Bertram fut parmi les derniers à arriver dans la salle, qui était presque pleine. Le cours de potions était toujours très populaire parmi les élèves, car il y avait toujours le risque que quelque chose explose/fonde/attaque quelqu'un. C'était donc l'occasion rêvée de se venger de quelqu'un, et les règlements de comptes étaient fréquents. Bref, Bertram aimait beaucoup cette matière. Encore fallait-il qu'il trouve où s'asseoir... Ô joie, ô bonheur, le Capitaine discerna assez vite une place à côté de sa soeur. Sans hésiter une seconde, et ravi à l'idée d'enquiquiner Mairead pour les deux prochaines heures, Bertram s'installa à ses côtés.
▬ Salut soeurette, alors, t'es contente ? Un cours de potions avec ton grand frère adoré, quel pied ! murmura-t-il en ébouriffant les cheveux de Mairead pour l'embêter.

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Potions : 4/6

Horace observa avec satisfaction sa salle de cours se remplir à vitesse grand V, et s'apprêtait à refermer la porte lorsqu'une petite jeune fille, vêtue d'un uniforme de la maison Poufsouffle, apparut dans l'encadrement de la porte, échevelée d'avoir couru.
« Eh bien ma chère Miss Parkin, c'était moins une ! s'écria-t-il en la laissant entrer, faites attention la prochaine fois. Installez-vous, il reste une place près de Monsieur Avery, au deuxième rang. »
La Poufsouffle n'ajouta rien, et partit s'installer. Horace ferma la porte, puis remonta sur son estrade pour commencer son cours.
« Très bien, nous allons donc commencer ! Je voulais vous poser une question très simple, et j'en appelle à votre imagination : vous devez passer... Que sais-je, une épreuve, de quelque type que cela soit. Quelque chose de très important pour vous, vous voulez absolument réussir. Sauf que vous avez un concurrent redoutable. Je dis bien concurrent, et non ennemi, que cela soit bien clair. Bref, si vous deviez réaliser une potion pour l'empêcher de remporter cette épreuve à votre place, laquelle emploieriez-vous ? Je vous écoute, on lève la main ! Et rappelez-moi votre nom avant de donner votre réponse je vous prie. Oui... ? »

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Gryffondor : 4 étudiants = 8 points
Serpentard : 5 étudiants = 10 points
Serdaigle : 5 étudiants = 10 points
Poufsouffle : 3 étudiants = 6 points

Spoiler:

Un jour comme un autre dans un château qui, pourtant, devait receler son lot de bizarrerie quotidien. Mais bon, il fallait bien croire que même un tel endroit ne pouvait pas nous émerveiller tous les jours.
Ainsi, après un réveil décidément bien trop matinal après un entrainement de Quidditch intense, je trainais les pieds jusqu'aux cachots dans lesquelles se tenaient les cours de potions. D'habitude, je me demandais toujours ce que le professeur Slughorn nous avait préparé pour le cours mais là, honnêtement, j'étais bien trop fatigué pour m'en préoccuper.

- Bonjour Professeur ... dis-je d'une voix lasse en passant la porte. Ça n'avait rien d'habituel, pour sûr, moi qui m'étais toujours de l'enthousiasme dans tout ce que je faisais. Voyant Cassy s'installer dans un coin, je pris place à côté de lui en soupirant un salut très peu convaincant.  

Potion : 4/6

Retard, retard, retard, Ophelia était en retard ! Elle avait cru avoir le temps d'aller jusqu'à la volière pour envoyer un message très important à sa mère entre le petit-déjeuner et son premier cours de la journée, mais s'était remarquablement trompée ! Au moment où elle s'engouffrait dans les cachots, elle vit la porte de la salle se refermer, et donna tout ce qu'elle avait pour atteindre le panneau de bois avant qu'il ne soit trop tard. Le Professeur Slughorn l'invita à entrer, et Ophelia le remercia d'une voix essoufflée... Avant de changer de couleur lorsqu'il lui ordonna de s'installer à côté de Thomas Avery. La Poufsouffle croisa le regard de celui qui allait devenir son voisin... Et eut soudain envie de pleurer et de partir en courant. Devant elle, Rogue et Croupton, derrière elle, Mulciber et Rosier... Quelle horreur ! La mort dans l'âme, la Poufsouffle posa ses affaires sur la paillasse et écarta le plus possible son tabouret de celui de son voisin, sans lui accorder un regard ni un mot. C'était un véritable cauchemar !

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Potions : 2/6

Les élèves continuèrent à arriver et James et Sirius s'amusaient à faire des commentaires - pas forcément toujours méchants, à l'encontre de ceux qui prenaient place près des chaudrons.

▬ Ahah, les deux frangins Aubrey à côté, ricanait Sirius avant de lancer une petite boulette de parchemin sur Rogue.
Il prenait le pari qu'elle restât collée à ses cheveux tellement ils avaient l'air poisseux.

Mais Slughorn prit la parole et Black retrouva son sérieux. Les potions, c'était un chouette cours. Jamais on ne s'y ennuyait et Sirius y était plutôt appliqué. Slughorn était assez drôle et sympathique, ce qui encourageait Sirius à travailler un peu dans cette matière.
▬ Laquelle emploieriez-vous ?, commençait le Professeur. Je vous écoute, on lève la main ! Et rappelez-moi votre nom avant de donner votre réponse je vous prie. Oui... ?

Sirius avait énergiquement levé la main, un sourire éclairant son visage.
▬ Sirius Orion Black, Professeur, exagéra-t-il. Je lui ferais une potion d'Amortentia méga puissante. Le concurrent tomberait amoureux de moi et serait contraint de me laisser gagner. Comme ça, hop ! Pas de duel, pas de blessure. Au calme, quoi.

Il fit mine de réfléchir, l'index frottant son menton, puis reprit :
▬ Ah non, en fait, je n'ai même pas besoin de philtre d'amour pour que l'on tombe amoureux de moi.
Sirius regarda l'enseignant, comme s'il avait répondu avec sérieux à sa question, laissant les autres rire... ou pas.

J'eus à peine le temps de sortir mes affaires que Slughorn ferma la porte et commença son cours. Et je devais bien avouer que, même si j'avais été parfaitement réveillé et en forme, je n'aurai jamais su deviner le sujet d'un tel cours. Le professeur ne nous indiqua aucune préparation à effectuer, se contentant de recueillir nos idées sur un sujet extravagant et presque révoltant. Le professeur nous incitait donc à tricher pour arriver à nos fins ? N'était pas directeur de Serpentard qui veut, hein ?

Beaucoup d'élèves levèrent la main et j'écoutais leurs réponses, presque avachi sur mon bureau, la tête uniquement soutenue par ma main. Finalement, je décidais de faire un effort presque surhumain pour apporter ma pierre à l'édifice.
- Arthur McLane, fis-je lorsque le regard de Slughorn se posa sur moi. Le filtre d'amour et la potion d'embrouille sont trop imprévisibles. On ne peut pas contrôler un amour fou tout comme rendre notre concurrent téméraire et impétueux ne me semble pas une bonne idée. Pourquoi pas une potion de babillage si on a à l'affronter en duel  ? Ou simplement une potion de vertige ?
J'avais aussi bien envie de faire une remarque à Avery en lui précisant qu'on cherche à afaiblir un concurent et non un ennemi mais ça ne valait pas la peine de se prendre la tête avec quelqu'un comme lui, surtout pas aujourd'hui.