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Eben&Tal • I don't know where the lights are taking us but something in the night is dangerous

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MessageSujet: Eben&Tal • I don't know where the lights are taking us but something in the night is dangerous Eben&Tal • I don't know where the lights are taking us but something in the night is dangerous 129196351Ven 13 Mar 2015 - 9:58


Parce que le courage des hommes c'est de s'attaquer à plusieurs contre une femme simplement parce qu'elle ose avoir le courage de leur tenir têteEben & Tal

I don't know where the lights are taking us but something in the night is dangerous




Pantalon moulant rentré dans des bottes à lacets, tee-shirt long et pull, le tout en noir. Cheveux blonds tressés en épis dissimulés sous la capuche du pull, sac en bandoulière. Voilà comment était habillée Talya. Ombre parmi les ombres, invisibles à un regard inattentif, elle se mouvait avec la grâce d'une ballerine, la légèreté d'une plume et le silence d'un chat. Elle se glissa discrètement dans la salle de potions après avoir ouvert grâce à un simple "alohomora" et se dirigea vers l'armoire contenant les ingrédients rares. Ceux qui n'étaient utilisés que pour des potions bien précises et que le professeur gardait précieusement sous clés. Là encore elle ouvrit la serrure, prit trois ingrédients sélectionnés avec soin qu'elle glissa dans son sac, referma à clé puis attrapa son livre posé sur le bureau qu'elle avait occupé en dernière heure - sa couverture au cas où - et sorti. Elle pensait que tout irait bien, qu'elle avait été suffisamment rapide et discrète et que rien ne pourrait la relier mais c'était sans compter sur les S.E.R.P.E.N.T.S. En entendant du bruit derrière elle, Talya se figea. - Tiens, regardez qui est là les mecs. Ne serais-ce pas la fougueuse lionne des impurs ? railla une voix. La Gryffonne ne raidit et se retourna très lentement alors que des rires gras se faisait entendre. Et puis elle soupira. Grillée. Anne allait la tuer.

Quelques heures auparavant.


Talya sortait de métamorphose quand elle entendit son prénom crié dans le couloirs. Surprise, elle se dirigea vers Anne qui l'attira dans un coin. Apparemment il leur manquait quelques ingrédients bien précis pour la "surprise" qu'elles préparaient aux Serpentards en réprimande de leurs attaques multiples et variées envers les "non sang-pur". La blondinette accepta d'y aller cette nuit. Une expédition dans le château ne lui faisait pas vraiment peur. D'abord parce qu'elle le connaissait par coeur - Sirius et Sean lui avaient laissés quelques tuyaux en partant ce qui était bien pratique - et puis parce qu'elle n'avait pas peur. La colère qui bouillonnait en permanence en elle ne lui permettait pas d'avoir peur. Il n'y avait plus de place pour elle. La Gryffondor avait potion en dernière heure. Elle regarda la disposition des meubles, l'armoire à ingrédients spéciaux, le trajet à faire. En fin de cours elle laissa discrètement son livre avec quelques notes du prochain devoir à l'intérieur. Ce serait sa couverture au cas où elle se ferait attraper par un préfet ou un professeur. Puis elle sorti et alla dîner avec les autres. Elle se coucha le plus tard possible, faisant semblant d'être plongée dans un dessin qui lui donnait du fil à retordre et quand il ne resta plus personne elle monta, attrapa les affaires qu'elle s'était préparée et se rendit dans la salle de bain pour se changer. Quand elle fut prête, elle tressa ses cheveux en épis, le recouvrit de la capuche, glissa sa baguette dans ses bottes faute de poche sur le pantalon et sorti de la salle commune en direction des cachots.

Retour au présent.

Talya fixait les trois Serpentard qui lui faisait face d'un air très digne. - Qu'est ce que vous faites ici ? demanda t-elle froidement. Le "chef" de la bande arqua un sourcil et s'approcha d'un pas sans pour autant faire reculer la lionne. - Non, la véritable qu'est c'est qu'est ce que toi tu fais ici ? Ce n'est pas ton domaine que je sache, rétorqua t-il durement. Si il pensait lui faire peur c'était raté. Talya avait affronté des mangemorts l'été précédent et ils étaient autrement plus effrayants que ce minable ridicule qui se pensait supérieur pour une histoire de familles et d'ancêtres. - Qu'est ce que ça peut te faire ? A ce que je sache tu n'est ni prof ni préfet ce qui fait que je n'ai aucun compte à te rendre. Dégage de mon chemin maintenant, lança bravement la Rouge & Or. Ce n'était peut-être pas le bon moyen de les provoquer, de leur tenir tête mais parfois, montrer sa peur à un prédateur chassant une proie était plus dangereux encore que de le lui cacher. Pour l'instant, Talya n'avait pas peur. Elle s'avança d'un pas, entrant dans la zone du Serpentard, le forçant à reculer. Et ça ne lui plut pas du tout. Talya le fixa d'un regard noir, relevant la tête avec fierté et avança d'un autre pas. Elle pensait pouvoir s'en sortir. Elle aurait pu. Mais il n'était pas ce genre de mec. Il ne s'écrasait pas devant une file et encore moins devant une impure.

Furieux de sa répartie et du fait qu'elle n'est pas peur, le Serpentard l'agrippa par le poignet et la força à se tourner vers lui, lui faisant lâcher son livre et ses notes. Dans un réflexe acquis par l'expérience, Talya en profita pour lui coller une droite en plein dans le nez suivit d'un coup de pied dans le genoux lui faisant lâcher prise. Son pieds ripa alors qu'il posait ses mains sur son nez qui pissait le sang, satisfaisant grandement la lionne. - Attrapez moi cette garce ! hurla le chef. Talya se tourna vers les deux autres prête à se battre mais ils furent plus vicieux que ça et en moins de temps qu'il ne faut elle se retrouva plaquée contre le mur, les bras écartés tenu de chaque côté par ces abrutis de première. Le troisième s'approcha d'elle et posa une main sur sa bouche pour l'empêcher de crier. - Tu es tellement jolie et tellement combative. C'est vraiment dommage que tu sois une impure, glissa t-il à son oreille. Il avait une voix grave, nasillarde a cause de son nez - qu'elle lui avait probablement cassé - et une lueur dans son regard sombre qui provoqua chez Talya une peur sans nom. Parce que cette lueur elle l'avait déjà vu quelque part. Elle hantait encore ses cauchemars. Cette lueur, c'était la même qu'on retrouvait dans le regard des mangemorts. Un peu folle, excitée à l'idée de faire du mal. Il ne le ferait pas à la baguette. Elle le voyait dans son sourire mauvais. Elle le vit lever le poing et se plia sous le choc quand il la frappa en plein dans les côtes. Mais elle ne lui ferait pas le plaisir de gémir de douleur. Il recommença, deux fois. Puis il enleva sa main de sa bouche. - Allez, avoue donc que nous sommes supérieurs à toi et à ta race d'impur, exigea t-il. Talya lui cracha dessus. - Bande de lâches, rétorqua t-elle furieuse. Il la gifla. Une fois. Violemment. Et la jeune fille senti le gout du sang dans sa bouche. Mais elle ne flancha pas. Elle affronta son regard, le défia de recommencer. Il failli le faire, mais à ce moment là quelqu'un retint fermement sa main.
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MessageSujet: Re: Eben&Tal • I don't know where the lights are taking us but something in the night is dangerous Eben&Tal • I don't know where the lights are taking us but something in the night is dangerous 129196351Ven 13 Mar 2015 - 20:15

La bonne décision, oui il avait pris la bonne mais celle qui lui faisait le plus de mal aussi, son absence était une brulure qui l’incendiait de parts en parts. Mais il s’y tenait parce qu’il avait eu raison, parce que son esprit, ses idées avaient encore une fois pris le pas sur le reste. Et il ne devait pas regretter son choix, depuis la composition de leur morceau dans la salle sur demande il n’avait pas reparlé à Talya, il avait évité qu’elle le voit, qu’elle le croise. Il avait pensé rester son ombre, cependant il s’était rendu compte que le problème résidait dans cette idée ridicule. En effet, entrapercevoir sa fluette silhouette dès le matin n’était pas la meilleure façon de s’interdire de lui parler et encore moins de la regarder. Il ne souhaitait pas non plus avoir à croiser son regard, c’était perdu d’avance si ses yeux azur rencontraient les siens. Alors il l’évitait, et ce n’était pas si difficile finalement il avait passé deux semaines sans jamais la voir. C’était le meilleur moyen. Il se forçait à ne plus la chercher dans la Grande Salle et puis pour les cours ils s’y croisaient rarement leur année d’écart aidant fortement. Tout allait désormais parfaitement bien, il pensait être guéri de la tentation hasardeuse que l’on avait mise sur son chemin. Parfois, il avait croisé le regard interrogateur de Talya, mais toujours de loin, et l’avait ignoré, il tenait à la protéger. Son activité avait donc largement repris son activité avec les S.E.R.P.E.N.T.S et était encore plus déterminé à suivre la voie qu’il se devait de suivre. Non seulement pour sa famille, mais aussi pour lui. Il avait réussi à se persuader une nouvelle fois qu’il était fait pour ça, et plus la fin de l’année approcher plus il savait l’échéance courte, celle qui devait le mener là où il se devait d’être, à sa place, aux côtés du Lord. Il ne croyait plus au bien, à vrai dire il n’y avait jamais cru mais il avait vu en Talya une étincelle, un feu ardent qu’il aurait fallu suivre ou encore une lumière loin devant, mais il n’avait pas pris ce chemin et il ne le prendrait pas. Cependant, le statut du sang, ou tout du moins celui de Talya ne comptait plus vraiment, il continuait pourtant de se donner cette excuse concernant ses choix, il continuait de montrer que c’était la pureté qu’il recherchait, et au fond ce n’était pas totalement faux.

Chez les Serpentards la salle commune grouillait de monde, et même à cette heure-ci elle n’avait pas désempli, quelques-uns étaient partis se coucher, mais une réunion entre verts avait fini par s’organiser on ne sait comment. L’ambiance était lourde, mais bonne et on pouvait entendre en fond musical les voix majestueuses et grinçantes des créatures de l’eau. Ebenezer était confortablement installé dans l’un des canapés de la pièce, Innocence à ses côtés, on les voyait toujours ensemble. D’autres verts de septième année s’étaient joint à eux, et ils débâtaient de la pureté du sang en fonction des maisons, parfois s’étonnaient que quelques familles moins bien loties qu’eux, beaucoup moins biens soient elles aussi dites de sang pur, et ils s’indignaient à coup de ricanements oisifs. Desiderius les avait rejoints un peu après, et Ebenezer pensa qu’il était étrange en ce moment, et il ne prenait plus vraiment parts aux débats sur la question du sang. Si bien que son ami avait fini par aller se coucher avant le petit groupe visiblement un peu agacé. Alford ne s’en contraria pas plus que ça et lui souhaita bonne nuit accompagné d’un signe de tête. Être avec eux lui changeaient considérablement les idées, même s’ils racontaient toujours un peu les mêmes histoires et que le statut du sang tournait en boucle comme un vieux vinyle abimé. Et la discussion continuait, continuait sans discontinuer…. « Non mais vous auriez vu ça ce pauvre petit Gryffondor de troisième année est parti pleuré dans les toilettes, je vous raconte pas la nuée de rouge qui a voulu me tomber dessus, comme un cerisier qu’on aurait un peu trop secoué, mais après… » Continua l’un de ses camarades. Ebenezer se leva d’un traite et avala le contenu de son verre, un peu de whisky pur feu qu’un d’eux était parvenu à faire entrer en douce, mais il n’y en avait même pas assez pour saouler un homme. Et alors qu’il se retournait prêt à partir il entendit une voix forte dans son dos « Hé Alford qu’est-ce que tu fais ? » sans se retourner il répondit entre ses dents « Jvais faire un tour… ». Il annonça le mot de passe et franchi le tableau en direction des cachots.

La lumière était basse et froide, seules quelques torches éclairaient l’endroit sans pour autant le réchauffer. Ils avaient l’habitude, c’était leur élément, le froid prenant le pas sur la lumière. Et en dehors de quelques serpentards, il savait qu’ici il ne risquait pas de croiser grand monde. Les petites brebis des autres maisons ne se risquaient surtout pas à s’égarer dans cet endroit, surtout cette année. Même les préfets s’ils n’avaient pas à y aller ne s’y aventuraient pas. Il avança insensible au froid qui régnait dans l’endroit, il marchait à pas lents, réfléchissant lourdement au fait qu’il se sentait un peu traitre, mais il savait qu’il n’avait aucun compte à rendre à ses camarades que ce soit vis-à-vis de Talya ou de n’importe qui. Il n’avait absolument pas peur d’eux, certains même jouaient les caïds et s’enfuyaient devant quelques rouges en colère, pas très crédibles. La pénombre lui faisait du bien, il se sentait dans son environnement ici, tout comme chez lui d’ailleurs, l’un des endroits qu’il préférait à Poudlard était bel et bien les cachots, c’était tranquille, sombre et on pouvait y faire de nuit milles et unes choses. Des fois se firent entendre au loin, des voix masculines qui parlaient un peu trop fort. Le jeune homme continua d’avancer pestant contre cette bande de crétins sans gêne. Tout en s’approchant, il reconnut les voix, des membres des S.E.R.P.E.N.T.S il les connaissait bien. Puis une voix féminine se fit entendre, mais il ne put la reconnaitre étouffer par les voix des garçons qui paraissaient passablement énervé. Intrigué, il avança un peu plus rapidement tout en constatant qu’avec le résonnement un bruit de craquement d’os s’était fait entendre. Si ses charmants collègues étaient en pleine mission, ou amusement Ebenezer se sentait franchement d’attaque pour les rejoindre. Cependant, il décida d’abord d’évaluer la situation, voir si le spectacle en valait la peine ou pas. Il s’avança encore, le regard perçant et se cala dans un coin d’ombre depuis lequel il pouvait parfaitement voir la situation mais d’où on ne pouvait pas le remarquer, en tout cas pas tout de suite. Et les trois verts paraissaient bien trop occupés, et n’avaient pas pris la peine d’assurer leurs  arrières. Ils s’étaient regroupés sur un pan du mur, ils paraissaient encercler quelque chose mais sa voix était étouffée par la main d’un des gars plaqué sur sa bouche. Il ne bougeait toujours pas. L’un bougea un peu et il put reconnaitre…Talya.

Putain pensa-t-il. La situation risquait de s’avérer plus risquée pour sa transparence qu’il n’aurait pu l’imaginer. Son cerveau fonctionnait à toute vitesse, mais il ne prit pas le temps de réfléchir plus longtemps lorsqu’il vit la main d’un des S.E.R.P.E.N.T.S se lever pour aller s’abattre violement sur le visage de Talya. Il avança rapidement, mais sans se faire remarquer et choppa au vol le poignet du jeune homme qui allait frapper une nouvelle fois Talya. D’une main ferme il le tenait toujours et l’assaillant ne risquait pas de pouvoir se détacher de l’emprise qu’Alford avait sur lui. Les deux autres derrière l’avaient reconnu et ne bougeaient pas. Ebenezer ne lança même pas un regard à Talya, il avait les yeux d’un noir effrayant qu’on ne lui avait jamais vu. Des serpents de sixième année, trois contre une, des lâches, elle avait raison. Il appuya un peu plus fort sur le poignet du faux courageux et le força à se retourner afin qu’ils se regardent. Le jeune homme paru très surpris. « Mais bordel Ebenezer lâche moi ! » railla-t-il de douleur. Alford éclata d’un rire cynique qui résonna dans les cachots, affreux. Il ne répondait toujours pas, se servant de l’emprise qu’il avait sur son bras pour le faire reculer, il le fixait toujours, sans discontinuer. « Qu’est-ce que tu fais putain ? C’est une impure ! » Cria t’il. Ebenezer ne paraissait même plus l’entendre, il ne le lâchait pas du regard. Puis il parut se ressaisir, il envoya le jeune homme en arrière qui tomba sur le sol en une glissade pitoyable. Il ne le regarda même pas s’écraser, enfin il sorti sa baguette de sa poche les yeux étincelants d’une lueur étrange. Et il la pointa en direction des deux gnomes qui lui faisaient face « vous avez quelque chose à rajouter ? » commença-t-il d’une voix extrêmement raque. Ils firent non de la tête tandis que l’autre toujours par terre ajouta « Mais qu’est-ce que tu fais Alford, t’es devenu dingue ou quoi ? ». Il ne le regardait même plus, et lâcha dans son dos : « Dégagez maintenant, il faut toujours rattraper vos conneries ». Passablement rassurés les trois garçons s’en allèrent sans se faire prier. Lorsqu’ils étaient assez loin pour pouvoir l’entendre, Ebenezer balança son poing sur le mur face à lui d’une rage folle. Il ne posait toujours pas les yeux sur Talya, ayant presque oublié qu’elle se trouvait encore là. Il tourna en rond quelques temps, marchant de long en large à travers le mince couloir des cachots. Il inventerait un mensonge bien plausible si ces crétins allaient cafter ce n’était pas le problème. Le problème c’était elle. Puis toujours sans lui faire face, il ajouta. « C’est fatiguant de devoir rabâcher les choses Talya ! Qu’est-ce que tu ne comprends pas dans NOUS SOMMES DANGEREUX ? Eux comme moi. » Il accentua bien le nous sommes dangereux, elle n’avait pas l’air de comprendre en fait. Il avait eu beau lui dire les choses elle avait du mal à faire pénétrer ce qu’on lui disait dans son crâne. Et la savoir en danger constant parce qu’elle jouait aux courageuses l’agaçait au plus haut point ? Et s’il n’avait pas été là ? Il ne cessait de se poser milles et unes questions, qu’auraient-ils fait ? Il ne le savait que trop bien et il ne souhaitait même pas y penser. Il ne serait pas toujours là et puis il s’en voulait aussi à lui-même de ne plus avoir été présent pour elle ces dernières semaines, même sans lui parler, même sans la toucher il aurait dû être là et heureusement que la destinée les avaient encore mis sur la même route. Il s’en voulait mais il était aujourd’hui face à un dilemme cornélien, s’il n’était plus là, elle se mettait bêtement en danger, et s’il était là, le danger pour elle c’était certainement lui. Et plus les questions défilaient dans sa tête plus son taux d’énervement augmentait. « Tu crois qu’ils allaient s’arrêter à une gifle parce qu’on est à Poudlard ? Arrête de croire que tu allais t’en sortir, ils sont trois contre toi et tu es une femme putain. » Et voilà qu’il continuait à s’énerver tout seul sans s’arrêter.  Il était plus en colère contre lui-même que contre elle finalement, mais sa pseudo inconscience le mettais hors de lui. En même temps quelle idée de venir trainer dans les cachots à une heure pareille. Pourtant il savait que la jeune femme était loin d’être bête et il ne parvenait pas à s’expliquer ce qu’elle pouvait bien faire ici, en dehors des cours de potions il ne l’y avait jamais vu. Il se retourna enfin vers elle, le regard toujours physiquement noir. Il la regardait droit dans les yeux. « Qu’est-ce que tu faisais là ? Et ne me sors pas de fausses excuses, parce qu’il n’est clairement pas normal que tu sois ici à une heure pareille. » Tandis qu’il s’adossait au mur le regard toujours inflexible presque déstabilisant.

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MessageSujet: Re: Eben&Tal • I don't know where the lights are taking us but something in the night is dangerous Eben&Tal • I don't know where the lights are taking us but something in the night is dangerous 129196351Ven 13 Mar 2015 - 22:08


Parce que le courage des hommes c'est de s'attaquer à plusieurs contre une femme simplement parce qu'elle ose avoir le courage de leur tenir têteEben & Tal

I don't know where the lights are taking us but something in the night is dangerous




C'était n'importe quoi. Vraiment. D'où ça sortait tout ça. Alors oui, il avait toujours existé une rivalité certaine entre Gryffondor et Serpentard, entre Sang-Pur et Sang-Mêlé et à la rigueur entre filles et garçons mais ça ? Cette violence gratuite, cette attaque aussi soudaine qu'inutile, Talya n'avait jamais vu ça. Ou plutôt si elle l'avait vu de la part des adultes mais les adultes c'est toujours compliqué et puis ils rajoutent toutes ces histoires de responsabilités, de risques et un tas de trucs plus ou moins alambiqués. Pour eux, ados ce n'était pas sensé se passer ainsi. Oui il est possible de se détester mais pas au point de mordre sans raison. Et si ces abrutis de Vert & Argent s'attendaient à ce qu'elle courbe l'échine et se laisse marcher dessus sans se défendre, sans se battre, c'était qu'ils étaient encore plus bêtes qu'un troll des montagnes. Quand il la frappèrent une première fois, elle se redressa malgré la douleur, malgré l'humiliation. Elle ne leur ferait pas le plaisir de leur montrer sa peur, ses larmes et sa douleur. Elle l'avait trop fait cet été maintenant ça suffisait. Plus personne ne pourrait la forcer à se montrer docile à moins d'utiliser un Imperium et encore. Elle tenta de se défendre, de se battre mais la poigne des deux gorilles était assez forte pour la maintenir contre le mur tandis que leur chef se chargeait d'elle. Quelle preuve de courage. A trois garçons contre une fille. Ils avaient donc si peur d'elle que ça ? Si peur de la "lionne des impurs" comme ils l'appelaient. Elle les emmerdait. Tous autant qu'ils étaient. Des lâches, c'était la seule chose qu'ils étaient. Des gamins. Des abrutis. Et elle leur montra bien tout son mépris en crachant à la figure du Serpentard qui la gifla en retour. Encore une fois, Talya ne lui fit pas le plaisir de lui montrer sa douleur même si elle sentait le goût du sang dans sa bouche. Puisant dans sa colère qui grandissait un peu plus en elle, s'agitant dans son ventre comme la lave d'un volcan s'apprêtant à sortir dans toute sa splendeur, elle défia le blondinet du regard. Il leva la main pour la gifler une seconde fois et elle se prépara à recevoir un nouveau coup. Nouveau coup qui ne vint jamais. Quelqu'un avait retenu la main du Serpentard. Et pas n'importe quel quelqu'un. Talya eu même un choc en le voyant.

Ebenezer.

Elle ne prononça pas son prénom, ne laissa pas voir le soulagement que lui inspirait sa venue. En grande partie parce qu'elle ignorait si il allait la défendre ou si il allait prendre la place du semi-chef et la faire un peu plus souffrir. Elle avait comprit. Cela faisait des semaines qu'il l'évitait, qu'il ignorait ses coups d'oeil interrogateurs, qu'il tournait la tête quand elle croisait son regard, qu'il ne lui adressait plus la parole. Elle avait passé un nombre incalculables d'heures dans la Salle sur Demande à jouer du piano en espérant qu'il vienne la rejoindre. Parce qu'il le ferait forcément un jour non ? Il était comme ça, il aimait bien tout contrôler et Talya qui était incontrôlable au possible le poussait toujours à bout. Elle le forçait à aller voir plus loin qu'il ne voulait voir, à laisser tomber sa carapace, à être lui même. Elle était aussi quasiment persuadée qu'il aimait leurs rencontres et leurs disputes au grès du hasard et de leur humeur, autant qu'elle. Sans parler de leurs baisers volés, pas forcément tendre, surtout pas doux mais durs et passionnés à la limite de la violence. L'amour ce n'était pas sensé être ça, ce n'était pas sensé être violent et dangereux, c'était sensé être profond et désintéressé. C'était sensé être un ensemble d'accords et de compromis équitables pour les deux parties. Mais eux n'étaient pas comme ça. Ils n'étaient d'accord sur rien, jamais. Ou presque. Et aucun des deux ne voulait céder du terrain à l'autre. Talya lui avait parfois laissé le commandement à quelques moments clés pour le reprendre aussitôt derrière. Ils s'affrontaient dans un duel sans merci qui les laissaient aussi épuisés et désespérés que sereins et satisfaits. Ils étaient fous l'un de l'autre. Sauf qu'ils étaient bien trop fiers pour se l'avouer.

Quand ils la lâchèrent, Talya resta appuyée contre le mur, dans un état proche du choc. Son esprit ne filtra rien de la conversation entre Ebenezer et les trois autres. Elle n'entendit rien, plongée dans un état secondaire, vacillant entre le choc suite à sa rencontre avec les trois abrutis, l'incompréhension face à toute cette violence et le soulagement d'en être sortie vivante et a peu près entière. Elle ne sorti de son état qu'en entendant le poing d'Ebenezer s'abattre avec violence contre le mur, la faisant brusquement sursauter. Elle pâlit un peu plus. - C’est fatiguant de devoir rabâcher les choses Talya ! Qu’est-ce que tu ne comprends pas dans NOUS SOMMES DANGEREUX ? Eux comme moi. La Rouge & Or le fixa sans comprendre un moment puis elle secoua la tête et sorti de sa léthargie. Elle aurait tout le temps de s'y remettre quand elle serait en sécurité dans son lit. Pour l'instant elle avait un autre type de prédateur à affronter. Elle fronça les sourcils et se redressa. - Non. Vous êtes juste des abrutis qui se croient supérieurs sous prétexte qu'ils sont consanguins, rétorqua t-elle froidement tout en enlevant le sang du coin de sa bouche. Elle s'avança, le contournant pour aller chercher son livre et ramasser ses notes éparpillées sur le sol. - Tu crois qu’ils allaient s’arrêter à une gifle parce qu’on est à Poudlard ? Arrête de croire que tu allais t’en sortir, ils sont trois contre toi et tu es une femme putain. Talya leva les yeux au ciel en poussant un profond soupir. Soupir qui réveilla la douleur dans ses côtes. Elle aurait un magnifique bleu le lendemain, en priant pour qu'ils ne lui aient rien cassé. Pourtant elle ne montra rien à Eben, dissimulant sa grimace en ramassant le reste des parchemins. - J'oubliais à quel point nous les femmes sommes faibles et inutiles, lança t-elle en se redressant. Elle regarda le jeune homme d'un air ironique. Il me semble pourtant t'avoir mis au tapis une ou deux fois non ? railla t-elle d'un ton sarcastique. Ils m'ont seulement eu parce qu'ils étaient trois contre moi et parce que ce sont des lâches. Elle plongea son regard dans le sien, montrant qu'elle n'était en rien une faible femme sans défense. Et je suis plus dangereuse que tu ne peux l'imaginer. Ils m'ont prise par surprise, ça ne se reproduira pas, tu peux me croire, gronda t-elle.

Les yeux du jeune homme était toujours noirs comme de l'encre mais ils n'impressionnaient plus la jeune fille qui les affronta sans ciller, opposant le bleu azur à l'or noir, confrontant l'océan aux abysses. - Qu’est-ce que tu faisais là ? Et ne me sors pas de fausses excuses, parce qu’il n’est clairement pas normal que tu sois ici à une heure pareille. Il tentait de lui faire peur et encore une fois il ordonnait, persuadé que Talya lui obéirait. Mais il n'avait jamais compris. Talya n'était pas une fille ordinaire. Elle était une force de la nature. Elle avait échappé à la mort deux ou trois fois, elle avait survécu à la perte de sa jumelle et de sa famille, enduré leur absence, elle avait soutenu ses amis, elle s'était battu sa vie entière. C'était une survivante. Une lionne. Ou une tornade. Et on ne pouvait contrôler ni l'une ni l'autre. La jeune fille se contenta de lui montrer son livre et les parchemins qu'elle tenait en main. - J'avais oublié ça et j'ai un devoir à rendre pour demain. Je ne compte pas avoir une mauvaise note sous prétexte que les cachots sont "votre domaine", répliqua t-elle en n'oubliant pas les guillemets. Elle ne mentait pas même si elle ne disait pas la vérité en entier. Mais ça Eben n'avait aucun moyen de le savoir. La jeune fille se rapprocha de lui, le regard flamboyant. De toute manière je ne vois pas ce que ça peut te faire. Tu n'aurais même pas du te donner la peine de me sauver. Après tout, tu pense bien ce qu'ils ont dit non ? Je suis une "impure" doublé d'une fille alors tu aurais du les laisser faire et passer ton chemin en m'ignorant. C'est bien ce que tu fais depuis des semaines non ? Elle n'aurait pas du dire ça elle le savait. Par ses simples mots elle lui montrait combien son attitude froide et distante l'avait blessée. Elle tenait à lui. Bien plus qu'elle ne l'admettrait elle même. Levant le menton d'un air fier qui accentuait sa beauté un peu sauvage, soulignée par les mèches rebelles s'étant échappées de sa tresse et par son regard flamboyant, elle l'affronta du regard, le défiant de faire ou de dire quelque chose. N'importe quoi. - Regarde toi, tu n'es qu'un enfant qui a trop peur de ses sentiments et du regard des autres pour les affronter et les assumer. Je vois plus en toi que tu ne le crois Ebenezer. Tu te crois fort, tu crois que tu peux tout contrôler alors que la seule chose que tu arrives à contrôler c'est la peur que tu infliges a des imbéciles plus jeunes que toi. Tu me fais pitié. Elle ne pensait pas ses dernières paroles. Mais elle lui en voulait. Elle leur en voulait à tous. Manque de bol c'est lui qui allait prendre pour tout le monde. En grande partie parce qu'elle se pensait amoureuse de lui. Et que ça l'énervait plus que tout autre chose.
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MessageSujet: Re: Eben&Tal • I don't know where the lights are taking us but something in the night is dangerous Eben&Tal • I don't know where the lights are taking us but something in the night is dangerous 129196351Dim 15 Mar 2015 - 0:17

- https://www.youtube.com/watch?v=t0imaSCnSuA -

Ses remarques le blésèrent profondément. Mais il n’en montra rien parce qu’il ne le faisait jamais. Elle n’avait pas paru comprendre ce qu’il venait de faire, et encore pire elle s’en prenait ouvertement à lui. Sans peser ses mots avec une conviction déconcertante. Il ne pouvait pas lui en vouloir, sa réaction était entièrement justifiée, cependant elle ne paraissait pas comprendre qu’il avait fait tout ça pour elle. Elle ne savait pas dans quoi elle s’embarquait, seulement il avait aussi compris que les sentiments qu’il nourrissait pour elle était loin d’être normaux, il ne les avait jamais vécu. Et ils étaient plus destructeurs qu’elle ne pouvait l’imaginer. Mais lui le savait, il se connaissait, il ne lui laisserait pas quelques jours de répit avant de lui faire du mal et s’il lui en faisait, il s’en ferait aussi d’une façon entièrement logique. Il s’interdisait donc d’être systématiquement prêt d’elle lorsqu’il le voulait, lorsqu’il en éprouvait sincèrement le besoin, comme un aimant, mais l’attraction était trop forte et une nouvelle fois ils se retrouvaient face à face sans qu’il ne l’eu voulu. Les déconvenues du hasard. Lui qui pensait  avoir gagné sa bataille contre la lumière qui émanait d’elle, il avait peut-être eu tort, mais il ferait tout pour que ça arrive. Il ne souhaitait pas se plonger dans un monde qu’il ne connaissait pas, un monde qui ne lui plairait surement pas, son monde à elle. Ce n’était pas le leur. Ils étaient trop différents. Comme elle finirait par se perdre totalement dans le siens.

Il n’en démordait pas, la colère était trop importe aussi et ce sentiment d’impuissance totale. Que ferait-il la prochaine fois ? Et pour la première fois il se demanda s’il était vraiment à la hauteur. Aujourd’hui ce n’était que de simple gamins qu’il avait réussi à faire fuir, pour ça il était à la hauteur, mais pour des hommes plus puissants, qui eux, se servirait de la magie, le serait-il pour la protéger ? Elle lui balançait en pleine tronche, sans même le vouloir, des questions, des vérités qu’il n’avait jamais vues ou qu’il n’avait jamais voulu voir surement. Et son égo surdimensionné en était forcément touché. Mais bien sûr qu’il était à la hauteur, de toute façon il ne serait pas du même côté de la barrière. Le pire dans tout ça était le fait qu’il ne souhaitait absolument pas se retrouver contre Talya un jour, lui faire du mal était pour lui une idée, un songe insurmontable, elle était son point faible et il s’en voulait pour ça, et pour tout le mal qu’il risquait de lui faire, pour tout le mal qu’on lui ferait aussi s’il venait à ne pas être là. Et plus les idées fusaient dans son esprit, plus il s’énervait, plus ses pas se faisaient pressants sur le sol des cachots, et ça résonnait si fort dans son cerveau qu’il en avait mal à la tête. Talya finirait par s’attirer de plus gros ennuis qu’une bande de gamins nés pour faire le mal. De beaucoup plus gros si elle persistait dans ce chemin, dans cette provocation constante de ceux qui lui voulaient du mal. La colère la gagnait elle aussi, peu à peu, à croire qu’elle lui en voulait. Mais il ne disait toujours rien, sujet à un mutisme soudain, il ne devait pas lui parler, il ne devait pas lui montrer qu’il s’inquiétait et qu’il était fou de rage contre les trois sbires des S.E.R.P.E.N.T.S et contre elle aussi un peu. Et il s’en prenait à elle, parce qu’il avait eu peur tout simplement et qu’il ne connaissait pas tout ça, toute cette foule de sentiments liés indéniablement à l’amour. Oui, il avait eu peur. Pour elle.

« Et je suis plus dangereuse que tu ne peux l'imaginer. Ils m'ont prise par surprise, ça ne se reproduira pas, tu peux me croire » ajouta t’elle sévère. Le jeune homme explosa d’un rire certain, non il se ne moquait pas vraiment d’elle, il savait que Talya était une véritable battante et qu’elle savait aisément se défendre. Cependant, elle paraissait vivre dans une tout autre réalité, une réalité secondaire, elle pensait pouvoir résister à tout. Alors oui c’était vrai, elle savait se défendre mais elle ne comprenait pas que ses multiples provocations étaient extrêmement dangereuse, alors certes elle résistait, mais elle ne comprenait pas qui ils étaient vraiment et ce dont ils étaient capables. Talya et ses pairs étaient bons, ils ne parviendraient jamais à se battre correctement contre ce mal qui s’insinuait rapidement dans les veines du monde sorcier. Ils n’utilisaient pas les mêmes armes, les mêmes sorts, les bons n’étaient pas aussi vicieux que pouvaient l’être les hommes du Lord, ils n’en étaient pas capables parce qu’ils n’étaient pas mauvais et que leurs idées n’étaient pas pourries jusqu’à la moelle. Et il allait falloir qu’elle cesse de croire que tout était possible, parce que c’était faux. « Si Talya ça se reproduira et tu sais pourquoi ? Parce que même si tu sais te défendre, ils seront toujours plus que toi, ils ne prennent pas de risques et parce qu’ils oseront faire des choses dont tu serais incapable, parce qu’ils n’ont pas de morale. » Il était sérieux, froid et définitif, ses paroles ne laissaient pas de place au doute. Il voulait qu’elle comprenne et pourtant il la savait rebelle, mais pourtant il disait la vérité, vraiment. Il ne l’écoutait même plus déblatérer, et lorsqu’elle lui annonça qu’elle était venue chercher son livre de potion, il ne la croyait déjà pas, il savait que Talya n’était pas le genre à venir chercher ses affaires en plein milieu de la nuit et pourtant il n’insista pas. Il n’en avait pas envie, pas maintenant. Et elle continuait, elle continuait avec cette question du sang qui revenait une nouvelle fois sur le tapis, alors oui elle connaissait ses idées, mais elle divaguait, alors il gardait ce masque d’impassibilité qui lui allait si bien. Il ne réagissait pas. « Regarde toi, tu n'es qu'un enfant qui a trop peur de ses sentiments et du regard des autres pour les affronter et les assumer. Je vois plus en toi que tu ne le crois Ebenezer. Tu te crois fort, tu crois que tu peux tout contrôler alors que la seule chose que tu arrives à contrôler c'est la peur que tu infliges a des imbéciles plus jeunes que toi. Tu me fais pitié. » Et là, il explosa complétement, il avança rapidement vers elle et se planta à quelques centimètres de son visage, les yeux d’un noir étincelant. « Ah oui ? Tu as l’air bien sure de toi. Alors je vais ajouter une petite chose pour ton information personnelle. Je n’ai peur du regard de personne, et j’ai encore moins peur des gens, s’il y avait quelque chose à assumer crois-moi, je le ferais. La preuve j’assume totalement d’avoir sauvé une petite impure ingrate dans ton style, parce que tu étais loin d’être dans la bonne position pour te défendre. » Il s’approcha un peu plus, avant de brusquement reculer tout en ricanant cyniquement. « Parce que tu crois me connaitre ? Il n’y a aucuns sentiments qui entrent en jeu, aucun. Et si je fais seulement peur à trois imbéciles tu m’expliqueras à l’occasion pourquoi la moitié de Poudlard se tait lorsque l’on traverse les couloirs. A moins que tu considères que la moitié de l’école ainsi que tes petits amis sont des imbéciles. Alors si je te fais pitié libre à toi, en attendant tu devrais retourner dans ton lit parce que demain tu as un devoir à rendre » termina t’il en reprenant les mots de la jeune femme. Puis il se retourna et s’apprêta à retourner dans sa salle commune, rejoindre les siens, parce qu’apparemment Talya ne le considérait absolument pas. Il n’avait pas cherché à la blesser, alors qu’elle l’avait fait, elle l’avait planté de piques sans aucun sens, mais elles lui avaient visiblement fait du mal et le jeune homme n’avait pas envie de se lancer dans une énième joute verbale qui au final n’aurait aucune issue. Il n'en avait plus l'envie et aujourd'hui c'était elle qui lui faisait le plus de mal sans même le savoir.
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MessageSujet: Re: Eben&Tal • I don't know where the lights are taking us but something in the night is dangerous Eben&Tal • I don't know where the lights are taking us but something in the night is dangerous 129196351Dim 15 Mar 2015 - 9:40


Dis-le-moi en face ! Regarde-moi droit dans les yeux. Toi et moi face à face et ne me mens pas si tu m'aimes un peu Eben & Tal

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Elle le fixait de ses yeux d'azur, attendant une quelconque réponse, une réaction, n'importe quoi d'autre que la lueur colérique de ses yeux noirs, ses coups de poing dans le mur - il allait vraiment finir par se casser quelque chose - ses allées et venues dans les couloirs du cachots et ses reproches incessants. Bien sur qu'elle savait qu'ils étaient dangereux, elle n'était pas complètement stupide malgré ce qu'il semblait croire. Et elle savait aussi qu'elle avait eu beaucoup de chance. Sa peur avait de nouveau disparue pour laisser la place à sa colère qui flamboya en elle comme un feu virulent. Elle voulu lui prouver qu'elle n'était pas sans défense, qu'ils l'avaient seulement prises par surprise et qu'elle était plus dangereuse que ça. Et tout ce qu'il trouva à répliquer c'est un éclat de rire. Talya serra les mâchoires. Jamais elle n'avait eu autant envie de le frapper qu'à cet instant précis mais ce n'était pas vraiment la meilleure idée du siècle alors elle se contenta de lui tourner le dos et de ramasser ses affaires. - Si Talya ça se reproduira et tu sais pourquoi ? Parce que même si tu sais te défendre, ils seront toujours plus que toi, ils ne prennent pas de risques et parce qu’ils oseront faire des choses dont tu serais incapable, parce qu’ils n’ont pas de morale. Ben tiens. Toujours la même chose. Les méchants gagneront toujours parce qu'ils sont vicieux et amorales et les gentils se font écraser parce qu'ils utilisent des armes moins puissantes que la torture et la mort. Un sourire ironique se dessina sur les lèvres de la blondinette. - On t'a jamais que dans un combat entre les gentils et les méchants au final, c'est toujours les gentils qui gagnent ? railla t-elle. Il l'énervait et en même temps elle lui en voulait. Il l'avait ignorée des semaines durant et puis le voilà qui surgit à lui faire la morale parce que trois abrutis intolérants lui étaient tombés dessus. Comme si c'était sa faute ! Bon ok, elle n'avait rien à faire dans les cachots mais en même eux n'avaient rien à faire en dehors de la salle commune à une heure pareille.

Il fini par tellement l'énerver avec ses airs condescendants de monsieur-je-sais-tout-et-je-suis-le-plus-fort qu'elle lui balança des vérités plutôt brusques et blessantes au visage sans prendre de gant. Elle voulait lui faire mal, elle voulait une réaction quelconque, elle voulait qu'il abandonne cette maudite carapace qu'il gardait en permanence et qu'elle ne supportait plus. Elle avait de le frapper, de lui hurler dessus jusqu'à ce qu'il réagisse enfin ! Alors elle tenta de le blesser. Et elle sut qu'elle avait fait mouche quand il se mit à devenir méchant lui aussi. Mais elle n'écouta rien de ce qu'il dit. Parce que quelque chose venait de la frapper en pleine face. Elle venait de comprendre qu'elle lui en voulait parce qu'il était devenue son ombre, parce qu'elle savait qu'il veillait toujours sur elle, de loin, même si il ne lui adressait pas la parole. Elle sentait son regard sur elle. Et ça la rassurait. Avec lui près d'elle elle se sentait en sécurité comme si elle savait qu'il la protégerait et qu'il ne pourrait rien lui arriver. Et elle lui en voulait pour ça parce que l'année prochaine il ne serait plus là et qu'un jour, tous les deux auraient à s'affronter pour de bon. Parce qu'il allait rejoindre les méchants et qu'elle rejoindrait les gentils. Et tout ça n'aurait aucune importance si on constatait le fait qu'elle serait probablement incapable de lui faire du mal même si sa vie en dépendait. Jamais ils ne pourraient être ensembles. Ils évoluaient dans des mondes complètement différents, dans des réalités complètement différentes. Elle venait de comprendre qu'il était la nuit quand elle était le jour, qu'il recherchait l'obscurité quand elle vivait dans la lumière.

- Parce que tu crois me connaitre ? Il n’y a aucuns sentiments qui entrent en jeu, aucun. Et si je fais seulement peur à trois imbéciles tu m’expliqueras à l’occasion pourquoi la moitié de Poudlard se tait lorsque l’on traverse les couloirs. A moins que tu considères que la moitié de l’école ainsi que tes petits amis sont des imbéciles. Alors si je te fais pitié libre à toi, en attendant tu devrais retourner dans ton lit parce que demain tu as un devoir à rendre. Il tourna les talons prêt à repartir et Talya savait que la meilleure chose à faire c'était de le laisser partir. Elle le savait. Mais comme à chaque fois qu'elle se retrouvait près d'Ebenezer, son cerveau se mit hors d'usage laissant son coeur parler à sa place. Et ça ce n'était pas une excellente idée. - Ta pas le droit de te barrer comme ça comme un lâche ! Ebenezer Alford regarde moi ! Regarde moi ! cria t-elle. Furieuse qu'il l'ignore, elle lui balança son livre. Elle n'y mit pas toute sa force mais assez pour que le bouquin percute l'épaule du jeune homme et qu'elle capte de nouveau son attention. Elle lui fit alors face, le regard aussi flamboyant que sa chevelure était lumineuse, si belle dans sa colère. - Tu as dis que tu pouvais tout assumer alors fais le ! Dis moi ce que tu ressens pour moi ! Ce que tu ressens réellement !ordonna t-elle d'un ton dur. Assume toi qui est si fort que la "moitié de l'école se tait lorsque tu passes dans les couloirs" ! Toi qui est si puissant que tu peux "sauver une pauvre fille impure et ingrate" sans avoir de problèmes par derrière ! Elle le provoquait, elle le défiait comme elle le faisait sans cesse, cherchant à briser cette fichue carapace qu'elle haïssait par dessus tout. - Je t'aime, merde ! avoua t-elle enfin. Et soudain, elle n'avait plus l'air furieuse ou prête à mordre comme une lionne acculée. Elle avait seulement l'air vulnérable et fatiguée. Je t'aime, répéta t-elle. Elle le vit ouvrir la bouche pour parler. Non. Non laisse moi parler. S'il te plaît. Elle prit une grande inspiration.  C'est n'importe quoi. Tu me rends complètement folle avec ta carapace de glace, tes airs condescendants et méprisants et ta violence à peine contenue. Tu veux toujours tout contrôler, tout perfectionner, tu veux toujours que tout soit parfait dans ta petite vie bien rangée et ça me donne envie de te frapper pour te faire réagir. Mais par Merlin, quand tu laisse tomber tout ça tu es ... Elle ferma les yeux, tremblante avant de les rouvrir et de plonger ses yeux azur dans ceux de Ebenezer. Je sais que tu ne veux pas en entendre parler, que tu veux tout exclure pour ne garder que l'obscurité mais il y a du bon en toi Eben. Je l'ai vu. Je t'ai vu doux et compatissant, je t'ai vu généreux et drôle. Je t'ai même vu détendu et souriant bon dieu ! Elle se passa une main sur le visage en soupirant. Je sais que tu me penses naïve et un peu trop rebelle à ton goût mais je la vois, la noirceur en toi tout autant que j'y vois la lumière. Je sais qui tu es. Vraiment. Et je sais aussi que tu tiens à moi. Parce que ce n'est pas la première fois que tu me sauve. Je sais que tu me surveille, que tu reste dans mon ombre comme un ange noir qui me protégerait de loin. Elle eu un petit sourire. Elle avait l'air plus douce, moins virulente. Elle semblait si fragile dans toute sa force. Cesse de prétendre ne rien ressentir. S'il te plaît. Donne nous au moins une chance. Bien sûr que ce sera difficile. Je sais qu'on ne vient pas du même monde et qu'on aspire pas à la même chose mais ... elle leva un doigt. Une chance. Elle se tu lui laissant la parole. Elle s'était énormément dévoilée, elle avait prit ce risque et elle espérait qu'il ne la briserait pas, parce que pour le coup, elle n'avait plus aucune armure, ni aucun bouclier.
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MessageSujet: Re: Eben&Tal • I don't know where the lights are taking us but something in the night is dangerous Eben&Tal • I don't know where the lights are taking us but something in the night is dangerous 129196351Lun 16 Mar 2015 - 17:25

Il allait s’en aller, il ne pouvait plus supporter ses remarques blessantes, il voulait partir loin très loin de cette sirène aux cheveux blonds d’une odeur enivrante. Il ne pouvait plus assumer tout ça, tout ce qu’elle provoquait en lui, tout ce qu’elle était, tout ce qu’elle dégageait. C’était trop difficile, ça l’avait toujours été. Il avait menti. Alford, le dur, le condescendant, l’affreux mais surtout le lâche ne pouvait pas faire mieux que de s’en aller. Il était ce lâche, comme son père, celui qu’il n’avait jamais voulu être, le torturé, le perdu. Il fuyait à toutes jambes, c’était ce qu’il avait toujours fait lorsque la situation ne tournait pas à son avantage, et c’était ce qu’il faisait aujourd’hui, parce que Talya était son ange, et que ses paroles étaient comme des flèches le poignardant en plein cœur, mais aussi parce qu’il avait fait assez de mal autour d’elle, autour d’eux, il n’avait pas su créer cette bulle qui les aurait tous les deux protéger. Il n’était pas un protecteur, il n’était qu’un détracteur. Et à choisir, il préférait que Talya soit loin de lui et en sécurité. Il préférait sacrifier les instants de bonheur incertains qu’il aurait pu vivre avec elle s’il avait su être un peu plus doux, un peu plus gentil, un peu plus tout. Parce que les qualités qu’il possédait pour son père, pour ses amis, pour sa famille étaient des défauts insurmontables pour Talya. Et il ne voulait pas la mettre face à tout ça, il ne voulait pas qu’elle voit encore plus profondément en lui et qu’elle y découvre des choses dont elle ne pourrait se remettre, des choses qui la détruirait à petit feu. Alors oui il l’aimait, sans en avoir vraiment conscience, mais c’était mieux ainsi, il préférait disparaître, il n’était qu’un coup de vent dans sa vie.

Alors, il s’en alla, marchant d’un pas relativement rapide en direction de sa salle commune, il entendait l’écho de la voix de Talya lui hurler littéralement dessus, le priant de revenir, le traitant de lâche, elle avait raison. Il tentait de bloquer son cerveau pour ne plus rien entendre, il aurait voulu être sourd, il ne voulait plus l’affronter. Soudain, un livre vint lui percuter l’épaule droite avec une certaine force et retomba lourdement sur le sol. Il ne put s’empêcher de se retourner et de faire face à la jeune femme. Il ne la regardait pas dans les yeux, il ne pouvait pas et n’en avait absolument pas l’envie tout en s’attendant à une centaine de reproches lui déferlant sur le visage. Il attendait le flot dévastateur, si elle avait besoin de ça pour se sentir mieux, se sentir en paix avec elle-même il l’écouterait, il la laisserait le battre par les mots, il n’avait plus envie de répondre, de continue ce petit jeu destructeur, ce n’était plus la peine. Il avait tout simplement abandonné. Mais ce ne fut pas le cas. « Tu as dit que tu pouvais tout assumer alors fais-le ! Dis-moi ce que tu ressens pour moi ! Ce que tu ressens réellement !ordonna-t-elle d'un ton dur. Assume toi qui est si fort que la "moitié de l'école se tait lorsque tu passes dans les couloirs" ! Toi qui es si puissant que tu peux "sauver une pauvre fille impure et ingrate" sans avoir de problèmes par derrière ». Il ne répondait toujours rien, il aurait voulu bien sûr, mais il se l’interdisait, ce n’était absolument pas le moment d’assumer ça, et ça ne le serait jamais d’ailleurs, il ne pouvait tout simplement, et puis même s’il l’avait voulu, les mots seraient restés dans sa bouche, il ne serait pas parvenu à articuler une seule petite phrase. Parce qu’il ne savait pas très bien où il en était, cette tornade blonde était venue tout bousculer dans sa vie, elle avait mis plus d’obstacles sur son chemin qu’elle ne lui en avait enlevé. D’autres obstacles bien plus difficiles à franchir que les autres. Et puis il n’y était pas habitué, lui qui avait toujours eu, lui qui n’avait qu’à claquer des doigts pour qu’on le serve, pour qu’on lui obéisse. Il n’avait pas l’habitude. Et elle était là, à le regarder de ses yeux mis féroces, mis interrogateurs. Il lui faisait face sans rien dire, baissant toujours les yeux. Il aurait aimé lui dire qu’elle était la plus belle fille qu’il ait eu l’occasion de rencontrer, qu’elle était la plus douce et la plus têtue à la fois mais que c’était cela qui faisait son charme. Mais les mots s’entremêlaient entre eux, ils se liaient, se déliaient pour ne former qu’une boule de mots entremêlés les uns aux autres et qui avaient fini par ne plus vouloir rien dire. Il n’en avait pas la force.

Il ne répondait toujours pas, les secondes passaient au ralentis et c’était interminable, puis elle continua sans prendre la peine de le ménager, lorsqu’elle ouvrit la bouche il crut qu’elle allait une nouvelle fois lui dire qu’il n’était qu’un lâche et elle aurait eu raison, parce que c’était exactement ce qu’il était à cet instant précis. « Je t'aime, merde ! » lâcha d’elle. Il releva la tête brusquement, les yeux grands ouverts, la fixant d’un regard qu’elle ne lui connaissait pas, interrogateur, il n’était pas sûr d’avoir bien compris. Et comme si elle avait lu dans ses pensées ou dans ses yeux elle répéta « Je t’aime ». Il manqua de vaciller. Mais il se contrôlait comme toujours. Il voulut ouvrir la bouche pour parler, pour dire quelque chose dont il ne connaissait même pas le sens comme s’il ne contrôlait plus ses gestes, ses paroles. Cependant, elle le fit taire en continuant en lui dépeignant son portrait. « Je sais que tu ne veux pas en entendre parler, que tu veux tout exclure pour ne garder que l'obscurité mais il y a du bon en toi Eben. Je l'ai vu. Je t'ai vu doux et compatissant, je t'ai vu généreux et drôle. Je t'ai même vu détendu et souriant bon dieu ! Je sais que tu me penses naïve et un peu trop rebelle à ton goût mais je la vois, la noirceur en toi tout autant que j'y vois la lumière. Je sais qui tu es. Vraiment. Et je sais aussi que tu tiens à moi. Parce que ce n'est pas la première fois que tu me sauve. Je sais que tu me surveille, que tu restes dans mon ombre comme un ange noir qui me protégerait de loin. » Il plongea définitivement son regard dans celui de la jeune femme, il ne comprenait absolument pas pourquoi la situation tournait ainsi. Elle l’aimait, oui elle l’aimait. Et il ne parvenait pas à gérer, et si tout d’abord il lui rendit son sourire il se rendit bien vite compte que ça risquait de devenir compliqué, trop de choses entraient en jeu, notamment le fait qu’Ebenezer Alford n’y connaissait rien en matière de sentiments. Il s’approcha dangereusement d’elle, le regard vide. Il ne cessait de la fixer sans mots dire tandis qu’elle continuait à parler. C’était une véritable déclaration et il en était totalement décontenancé, elle venait de faire tomber toutes les barrières qu’il avait lui-même tenté de placer entre eux. En quelques mots, en quelques phrases, en sentiment. Et ça le dépassait, pour la première fois il ne s’en sentait pas les épaules. Elle lui demanda une chance afin qu’ils tentent, qu’ils essaient d’être heureux ensemble. Mais il ne pouvait pas. Il ouvrit alors la bouche, elle resta suspendue à ses lèvres, cependant les mots ne parvenaient pas à sortir. Il voulut lui dire qu’il l’aimait lui aussi. « Je..je.. » Mais il n’y arrivait définitivement pas, il avait essayé pourtant  et il bégaya partiellement tentant de lui faire comprendre, mais les sentiments ne voulaient pas franchir cette barrière, elle était tombée pour elle, mais pas pour lui. Il plaça une main sur la joue de la jeune femme, la caressant doucement. « C’est vrai. » Il marqua une courte pause pour reprendre directement. « C’est vrai, je tiens à toi Ange. Tu l’as dit toi-même on n’aspire pas à la même chose. Tu sais très bien que si on avait une chance, rien qu’une chance tu n’y arriverais pas, je ne suis pas celui que tu veux et que tu imagines, je ne le serais jamais. Crois-moi, dans un mois ou deux tu aurais espéré me changer, faire naître toute la lumière, mais tu aurais vu que j’en suis incapable. Je ne suis pas totalement celui que tu crois, peut-être que tu vois de la lumière, mais cette lumière c’est toi, c’est ton propre reflet que tu vois en moi, parce que c’est toi qui me l’apportes… » Il retira doucement sa main, la fixant toujours d’un regard sensible, indescriptiblement doux. Il n’avait pas haussé le ton, il disait vrai et il mentait à la fois. « Tu ne supporterais pas de me voir détester tes amis, tous ceux qui font que tu es toi. Tu ne m’aurais jamais pardonné le mal que je leur ferai lorsque l’on s’en ira. Et tu ne pourras jamais choisir entre ta cause et moi Ange. Alors ce choix je le fais à ta place. Parce que te faire du mal et t’entrainer dans des situations que tu ne pourrais pas assumer m’es insupportable. » Il fit quelques pas en arrière. Il ferma les yeux et pour la première fois devant elle, une larme dévala sa joue.



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MessageSujet: Re: Eben&Tal • I don't know where the lights are taking us but something in the night is dangerous Eben&Tal • I don't know where the lights are taking us but something in the night is dangerous 129196351Mar 24 Mar 2015 - 9:54


Dis-le-moi en face ! Regarde-moi droit dans les yeux. Toi et moi face à face et ne me mens pas si tu m'aimes un peu Eben & Tal

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Elle avait fini par lui dire. Ca servait à quoi de tout garder pour elle si c'était pour le perdre définitivement. De toute manière qu'elle lui dise ou non, ça ne pouvait pas être pire que maintenant. Il lui tournait le dos. Il partait après une énième dispute entre eux deux. Elle ne pouvait pas le laisser de nouveau partir comme ça. Alors elle lui avait dit. Elle lui avait balancé ça comme ça, avec une brusquerie qui ne lui était pas vraiment habituelle mais elle ne pouvait pas faire autrement. Elle lui dit donc tout ce qu'elle avait sur le coeur, des choses qu'elle ne lui aurait jamais dit si elle avait eu le choix parce qu'il n'était pas prêt à les entendre, parce qu'il n'était pas l'homme qu'il lui fallait, parce qu'il était son contraire le plus total. Mais elle n'en n'avait plus rien à faire. Elle l'aimait. Et elle ne s'était jamais senti plus vivante que lorsqu'ils étaient ensembles. Et elle savait que c'était pareil pour lui même si il ne voulait pas l'avouer. Mais il ne pouvait pas continuer comme ça, à faire comme si il était insensible, comme si il était toujours le même qu'avant leur rencontre. Tout avait changé. Et elle comptait bien le lui prouver même si elle ne savait pas encore comment. Alors elle improvisa. Elle commença par lui balancer son livre dans l'épaule pour attirer son attention. Il se tourna vers elle, avec cette expression impassible qu'elle détestait et se rapprocha d'elle alors qu'elle commençait par exiger qu'il lui dise ce qu'il ressentait pour elle. Elle attendit qu'il réponde, qu'il fasse un geste, dise un mot, merde même qu'il lui hurle dessus n'importe qu'elle réaction plutôt que ce fichu masque de neutralité qu'il semblait afficher en permanence et qui l'exaspérait. Elle lui en voulait. Il n'avait pas le droit de lui faire ça. Elle avait le droit de savoir ! Elle avait besoin de savoir.

Enervée par son manque de réaction, exaspérée par sa neutralité trop parfaite, elle fini par lui avouer ce qu'elle ressentait elle. Et elle l'aimait bon dieu. Qu'est ce qu'elle pouvait l'aimer. Avec ses défauts et ses qualités qu'elle semblait être la seule à voir, avec cette noirceur dans laquelle il semblait se complaire et cette étincelle de lumière qu'elle lisait en lui, avec sa violence enfermée contredite par la douceur stupéfiante dont il avait fait preuve envers une petite Gryffondor muette et désarmée. Et sa manière de jouer au piano. Il voulait toujours tout contrôler, tout maîtriser sans voir que la seule chose qu'il maîtrisait encore, c'était ses sentiments, trop forts, trop puissants pour lui. Elle l'aimait pour tout ce qu'il représentait, pour tout ce qu'il était, pour tout ce qu'elle voyait en lui qu'il ne voyait pas. Et elle espérait vraiment ne pas être trop ridicule en lui balançant tout ça comme ça. Mais elle fini par avoir ce qu'elle voulait. La carapace du jeune homme se fractura peu à peu et il sembla reprendre vie. Il sembla vouloir dire quelque chose et elle ne le brusqua pas, attendant patiemment qu'il arrive à lui dire. Mais il n'y parvint pas. Elle voulu le secouer, lui dire de se réveiller avant qu'il ne soit trop tard mais il parla avant elle et en sentant sa main sur sa joue elle se tu, le laissant parler. - C’est vrai. C’est vrai, je tiens à toi Ange. Tu l’as dit toi-même on n’aspire pas à la même chose. Tu sais très bien que si on avait une chance, rien qu’une chance tu n’y arriverais pas, je ne suis pas celui que tu veux et que tu imagines, je ne le serais jamais. Crois-moi, dans un mois ou deux tu aurais espéré me changer, faire naître toute la lumière, mais tu aurais vu que j’en suis incapable. Je ne suis pas totalement celui que tu crois, peut-être que tu vois de la lumière, mais cette lumière c’est toi, c’est ton propre reflet que tu vois en moi, parce que c’est toi qui me l’apportes… La jeune fille fronça les sourcils mais avant qu'elle ai pu dire quelque chose il reprit la parole. - Tu ne supporterais pas de me voir détester tes amis, tous ceux qui font que tu es toi. Tu ne m’aurais jamais pardonné le mal que je leur ferai lorsque l’on s’en ira. Et tu ne pourras jamais choisir entre ta cause et moi Ange. Alors ce choix je le fais à ta place. Parce que te faire du mal et t’entrainer dans des situations que tu ne pourrais pas assumer m’es insupportable. Cette fois là, elle ne le laissa pas repartir comme ça. - Tu n'en sais rien ! Tu ne peux pas savoir si tu n'essaye pas. Tu ne me connais même pas ! Tu ne sais pas ce que je choisirais, tu ne sais pas comment je réagirais. Tu ne peux pas faire ce choix pour moi, tu n'en n'a pas le droit ! Je suis plus forte que tu ne le crois. Je ne suis pas une poupée fragile et sans défense, se défendit-elle.

La larme qu'elle vit couler sur la joue du jeune homme l'empêcha de continuer à s'énerver. Pour une fois, ses propres yeux étaient secs. Elle en avait fini de pleurer. Elle pouvait se battre. Pour eux. Parce qu'il méritait qu'on se batte pour lui, qu'importe ce qu'il pouvait dire ou ce qu'il pouvait penser. Elle n'allait pas le laisser partir ainsi. Mais les mots n'ayant pas fonctionné, elle devait trouver autre chose. Et elle fini par trouver. Alors qu'il s'apprêtait à repartir elle se saisit de sa main avec délicatesse et plongea ses yeux d'azur dans les siens, plus sombres. Un océan de ténèbres avec un éclat de lumière. Elle pouvait le sauver. Elle voulait le sauver. Mais elle voulait surtout l'aimer et qu'importe les conséquences. - Embrasse-moi, demanda t-elle avec douceur. Une dernière fois. Elle attendit qu'il réagisse. Elle posa la main sur sa joue et la caressa délicatement. Il s'approcha et déposa ses lèvres sur les siennes. Elle ferma les yeux et en profita. Ce devait être un dernier baiser, un baiser d'adieu, mais une nouvelle fois la passion flamboya entre eux. Elle se blottit contre lui, passant ses bras autour de son cou et ils lâchèrent prise. Elle s'abandonna à lui, le laissant maîtriser le peu qui restait parce qu'elle savait comment il fonctionnait. Elle se retrouva plaquée contre le mur de pierre, blottie dans son étreinte puissante. Ils n'arrivaient pas à se lâcher comme si chacun ne pouvait vivre qu'à travers l'autre, comme si ils ne formaient plus qu'un, respirant le même air, ressentant les mêmes émotions. Ils s'aimaient. Passionnément. Profondément. Incapable de vivre l'un sans l'autre. Quand enfin ils se séparèrent, à bout de souffle, Talya garda un instant les yeux fermés comme pour retenir encore le goût de ses lèvres sur les siennes, son parfum, sa chaleur. - Ne pars pas. Je t'en prie, murmura t-elle en ouvrant ses yeux d'azur. Donne nous une chance. Sa voix n'était qu'un murmure, une supplication. Elle joua sa dernière carte. Ne m'abandonne pas toi aussi. Je meurs à petit feu quand tu n'est pas là. Puis elle le laissa décider.
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