Sujet: Moranyl • Tu te prends pour qui ? Mon parrain le bon sorcier ? Sam 17 Sep 2016 - 13:30
Tu te prends pour qui ? Mon parrain le bon sorcier ?
Le regard perdu, ailleurs, elle fixait le vide sans faire attention au monde qui tournait autour d'elle. Il tournait vite, si vite, comme un tourbillon sans fin de couleurs, de bruits et d'actions. Elle ne suivait rien. Répondait à peine quand on lui parlait. Ne participait pas aux conversations, ne riait plus, ne semblait plus présente que physiquement parlant. Personne n'avait plus lui tirer ne serais-ce qu'un sourire depuis la rentrée. Bon peut-être que Rohan y était arrivé mais ce n'était que des sourires brefs, pâles reflets de ses sourires d'autrefois. Même Hestia avait renoncé. Depuis la fin de l'été, Lyleïa n'était plus vraiment présente. C'était comme si quelque chose s'était brisé en elle. Comme si la lueur qui l'animait avait été soufflée et qu'il ne restait plus qu'une coquille vide. Comme si elle s'était vraiment transformée en la poupée de porcelaine que tout le monde croyait qu'elle était. Lysandre lui manquait. Sans lui elle avait l'impression que l'univers ne possédait plus aucune couleur, tout était terne et gris, la nourriture n'avait que le goût de la cendre et les rayons du soleil étaient aussi froid que la glace elle-même. Il n'y avait plus rien. La seule chose qui lui permettait de tenir encore, de ne pas complètement exploser en vol c'était la danse. Elle avait besoin de ça. C'était la seule chose qui lui permettait de ne pas se mettre à hurler à s'en briser les cordes vocales.
Se levant de la salle commune sous les regards un peu stupéfaits des autres elle commença à partir. Elle senti qu'on la retenait et se tourna pour croiser le regard de Rohan. Elle secoua la tête en lui faisant un pâle sourire et il la lâcha. Il avait comprit qu'elle avait besoin d'être seule. Il n'y avait jamais eu besoin de mot entre eux. La soit disant Reine des Glaces se faufila par l'ouverture et disparu dans le dédale des couloirs de Poudlard jusqu'à l'une des salles inutilisées qu'Emmeline, sa petite soeur de coeur, et elle avait transformé en salle de danse et de musique secrète, protégée par des sortilèges pour que personne ne s'approche. Elle s'y glissa et se changea. Elle laissait toujours ses affaires de danse classique ici. Elles avaient appartenu à sa mère autrefois. Iryn Romansky née Vassiliev avait été l'une des danseuses étoiles les plus célèbres du monde sorcier et moldu en Russie et dans le monde entier. Lyleïa avait hérité de sa grâce, de ses dons en danse et de ses tenues. Elle mit donc un justaucorps bordeaux possédant de jolies bretelles fines qui s'entrecroisent délicatement dans le dos ainsi qu'une jupette longue noire, en voile avec une ceinture en soie qu'elle noua dans son dos. . Elle attacha ses longs cheveux blonds en un rapide chignon puis passa ses pointes noires et lança la musique.
Elle ferma les yeux quelques secondes le temps de s'imprégner de la musique puis commença à danser. Mais c'était plus que ça. C'était plus que tout. C'était comme si elle était elle même la danse. Elle incarnait la grâce et l'agilité en personne. Elle tournoyait, sautait, dansait comme si rien n'était plus important que ça, comme si elle avait disparue dans un autre univers composé seulement de danse et de musique, elle dansait comme si sa vie en dépendait. Les yeux fermés elle était si belle et dégageait une étrange sensation de douceur et de délicatesse mêlée de fragilité et de force. Quand la musique cessa et elle aussi, elle ouvrit les yeux et se regarda dans les grandes glaces bordant les murs. Elle pleurait. Les larmes ravageaient son doux visage et elle semblait complètement détruite. De rage de se voir dans cet état, elle attrapa la première chose qui lui passa sous la main et la balança sur le miroir, le fissurant en plusieurs éclats. Son reflet ainsi brisé lui semblait encore pire. A ce moment là, elle entendit du bruit. Sursautant elle sécha rageusement ses larmes et se composa un masque impassible. Ce fut comme si elle renfilait un vieux vêtement, aussitôt, son armure de glace se remit en place avec la force de l'habitude et son aura de colère, de douleur et de fragilité disparue pour laisser place à celle que tout le monde appelait, la Reine des Glaces. - Qui est là ? demanda t-elle d'une voix froide, pleine d'une rage à peine contenue en se tournant vers la porte. Ce n'était pas Emmeline, sûr, elle n'aurait pas hésité à entrer. Un instant, elle espéra que ce fut Lysandre. Elle l'espéra si fort que son coeur lui fit mal et se déchira encore une fois quand elle aperçu la personne. - Moran ? s'étonna t-elle sous le choc. Ok, elle ne s'attendait vraiment pas à lui. La méfiance remplaça le choc dans son regard. Qu'est ce que tu fais là ? attaqua t-elle, agacée qu'il l'ai surprise alors qu'elle dansait. C'était son secret le plus précieux. Qu'est ce que tu veux ? répéta t-elle en essayant de garder contenance.
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Sujet: Re: Moranyl • Tu te prends pour qui ? Mon parrain le bon sorcier ? Dim 18 Sep 2016 - 13:11
J'arpentais rapidement les couloirs à pas feutrés. Je voyais tous les jours Lyléïa et lorsque je la cherchais je ne la trouvais pas ! A croire qu'elle sentait que j'étais à sa recherche et qu'elle s'était cachée quelque part. Je voulais lui parler non pas de Quidditch, ce que de toute manière je ne faisais jamais, mais de Lysandre. Je n'étais pas très proche de ma capitaine, je ne lui parlais que pour les entraînements et en règle générale, je ne la calculais pas trop, la jugeant assez similaire à mes autres camarades.
Cependant, j'avais dû revoir la vision que j'avais d'elle par rapport au Gryffondor. J'avais appris l'année dernière qu'ils sortaient ensemble, et si j'avais été assez choqué, j'avais surtout tout fait pour ne pas juger mon camarade.Oui, mais voilà, c'était l'année dernière. J'appréciais beaucoup Lysandre et je voyais bien qu'il était ailleurs ces temps-ci. Je lui parlais, il ne répondait pas, il ignorait tout le monde, et en cours, il semblait ailleurs. Je pensais qu'il s'agissait d'une mauvaise passe, mais le temps passant, je m'étais rendu compte que ma capitaine agissait de même, et que durant les entraînements, elle n'était que l'ombre d'elle même, ce qui contribuait grandement à ce que mes coéquipiers la critique copieusement. J'avais dû parcourir une dizaine de kilomètres, à la chercher partout. J'étais allé au parc, dans la Grande Salle, dans le Salle Commune, j'avais demandé à tous ceux auxquels elle parlait s'ils l'avaient vu et tous m'avaient répondus "non". La tour d'astronomie et le septième étage, je l'avais fait, les cachots, je les avais fait aussi. Là, je parcourrais un des étages dans l'espoir sans doute vain de la retrouver. Je désirais simplement lui parler. Traversant un énième couloir sans aucun espoir, j'entendis des pleurs. Etouffés, mais des pleurs. Surpris, je cherchais l'origine du bruit, mais j'étais seul. Ce devait être Mimi Geignarde... Pourtant, ces pleurs étaient bien différents de ceux du fantôme qui étaient beaucoup plus stridents. Je m'approchais d'une salle, la plus proche de moi et essayais de l'ouvrir. La porte était verrouillée. Jurant contre cette école et ses trop nombreux secrets, je sortis ma baguette et commençais à marmonner les formules de bases que je connaissais pour entrer. Lorsque j'entendis le cliquetis du verrous je sus que j'avais réussi et que sans doute derrière cette porte, il y avait quelqu'un. J'entre-ouvris la porte pour voir Lyléïa la fameuse Reine des Glaces de Serpentard en tenue de danse et de toute évidence, en pleurs. Elle s'aperçus néanmoins bien vite de ma présence, et repris son masque d'impassibilité, comme si ses larmes n'avaient jamais existés. C'est avec une voix sèche qu'elle me demanda ce que je faisais ici. Je l'avais trouvé tout en l'ayant dérangé et cette situation, même si je ne le montrais pas, me mettait très mal-à-l'aise.
- A vrai dire je te cherchais Lyléïa mais je te parlerai une autre fois, je ne veux pas te déranger plus longtemps.
Je me sentais mal de l'avoir vu pleurer et de ne rien faire. On ne se connaissait pas bien. Ce serait mal venu que je lui demande ce qui la faisait pleurer même si au fond, je me doutais bien de l'origine de son mal. Néanmoins, je ne parvenais pas à bouger, surprit, mal-à-l'aise et avec l'espoir qu'au fond elle me dise que je pouvais lui parler maintenant. J'aurai du mal à engager la conversation sur Lysandre une autre fois.
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Sujet: Re: Moranyl • Tu te prends pour qui ? Mon parrain le bon sorcier ? Dim 18 Sep 2016 - 17:14
Tu te prends pour qui ? Mon parrain le bon sorcier ?
"Cher ami, je vous envoie ces quelques mots Pour vous dire qu'il ne fait pas beau Et que j'ai mal, seule, depuis que je vous ai perdu Je vous écris ces quelques fleurs Avec mon cœur à l'intérieur Je vous fais toutes mes excuses "
Lyleïa n'avait pas envie de voir du monde, elle n'avait pas envie de parler, de devoir affronter les gens, leurs regards, leur jugement et aucune mais alors aucune envie de devoir faire semblant que tout allait bien et que l'on pouvait lui parler. C'était plus fort qu'elle. Elle essayait déjà, à peu près, de faire bonne figure lors des cours et des entraînements de Quidditch et même pendant les repas. Mais c'était à peu près tout. Et elle n'avait aucune envie de faire des efforts ailleurs. Elle était dans sa salle, personne n'aurait du venir la chercher ici, personne ne l'avait jamais trouvée, elle l'avait protégée et pourtant, Moran se trouvait derrière elle. Elle avait envie de l'envoyer balader, de lui dire qu'elle ne voulait voir personne et qu'il pouvait bien aller emmerder quelqu'un d'autre. Enfin elle l'aurait fait si ça avait été quiconque d'autres mais pour une raison qu'elle ignorait, elle en fut incapable avec Moran.
Lyleïa était réputée pour être la Reine des Glaces, tout Poudlard - ou presque - la pensait ainsi, la jugeait de cette manière et Lyl' n'avait pas fait grand chose pour les décourager. Glaciale en apparence, ange inaccessible, le regard parfois hautain, le port de tête altier, distante et intouchable, elle ne pouvait pas dire qu'elle soit d'une grande chaleur ou d'une grand sociabilité. Elle n'invitait pas à la conversation facile. Et pourtant, elle était tout l'inverse. Pour les gens qui la connaissaient bien, elle était douce, espiègle, aimante, protectrice et elle avait surtout une grande capacité d'écoute et de compréhension. Elle savait écouter. Elle savait entendre les choses qu'on ne disait pas. Elle ne jugeait pas. Et elle était d'excellents conseils. Mais peu de gens le savait. Parce que peu de gens cherchait à réellement la connaître. - A vrai dire je te cherchais Lyléïa mais je te parlerai une autre fois, je ne veux pas te déranger plus longtemps. La Capitaine fronça les sourcils. Elle savait Moran différent des autres Serpentard. Tout comme elle savait qu'il faisait parti de ceux qui ne voyait que sa carapace, son illusion de Reine des Glaces, construite depuis des années pour se protéger. Ils ne se parlaient que pour le Quidditch et encore. Pour autant elle était curieuse de savoir ce que lui voulait son batteur. Elle secoua la tête et même si elle était encore sur ses gardes, sa froideur disparue légèrement. - Non pardon. Qu'est ce que tu voulais me dire ? demanda t-elle légèrement radoucie quoique toujours sceptique. Pourquoi la cherchait-il au juste ? Le fait qu'elle soit en tenue de danse classique ne sembla pas lui poser plus de problème que ça. Elle était concentrée sur autre chose de toute manière.
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Sujet: Re: Moranyl • Tu te prends pour qui ? Mon parrain le bon sorcier ? Lun 19 Sep 2016 - 19:03
Si j'avais pu me cacher dans un trou de souris, je l'aurais fait volontiers. Et sans doute que j'aurais été plus à l'aise avec quelqu'un d'autre. S'il s'était s'agit de Maya ou Blackstone, j'aurais été tellement heureux de les surprendre et de les faire chanter. Même si je ne m'approchais pas trop de Lyléïa, c'était ma capitaine et je lui vouais un minimum de respect. Elle s'excusa et j'affichais sur mon visage un air rassurant. Le sujet "Lysandre" pouvait et était sûrement épineux. Mais j'inspirais un bon coup avant de lancer :
- Je voulais te parler de Lysandre.
Réalisant que dire ça comme ça pourrait m'attirer des foudres, je m'empressais d'ajouter :
- Mais comme je te l'ai dis on peut en parler plus tard...
… Ou pas du tout. Je me dandinais sur place. Peut-être et sans doute n'étaient-ce pas mes affaires tout ça. Ca les regardait, et s'ils avaient des problèmes c'était à eux de les régler. Mais je n'aimais en même pas temps pas voir Lysandre si morose. Il me faisait penser à un fantôme et il aurait très bien détrôner Nick-Quasi-Sans-Tête en tant que fantôme des Gryffondor. Lyléïa semblait moins montrer ses sentiments, mais au fond, je voyais bien que ça n'allait pas fort pour la capitaine des Serpentard. Apparemment je n'étais pas le seul à essayer de réparer les pots cassés entre eux, une Gryffondor et visiblement meilleure amie de Lysandre essayait tant bien que mal de faire passer l'orage. Moi, je voulais juste qu'il soit joyeux comme avant. Au fond, qu'ils se remettent ensemble, je m'en fichais assez. Peut-être même que c'était mieux pour lui de ne plus être avec elle.
Je ne comprenais même pas comment ils en étaient arrivés à s'aimer alors qu'ils semblaient si différents. Peut-être que ma capitaine n'était pas comme une Reine des Glaces au fond ou alors Lysandre aimait les filles inatteignables. Les deux étaient possibles mais je penchais plutôt pour la première solution. Je continuais de la regarder en attendant patiemment sa réponse, prêt à décamper en cas d'explosion.
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Sujet: Re: Moranyl • Tu te prends pour qui ? Mon parrain le bon sorcier ? Lun 19 Sep 2016 - 22:49
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Lyleïa ne comprenait pas ce que Moran cherchait. Enfin si c'était elle qu'il cherchait. Et il l'avait trouvée. Mais ils ne se parlaient que pour le Quidditch et encore et elle était persuadée qu'il ne pouvait pas la voir en peinture. Cela dit ce n'était pas le seul. Un paquet de monde ne pouvait pas la voir en peinture. Elle s'en fichait la plupart du temps. Mais là elle était intriguée. - Je voulais te parler de Lysandre ... Les sourcils de Lyleïa se froncèrent encore plus et elle se redressa avec grâce et délicatesse mais avec une certaine raideur dans les épaules. Elle se refroidit aussitôt en essayant de dissimuler ce qu'elle ressentait derrière un masque de glace encore plus impassible qu'auparavant, perdant toute sa douceur. - Pardon ? Et pourquoi tu veux me parler du Préfet des Gryffondor au juste ? Si tu as un problème avec lui ce n'est pas moi qui vais t'aider, je ne suis pas Préfète, s'exclama t-elle avec froideur. Elle lui tourna le dos et se dirigea vers le gramophone magique qui continuait de diffuser des musiques de ballets. Plus tard ? - Plus tard, pas plus tard, je ne vois toujours pas pourquoi tu veux parler de lui ! rétorqua t-elle en essayant de cacher sa colère et surtout les piques de douleurs qui apparaissaient dans son doux regards bleus et lui faisait saigner le coeur.
Elle ne comprenait pas de quoi se mêlait Moran ? Depuis quand était-il ami avec Lysandre ? Et depuis quand Lysandre fréquentait-il des Serpentard ? Bon ok, question débile, elle était bien une Serpentard et ils étaient sortis ensemble pendant deux ans, tombant définitivement amoureux l'un de l'autre. Elle savait que Lysandre était l'homme de sa vie même si elle ne l'aurait pas reconnu à voix haute comme ça. Il lui avait apprit à aimer. A s'ouvrir aux autres, au monde. Il lui avait montré le monde sous un nouveau jour, avait empli sa vie de couleurs et lui avait fait entendre de nouvelles mélodies. Elle se souvenait de tous leurs moments passés ensemble, de la sensation de ses bras autour d'elle, de sa chaleur. Elle se sentait tellement en sécurité quand il la serrait contre lui, elle avait l'impression que rien ni personne ne pouvait l'atteindre. Que rien de mal ne pouvait lui arriver tant qu'il serait là. Il lui manquait. L'odeur de son parfum. La sensation de ses lèvres sur les siennes. L'écho de son rire. Sa voix grave lui murmurant des mots doux au creux de l'oreille. Tout lui manquait en lui. Mais elle n'allait pas partager tout ça avec Moran, il n'avait pas à savoir tout ça. Elle ne l'avait même pas dit à Rohan qui était son meilleur ami ou a Hestia qui était sa confidente. Personne ne savait. Enfin c'était ce qu'elle croyait ... Quand Moran reprit la parole, elle prit une grande respiration pour garder son calme puis se tourna vers le Vert et Argent.
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Sujet: Re: Moranyl • Tu te prends pour qui ? Mon parrain le bon sorcier ? Mar 20 Sep 2016 - 20:27
Et voilà, elle était énervé. Je soufflais. Je manquais de tact parfois. Mais j'avais besoin de réponses, j'en avais marre de voir Lysandre aussi morose ! Sérieusement ! Je ne l'avais plus entendu parlé depuis le retour des vacances ce n'était plus possible ! Je désirais seulement savoir ce qui c'était passé, leur vie privée les regardait... Après tout si on mettait le nez dans la mienne je le prendrais mal... Mais je n'avais rien à cacher aux yeux du monde, pour l'instant. Je jetais un coup d'œil dans le couloir pour être sûr qu'il n'y avait personne.
- Je peux entrer ?
Liant presque le geste à la parole, j'approchais d'un seul pas, histoire de ne plus lui parler de dehors la salle.
- Ecoute, inutile de jouer à ça avec moi, Lyléïa. Je connais Lysandre depuis longtemps et je sais éperdument que vous étiez proche. Je ne suis pas là pour remuer le couteau dans la plaie.
Je savais qu'ils ne voulaient pas que leur relation se sache et je comprenais très bien. Déjà, rien que l'idée qu'un Gryffondor soit avec une Serpentard marquerait très mal alors en plus Romansky ! Je le connaissais depuis longtemps. C'était mon ami et je n'aimais pas le voir si triste. Parce que c'était un gars génial qui ne méritait pas ça. Je me doutais de ce qui c'était passé, mais je voulais en être certain pour ne pas faire de gaffe. Et comme il ne parlait plus... Les rares fois où je le croisais dans les couloirs je ne pouvais pas lui parler. Et dans la Grande Salle ce n'était même pas envisageable. Je ne m'approcherai pas de la table des Rouges et Ors. C'était hors de question.
- Peut-être que tu t'en fous, j'en sais rien, mais il est pas bien. Et tant que je ne saurai pas exactement ce qui s'est passé je ne pourrai pas l'aider à aller mieux, je crois que tu peux le comprendre non ?
Je ne voulais en même temps pas la brusquer. Mais si je mettais trop de temps à lui dire ce que je voulais dire, je risquais de me faire jeter de la salle par la Reine des Glaces. Et je n'aimais ps trop être rejeté en pleine discussion. Tenant toujours la porte d'une main, ma baguette dans l'autre, j'observais avec attention ma capitaine ne sachant pas encore de quel type de tempête j'aurai à faire face.
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Sujet: Re: Moranyl • Tu te prends pour qui ? Mon parrain le bon sorcier ? Mar 20 Sep 2016 - 22:00
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- Si tu veux, maugréa t-elle pas vraiment enthousiaste quand il lui demanda si il pouvait entrer. Au point où ils en étaient il valait mieux qu'il rentre. Mais la suite ... Elle ne s'attendait pas à ça. Ne s'attendait pas à ce qu'il lui sortit alors. Pas là pour remuer le couteau dans la plaie ? Mais son seul nom prononcé le remuait ce putain de couteau. Elle avait l'impression que la lame était chauffée à blanc, qu'elle lui cramait le coeur, le lui déchirait, l'empêchait de respirer, de tenir debout, elle avait l'impression de se noyer tout en brûlant au coeur d'un bûcher. Bordel mais depuis quand Lysandre était-il assez proche d'un de ses camarades de maison pour lui avoir parlé de leur relation censée demeurer secrète ? Même Ange, sa meilleure amie, il ne lui avait rien dit, Lyl' savait qu'elle avait deviné toute seule. En même temps, essayer de cacher un truc à Ange était comme essayer de dissimuler un éléphant dans un couloir construit pour une souris. C'est à dire impossible. Cette fille avait un radar. Elle repérait tout. Mais malgré tout Lyleïa ne la détestait pas. Elle tenait même la Gryffondor en haute estime malgré son sang mêlé qu'elle était censé détester et sa maison qu'elle devait mépriser.
- Peut-être que tu t'en fous, j'en sais rien, mais il est pas bien. Et tant que je ne saurai pas exactement ce qui s'est passé je ne pourrai pas l'aider à aller mieux, je crois que tu peux le comprendre non ? lui balança alors Moran. Lyleïa eu envie de vomir. La tête lui tourna. Elle avait mit des années à se forger sa carapace, des années à avoir un air impassible pour tout et à ne rien ressentir mais depuis qu'elle avait rencontré Lysandre, tout avait changé dans sa vie. Il lui avait apprit à ne pas avoir peur de ce qu'elle pouvait ressentir, à ne pas craindre ni l'amour, ni la douleur, ni la colère. Il lui avait apprit qu'il n'y avait pas de courage sans peur, seulement de l'indifférence. Mais elle n'était pas habituée à ça. La vague d'émotions qui déferla en elle la fit vaciller, elle fit un pas en arrière comme si elle venait d'être percutée par quelque chose ou quelqu'un. La douleur et la colère se disputaient la première place. Son masque vola en éclats. La colère prit le dessus. - Je m'en fous ? s'étrangla-t-elle. Est-ce que j'ai l'air de m'en foutre ?! se mit elle à hurler en lui montrant le miroir brisé. Est ce que j'ai l'air d'aller bien d'après toi ?! Tu es comme tous les autres Moran Powell, tu ne vois que la surface et tu n'a jamais cherché plus loin !! A tes yeux je suis une petite princesse chérie pas vrai ? J'ai la vie rêvée n'est ce pas ? Alors je vais t'apprendre plusieurs choses ce soir ... commença t-elle. Sa voix claquait dans le silence, la tension était si palpable qu'on aurait pu la couper au couteau et en même temps l'ambiance était si froide et si électrique qu'on aurait dit que des détraqueurs se trouvaient dans la pièce. Je vais t'apprendre qui tu as en face de toi et on verra si tu oseras me dire que je m'en fous après ça ! Elle le défia de son regard d'un bleu artique. Ma mère est morte quand j'avais cinq ans. Elle a été assassiné sous mes yeux ! Sous mes yeux Moran ! Mon père, incapable de rester en Russie nous a fait emménager. J'ai tout perdu une seconde fois. Ma famille, mes repères, ma langue. J'ai du me reconstruire, tout réapprendre. On m'a inculquée des valeurs que je ne comprends toujours pas aujourd'hui. On m'a demandé de haïr des personnes qui ne m'ont rien fait. Mon père s'est éloigné au fil du temps parce que vois-tu, le simple fait de me regarder ne fait que raviver le souvenir de ma mère décédée puisque je lui ressemble trait pour trait. Sans parler du fait qu'on a décidé qu'à seize ans, je devais me fiancer à mon meilleur ami, le même garçon que je considère comme un frère depuis mon débarquement sur cette putain d'île. Osons tout de même dire qu'entre temps j'ai réussi à tomber amoureuse d'un garçon qui est à l'opposé de tout ce que m'a inculqué mon iceberg de père fantôme, un garçon qui m'a apprit la valeur des choses, de la vie, qui m'a donné tout ce que j'avais perdu à la mort de ma mère : l'amour, la sécurité, la confiance. Il m'a tout donné. Et à cause de cette maudite alliance entre ma famille et les Avery, j'ai perdu celui qui est probablement l'amour de ma vie, l'unique homme que j'ai jamais aimé. Alors non ! Non je ne m'en fous pas ! Non tout ne va pas bien ! Et oui moi aussi je souffre ! Elle aurait voulu hurler la dernière phrase mais sa voix se brisa net. Elle se mit à pleurer. La douleur venait de prendre le dessus sur la colère. Et pour la première fois de sa vie, elle craqua devant une personne qui n'était ni Hestia, ni Rohan, ni Lysandre. Une personne qui pourrait définitivement la briser si elle venait à tout balancer. Mais elle s'en fichait. Tu es satisfait ? Tu as eu les réponses que tu voulais ? souffla t-elle en essayant de rattraper sa colère perdue sans y parvenir. Les larmes dévastaient son doux visage finissant d'anéantir sa carapace de Reine des Glaces ne laissant derrière elles que la douleur et le désespoir. Elle se laissa glisser au sol, anéantie.
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Moran J. Powell
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Sujet: Re: Moranyl • Tu te prends pour qui ? Mon parrain le bon sorcier ? Mer 21 Sep 2016 - 15:54
Et voilà. Ce que je redoutais le plus était arrivé. En écoutant tout son discours, je décidais de fermer des yeux quelques instants, en me disant que je manquais vraiment de tact parfois. Elle avait mal interprétée mes mots et il fallait bien que j'admette que je m'étais plutôt mal exprimé. C'est lorsque je l'entendis pleurer clairement que j'ouvris mes yeux. Elle avait à peine finit de parler et je me sentais encore plus mal que tout à l'heure.
- Non Lyléïa ne pleure pas je suis pas doué pour réconforter les gens...
J'avais beau avoir dit ça à voix haute, je me parlais surtout à moi-même. La voir s'effondrer contre le sol me fit de la peine et je ne savais pas trop comment réagir avec elle. Je me retournais vers la porte légèrement entre ouverte et la fermais.
- Collaporta.
Mieux valait que nous ne soyons pas dérangés. Je m'approchais lentement d'elle en réfléchissant aux paroles que j'allais lui dire. Je m'assit en tailleur à environs un mètre de Lyléïa et posais ma baguette à côté de moi. J'essayais de parler avec la voix la plus douce que j'avais pour la calmer. La tournure de cette soirée me mettait très mal-à-l'aise et ça n'allait pas en s'arrangeant.
- Ecoute, tout d'abord je suis désolé de toute ce qui t'ai arrivé et je suis sincère, Lyléïa, vraiment. Je n'ai pas dit que tu t'en fichais, j'ai dis que c'était peut-être le cas et que je n'en savais rien. Il est vrai que je te voyais comme quelqu'un d'assez inaccessible, une Reine des Glaces, puisque c'est-ce nom là que les gens te donnent. Mais je n'ai jamais imaginé que tu avais eu une vie facile ou que tu étais une petite princesse tant aimé... Je ne me base pas trop sur les "on-dit", il y a des histoires derrière chacun d'entre nous, et je ne suis pas assez jaloux pour me dire que quelqu'un a eut une vie plus facile que moi ! Mais je me doutais que tu devais être plus que cette fameuse Reine des Glaces pour que Lysandre soit autant attaché à toi ou alors... C'est qu'il avait des goûts pourris.
J'esquissais un sourire. J'avais été choqué au début, étonné mais j'avais moi-même fouiné avant de demander des comptes à Lysandre. Je ne les voyais jamais se parler, et rien que l'idée qu'une élève de ma maison soit avec un Gryffondor me choquait assez.
- Après c'est vrai que le côté inaccessible peut avoir son petit effet... Enfin, bref.
Il y avait plein de filles qui donnaient cet effet là. Blackstone par exemple. Je me regardais dans le miroir un bref instant en me demandant pourquoi je pensais à mon homologue. Elle n'avait franchement rien à faire dans ma tête maintenant, c'était une conversation importante. Désarçonné par mes pensées, je mis quelques secondes avant de reprendre.
- Lysandre m'a dit que c'était secret, et s'il m'en a parlé c'est uniquement parce que je l'ai mis sur le fait accomplit. Je suis très perspicace Lyléïa, je vois les choses, encore plus lorsqu'elles concernent mes amis. Je savais qu'il y avait quelque chose entre Lysandre et quelqu'un de ma maison et j'ai après raisonné par déduction. Ca m'a ramené sur toi, et il a finit par me le dire. Je suis du genre fouineur, au cas où tu ne le saurais pas. Mais c'est vrai qu'à part ça je ne me suis jamais intéressé à toi, et je ne voyais que ce statut de Reine des Glaces. Mais sois sincère, si j'avais voulu m'approcher de plus près m'aurais-tu laissé faire ?
Je marquais une pause pour regarder son visage constellé de larmes.
- Ecoute, si Lysandre m'a fait confiance ce n'est pas pour rien. Je sais beaucoup de choses sur beaucoup de monde mais je sais aussi garder des secrets. Je ne suis pas au courant depuis très longtemps sache-le. Un peu avant les vacances. Et à la rentrée, j'ai vu que Lysandre n'était pas bien je l'ai vu tout de suite, j'ai l'impression de parler à un fantôme. Il ne veut rien dire. Tu peux donc comprendre pourquoi je suis venue te voir, toi ? Je sais mieux que quiconque à quel point ce genre de relation est dangereuse et je sais qu'il ne faut jamais en parler, pas avec tous ces serpents autour de nous, je le sais.
Puisqu'on en était à tout se dire...
- Dans l'histoire, j'essaie seulement d'aider Lysandre comme je te l'ai dis. Je ne suis pas là pour fouiner tout connaître de votre histoire ça vous regarde, j'ai déjà assez de problèmes comme ça. Je veux juste savoir ce qui s'est passé cet été pour l'aider. Et qui sait, peut-être qu'en parler t'aidera aussi ?
J'étais vaguement au courant de l'histoire entre les Avery et les Romansky et ça ne m'étonnait franchement pas. Rohan était un excellent parti et que dire de Lyléïa ? Peut-être avaient-ils rompu à cause de ça. Qui l'avait fait je l'ignorais mais j'espérais quand même que ma capitaine allait me donner les réponses que je voulais. Sinon, je me serais mit à dos Lyléïa et en plus mon Gryffondor d'ami serait toujours aussi silencieux qu'une tombe.
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Sujet: Re: Moranyl • Tu te prends pour qui ? Mon parrain le bon sorcier ? Jeu 22 Sep 2016 - 15:01
Tu te prends pour qui ? Mon parrain le bon sorcier ?
Lyleïa n'avait pas pleuré. Les larmes avaient coulées quand Lysandre et elle s'étaient séparés certes mais ensuite, elle n'avait pas pleuré de nouveau. Parce qu'elle estimait en grande partie que c'était de sa faute si ils n'étaient plus ensemble aujourd'hui. Parce que c'était elle qui était fiancée pas lui. Elle ne savait pas pourquoi elle avait craqué devant Moran. Elle ne l'avait pas fait devant Rohan. Ni même devant Hestia. Peut-être que la pression était devenue trop intense. Ou parce qu'il avait posé les questions de sortes que la colère et la douleur avaient fini par briser toutes ses barrières. Elle entendit Moran sceller la porte et s'approcher, s'asseoir près d'elle, essayer de lui parler. Elle l'écouta en essayant de calmer ses pleurs mais la douleur était telle qu'elle lui broyait le coeur, l'empêchait de respirer correctement et lui faisait tourner la tête. Elle avait envie de hurler, de s'arracher les cheveux, de frapper quelque chose, de se faire mal, que la douleur physique l'emporte sur la douleur psychologique. L'expression "avoir le coeur brisé" n'était pas assez forte pour décrire ce qu'elle ressentait à ce moment. Elle eu un petit rire bref et amer quand il lui dit qu'elle devait avoir quelque chose en plus au risque que sinon, Lysandre a des goûts pourris. - Ouais ... c'est plus ça je pense ... Même après deux ans de relation je ne sais toujours pas ce qu'il me trouve, murmura t-elle. Et il lui aurait hurlé dessus s'il l'avait entendu se rabaisser comme elle le faisait.
De ce qu'elle retenait, Lys n'avait parlé d'eux à Moran que parce que ce dernier les avaient bien observés et avait tout compris. Ils leur faudrait faire plus attention. Ange aussi avait comprit comme ça. Mais c'était comme si leurs regards étaient rivés l'un à l'autre, comme si ils étaient incapables de totalement se séparer, d'être indifférents l'un à l'autre. Ils avaient trop besoin de la présence de l'autre, de se rassurer, de se dire qu'il allait bien même quand ce n'était pas le cas. Elle releva la tête surprise quand il lui posa la question et fronça les sourcils l'air de réfléchir sincèrement. - Je l'ignore, avoua-t-elle enfin. Peut-être oui, peut-être que je t'aurais laissé une chance. Je ne suis pas un monstre, souffla t-elle. Il n'aimait pas beaucoup ceux de leur maison apparemment. Oui il était différent. Lyleïa le comprit et l'accepta plus facilement qu'elle ne le pensait. Elle aussi elle était différente. Et Rohan. Et Hestia. Il y avait plus de Serpentard différents que les autres maisons ne voulaient bien le penser. Il voulait savoir pourquoi ils s'étaient séparés. Au point où ils en étaient elle pouvait le lui dire. Remettant ses cheveux blonds derrière son oreille, elle regarda Moran un air doux et fragile sur le visage, accentué par ses magnifiques yeux bleus emplis de larmes. - C'est à cause de ça qu'on est plus ensemble, répondit-elle en montrant la bague de fiançailles à son doigt. Ca fait un an que nos pères nous ont fiancés Rohan et moi. On a tout essayé l'année dernière pour briser cette alliance, pour retrouver notre liberté mais chaque idée qu'on a eu, chaque truc qu'on a essayé de mettre en place n'a pas marché. Lysandre ... Lys a perdu espoir. Moi aussi je crois. Il a dit qu'il ne voulait pas continuer sans la certitude que nous pourrions être ensemble à la fin. Je ne pouvais pas la lui offrir. Il était si malheureux. Quand on aime quelqu'un, il faut le laisser partir. C'est ce que j'ai appris au contact de Lysandre. Elle essuya les larmes sur ses joues. Essaya de reprendre contenance. Sans y arriver totalement cependant. J'ai l'impression qu'on m'a arraché une partie de moi depuis qu'il est parti, avoua t-elle. C'était romantique, fleur bleu, un peu minable mais elle n'avait pas réussi à le retenir. Si tu n'a pas vécu ça Moran, tu ne pourras pas l'aider. Il faut avoir subit un chagrin d'amour pour comprendre ce que l'on ressent ...
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Sujet: Re: Moranyl • Tu te prends pour qui ? Mon parrain le bon sorcier ? Ven 23 Sep 2016 - 16:16
Je levais un sourcil en l'entendant se dénigrer. Elle n'avait donc aucun respect pour elle-même ? Ne s'accordait-elle pas un minimum d'importance ? Ou voyait-elle Lysandre comme le messin pour l'aimer tant ? Ne désirant pas la froisser, je décidais de ne rien répondre, et d'écouter attentivement la réponse de ma capitaine.
Elle pensait qu'elle m'aurait laissé une chance. Je ne le pensais pas. J'étais persuadé qu'elle ne m'aurait pas laissé. Non pas parce qu'elle était un montre, mais plus parce qu'elle ne pouvait pas laisser n'importe qui s'approcher trop d'elle. Mais bien sûr je pouvais me tromper.
C'était donc à cause de son union avec Rohan. J'étais très partagé sur la question. J'étais totalement opposé à cette vision arriériste qu'avaient les familles de sang-pur. Marier de force des jeunes. Je comprenais Lysandre. Complètement. Que faire face à des familles qui voulaient unir Rohan et Lyléïa ? Quel pouvoir pouvait-il avoir ? Aucun. Il n'en avait aucun et c'était légitime qu'il perde espoir et qu'il n'en puisse plus. Qu'il ne supporte plus de savoir que la fille qu'il aimait était destiné à un autre, que quoi qu'on fasse, rien ne changerait. Mais je ne pouvais aussi comprendre le chagrin de Lyléïa qui devait se dire que si Lysandre était triste c'était aussi de sa faute, parce qu'elle n'avait pas réussie à faire annuler ce mariage. Je voyais qu'elle essayait de ne pas pleurer davantage. Elle voulait reprendre contenance, parce qu'elle ne devait pas avoir l'habitude de perdre ses moyens devant quelqu'un qu'elle connaissait à peine. Cependant sa dernière phrase me frustra considérablement. Je n'allais pas me satisfaire de cela. Je n'avais jamais été dans cette situation, j'espérais ne jamais l'être d'ailleurs, mais je n'abandonnerait pas comme ça.
- Je suis têtu, malheureusement. Je ne peux pas lui enlever le chagrin, mais peut-être que je peux lui redonner de l'espoir.
J'avais l'impression que ce que je disais était irréaliste. Comment pourrais-je lui redonner de l'espoir alors que les paternels de Rohan et Lyléïa ne changeraient jamais d'avis ? A moins de les manipuler avec un sortilège impardonnable, ce qui, en soit n'était pas très éthique. Je jetais un regard circulaire à la salle, ne sachant pas réellement quoi lui dire d'autre.
- Je sais que ta situation est compliquée, mais il ne faut pas que tu penses que tout est finit pour autant. C'est normal que tu souffres, mais il faut être patient. Une porte pour s'enfuir finit toujours par s'ouvrir.
Sur cette phrase énigmatique je lui jetais un sourire compréhensif et me dis qu'il faudrait peut-être réparer ce miroir avant de partir.
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Sujet: Re: Moranyl • Tu te prends pour qui ? Mon parrain le bon sorcier ? Ven 23 Sep 2016 - 21:57
Tu te prends pour qui ? Mon parrain le bon sorcier ?
Lyleïa surprit le regard à la fois étonné et réprobateur de Moran quand elle se dénigra. Elle eu un sourire amer. - Je sais à quoi tu penses. Mais tu sais, quand on est la fille de son père et qu'on grandit avec la plupart des gamins des familles de "sang-pur" on fini par se dire qu'on est aussi pourris qu'eux. Lysandre disait que si j'arrivais à le comprendre et à le formuler à voix haute c'était qu'il restait de l'espoir pour moi, que je n'étais pas totalement irrécupérable. Elle eu un petit rire empli d'amertume. Comme si ça changeait quoique ce soit ... souffla t-elle ensuite plus pour elle même que pour Moran. Elle se perdit un instant dans ses souvenirs avec Lysandre avant de raconter au jeune homme ce qu'il voulait entendre. Le pourquoi du comment, le qui du quoi, les raisons et les conséquences. Moran ne semblait pas en accord avec ce qu'elle disait. Encore un qui ne comprenait pas. Il pensait sûrement qu'elle aurait du se dresser contre son père, hurler à voix haute, faire entendre sa voix. Il ne savait pas ce que c'était lui, que de vivre et d'être la fille d'Andreï Romansky. Dire ce qu'elle pensait à voix haute aurait été comme une déclaration de guerre, un reniement en lui même. Elle était une femme, elle n'avait rien à dire, juste à subir. Même si Lyleïa se promettait que ça n'irait pas jusqu'au mariage, pour le moment, elle ne pouvait rien faire, elle était pieds et poings liés.
- Je suis têtu, malheureusement. Je ne peux pas lui enlever le chagrin, mais peut-être que je peux lui redonner de l'espoir, rétorqua Moran suite à sa dernière phrase. La belle russe haussa les épaules, un air triste sur le visage mais hocha la tête. - Si tu peux faire quoique ce soit pour lui alors fais le. Moi je ne fais que le faire souffrir. Elle hésita puis continua sur sa lancée. Je ne pouvais pas lui donner une garantie Moran. Parce que ce choix me fera forcément perdre quelqu'un que j'aime. Si je choisis Lysandre, je perds mon père et si je choisis le destin qu'il m'a choisit, c'est Lysandre que je perds. Essaye d'imaginer mon dilemme, murmura t-elle. Elle remonta ses genoux contre sa poitrine et les entoura de ses bras, comme pour se protéger. Elle se sentait vulnérable. Moran avait vu plus de choses ce soir, entendu plus de secrets que la plupart de ses propres amis. - Je sais que ta situation est compliquée, mais il ne faut pas que tu penses que tout est finit pour autant. C'est normal que tu souffres, mais il faut être patient. Une porte pour s'enfuir finit toujours par s'ouvrir. Elle le regarda et lui offrit un bref sourire, triste et fragile. Elle n'avait pas immensément d'espoir mais elle le trouvait gentil d'essayer de la réconforter. - Peut-être ... murmura t-elle sans savoir que le destin allait se charger d'ouvrir la porte d'un grand coup de pied. Et que son coeur allait véritablement finir par être totalement déchiré. Raconte moi comment Lysandre et toi êtes devenus amis, réclama t-elle d'une voix douce et suppliante. Elle aimait toujours entendre les histoires sur Lysandre. Elle entendait souvent Ange parler de lui, ça la faisait toujours sourire. Son lion avait le don de se fourrer dans des situations pas possibles et de s'en sortir toujours indemne. Et avec le sourire je vous prie ! Sa demande à Moran n'était pas un ordre mais plutôt une supplication silencieuse, un appel au secours. Elle essayait de garder un lien avec son unique amour comme elle le pouvait sans le faire souffrir même si elle devait en pâtir.
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Sujet: Re: Moranyl • Tu te prends pour qui ? Mon parrain le bon sorcier ? Sam 24 Sep 2016 - 20:27
Au moins, elle s'en rendait compte. Enfin, elle n'était pas terrible, mais elle était obligé de jouer le jeu. Quelle vie aurait-elle si elle agissait comme une traître ? Comment réagirait son père ? Ses connaissances ? Elle aurait une vie infernale, elle avait raison d'agir ainsi. Lysandre avait raison. Rien que le fait qu'elle s'intéressait à lui montrait qu'elle n'était pas comme les autres Serpentard.
- Bien sûr que ça change quelque chose.
J'avais dit cela en levant les yeux au ciel, mais je décidais de ne pas poursuivre. Libre à elle de comprendre par elle-même. J'écoutais attentivement ce qu'elle me dit ensuite, et je comprenais son dilemme. Je comprenais totalement. Mais d'un autre côté, en faisant cela elle avait quand même perdu Lysandre. Ils ne se voyaient plus, ne passaient plus de temps ensemble. N'était-ce pas accepter la destinée que lui avait fixé son père ? Même si elle continuait de lutter, aux côtés de Rohan, mais en attendant, elle se faisait du mal. Si elle était déterminé à s'en sortir, pourquoi laisser Lysandre ? Au fond, elle devait douter quand même un peu. Je souri un peu en l'entendant me demander comment j'avais connu Lysandre. Jouant avec ma baguette, je parlais en regardant le sol.
- Eh bien c'est une bonne question. Ce qui m'a rapproché de Lysandre, c'est le Quidditch et nous entretenons tous les deux une rivalité amicale, surtout considérant que je suis batteur et que mon rôle c'est de dégommer les poursuiveurs. Je suis quelqu'un qui apprécie beaucoup certaines qualités, et Lysandre les possédait. Il est gentil, compréhensif et il n'a pas d'a priori vis-à-vis des Serpentard et ça change, c'est rare. En plus je suis très bavard alors tu imagines bien que je n'ai eu aucun mal à discuter avec lui.
Je levais les yeux vers elle, en me demandant si ce que je disais lui remémorait des souvenirs. Mon regard lui demandait de me dire à son tour comment elle l'avait rencontré, mais je n'osais pas formuler à voix haute ma demande. Je levais ma baguette vers le miroir en murmurant :
- Reparo.
Je regardais d'un air absent les morceaux de miroir s'élever et se réparer tous seuls. J'attendais que Lyléïa dise quelque chose tout en réfléchissant à leur problème. Lysandre oserait-il partir avec elle ? Était-il prêt à faire un tel sacrifice, à vivre dans l'angoisse d'être un jour retrouvé ? Le père de ma capitaine ne laissera jamais passer cela, c'était évident ! Ils devaient avoir de l'aide, peut-être de Rohan, de la meilleure amie de Lysandre ? Que leur arrivera-t-il s'ils étaient retrouvés ? Je ne doutais pas un instant que ces questions que je me posais moi-même, Lysandre et Lyléïa se les posaient aussi.
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Sujet: Re: Moranyl • Tu te prends pour qui ? Mon parrain le bon sorcier ? Sam 24 Sep 2016 - 21:04
Tu te prends pour qui ? Mon parrain le bon sorcier ?
Lyleïa écouta Moran. Elle sourit d'un air amusé. Oui. Le Quidditch. C'était un des sujets préférés de Lysandre. Il pouvait parler de ce sport des heures durant. Lyl' aussi. Et ils aimaient se charrier, s'envoyer des piques et se provoquer. Lyl' était la Capitaine des Vert et Argent et l'une de leur poursuiveuse au même poste que Lysandre chez les Rouge & Or. Ca ne l'étonnait donc pas que les deux garçons se soient liés d'amitié de cette façon. C'était même plutôt normal. - Bavard toi hein ? lança t-elle d'un ton légèrement amusé. Et elle se dit alors, en discutant avec le Serpentard, qu'elle aimerait bien apprendre à le connaître. Quelqu'un que Lysandre appréciait et qui était prêt à tout pour que son ami retrouve le sourire valait la peine qu'on s'intéresse à lui. Peut-être avait-elle effectivement joué les anges inaccessibles et peut-être que la morale de cette histoire était pour qu'elle change un peu.
Après l'anecdote, Lyleïa croisa le regard de Moran comprenant sa demande sans parler. Elle le regarda réparer le miroir et se regarda de nouveau, toujours dans sa tenue de danse classique, son chignon lâché, son visage défait, ses yeux bleus rougis par les larmes. Elle ressemblait à une petite poupée de porcelaine sur le point d'être brisée. Pitoyable ... Elle soupira et se passa une main sur le visage. Puis elle accéda à la demande de Moran. - Lysandre et moi ont s'est rencontrés dans la librairie de sa mère. Enfin rencontrés ... on était dans la même classe depuis quelques années mais ont s'est alors rendus compte qu'on partageait les mêmes goûts en matière de livres alors il a commencé à me conseiller. Et un jour ... Elle rit doucement en se rappelant ce jour là et remit une mèche de ses cheveux derrière son oreille en baissant ses genoux et ses défenses. Peeves a fait une connerie mais Lysandre était le seul visible dans le couloir. Enfin avec moi qui lisait tranquillement en marchant. Rusard approchait. Lysandre m'a attrapé en courant en m'arrachant à moitié le bras et nous a planqué dans une salle inutilisée. Je l'ai envoyé balader. Elle croisa le regard de Moran. Quoi il m'avait dérangé dans ma lecture et presque arraché le bras ! lança t-elle d'un ton qu'elle voulait acerbe mais qui sonnait plus comme amusé. Elle haussa les épaules. On a continué à se voir pour parler de livres la plupart du temps. Et puis on s'est mit à parler d'autres choses. De nous. De l'école. Du reste. Elle repartait dans ses souvenirs en racontant tout ça, un doux sourire sur les lèvres et le regard ailleurs. Un jour il a prit mon journal et quand je lui ai demandé de me le rendre, il m'a sorti, je le cite "je te le rend si tu viens au bal de noël avec moi". J'ai accepté. Elle rit doucement en secouant la tête. On n'est pas allés au bal. Mais on s'est bien amusés. Et on est restés ensembles depuis. Ca fait deux ans. Elle regarda Moran. C'est pathétique hein ? soupira t-elle. Elle tenta l'humour noir. Si tu racontes ça à qui que ce soit, ma réputation est finie ! plaisanta t-elle. Enfin ... seulement si elle essayait de ne pas être drôle ce qui était le cas.
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Sujet: Re: Moranyl • Tu te prends pour qui ? Mon parrain le bon sorcier ? Dim 25 Sep 2016 - 20:33
On aurait dit qu'elle ne me croyait pas quand je lui disais que j'étais bavard. Et pourtant, c'était la vérité. J'aimais bien bavarder et je n'étais pas forcément quelqu'un de très secret. Sauf pour ce qui était de mes activités illégales... Mais c'était une autre histoire. Je lui rendis son sourire amusé. Il y avait bien des choses qu'elle ne savait pas.
- Quelle vision tu as de moi ?
J'écoutais cependant ce qu'elle me disait sur Lysandre, sur la manière dont elle l'avait rencontré. Le Gryffondor était studieux et ça ne m'étonnait pas qu'elle l'ai rencontré dans une librairie, et qu'ils se soient rapprochés grâce à la littérature. Je ricanais avec l'anecdote "Rusard". Lyléïa l'avait donc envoyé balader ? Lysandre avait eut du courage d'essayer de s'approcher des piquants de ma capitaine. Remarque, je côtoyais bien Daisy alors qu'elle était souvent exécrable avec moi... Je soupirais. Je pensais à elle de plus en plus souvent, et je me perdais souvent dans mes pensées, n'écoutant qu'à moitié ce qu'on me disait. J'essayais pourtant de me reconcentrer sur Lyléïa tant bien que mal.
- Pourquoi ce serait pathétique ? Vous n'êtes pas tombé dans les bras l'un de l'autre d'un coup apparemment, alors c'est loin d'être pathétique.
Je souri. Je ne risquais pas d'en parler. Je l'avais déjà dit à Daisy cet été. Je faisais la différence entre des informations que l'on me donnait parce qu'on me faisait confiance, et des informations que j'extorquais volontairement. Je ne lui avais pas demandé de tout me dire, juste de m'expliquer brièvement ce qui c'était passé. Le reste, elle l'avait dit seule, en me faisant confiance. Confiance que je ne risquais pas de trahir.
- Tu sais en ce moment, j'apprends beaucoup de choses surprenantes sur des personnes étonnantes. Et à chaque fois on me demande de ne rien dire. Alors je réitère ce que je dis toujours : je ne dirai rien à personne. Cette conversation est et restera entre toi et moi.
Je pouvais comprendre que l'on ne me fasse pas confiance au premier abord. Le fait que je sois un fouineur n'aidait pas beaucoup. Je voulais faire comprendre aux gens que je ne donnais pas n'importe quelles informations à n'importe qui. Si je le faisais et ce n'était jamais le cas, je dirai des choses à des gens en qui j'avais entièrement confiance. Or, je ne faisais entièrement confiance à quasiment personne. Et il n'y avait aucune raison que je me mette à parler de mes camarades et de leurs secrets. Le problème était donc réglé.
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Sujet: Re: Moranyl • Tu te prends pour qui ? Mon parrain le bon sorcier ? Lun 26 Sep 2016 - 15:10
Tu te prends pour qui ? Mon parrain le bon sorcier ?
Lyleïa réfléchit sincèrement à sa question. - Et bien ... apparemment ma vision est à l'opposée de ce que tu as l'air, répondit-elle en plaisantant. Elle lui sourit. Je pensais que tu étais un garçon discret, silencieux, distant. Je pensais que tu étais un peu renfermé, tu ne parles pas à grand monde dans notre maison. Elle secoua la tête. C'est vraiment stupide. J'ai horreur que les gens me jugent sur mon apparence ou sur les surnoms qu'on me donnent et j'ai fais pareil avec toi. Je suis désolée. Lyleïa s'excusait rarement parce qu'elle avait rarement tord en fait malgré tout ce qu'on pouvait imaginer. Et quand c'était le cas, elle savait le reconnaître. Et elle avait effectivement eu tord sur Moran. Il était apparemment l'inverse de ce qu'elle pensait. Déjà, elle venait d'apprendre qu'il était bavard. Et qu'apparemment c'était quelqu'un digne de confiance. Elle lui confia sans hésiter la première fois que Lysandre et elle avait vraiment commencé à se rapprocher. Lui parla de leurs discussions sans fin sur les livres et la vie, sur eux, leurs rêves, leurs espoirs. Lui raconta le chantage de Lysandre pour le bal de Noël. - Non ça ne s'est pas fait en un jour, plaisanta t-elle. Elle avait bien fait galérer le jeune homme et réciproquement. Ils avaient flirté un bon moment, laissant monter la tension, apprenant à se connaître peu à peu avant de vraiment tomber amoureux.
Elle tenta de plaisanter sur le fait que si ça s'apprenait sa réputation était finie. Ce qu'il lui dit ensuite la stupéfia. - Tu sais en ce moment, j'apprends beaucoup de choses surprenantes sur des personnes étonnantes. Et à chaque fois on me demande de ne rien dire. Alors je réitère ce que je dis toujours : je ne dirai rien à personne. Cette conversation est et restera entre toi et moi. Lyleïa releva ses beaux yeux bleus vers lui et les planta dans les siens. Elle resta un instant impassible puis elle lui offrit un sourire, un vrai, sincère qui illumina jusqu'à ses yeux habituellement glacés. Le premier qu'elle arborait depuis plus d'un mois. - Je voudrais apprendre à te connaître Moran Powell. Tu as l'air d'être une personne bien plus intéressante que je ne le pensais. Et peut-être ... Elle haussa les épaules. Enfin peut-être qu'on pourra devenir amis qui sait ... Elle sécha ses dernières larmes et se redressa avec la grâce d'une ballerine. Merci d'être venu me parler, et d'avoir forcé un peu. C'était une bonne chose. Peu de gens ose vraiment le faire. Elle alla éteindre la musique. - Tu dois trouver bizarre non que je fasses de la danse classique ? demanda t-elle soudain un peu timide.
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Sujet: Re: Moranyl • Tu te prends pour qui ? Mon parrain le bon sorcier ?
Moranyl • Tu te prends pour qui ? Mon parrain le bon sorcier ?