« Nnooonnn, reviens papa !!! » cria-t-il en hurlant suivit du noir complet autour de lui.

William se réveilla en sueur et tremblant, cela faisait plus d'un mois que son père était mort, décembre venait juste de montrer le bout de son nez avec la neige, mais les cauchemars récurant étaient encore là certaines nuits, le cœur battant, les mains bougeant dans tout les sens, à gauche, à droite, ne savant pas quoi faire. Le poufsouffle avait l'impression d'être dans un four ces nuits là, et la première chose qu'il faisait en se réveillant en pleine nuit, c'était de vérifié de n'avoir réveillé personne dans son dortoir comme au tout début, qu'on ne sache pas son état, que ses amis ne change pas d'attitude en vers lui, faire comme s'il ne s'était rien passé et garder le sourire même si la tristesse et la colère étaient plus présent que la joie.

C'est ce que le jeune faisait. Tout pour que les journées qui passent mérite qu'on sourit, et les fois il n'était pas d'humeur et n'y arrivait, qu'il sentait les larmes monté, soit il encourageait tout le monde à faire un truc, bouger au parc, embêter quelqu'un pour rigoler comme chatouiller Alix, soit il quittait ses amis pour un endroit isoler et pleurer sans que personne ne le voit. Aujourd'hui, ça n'allait pas vraiment, alors pour une fois, en ce début de week-end, il évita ses amis jusqu'au déjeuner.

Mais il décida que ça suffisait au bout d'un moment, alors Will qui travaillait pour une fois, abandonna toute ses affaires, que tout soient là à son retour ou pas, tant pis. Il envoya un hibou à la personne dont il avait besoin maintenant et qui serait sûrement là pour lui comme il serait là pour elle, bien sûr, Angie.


Et direction la '' salle du conseil '' comme Haberfil la nommait pour l'occasion, cette événement allait rester dans l'histoire de Poudlard, il ne savait pas encore ce qu'il allait se passer, mais ça devait être incroyable. Arriver, le commanditaire décida en attendant son associée, de se mettre dans une petite ambiance, en rangeant la pièce.

Le poufsouffle disposât cinq chaise devant lui comme s'il y avait des gens assis et débuta un discours assez farfelu en marchant dans la pièce comme un chef : « Mes camarades, mes amis, mes frères, nous sommes ici pour accomplir un événement historique dans l'histoire de Poudlard et qui marquera à jamais nos esprits. Tout ceux qui sont en dehors d'ici seront qui nous sommes et ce que nous avons fait, nous allons crier à la face du château ce que nous valons, ce que nous pouvons faire et rien ne nous empêchera de faire ça. Le garçon se posa en arrière quelques secondes sur la chaise derrière lui ayant la gorge sèche, il se releva et puis repris, notre plan est infaillible et ne doit échouer, il a été pété, répéter jusqu'à plus soif, il est réglé et minuté à la second près, alors je ne veux aucune erreur de votre part. Bien sûr pour qu'il n'y ait aucune erreur il faut un meneur et ce sera moi. William mit les mains dans le dos, il était vraiment à fond dans sa petite pièce de théâtre ne s'étant même pas rendu compte que Angie était là depuis un petit moment, je suis votre grand général désormais, c'est moi qui commande, les ordres c'est moi qui les donnes, rien ne doit se passer sans que moi je le décide. Est-ce que c'est clair ? » Conclut-il en s’asseyant. Il avait sorti la colère qu'il avait en lui dans ce discours et c'est les larmes qui commençait à venir à présent.

Le week-end venait de débuter, ouvrant les yeux doucement, je vis la douce lumière de ces matins d’hiver que je trouvais si beaux. Alors que en temps normal je serais resté a rêvasser dans mon lit et a grogner pour sortir du lit, là je me mis en deux secondes sur mes jambes et parti à la recherche de mes affaires pour m’habiller. La raison de ce changement ? J’avais réussi à convaincre mes amis de ne pas travailler jusqu’à la fin de l’après-midi. Bon certains n’avait pas été très dur à convaincre comme Jazz ou Will, mais pour d’autre, comme Alix, j’avais dû faire preuve de mes plus beaux arguments. Je descendis donc rejoindre la petite troupe pour le petit déjeuner. Alors que la bonne humeur régnait, étant tellement content de profiter du parc en ce début de décembre, je remarquai facilement l’absence d’un élément majeur, Will. On me souffla qu’il devait surement dormir, profitant de ne pas devoir travailler. Mais je le connaissais trop pour savoir que c’était le cas. Jamais il ne serait rester tranquillement dans son lit alors qu’il avait toute une journée à nous embêter librement. Mon esprit ne mis pas longtemps à comprendre où il était vraiment. C’était surement un jour sans pour lui, en même temps avec la mort de son père ça se comprend. Il n’en parlait jamais, même à moi, il ne voulait pas que les gens change de comportement envers lui par rapport à ça, et on ne l’avait jamais vu pleurer. Il restait fier, il est comme ça Will. Alors des fois quand ça ne va pas il s’isole, et j’ai toujours respecté ça, et c’est aussi pour ça que lorsqu’on le recroisera je ne ferais aucune allusion à son absence mais que je ferais le clown pour le faire rire. Je me reconcentra sur mes amis présents afin de décider ce que nous allions faire de cette journée de liberté.

Peu après le déjeuner je reçu un petit mot de Will qui me conviait de la retrouver au quatrième étage afin que Poudlard se souvienne de nous. Son message m’arracha un énorme sourire. Je m’excusais donc auprès des autres, en leur disant que « Poudlard me réclamait ». Arrivé a l’étage indiqué, je me dirigea vers une salle inutilisée dans laquelle j’entendais du bruit. En rentrant dans la salle je tomba sur Will, en plein monologue devant ….. des chaises. La situation était plutôt drôle, mais en tout cas il était a fond dedans, et n’importe qui aurait été motivé par ses mots. Il n’avait pas vu que j’étais arrivé, ce qui rendant le moment encore plus génial. Il se proclama lui-même « grand général », et pour une fois je ne battrais pas avec lui pour prendre les commandes, après tout c’était son idée.

-« Est-ce que c'est clair ? »  conclut-il pendant qu’il s’asseyait.

Voyant que son enthousiasme commençait a redescendre, je me dis qu’il était temps que je signale ma présence, mais pour une fois pas en ridiculisant la situation, mais plutôt en rentrant dans son jeu, parce que ça lui allait tellement bien quand il était a fond comme ça.

-Chef oui chef, lançais-je dans sa direction, au garde à vous comme dans l’armée moldu.

Dragées:

William commençait à se sentir observer mais n'y faisait pas attention jusqu'à qu'il entende une voix familière qui provenait de derrière lui, dans la pièce, toute proche et l’extase redescendit d'un cran dans sa tête, il se sentait humilier, horriblement mal, malgré les paroles qui allait dans le sens de son petit discourt et bloqua un instant. Le garçon ne savait pas quoi faire, ne pas bouger, se retourner, dire un truc de là où il était sans montrer un signe de malaise, il n'avait pas prévu que Angie arrive à ce moment là, il n'avait même pas prévu de faire cette tirade ou même qu'on l'entende et d'habitude, son amie n'hésitait pas à se moquer de lui plutôt que de rentrer dans son jeu.

Le temps commençait à défilé et toujours aucun mouvement de sa part, enfin le poufsouffle décida. Sans un bruit, ne montrant aucune émotion, aucun sons à part le bruit de ses pas, il se leva mit les mains dans son dos et se dirigea droit sur la jeune fille à une allure raisonnable et un air sérieux comme une pierre qui retenait un sourire énorme comme une montagne à l'intérieur de lui, il prononça avec un ton neutre « Vous êtes en retard soldat, faites-moi vingt pompes pour apprendre la ponctualité. J'suis sérieux, fait vingt pompes ma chère. » finit-il avant d'éclater de rire, il n'arrivait plus à se retenir. Will la prit dans ses bras pour lui faire un câlin, avant de se reprendre. « Désoler, dit-il un peu confus. Enfin là, prêt ? » demanda t-il. Les deux diables allait enfin pouvoir préparer un coup incroyable, l'arme fatale.

Spoiler:

Même si il ne le montrait pas, je savais que Will ne s'attendait pas à se que j'arrive pendant son monologue face au vide. Ma phrase laissa place à un blanc, à un léger malaise. Mon ami ne bougeait pas, et moi non plus. Toujours au garde à vous tel un bon petit soldat. Je commençais à trouver le temps long dans cette position, et pour être honnête j'avais un peu mal au bras à force de l'avoir a moitié en l'air. Je m'impatientait un peu,en même temps il était connu que la patience se n'était pas mon fort. Enfin Will se décida à bouger, et se dirigea vers moi, les mains derrière le dos, reprenant son "rôle" de général. Il se posta devant moi, le visage sérieux. Moi j'étais presque morte de rire, je me retenais, essayant de rester dans le rôle du soldat,mais je ne pouvais 'empêcher d'avoir un petit sourire face à cette situation plutôt loufoque. Mais mon sourire s'effaça vite lorsqu'il m'annonça toujours aussi sérieusement que pour mon retard je devais faire pompes. Une grimace s'étira sur mon visage afin de montrer mon mécontentement. Pour mon retard? Mais oui bien sûr, c'était plutôt parce qu'il venait d'avoir l'air bête face à des chaises. Et pis je ne savais même pas en faire 5 des pompes, alors 20, il voulait me tuer là.

Mais Will ne pouvait pas garder son sérieux bien longtemps, c'était connu par tout Poudlard. Et face à ma grimace, il éclata de rire en me prenant dans les bras.

"Aaah tu m'as bien eu là!! Je croyais que tu voulais vraiment que je les fasses" m’écriais-je en soufflant de soulagement.

Mon meilleur ami me demanda si j'étais prête. Bien sûr que oui je l'étais, depuis que j'avais reçu son message j'étais prête.

"Prête? Bien sûr que oui. J'attends ce moment depuis des années. Je suis née pour ce moment précis" Lui répondis-je en lui tapant dans la main. "Alors que proposes-tu?"

Spoiler:

Dragées: