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Plus on est de lutins, plus on rit en cornouailles | SUJET CLOS

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Dame Desmarais-de-Cheshir

Dame Desmarais-de-Cheshir


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MessageSujet: Re: Plus on est de lutins, plus on rit en cornouailles | SUJET CLOS Plus on est de lutins, plus on rit en cornouailles | SUJET CLOS  - Page 2 129196351Sam 24 Déc 2016 - 13:58

Quant la jeune fille tomba sur le ventre, Alexandre ne put s'empêcher de rire. On aurait dit une crêpe ! Elle aussi ria de sa chute en se redressant sur ses coudes. Elle lui fit passer un marché en plaisantant. « Fais moi confiance ! » répondit-il en riant. Marlene se retourna sur les fesses sous le regard moqueur d'Alexandre encore debout. Elle leva sa main vers lui, avec un sourire trop large pour être honnête. Elle lui demanda une dernière fois s'il voulait pas l'aider. Non. De toute façon, il n'eut même pas le temps de répondre et le fit tomber en tirant sur sa main. Il poussa un petit cri et tomba sur les fesses. « Idiot ! ». Cette gentille insulte le fit capituler de sa taquinerie. Ensuite, la jeune fille l'accusa à raison d'avoir fait exprès de la faire tomber, à raison. Elle sécha ses larmes de joie alors que le jeune homme se relevait sans difficulté avant de se remettre à tourner en rond, avec un peu moins de vitesse.

« Où est-ce que t’as appris à patiner comme ça ? J’ai jamais vu quelqu’un patiner comme ça ! ».

Alexandre tourna son regard vers la jeune fille. Elle était impressionnée pour cela ? Ce n'était que l'échauffement. Cependant, ce fut la première fois qu'on lui demandait cela. En même temps, c'était la première sorcière à voir ses talents de patineur.

« J'ai commencé le patinage à l'âge de 4 ans. J'étais en club. Au début, mon père voulait que je fasse du hockey sur glace mais j'étais beaucoup trop fragile pour cela. Donc on a pensé au patinage de vitesse mais je voulais pas. J'étais plus attiré par le patinage artistique. Donc j'ai commencé et je n'ai jamais arrêté. Même si cela ne plaisait pas à mon père. »

Il expliquait tout cela en s'entraînant à tourner gracieusement sur lui même. Il fit cinq tours sans reprendre son élan, ce qui n'était pas à la portée de tout le monde. Puis il patina en arrière. Il avait déjà chaud. Il y avait beaucoup de chose qu'il regrettait, notamment de ne pas pouvoir pratiquer ce sport tout les jours à cause de ses études à Poudlard.

« J'étais sensé passer en professionnel cette année, dans la catégorie senior. Mais il y a Poudlard. Mon club n'a pas voulu que je passe au niveau au dessus, vu la fréquence trop peu régulière de mes entraînements. »

Il ne savait pas si les sorciers avaient un équivalent du patinage artistique moldu. Il aurait aimé ! Mais il se disait que cela devait sûrement exister ! Il n'y avait pas que le quidditch. « Dommage que je n'aie pas la musique de mon programme court » commenta-t-il. Il prit son élan et fit un puissant saut en tournant deux fois sur lui même et en atterrissant sur un pied. Il atterrit à au moins deux mètres de sa position initiale et était monté jusqu'à au moins un mètre au dessus de la glace.

« J'espère quand que je quitterais Poudlard, je pourrais participer au Grand Prix. »

Le jeune homme pensait à tout ces efforts pour arriver à ce niveau de compétence. Toutes les heures d'entraînement tout les soirs jusqu'à ses 11 ans. Toutes ces vacances passées à s'entraîner. Toutes ces heures de danse classique pour perfectionner sa grâce et sa souplesse. Il ne voulait pas qu'ils soient vains !

« Tout cela reste entre nous. » avertit Alexandre à la demoiselle. « J'imagine que le patinage artistique existe chez les sorciers, même si c'est moins populaires que le quidditch. »

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Marlene McKinnon*

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La meilleure défense, c'est l'attaque

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MessageSujet: Re: Plus on est de lutins, plus on rit en cornouailles | SUJET CLOS Plus on est de lutins, plus on rit en cornouailles | SUJET CLOS  - Page 2 129196351Dim 25 Déc 2016 - 17:35

Tandis qu’Alexandre se relevait, Marlene qui s’était résignée à être trempée resta assise en tailleur sur la glace. Regarder Alexandre patiner était bien plus spectaculaire que toutes les pirouettes qu’elle aurait pu exécuter même à son insu. Ce spectacle avait quelque chose de hypnotisant et elle le regardait évoluer sur le lac gelé avec un sourire admiratif remontant de l’une à l'autre de ses joues rouges. « J'ai commencé le patinage à l'âge de 4 ans … ». Les meilleures histoires commençaient toujours comme ça et Marlene - qui était aussi attentive que bavarde - n’en perdit pas un mot. Pas même le mot club sur lequel elle tiqua. S’il s’agissait d’un terme qui n’aurait absolument rien provoqué chez des sorciers pure souche hormis peut-être de l’incompréhension, il l’intriguait beaucoup en sortant de la bouche du vert et argent. Un club de patinage artistique ? Voilà qui sonnait tout ce qu’il y avait de plus moldus ! En tant que sorcier de sang-pur, il avait pourtant dû grandir dans le monde magique depuis sa plus tendre enfance, non ? A moins que ? Elle n’avait pas la prétention de tout connaître ni d’un monde ni de l’autre ! Et puis la suite de l’histoire était de toute façon beaucoup plus intéressante qu’un débat sur la sémantique …

Elle suivait la moindre des courbes qu’il dessinait avec ses lames dans la glace avec un regard émerveillé. Son souffle se bloqua quand elle le vit bondir dans les airs et elle ferma les yeux pendant l’atterrissage - qu’elle devina pourtant impeccable - puisqu’il glissait déjà jusqu’à l’autre bout du lac quand elle les rouvrit. Regarder le jeune homme patiner était bien plus magique que n’importe quel joueur vissé sur un balais et elle l’applaudit avec ferveur ! « J’crois que t’es le garçon le plus étonnant qui m’ait été donné de rencontre Alexandre ! » avoua-t-elle avec sincérité. « C’est plutôt cool que tes parents aient accepté de te laisser patiner avec les enfants moldus ! Quand je vois tout ce qui se passe dans la Gazette, et même ici à Poudlard parfois, j’me dis que le monde peut être bien noir ! Ca me fait plaisir que tu remettes un peu de lumière sur le tableau avec tes patins, vraiment ! Et tu devrais pas t’en cacher, ça peut avoir l’air que d’un détail pour toi, mais c’est les détails qui font la différence, j’en suis persuadée … ». Marlene avait besoin de s’en persuader en tout cas pour ne pas admettre que son existence était vaine. Il fallait oser s’affirmer en tant qu’individus et ne jamais se cacher sous prétexte d’être condamné. C’était comme cela, bien plus que par des discours enflammés, qu’on pouvait faire avancer le monde. C’était notre responsabilité envers le monde !

Elle se releva finalement sans grande souplesse en sacrifiant ses mains à la chaleur de la cape pour les poser contre la glace. Et une fois debout sur ses deux pieds - au moins pour le moment - elle planta ses yeux dans les siens et retrouva son sourire malicieux. « Je dis rien à une condition … c’est que tu m’accompagnes au bal ! ». Elle rit pour faire perdre de la gravité et de la solennité à ses propos. « Je dirai rien même si tu m’accompagnes pas ! » avoua-t-elle immédiatement car elle était bien incapable de faire chanter qui que ce soit bien longtemps même sur le ton de la rigolade. « Mais j'sais pas, j'me dis que ça pourrait te faire un peu sortir de ton placard à balais, se pointer là-bas avec moi, c’est un vrai pas hein ! Dumbledore a raison d’encourager la mixité des Maisons ! ». Marlene avait d’abord pensé aller au bal accompagnée uniquement de ses amies. Elle n’était après tout suffisamment proche d’aucun garçon pour désirer être escortée. Mais y aller avec Alexandre pourrait être intéressant pour tout un tas de raisons politiques comme futiles. « Puis t’es sympa et je sais que tu me marcheras pas sur les pieds ! ». En effet, s’il dansait comme il patinait, c’était même plutôt elle qui risquait de lui écraser les orteils. Plus elle y pensait, plus l’idée lui semblait bonne. Ils passeraient une bonne soirée !

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MessageSujet: Re: Plus on est de lutins, plus on rit en cornouailles | SUJET CLOS Plus on est de lutins, plus on rit en cornouailles | SUJET CLOS  - Page 2 129196351Dim 25 Déc 2016 - 18:34

Entendre les applaudissements de la demoiselle lui procurait une certaine satisfaction.

« J’crois que t’es le garçon le plus étonnant qui m’ait été donné de rencontre Alexandre ! » commença-t-elle.

Alexandre tourna sa tête vers elle. On ne lui avait jamais dit cela. Il ne patinait pas pour elle, il patinait pour lui-même. Ce n'était pas pour rendre le monde plus clair. Ce n'était qu'une illusion. Vu comment la société avançait, cela semblait irréaliste. Une guerre allait se déclarer. Le Serpentard le sentait. Son père travaillait de plus en plus. Le Ministère recrutait de plus en plus en même temps que le Mage Noir.
Marlene se releva avec l'élégance d'un crapaud et le regarda dans les yeux avec un sourire malicieux. Le jeune homme fronçait les sourcils, il n'aimait pas cette expression.

« Je dis rien à une condition … c’est que tu m’accompagnes au bal ! » demande-t-elle avant de rire.
« Pardon ? » fut la première chose que répondit Alexandre.

La Gryffondor atténua ses propos en retirant la validité de son marché devant l'air sceptique du Serpentard. Puis elle commença à justifier sa proposition. La mixité des maisons ? Ce n'était pas un concept qu'approuvait vraiment les verts et argents. Surtout Avery, déjà qu'il était dans son collimateur depuis qu'il était sorti avec l'autre buffle. Il ne savait pas s'il devait accepter. Marlene sortit son dernier argument, qui n'avait pas vraiment de poids selon lui. Il n'était pas "sympa". Il ne savait même pas s'il allait oser s'afficher encore une fois avec une Gryffondor.

« Laisse moi réfléchir. » répondit-il avant de s'éloigner sur la glace.

Il fit quelque tour sur la glace en s'entraînant à faire de petites figures telles qu'un changement de quart et prit son élan pour tenter de faire un saut à trois tours. Les trois tours y étaient. Mais la réception fut ratée: il tomba sur la hanche avant de se relever directement après. Ni vu, ni connu. Il devait vraiment s'entraîner. Mais suite à la proposition de Marlene, il n'arrivait pas à se concentrer. Il se retourna vers la jeune fille.

« Ecoute, tu viendras dans le hall d'entrée à 7h30 du soir. Si je ne suis pas là à 8h, c'est que je ne vais pas passer la soirée avec toi. »

Il s'approcha de la rive et retourna vers le rocher sur lequel il s'assit. Il sortit une bouteille d'eau de son sac et en but de grandes gorgée. Il voulait pas que la Gryffondor se fasse de faux espoirs. Et il avait besoin du maximum de temps pour réfléchir. Et cela lui plaisait de la laisser dans le doute. Il ne fallait pas qu'elle pense qu'il allait dire à oui à toutes ses demandes, maintenant qu'il avait accepter de l'aider pour son bureau.

« Ne te réjouis pas trop vite. Ce n'est pas un oui. Juste un peut-être. » avertit-il.

Il avait peut-être dû dire non directement, cela lui aurait évité des ennuis avec les Serpentards ? De toute façon, il n'y avait pratiquement personne à Poudlard pour les voir. Ce n'était pas si grave que cela s'il acceptait, n'est-ce pas ? Il y aura peut-être des bruits, mais il commençait à y être habitué.

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MessageSujet: Re: Plus on est de lutins, plus on rit en cornouailles | SUJET CLOS Plus on est de lutins, plus on rit en cornouailles | SUJET CLOS  - Page 2 129196351Dim 25 Déc 2016 - 19:31

Marlene ne s’attendait pas plus à obtenir une réponse positive qu’elle ne s’attendait à obtenir une réponse négative de la part d’Alexandre. Elle n’attendait à vrai dire rien de bien concret de la part du garçon qu’elle venait d’inviter spontanément au bal. Au moment où elle avait pensé qu’il s’agissait d’une bonne idée, la question avait été lâchée aussi simplement que cela. Il réussit pourtant à la surprendre comme à son habitude en évitant le oui comme le non. « Laisse moi réfléchir ». Elle ne voyait pas très bien ce qui devait être réfléchi et lâcha pour toute réponse une concession sceptique. « Euh … okay ? ». Il était déjà reparti patiner sur la glace et sans doute vivifié par sa demande se projeta dans les airs mais rata cette fois-ci la réception. « Ouch ! Ca doit faire mal ! » grimaça-t-elle en enveloppant ses bras autour de son corps comme si c’était son intégrité physique à elle qui avait été meurtrie. Sa compassion s’arrêta néanmoins ici. Alexandre avait les symptômes de ce que la mère de Marlene se plaisait à appeler 'une attitude typiquement masculine' comme elle disait en levant toujours les yeux au ciel. L’attitude typiquement masculine n’était vraiment pas un compliment quand ça sortait de la bouche d’une femme McKinnon, c’était une liste faramineuse qui allait du plus petit incident de parcours tel que montrer une attitude condescendante à l’égard des idées exprimées par les femmes jusqu’à la palme détenue par le père de Marlene qui avait abandonné sa femme enceinte.

Ne parvenant pas spécialement à quantifier le temps de réflexion qui lui était nécessaire, Marlene quitta la glace précautionneusement pour rejoindre les rives du lac. Et c’est ce moment qu’Alexandre choisit pour lui faire part d’une idée qui lui semblait peut être brillante à lui mais étrange à elle. « Ecoute, tu viendras dans le hall d'entrée à 7h30 du soir. Si je ne suis pas là à 8h, c'est que je ne vais pas passer la soirée avec toi ». Choquée qu’il se permette d’utiliser l’impératif à son égard et spécialement pour la faire attendre comme un gentil petit boursouf à sa porte, elle pouffa de rire. Il n’était quand même pas sérieux là, si ? Par où commencer ? « Wahow Alexandre, je suis désolée si ma demande a pu te paraître un peu désespérée hein ! ». Les années soixante-dix et la libération de la femme faisaient apparemment plus rapidement leur chemin dans le monde moldu que magique s’il était surpris par la demande cavalière de la rouge et or de faire de lui … eh bien … son cavalier ! « Mais elle ne l’était pas ! » coupa-t-elle aussitôt en commençant en réalité à se demander si son invitation ne l’était pas malgré tout un petit peu au vu des conséquences qu’il tenait à lui faire endurer. « Ce que je considérerais comme désespéré par contre, ce serait de perdre trente minutes de ma vie à me geler les miches dans le hall de notre illustre école en attendant que tu me fournisses une réponse qui n’est pas vraiment vitale au sort des éruptifs en Afrique, et tout ça parce que ton cerveau de troll a besoin de temps pour aligner trois mots ! ». Elle s’était un peu plus énervée que de coutume sur la fin. Il était assis tout penaud sur son rocher en train de boire sa bouteille d’eau à deux noises et elle se retint de flanquer un coup de pied dedans pour qu’il s’étouffe avec le malotru, il mettait ses idéaux hippies de non-violence à rude épreuve. Elle préféra donc s’éloigner pour ne pas en entendre plus des absurdités qu’il s’était soudainement mis à proférer. Ouais, ouais, je me réjouirais pas vraiment hein, dors sur tes deux oreilles ! Incroyable ! Passer d’un comportement sympathique à un comportement de troll stupide en moins d’une demi-seconde : elle flanqua ça sur la black-list McKinnon illico ! Attitude typiquement masculine ! Malgré tout, et elle ne l’aurait jamais avoué, ce jeu l’amusait un petit peu. Et avant de disparaître vers le château, elle tourna sur ses talons pour lui lancer à la dérobée. « Tu sais, c’est les années 70, alors envoie moi plutôt un hibou quand tu seras fixé ! ». Eh bien oui Alexandre, pour ton information, sache que les sorciers sont capables de communiquer par le biais de volatiles sans besoin d’utiliser leurs pieds depuis maintenant plusieurs siècles déjà.

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MessageSujet: Re: Plus on est de lutins, plus on rit en cornouailles | SUJET CLOS Plus on est de lutins, plus on rit en cornouailles | SUJET CLOS  - Page 2 129196351Dim 25 Déc 2016 - 21:16

La jeune fille ne sembla pas apprécier cette proposition. Elle lâcha un rire outré. Alexandre haussa un sourcil. Avait dit quelque chose de mal ? Il ne lui semblait pas. Elle s'excusa faussement de ne pas être désespérée. Puis elle manifesta son indignation à devoir attendre son potentiel cavalier une demi-heure. Alors qu'elle l'insultait de troll, le jeune homme la regardait de la façon la plus neutre possible. Elle lui tourna le dos pour retourner vers le château.

« Tu sais, c’est les années 70, alors envoie moi plutôt un hibou quand tu seras fixé ! »

Alexandre ne put s'empêcher de lâcher un petit sourire. Il ne fit aucun commentaire. Il ne la retint pas alors qu'elle partait. Il allait lui envoyer un hibou. Si elle le voulait. Alors que la jeune fille s'en allait en direction du château. Alexandre se leva et se remit à son entraînement.

---------------

Le lendemain, au petit déjeuner, Marlene McKinnon reçut un hibou. L'animal avait un beau plumage marron et blanc. C'était une bête assez docile qui avait une fâcheuse tendance à picorer dans la gamelle d'autrui (en l'occurrence Marlene), dont une lettre enroulée était accrochée à sa patte. Voici ce que la lettre disait:

« Cher Marlene,
Comme tu me l'a recommandé, je t'envoie un hibou. Puisque aparamment, Mademoiselle est féministe, je vais modifié mes condition d'acceptation d'escorte au bal de Noël. Je t'enverais un autre hibou le matin du bal.
Cependant, ne pense-tu pas que le féminisme est une chose hipocrite ? Les femmes féministe ne veules que ce qui les arrange. Pourquoi un homme devrai attendre une femme une demi-heure et pas l'inverse ? Ne me dis pas qu'une femme n'a jamais fait lontemps attendre un homme. Tu serai une menteuse. Et tu m'explique pourquoi on doit tenir la porte à une femme pour être poli, et pas l'inverse ?
Cordialement, Alexandre le misogyne. »


Alors que le hibou venait juste d'atterrir près de la jeune fille, Alexandre l'observa du coin de l'oeil, guettant sa réaction. Il avait essayé de ne pas trop faire de fautes d'orthographe et à soigner son écriture, mais c'était peine perdue ! Il avait un peu honte de sa qualité d'expression à l'écrit.
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MessageSujet: Re: Plus on est de lutins, plus on rit en cornouailles | SUJET CLOS Plus on est de lutins, plus on rit en cornouailles | SUJET CLOS  - Page 2 129196351Lun 26 Déc 2016 - 9:58

Ce matin-là, Marlene sourit en voyant un majestueux hibou se poser à sa table et elle devinait qu’il devait s’agir de celui d’Alexandre. Elle fut heureuse de voir l'oiseau débarrasser son assiette des raisins secs qu'elle avait repoussé sur le rebord et dans lequel elle n’aurait jamais osé piquer sa fourchette. « Mange mon gros, mange, le raisin c’est pour les bêtes de toute façon ! ». Elle lui caressa le front du bout de son index après s’être assurée que sa propre chouette qui souffrait de jalousie n’était pas dans les parages. Elle déplia enfin le parchemin d’un geste ample du bras, suscitant la curiosité de son voisin de table quant à l’expéditeur. « Personne ! » le coupa-t-elle. Elle n’était déjà plus complètement certaine d’assumer cette idée de mixité après la manière dont ça avait dégénéré avec Alexandre hier, alors elle n’aurait sûrement pas assumé un râteau.

Un autre hibou le matin du bal ? Sérieusement, Rozen ? Elle lui adressa un regard blasé par-dessus le parchemin avant de se replonger dans sa lecture. Elle jugea que le reste n’était qu’un stupide pamphlet et le lut en diagonale récitant pour elle même : « Blabla … et bla ! ». Elle froissa le parchemin dans sa main en guise de réponse avant de supprimer toute preuve de cette échange d’un incendio. Et elle lui adressa un grand sourire de l’autre côté de la table, se promettant qu’elle trouverait l’occasion dans la semaine de lui tenir une porte ouverte pour invalider tout son argumentaire.

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MessageSujet: Re: Plus on est de lutins, plus on rit en cornouailles | SUJET CLOS Plus on est de lutins, plus on rit en cornouailles | SUJET CLOS  - Page 2 129196351

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