. Je ne prétends pas avoir tout vu, tout vécu, je ne prétends pas tout savoir. Mais j'oses prétendre que j'en sais plus que toi sur la vie Ebenezer Alford. Et tu ferais bien de cesser de laisser les autres contrôler la tienne ou bien la seule place de supériorité que tu auras sera celle à la tête d'une armée d'Inferis, lança t-elle. Elle se dirigea vers l'entrée et attrapa sa guitare avant de se tourner de nouveau vers le jeune homme. - Maintenant qu'on a prouvé que non, tu n'est pas mon supérieur parce que tu as le sang "pur" est ce que je peux avoir la salle pour jouer ou c'est encore trop demandé ? lâcha t-elle ironique. Il n'y avait plus rien de la douceur dont elle avait fait preuve quand elle l'avait embrassé. Baiser qu'elle n'avait d'ailleurs pas relevé et dont elle ferait comme si il n'existait pas.

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MessageSujet: Re: Ebe&Tal • Quand une lionne et un serpent se rencontrent Ebe&Tal • Quand une lionne et un serpent se rencontrent 129196351Sam 24 Jan 2015 - 21:25

Oh il la détestait ! Il la détestait, elle était tout ce qu’il haïssait et tout ce qui le passionnait. Cette part de vivacité qui l’habitait sans arrêt même lorsqu’elle était en colère son énervement était habité par cette vitalité sans vergogne qu’elle pensait surement avoir vu disparaitre en elle. Mais elle se trompait. Il la détestait d’être aussi belle et de poser un regard si haineux sur lui. Il ne comprenait pas comment cela pouvait faire naître en lui cette sensation si forte qu’elle le rendait immobile, impossible de bouger et encore même de déverser sur elle les piques qu’il lui aurait habituellement lancé en plein visage, sans l’épargner, tentant de détruire toute forme de résistance en elle. Tandis que la rouge lui balançait un flot de vérité en pleine gueule, qui le frappait sans interruption, durant quelques secondes il pensa qu’elle avait entièrement raison. Il était le petit fils à maman qui faisait tourner son monde tout autour de sa chère personne, il avait toujours été au centre de son attention, il était le fils unique d’une femme qui avait eu du mal à le concevoir et qui le gâtait sans interruption. Peut-être est-ce pour cela qu’il avait tant de mal à l’aimer, qu’il ne lui rendait jamais l’amour que cette pauvre femme bridée au possible pouvait lui apporter. Il était sa seule et unique raison de rester en vie, et il le savait. Mais papa valait mieux qu’elle pensait-il, il devait le rendre fier pour obtenir ne serait-ce qu’un brin de considération, il devait faire tout ce qu’il lui ordonnait, parce que l’autorité c’était lui, parce que son amour valait bien plus que celui de sa femme. Mais son amour n’existait pas. Il avait de l’argent, beaucoup d’argent, mangeait avec des couverts en argent, possédait un manoir qu’il recevrait en héritage et même s’il ne travaillait pas aurait été à l’abri de tout ce que la vie aurait pu lui réserver. Mais rien ne lui arriverait jamais, non rien, parce qu’elle n’avait pas tort il serait celui qu’on avait toujours voulu qu’il soit. Pauvre petit garçon à la gueule d’ange et au cœur froid et sans remords. Pauvre petit monstre qui serait aux services d’un monstre bien plus gros et dangereux que lui. Il n’était rien. Et il se berçait d’illusions à s’en rompre l’estomac, s’il ne les avait pas, il n’aurait plus rien.

Mais elle se trompait sur un point, son cœur ne battait pas plus vite, il ne ressentait rien, aucune émotions, seul un grand vide à la place du cœur. Rien ne parvenait à le toucher, rien ne lui faisait réellement peur. Rien n’était assez fort pour prendre place et survivre dans son cœur si froid. C’était réellement ce que le jeune homme pensait. Rien et surtout personne. Il avait toujours rejeté toutes formes de sentiments, si bien qu’un masque de vide se lisait parfaitement sur son visage, si bien qu’il finissait par faire peur, ça effrayait toujours de comprendre qu’il ne ressentait rien, qu’il ne réagissait qu’aux menaces, ce n’était pas humain. Le seul qui parvenait encore à le toucher était son paternel, vexant, il ne faisait qu’accroitre sa colère, et pourtant il continuait à obéir. Pourtant et à toutes épreuves, il se sentait plus fort que n’importe qui, il sentait son sang battre dans ses veines d’adrénaline. Il regardait Talya s’agiter autour de lui, montrant le monde qui se trouvait autour d’eux, il s’était ressaisit elle racontait n’importe quoi, elle était idéaliste et surtout trop perdue dans un monde qu’elle pensait connaître, mais elle ne s’attendait en rien aux choses qui allait leur arriver, à elle et avec ses amis traitres à leur sang. Il posa son regard dur sur elle. « Notre sang est pur, le vôtre est souillé, ce qui fait de nous des êtres supérieurs, doté d’une capacité magique bien plus puissante que la vôtre puisque vous êtes les enfants ou petits-enfants de moldus et s’il faut te le rappeler les moldus ne possèdent pas de pouvoirs magiques. Nous sommes prédisposés à la magie, qui nous est intimement lié, vous avez forcé le destin. » Avait-il dit, totalement sûr de lui et de leur supériorité, répétant presque au mot près ce qu’on lui avait enseigné, les mots qu’on lui avait enfoncé si profondément dans le crâne, qu’ils y étaient enfouis, si difficile de s’échapper. D’un geste de la main et de quelques mots, elle lui intima de se pousser et s’installa au piano, surpris par le ton de sa voix, il se décala rapidement. Ils étaient à présent côte à côte, les mains de la jeune femme s’approchèrent du piano et se posèrent telles des plumes portés par le vent sur les touches. Il fixa son regard sur ses mains qui bougeaient en rythmes, au fil de la musique qui s’échappait de l’instrument. Elle jouait divinement bien. Le morceau paraissait si vivant que ça le dépassait totalement, l’amour qui s’en dégageait il ne le comprenait pas et pourtant il en fut étrangement marqué, il en resterait marqué pendant quelques temps. Tenterait de le rejouer sans y parvenir vraiment. C’était si intense, que ses yeux eurent fini de suivre ses mains, ils se déposèrent sur le doux visage de Talya sans qu’il ne sache réellement pourquoi. Elle avait achevé son morceau, il ne s’en était même pas rendu compte. « Et maintenant, tu te sens toujours supérieur ? » lui avait-elle demandé tout à fait sérieuse. Il n’en savait rien, ils jouaient tellement différemment, n’y mettaient pas le même type d’émotion, mais c’était aussi beau, tout en eux était opposés. Elle le fixa si profondément de ses magnifiques yeux d’un bleu éclatant qu’il n’eut manifestement pas le courage de répondre. Il la regardait intensément ne comprenant pas à quel jeu ils jouaient.

Avant qu’il ait eu le temps de se rendre compte de quoi que ce soit, elle gravit les derniers millimètres qui s’éparaient leur bouche l’une de l’autre. Elle s’empara de ses lèvres, il eut un mouvement de surprise mais ne brisa étrangement pas le lien qui venait de les unir. C’était doux, et passionné, pas le genre de baiser que lui donnait, ils étaient si violents et distants à la fois. Mais lors de celui-ci, elle le domina totalement. Et il détestait ça autant qu’il avait aimé. Elle se prenait pour qui cette petite lionne ? C’était lui qui devait dominer, sans arrêt, sans jamais perdre la face. Et elle venait de tout faire tomber à l’eau. Quelle petite peste. Au moins, elle était digne de son sang. Il se haïssait intérieurement d’avoir apprécié, il n’aurait jamais dû, elle pensait avoir gagné cette effrontée. Et voilà qu’en plus, elle avait ce petit regard de victoire et son ton hautain lui brisait les tympans. « Tu n’as aucune leçon à me donner sang de bourbe » commença-t-il au bord de l’explosion, ses mots étaient violents, blessants, coupant comme des lames de rasoir, mais il se calma presque instantanément, comme s’il avait franchi une limite interdite dans son contrôle de lui-même. « Personne ne contrôle ma vie, par contre tu devrais faire attention à toi, tu ne contrôle pas la tienne tu t’embourbes dans une situation qui te dépasse. Parce que cette armée d’inféris je la lâcherais contre toi, et même si tu as de longue jambes, difficile d’y échapper ». Il marqua une pause, passant sa main dans ses cheveux tentant de regagne en contenance, il reprenait rapidement confiance trop orgueilleux pour se laisser marcher sur les pieds par cette petite sotte totalement sublime. « Maintenant qu'on a prouvé que non, tu n'es pas mon supérieur parce que tu as le sang "pur" est ce que je peux avoir la salle pour jouer ou c'est encore trop demandé ? » continua-t-elle. Ça devait trop. Il s’était rapproché d’elle a pas rapides, et avant qu’elle eut le temps de prononcer un mot de plus, il la plaqua contre la porte de l’entrée et s’empara brusquement de ses lèvres, violemment. Il lui bloquait la main qui ne tenait pas la guitare d’un bras féroce. Cela dura quelques secondes. Et brusquement il se retira. Il avait repris le dessus. « Maintenant qu’on a prouvé que je te suis supérieur, je me retire » commença t’il. « Et ne t’avise plus jamais de reposer tes lèvres souillées sur moi Fitzpatrick.» Il la planta là et ouvrit la porte d’un geste silencieux la franchissant comme si tout cela n’avait jamais existé.

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