Ah là, là ! Poudlard est tellement beau l'hiver, vu depuis la tour ! Et ça c'était vrai ! Pour une fois qu'elle ne disait pas n'importe quoi, elle avait du mal à ce dire qu'elle était déjà en deuxième année, la première était passée si vite... Elle ne faisait plus parti des petits nouveaux, sûrement un avantage ? Ou un inconvénient, elle ne savait pas trop... Moran lui avait présenté deux première année, deux garçons. Saul et Alexandre. Le destin était bien fait, la preuvre : Saul, l'ami d'enfance de Moran avait été réparti dans sa maison, Serdaigle, il devait sûrement être très intelligent ! Et celui qu'il avait rencontré cette année : Alexandre, avait été réparti chez les Serpentards. Il n'avait pas l'air méchant, comme Momo, alors elle ne comprenait pas trop pourquoi il était allé là-bas, toute la Grande Salle a eu l'air surprise, du moins les plus grands, quand il a été réparti.
La blondinette avait demandé à un sixième année assit à côté d'elle pourquoi et il lui avait répondu que toute la famille de Xander avait été à Gryffondor ! Elle ne trouvait pas vraiment ça bizarre, après tout on peut pas tous être parfait, son papa avait été à Serpentard et il était devenu un auror "giga-fort". Alors pourquoi est-ce que lui deviendrait méchant ? Nia a beaucoup parlé avec le Vert après le rentrée, ils se retrouvaient souvent dans le Foyer, pardon, la Salle de repos pour discuter de tout et de rien ! Mais souvent... c'était pour parler filles, parce que oui, si il y avait bien une chose qu'elle avait remarqué, c'était que son petit Xander... et bah il était pas trop doué avec les filles.
Là, justement, elle le rejoignait dans la salle. Elle était très fière de son ami, il était devenu son "petit-protégé" même si il n'avait qu'un an de moins, et elle faisait tout pour l'aider avec les filles. Il lui avait parlé d'une de ses amie : Chelsea Faraday, une serdaigle aussi, alors elle faisait du mieux qu'elle pouvait pour l'aider, elle était comme ça Nia. Et puis... son amie était vraiiiiiment très jolie, alors bon il fallait bien lui donner un coup de pouce au serpentard, parce que sinon, et beh.. Il y arriverait jamais, une fois il s'était même pris un mu parce qu'il ne regardait pas devant lui...
« Coucou Xander ! Ça va, toi ? Alors ? Avec Chelsea ? Ça avance ? » lui dit-elle en arrivant juste derrière le fauteuil où il s'était assis. C'était leur coin à eux, à l'écart des autres, pour pouvoir parler ensemble, tranquillement.
En six ans, Poudlard sous la neige, l'émerveillait toujours autant, le blanc sur les toits, les sols et le terrain de Quidditch resplendissait tel du diamant, c'était ça qui lui plaisait : la pureté et la sérénité que lui apportait ce paysage enneigé. Cette année encore, les première année s'extasiait devant la beauté du paysage qu'offrait la tour des Serdaigles, pourtant, même si elle se sentait bien à sa fenêtre, elle devait avouer qu'il n'y avait qu'un seul endroit capable de contenir la sérénité de son passé. Et elle s'y rendait en cet instant même : la Salle de Repos, elle y avait passé beaucoup de temps en seconde année, elle s'en souvenait encore comme si c'était hier : les discussions au coin du feu, les missions "filles" ou les parties d'échecs sorciers. Et tout ces souvenirs n'avaient été crée qu'avec une seule personne. Alexandre Rozen.
La vie avait bien changé depuis cette époque, elle avait grandi et s'était affiné. Elle était de la petite fille aux cheveux blonds d'un mètre cinquante six à une belle jeune femme aux cheveux magicolorés d'un mètre soixante quinze. Il y a quelques années, si on le lui avait dit, elle ne l'aurais jamais cru. Mais les épreuves et les aléas de la vie avaient faits d'elle ce qu'elle était aujourd'hui : une femme forte. Pourtant, tout le monde à des failles, la sienne ? C'était Alexandre, anciennement Xander de la bouche d'une petite fille. Elle l'avait toujours soutenu, quoi qu'il se passe, et continuerait encore jusqu'à ce qu'il revienne sur ces fréquentations plus que douteuses. En fait... depuis qu'il fréquentait Avery, on pouvait carrément dire qu'il ne l'approchait plus, et s'il le faisait c'était pour aller en cours ou autre, rien de plus, et là, à ce moment-là, maintenant, il la deçevait vraiment.
Nia souffle en se remémorant tout les souvenirs que la Salle de Repos contenait, elle se dirigea à CET endroit, son endroit préféré à côté de la cheminée, un endroit où tout le monde devrait être, mais où personne n'allait jamais. Et pour cause, à chaque fois qu'elle y était, interdiction de l'approcher à moins de trois mètres, pour la concentration. Et c'est pour ça que ce qu'elle vit, lui fit un choc, un énorme choc. Mais qu'est-ce qu'il pouvait bien faire ici... Il n'était pas revenu au foyer quand elle était là, à Poudlard, alors oui elle avait vraiment du mal réaliser.
« Alexandre. Ça faisait longtemps que je ne t'avais vu... ici. »lui dit-elle attristée. Est-ce qu'il leur serait possible, de redevenir des enfants de onze et douze ans, rien qu'une seule journée ? Peut-être, qui sait, la magie de Noêl arrive à tout faire... Mais bon il ne fallait pas trop compter là-dessus, c'était Alexandre, après tout...
Entre passé et présent... Que nous réserve l'avenir ? Feat. Alexandre O. Rozen (11 et 15 ans)
Alexandre à cette époque, était haut comme trois pommes. Enfin non, un peu plus grand quand même. Ce n'était pas tout les jours facile d'être parmi les plus jeune dans une école. Les « grands » passent leur temps à baisser leur tête pour regarder les petits première année ! On aime toujours savoir à quoi ressemble les petits nouveaux pour voir s'ils sont mieux ou moins bien que nous et à quel point il nous semble de plus en plus petit. Le jeune Serpentard attirait encore plus l'attention que les autres élèves. Puisque à la base, il était destiné à aller à Gryffondor. Et on aurait moins été surpris s'il avait été à Serdaigle ou à Poufsouffle. Parce que bon. Gryffondor et Serpentard sont quand même complètement opposés. Les seules personnes qui ne le remarquaient même pas, alors qu'ils étaient les principaux concernés, c'était son frère et sa soeur, tout les deux chez les rouge et or. Comment ne pas se sentir abandonné dans ces conditions ? D'autant plus que le serpents se méfiaient du petit Rozen ! Heureusement qu'il y avait les Serdaigles. Il s'était fait quelques amis dans cette maison, notamment Saul et Gardenia. Gardenia lui faisait office de mentor, puisque ni son frère ni sa soeur voulaient s'embarrasser de ce travail. Alexandre l'appréciait beaucoup. Elle était gentille et donnait de bon conseil. Très régulièrement, ils se donnaient rendez-vous à la salle de repos près de la cheminée pour parler de tout et de rien. D'ailleurs, Alexandre craquait sur une fille. Chelsea Faraday. Serdaigle. Qu'est-ce cette fille était jolie et intelligente ! Ils étaient dans le même cours de métamorphose. Le garçon n'arrivait pas à aligner trois mots en sa présence. Et comble du ridicule, il se prenait les colonnes en pleine face parce qu'il ne regardait pas où il allait. Sérieusement, il s'était même cassé le nez. Heureusement que l'infirmière avait de bonnes potions. Alexandre sursauta en entendant Gardenia arriver dans son dos. Il se retourna et lui sourit alors qu'elle lui demandait comment cela se passait avec Chelsea. S'il y avait bien une chose que les autres garçons pouvaient envier au jeune Serpentard, cela aurait été son sourire. D'ailleurs, 'Nia était l'une des seules personnes ayant la possibilité de voir un vrai sourire de sa part.
« Ça va très bien ! Aujourd'hui j'ai fait comme tu me l'as recommandé, je lui ai dit: "Salut ! Comment ça va ?". J'ai essayé d'avoir l'air à l'aise. Je pense que je suis sur la bonne voie. » dit-il de sa voix de petit garçon.
Oui, il fallait savoir que le garçon n'avait jamais véritablement parlé à la fille sur laquelle il craquait.
Alexandre ne regardait même plus le beau paysage d'hiver. Ce soir là, l'envie n'y était pas. Un flot de pensées négatives s'était emparée de l'esprit du jeune homme. Il ne voulait pas traîner dans la salle commune des Serpentard qui l'enchaînait trop au présent. Ses pas le guidèrent jusqu'à la salle de repos, dans laquelle il y avait passé de nombreuses heures, sans qu'il n'y eut le besoin d'y réfléchir. Instinctivement, il se rapprocha de la cheminée, et s'assit devant, observant les flammes danser. Cet endroit représentait pour lui un passé qu'il valait mieux oublier. Il faut dire qu'en quatre ans, Alexandre avait bien changé. Le garçon commençait à devenir un homme. Il avait pris quelques centimètres, mais pas de quoi fouetter un chat, ce n'était pas la différence la plus flagrante et significative. Sa voix avait monté d'une octave. Un duvet au dessus de la lèvre supérieure commençait à faire son apparition et il voyait sa pilosité se développer. Et bien sûr, sa masse corporelle augmentait. Alexandre n'avait jamais été très baraqué, loin de là. Et cela n'avait pas changé. Mais tout est relatif. Il n'y avait pas que physiquement qu'il avait changé. Il s'était laisser tenter par les Serpentards, et pas les meilleurs. On peut clairement affirmer qu'ils ont une très mauvaise influence sur lui, un en particulier. Avery. Alors que le jeune homme était perdu dans ses pensées, une voix qu'il connaissait bien vint l'interrompre. Gardenia. Elle semblait triste. Cependant, il n'eut aucune réaction visible, il continuait à regarder le feu.
« Ah oui ? Je me demande bien pourquoi. Tu vas encore me faire la morale ? » répondit Alexandre d'un ton cassant.
Cela lui procurait un petit pincement au coeur de parler comme ça à une fille qui, à une période qui lui semblait lointaine, était si importante à ses yeux. Mais il n'en laissa rien paraître.
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Dernière édition par Alexandre O. Rozen le Dim 1 Jan 2017 - 20:05, édité 1 fois
Gardenia E. Powell
COTÉ DU BIEN On n'emporte avec soi que le bien qu'on a fait.
Le petit sursaut de Xander llui avait arraché un petit rire cristallin, les jours avaient beau passer, il restait le même et c'est sa qui faisait toute la surprise, avec le temps il pensait certainement que "la prochaine fois, elle changerait de tactique". C'est d'humeur joviale qu'elle s'était assise aux côtés du garçon souriant, elle aimait beaucoup son sourire innocent, il était... radieux et donnait une certaine joie aux autres. Bien qu'il ne sourit pas énormément, quand il le faisait, Nia était heureuse. Si la Faraday voyait ce sourire tout sauf timide, elle craquerait, c'était presque sûr. Mais bon, ils étaient encore des enfants et franchement les relations de couples... ils s'en fichaient un peu, c'était plus des petits crush par ci par-là, la découverte des premiers sentiments.
Dans le froid de décembre, la cheminée dégageait une chaleur rassurant, elle ne pouvait pas le nier. D'ailleurs elle s'était rapprochée de celle-ci, plaçant un des nombreux coussins des alentours devant l'âtre chaleureux. Elle fit un geste de la main, indiquant à son protégé de venir s'asseoir plus près, au moins ils pourraient parler tranquillement... Et au chaud. Elle était ravie de conseiller le Serpentard, la première fois qu'elle lui avait parler, c'était ici, il avait l'air seul, en regarda son frère et sa sœur jouant aux échecs dans un coin de la salle, ne prêtant pas attention à lui. Elle avait eu mal au cœur pour lui et lui avait demander comment il allait tout en lui offrant des Patacitrouilles, dès lors elle ne l'avait plus lâché et l'avait pris sous son aile.
Les choses avaient l'air de bien avancer avec Chelsea, c'était tout ce qui comptait. Elle ne pu retenir un sourire lorsqu'il lui apprit qu'il avait tenté une approche, comme elle le lui avait conseillé. Ça avançait. Doucement, certes, mais sûrement. « Ça va très bien ! Aujourd'hui j'ai fait comme tu me l'as recommandé, je lui ai dit: "Salut ! Comment ça va ?". J'ai essayé d'avoir l'air à l'aise. Je pense que je suis sur la bonne voie. » dit-il de sa voix de petit garçon.
« Génial ! Tu es sur la bonne voie ! Et alors ? Elle t'a répondue ? » lui dit-elle empressée de connaître la suite de "l'histoire". En fait, elle espérait sincèrement qu'il réussirait, au moins cela lui permettrait sûrement de s'affirmer...
Impassible ? Oh ça oui il l'était. Et beaucoup trop au goût de la Serdaigle. Il n'avait plus rien de l'enfant de 11 ans qu'elle avait connu il y a des années. Le petit garçon souriant, sincère et honnête avec lui même avait laissé place à un jeune homme de quinze ans morose, menteur, ayant un penchant pour les mauvaises fréquentations. Bien qu'il ne lui parlait plus, parce que oui, elle avait l'impression qu'il faisait tout pour l'éviter, pour éviter son regard, éviter de la regarder en face et voir la vérité. Elle avait toujours tout fait pour son bonheur. Et elle ne regrettait rien, même maintenant, mais elle était sûrement allé trop loin dernièrement... Elle était aller jusqu'à passer un marché, qui ne valait certainement rien avec la face de cochon de Travers, mais ça c'était encore une autre histoire.
Gardenia hésitait à s'asseoir aux côtés du Serpentard, elle hésitait même beaucoup. Et elle se dit qu'elle avait eu raison de ne pas le faire en entendant la voix blessante et cassante qui était sortie de sa bouche. Le Rozen était certainement l'une des seules personnes à pouvoir briser l'air fort de la Serdaigle, preuve était que ses yeux commençaient à s’embrumer. Elle serra les poings.
« Comment tu fais ? »dit-elle d'une voix moqueuse. Elle ne laissait rien paraître, toujours derrière le jeune homme, elle se posait des questions et c'était certainement le moment de les poser, qui sait ?« Comment tu fais pour arriver à renier l'existence de quelqu'un dans ta vie ? Comment tu arrives à te regarder dans le miroir en sachant ça ?! » Elle marqua une pause, et lâcha la phrase fatale. Elle n'en pouvait plus, les larmes avaient décidées qu'elles devaient quitter les yeux bleus qui les retenaient. « Répond-moi... Xander... » le supplia t-elle presque en pleurant, voyant qu'il se murait dans son silence d'acier. Elle espérait que le mot qu'il n'avait plus entendu de sa bouche depuis 5 ans le ferait réagir...
Entre passé et présent... Que nous réserve l'avenir ? Feat. Alexandre O. Rozen (11 et 15 ans)
Gardenia riait de son sursaut avant de placer plusieurs coussins autour de la cheminée. Elle s'assit sur un coussin et invita Alexandre à faire de même en tapotant à côté d'elle. Il se leva du fauteuil pour venir s'installer près de son amie. Le Serpentard appréciait ce petit rituel. Il avait l'impression d'avoir une grande soeur qui s'occupait de lui. Elle dégageait quelque chose qui attirait la confiance du garçon. La jeune fille semblait satisfaite des progrès de son petit protégé. Elle connaissait plus de chose sur lui que son frère ou sa soeur ! Son frère était trop occupé avec sa petite amie pour s'occuper de lui, de toute façon les deux garçons ne s'entendaient pas du tout. Et sa soeur, au moins, lui adressait la parole mais cela se limitait à des conversations banales et courtes. La Serdaigle lui demanda la suite de l'histoire. Alexandre savait déjà qu'elle n'allait pas le lâcher avec cela temps qu'il n'aurait pas donné tout les détails !
« Bah elle m'a répondue qu'elle allait bien. Elle n'avait pas l'air dérangée par ma présence. Mais après elle s'est moquée de moi et de mon nez ! Tu vois quand j'avais le nez cassé la semaine dernière ! Nan sérieux, ça fait mal ! J'aimerais pas que ça m'arrive encore une fois. »
Ah la la ! Si seulement une force supérieure avait entendu ses espérance. Il allait encore se le casser pas mal de fois, son nez ! Ce garçon était très calme, il parlait relativement lentement et butait sur certains mots compliqués. L'anglais était un langage qu'il maîtrisait peut-être moins bien que l'allemand. Et il lui arrivait souvent de dévier de sujet.
En première année, si on lui avait dit qu'il allait devenir ainsi, il ne l'aurait pas cru. Et sûrement très mal pris. Il ne s'était même pas vu changer en l'espace d'une année. Ce fut un changement volontaire, mais il n'avait pas mesurer l'ampleur des changements. Gardenia sembla rire jaune.
« Comment tu fais ? Comment tu fais pour arriver à renier l'existence de quelqu'un dans ta vie ? Comment tu arrives à te regarder dans le miroir en sachant ça ?! »
Alexandre ne prit même pas la peine de se retourner pour regarder la demoiselle, le visage fermé. Ni même de répondre. Il essayait de s'empêcher de trembler. Si cela avait été quelqu'un d'autre, par exemple Saul, il aurait répondu: « Peut-être parce que je n'ai rien à me reprocher ? ». Or là, il avait quelque chose à se reprocher. Il n'avait aucune raison d'en vouloir à la fille qui se tenait derrière lui. Saul se servait de lui comme faire-valoir. Enfin, c'était ce qu'on lui avait fait croire.
« Répond-moi... Xander... » supplia-t-elle.
L'intéressé tourna brusquement sa tête vers la Serdaigle. Elle pleurait. Il ne savait pas du tout comment il aurait du réagir. Mais la réaction qu'il eut était bien la dernière à avoir dans cette situation. Il n'aimait pas voir les gens pleurer. Surtout une personne telle que Gardenia.
« Ne-ne m'appelle pas comme ça. Xander n'est plus là maintenant. » rétorqua-t-il froidement. « Je ne suis plus un petit garçon, j'ai plus besoin de maman pour s-s'occuper de moi. »
Alexandre sollicitait toutes ses forces pour s'empêcher de pleurer et sa voix de trembler. Il avait une meilleure diction qu'à l'époque. Mais à ce moment là, il butait sur des mots sur lesquels en temps normal, cela ne lui arrivait plus. Son regard était confus, un mélange de froideur et de mélancolie. Bien que la froideur dominait ses yeux.
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Dernière édition par Alexandre O. Rozen le Dim 1 Jan 2017 - 20:07, édité 1 fois
Gardenia E. Powell
COTÉ DU BIEN On n'emporte avec soi que le bien qu'on a fait.
« Bah elle m'a répondue qu'elle allait bien. Elle n'avait pas l'air dérangée par ma présence. Mais après elle s'est moquée de moi et de mon nez ! Tu vois quand j'avais le nez cassé la semaine dernière ! Nan sérieux, ça fait mal ! J'aimerais pas que ça m'arrive encore une fois » lui avait-il dit, calmement.
Nia était fière d'Alexandre, vraiment. il faisait beaucoup de progrès depuis la première fois qu'elle l'avait vu. Elle se souvenait encore de l'épisode de la semaine passée, et elle s'en souviendrait certainement encore longtemps. Xander avait tenté une approche, ils avaient appelés le plan "Paradise 3.0", pourtant le résultat avait été loin d'être paradisiaque, et ce, pour la troisième fois. Il avait fini par se prendre un mur en pleine face, concentré comme il l'était à se demander ce qu'il allait bien pouvoir lui dire. Il avait fini par passer l'après-midi et la nuit à l'infirmerie, Pompom avait même demandé à Nia si il se faisait battre par des camarades à force de trop le voir sur un des lits blanc du lieu. Elle avait d'ailleurs bien rigoler en lui disant qu'il ne s'agissait que de problèmes de couples, elle se souvenait très bien de la tomate qu'était devenu le Serpentard à ce moment-là.
« Si elle t'a répondu c'est le principal ! Et au moins, ça prouve qu'elle t'a regardé, non ? »lui avait-elle répondue, souriante« Peut-être que tu y arriveras la prochaine fois ? Je te propose le lancement du projet : " Heaven 1.0 " ! » lui dit-elle sincère et malicieuse.
Il allait falloir innover ! Et pour ça, il n'y avait rien de mieux que la nourriture comme combustible, elle sortit deux paquets argentés de son sac, un chacun et tendit le plus gros à son ami, contenant quelque chose qu'il attendait depuis un petit moment déjà.
« Ne-ne m'appelle pas comme ça. Xander n'est plus là maintenant. »lui dit-il froidement.« Je ne suis plus un petit garçon, j'ai plus besoin de maman pour s-s'occuper de moi. »
Il bégayait. Cela faisait bien longtemps qu'elle ne l'avait plus entendu bégayer ainsi, depuis bien trop longtemps. Il perdait ses moyens, elle le savait. Malgré le fait que ses pensées soient embrumées par ses pleurs, elle ne pouvait pas s'empêcher de remarquer que quoi qu'il disent, ses propres mots le trahissaient lui même. Les larmes dévalant son visage, un maigre sourire naquit sur ses lèvres. Il était vrai que pendant l'année qui les avait liés elle s'était comportée comme une mère, elle l'avouait bien volontiers, mais elle avait toujours considéré la chose d'une autre manière. Pour Nia ce n'était pas elle qui s'était occupé d'Alexandre, mais bien l'inverse, malgré tout ce que l'on pouvait croire, elle avait été une petite fille complètement perdue et elle s'était raccrochée au plus jeune, en l'aidant à avancer. Hésitante, et les larmes coulant toujours sur son visage, elle avança d'un pas puis deux. Cela faisait bien trop longtemps qu'elle s'était tenue à distance de son ami, et elle se retrouvait à présent à moins d'un mètre de lui.
« T-tu crois v-v-vraiment que t'es plus le même ?! Espèce d'abruti ! » Ses larmes redoublèrent.« Tu auras beau pen-pen-penser ce que tu veux, tu resteras toujours un membre de m-m-ma famille, Xander. » lui dit-elle entre deux reniflements, son index frappant ponctuellement sur le torse du Serpentard.
Elle considérait toujours réellement le jeune homme comme son petit-frère.
Entre passé et présent... Que nous réserve l'avenir ? Feat. Alexandre O. Rozen (11 et 15 ans)
« Si elle t'a répondu c'est le principal ! Et au moins, ça prouve qu'elle t'a regardé, non ? » lui avait répondue la Serdaigle, souriante « Peut-être que tu y arriveras la prochaine fois ? Je te propose le lancement du projet : " Heaven 1.0 " ! » lui dit-elle, sincère et malicieuse.
Alexandre recula un peu la tête pour regarder Gardenia d'un air interrogatif et presque méfiant. Il se souvenait du plan Paradise 1.0, un vrai fiasco ! Le plan consistait à transmette un mot sur un bout parchemin à Chelsea. Le jeune homme ne pouvait pas aligner trois mots à l'oral, mais peut-être qu'il y arriverait à l'écrit. Mais apparemment, le Serpentard avait choisi le mauvais moment pour mettre en oeuvre ce plan. Le professeur Binns l'avait pris en flagrant délit et pour le punir, avait lu son mot devant toute la classe en relevant la moindre faute d'orthographe. Et il y en avait beaucoup. Ce fut la honte de sa vie, jusqu'en troisième année. Gardenia sortit deux paquets argentés de son sac. Alexandre se pencha de plus près pour voir de quoi il s'agit, curieux. Elle lui tendit le plus gros en disant que c'était un cadeau. Il prit le présent avec un peu d'hésitation.
« C'est quoi ? C'est un bijou ? Une potion ? Ça se mange ? Des chocogrenouilles ? » demanda-t-il en regardant le paquet sous toutes les coutures et en essayant d'estimer le poids de la chose.
Après avoir bien observé le paquet, il se décida enfin à l'ouvrir. Cela allait plus vite que de chercher pendant des heures. Un grand sourire se dessina sur son visage.
Un faible et triste sourire se dessina sur les lèvres de Gardenia. Il semblait à Alexandre qu'elle aurait pu éteindre le feu rien qu'avec ses larmes. Alors qu'elle se rapprochait de lui, il voulait reculer mais la cheminée était juste derrière lui et il n'avait pas vraiment envie de se brûler les fesses. Elle n'était à même pas un mètre de lui. A lui, il lui avait fallu même pas une année pour s'éloigner à des mètres de la jeune fille. Mais à elle, lui fallut près de quatre ans pour parcourir ces mètre qui les séparaient.
« T-tu crois v-v-vraiment que t'es plus le même ?! Espèce d'abruti ! » Ses larmes redoublèrent. « Tu auras beau pen-pen-penser ce que tu veux, tu resteras toujours un membre de m-m-ma famille, Xander. » lui dit-elle entre deux reniflements, son index frappant ponctuellement sur le torse du Serpentard.
Le jeune homme en question se laissait totalement faire. Il prit une grande inspiration. Cette fille mettait ses émotions à dure épreuve. C'était comme si on essayait de faire s'écrouler les murailles d'un château médiéval avec des bombes. Les murailles ont jadis été très solides mais ne peuvent plus faire face à des assauts modernes. Tout ce qu'Alexandre trouva pour préserver ses yeux à peu près secs fut de détourner le regard.
« Pourquoi tu me colles ? Pourquoi tu retournes pas voir Aubrey ou Powell ? C'est pas comme si j'étais ton seul ami que tu aies jamais. Tu as tes amis. J'ai les miens. »
Ses paroles étaient blessantes, mais son ton n'était pas convaincant. Xander était toujours là, enfoui quelque part. Il n'était pas complètement mort. Cela ne serait certainement pas le Xander que la demoiselle avait connu. Mais si elle finissait par l'apercevoir, elle ne pourrait que l'apprécier. On se met rarement à détester un enfant quand il commence à grandir.
Gardenia E. Powell
COTÉ DU BIEN On n'emporte avec soi que le bien qu'on a fait.
« C'est quoi ? C'est un bijou ? Une potion ? Ça se mange ? Des chocogrenouilles ? » demanda-t-il en regardant le paquet sous toutes les coutures et en essayant d'estimer le poids de la chose.
Elle avait cherché pendant des jours quel genre de cadeaux pouvait faire plaisir à Alexandre et à force d'acharnement, elle avait fini par trouver, au prix d'une longue et fastidieuse enquête, certes, mais elle avait tout de même trouvé. Il fallait dire qu'elle avait longuement hésité : elle ne savait pas si acheter une gourmette en argent se faisait réellement à quelqu'un d'autre qu'un petit ami, alors elle avait laissé tomber. Quand à la potion... elle avait presque hésité à lui offrir de l'Amortensia ou un philtre d'amour à utiliser sur la personne de son choix, mais là encore, ça ne pouvait faire que plus de mal que de bien. Elle ne voulait pas lui faciliter la tâche, sinon il n'irai jamais vers les autres, et puis ça coûtait rudement cher ! Elle avait aussi penser à lui acheté quelque chose à manger, mais c'était quelque chose d'éphémère, et il ne pourrait jamais le regarder et se dire que ce jour-là, le jour de l'échange de cadeaux de Noël, elle lui avait offert un paquet de chocogrenouille, étant donné qu'il l'avait mangé. Elle avait donc mené sa petite enquête et avait finalement trouvé quoi lui offrir, bon certes, ça lui avait pris beaucoup de temps : deux semaines de vacances pour être précise. Elle avait laissé filé deux semaines d'apprentissage pour confectionner le cadeau d'Alexandre, avec l'aide de son oncle, bien entendu. Entre apprendre à forger des choses et fabriquer des prototypes, elle avait veillée très tard plusieurs jours d'affilé, allant même jusqu'à faire de longues nuits blanches. Mais au final elle avait été satisfaite du résultat, ce cadeau venait du cœur et c'est tout ce qui comptait, il pourrait le conserver tout au long de sa vie et se souvenir de ce moment.
« Mauvaise réponse ! Faux ! Et... encore loupé ! »lui avait-elle répondue, en le voyant inspecter le paquet« Ca te plaît ? » lui dit-elle inquiète, lorsqu'elle le vit regarder l'intérieur, avant de voir qu'il souriait.
Elle était plus qu'heureuse. En effet, le paquet contenait un manche-accessoire de baguette flambant neuf, ce qui était logique puisqu'elle l'avait réaliser pendant les vacances de Noël. Le manche décoratif était en argent, dessus était gravé les initiales du jeune homme "A.R" dans une police raffinée et légère surplombée de deux petites pierres vertes qu'ils avaient trouvé au sol tout les deux un jour en se baladant à Pré-au-Lard. Tandis qu'en tout petit et plus bas se trouvait son propre nom, pour signer sa création : Gardenia Ollivander.
« C'est pas trop ? J'avais vraiment peur que t... »Une tornade lui sauta dans les bras.
« « Pourquoi tu me colles ? Pourquoi tu retournes pas voir Aubrey ou Powell ? C'est pas comme si j'étais ton seul ami que tu aies jamais. Tu as tes amis. J'ai les miens. »lui avait-il dit.
Il venait de détourner le regard, si elle en avait le courage, elle le frapperait. Se rendait-il compte des absurdités qu'il lui sortait ? Il se contredisait lui-même, elle se souvenait qu'il y a quelques jours, lorsqu'elle était allée invitée son frère de coeur au bal qui avait lieu plus tard dans la soirée , ce jour. Il lui avait clairement dit qu'il n'appréciait pas qu'elle traîne avec Moran, et maintenant il lui disait le contraire ? Franchement ? Elle ne le comprenait plus. Les larmes se calmaient peu à peu sur les joues de Gardenia, elle allait être en retard si elle ne se dépêchait pas. Mais en même temps, elle ne voulait pas quitter Alexandre et le laisser seul, elle venait de le retrouver, même si elle se doutait qu'elle le perdrait plus tard, pour de bon. A ces pensées les invitées cristallines qui avaient commencées à sécher reprirent de plus belles, mouillant son visage plus que de raison. Honnêtement ? Elle était certaine que son ami était toujours là, quelque part. Mais si les moments comme celui-ci disparaissaient, même de haine, elle le perdrait, encore une fois. Aujourd'hui, elle sentait qu'il était là, autant par son hésitation dans ses paroles que par son regard fuyant. Si elle le comparait avec le presque masque qu'elle avait vu en début de semaine, ce n'était pas du tout la même personne. Là, Xander refaisait surface, pour quelues secondes, quelques minutes, un peu plus de temps.
« Tu te contr-tredis idiot ! C-c'est pas toi qui m-m'a dit de r-renoncer à y aller avec M-moran ? » Elle marque une pause, tentant de se reprendre. « Nous... J'ai m-mes amis c'est vr-vrai. Mais peux t-t-tu en di-di-dire autant ? Sont-ils vr-vraiment tes am-mis ? »dit-elle tête baissée, reculant d'un pas ou deux.
Quoi qu'il se passe, elle devrait bientôt s'éclipser, elle était déjà en retard pour se préparer, et Moran allait finir par la tuer si elle arrivait après les autres, en plus, c'est elle qui l'avait fait juré d'être prêt en bas des escaliers à vingt heures tapantes...
Entre passé et présent... Que nous réserve l'avenir ? Feat. Alexandre O. Rozen (11 et 15 ans)
Dire qu'Alexandre était content aurait été un euphémisme. Il regardait en détail l'accessoire pour baguette que lui avait offert Gardenia. Il y avait même ses initials gravés dessus, en plus du nom de la Serdaigle. Il sautillait de joie. La jeune fille avait parler mais il sauta dans ses bras, lui coupant la parole. Il n'avait jamais eu un aussi beau cadeau, à part peut-être ses premiers patins à glace qu'il ne pouvait maintenant plus porter depuis au moins deux ans: ça grandit vite les enfants ! Ce n'était pas dans ses habitudes d'être aussi expressif et surexcité. Mais il était tellement heureux ! On lui aurait offert des millions de mornilles, il n'aurait pas été aussi content. Il serrait 'Nia aussi fort qu'il pouvait dans ses bras.
Il lui fit un gros bisou sur la joue avant de se détacher d'elle. Il pleurait presque de joie, il n'avait jamais reçu un aussi beau cadeau, d'autant plus que c'était fait-main ! Heureusement qu'il ne parlait qu'allemand et français sinon il aurait répété merci dans toutes les langues qu'il connaissait. Il ne pouvait s'empêcher de regarder le manche-accessoire avec les yeux qui pétillaient, brillaient. Il avait le regard d'un enfant qui voyait pour la première fois le Père Noël sur fond enneigé avec une pile de cadeau sous le sapin. Il s'empressa de sortir sa baguette faite en bois de sorbier* de sa poche de sa poche.
« C'est trop beau, j'adore ! » s'extasia-t-il.
Il essaya de mettre le manche-accessoire à sa baguette, les sourcils froncés, mais il n'avait pas l'air de savoir comment faire. Il essayait d'y aller doucement pour ne pas abîmer ni l'accessoire, ni sa baguette. Il était d'un coup concentré à la tâche comme un enfant qui essaye son nouveau jouet. « J'y arrive paas ! » geignit-il. A chaque fois qu'il essayait de mettre le manche, cela ne semblait ne pas vouloir tenir. Dans sa galère, il se rendit compte d'une chose. Il leva sa tête vers 'Nia.
« Mais j'ai pas de cadeau pour toi... » avoua-t-il en la regardant dans les yeux, coupable.
Voir un enfant heureux était sûrement le plus beau des cadeaux. Mais Alexandre ne voyait pas cela de cet oeil. Il n'avait pas vraiment prévu que la jeune fille allait lui offrir un cadeau. Cela le rendait quelque peu mal à l'aise. Il n'osait même plus la regarder: il baissa le regard. Il se promit à lui-même d'offrir un cadeau à son amie dans les plus brefs délais. Mais quoi ? Telle était la question. De quoi pouvait bien avoir envie une jeune fille de 12 ans ? Et qui soit dans ses moyens. Il adorait Gardenia mais il ne pouvait pas lui acheter quelque chose dont il n'avait pas les moyens d'acheter. Son porte-monnaie n'était pas extensible, malheureusement.
Les larmes de Gardenia semblait s'être arrêtée de couler avant de reprendre de plus belle. Cela rendait Alexandre tellement mal. Il avait envie de prendre les jambes à son coup, mais il n'était pas lâche et assuma les conséquences de ses actes, comme un homme se devait de faire.
« Tu te contr-tredis idiot ! C-c'est pas toi qui m-m'a dit de r-renoncer à y aller avec M-moran ? » Elle marque une pause, tentant de se reprendre. « Nous... J'ai m-mes amis c'est vr-vrai. Mais peux t-t-tu en di-di-dire autant ? Sont-ils vr-vraiment tes am-mis ? »dit-elle tête baissée, reculant d'un pas ou deux.
Le Serpentard ne put s'empêcher de serrer les poings à ces paroles. Bien sûr qu'il avait des amis ! Il avait Némésis, Maude, Eliott, Xeno (Mais lui, Gardenia ne le savait probablement pas et cela n'y paraissait pas du tout)... Certes, il avait certainement plus de faux amis et d'ennemis que de véritables amis. Mais pour les faux, tel qu'Avery, il fallait encore qu'il s'en rende compte. Bien qu'il commençait à se douter de quelque chose. Et les ennemis... Il se demandait qui passait en première ? Travers Fille ou Aubrey Fille ? Dans un sens, Gardenia avait raison... Mais comme beaucoup d'autre chose, Alexandre ne l'aurait jamais avoué. Il était trop fier.
« B-bien sûr que ce sont mes amis ! Tu ne connais pas ma vie par coeur, à ce que je sache ! Je ne doute pas qu'Aubrey Fils soit un véritable ami, bien qu'il soit un mec bien lourd. Mais Powell, je n'en suis pas si sûr. »
La rancoeur qu'il éprouvait à l'égard du Serpentard retentissait dans son ton de voix. Gardenia ne voulait définitivement pas comprendre que ce gars était mauvais. De toute façon, il était trop tard pour encore l'empêcher d'aller au bal avec lui. Et il n'avait pas envie de passer sa soirée à essayer de les séparer. Sa cavalière n'apprécierait pas. Mais par contre, Némésis pourrait hypothétiquement le faire. Quoique... Elle s'entendait plutôt bien avec la Serdaigle... Mais il savait que sa meilleure amie allait lui rester loyale. La Serpentard et Gardenia n'étaient pas vraiment amies. Et quant à sa relation avec Bertram, c'était simple. Alexandre était sa victime. Le sportif était toujours là à embêter le Serpentard sur son « manque de virilité ». Il ne le détestait pas vraiment, bien que le fait de devenir son ami lui semblait peu probable. Il aurait largement préféré voir Gardenia avec lui au bal. Dans ce genre de situation, autant choisir le moins pire.
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La baguette d'Alexandre:
Elle est faite un bois de sorbier. Le sorbier est doté de pouvoir protecteur supérieur aux autres arbres. Aucun adepte de la magie noire ne possède de baguette en sorbier. Ces baguettes cherchent généralement un maître au cœur pur (Source: Wikia Harry Potter). Gardenia le sait peut-être, en tant qu'apprentie chez Ollivander.
Gardenia E. Powell
COTÉ DU BIEN On n'emporte avec soi que le bien qu'on a fait.
« Mais j'ai pas de cadeau pour toi... » avoua-t-il en la regardant dans les yeux, coupable.
En soi, ce n'était absolument pas grave, il n'étaient que des enfants et même si elle lui avait offert un cadeau, elle ne demandait rien en échange. A ses yeux, seule la joie qu'elle avait vu transparaître dans l'attitude, la voix et le regard de son cadet, suffisait à son bonheur. Le fait qu'il lui saute dessus, l'avait quelque peu étonné, mais elle avait fini par sourire et par le prendre dans ses bras. Xander pour Nia, c'était vraiment un lien précieux, auquel elle tenait. Lorsqu'il l'avait remercié avec autant d'entrain, elle en aurait presque pleuré, tout comme lui d'ailleurs, il lui en avait même fait un bisous sur la joue droite ce qui fit qu'elle ne put s'empêcher de lui emmêler les cheveux gentiment en frottant sa main sur sa tête. Cependant, ce qui la toucha le plus était qu'il est trouvé le cadeaux à son goût, au point de l'adorer ainsi et de le lui dire, ce qui n'arrivait presque pas.
« Merci beaucoup ! Je suis ravie que tu l'aime autant ! »lui avait-elle dit une fois remise de l'émotion.
...Et puis la scène qu'il lui avait offerte en s'acharnant sur le manche et la baguette l'avait fait rire, pas pour se moquer ou par méchanceté, seulement pour exprimer sa joie du moment, enfin ça c'est la raison officielle, parce que réellement ? Il était juste trop chou a essayé d'enfiler le manche ! Elle lui pris gentiment sa baguette et le manche des mains en lui lançant un bref "Attends je vais t'aider". Elle jeta d'ailleurs un coup d'oeil à la baguette d'Alexandre, elle se souvenait du jour où il était venu à la boutique la chercher. Peu de temps après son départ, son oncle lui avait donné quelques précisions sur le sorcier, comme à chaque fois qu'une baguette choisissait son partenaire, et elle avait été ravie de s'en souvenir si longtemps.
« Ce n'est vraiment pas grave Xander » lui dit-elle en voyant sa moue désolée. « Humm... » Elle se mit à réfléchir à une idée pour le jeune homme, quelque chose de simple. Au bout de quelques secondes elle trouva. « Tu sais quoi Xander ? Un jour, plus tard... Tu voudras bien m'accorder une danse ? Je serais vraiment contente ! » dit-elle, un grand sourire chaleureux aux lèvres.
Elle était vraiment sincère, si plus tard, il lui accordait une danse elle serait vraiment heureuse, après tout la danse est un moyen de remerciement, comme le disait son père qui l'avait fait danser si souvent. Et puis, il aurait certainement oublié d'ici là, alors au moins il oublierais le sentiment d'être redevable, peut-être. Ce n'était pas si grave, il lui avait déjà offert un magnifique cadeau : celui d'être là.
« B-bien sûr que ce sont mes amis ! Tu ne connais pas ma vie par coeur, à ce que je sache ! Je ne doute pas qu'Aubrey Fils soit un véritable ami, bien qu'il soit un mec bien lourd. Mais Powell, je n'en suis pas si sûr. »lui avait-il dit.
A quoi bon lui faire entendre raison. Il ne comprenait pas ce qui la liait à Moran, et probablement pas ce qui la liait à Bertram non plus d'ailleurs. Un jour il comprendrait, que Moran ne pourrait pas la trahir ou la blesser sentimentalement, ils étaient bien trop similaires pour ça, et dans le cas où cela se produirait, elle l'aurait deviné bien avant. Elle s'en voulait de dire toutes ces choses à son ancien ami, mais il devait comprendre. Elle savait très bien qu'il avait d'autres fréquentations, comme némésis, qui lui donnait souvent des nouvelles de lui ou encore le petit Eliott qu'elle protégeait en permanence, mais ça c'était encore une autre histoire. Tête baissée, elle avait vu les poings du Serpentard se serrer et avait trouver cela étrange jusqu'à ce qu'il ouvre la bouche. Il avait dû se passer quelque chose entre eux pour que se dissimule autant de rancœur dans sa voix. Elle ne comprenait pas, il allait falloir qu'elle discute avec son ami plus tard. Mais pour l'instant elle ne voulait pas que la soirée soit gâchée... Alors, elle mit fin à la discussion, du moins elle essaya. Elle tenta de se détendre, laissant de longues minutes silence entre les deux, le fixant.
« Tu as raison, je ne connais pas ta vie par cœur, et je ne le prétends pas. Moran m'est cher, tout comme Bertram, je ne m'en remettrais certainement pas si je coupais les ponts avec chacun d'eux. » dit-elle en imaginant l'horrible scénario.« Cependant... Toi, comme moi, avons changés. Nous ne sommes ni l'un, ni l'autre, ceux que nous étions plus jeunes. »dit-elle souriant mélancoliquement.
Elle ne voulait plus la guerre ou les disputes, elle allait régler ce conflit une bonne fois pour toute, du moins c'est ce qu'elle espérait, bien qu'elle saches qu'elle n'arrêterait jamais de le protéger du mieux qu'elle pouvait. Il devait l'oublier, ainsi ils n'aurait plus de problèmes, demain, au réveil, elle n'existerait plus pour lui.
« Je... Oublies moi, Xander. » dit-elle la voix chargée d'émotions.« S'il te plait, arrête de t'attirer des ennuis, la dernière chose que je te demande est d'honorer ton cadeau. »dit-elle mystérieusement.
Elle ne savait pas s'il se souvenait du jour où elle lui avait offert sa première création, et encore moins si il la chaussait sur sa baguette. Mais les distances devait se faire et tout ce qu'elle espérait était qu'il honore sa redevance et vienne lui demander une danse dans la soirée. Elle tenait à lui, et se souviendrait toujours des moments qu'ils avaient passés ensemble, les bon ou les moins bons. Il resterait toujours son petit protégé. Sans attendre sa réponse elle recula d'un pas, puis de deux, puis de trois avant de tourner les talons et de sortir de la salle de repos, pour aller se préparer.
Ce soir, elle allait changer.
Entre passé et présent... Que nous réserve l'avenir ? Feat. Alexandre O. Rozen (11 et 15 ans)
« Ce n'est vraiment pas grave Xander » lui dit-elle en voyant sa moue désolée. « Humm... » Elle se mit à réfléchir à une idée pour le jeune homme, quelque chose de simple. Au bout de quelques secondes elle trouva. « Tu sais quoi Xander ? Un jour, plus tard... Tu voudras bien m'accorder une danse ? Je serais vraiment contente ! » dit-elle, un grand sourire chaleureux aux lèvres.
Alexandre ne put s'empêcher de continuer à sourire et à lâcher un petit rire. Jamais il n'avait dansé avec une fille dans toute sa vie. A part peut-être sa mère, et encore, cela ne comptait pas vraiment. Sa maman n'était pas une fille comme les autres: c'était sa maman. Ce n'était pas pareil. Le jeune garçon reprit doucement sa baguette lorsque 'Nia avait fini de mettre le manche et la regarda.
« Je sais pas si je sais danser ! J'ai jamais dansé avec une fille. » prévint-il.
En général, quand on avait fait de la danse classique durant trois ans, on ne dansait pas si mal que cela. Mais entre danser seul et danser avec quelqu'un, il y avait une différence. On avait surtout affaire à un gamin qui n'avait pas totalement confiance en lui, et pas à un gamin qui ne savait rien faire. Il voulait tester sa baguette qui avait l'air flambant neuve avec son nouvel accessoire. Il prononça la formule « Wingardium Leviosa » et fit voler quelques instants un livre qui se trouvait sur une table avant le faire atterrir sur une autre table à l'autre extrémité de la pièce. Il retourna son regard vers Gardenia.
« Mais j'apprendrais ! Et le jour où je vais savoir danser correctement avec une partenaire, je t'offrirais une danse ! Et peut-être qu'à ce moment là, je serais plus grand que toi. »
Eh bien ! Gardenia allait attendre longtemps sa danse, surtout si Alexandre attendait d'être assez grand. Il regardait son amie dans les yeux, pas une once de mépris, de méchanceté ou de froideur dans le regard.
Il y eut un grand silence qui fit accélérer les battements du coeur d'Alexandre. Elle le fixait. Il ne savait pas quoi dire pour rompre ce silence assourdissant. Il était à peu près sûr qu'on aurait pu entendre les battements de son coeur.
« Tu as raison, je ne connais pas ta vie par cœur, et je ne le prétends pas. Moran m'est cher, tout comme Bertram, je ne m'en remettrais certainement pas si je coupais les ponts avec chacun d'eux. » dit-elle en imaginant l'horrible scénario.« Cependant... Toi, comme moi, avons changés. Nous ne sommes ni l'un, ni l'autre, ceux que nous étions plus jeunes. »dit-elle souriant mélancoliquement.
Il ne pouvait s'empêcher d'être nostalgique à l'entente de ces mots. Il se rappelait de la soirée qu'ils avaient passés ensemble, à peu près, à deux trois jours près, il y avait quatre ans. Ce jour où elle lui avait offert ce manche pour sa baguette. Et Gardenia semblait se souvenir de ce moment également.
« Je... Oublies moi, Xander. » dit-elle la voix chargée d'émotions.« S'il te plait, arrête de t'attirer des ennuis, la dernière chose que je te demande est d'honorer ton cadeau. »dit-elle mystérieusement.
Alexandre ne répondit rien à cela. Il se souvenait du cadeau qu'il lui avait promis. Pouvait-il vraiment honorer sa promesse, dans l'état actuel des choses ? Il laissa la jeune fille s'en aller et attendit quelques minutes avant de s'en aller à son tour à son dortoir. Là bas, il prit un caleçon et fila prendre sa douche. Ce soir-là, il pleura sous la douche, le seul endroit dans Poudlard où il pouvait être réellement tranquille. Pleurer à l'abris des regards. Quand il fut sortit de la douche, il se regarda longtemps dans le miroir. Si la plupart des personnes pensaient que leur corps n'était pas à eux, Alexandre pensait l'inverse. Ce corps était à lui. Mais il avait l'impression qu'on était entrain de lui voler son esprit. Il mit son caleçon et retourna dans son dortoir. Il s'assit sur le lit silencieusement. Il se pencha pour prendre une boîte sous son lit. C'était l'étui du manche-accessoire que lui avait offert Gardenia il y a quatre ans. Il ouvrit l'étui pour regarder l'ornement qu'il avait toujours conservé avec soin. Il l'observa en détail comme il l'avait fait en première année, avec la joie en moins. Ce fut vidé de toute émotion qu'il referma délicatement l'étui. C'était l'heure de se préparer. Il devait être souriant pour sa cavalière.
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Gardenia E. Powell
COTÉ DU BIEN On n'emporte avec soi que le bien qu'on a fait.
« Je sais pas si je sais danser ! J'ai jamais dansé avec une fille. » prévint-il.
Elle rigola sur un ton léger elle aussi, quand il rigola. Elle se doutait que bien évidemment Xander n'avait jamais danser avec un fille , du moins de son âge. Parce que oui, en voyant ses difficultés à approcher les filles qui lui plaisait, on pouvait difficilement penser le contraire... Mais ne jamais avoir fait quelque chose ne signifiait pas que l'on en était point capable, si ? Nia croyait dur comme fer à cette philosophie, et c'était ce qui la guidait depuis bien longtemps avant son entrée à Poudlard et qui faisait qu'elle travaillait aussi dur pour apprendre chaque propriété, chaque recoin et sentiments des baguettes magiques. A ce moment-là, Xander avait vraiment l'air d'un enfant, d'un enfant qui essayait son tout nouveau jouet, et cet vue lui faisait vraiment plaisir. Elle considérait le Serpentard comme un membre de sa précieuse famille, une famille qui avait certes volée en éclat depuis la mort de son père, mais une belle famille tout de même. Elle aurait vraiment aimé présenter Xander à son père, elle était presque sûre qu'il l'aurait beaucoup apprécié. Mais il ne fallait pas avoir pitié des morts, un jour une grande personne lui avait dit : "N'aie pas pitié des morts. Aie plutôt pitié des vivants et surtout de ceux qui vivent sans amour." Elle avait encore du mal à comprendre cette phrase, mais depuis, elle avait cessé de plaindre son père, et avait avancé.
« Ne t'en fait pas pour ça ! Je suis sûre que ce jour viendras ! »lui lui dit-elle, le sourire toujours aux lèvres alors qu'il faisait voler un livre.
Elle avait hâte du jour où il lui présenterais sa première petite-amie, ce jour-là, elle pourrait peut-être lui faire le signe "V" comme "Victoire" avec les doigts, et lui rabâcher pendant des semaines que c'était certainement grâce à leurs plans farfelus de tentatives d'approches. Elle espérait aussi pouvoir lui présenter son premier petit-ami, si ce jour arrivait, elle avait du mal à se projeter dans un avenir sentimental, et n'y parviendrais certainement jamais ! Mais elle aimait beaucoup projeter les autres, comme Alexandre ou Moran !
« Mais j'apprendrais ! Et le jour où je vais savoir danser correctement avec une partenaire, je t'offrirais une danse ! Et peut-être qu'à ce moment là, je serais plus grand que toi. » lui dit-il convaincu.
Nia était sûre qu'il y parviendrait, il aurait certainement du mal, mais s'en sortirai parce qu'au fond, même si personne d'autre ne le pouvait, elle voyait une personne bien. une personne belle et déterminée. Elle ne lisait pas dans ses pensées ou autre, non, elle, ce qui l’intéressait, c'était les baguettes. Le jour où il était venu chercher la sienne, son oncle lui avait dit que chacune de baguette en bois de sorbier qu'il avait vendu n'avait jamais appartenu à quelqu'un ayant mal tourné, ni aucune autre baguette en sorbier, d'ailleurs. Les baguettes comme celles d'Alexandre, appartiennent à des personnes au cœur pur, et à l'esprit clair, et ça elle ne l'oublierais pas, quoi qu'il se passe.
« Je t'attendrais aussi longtemps qu'il le faudra alors Xander ! » lui dit-elle, brandissant son petit doigt.« Promis ? »dit-elle, le regardant avec défi.
Les promesses étaient faites pour être tenues, mais dans ce cas-là, Nia s'attendait à ce qu'il oublies avec le temps. Mais elle s'en souviendrais. Après tout, les Ollivander sont dotés d'une excellente capacité de mémorisation...
Entre passé et présent... Que nous réserve l'avenir ? Feat. Alexandre O. Rozen (11 et 15 ans)
De mon côté c'est la fin du RP dans le présent Mes prochains posts seront pour le flashback
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Faire un post de 500 mots - 2 dragées Citation film/livre - X dragées(Albus Dumbledore)
Dame Desmarais-de-Cheshir
| HIBOUX POSTÉS : 1005 | AVATARS / CRÉDITS : Portrait d'une femme du monde (Titien) | SANG : Noble.
Caractéristiques du sorcier | EPOUVANTARD : Une foule sans visage, l'inconnu | PATRONUS : Le coyote | POINTS DE COMPÉTENCE :
Sujet: Re: Entre passé et présent...Que nous réserve l'avenir ? [PV. Alexandre] TERMINE Lun 9 Jan 2017 - 21:50
« Je t'attendrais aussi longtemps qu'il le faudra alors Xander ! » lui dit-elle, brandissant son petit doigt. « Promis ? » dit-elle, le regardant avec défi.
Alexandre n'était pas quelqu'un qui mémorisait facilement ses cours. Mais les promesses, elles, il ne les oubliait jamais. Même s'il y en avait certaines qu'il préférait oublier. Il n'aimait pas ne pas tenir ses promesses, bien qu'il n'en tenait pas certaines.. Il savait que 'Nia était une fille tolérante, mais il n'avait pas envie de promettre quelque chose qu'il n'allait finalement pas faire. Et puis, il ne voyait pas pourquoi ne pas tenir cette promesse ! Ils allaient toujours bien s'entendre, c'était en tout cas ce qu'Alexandre espérait. En souriant, il prit le petit doigt de la Serdaigle avec la sien.
« Promis ! » dit-il en faisant une poignée de doigts. « Et tu me promets que si je me marie un jour, tu danseras la danse des canards devant tout les invités. Déguisée en canard. Avec les cheveux jaunes poussins. »
Il n'était même pas sûr qu'il allait se marier un jour. En tout cas, il espérait au moins avoir embrassé ne serait-ce qu'une fille dans sa vie. Et il adorait les canards, il trouvait ces bestioles tellement amusantes et distrayantes avec leur manière de faire "coin coin". C'était d'ailleurs en parti à cause de cela qu'il ne mangeait pas de volaille (ou le moins possible). On ne touche pas aux canards et aux poules, voyons ! Cela ne viendrait pas à l'esprit aux sorciers de manger leur hibou. Cela l'amuserait beaucoup de voir Gardenia déguisée en canard, juste pour rigoler. Il n'était pas sûr que la Serdaigle allait accepter sa proposition, mais il pouvait toujours essayer. Mais il venait de penser... Les sorciers connaissaient-ils la Danse des Canards ? Il n'y avait pas penser, en même temps, on se posait rarement ce genre de question. Il détournait le regards des yeux de 'Nia.
« De toute façon, je ne vais probablement jamais me marier ! Je vais finir ma vie seul avec des chats. » dit-il avec beaucoup d'humour. « J'adore les chats. On en a une de chatte à la maison, elle attend des chatons. Donc si t'en veux un, par tout hasard !. »
Sa chatte devait bien avoir six ans. Elle s'appelait... Katze. Chat en allemand. Les Rozen ne s'étaient pas cassés la tête. C'était comme Frau Eule et Herr Eule. Madame Hibou et Monsieur Hibou. C'était... Des hiboux. Alexandre commençait déjà à faire un sondage auprès de ses amis pour savoir qui aimerait avoir un chaton. Les Rozen aimaient bien les chats, mais en sachant qu'il y avait environ cinq chatons par portée... Et c'est sûr qu'Alexandre n'allait pas commencer sa collection de chats dès maintenant. Ils allaient sûrement en garder deux.
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Gardenia E. Powell
COTÉ DU BIEN On n'emporte avec soi que le bien qu'on a fait.
« Promis ! » lui dit-il en acceptant le petit doigt de Nia. « Et tu me promets que si je me marie un jour, tu danseras la danse des canards devant tout les invités. Déguisée en canard. Avec les cheveux jaunes poussins. »
Décidément, elle n'était pas sortie de l'auberge, ni de l'église ou de la salle des fêtes, d'ailleurs ! Et encore moins des vestiaires. La jeune fille éclata de rire, tout les deux ils étaient farfelus, certes, mais c'est ce qui les avait rapprocher d'une façon ! Elle avait hâte qu'il se marie, au moins cela lui donnerait une occasion de teindre ses cheveux complètement, sans que sa mère ne lui reproche ou que son cousin se moque. D'ailleurs, elle l'étriperait un jour, certainement. Mais bon, ce n'est pas le sujet. Difficilement, la Serdaigle tenta de se calmer sans beaucoup de succès, elle s'allongea bras sous la nuque, contemplant le plafond, telle une aventurière rêveuse.
« Promis Xander ! »lui lui dit-elle, en regardant le plafond, le souffle encore court à cause des rires.
Elle n'oublierais pas, c'était certain. Elle était vraiment fatiguée, mais la compagnie de son ami, la faisait oublier, et rigoler; bien sûr elle avait aussi Moran et Bertram, mais c'était différent. Alex était plus jeune et elle l'avait pris sous son aile, l'écoutait, le conseillait; Et il y avait des jours comme ceux-là. Où il ne faisait rien, à part rire aux éclats, jusqu'à ne plus en pouvoir. Ces moment-là, elle les chérissait.
« De toute façon, je ne vais probablement jamais me marier ! Je vais finir ma vie seul avec des chats. » dit-il avec humour. « J'adore les chats. On en a une de chatte à la maison, elle attend des chatons. Donc si t'en veux un, par tout hasard ! »
Des chats ?! Elle le voyait bien vivre avec des chats, mais honnêtement, elle préférait l'idée de le voir avec une jolie demoiselle, qu'il aimerait. mais Ô quelle tragédie ce serait si il la privait de lui rappeler que c'est en partie grâce à elle qu'il avait réussi à s'ouvrir aux femmes ! Xander était quelque peu lunatique parfois, pas autant que Xénophilius, mais il l'était aussi parfois. Mais là, elle ne savait pas quoi penser, il venait de trouver un quelconque raisonnement l'ammenant à parler de quelque chose qui lui tenait à coeur. Et pour être franche, elle adorait les chats, elle n'en avait pas, toujours accompagnée d'une chouette. Un chaton pourrait vraiment être réconfortant. Elle bâilla. Décidément, elle était vrai...ment fatiguée...
« Je...veux...bien... » lui dit-elle, en s'endormant comme un boulet devant la cheminée.
Si seulement elle savait que plus tard, il n'aurait plus jamais ce genre de discussion, jamais, elle ne ce serait endormi, ne serait-ce que pour en profiter un peu plus...
Entre passé et présent... Que nous réserve l'avenir ? Feat. Alexandre O. Rozen (11 et 15 ans)
Après des éclats de rire, Gardenia semblait se fatiguer: elle piquait de nez, ce qui avait le don d'amuser le Serpentard. Il s'amusait à remonter la tête de la Serdaigle lorsqu'elle s'affaissait. Promis il allait arrêter et la laisser dormir !
« Je...veux...bien... » lui répondit-elle alors qu'elle tombait peu à peu dans le sommeil.
Alexandre gloussait en regardant Gardenia s'endormir près de la cheminée. Le garçon était un enfant qui ne dormait pas beaucoup et n'en ressentait pas le besoin. Son amour inconditionnel pour son lit et le dodo n'allait se développer qu'à partir de ses treize ans, environ. Avant cela, le jeune garçon souffrait parfois d'insomnie, notamment lors de son entrée à Poudlard. Il avait très certainement été perturbé par le changement d'environnement. Cela avait durer trois semaines le temps qu'il s'y habitue. Il secoua son amie pour la réveiller.
« Tu t'endors Nia !» lui signala-t-il. « Va te coucher ! En plus, tu vas finir par te cramer un membre ! »
Alexandre aidait (ou forçait ?) Gardenia à se redresser. La première fois qu'il avait vu la jeune fille comme cela, il avait été tenté de la laisser s'endormir pour pouvoir ensuite lui faire une moustache à l'encre. Mais il s'était abstenu, pour éviter les représailles. C'était un comportement très enfantin (pourtant des adultes continuaient de faire ce genre de plaisanteries !). On aurait parfois voulu que ce garçon garde ce comportement plutôt que d'adopter celui de son adolescence. Il était presque certain que Gardenia aurait préféré avoir une moustache dessinée au dessus des lèvres par Alexandre qu'une série d'insultes sur certains de ses amis, Bertram par exemple.
Gardenia E. Powell
COTÉ DU BIEN On n'emporte avec soi que le bien qu'on a fait.
« Tu t'endors Nia ! » » lui signala-t-il.« Va te coucher ! En plus, tu vas finir par te cramer un membre ! »entendit-elle vaguement.
Gardenia et le sommeil... Ah ! Une grande histoire d'amour depuis... depuis... bien trop longtemps ! Il fallait d'ailleurs avouer qu'il était plus que difficile d'obtenir qui que ce soit d'elle quand elle était dans cet état, autant parler à un mort, c'était beaucoup plus facile. Elle n'avait entendu Xander que vaguement, par brides, et honnêtement elle avait tout sauf envie de bouger. Ce que paru comprendre le Serpentard en tentant de la redresser et plus par envie de dormir que par flegmatisme elle ne l'aida absolument pas. Mais il fallait dir qu'elle était assez légère alors qu'elle y mette du sien ou non, cela ne changerait pas grand chose : ce qui se prouva par la rapidité flagrante avec laquelle elle se retrouva assise. Elle se frotta les yeux lentement, comme une enfant au réveil, et bailla un bon coup. On avait franchement du mal à savoir lequel des deux était le plus âgé, un passant aurait sûrement penché pour Alexandre, mais bon il fallait avouer que même elle se posait la question de qui était le mentor de l'autre.
« Hmmmm »marmonna-t-elle.
Elle embrassa son ami sur la joue droite, avant de l'étreindre. Il était tant pour elle d'aller se coucher, cela fallait aussi pour lui d'ailleurs ce qu'elle essaya de lui faire comprendre par un geste de la main, tapotant sa petite tête. Et elle disparu, baillant, s'étirant et à moitié en train de dormir direction : la tour de Serdaigle. Ils allaient avoir du travail demain, beaucoup de travail. Dimanche, ne signifiait pas repos, elle allait lui apprendre la valse, chose très importante, il ne fallait pas qu'il confonde valse et slow le jour où il tiendrait sa promesse. Sinon, elle ne répondrait plus de rien ! Arrivée dans la tour, beaucoup des bleus étaient rentrés et s'était installé confortablement près de la cheminée pour lire un livre ou faire leurs devoirs, mais elle ne s'en formalisa pas, grimpant à une vitesse lassante les escaliers de la salle commune pour rejoindre son dortoir.
Entre passé et présent... Que nous réserve l'avenir ? Feat. Alexandre O. Rozen (11 et 15 ans)