Sujet: Nous sommes un. LYSANDRE Ven 11 Sep 2015 - 15:40
Nous sommes un.
Lysandre feat. Maddy
“La famille ; comme les branches d'un arbre, nous grandissons tous dans de différentes directions, mais nos racines ne font qu'un”
De retour de Falkonera, Maddy a repris tranquillement sa vie d’étudiante, alternant avec sérieux ses cours à l’école supérieure de magie et ses heures de garde à l’hôpital Sainte Mangouste. Passant de longs moments à réviser ses leçons, elle apprécie le confort de son appartement londonien qu’elle partage avec son chéri Lysander depuis un peu plus d’un an. En effet, cet aménagement ainsi que cette vie commune avec son copain, lui permettent de cette manière d’accorder un peu de temps supplémentaire à ses amis et sa famille. Et, si son rôle en Grèce était principalement d’apporter les soins aux élèves blessés lors d’aventures et d’animer elle-même certaines animations, elle n’a pu s’empêcher de remarquer un changement étrange dans le comportement de son cousin Lysandre. Aussi, ayant surpris avant le départ pour l’île son cousin en train d’enlacer une jolie petite blonde dans la librairie de sa tante, Maddy s’inquiète désormais de savoir Lysandre triste et a émis un peu maladroitement la conclusion hâtive que son cousin est dans cet état suite à sa rupture. C’est pourquoi, en ce début d’octobre, alors que les cours ont repris depuis quelques semaines et que les sorties à Pré-Au-Lard sont de nouveaux admises par le directeur de Poudlard, Maddy a donné rendez-vous à son cher cousin dans la campagne, à la sortie du célèbre village, afin de pouvoir discuter calmement avec lui.
La famille Chateauroux est ce que l’on pourrait qualifier de famille de sang-pur traditionnelle française. Néanmoins, loin d’apporter une véritable importance au statut du sang, Jacques et Chantal ont laissé leurs trois filles épouser les hommes qu’elles ont choisis. C’est ainsi que Charlotte épousa Peter Bow, un sorcier au sang impur, dont le plus vieil ancêtre possédant des pouvoirs était en fait un né-moldu. Ses sœurs cadettes, Ariane et Florence épousèrent quant à elles deux hommes au sang pur, mais par amour, et non par contrainte comme cela se fait encore dans de trop nombreuses familles extrémistes. Partageant une relation fusionnelle, les trois sœurs Chateauroux se montrent toutes passionnées de littérature. Aussi, si Charlotte et Florence se lancent dans l’ouverture de librairies –Les contes pour l’une, La librairie du voyage pour l’autre– Ariane s’adonne davantage à l’écriture et devient journaliste. C’est cette relation si particulière entre les sœurs qui permit à leurs enfants respectifs de s’apprécier autant. Tybalt et Nathan, les enfants d’Ariane, Lysandre, le fils de Florence et Maddy, la fille de Charlotte partagent en effet des liens très soudés. Echangeant fous rires et confidences, ils se montrent toujours ouverts les uns envers les autres, toujours présents en cas de besoin.
Enroulant son écharpe de Poufsouffle –souvenir de Poudlard– autour de son cou, Maddy transplane directement en plein cœur de la campagne voisine de Pré-au-Lard. La fraîcheur écossaise vient alors brûler sa peau pâle qui rougit en guise de protestation. Resserrant son manteau tout contre elle par réflexe, elle balaie l’horizon du regard. Ses yeux, couleur saphir depuis son réveil, apprécient la vue des champs alentours s’étendant à perte de vue. Ses cheveux azurs volant au vent, la jeune métamorphomage se montre soudain rêveuse, s’imaginant sans grande difficulté construire une maison ici-même, où elle aménagerait avec son chéri dans les années à venir. Installant une immense serre à côté de la maisonnette, elle pourrait cultiver ses propres plantes et associer ainsi ses deux passions : la médicomagie qu’elle réaliserait chaque jour à Sainte Mangouste, et la botanique qu’elle effectuerait en parallèle à la maison.
Un bruit de pas non loin d’elle, la ramène soudain à la réalité. Pivotant sur elle-même, elle dégage avec regret son regard de la vue incroyable, mais retrouve rapidement sa joie de vivre lorsqu’elle aperçoit Lysandre à ses côtés. La crinière jaune de bonheur, elle enlace son cousin avec force, puis l’entraîne vers un petit rocher où ils prennent place tous les deux. Peinant à se réchauffer, l’étudiante médicomage réalise un feu magique, aussi bleu que sa chevelure l’était quelques instants plus tôt. « Comment vas-tu Lysounet ? » Le taquine-t-elle dans la langue de Molière en pinçant ses petites joues rosies par le froid.
A poudlard, l'ambiance était toujours aussi chaleureuse, partager entre les cours qui les différents évènements qui allaient commencer en même temps que ce début du mois d'octobre. Les matchs de Quidditch, les sorties à pré-au-lard, et bientôt Halloween sans oublier les vacances qui arrivait à grands pas. Bref, Poudlard, vivait toujours au rythme heureux de ses élèves, au rythme de sa grande famille. Pour Lysandre, le rythme était un peu plus intensif, entre les rondes que lui imposait son devoir de préfet, les entrainement avec l'équipe de Quidditch, les cours et sans oublier sa vie sociale avec ses amis et ses rendez secret avec sa copine. C'est à peine si il avait le temps d'écrire à sa famille ou de se plonger dans un bon roman. D'ailleurs, en parlant d'écrire, il avait reçue une lettre quelques temps plus tôt de sa cousine Maddy qui voulait lui rendre visite à Pré-au-lard lors de leur prochaine sortie. Il avait du négocier dur avec Jazzleen pour qu'elle fasse son heure de surveillance, mais il avait suffit que le jeune homme la convainc que lui aurait fait ça pour elle, qu'elle accepta sans rechigner tant elle avait envie de lui ressembler. Amuser, il était partit d'un pas précipiter vers la campagne en sortie du village, ravi à l'idée de revoir sa chère cousine. Maddy était plus vieille de quelques années mais leur différence d'âge n'avait jamais perturber leur relation plus proche de celle de frères et soeur que de cousins germains. C'était comme ça chez les Chateauroux, famille de sa mère, on s'aimait et on se soutenait quoiqu'il arrive, peu importe le rang dans la famille, ou les décisions que l'on prenait, comme la mère de Maddy qui avait décider d'épouser un "sang-impur".
C'est donc les joues rosies par le froid, let le souffle rapide par son pas rapide qu'il retrouve l'ancienne Poufsouffle. Il n'avait pas eut de mal à la reconnaître de loin avec sa chevelure bleu azur qui se voyait à des kilomètres. Lysandre avait toujours été fasciné par les changements physique qui s'observait chez la jeune femme en fonction de son humeur, et il fut amuser de voir à nouveau la chevelure changé pour arborer un jaune soleil. Petite Maddy, avait découvert lors d'un de ses voyage en France, qu'à chaque changement physique, le petit Lysandre explosait d'un rire franc et joyeux, et parfois on pouvait les voir tout les deux, la première changeant de couleur de cheveux ou de yeux, et le deuxième s'esclaffant et agitant ses petits points pour attraper les cheveux magique.
Sa cousine l'enlace et il lui rend cette étreinte avec bonheur, avant de la suivre sur un rocher ou il prend place à ses côtés. Il feint une moue boudeuse quand sa cousine lui pince les joues.
-"Hey, oh, j'ai plus quatre ans hein !" dit-il en se massant les joues "ça va et toi Maddynette ?" réplique-t-il avec un sourire presque insolent.
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Sujet: Re: Nous sommes un. LYSANDRE Sam 10 Oct 2015 - 15:54
Nous sommes un.
Lysandre feat. Maddy
“La famille ; comme les branches d'un arbre, nous grandissons tous dans de différentes directions, mais nos racines ne font qu'un”
D’un premier abord, Lysandre semble vexé par l’attitude de sa cousine qui s’amuse à le faire passer pour un enfant. Néanmoins, sa petite moue capricieuse et son regard provocateur traduisent davantage la complicité qui lie les deux jeunes, que la colère. D’un autre côté, les cinq années qui les séparent n’aident pas Maddy à accepter le fait que son cousin devient peu à peu un homme. A ses yeux il reste, et restera certainement longtemps, le petit enfant rieur avec qui elle passait ses vacances chez leurs grands-parents. « Ça va et toi Maddynette ? » Renchéri-t-il alors d’un ton à la limite de l’insolence, arrachant alors un sourire à la métamorphomage qui lui donne une tape dans l’épaule. « Depuis quand tu me parles comme ça toi ?! N’oublies pas que je suis ton aînée ! » Souligne-t-elle en riant, s’adressant toujours dans la langue de leur famille maternelle.
Quelques années auparavant, alors que la famille Sirlan déposait ses bagages en Angleterre, c’est Maddy qui apprit le langage de Shakespeare à son jeune cousin qui, ayant grandit en France, n’en connaissait pas l’usage. Le temps ayant passé et Lysandre maîtrisant désormais à la perfection l’anglais, les deux cousins se plaisent à discuter en français, en souvenir de leur racine. « Alors, raconte-moi tout ! Comment se passent les cours ? Tu joues au quidditch un peu ? Oh ?! Mais tu ne m’avais pas dit que tu étais préfet ! » S’indigne-t-elle en pointant du doigt l’insigne brillant sur la poitrine du Gryffondor.
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