ϟ la répartition

NOM - Fawley PRENOMS - Aliénor Elisa DATE DE NAISSANCE - 30 Août 1958 AGE - 15 ans VILLE D'ORIGINE – Oxford CLASSE - Cinquième année SANG - Sang pur

N’essayez pas de me voir comme une princesse intouchable dans sa tour de cristal. Ne prenez pas de pincettes avec moi. Ne soyez pas effrayés par mon nom ou estomaqués par le prestige qu’il confère. Je suis comme vous, du moins j’ose le croire et l’espérer. Certes j’ai reçu une éduction stricte, dans la plus pure tradition noble pour faire de moi une Lady mais je ne me définis par mon port altier ni par mon nom. Je risquerais même de vous surprendre tant je suis éloignée du concept que vous pouvez vous faire de la noblesse froide et guindée des sorciers d’Angleterre.

A l’inverse de ma mère, je suis chaleureuse. Je me fous des conceptions quasiment claniques de mes paires. Vous n’êtes de sang pur ? Ça m’est totalement égal. Je m’entends bien avec tout le monde si ce n’est celui dont je suis issu. Je ne me basse pas sur un simple statut pour accorder ma confiance aux autres. Ce n’est pas parce que quelqu’un a le sang pur qu’il est digne de confiance. Mon frère en est la preuve vivante. L’amitié se base sur le respect mais aussi la bonne entente et la confiance. Ce sont trois valeurs extrêmement importantes pour moi et si vous êtes capables de les réunir, il est certain que nous nous retrouvons après les cours, dans la salle commune, pour passer du bon temps.
A l’inverse de mon père, je ne me conforme pas aux règles et aux dictats. Rebelle ? Comme vous voudrez. Peut-être est-ce le cas, je ne sais pas. Mais je suis indépendante, c’est sûr. J’ai bien trop vécu dans un manoir froid et austère pour supporter qu’on me dise ce que je dois faire. Mon père, en tant que second conseiller du Ministre, passe sa journée à faire de faux sourire, à jouer les hypocrites. Croyez-moi, je ne suis pas comme cela. Franche, je vous dirais toujours ce que je pense. Mais peut-être pas de la plus douce des façons. Et jamais pour vous obliger à faire quelque chose. Rarement du moins. Vous vous souvenez, je n’aime pas les règles guindées. Mais cela ne veut pas dire que je ne me plis jamais aux ordres. Je sais reconnaître quand ceux-ci sont justes et, n’ayez craintes professeurs, vous aurez toujours mon attention et mon obligation. Je ne suis pas vraiment le genre de fille à faire des vagues, malgré tout.
Mon frère est vil, sournois et lâche. Je le hais. Il est le noir, je suis le blanc si ce n’est pas trop prétentieux. Courageuse, je sais braver le danger ou les interdits pour venir en aide à mes amis ou pour réparer les injustices. J’essais d’ailleurs d’agir toujours le plus justement possible. Et ça m’a souvent apporté des ennuis. Mais je les ai toujours affrontés la tête droite, avec ferveur. Car oui, quand je crois en quelque chose, je suis passionnée. Rien ne me détourne de mon but Je dois dire que j’ai une sacrée force de caractère que mon père a souvent cherché à mater sans pour autant y arriver.

VOTRE PATRONUS – Une lionne fière, majestueuse
VOTRE EPOUVANTARD – Son frère, Aurélius
VOTRE COULEUR PRÉFÉRÉE – Vert de jade
VOTRE ANIMAL PRÉFÉRÉ – Le chat
VOTRE PARFUM DE BERTIE CROCHUE PRÉFÉRÉ – Toast grillé
VOTRE COURS PRÉFÉRÉ – Métamorphose
VOTRE SORTILÈGE PRÉFÉRÉ – Silencio
VOTRE BOUTIQUE PRÉFÉRÉE SUR LE CHEMIN DE TRAVERSE – Fleury et Bott’s

AUTRE CHOSE A AJOUTER ? - Aliénor est légèrement claustrophobe. Une pièce, bien que petite, mais parfaitement éclairée ne lui fera pas peur. Mais plongez-la dans le noir et elle risque de piquer une crise.

Explications : Tu te trouves dans le Poudlard Express, en route vers ta Première Année. Soudain, une élève un peu plus âgée entre dans ton wagon et commence à te poser des questions.

« Salut, je peux m'installer ici ? Moi c'est Penny Clearwater, je suis Préfète, et toi tu t'appelles comment ? »
-S-Salut … Je répondis d’une voix mal assurée et froide. Je n’avais pas l’habitude qu’on m’aborde ainsi. Ni même qu’on me dise "Salut !". Chez moi, c’était toujours un bonjour cordial et un regard de marbre. Jamais de grand sourire, surtout pas avec des inconnus. Je m’appelle Aliénor. Fawley. Grand nom que celui-ci. Toutefois, la jeune fille ne sembla pas y faire attention.
« Tu vas faire ta première rentrée à Poudlard, on dirait. Faut pas t'inquiéter, ça va aller. Tu sais déjà dans quelle Maison tu voudrais aller ? »
[i]Je restais assise en face de mon interlocutrice, bien droite. D’un port altier. - Non, je ne sais pas. j’aurais bien voulu dire "Tout sauf Serpentard" mais je savais au fond de moi que je n’y couperai certainement pas. Aurélius, mon frère, était déjà chez les Verts et Argents. Peut-être Gryffondor ? J’aime bien Gryffondor. Même si mon père ne loue que les Serpentards.
« Je vois, je vois. Ben verdict à la cérémonie de Répartition, alors ! C'est le Choixpeau qui décide, après tout. Mais j'espère que tu iras là où tu veux. Au fait, ton nom me dit quelque chose, t'as déjà des frères et soeurs à Poudlard ? Et tes parents, ils font quoi dans la vie ? »
Vraiment, avait-elle écouté ? Ne connaissait-elle pas les Fawley d’Oxford ? Si le père Fawley l’entendait ! Il la corrigerait sans plus attendre. A cette question, je baissai les yeux. Je n’aimais pas parler de ma famille. – Mon frère, Aurélius, est à Serpentard. Tu dois certainement le connaître, il est du genre à se faire voir … Je fis une pause, pris le temps de respirer avant de continuer. Mon père, Adriel, est 2nd conseiller du Ministre de la Magie. Et ma mère … Je soupirai de dédain. Ne fait rien de particulier à part s’occuper de mon petit frère par moment.
« Ah oui non en fait, j'ai dû confondre avec quelqu'un d'autre. »
Confondre avec quelqu’un d’autre ?! Elle était drôle celle-là ! J’avais beau ne pas aimer ma famille et son prestige, je n’aimais pas vraiment les manière de cette Penny.
« Bref ! Sinon, comment tu vois ton futur, à ta sortie de Poudlard ? Tu dois bien avoir des projets d'avenir, tu sais ce que tu veux faire plus tard ? »
- Me marier avec un inconnu choisi par mon père et vivre comme ma mère chaque jour du reste de ma vie dans un manoir froid et lugubre ? J’avais dit cela avec tellement d’aisance que je me surpris moi-même. Et je regrettai aussitôt mes paroles. Jamais je n’aurais dû dire ça. Si par malheur Aurélius l’apprenait ! Oui, mais j’étais comme ça. Indépendante même à onze ans, je n’aimais pas la vie à laquelle j’étais promise. Reprenant de la contenance et un détachement tout à fait aristocratique, je continuai à faire honte à ma famille. J’aimerai bien devenir médicomage cela dit. A Ste-Mangouste, cela va de soi. Echapper à mon destin, si cela est seulement possible. dis-je amèrement.
« Quelle ambition ! Moi je veux devenir joueuse de Bavboules pro, mais apparemment c'est super-compliqué. C'est un peu mon rêve, tu vois. Tu as peut-être entendu parler de ce conte moldu, dans lequel un génie sort d'une lampe et te propose d'exaucer trois de tes vœux. Si un tel génie se présentait à toi, qu'est-ce que tu demanderais, toi ? »
Un conte moldu ? Non, jamais entendu parler. On ne parlait pas de ça à la maison. Mes parents étaient anti-moldus, en quelques sortes. Ce n’était pas un sujet qu’ils abordaient souvent. Heureusement que Penny m’expliquait ce conte, sinon j’aurais eu l’air d’une idiote. Et Dieu que je n’aimais pas ça ! Je me pris alors le temps de la réflexion. - Le premier serait de pouvoir choisir ma voie. Le deuxième, d’avoir le droit de tomber amoureuse de quelqu’un que j’aurai choisie. Et le troisième … Je fis silence pendant un instant. Non. Il n’y a pas de troisième. Ces deux-là son amplement suffisants.

Avez vous d'autres personnages, si oui dans quelle maison ? Chez les Aigles, les meilleurs ~ Où avez vous connu le forum ? Google ! Avez vous lu le règlement et vous engagez vous à le respecter : Bien sûr, cela va de soi + jeudi-jonquille

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BIENVENUE PARMI NOUS, ET BON RP !

Sujet ACTION :
— Tu vois un jeune enfant se faire enquiquiner par un groupe de petites brutes, développe ta réaction au cours d'un RP.

Une belle journée commençait. Le printemps revenait enfin et voir à nouveau les fleurs, entendre les oiseaux chanter me faisait un bien fou. Je souriais radieusement, dévalant les escaliers du château pour prendre un peu l’air dans le parc. Un livre sous le bras, je ne savais pas encore si j’allais l’ouvrir pour dévorer ce conte moldu que m’avait prêté une ami. "La Belle et la Bête". Un titre qui faisait froid dans le dos mais qui, j’avais cru comprendre, parlait d’une jeune fille en quête d’évasion. L’histoire rêvée pour moi, non ?
Ainsi j’arrivais au pied du château et foulais l’herbe qui verdissait à nouveau. Ah le printemps ! Quoi de mieux ? Qu’est-ce qui pouvait gâcher une journée qui s’annonçait si parfaite ? Toute guillerette, je m’assis dans l’herbe et contemplai le paysage qui s’offrait à moi. Quatre ans que j’étais ici mais je ne m’en laissais toujours pas. C’était si différent de la campagne anglaise. Si magnifique. Dans ma rêverie, j’arrachais quelques touffes d’herbe. Puis, ne voyant quoi faire d’autre, je pris le livre et l’ouvrit à la première page.
"Il était une fois …"
Je n’eus pas le temps d’en lire plus. Du chahut et des cris se firent entendre tout près. Surprise, je levais la tête pour découvrir un groupe de trois garçons. Ils avaient sensiblement le même âge mais je ne rendis bien compte que ce n’était pas là trois amis qui s’amusaient simplement dans le parc. Deux portaient le blason vert et argent des Serpentard tandis que le troisième, celui au Lion. Et le gryffondor se faisait malmener !
Il ne m’en fallut pas plus pour me lever et parcourir au pas de course la distance qui me séparait d’eux. Le gryffondor -qui devait être en première année- semblait ne plus savoir où donner de la tête, chacun des vils serpents le bousculant et le poussant contre l’autre qui recommençait.
- Hé ! lançais-je. Arrêtez tout de suite ! Les deux garçons, surpris, cessèrent en effet de bringuebaler le troisième qui s’enfuit aussitôt mais ils me regardèrent avec des couteaux assassins à la place des yeux.  Je vis que l’un d’eux se munissait de sa baguette. Ils voulaient un duel ? Ils finiraient transformer en lapins blancs avant même de s’en être rendus compte !
- Ça te regarde pas ! cracha l’un d’eux. Si j’étais à ta place, je s’rais pas fier ! Tu fais honte à ton sang en aidant ce pauv’ sang-de-bourbe ! Aurélius le dit ! Tu préfères ces moins-que-rien à ta propre famille ! Je me sentis devenir plus rouge que mon écharpe. Ces gamins connaissaient Aurélius ? Ils savaient qui j’étais ? Et mon abruti de frère leur avait raconté toutes ces choses ?! Hors de moi, je rugis :
- Vous feriez mieux de déguerpir avant que JE NE VOUS TRANSFORME EN BOTRUCS ! Ma baguette était apparue dans ma main comme par magie. Je ne me souvenais pas l’avoir prise. Et pire, elle pointait vers les deux garçons qui, de peur, reculèrent d’un pas. Je sentais que j’allais les transformer en quelque chose. En quoi, je n’en savais rien mais en quelque chose, ça oui. Foutez le camp ! criai-je. Je m’apprêtais à lancer un sort. Une silhouette entra alors dans mon champ de vision mais je n’y prêtai pas attention. Quand soudain, je ressentis une douleur cuisante à la joue et me retrouvais par terre. Lorsque j’ouvris les yeux, je le vis me surplombant : Aurélius. Il me regardait sévèrement. A ma grande surprise, il n’avait pas sa baguette en main. Il m’avait seulement giflée.
- Avises-toi seulement de toucher à un de mes Serpentards, ma chère sœur, et je ferai de ta vie le pire des enfers qui soit, dit-il d’une voix sévère mais parfaitement calme. Tu te souviens cette fois-là dans le cellier du manoir ? Ça ne sera rien comparé à ce qui t’attend, m’assura-t-il en souriant. Je déglutis. Je faisais encore des cauchemars de cette nuit-là. L’angoisse me prit la gorge et je sentis des larmes couler sur mes joues. Lèves-toi maintenant ! Et coures vite. Je ne veux plus te voir !
Je me relevais malgré tout et m’enfuis en courant sans me retourner. Derrière moi, les gamins riaient aux éclats aux côtés d’un Aurélius satisfait. Je le haïssais ! Je le haïssais ! Il allait me le payer un jour !  

Bienvenue ma chère Quel excellent choix que la belle Léa !

Merci vous tous
Et je signale aussi que ma fiche est finie ! Donc si un modérateur n'est pas en train de comater après la bûche de Noël, il peut venir y jeter un p'tit coup d'oeil !