POWELL vs SMETHWYCK (Moran)

Sujet: POWELL vs SMETHWYCK (Moran) Lun 13 Juin 2016 - 18:34

Super un weekend au cottage familial avec les Powell !! Il n'y avait que les parents d'Aurora pour organiser un truc comme ça ! Bon c'était déjà arrivé mais cette fois-ci ses deux frères n'étaient pas de la partie et elle se retrouverait seule à se regarder dans le blanc de l'oeil avec le fils Powell. Leurs parents seraient bien trop occupés à se raconter leurs vies et à jouer aux jeux de cartes sorciers, belotes, tarots .... Si seulement elle avait pu trouver une excuse pour ne pas venir .... Bref .. Trop tard, elle était faite comme un scroutt !
Quand ils étaient arrivés, elle avait salué les deux adultes et avait lancé une moue boudeuse au jeune garçon ..

- Cesse de faire l'enfant, Aurora, avait lancé sa mère

- Va donc lui montrer la belle collection de coquillage de grand père Hyppocrus, avait surenchéri son père.

Super .... la collection de coquillage, c'était d'un kitch .... Sans se défaire de son sourire de façade elle fixa Moran et lui lança :

- Bon ben .... suis moi ..... on sera pas obligé de se parler hein !!!

COTÉ DU BIEN

Je me demandais franchement où était passé mon libre-arbitre et ma liberté de m'exprimer. Moi qui prônais ces libertés à outrance, je m'en voyais démunis, puisque mes parents m'avaient emmené (traînés de force) au manoir des Smethwyck avec eux. Ce n'était pourtant pas faute d'avoir plaidé pour quelques révisions et pour une volonté de rester seul à me renseigner sur mon futur. Non, j'étais obligé de les accompagner.
Et je ne savais pas lequel est le pire, mais en plus nous avons dû transplaner. J'étais assez habitué, mais je détestais cette sensation, je préférais largement le vol sur balais. Mais pourtant, je ne disais rien. Je me taisais alors que nous avancions dans l'allée qui menait au manoir de la famille Smethwyck. Mes parents avaient sonné, et on leur avait poliment ouvert. J'affichais un sourire poli, mais faux sur le visage. J'étais le seul à savoir que ce sourire était faux, bien évidemment, ou il fallait être un fin observateur pour le voir. Je saluais ces gens, et lâchais un demi-soupir en entendant le père proposer à sa fille de me montrer la collection de coquillage d'un membre de la famille. Les parents veulent toujours nous éloigner des conversations d'adultes, cette après-midi se passait comme celle que j'avais passé avec Crystal.
Je la suivais tranquillement lorsque je l'entendis me parler. De toute évidence, elle semblait aussi joyeuse que moi de passer cette après-midi ici. J'étais ravi de savoir que je n'allais pas être le seul à m'ennuyer ferme.

- Vraiment ? Lâchais-je sans la regarder. C'est vrai que regarder des coquillages sans combler le silence est moins ennuyeux.

C'était de l'ironie et je m'en voulu un peu de commencer comme ça une conversation. Je ne connaissais Aurora que pour son poste au Quidditch et de ce que j'avais compris elle était assez mauvaise joueuse. Je n'allais pas la forcer à discuter si elle ne le voulait pas. J'avais passé quasiment toute mon enfance sans amis, et je n'en avais toujours pas beaucoup. J'étais habitué au silence et je le chérissais assez pour passer de longues après-midi seul, à ne pas parler au monde. En quoi cette après-midi pouvait être différente ? Le silence se ferait gênant, sans doute. Mais peut importait après tout.

- Enfin, c'est à ta guise, Aurora.

Aurora fit une grimace entre le sourire et le fait d'être complètement blasée lorsqu'il articula sa remarque. Super ! Franchement super ! Le weekend s'annonçait .. merdique.

Tiens, fais comme chez toi … Annonça-t-elle en pénétrant dans le grand bureau qui regorgeait d'antiquités.

Une grande bibliothèque prenait tout le mur latéral. D'étroites étagères vitrées contenant des livres et ouvrages d'un autre temps, mais aussi des fioles de potions colorées étiquetées (Amortentia, Felix Felicis, Veritaserum, potion de force....). Sur la droite, deux grands fauteuils de velours verts entouraient une petite console de bois de noisetier. Un immense globe terrestre d'au moins 1m50 de diamètre trônait au centre de la pièce, ainsi que des vitrines contenant coquillages et objets divers sans doute retrouvés sur la plage (boussoles, bijoux, bocaux contenant des sortes de méduses..) Au mur, il y avait une multitude de petit cadre contenant des papillons déployant leurs ailes et d'autres insectes. Un vrai cabinet de curiosité en somme. Aurora aimait bien cet endroit et avait passé des heures innombrables à observer, lire, feuilleter, chercher …. La serdaigle s'avachit sur l'un des fauteuils et fixa Moran ... Le weekend allait être long.. très long .... Mais peut-être trouveraient-ils dans cet antre de quoi se divertir ....

COTÉ DU BIEN

Aurora n'était vraiment pas déterminé à engager la conversation. Elle me fit entrer dans une pièce en me proposant poliment de faire comme chez moi. J'écarquillais les yeux en voyant tout ce qu'il y avait dans la pièce. Elle était très riche en objets, livres et toutes sortes de choses. Si je n'étais pas forcément avide de savoir sur tout, comme les Serdaigles, une pièce comme celle-là forçait au respect. Je me retins de partager mon étonnement comme un enfant et préférais davantage un "C'est une belle pièce, très riche" lancé sur le ton de la conversation.
Je m'approchais de la bibliothèque et passait mes doigt sur la reliure de quelques ouvrages. Ils semblaient très vieux et je n'osais pas en sortir un pour en lire le titre. Mais voir une telle bibliothèque dans la maison d'une Serdaigle, n'était pas si étonnant, au fond.

- Je peux ?

J'avais dit cela sans me retourner vers elle, obnubilé par cette montagne d'ouvrage. J'étais de toute évidence dans la rubrique métamorphose, et je mourrais d'envie de prendre un ouvrage pour voir de quoi il traitait. Je nourrissais l'espoir de devenir un Animagus un jour, d'où mon acharnement en métamorphose, matière qui me plaisait et me passionnait. Je me retournais enfin vers Aurora avec un sourire narquois au coin des lèvres :

- Tu sais, c'est assez perturbant d'être fixé pendant quelques minutes comme cela.

Je ne voulais pas la vexer, et encore moins la provoquer, mais son regard me mettait franchement mal-à-l'aise si bien que, le dos tourné à elle, je sentais le poids de ses yeux sur ma personne.

La serdaigle l'observa avec attention. Elle n'avait jamais pris le temps de le détailler, encore moins au quidditch où les deux batteurs étaient focalisés à frapper des cognards sur des cibles mouvantes. Elle se livrait davantage à une analyse intellectualisé que physique. Sa tenue indiquait un milieu modeste, il était propre et devait prendre soin de lui. Il avait une peau mixte, comme n'importe quel adolescent, des cheveux blonds pas forcément coiffés. Il se tenait droit, sûr de lui. Elle fouilla dans ses souvenirs à la recherche d'éléments concernant sa scolarité mais rien ne lui vint à part le quidditch. Moran regardait la pièce avec intérêt. Parcourant des yeux les rangées de livres, il s’arrêta devant les bouquins de métamorphose et lui répondit en miroir :

- A ta guise Moran …

Lorsqu'il lança sa pique, Aurora rigola franchement d'un rire enfantin :

- Excuse moi !! C'est plus fort que moi ! Il y a un proverbe français qui dit : "“Qui n'observe rien n'apprend rien.”"

COTÉ DU BIEN

A peine m'avait-elle autorisé à toucher aux ouvrages que j'ouvrais celui que j'avais en ligne de mire, et je feuilletais déjà le sommaire lorsqu'elle me répondit sur ce que j'avais dit. Je détournais la tête du livre tout en souriant avant de lui répondre :

- Mais ce n'est pas grave. Qu'apprends-tu donc de moi, Aurora Smethwyck ?

Je lui fis mon plus beau sourire et allais à la page des Animagus. Je n'allais pas tout lire, je n'étais pas un impoli. Mais je voulais survoler les quelques pages qui traitaient de cette métamorphose. Tout ce que je lirais sur la question me serait bénéfique, le jour où je me mettrais vraiment à essayer de me transformer. Pour l'instant, il s'agissait plus d'un rêve que d'un travail auquel je m'adonnais quotidiennement. Je m'assis sur le fauteuil en posant le livre sur les genoux. Je levais les yeux vers elle avant de lâcher :

- Moi ce que je peux voir en te regardant c'est que tu t'ennuies pas mal, et que la perspective de ce week-end ne t'enchante guère.

Je ne cessais de sourire. Je n'étais pas le seul à avoir été forcé mais je préférais enchaîner sur une note plus joyeuse :

- Enfin, votre section métamorphose pourrait presque faire rougir celle de Poudlard.

Je jetais un coup d'œil à cette section tout en repensant à mes mots. Je n'étais pas hypocrite en disant cela, et je le pensais sincèrement. Mais de tels termes pouvaient être mal prit dans certains milieux, où les gens pourraient penser que je ne faisais là que leur caresser le dos dans le sens du poil. Mais non.
Je le pensais, sincèrement pour une fois.

- Ahah ! Dit-elle sur le ton de la devinette.

Elle le fixa toujours tandis qu'il venait s’asseoir sur le fauteuil en face d'elle. Elle devait faire une sale tête vu la remarque qu'il lui lança. Toujours avec franchise elle rigola et répondit avec candeur :

- Je suis découverte ….

C'était clair que ce week-end était un véritable traquenard dont était friand Papa Smethwyck. On aurait dit qu'il prenait plaisir à mettre sa fille, in extenso ses enfants, mal à l'aise. C'était son petit truc en plus …. Raconter comment Aurora s'était pris un crache limace durant le goûter d'anniversaire de ses 7 ans, que tout le monde avait ri et imité ses vomissements.... Ou bien encore la fois où papa avait acheté son premier soutien gorge chez Cousette et Brodette en l'amenant et en faisant comme si elle n'était pas là. Bref... elle reporta son attention sur son interlocuteur serpentard et acquiesça :

- Oui, mon grand père est un grand collectionneur. Il a mis des années à constituer ces collections. Je vois que tu t'intéresses aux transformations humaines.. Si tu devais être un animagus, tu penses que tu te transformerais en quoi ? Moi j'ai toujours pensé que je serais une petite souris... Pour me faufiler un peu partout et espionner les gens … Et toi ?

COTÉ DU BIEN

Je souri en constatant que ma remarque était juste et qu'elle ne la blessait pas. Certaines personnes auraient vu ça comme un affront, et j'avoue avoir volontairement prit le risque de l'offenser. Les deux réactions étaient plaisantes, en fait. Elle ne se vexait donc nous pourrions continuer de discuter. Et si elle s'était vexé nul doute qu'elle aurait été sèche en retour, ce qui aurait été tout aussi amusant. Aussi, j'écoutais attentivement ce qu'elle me dit ensuite, et je me rendis compte que finalement, je n'étais pas le seul à être observateur. Je relevais la tête, prêt à répondre à son interrogation… Et je ricanais en l'entendant dire qu'elle aimerait être une souris.

- Une chance d'avoir un collectionneur dans la famille. Il est vrai qu'être si petite est très pratique tout comme d'avoir la faculté de se transformer en souris notais-je sur le ton de la plaisanterie. Mais on risquerait de te donner des coups de balais selon les maisons.

Je me retenais de rire à ma taquinerie, mais force était de constater que les gens avaient peu d'affinités avec ces animaux-là. Alors, certes, elle pourrait apprendre des choses, et l'expression "les murs ont des oreilles", serait vérifiée cent fois avec elle. Mais il faudrait qu'elle fasse attention aux gens, et aux chats en l'occurrence.

- J'avoue que devenir un Animagus est un objectif de longue date, et presque un rêve pour moi. D'où mon assiduité en métamorphose et ma passion pour la matière. Dès lors que je peux trouver des informations, apprendre des choses dessus, je cherche, et j'apprends. Je pense que si j'étais un Animagi je serais un oiseau. Pour le sentiment de liberté tout ça… Et aussi, parce qu'on peut facilement passer inaperçus et ça peut être idéal pour dénicher des informations. On a le même objectif à ce que je peux voir.

Je reposais mes yeux sur l'ouvrage en me disant que nos parents n'allaient pas nous rappeler avant longtemps. Je lis un paragraphe en tentant de me concentrer dessus, mais je mourrais d'envie d'alimenter la conversation. Aussi je lançais avec un sourire narquois :

- Serais-tu une fouineuse, toi aussi ?

- C'est vrai tu as raison ! Je prendrais des coups de balais et serais poursuivie par des chats toute la journée je ne pourrais pas faire assez la fouine !

Elle ria et écouta sa réponse à lui. En quelques minutes ils avaient trouvé un point commun autre qu'être batteur dans leur équipe respective de quidditch. C'était un bon signe qui annonçait un week-end pas si pourri que cela. Si en plus ils se mettaient à essayer les fioles de veritaserum ou ceux avec des couleurs improbables au nom latin … Quand il évoqua son animagus souhaité, Aurora réfléchit et répondit spontanément :

- Je vais changer ma réponse pour …. non pas un insecte non plus, dit-elle en pensant à voix haute … un oiseau petit et rapide, c'est le mieux … Ou alors il faudrait que je récupère la cape d'invisibilité, tu sais comme dans le conte des trois frères, l'une des reliques …

Lorsqu'il posa sa question, la jeune serdaigle rigola de bon cœur et répondit avec sa spontanéité :

- T'as même pas idée ! Dommage pour moi les serdaigles sont un peu lisses.. Il n'y a pas grand chose de croustillant à glaner dans notre salle commune. Dans la tienne, ce doit être grandiose !

Aurora était surement une serpentard raté Wink

COTÉ DU BIEN

Si j'étais assez étonné de son entrain, je décidais de ne pas le montrer et de sourire en levant les yeux du livre que je tenais ouvert sur mes genoux. J'écoutais ses propositions en me disant que parfois notre Animagus pouvait être un animal qu'on attendait pas du tout… je plaignais ceux qui finissaient en rongeurs. A l'entente de ses propos sur la fameuse cape d'invisibilité du conte des trois frères, mon sourire s'élargit un peu plus.

- Quand j'étais gosse je n'aimais pas trop ce conte lançais-je sur le ton de la confidence. Mais en grandissant je comprends un peu mieux ce qu'il veut dire et je le trouve formidable. Je doute que tu arrives un jour à trouver cette cape si tant est qu'elle existe. Par contre, tu dois pouvoir en dénicher une pour quelques Gallions. Son effet malheureusement ne sera pas éternel comme la cape de ce conte.

C'est vrai qu'une cape d'invisibilité, c'était la grande classe ! Tous les trucs que je pouvais apprendre grâce à elle, peut-être même plus qu'en devenant un Animagus. Encore une fois, Aurora m'étonna sur ses propos sur les Serdaigles, peut-être que le choixpeau avait longtemps hésité avec son cas ? Mais je trouvais qu'elle avait globalement raison, les Serdaigle avaient trop tendance à se perdre dans les livres alors que dans ma salle commune mes rumeurs qui vagabondaient hors du château se racontaient assez facilement.

- C'est vrai que vous avez l'air… Assez calme.

J'étais fier de ne pas avoir gaffé et utilisé le mot "ennuyeux".

- Remarque ce n'est pas plus mal continuais-je. J'aime vraiment ma maison, j'en suis fier. Mais Serpentard a ses inconvénients aussi, surtout si tu ne rentres pas dans leur moule. Là, je peux te dire que c'est grandiose pour eux et pas pour toi.

Les Serpentard dans leur majorité avaient tendance à choisir ceux à qui ils voulaient accorder de l'importance. Si malheureusement, vous étiez différent, vous seriez aussi inutile qu'un insecte désagréable. C'était dommage mais c'était comme ça. Alors bien sûr, j'avais déjà entendu des choses assez improbable dans ma salle commune, mais ma maison avait tendance à être assez solidaire de ses membres, surtout s'ils faisaient partis du même cercle. Je doutais que quelque Serpentard que ce soit se sente solidaire de moi s'il devait se dire des choses dans mon dos… Mais bon. J'haussais les épaules pour moi-même en refermant le livre. Je regardais la pièce en jetant un regard circulaire.

- Tu as d'autres choses à me faire découvrir dans cette étrange maison ?

Je lui lançais un regard malicieux. J'avais envie de m'amuser un peu, après tout, avec tous les objets qu'ils semblaient posséder certains devaient être intéressant à essayer, non ?

Aurora était sûre de trouver une telle cape dans l'allée des embrumes. Elle s'y était égarée un jour et les boutiques avaient l'air louches. Elle ne s'y était d'ailleurs pas attardée, effrayée par un grand homme encapuchonné qui parlait une langue étrange. Celle du conte était quant à elle introuvable et donc inestimable. Elle se demandait même si elle existait réellement. Elle écouta ensuite son commentaire sur les serdaigles et elle afficha un sourire entendu. « Assez calme » ? Il voulait dire carrément chiant oui. Bon Aurora aimait bien l'ambiance studieuse et la curiosité sans limites de ses congénères, mais quel silence .. Ils ne s'emballaient jamais, à son image à elle et à celle de Bertram. Attentive, elle acquiesça lorsqu'il évoqua les désavantages de la maison des serpentards :

- Il y a toujours le revers de la médaille … Et toi tu rentres dans le moule ? Demanda-t-elle franchement.

Elle attendit qu'il lui réponde, puis elle le scruta avec attention. Lorsqu'il finit par lui demander ce qu'il y avait d'intéressant à découvrir autre que les livres de métamorphoses.

- Des tas … ! Écoute tu pourras prendre un de ces livres si tu veux. Dit-elle en parlant des ouvrages que Moran avait zieuté dans la bibliothèque. Tu me le rendras une autre fois … Et sinon.. ajouta-t-elle toujours assise dans son fauteuil le sourire malin … Il y a bien quelques livres de sortilèges que l'on pourrait tester, ou bien la lampe à disparaître.. Ah attends je crois que mon grand père a un attrape cauchemar …

Elle lança cela comme si Moran était familier des objets de papi Smethwyck mais peut-être ne savait-il pas ce que c'était … ?

COTÉ DU BIEN

Je la regardais et elle semblait assez emballée à l'idée de se trouver une cape d'invisibilité. Ce n'était pas introuvable, mais assez rare. Peut-être qu'un jour elle aurait l'occasion de tomber sur un magasin qui en possédait une ? Je doutais pourtant qu'une telle boutique se trouve en Angleterre, mais pourquoi pas. Après tout, il y avait dans l'Allée des Embrumes quelques boutiques pas forcément très légales qui pourraient posséder de tels objets. Je n'avais malheureusement jamais eu le droit de m'y aventurer. Je me réservais ça pour la fin de mes études. Sa question franche me fit lever un sourcil et je lui souris.

- Je ne pense pas être très objectif en te répondant. Qu'est-ce que tu en penses, toi qui a un regard extérieur ?

Si j'avais certains traits propres à ceux de ma maison, il m'en manquait certains non-négligeable quand même. Et je ne le perdais pas de vu. Alors bon, peut-être que j'étais entre les deux au final. Ce n'était pas si terrible. Sa proposition sur les livres m'aurait fait bondir de joie si elle m'avait dit cela à Poudlard. Mais je tentais de me retenir, et acquiesçais en la remerciant de sa gentillesse. Je l'aurais finit d'ici à la fin des vacances, de toute évidence, elle le retrouverait vite. Tant qu'on ne lui disait rien…
Je l'écoutais attentivement me donner presque une liste des objets que renfermait ce manoir. Le papy Smethwick aurait dû tenir un magasin d'objets magiques, il aurait fait fortune sans en douter. Son enthousiasme faisait plaisir à voir et je peinais à cacher le mien.

- Une lampe à disparaître ? Je crois en avoir vaguement entendu parler, ça fait disparaître les objets éclairés, non ? Ça peut être sympa à tester… Tu crois que ça marche sur les humains ? Je veux bien être ton cobaye. Pour l'attrape cauchemar, il faudra tester ça un soir !

Cet endroit devait renfermer toutes sortes de possibilités, et nous n'allions pas être rappelés au salon avant quelques heures sans doute. Quelques heures pour tester quelques objets… Et puis nos parents n'en sauront jamais rien. Ça valait le coup d'essayer !

Sujet: Re: POWELL vs SMETHWYCK (Moran) Ven 2 Sep 2016 - 23:40

- Probablement autant que moi !! répondit-elle en haussant les épaules machinalement.

Du peu qu'elle connaissait, Aurora trouvait que Moran avait un petit côté serdaigle, tout comme elle avait parfois l'esprit très serpentard. Surtout au quidditch, sport qui révélait tous ses travers... Ils changèrent de sujet et Aurora esquissa un sourire en écoutant la réponse du garçon. Il avait du mal à cacher son enthousiasme, tout comme elle.

-Tout à fait ! Je vais la chercher.

Elle se leva avec agitation et progressa jusqu'à une des trois vitrines du centre de la pièce. Elle ouvrit délicatement la porte vitrée tout en écoutant ce que disait Moran. Une fois la lampe en main, elle fila chercher une vieille enveloppe déchirée et un morceau de gomme sur le bureau du grand père. Déposant les deux objets sur la table elle répondit :

- Je ne suis pas sûre que cela marche sur des humains, mais je crois avoir entendu mon père dire qu'il s'en était servi parfois sur des insectes quand il était jeune. Par contre des objets inanimés il n'y a aucun souci, tant que cela rentre dans le halo de lumière de la lampe. Tiens essayes !

Elle lui tendit la lampe qui ressemblait à s'y méprendre à une lampe torche moldu, celle dont se servent les enquêteurs dans les téléfilms policiers.

COTÉ DU BIEN · Sujet: Re: POWELL vs SMETHWYCK (Moran) Dim 4 Sep 2016 - 17:42

On aurait dit deux gosses devant le dernier jouet de l'un d'eux. Autant tuer le temps comme on le pouvait même s'il fallait faire quelques petites expériences et essayer des objets de collection. S'ils étaient de collection c'est qu'ils étaient rares, et je n'étais pas certain de revoir une lampe à disparaître avant longtemps.

- Si ça marche sur les insectes, ça doit marcher sur les doigts tu ne crois pas ? Mais il se passe quoi justement quand on fait disparaître un truc ? Il est juste invisible ou il s'en va ailleurs, à ton avis ?

Si cette lampe les envoyait ailleurs, je ne risquais pas de proposer mes doigts pour la bataille. Mais s'ils devenaient juste invisible et qu'en les illuminant à nouveau de la lumière ils réapparaissaient, il n'y avait alors aucun soucis. Je doutais en effet que ça envoie les objets ailleurs. Elle me tendit la lampe et j'avisais un crayon sur une table. Avec un sourire de gosse, je pointais la lampe dans sa direction avant de l'allumer… Et le crayon disparut.

- C'est génial ! Dommage que ça ne marche pas sur les humains, il y en a certains que j'aimerais ne plus voir. Mais ça leur ferait trop plaisir qu'ils soient invisibles, hélas.

Je lui retendis son objet, attendant qu'elle essaie aussi.

- Essaie sur des feuilles… Imagine la tête de nos parents si on faisait disparaître des papiers qui seraient en fait sous leurs yeux.

J'attendis en la regardant. Imaginer mon père retourner la maison pour retrouver un papier du Ministre serait hilarant. Le problème, c'est qu'en retournant la maison, il pourrait changer sans le vouloir la place de l'objet et alors il serait vraiment introuvable. Mais pour quelques minutes, ça pourrait être sympa…

Sujet: Re: POWELL vs SMETHWYCK (Moran) Jeu 22 Sep 2016 - 15:51

- Je ne sais pas ! On peut essayer sur tes doigts si tu veux ? Proposa-t-elle en souriant

Finalement Moran attrapa la lampe et testa avec le crayon qui disparut aussitôt. Waow ! C'était génial ! Aurora se pencha vers la table et approcha ses doigts afin de saisir le crayon invisible. Elle le saisit et le tourna dans tous les sens comme si cela pouvait le rendre perceptible visuellement. La serdaigle rigola franchement en entendant la remarque de Moran puis saisit une feuille. Elle s'amusa à écrire quelque chose sur le papier avec le crayon invisible. Remarquable, on pouvait voir le graphite noircir la feuille suivant les volutes qu'elle faisait. Lorsqu'il lui tendit lampe, elle la prit à pleine main et repositionna le papier puis le crayon invisible dessus. En allumant la lampe, Aurora ne fut pas surprise de voir la feuille disparaître et le crayon réapparaître. C'était tout de même stupéfiant.

- Ça les rendrait absolument fou c'est certain !!

L'idée d'essayer sur Moran lui trottait bien dans la tête mais elle ne connaissait pas les conséquences sur les humains alors s'abstint... quelques secondes.. puis elle pointa la lampe éteinte vers la main de Powell :

- Je tente ?

Avant qu'il ne réponde, elle alluma la lampe sur lui et …

(tu peux essayer ou enlever ta main en me traitant de folle^^)

Sujet: Re: POWELL vs SMETHWYCK (Moran)

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