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Luzia Ozores COTÉ DU BIENOn n'emporte avec soi que le bien qu'on a fait. | HIBOUX POSTÉS : 817 | AVATARS / CRÉDITS : Astrid Bergès-Frisbey - Vanka - Bazzart' | SANG : Mêlé
| Sujet: Una ventana abierta... Mer 23 Jan 2013 - 20:36 | |
| Août 1971 :- Luz' ?
La fillette, qui lisait sur son lit allongée sur le ventre, se redressa et se retourna vers l'entrée de sa chambre. C'était Ugo, son frère. Au son de sa voix, elle devina qu'elle n'aurait pas avec lui une conversation légère.
- Tu as décidé ? lui demanda-t-il en croisant les bras et en s'appuyant sur le chambranle de la porte.
Elle savait parfaitement à quoi il faisait allusion. Voici deux semaines que la lettre en parchemin, que l'écriture fine et penchée de couleur verte adressée à Luzia était arrivée – son inscription à Poudlard.
Poudlard.
Un lieu dans lequel Ugo n'irait jamais car il n'était pas magique. Il avait espéré, pourtant, connaître ce monde, et avait été persuadé qu'il recevrait tôt ou tard cette lettre. Mais il avait effectué sa sixième dans un collège moldu. Aussi avait-il été plus que dégoûté quand sa sœur avait reçu cette fameuse lettre. La fillette prit une profonde inspiration et d'une voix calme, si basse qu'on la percevait à peine, elle lui dit :
- Je ne peux pas ne pas y aller.
Elle vit le regard de son aîné s'assombrir, ses traits de jeune adolescent se durcirent et elle comprit qu'il lui en voudrait toute sa vie. Elle tenta de le retenir lorsqu'il tourna les talons ; le temps de sauter de son lit, il s'était déjà enfuit dans la rue. |
| | | Luzia Ozores COTÉ DU BIENOn n'emporte avec soi que le bien qu'on a fait. | HIBOUX POSTÉS : 817 | AVATARS / CRÉDITS : Astrid Bergès-Frisbey - Vanka - Bazzart' | SANG : Mêlé
| Sujet: Re: Una ventana abierta... Jeu 4 Avr 2013 - 19:59 | |
| Mars 1978 :
Ma chérie,
Ta lettre nous a fait très plaisir et nous te félicitons pour ton appréciation en potion ! On aimerait que tu en fasses autant pour l'astronomie, mais on ne peut pas tout avoir. Ugo travaille dur pour son examen à la fin de l'année et je ne le vois pas beaucoup. Ton père est assez occupé en ce moment au ministère – on manque d'oubliator et il doit être sur tous les fronts. C'est fou ce que les Sorciers ne sont pas discrets. Hier soir, Anne et John Abbot sont venus à la maison avec Oscar, leur fils – tu te souviens de lui ? En tout cas, lui ne t'a pas oublié et m'a posé plein de questions sur toi ! Je crois bien que tu lui plaît ! Il est très beau garçon et mène de brillantes études de littérature anglaise du XVIIIème siècle et il suivra sûrement le chemin de son père. Je crois qu'il a très envie de te revoir et cela ne me déplaît pas ! Ton père et moi avons décidé que nous n'irons pas en Espagne. On ne se sent pas prêts à y retourner, même si le régime n'est plus le même. Je ne pourrais pas revenir là où j'ai vu trop de souffrance – et tu sais pourquoi. Peut-être plus tard. Peut-être que toi et Ugo irez à Seville quand vous serez plus grand – vous devez le faire... Mais pour moi et ton père, il nous faut encore du temps. Je sais que tu vas être déçue en lisant cela, et que tu as très envie de connaître ton pays. Je te le souhaite réellement. Pour moi, comme pour ton père, notre pays, c'est l'Angleterre. Je dois te laisser, ton père n'est pas là, et la cuisine ne se fait pas toute seule !
Je t'aime, Mama
Dernière édition par Luzia Ozores le Ven 10 Jan 2014 - 19:24, édité 1 fois |
| | | Luzia Ozores COTÉ DU BIENOn n'emporte avec soi que le bien qu'on a fait. | HIBOUX POSTÉS : 817 | AVATARS / CRÉDITS : Astrid Bergès-Frisbey - Vanka - Bazzart' | SANG : Mêlé
| Sujet: Re: Una ventana abierta... Lun 3 Juin 2013 - 20:46 | |
| Sean et Luzia dans le parc, une après-midi de pluie. Cela faisait trois mois qu'ils étaient ensemble. |
| | | Luzia Ozores COTÉ DU BIENOn n'emporte avec soi que le bien qu'on a fait. | HIBOUX POSTÉS : 817 | AVATARS / CRÉDITS : Astrid Bergès-Frisbey - Vanka - Bazzart' | SANG : Mêlé
| Sujet: Re: Una ventana abierta... Mar 25 Juin 2013 - 15:03 | |
| Noël 1975, lors d'une balade avec Ugo, son frère.- Tiens regarde, avait fait Luzia en montrant à Ugo le clocher, un des plus jolis d'Oxford, qui dominait les arbres et le paysage de toute sa hauteur.
Son frère s'arrêta alors, observant le clocher. Il sortit de son sac son appareil photo - le dernier cri, qu'il avait reçu à Noël. Il se débarrassa de la protection en la donnant à sa sœur et se positionna pour prendre la photo. Ugo eut quelques secondes d'hésitation : il jaugeait la luminosité et attendit qu'une mamie ait fini de traverser le pont. Enfin, il appuya sur le bouton et l'appareil produisit un petit cliquetis.
- C'est fait, elle sera à toi.
Luzia lui lança un sourire éclatant et ils continuèrent leur promenade. Les vacances tiraient vers leur fin ; dans deux jours, l'adolescente serait dans la Poudlard express pour la reprise des cours. Les relations avec son frère s'étaient nettement améliorées. Ce dernier avait fini par comprendre qu'il ne serait jamais un sorcier, mais aussi que la vie moldue n'était pas si mal non plus. Luzia savait pourquoi son frère ne lui en voulait plus : il était enamorado d'une fille de sa classe. Apparemment, le jeune homme ne la laissait pas indifférente. Bien-sûr, rien ne l'empêchait de jeter de temps en temps des piques à sa sœur, et parfois, il se sentait nul par rapport à elle, inférieur, banal. Il était l'aîné, mais incapable de faire quoi que ce soit avec une baguette. Heureusement, comme Luzia passait la plupart de l'année à Poudlard, Ugo pouvait s'épanouir de son côté à loisir. Et l'Espagnole ne pouvait s'empêcher de se dire, chaque fois qu'elle le retrouvait, qu'il devenait un homme.
Une fois rentrés chez eux, Ugo avait développé la photo et l'avait offerte à Luzia. Celle-ci la gardait précieusement dans son journal, car c'était le souvenir d'un des rares moments de complicité passés avec son frère. |
| | | Luzia Ozores COTÉ DU BIENOn n'emporte avec soi que le bien qu'on a fait. | HIBOUX POSTÉS : 817 | AVATARS / CRÉDITS : Astrid Bergès-Frisbey - Vanka - Bazzart' | SANG : Mêlé
| Sujet: Re: Una ventana abierta... Jeu 29 Aoû 2013 - 21:22 | |
| @mickey-overblog Septembre 1971 : Il faisait une douce chaleur sous la serre. Luzia, son livre de botanique serré contre elle, tentait de voir jusqu'au fond de la verrière, occulté par une multitudes de plantes au feuillage verdoyant. Son regard, à vrai dire, se perdait dans l'enchevêtrement des tiges et des feuilles. L'odeur, un peu âcre, de terreau lui chatouillait les narines et elle avait envie, à tout moment, de se racler la gorge. Ce premier cours de botanique était l'événement le plus marquant de la rentrée - après bien-sûr la répartition et la découverte de la salle commune. La fillette s'était sentie de suite à l'aise, un peu grisée par l'odeur suave que dégageaient les plantes. La serre était un lieu étroit, chaud et douillet ; un véritable cocon, qui offrait confort et sécurité.
L'exercice du jour consistait seulement à apprendre les gestes les plus basiques du jardinage, tels que le rempotage, le taillage des tiges et le dosage de l'eau. Gestes qui avaient vidé l'esprit de Luzia de tout parasite. Les mains dans la terre, la voilà qui ne se souciait plus du tout de savoir si elle se ferait remarquer par le professeur ou non. Tout cela lui semblait beaucoup plus simple que la métamorphose et l'astronomie !
Le soir-même, après avoir fini son résumé d'Histoire de la Magie sur la Secte des Fées, Luzia s'était plongée dans son manuel de botanique. Elle ne comprit pas tout - et se sentait incapable de retenir les noms de toutes les plantes ainsi que de toutes leurs propriétés - mais elle fut littéralement fascinée par la diversité des végétaux et se rendit compte qu'ils permettaient de soigner de nombreuses blessures.
Luzia se souvient de l'engouement qu'avait provoqué en elle ce premier cours de botanique. Elle était sûre, aujourd'hui encore, que la botanique serait son avenir.
Dernière édition par Luzia Ozores le Sam 7 Fév 2015 - 22:51, édité 1 fois |
| | | Luzia Ozores COTÉ DU BIENOn n'emporte avec soi que le bien qu'on a fait. | HIBOUX POSTÉS : 817 | AVATARS / CRÉDITS : Astrid Bergès-Frisbey - Vanka - Bazzart' | SANG : Mêlé
| Sujet: Re: Una ventana abierta... Lun 16 Sep 2013 - 14:37 | |
| 15 Septembre 1978 :Luzia a 17 ans ! |
| | | Luzia Ozores COTÉ DU BIENOn n'emporte avec soi que le bien qu'on a fait. | HIBOUX POSTÉS : 817 | AVATARS / CRÉDITS : Astrid Bergès-Frisbey - Vanka - Bazzart' | SANG : Mêlé
| Sujet: Re: Una ventana abierta... Ven 8 Nov 2013 - 22:51 | |
| - Mais non, Nolan, tu sais bien que la salle de bain des préfets est réservée... aux préfets ! - On peut faire une entorse au règlement. Je suis préfet, après tout. |
| | | Luzia Ozores COTÉ DU BIENOn n'emporte avec soi que le bien qu'on a fait. | HIBOUX POSTÉS : 817 | AVATARS / CRÉDITS : Astrid Bergès-Frisbey - Vanka - Bazzart' | SANG : Mêlé
| Sujet: Re: Una ventana abierta... Ven 10 Jan 2014 - 21:54 | |
| - Luzia et Ugo lors d'une promenade, décembre 1978 - |
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| Sujet: Re: Una ventana abierta... Sam 12 Avr 2014 - 18:49 | |
| Deidre et Luzia, Avril 1976, prises en photo par Thelma. |
| | | Luzia Ozores COTÉ DU BIENOn n'emporte avec soi que le bien qu'on a fait. | HIBOUX POSTÉS : 817 | AVATARS / CRÉDITS : Astrid Bergès-Frisbey - Vanka - Bazzart' | SANG : Mêlé
| Sujet: Re: Una ventana abierta... Sam 12 Avr 2014 - 18:52 | |
| - Luzia, lors de sa première soirée en Espagne, été 1978 - |
| | | Luzia Ozores COTÉ DU BIENOn n'emporte avec soi que le bien qu'on a fait. | HIBOUX POSTÉS : 817 | AVATARS / CRÉDITS : Astrid Bergès-Frisbey - Vanka - Bazzart' | SANG : Mêlé
| Sujet: Re: Una ventana abierta... Dim 21 Déc 2014 - 16:10 | |
| 2 Novembre 1979
Comment j'ai trouvé la force d'entamer mon année universitaire, je n'en sais rien. Le retour de l'institut m'a plongée dans un état de mélancolie profonde et je suis restée plusieurs semaines sans rien faire à Oxford. Ugo et les parents ont bien vu que je ne vais pas bien et ont fait leur possible pour améliorer mon humeur, mais bon... J'ai commencé ce cahier. Ça me rappelle quand j'avais 12 ans et que je tenais de façon très irrégulière mon journal. Là, c'est différent. Ce cahier me sert aussi d'agenda et je le remplis jour après jour, à défaut de parvenir à remplir ma vie.
En fait, retrouver la casa a été plus compliqué que je l'avais prévu. Je me suis très vite sentie en décalage... On m'a à peine reconnue. Faut dire que j'ai tellement maigri depuis la rupture avec Nolan. Le passage a l'institut n'a rien arrangé. Bref, rester à la maison, c'était finalement impossible. Et puis, à Londres, il y a Deidre, Gideon, Garance, bref, ceux sur qui je peux réellement compter.
Et Oscar Abbot, aussi. Il a repris contact avec moi et est adorable. Il essaye de me faciliter ma vie londonienne. Parce que oui, je suis à Londres depuis deux semaines et demie. J'ai repris les cours et Deidre m'a aidé à m'occuper de mon inscription à la fac. 11 octobre 1979 :
10h : RDV avec Deidre devant l'université - inscriptions ! j'ai croisé Oscar avec des amis avant d'aller au Chemin de Traverse via le Chaudron Baveur. ▬ Alors, c'est comment la fac, m'a-t-il demandé. ▬ Je suis juste allée m'inscrire. Je démarre doucement.
Je dors chez Deidre et Gideon ce soir. Cette virée à londres, c'est l'occasion pour moi de faire quelques emplettes, notamment de refaire une partie de ma garde robe, puisque la moitié de mes fringues sont désormais trop grands. 18 Octobre 1979 :
Ne pas oublier de récupérer les clés de ma chambre !!! Bureau A215
Dernière édition par Luzia Ozores le Mar 30 Déc 2014 - 22:27, édité 1 fois |
| | | Luzia Ozores COTÉ DU BIENOn n'emporte avec soi que le bien qu'on a fait. | HIBOUX POSTÉS : 817 | AVATARS / CRÉDITS : Astrid Bergès-Frisbey - Vanka - Bazzart' | SANG : Mêlé
| Sujet: Re: Una ventana abierta... Mar 30 Déc 2014 - 22:25 | |
| - Luzia et Gideon, début Décembre 1979 devant une boutique de Covent Garden - |
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| Sujet: Re: Una ventana abierta... Sam 7 Fév 2015 - 23:00 | |
| Début Janvier 1980, université de magie - Luzia se pointe de manière imprévisible à la table d'un Oscar Abbot scotché, quelques jours après leur décision de se mettre ensemble. ▬ Luzia ? Tu ne manges jamais ici, d'habitude. ▬ Non, je suis venue te voir, si ça ne te dérange pas toi et tes amis. ▬ Bien-sûr que non, s'exclamait alors Jack, un des amis d'Oscar.
Oscar, ce midi-là, fit moins de blagues que d'habitude. Une jeune espagnole, assise à côté de lui, lui faisait perdre tous ses moyens... |
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| Sujet: Re: Una ventana abierta... Lun 13 Avr 2015 - 23:07 | |
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26 Mars 1980
On frappa quelques petits coups secs contre la porte de sa chambre d'étudiante. Le cœur de Luzia fit une embardée, cognant soudainement comme un fou contre sa poitrine. Comme elle était assise sur son lit, la jeune femme se leva et avança fébrilement jusqu'à la porte, qu'elle ouvrit, laissant un faible sourire se dessiner sur ses lèvres. Elle découvrit le visage, pâle, d'Oscar Abbot. ▬ Entre, fit-elle après l'avoir embrassé doucement, presque timidement. Il hésita, comme s'il se demandait s'il ne valait pas mieux pour lui de rester sur le seuil à entendre ce que Luzia avait à lui dire, mais il finit par s'asseoir sur le lit une place qui occupait à lui seul la presque totalité de la pièce. Elle lui avait demandé de venir pour parler d'un sujet important. Elle en avait les mains moites. Elle s'assit sur la chaise de son bureau, regarda par la fenêtre qui donnait sur la cours du campus et avala avec difficulté sa salive. Un silence prit possession de la pièce, avant d'être interrompu par Oscar. ▬ Qu'est-ce qu'il se passe, Luzia ? Tu veux qu'on en arrête, là, tous les deux ? Sa voix se brisait sous la réalité que ses propres mots lui imposaient. Luzia tressaillit, que venait-il de dire ? ▬ Non, non, s'empressa-t-elle de dire. Ce n'est pas pour ça que je t'ai fait venir. Mais probablement qu'une fois qu'elle lui aurait révélé ce qu'elle avait à lui dire, Oscar voudrait rompre pour de bon avec elle. Elle ne lui en voudrait pas parce qu'elle estimait qu'il aurait parfaitement raison. Il parut alors soulagé, mais la lueur de ses yeux changea aussitôt, car il s'inquiétait désormais pour Luzia. Cette dernière sut qu'elle devait cracher le morceau tout de suite. ▬ Je suis enceinte. Oscar se leva d'un bond, estomaqué par la nouvelle, ne voulant pas y croire. ▬ Enceinte, répéta-t-il, hébété, mais …. Luzia, en larmes, se jeta à ses pieds. ▬ Je suis désolée, j'ai fait une bêtise. Mais il fallait que je te le dise, c'est trop dur de garder ça pour moi... Le reste fut étouffé par ses sanglots. Oscar se rassit et releva la jeune femme qu'il fit asseoir à côté d'elle. ▬ Il me semblait, commença-t-il, que nous avions pris les précautions nécessaires, toujours. Elle renifla. Le plus dur arrivait. ▬ C'est que... Ce n'est pas toi. Oscar se raidit à ses côtés, en même temps qu'il saisissait les paroles de sa copine. ▬ Luzia... Des larmes perlèrent à ses yeux. Il resta un moment ainsi, abattu, demandant sans arrêt comment elle avait pu lui faire ça. ▬ J'avais trop bu, expliqua l'Espagnole. Rien ne tout cela ne serait arrivé si... Oscar, je suis vraiment... ▬ Je sais que tu es mal depuis cet été, l'interrompit-il soudainement. Il y eut un nouveau silence. Puis Oscar demanda des détails et Luzia lui raconta tout. Elle révéla l'identité du père. Le jeune homme à ses côtés se décomposait petit à petit, laissant échapper de temps à autre un juron. Quand Luzia eut terminée, elle avait le souffle coupé, et était parcourue de spasmes. Calmement, Oscar l'entoura son bras et la remercia pour son honnêteté. ▬ Je comprendrais que tu ne veuilles plus de moi, pleura-t-elle. Il secoua la tête. ▬ Je ne te laisserai pas. Tu as fait une grave erreur, qui aura de lourdes conséquences. Mais je suis prêt à les assumer avec toi. Elle se tourna vers lui, le regardant presque comme si c'était un allumé. ▬ Tu es sûr ? Je... Ce n'est pas une petite conséquence. Ce bébé, c'est pour toute la vie. ▬ Ça, je le sais. Mais je sais aussi que je t'aime, Luzia.
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| | | | Sujet: Re: Una ventana abierta... | |
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