Au sortir de la réunion, Sirius et Fabian traînaient. Pour une fois, les deux jeunes hommes avaient une discussion sérieuse. La mine concentrée, ils se dirigeaient lentement vers la sortie du Scott's Cauldron, débattant sur les récents événements. La Gazette avait lancé un avis de recherche concernant Ariena et tous les membres de l'Ordre s'étaient retrouvés pour discuter à ce sujet. Il convenait de cacher Ariena, et d'empêcher le ministère ou les Mangemorts de mettre la main sur elle. Cependant, ce n'était pas ce sujet-là qui turlupinait les anciens Gryffondor. La Gazette avait aussi apporté d'autres mauvaises nouvelles, comme l'évasion de la fausse ministre, probablement aidée de ses sbires, alors que se déroulait son procès. Si Sirius savait que l'Ordre ferait ce qu'il faudrait pour assurer la sécurité d'Ariena, il ignorait si, une deuxième fois, il parviendrait à remettre la main sur Funesta Clevergrace. Cette dernière devait probablement être la personne la plus surveillée en Grande-Bretagne, mais elle était tout de même parvenue à s'échapper. C'était ce qui mettait Sirius et Fabian dans une profonde inquiétude. Le procès de Clevergrace était un pied de nez aux récents événements. Il montrait que le Ministère ne s'était pas totalement laissé gagner par les ténèbres. Les familles se réjouissaient du fait qu'un des principaux responsables de l'épisode de l'Institut fût écroué.
▬ L'issue du procès, disait Sirius en sortant dans la rue, était tellement prévisible. Elle n'avait aucune chance d'être innocentée. Et je suppose qu'on l'a aidée pour éviter qu'elle ne donne des noms...
En effet, une fois arrêtée, l'ancienne ministre devenait un témoin gênant. Sirius resserra les pans de sa cape, frissonnant contre le froid hivernal, tout en pestant contre le système judiciaire, trop lent à son goût. Fabian se joignait au diapason. Ils eurent tôt fait de rattraper la silhouette qui avait précédé leur sortie du pub et qui avançait doucement, emmitouflée dans une épaisse cape. Vance. Elle tombait à pique. Sirius allongea le pas et, quand il fut à ses côtés, lui demanda :
▬ Dis Vance, Fabian et moi on se demandait qu'elles étaient les mesures de sécurité qui retenaient prisonnière Clevergrace ? Je veux dire, est-ce que tu connais les sorts, tout ça ?
Sirius voulait savoir à quelles difficultés les sbires de l'usurpatrice s'étaient confrontés.
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Sujet: Re: Black&Prewett, ou comment ne pas rester sérieux bien longtemps ▬ Vance et Fabian Mer 18 Fév 2015 - 22:06
Le froid transperça Fabian, qui s'empressa de remonter le col de son long manteau pour résister au frisson qui, comme régulièrement par ce temps glacial, lui remonta le long du dos. Cela faisait quelques minutes -à peine- que la réunion s'était terminée et déjà, Sirius était lancé dans des propos préoccupés, auxquels Fabian apportait plus ou moins de réponse. Les troubles politiques du moments le perturbait énormément et, parfois, il se demandait s'il restait encore une personne digne de confiance dans son entourage, s'il n'était pas seul, entouré d'ennemis à la solde du Lord noir. Bien sur, ces interrogations injustifiées -du moins pour la majorité- ne le tiraillait que lors des durs moments de doutes et de légère paranoïa qu'il ressentait, seul chez lui, dans son modeste appartement de Pré-au-Lard. Néanmoins, par les temps qui couraient, nul n'était trop prudent, hormis Molly peut être, qui refusait de sortir de sa maison seule, et était allé jusqu'à installer des systèmes de sécurité dans son jardin. D'ailleurs, le frère de cette dernière, un dimanche matin, s'était tout juste assez bien défendu pour repousser une dizaine de gnomes enragés qui, il l'apprit par la suite, s'étaient fait ensorcelés pour -et ce n'étaient pas les seules- garder le Terrier et ses habitants. Fabian en gardait encore la marque de morsure sur son mollet. Sortant de ses pensées tordues, le rouquin porta toute son attention sur les paroles de son ami, l'un des rares sur lequel, jamais encore, ses soupçons ne s'étaient portés. - T'as raison Sir'. Il fallait s'y attendre... J'comprends pas pourquoi ils ont pas fait plus attention ! Tout le monde s'y attendait ! Comment une femme comme ça pourrait se laisser amener sans réagir ? Si elle a fait ce qu'elle a fait, et si elle a réussit, c'est bien grâce à ses relations bon Dieu ! Quelle bande de crétins... Tout en secouant la tête, agacé par la tournure que prenait le procès, la fuite de cette traitresse, et la recherche assidue d'Ariena, le jeune Prewett poussa un profond soupir. Ce n'était pas près de s'arranger... Il espérait rencontrer son frère le plus tôt possible, afin de discuter en sa compagnie de tout ce qui se passait. Fabian ressentait le besoin irrépressible de se confier, et qui de mieux placé que son ainé, si cher à son cœur, qui le connaissait mieux que quiconque, pourrait lui répondre ? Reconnaissant l'épaisse crinière ébène qui, un peu plus loin, se balançait régulièrement sur une épaisse cape fourrée et se mit à marcher plus rapidement, calant ses enjambés sur celles de Sirius. Fabian s'empressa de l'interpeller pour l'arrêter : - Eh, Vance ! On a un truc à te demander. Le ciel de plomb faisait ressortir l'éclat caramélisé des prunelles du jeune homme, qui scintillèrent, l'espace d'un court instant, à la pale lueur des lampadaires de la ruelle. Il enchaina, après les interrogations de son ami : - Ouais, et qui s'en était chargé exactement, que je lui colle mon poing dans sa figure d'empoté. Même moi, j'aurais fait mieux question sécurité ! Un autre frisson l'assaillit tandis que le neige commençait à tomber de l'étendue grise, menaçante, qui tapissait l'espace au dessus de leurs corps. - Et si on allait s'abriter ? 'Fait un froid de canard ici... Les flocons redoublèrent d'intensité et, peu de minutes après, le blizzard emplissait la ruelle.
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Sujet: Re: Black&Prewett, ou comment ne pas rester sérieux bien longtemps ▬ Vance et Fabian Jeu 19 Fév 2015 - 17:42
♫ Black&Prewett, ou comment avoir le quotient intellectuel de deux enfants de maternelle ♫
E
mmeline inspira une grande goulée d'air glacial tout en terminant de boutonner sa luxueuse cape de fourrure. Pensive, elle était encore en pleine réflexion sur tout ce qu'il s'était dit pendant la réunion. Elle avait donné le double des clés de son appartement à Ariena, comme assurance. La sorcière ne se serait pas pardonnée de ne rien pouvoir faire pour son mentor. Mais elle ne s'arrêterait pas là. Dès le lendemain elle allait commencer à enquêter auprès de Melody et toutes les autres connaissances qu'elle s'était faite au département pour apprendre des informations... Il fallait réussir à prouver l'innocence d'Ariena et découvrir qui était à l'origine du coup monté. Il y avait cet employé, qui semblait "avoir un faible pour elle" -de ce qu'avait dit Melody. Si cette fois Emmeline acceptait de déjeuner avec lui, peut-être pourrait-elle glaner des informations utiles ? Ou alors...
Une voix bien connue vint l'interrompre dans la mise au point de sa stratégie.
« Black, Prewett. » les salua-t-elle sèchement. Elle n'était pas d'humeur à subir leurs taquineries.... Heureusement, cela ne semblait pas être leur but. Elle écouta leurs questions avec attention, et haussa un sourcil hautain à la réaction de Prewett Junior. Réaction puérile, il ne savait rien de l'étendue des mesures qui avaient été prises pour garder l'ancienne Ministre... et qui avaient lamentablement échouées, certes.
« Je ne connais pas les détails exacts des mesures de sécurité qui la retenait, je ne suis pas accréditée pour. Mais autant vous dire qu'elles étaient presque à la hauteur de celles qui retiennent Grindelwald. Ils ont payés les meilleurs faiseurs de protection, et la position de sa geôle était inconnue même de certains des membres les plus hauts placés du Département de la Justice Magique. A part les Aurors postés à sa garde, les membres de l'Ordre qui la surveillaient et ceux qui ont organisés tout le système... C'était l'Alcatraz version sorcier. » Elle leur lança un regard grave. Evidemment, tout cela ne signifiait une chose. Une chose terrible, une chose dont ils se doutaient déjà tous mais dont ils avaient maintenant confirmation : les traîtres étaient partout. La Gazette le taisait, car elle aussi en partie pervertie par les espions, mais l'Ordre en avait douloureusement conscience.
Emmeline en avait douloureusement conscience. Elle ne pouvait avoir confiance en personne. C'était pour cela qu'elle n'allait pas avouer à Black et Prewett qu'elle connaissait presque sûrement l'identité de certains des traîtres. Le Département qu'elle avait choisi était le plus touché de tous. Elle travaillait avec eux, elle devait leur sourire, elle devait faire comme si de rien était jour après jour... Des Mangemorts infiltrés jusque dans les plus hautes sphères, jusque dans les plus hauts postes. Elle n'avait pas encore de preuves, mais elles les aurait. En attendant, elle devait faire profil-bas. Et même si elle avait déjà mis sa vie entre les mains de Black et qu'elle le referait sans hésiter, elle n'allait pas leur confier sa mission de démembrement intérieur du Ministère. Elle fouilla d'un regard suspicieux la rue. Elle n'aimait pas qu'ils soient é découverts en parlant d'un sujet aussi critique et dangereux que celui-là. Oui, Emmeline Vance avait toujours été à la limite de la paranoïa, et avec la guerre, cela ne s'arrangeait pas. Et puis, comme le fit justement remarquer Prewett, il faisait froid, même pour une londonienne pure et dure.
« Si vous voulez vraiment parler de cela, nous ferions mieux de nous rendre autre part. Au chaud. Je connais un endroit sur, près d'ici. Voudriez-vous m'accompagner ? » demanda-t-elle. Elle n'était pas le genre de personne à organiser quoi que ce soit avec d'autres, excepté si les raisons étaient professionnelles. Mais il s'agissait là de Sirius Black et Fabian Prewett... les derniers individus avec qui elle aurait imaginé prendre un thé. Mais puisqu'ils semblaient intéressés par le sujet, et, chose rare, complètement sérieux... Elle attendit leur réponse, puis resserra sa cape autour d'elle avant de reprendre sa marche, inflexible.
Tout en regardant du coin de l'œil le rouquin et le brun ébouriffé comme un hippogriffe elle songea qu'elle avait choisi une drôle d'escorte... Ceux qu'elle cherchait tant à éviter lorsqu'ils étaient ensembles parce qu'ils étaient pire que des enfants, infernaux. Ah ce qu'il ne fallait pas faire pour la cause !
Après quelques minutes à marcher, ils arrivèrent devant une enseigne clinquante, ou était affiché "Salon de thé pour Ladies et Gentlemen seulement". Oui, la patronne était une originale... Emma ne put s'empêcher de jeter coup d'œil insistant sur Black vis à vis du nom de l'endroit -sans oser blaguer puisqu'elle était toujours sur la corde raide-, avant de pousser la porte d'entrée.... Qui ouvrit sur une grande salle qui avait des airs de Madame Pieddodu version moldu. Ils allaient soit la maudire, soit se moquer d'elle. Emmeline se préparait psychologiquement à toute attaque verbale de Black et Prewett les grands enfants.
Une serveuse les accueillit avec un grand sourire commercial : « Miss Vance, quel plaisir de vous revoir ! Oh ! Mais... Mais vous êtes accompagnée !! » Elle disait cela comme si elle venait d'annoncer que le ciel leur tombait sur la tête -évidemment, Emma était constamment seule- et aussi comme si ledit ciel était un grand éphèbe dénommé Black. Le regard d'Emmeline -qui n'aimait pas ainsi se faire afficher- se fit réfrigérant, et la femme perdit son sourire. D'un ton cassant, elle mit fin aux politesses : « Quelle clairvoyance, miss, je suis impressionnée. Maintenant je voudrais prendre ma place habituelle, s'il vous plaît. Et le même thé. Quand à mes compagnons, ils souhaiteraient que vous leur apportiez la carte. » « Assurément Miss Vance, je m'en occupe tout de suite. Vous connaissez le chemin. »
Elle attendit que la serveuse insolente ait tourné les talons -afin de bien pouvoir transpercer son dos d'un regard mortel- avant d'emmener les garçons jusqu'au compartiment le plus à l'écart, coin isolé ou elle avait l'habitude de venir travailler tout en sirotant un bon thé. Elle aimait le brouhaha continuel des clients qui lui rappelait un peu celui qui régnait jadis dans la salle commune, son endroit préféré pour étudier.
Elle enleva sa cape et son écharpe avant de s'installer à sa place habituelle, invitant silencieusement Black et Prewett à faire de même. « Ne vous inquiétez pas, ils ne servent pas uniquement du thé ou de l'eau plate. » les rassura-t-elle -parce que les connaissant, cela risquerait de les rendre malades. « Bien. Ici nous serons tranquilles pour parler. Désolée, je préfère ne pas en discuter dehors, ce serait... imprudent. »
La sorcière finit par enlever ses gants et élégamment croiser les jambes dans la posture de parfaite lady. Elle dévisagea un à un ses interlocuteurs.... et l'agacement prit place dans son cœur. Vu leurs questions, ils avaient du oublier qu'elle avait elle-même participé à la protection de Clevergrace et pas seulement la tête de classe calée en justice magique. Mais elle était aussi de mission de surveillance avec Aaron, Lyleïa et d'autres.... Elle faisait partie desdites défenses qui avaient faillit...
C'est une Emmeline mortellement sérieuse qui prit la parole : « Revenons à notre sujet. Ce n'est pas une grande nouvelle pour vous je suppose, que d'entendre que le poison qui se propage au sein de Ministère est redoutable. Clevergrace doit avoir des alliés encore plus puissants que nous ne l'imaginions. Les Mangemorts qui ont attaqués étaient organisés, ils connaissaient les plans du lieu, les obstacles prévus. Ils savaient ce qu'il faisaient, ce n'était pas une attaque à l'aveugle. Le seul effet de surprise pour eux à été notre présence -ce qui a eu au moins le mérite de nous rappeler à quel point l'Ordre du Phénix est l'unique organisation qui soit digne d'être crue aujourd'hui. » Malheureusement, même l'Ordre n'avait pas suffit à les arrêter, cette fois. Ils n'avaient récoltés que des blessés et une nouvelle déception.
Emmeline portait encore les séquelles de la mission, sur son corps, comme à l'intérieur.
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Oui vous avez l'air de aprfaits idiots sur les gifs, c'est le but !!
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Sujet: Re: Black&Prewett, ou comment ne pas rester sérieux bien longtemps ▬ Vance et Fabian Jeu 26 Fév 2015 - 22:34
Vance, comme à son habitude, les accueillit avec un regard plus froid encore que la météo. Elle eut toutefois un air surpris lorsque les jeunes hommes lui expliquèrent pourquoi ils l'avaient abordée - sans se moquer d'elle. Elle leur dit tout simplement qu'elle ignorait les détails de la détention de l'usurpatrice. Sirius hocha la tête car cela ne l'étonnait pas vraiment. Il avait espéré toutefois qu'elle lui donne quelques indices supplémentaires, même si ça ne servait à rien puisque Clevergrace s'était déjà échappée. Et pour la retrouver...
▬ C'était l'Alcatraz version sorcier, conclut la jeune femme.
Patmol, tout en marchant, réfléchissait. Elle était aussi bien gardée que Grindelwald. Sirius ignorait à quoi ressemblait Nurmengard, mais ce devait être similaire à Azkaban. Et contrairement à la ministre, personne encore n'était venu délivrer l'ancien rival de Dumbledore...
▬ Il y a forcément des gens hauts placés, très hauts placés, dit alors Sirius, pour connaître les dispositifs de sécurité et réussir à les contourner, qui l'ont aidée à s'échapper.
Il songea même qu'il aurait fallu garder la ministre de la même manière que les Gobelins gardaient leur or à Gringott. Vance s'arrêta au milieu de la rue, regardant autour d'eux.
▬ Et si on allait s'abriter, proposa Fabian en tremblant davantage qu'un épileptique, 'Fait un froid de canard ici... ▬ Si vous voulez vraiment parler de cela, nous ferions mieux de nous rendre autre part. Au chaud. Je connais un endroit sur, près d'ici. Voudriez-vous m'accompagner ?
Black jeta un coup d'oeil à Fabian, cherchant son consentement. A la base, ils désiraient juste tous deux qu'elle réponde à leur question. Voilà chose faite, non ? A supposer que Vance leur ait dit tout ce qu'elle avait à dire. Et, manifestement, le fait d'être dans la rue l'amenait à s'auto-censurer. Il n'en fallait pas moins pour piquer la curiosité de l'ancien Gryffondor.
▬ On te suit.
Elle les conduit donc jusqu'à un salon de thé, encore ouvert à cette heure-ci. Donnant un coup de coude à Prewett, Sirius désigna d'un signe de tête la devanture qui arborait le nom de l'établissement. Gentlemen ? Hum... Il repasserait. Mais déjà, Vance les introduisait à l'intérieur. Une femme bien en chaire, joviale et pimpante vint les accueillir. Enthousiaste, elle remarqua la compagnie de la jeune femme qui la rembarra sans plus de cérémonie. Black faillit exploser de rire en voyant le regard meurtrier de Vance.
▬ C'est bien marqué "ladies", dehors, non ? plaisanta-t-il. Parce que bon, je doute que ça soit de cette manière que les ladies font leur entrée dans un salon de thé.
Mais Emmeline Vance n'était pas d'humeur à plaisanter - rien de neuf sous le soleil - et les invita à s'asseoir dans une sorte de box, à l'écart des autres. Sirius se débarrassa de sa cape et souffla dans ses mains, rougies par le changement de température, pour les réchauffer. Il se laissa tomber mollement sur la banquette, sentant tout d'un coup la fatigue de sa journée de travail lui peser sur les épaules.
▬ Bien. Ici nous serons tranquilles pour parler, assura Vance. Désolée, je préfère ne pas en discuter dehors, ce serait... imprudent.
D'un seul homme, Fabian et Sirius secouèrent la tête. Ce n'était pas les Trois Balais, mais ça leur allait bien - et puis vu le froid qu'il faisait dehors, ils étaient prêts à accepter tout plutôt que de rester se les geler.
▬ Ils savaient ce qu'il faisaient, disait Vance. Ce n'était pas une attaque à l'aveugle. Le seul effet de surprise pour eux à été notre présence -ce qui a eu au moins le mérite de nous rappeler à quel point l'Ordre du Phénix est l'unique organisation qui soit digne d'être crue aujourd'hui.
Sirius se frotta les yeux, réprimant de peu un bâillement abyssal. Ce qu'il entendait n'était guère nouveau. Mais c'était Vance qui le disait et il existait peu de personnes aussi réalistes et aussi pragmatiques que Vance. Autrement dit, ils étaient vraiment dans la merde.
▬ Nous sommes très peu dans l'Ordre, pourtant, fit Sirius découragé.
Et entre ceux qui mourraient, comme... Elber, et ceux qui, à l'instar d'Orwell, rendaient leur tablier... L'Ordre était chaque jour de moins en moins consistant, tandis que les rangs des ennemis grossissaient toujours plus. La patrone, avec un sourire de circonstance cependant nettement moins chaleureux que celui de tout à l'heure, vint leur apporter les cartes, ainsi que le thé commandé par la jeune femme.
▬ Pas besoin de carte, dit doucement Sirius, mais je prendrais un grand café. Fort, s'il vous plaît.
A côté de lui, Fabian commanda à son tour et la petite femme repartit avec ses cartes sous le bras.
▬ On ne retrouvera pas Clevergrace, reprit Black, la voix grave, ça ne veut pas dire qu'il ne faut pas la chercher mais... Je pense qu'on devrait aller combattre sur un autre front. Lucas a parlé rapidement d'interrogatoires des mangemorts qui étaient à l'institut. Je crois que je vais me proposer. On saura comment ils ont fait pour détourner le Poudlard Express et peut-être aurons-nous des indices sur l'évasion de l'autre.
Il se laissa ensuite retomber sur la banquette arrière et sentit tous les muscles de son dos se détendre. Déjà, il se demandait qui il préférerait interroger. Rogue ? Après leur entrevue à l'Institut, ça ne valait mieux pas...
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Sujet: Re: Black&Prewett, ou comment ne pas rester sérieux bien longtemps ▬ Vance et Fabian Sam 28 Fév 2015 - 13:54
Fabian entra dans le bar dans lequel Emmeline pénétrait tout juste, et marcha à suite, son ami sur les talons. Le coup de coude que Sirius lui adressa poussa la rouquin à lire l'affiche qui se dressait sur l'entrée colorée et éclatante, sur laquelle était écrit "Salon de thé pour Ladies et Gentlemen seulement". Il répondit au regard amusé de son comparse par un large sourire moqueur, mais s'abstint de tout commentaire désobligeant. C'était une chance qu'ils aient pu se dégoter un bar non fermé à cette heure ci, et il n'allait pas, en plus de partager sa colère quand au fait que la ministre se soit échappé, contrarier sa "collègue" brune plus que nécessaire. Il entra donc, appréciant la soudaine chaleur sur sa peau rougie par le froid, mais ne put retenir un froncement de nez peu ragoutant en sentant les odeurs lourdes et écœurantes du lieu. Cet endroit lui rappelait un peu trop le commerce de madame Pieddodu, qu'il tenait en sainte horreur depuis... eh bien, depuis toujours, puisque c'était là que se déroulaient la plupart de ses ruptures, doublés d'un certain malaise chaque fois qu'il y pénétrait. En plus, il ne fallait pas oublier que son statut d'employé chez Rosmerta lui conférait des jugements subjectifs quant à la qualité d'autres bars. Ce qui, en l'occurrence, était la cas en ce moment. Fabian se laissa tomber sur la banquette sur laquelle Emmeline s'était tout juste assise, jambes croisées et maintien aussi raide qu'à son habitude, tandis que Sirius s'écroulait quasiment à coté de lui. La femme replète qui, dès leur entrée, s'était chargée de les accueillir -non sans jeter des coups d'œil enthousiastes en constatant la compagnie masculine de son habituelle cliente- se présenta, les bras chargés de carte dont Black déclina poliment la proposition. Fabian adressa un sourire aimable à celle qui était certainement la patronne et réprima une légère grimace, en songeant à la Bièraubeurre onctueuse que son employeuse et amie confectionnait en cet instant, bien au chaud dans son bar. Il allait se contenter d'une simple boisson moldue, alors : - Pour moi ce sera un chocolat chaud à la cannelle, le plus grand possible... merci. Il adressa un faible sourire à la tenancière, apparemment toujours aussi joyeuse, et la regarda partir gaiement en direction du comptoir. Fabian se tourna ensuite complètement en direction de ses interlocuteurs, et reprit l'air dénué de toute trace d'humour qu'il affichait en des moments importants. - C'est sur : à part l'ordre, plus personne n'est digne de confiance. Et encore, on n'est pas assez pour les stopper. S'ils étaient si organisés c'est que certains membres du ministère y sont pour quelque chose, comme tu disais Sir'. Et pas n'importe lesquels, s'ils connaissaient tous les dispositifs de sécurité, ils sont forcément pas tant que ça. Faudrait commencer par là : interroger les gens ayant été mis au courant. Le jeune homme interrompit sa tirade à l'approche de mme Pieddodu façon moldue, la laissa poser les commandes, leur adresser encore une fois un grand sourire qui fit ressembler ses joues à des pommes rouges et rondes, et elle tourna une seconde fois les talons, repartant de sa démarche chaloupé. La sombre affirmation de Sirius tira le rouquin de ses pensées noires, pour lui remettre les pieds dans une "réalité" plus obscure encore. En effet, ils ne disposaient presque d'aucune chance pour rattraper l'usurpatrice, et ce, malgré leurs relations au sein des forces légales. Les alliés de l'ancienne ministre était réellement un danger, si en plus d'occuper des fonctions hauts placées, ils adoptaient des idées identiques à celles des Forces du mal. Franchement, ils étaient tous dans de la belle merde. Et il s'y enfonçaient un peu plus à chaque seconde. Fabian saisit sa tasse et but une longue gorgée de chocolat qui eut pour effet de lé réchauffer, en plus d'éclaircir ses idées tortueuses. En un claquement de langue approbateur, il confirma les dires de Sirius : - Je suis d'accord. Il faut mener des interrogatoires serrés si on désire connaitre tous les détails de leurs magouilles. Et ça ne sera pas une mince affaire... mais j'y participerai, moi aussi. Fabian but une seconde gorgée de la boisson sucrée qui remplissait sa tasse et, en secouant doucement sa trombine, tout en regardant la couleur brun chaude de son chocolat il ajouta : - Cette guerre est sincèrement une putain d'emmerde. Si on y passe pas tous à la fin, on pourra dire qu'on a d'la chance. Un lourd silence accueillit les paroles défaitistes de Fabian, dont l'optimisme était si réputé au sein de l'ordre, comme si ses mots pessimistes faisaient tomber encore quelques degrés d'espoir, aussi surement que le froid glacial qui chutait à pic dehors.
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Sujet: Re: Black&Prewett, ou comment ne pas rester sérieux bien longtemps ▬ Vance et Fabian Lun 16 Mar 2015 - 20:49
♫ Black&Prewett, ou comment avoir le quotient intellectuel de deux enfants de maternelle ♫
E
lle ne prit même pas la peine de relever le commentaire de Black sur son manque de diplomatie, le snobant royalement. Non, elle n'était pas d'humeur. Et surtout, elle ne pouvait pas expliquer l'éclair d'agacement qui l'avait transpercée en voyant la manière dont la serveuse regardait son compagnon.... Et elle ne voulait pas l'expliquer.
Silencieusement, elle attendit qu'ils s'installent à leur tour sur les banquettes, et hocha sèchement la tête à la remarque de Black sur leur nombre.... Il étaient peu, bien peu comparés à leurs ennemis.
La serveuse revint avant qu'ils n'aient eu le temps d'entrer plus profondément dans le vif du sujet, et au moment ou Black commanda un café bien noir -qui ramena un souvenir mélancolique de la dernière fois qu'ils avaient bus ensembles- Emmeline partit dans une toux sèche qui lança des éclairs de douleurs dans le haut de son corps. Mauvais minutage.
La quinte de toux se termina juste à temps. Avant que la femme aux belles rondeurs ne reparte, Emmeline posa une nouvelle commande : « Pourrais-je aussi avoir un verre d'eau je vous prie ? » Elle savait qu'il était ridicule de demander de l'eau alors qu'elle avait déjà une tasse fumante posée devant elle. La sorcière garda les lèvres pincées, frottant inconsciemment son thorax qui commençait à l'irriter dangereusement... La toux n'avait fait que raviver une pas-si-vieille-que-cela douleur.
Après qu'ils furent à nouveau à l'écart d'oreilles indiscrète, elle écouta attentivement les arguments de ses compagnons, le regard critique, le mécontentement enflant intérieurement. Que de paroles pessimistes ! Mais non : réalistes. Emmeline avait un esprit cartésien, calculateur. Les pourcentages ne penchaient pas en leur faveur, leurs forces étaient mal réparties, leurs places fortes bien moins puissantes que celles des Mangemorts. Malheureusement, ils préparaient le terrain depuis bien plus longtemps que l'Ordre... Pour autant, leur situation n'était pas si désespérée
« Je suis aussi d'accord. Clevergrace ne leur est plus d'aucune utilité maintenant que le complot est découvert, elle n'est pas plus une menace dehors que derrière les barreaux. Et tenter de la retrouver ne serait qu'une distraction supplémentaire alors que, comme vous l'avez si justement fait remarquer, nous ne sommes pas asser nombreux pour nous permettre de nous disperser. Il faut s'attaquer au plus urgent, c'est à dire les interrogatoires. Pour autant, je passe mon tour. Vous me ferez un compte rendu des résultats. » Elle lança un regard insistant à Black, devinant plus ou moins ses pensées. « Et je te déconseille de prendre soin du cas de Rogue. Ta colère et ta rancune pourraient encore te faire perdre ton sang-froid, et cela gâcherait toutes tes chances. Il faut qu'une personne objective s'occupe de lui, car il lui serait trop aisé de retourner l'esprit à quelqu'un qui est émotionnellement impliqué avec lui. »
Emmeline était une sorcière intelligente et pragmatique -en toute modestie évidemment-, elle savait y faire pour garder face. Mais, elle n'était pas du tout à l'aise avec le contact humain, et surtout avec cette face beaucoup plus sombre de leur combat : interroger les suspects. Elle avait conscience que nombreux n'hésitaient pas à se montrer brutaux, menaçants.... Black lui en avait donné la preuve avec Rogue, lors de leur mission personnelle. Néanmoins, elle se refusait à ce genre de pratiques. Et de toute manière, elle était forcée de se reposer et de se tenir éloignée du terrain pendant quelques semaines d'après Leïa et le médicomage qui l'avait prise en charge ; d'autant plus que son traitement risquait de provoquer des effets secondaires malvenus si alliés avec du polynectar... Donc pas d'interrogatoires pour elle.
Instinctivement, Emmeline massa avec plus de force que précédemment la zone au dessus de sa poitrine.
« Je ne l'aurais pas mieux dit. » envoya-t-elle d'un ton cyniquement tranchant à Prewett, les yeux accusateurs. Un peu d'élégance, dans ses paroles ne feraient pas de mal au jeune (pas si jeune que ça puisqu'il avait son âge mais, vu son immaturité, Emmeline avait du mal à l'imaginer). En parlant de mal.... La douleur dans son thorax se faisait de plus en plus vive, bien qu'elle gardât un air pâle mais impassible. Mais cette maudite serveuse n'était pas encore revenue. « Mais si risquer ta vie te dérange tellement, alors tu ferais mieux de te retirer comme Orwell. Nous savions tous à quoi nous nous sommes engagés en entrant dans l'Ordre. Moi, je ne regrette rien. Malgré les pertes, malgré les blessures. Ce que nous faisons est juste, c'est tout ce qui importe. »
Et sur ces paroles inhabituellement directes et sincères qu'elle regrettait déjà -elle n'était pas habituée à s'étaler sur ce qui l'avait poussé à s'engager- la jeune femme sortit de son sac à main trois fioles de potions aux couleurs différentes. Elle ignora délibérément les regards sûrement inquisiteurs de deux idiots qu'elle traînait, avant de les avaler une à une en refrénant à peine un grimace dégoûtée. Le goût était infect, mais c'était le prix à payer pour ne pas être alitée à Ste Mangouste. Le sortilège de magie noire qui l'avait touchée lors de l'échappée de l'ancienne Ministre avait des conséquences tout sauf agréables. Douleurs, difficultés respiratoires, grande fatigue.... Emmeline aurait tout donné pour que ces deux qui lui faisaient face ne soient pas témoins de la prise de son traitement. Qu'ils n'apprennent pas qu'elle avait été assez faible pour se laisser blesser dans l'attaque. Elle, qui n'avait que trop faillit.
Et pourtant, de toute la tablée, Emmeline avait l'horrible impression d'être la plus motivée des trois. Ou était leur feu, par Merlin ?! La passion vindicative flamboyante qui ne quittait jamais Black semblait comme laisser place à une lassitude qui, étonnement, énervait Emma plus que son habituel tempérament fonceur. A nouveau, il reçu un regard appuyé, pénétrant. Non, elle ne savait pas pourquoi, mais elle n'aimait pas le voir réagir ainsi. « Ce n'est pas une question de chance. C'est une question de volonté. Vous d'entre tous.... Vous n'êtes pas les pessimistes de cette historie. Vous croyez dur comme fer, agissez avec une inaltérable passion, et laissez les paroles dures et aigries aux personnes comme moi. » Elle était dans l'instant en train de leur reprocher de manquer de ce qu'elle leur reprochait d'avoir de trop habituellement. Était-elle la seule à voir l'ironie de la situation ? « Vous n'êtes pas de ceux qui ont été blessés en échouant à empêcher à Clevergrace de s'échapper aux dernières nouvelles, que je sache ? » Sa voix était toujours aussi froide, toujours hautaine qu'à son habitude.... Mais amère, aussi. Cassante. Elle laissait trop d'émotions percer devant eux, c'était mauvais. « Alors faites-moi le plaisir de cesser de vous comporter comme des geignards. Vous lamenter n'arrangera rien. Il nous reste trop a accomplir. »
asséna-t-elle finalement, ses prunelles vertes les transperçant tour à tour avec sévérité.
La serveuse semblant avoir décidément oublié (surement volontairement) de lui ramener le verre d'eau qu'elle lui avait demandé pour faire passé le goût des médicaments, Emmeline but une gorgée de thé pour se calmer et tenter de dissimuler un peu aux autres à quel point elle prenait à cœur ce qu'elle disait. Qu'ils n'aillent pas croire qu'elle, Emmeline Vance, était en train de leur faire un discours d'encouragement. Surtout Black, ou il risquait de croire qu'elle prenait à cœur son bien être.
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Dernière édition par Emmeline Vance le Mer 22 Avr 2015 - 15:41, édité 3 fois
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Sujet: Re: Black&Prewett, ou comment ne pas rester sérieux bien longtemps ▬ Vance et Fabian Lun 23 Mar 2015 - 22:18
Parfois, Black se demandait si Emmeline Vance ne possédait pas une intelligence telle qu'elle était capable de lire dans les pensées des autres. Car à peine avait-il songé à Servilus pour les interrogatoires que la jeune femme en face d'eux lui assura que ce n'était même pas la peine d'essayer.
▬ Il faut qu'une personne objective s'occupe de lui, car il lui serait trop aisé de retourner l'esprit à quelqu'un qui est émotionnellement impliqué avec lui.
Sirius hocha la tête. Il estimait avoir eu sa chance avec Rogue. Ce dernier était loin d'être le seul mec louche de l'affaire. A côté de lui, Fabian renchérissait sur la bonne idée de faire des interrogatoires. Les deux amis en avaient déjà discuté auparavant sur la pertinence de ces enquêtes. Puis Prewett, rompant le silence, ajouta :
▬ Si on y passe pas tous à la fin, on pourra dire qu'on a d'la chance.
Patmol réprima à peine un sourire. C'est clair qu'ils jouaient tous avec le feu, à peine sortis de Poudlard, pour se battre contre une armée qui n'hésitait pas à utiliser des sorts de magie noire. Parfois, Sirius se demandait à quoi ressemblait une vie normale ; l'Ordre prenait une grande place dans sa vie et nul doute qu'il s'ennuierait sans cela ! Néanmoins, avec les mauvaises nouvelles qui venaient de leur être rapportées, le moral des troupes était au plus bas. Vance, le visage chiffonné, mit un peu de temps pour répondre au rouquin, mais cela n'empêcha nullement ses mots d'être violents.
▬ Hé ! fit Black, piqué. Tu n'as pas le droit de dire ça.
Bien-sûr, chacun se devait d'assumer le fait d'avoir choisi d'entrer dans l'Ordre - parce que contrairement au Lord noir, Dumbledore ne forçait personne à prendre ces risques. Sirius se battait pour ses amis, considérant qu'il n'avait plus de famille. Ce n'était pas le cas de Fabian. Si Black désapprouvait le départ d'Orwell, il comprenait les doutes qui assaillaient son camarade en ce moment même.
▬ On prend tous des risques, reprit-il, l'air froncé, et on est souvent déçu de voir que tant d'efforts partent en fumée en un quart de seconde.
Et l'Animagus aurait continué si Vance n'avait pas sorti de son sac trois fioles de couleurs différentes tout en refrénant une quinte de toux. Elle goba tour à tour le contenu des fioles, grimaçant de dégoût et continua comme si de rien n'était. Il allait lui demander si elle allait bien et à quoi rimaient ces mixtures, mais la jeune femme fut plus rapide et prit la parole, le regardant dans les yeux, fixement :
▬ Ce n'est pas une question de chance. C'est une question de volonté.
Les mains de Black se resserrèrent rageusement sur sa tasse de café et il serra la mâchoire pour empêcher ses dents de s'entrechoquer sous le coup de l'émotion. Elle n'avait pas le droit de dire ça.
▬ Elber serait morte par un manque de volonté ?, glissa Sirius sur un ton quelque peu hargneux. ▬ Vous n'êtes pas de ceux qui, trancha Vance, ont été blessés en échouant à empêcher Clevergrace de s'échapper aux dernières nouvelles, que je sache ?
Oh...
Sirius venait de comprendre. Manifestement émue, Vance insistait sur l'importance de leur mission. Sirius comprenait à présent son mouvement d'humeur. Tout le monde morflait à l'Ordre, mais ce n'était pas le moment de renoncer. Et si Vance était si dure avec les autres, c'était bien parce qu'elle était dure avec elle-même. Elle but une gorgée de thé et l'ancien Gryffondor vit sur son visage une pointe de souffrance liée à la déglutition.
▬ Qu'est-ce que tu as, demanda Black qui n'y tenait plus et dont le ton n'était plus aussi virulent que précédemment.
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Sujet: Re: Black&Prewett, ou comment ne pas rester sérieux bien longtemps ▬ Vance et Fabian
Black&Prewett, ou comment ne pas rester sérieux bien longtemps ▬ Vance et Fabian