ϟ la répartition

NOM - Draka PRENOMS - Némésis Séléné Aurora DATE DE NAISSANCE - 31/12/1957 AGE - 17 ans VILLE D'ORIGINE - New York CLASSE - Sixième année SANG - Sang mêlée, mère de sang pure américaine et père moldu anglais

Est-ce que quelqu'un connaît suffisamment cette jeune fille ?

Ils doivent se compter sur les doigts d'une main, à coup sûr. D'un naturel plutôt solitaire, Némésis à quelques ami(e)s et peut-être même un ou une meilleur(e) ami(e) mais pour le reste, ce ne sont que des connaissances, des camarades qu'on croise sans jamais vraiment faire attention à leurs identités. La sorcière est assez passive, elle laisse les choses se faire d'elles-mêmes tant qu'elle n'y est pas directement liée ou qu'elle n'y voit aucun intérêt pour elle ou certaines personnes. Discrète et calme, elle ne montre jamais au monde extérieur autre chose que du dédain, de l'exaspération, de l'ennui, de la neutralité ou encore du ' je m'en foutisme ' préférant largement demeuré parmi les ombres silencieuses et invisibles qui font leurs actions dissimulées aux yeux de tous.

Attention, je n'ai jamais sous-entendu de docilité de sa part, cela serai une grave erreur que de la sous-estimer même si c'est ce qu'elle recherche au fond. Intellect, le pouvoir passe pour elle par le savoir qu'elle qu'il soit. Bien que semblant douce, il ne vaut mieux pas la faire sortir de ses gondes ou lui déplaire. Elle se vengera d'une manière inattendue, douloureuse et toujours insoupçonnée. Quelques-uns y ont déjà goûté dans le passé, finissant avec des teintes étranges sur la peau ou tombant malade sans raison bien qu'ont croient que ce sont les maraudeurs qui ont fait le coup. Suppositions qui lui vont parfaitement d'ailleurs. Elle est légèrement différente avec ceux qu'elle respecte ou qu'elle apprécie même si cela paraît irréaliste. Elle se révèle la plupart du temps sérieuse, réfléchie et concentrée sur ce qu'elle fait et sur les projets qu'elle mène.

Prendrez-vous le risque de l'approcher ? À essayer de découvrir les mystères et percer les secrets qu'elle semble camoufler à tous ? À vous de voir...

VOTRE PATRONUS – Vipère du Gabon.
VOTRE EPOUVANTARD – Mon père.
VOTRE COULEUR PRÉFÉRÉE – Noir bien que j'en ai d'autres...
VOTRE ANIMAL PRÉFÉRÉ – Le Dragon même si j'aime aussi beaucoup les serpents...
VOTRE PARFUM DE BERTIE CROCHUE PRÉFÉRÉ – Caramel.
VOTRE COURS PRÉFÉRÉ – Potion.
VOTRE SORTILÈGE PRÉFÉRÉ – Sortilège de désillusion
VOTRE BOUTIQUE PRÉFÉRÉE SUR LE CHEMIN DE TRAVERSE – Et si je préfère l'Allée des Embrumes ?

AUTRE CHOSE A AJOUTER ? – Oui, j'ai une chauve-souris comme familier.

Explications : Tu te trouves dans le Poudlard Express, en route vers ta Première Année. Soudain, une élève un peu plus âgée entre dans ton wagon et commence à te poser des questions.

« Salut, je peux m'installer ici ? Moi c'est Penny Clearwater, je suis Préfète, et toi tu t'appelles comment ? Tu vas faire ta première rentrée à Poudlard, on dirait. Faut pas t'inquiéter, ça va aller. Tu sais déjà dans quelle Maison tu voudrais aller ? »

Némésis ne lança qu'un vague coup d’œil à la personne qui envahissait ainsi sans gêne son espace vitale, ne délaissant pas pour autant son livre. New York lui manquait déjà et cette première approche du peuple anglais ne la rassurait pas, bien qu'elle n'en fasse rien paraître.

« Draka » avait elle simplement répondu d'un ton lasse, se forçant à un minimum de courtoisie.

« Je vois, je vois. Ben verdict à la cérémonie de Répartition, alors ! C'est le Choixpeau qui décide, après tout. Mais j'espère que tu iras là où tu veux. Au fait, ton nom me dit quelque chose, t'as déjà des frères et soeurs à Poudlard ? Et tes parents, ils font quoi dans la vie ? »

Némésis avait pensé que répondre dans une certaine mesure à sa future '' camarade '' aurai stoppé le flux continue de parole incessant sortant de son gosier mais elle avait eu tord. Ne pouvait-on pas la laisser profiter du voyage en paix ? Était-ce trop demandé ? Elle retint de justesse le soupir qui menaçait de traverser ses lèvres depuis le début de cette... conversation.

« C'est impossible, je ne suis pas originaire d'ici » avait elle finalement lâché en demi-vérité, priant pour que sa vis-à-vis se taise enfin.

Némésis venait d'Amérique et était fille unique. Sa mère était décédée il y a peu, sujet sensible au passage, et son père travaillait en tant que comptable dans le monde moldu bien que la fortune familiale du côté maternel suffisait largement à leurs besoins pour plusieurs vies.

« Ah oui non en fait, j'ai dû confondre avec quelqu'un d'autre. Bref ! Sinon, comment tu vois ton futur, à ta sortie de Poudlard ? Tu dois bien avoir des projets d'avenir, tu sais ce que tu veux faire plus tard ? »

« Je ne vois pas en quoi cela te regarde mais il est vrai que les langues de plomb, les briseurs de sort et les oubliators ont un métier très...intéressant. » déclara la petite fille un peu plus honnêtement cette fois-ci. Après, elle avait encore du temps devant elle pour se décider. Avec le temps et les événements, elle verrai bien ce qui sera le plus adapté.

« Quelle ambition ! Moi je veux devenir joueuse de Bavboules pro, mais apparemment c'est super-compliqué. C'est un peu mon rêve, tu vois. Tu as peut-être entendu parler de ce conte moldu, dans lequel un génie sort d'une lampe et te propose d'exaucer trois de tes vœux. Si un tel génie se présentait à toi, qu'est-ce que tu demanderais, toi ? »

« Ta mort, l'immortalité et le respect de la magie par tous. » déclara Némésis un sourire mauvais aux lèvres avant de retourner pleinement son attention sur l'ouvrage entre ses mains, profitant du silence qui avait fait place suite à ses dires dans la cabine.

'' Du calme et du silence par Morgane, un miracle ! ''

Au moins la préfète la laisserait désormais tranquille pour toute sa scolarité et tant mieux. Plus elle et ses projets sans queue ni tête resteraient à distance mieux Némésis se porterai. Il y avait bien un autre vœu qui aurai dû être mis en premier mais ce n'est pas quelque chose qu'on déballe à une inconnue ou à n'importe qui d'autre d'ailleurs.

Avez vous d'autres personnages, si oui dans quelle maison ?  Non Où avez vous connu le forum ? En fouillant un peu sur internet... Avez vous lu le règlement et vous engagez vous à le respecter : oui, jeudi-jobarbille

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Premier Sujet Description choisi

[ Juillet 1960 ] New York

Le moldu traversa en voiture la barrière imposante du domaine qui le fit déboucher sur une route menant à un manoir délicieusement décoré et éclairé mais modeste d'une certaine manière. Il roula doucement jusqu'à arriver non loin de l'entrée de la grande demeure, passant devant les forêts et les terrains vierges environnants. Il s'arrêta et descendit tranquillement du véhicule tout en sifflotant un air de musique inventé de lui-même sur l'instant. Il avait un grand sourire plaqué sur le visage et les yeux pétillants de bonheur. La journée avait été excellente bien que la température élevée et il était rentré de bonne heure auprès de sa petite famille qui s'était agrandi il y avait de cela deux ans. Il jeta un coup d’œil rapide sur sa montre indiquant 19h30 tout en écoutant le pas souple et léger qu'il connaissait que trop bien s'approcher petit à petit de sa position. Son sourire s'agrandit un peu plus, si cela était physiquement possible, et d'un mouvement vif se retourna pour rattraper au vol sa femme magnifique qui s'était élancée d'un pas mesuré et élégant vers lui.

Même après avoir découvert la véritable nature de celle qui partageait sa vie, Eliote aimait son âme sœur comme au premier jour de leur rencontre et leur amour n'avait été que plus solide encore suite à ses révélations. Il ne craignait ni n'avait peur d'Aurora qui était tout pour lui et puis, la magie était assez fascinante en elle-même. Enfin, il partageait son cœur aujourd'hui également avec sa petite fille qui avait pris deux ans il y a peu. Après un bonjour en règle entre l'heureux couple, ils entrèrent ensemble, bras dessus bras dessous, dans la maison se dirigeant vers le premier étage où un petit être était éveillé depuis plusieurs longues minutes à présent. Les deux parents n'auraient jamais pu se douter l'un comme l'autre qu'ils allaient avoir une fin de journée plus mouvementée ce soir-là.

À peine pénétrèrent-ils dans la chambre que les gazouillis d'une petite fille attira leur attention. Némésis était actuellement dans son lit, qui était sans barreaux étant plutôt calme, allongée sur le dos, serrant avec force dans ses petits bras une jolie peluche en forme de serpent qui semblait très douce au toucher. Ils la regardèrent faire avec joie avant que la mère ne fronce soudainement les sourcils. Elle était sûre que le doudou était sur l'étagère au-dessus de la commode quand elle était sortie pour accueillir son mari après avoir entendu le bruit de la machine dehors. Elle finit par tout simplement hausser les épaules de façon imperceptible se disant qu'elle avait seulement dû oublier qu'elle lui avait rendu avant de partir.

Laissant de côté ce petit détail, Eliote prit sa fille dans ses bras et lui fit faire l'avion en tournoyant dans les airs amusant Némésis qui laissait des éclats de rire sortirent de sa bouche tout en prenant garde à ce que Seth, ainsi se nommait la peluche en question, reste bien contre elle et qu'il ne tombe surtout pas. Le père, calant bien sa fille dans l'un de ses bras, prit le chemin de la cuisine pour un bon repas bien mérité que les elfes de maison avaient certainement déjà préparé. Aurora suivi la petite troupe qui faisait bien du bruit dans cet immense espace rendant l'endroit plus vivant et bienveillant que jamais.

Quelques minutes auparavant...

Némésis fusillait depuis bien deux bonnes minutes l'étagère du regard où se trouvait prisonnier Seth. Sa mère était sortie sans la lui rendre et elle était encore bien trop petite pour aller la récupérer toute seule sachant qu'elle était parfois maladroite et instable quand elle montait sur quelque chose. La petite fille retenait à grosse peine ses larmes, elle voulait absolument reprendre son doudou pour pouvoir le câliner et lui parler. Elle n'aimait pas être séparée de ce dernier trop longtemps. Même s'il ne lui parlait pas, il chassait ses cauchemars, les vilains monstres du placard et la réconfortait toujours sans jamais lui faire défaut. Alors qu'elle s'énervait de plus en plus de la situation qui ne s'arrangeait pas d'un poil, Seth se mit à se déplacer, survolant la chambre jusqu'à atterrir dans les bras de Némésis qui ne l'avait pas quittée des yeux tout au long du trajet.

Toutes traces d'une possible tristesse disparurent des yeux de l'enfant qui serra bien fort le petit serpent contre elle tout en s'extasiant sur son retour à ses côtés. Son ami pouvait se déplacer tout seul ! Elle tenta de lui parler dans son langage enfantin et de le faire bouger mais rien ne lui répondu ou ne se passa. Néanmoins, Némésis n'en fit pas cas et se contenta de garder une prise sûre sur Seth le principal étant qu'elle l'avait de nouveau avec elle. C'est à cet instant précis que ses parents entrèrent dans la pièce.

Après le repas...

Le dîner s'était déroulé sans encombre, leur enfant avait mangé sans faire d'histoire et les deux tourtereaux avaient pu discuter de leur journée respective dans un silence relatif et détendant. Il était à présent l'heure de coucher leur petit monstre qui aurait certainement du mal à s'endormir aussitôt comme depuis le début de la semaine. La chaleur de l’Été n'aidant pas la petite à dormir sereinement malgré un sortilège pour rafraîchir sa chambre lancé par Aurora. Eliote, après avoir dit bonne nuit à Némésis, était allé sur la terrasse. Son épouse avait décidé qu'elle s'occuperait cette fois-ci de la coucher et qu'il profite un peu de son retour avancé. La jeune mère borda sa fille, lui souhaitant bonne nuit, et referma à moitié la porte de la chambre pour que l'enfant n'ai pas peur d'être enfermée et qu'elle puisse les rejoindre si quelque chose la tourmentait. Rejoignant son mari, Aurora s'allongea à ses côtés profitant du vent frais plus que bienvenue en cette saison.

Pendant ce temps-là, Némésis s'était endormie mais son sommeil était loin d'être paisible. Elle se retournait sans cesse, gigotant sans arrêt malgré la présence de Seth. Elle faisait un cauchemar épouvantable. Sa maman était assassinée par un méchant monsieur qui l'avait visée avec un drôle d'objet en métal dans la main. Suite à cela, son papa pleurait tout le temps et devenait méchant avec elle. De la sueur perlait de son front alors qu'elle se relevait d'un coup brusque, la peur au ventre, des sanglots dans la voix. Ses yeux étaient légèrement lumineux alors que la place était en train de devenir un bazar sans nom. Le bambin se recroquevilla sur elle même tout en serrant son doudou, des larmes coulant et mouillant ses joues abondamment alors qu'un peu de morve dégoulinait de son nez. Les objets voletaient à travers la pièce semblant éviter quel que soit leur direction l'espace où se trouvait l'enfant terrifiée.

Suite à la cacophonie qui résonnait de la chambre de Némésis, les deux adultes se précipitèrent vers le lieu, inquiets. Ils se stoppèrent d'un coup à la porte ouverte de la pièce, leurs regards surpris par ce qu'il s'y passait. Décalant son époux de quelques mètres en arrière, Aurora se lança un sort de protection avant de se précipiter au chevet de son enfant dont les pleurs brisaient le cœur des deux parents. La femme parvint finalement jusqu'à sa fille après moult esquive ou déviation des objets lui arrivant dessus et prit dans une étreinte rassurante la petite, chuchotant des mots sans queue ni tête espérant simplement que cela apaiserait la petite fille. Au bout de ce qu'il parut être une éternité, Némésis se mouva finalement, reprenant conscience de son environnement. Elle enlaça également sa mère de ses maigres forces d'enfant et respira avidement son parfum comme pour s'assurer qu'elle était bien là et que ce qu'elle avait vu et ressenti n'était qu'illusion et mauvais rêve.

Entre temps, Eliote était allé chercher un peu d'eau ainsi qu'un gant frais et des mouchoirs. La magie qui avait fait de la pièce un champ de bataille paraissait avoir disparu lui permettant d'entrer et de parvenir jusqu'à ses êtres chers. Il décolla précautionneusement le visage de sa fille de l'épaule de sa femme et lui passa un coup d'eau fraîche dessus avant de lui faire moucher son nez. Némésis avait les yeux bouffis et rouges d'avoir trop pleuré mais elle était beaucoup plus calme que tout à l'heure. Elle leur raconta le rêve qu'elle avait eu et ses parents la rassurèrent du mieux qu'ils purent se jetant l'un l'autre un regard angoissé. Ils espéraient que leur enfant se remette rapidement de cet événement, ce qui fut bien heureusement le cas dès le lendemain. La bonne humeur et l'enthousiasme de Némésis de retour, ils fêtèrent avec optimisme ce passage important puisque sans le vouloir, la nouvelle petite sorcière de la famille avait fait de la magie accidentelle révélant son appartenance au côté magique de sa mère.


[ Juillet 1970 ] Alentours de Londres

Une chouette effraie sillonnait les cieux à la recherche de la maison de campagne où elle devait livrer son précieux chargement. Au bout d'un temps assez court, elle trouva la demeure tant convoitée et passa la seule fenêtre ouverte qui se trouvait au second étage. Elle entra à l'intérieur de la pièce d'un mouvement agile des ailes et se posa sur le bureau qui était le meuble le plus proche à son arrivée. La chambre, puisqu'il s'agissait de cela, était plutôt spacieuse et bien entretenue. Un bureau se trouvait juste sous la fenêtre que le volatile venait de passer, un violon paresseusement appuyé dessus sur la gauche. Un placard, sûrement pour les vêtements, était plaqué sur le côté droit de la chambre. Un lit pour deux personnes était placé du côté opposé contre le coin faisant face à la porte qui menait dans le couloir. Les murs étaient d'une couleur grise proche de l'argenté et le sol était fait d'un plancher marron clair. Il y avait quelques affiches ainsi que quelques photos animées sur le pan vide entre l'armoire pleine à craquer de livre en tout genre et le placard.

Une jeune fille âgée d'environ 12 ans, des cheveux noirs ébènes tombant bas dans son dos, écrivait frénétiquement dans un journal cadenassé dont la clé reposait négligemment sur le côté gauche du lit, près d'un médaillon fermé. Elle était assise à même le sol, adossé contre le rebord en bois gauche du lit, le droit étant contre le mur. Des cernes presque noires entouraient ses yeux, preuve d'un manque de sommeil flagrant, et quelques bleus parsemaient sa peau pâle. Pourtant, il n'y avait aucun signe montrant que Némésis avait pleuré ou était tombé quelque part. Son regard bleu/vert perçant, vide et lasse se posa sur l'oiseau alors qu'elle lui portait son attention, coupant net sa rédaction. Avec un soupir bruyant et volontairement exagéré, elle se leva tout en refermant et posant le bouquin sur le lit et se dirigea vers la chouette. Elle savait très bien de quoi il en retournait, elle en avait tellement entendu parlé par sa mère autrefois. Sa mère... Elle lui manquait tellement... Cela faisait à peine six mois qu'elle n'était plus là et qu'elle et son père était revenu dans le pays natal de ce dernier. La situation avait largement changé depuis lors, chacun des deux réagissant à leur manière face à cette épreuve que la vie leur avait imposée sans leur accord ou consentement. Qu'en aurai-t-elle à faire de toute façon, la vie n'avait que faire de leurs états d'âme et de ce qu'ils pensaient d'elle. Elle faisait comme bon lui semble et déposait sans honte ou gêne quelconque des embûches sur votre chemin toujours de façon surprenante et morbide.

Décidant de couper court maintenant à ses pensées avant de devenir dépressive à souhait, Némésis s'avança jusqu'au messager en prenant au passage un sachet de viande, une gourde d'eau et deux coupelles. Elle avait reçu sa lettre un an plus tard que les autres à cause de son déménagement imprévu en Angleterre. Elle posa les deux récipients près de la chouette et y mit dans l'un quelques morceaux de viande et dans l'autre de l'eau fraîche. Elle décrocha la lettre de la patte de l'animal nocturne et le caressa d'une main alors que ce dernier se désaltérait. Elle tourna l'enveloppe entre les doigts de sa main droite observant avec minutie le papier utilisé et les inscriptions qui y figuraient. Une fois le volatile rassasié, elle s'assit directement sur le bureau faisant fit de la chaise à quelques pas d'elle. Retenant son souffle quelques instants, elle entrouvrit enfin l'enveloppe en faisant sortir les lettres à l’intérieur ainsi que le billet de train qu'elle aurai à emprunter pour se rendre à la fameuse école de Poudlard. Elle avait toujours pensé qu'elle ferait toutes ses études à Salem comme sa mère avant elle mais les circonstances avaient fait qu'elle se retrouvait dans cette école et à part dans les livres, elle n'avait aucun témoignage sur cette dernière.

Contenu de l'enveloppe:

Un des parchemins transmettait des informations indispensables pour les fournitures scolaires, ce qui ne serai pas un problème, tandis que l'autre parlait de son affectation acceptée pour Poudlard. Elle les relut plusieurs fois s'imprégnant de chaque mot avant de relever la tête vers la fenêtre. Son regard avait repris une étincelle de vie et elle imaginait un avenir un peu plus conciliant et lumineux pour la suite. Elle savait qu'elle ne devait pas se faire trop d'espoir à ce sujet, son père étant capable de faire en sorte qu'elle n'arrive pas à bon port. Mais, Némésis espérait vraiment trouver ce qu'elle cherchait là-bas et qu'elle y dénicherait un sanctuaire et un exutoire à sa vie quotidienne. Ce n'était pas tous les jours qu'on rentrait pour la deuxième fois dans une école de magie pour en apprendre les subtilités et les possibilités... Elle prit rapidement un parchemin vierge, sa plume et y inscrivit de sa fine écriture aristocratique ' Merci maman ' sa réponse avec les formules de politesse qui allaient avec. Il ne lui fallut pas longtemps pour la finir et la rentrer dans une nouvelle enveloppe neuve.

Il ne lui restait plus qu'à prévenir son paternel de la nouvelle, youpi... Némésis avait convenu qu'elle le ferait le plus tard possible et le mieux serait quand elle ira au Chemin de Traverse pour ses achats. Une grimace fuguasse prit place sur ses lèvres alors qu'elle renvoyait la chouette à son destinataire, une réponse positive accroché avec soin sur sa patte.