"D'aussi loin que je me souviennes, lorsque je ferme les yeux c'est les paysages d'Ecosse qui me viennent à l'esprit. Les landes infinies et verdoyantes dans lesquelles je courrais en riant, les rayons du soleil perçant à travers les nuages gris ... Qu'importe les paysages que je découvres ou l'endroit où je vivrais plus tard. Mon coeur appartiendra toujours à mon Ecosse natale."

"A force de lire sans regarder où j'allais, j'ai fini par me perdre dans Hyde Park. J'en étais à me dire qu'il fallait que je trouve un système pour retrouver mes frangins quand tu es apparu. Comme ça. A croire que c'était notre Destin de nous rencontrer. Tu étais tellement mignon, tu m'a fais craquer totalement. On avait quoi ? Huit ou neuf ans. Tu m'a raccompagnée auprès de ma famille tout en discutant avec moi. Depuis ce jour là, on ne s'est plus jamais quittés. Presque dix-sept ans maintenant qu'on se connaît toi et moi. On a d'abord été amis, toujours proches, très complices, se comprenant sans un mot. Et puis l'amour s'en ai mêlé et notre lien est devenu indestructible et éternel"

"J'ai pris cette photo il y a quelques années. Ils étaient en train de faire le concours de celui qui sauterait le plus haut et le plus loin. Ce sont de vrais gosses. Et ils sont tous plus âgés que moi. Oui, oui ... mais je les aime plus que tout. Ils sont peut-être un peu trop surprotecteurs à mon goût mais je sais qu'ils font ça parce qu'ils m'aiment. Même si ils ne sont pas doués pour le montrer. En même temps moi non plus alors ça revient au même."

"Tout comme Ares et moi et à l'inverse de la plupart des sang-purs, mes parents ont fait un mariage d'amour. Et ils nous ont aimés mes frères et moi même. Je suis plus proche de mon père que de ma mère mais je les aime tous les deux. Ils ont été de bons parents, nous ont appris la valeur des choses et nous ont tout appris. C'est en partie grâce à eux que nous sommes des sorciers si puissants. J'espère un jour, être aussi bonne parent qu'ils l'ont été pour mes frères et moi."

"Elle était si belle, la Dame de Ayr, l'ont aurait dit une apparition sortie des temps anciens. Sa beauté n'égalait que sa puissance et sa magie bénéfique faisait perdurer la vallée. Les hommes admiraient sa beauté et les femmes la jalousait, mais son coeur appartenait déjà à un autre homme. Un homme qui l'aimait passionnément, qui l'aimait tendrement, un homme qui aurait pu lui offrir le monde et l'univers si elle le lui avait demandé. Mais cet homme lui fut brutalement enlevé et avec lui son coeur et son âme. Son chagrin fut tel qu'elle en perdit la vie. On dit qu'aujourd'hui encore, son âme en détresse erre sur les falaises de Ayr, appelant en vain son défunt amour. Mais on dit aussi qu'il est possible que la Dame et son chevalier se soient réincarnés car les âmes sont immortelles et les âmes soeurs finissent toujours par se retrouver quelque soit le nombre de siècles où elles sont séparées."

"Aconit, Asphodèle et Belladone. Ellébore, Livèche et Sisymbre. Tant de plantes et de mélanges. Tant de confusions létales dans un corps si fragile. Je suis la maîtresse de la Vie, l'amante de la Mort, je décide si je vous sauve ou si je vous abandonne entre les bras de la Faucheuse, essayant de garder la tête froide face au pouvoir et à la puissance que me confère les Poisons."

"Mes parents nous ont offert quelque chose de très précieux à mes frères et moi : ils nous ont offert la Liberté. La liberté d'être, de choisir, d'apprendre. Jamais ils ne m'ont forcés à devenir une femme "parfaite". Oui j'ai eu une éducation supérieure, des cours de danse, d'équitation et tout ça. Mais jamais ils ne m'ont privé de ma liberté. Quand Nick a prit cette photo, j'étais dans l'arbre avec mes frères. Parce que j'étais libre de grimper et de m'amuser sur les branches comme les garçons. La Liberté est une chose précieuse à mes yeux. Et je ne laisserais jamais personne me l'enlever ... "

"Savez-vous ce que c'est que d'avoir un QI tellement supérieur que même les professeurs ne font pas le poids face à vous ? Que les gens vous regarde comme un monstre de foire quand vous êtes tellement douée que vous pourriez passer vos ASPICS avant même d'avoir vos BUSES ? Personne ne le sait, personne ne le comprend. Je n'en parle juste pas. Pendant quelques temps j'ai fais semblant d'être normale mais ça ne fonctionne pas. Alors je m'éloigne et je m'isole, je lis, je ne parle pas. Je suis différente, je l'assume et je préfère la solitude à la présence des imbéciles."

"- Pourquoi tout est si compliqué avec toi Lyssa ?
- J'suis une fille compliquée tu l'as toujours sût alors pourquoi tu viens m'emmerder avec ça maintenant ?
- Parce que tout change avec le temps ! Toi aussi tu changes ! T'es encore plus dure, encore plus distante, encore plus .... plus compliquée ! Pourquoi ?!
- J'veux pas en parler Ares. Fiche moi la paix.
- Non je veux en parler moi. Dis moi ce qu'il se passe !
- J'ai peur ! Voilà tu es satisfait maintenant ?
- Peur ? Mais peur de quoi ?
- De toi ! De nous ! J'ai peur de me laisser aller à t'aimer et d'être blessée. Je n'ai jamais eu peur de rien, je n'ai jamais eu peur d'aimer, ni de souffrir mais toi ! Toi tu me fais peur Ares ! Parce que ce que je ressens pour toi c'est ... c'est ...
- Ca va Lyss calme toi j'ai compris. Moi aussi. Moi aussi."

"Maman est triste en ce moment. Elle sourit, elle est toujours aussi douce et présente physiquement mais son esprit est ailleurs et il y a une telle tristesse dans son beau regard bleu. Les garçons n'ont rien vus mais je sais que papa est au courant, il est si tendre avec elle. Je lui ai demandé ce matin ce qu'avait maman. Il m'a répondu qu'à peu près au moment de ma naissance, maman avait perdu sa jumelle dans un accident dont elle seule était sorti vivante. La culpabilité du survivant, mélangée à la perte de sa moitié rendait maman triste lorsque la date de l'accident approchait. J'essaye d'imaginer ce que serait ma vie sans mes frères et je le multiplie par deux parce que c'était la jumelle de maman. J'ai mal pour elle. Alors contrairement à mon habitude je vais faire des câlins à maman. Elle en a besoin. Personne ne comprend. Mais moi je sais. Papa aussi. Et ça suffit."