Sujet: Re: Tourner à droite ou se prendre une droite ? • ft. Moran Powell, Marlene McKinnon, Fabian Prewett & Spectateur (-bal-) Lun 6 Mar 2017 - 23:14
En ce beau soir de nouvelle année, la Salle Commune était bien vide. Normal, puisqu’il y avait le bal. Je n’avais pas voulu y aller, autant dire que je n’avais trouvé personne pour m’y accompagner. Je n’avais pas vu Scroutty depuis quelques jours, Némésis y allait avec quelqu’un d’autre, toutes les filles étaient prises ! Alors je restais là, sur le canapé confortable de l’antre des Lions et attendais patiemment devant le feu brûlant. Il ne s’éteignait jamais, sûrement un autre coup de magie. En fait, sincèrement, je ne savais pas ce que voulais dire ordinaire. C’est vrai quoi, depuis tout petit, à l’instar d’autres élèves, j’avais grandi dans la magie des baguettes, des sorciers et des balais. Pour moi, tout cela formait le quotidien. Rien de plus normal. En revanche, il y avait de sacrés questions à se poser pour les moldus. Sérieusement, comment pouvaient-ils faire sans… Magie ? Ils devaient se sentir carrément dépourvus de moyen !
J’entendais la musique baisser ou augmenter en intensité. Le temps passait, les heures tournaient, et moi je m’ennuyais d’un pied ferme. Même en fouillant un peu dans les recoins de la Salle Commune ou en jouant tout seul aux échecs sorciers, il n’y avait rien à faire. Désolée pour les aigles, mais si j’avais été un Serdy, j’aurais pu m’occuper avec un livre pour toute la soirée. Seulement, ce n’était pas le cas. Les bouquins ? Très peu pour moi. J’avais besoin de bouger, de trouver d’un peu d’action, de… Rooh, c’est bon, c’était décidé. D’un pas déterminé, je sortis de la Salle Commune en prenant bien soin de refermer derrière moi. Même les couloirs étaient vides. Je me sentais un petit peu seul au monde, ce n’était pas bon du tout ! Oh allez, il devait bien y avoir un peu d’action dans ce château… En général, les bals finissaient toujours en grand n’importe quoi, et j’avoue que sur le moment, cette poussée d’adrénaline faisait un bien fou.
Soudainement, près de l’escalier menant aux cachots, j’entendis des cris, puis plus rien, puis de nouveau des cris. Oh, il y avait du monde là-dessous… Sans attendre, je m’y engageai, et au milieu du chemin entendis un sort fuser et comme un poids tomber. Ça y est, on en venait aux baguettes… Qui était-ce donc pour ainsi traiter quelqu’un de la sorte et pour le… Oh, par les bouses puantes du Sombral Étoilé. Nom d’un Hippogriffe à trois têtes. POURQUOI MES POTES SE BATTAIENT ENCORE ENTRE EUX ? Moran était à terre, Alex semblait furieux contre son confrère, McKinnon et Romansky tentaient, à elles deux, je ne sais quoi, Némésis se tenait près de son meilleur ami, baguette à la main. Je savais alors que c’était elle qui avait lancé le sortilège contre Moran. Avant que la situation ne dégénère entre plus, je fis de grands pas en leur direction.
« Mais bordel, il se passe quoi ici ?! »
Je tendis la main à Moran pour l’aider à se relever et le tins fermement par le bras. Il était hors de question qu’il fasse le moindre mouvement agressif envers quelqu’un d’autre. Je baissai les yeux et vis sa main ensanglantée. Merde. Merde, merde, merde, mais qu’est-ce qu’il avait foutu ? Oubliant ce pourquoi j’avais quitté la Salle Commune, j’entrai alors dans une colère noire et fixai toutes les personnes autour de moi droit dans les yeux.
« Bon, Moran, tu vas me faire plaisir d’aller voir Pomfresh immédiatement. Némésis, baisse ta baguette, tant que j’ai Moran entre les mains il ne fera rien. Alex… Bordel Alex, calme-toi un peu ! Et Lyl et Marly… Non en fait rien, arrêtez juste de gueuler comme des dérangées, vous me pétez les tympans là ! » terminai-je pratiquement en criant.
Je les regardai à tour de rôle. « Punaise mais c’est le bal qui vous a rendu tous vous comme ça là ou quoi ? Mais vous êtes complètement malades ! Vous avez vu vos têtes ? On dirait des Détraqueurs déterrés sérieux ! »
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Sujet: Re: Tourner à droite ou se prendre une droite ? • ft. Moran Powell, Marlene McKinnon, Fabian Prewett & Spectateur (-bal-) Mar 7 Mar 2017 - 0:30
Comme à leur habitude depuis quelques années manintenant Lysandre était aller au bal avec Ange sa meilleure amie. Il n'avait pas très envie d'y aller, mais il s'était finalement décidé à y aller pour lui faire plaisir et aussi avouons le pour aller y admirer Lyleïa. E coup sur elle y serait ! Quand un couple de sang-pur est fiancé, il s'expose, se montre aux yeux de tous... Même si il voyait Lyleïa de plus en plus souvent, les rendez-vous secret devenait éprouvant pour les nerfs. Quand à Avery, il savait parfaite qu'il n'y était pour rien dans cette histoire, sauf que la se soir c'était lui qui était au bal à SA Lyleïa et lui qui la faisait danser. De toute évidence Lysandre aurait du se contenter d'un seul verre d'alcool.
Finalement, il avait finit par quitter la soirée en voyant Lyleïa s'eclipser en laissant Rohan Avery derrière elle. D'un signe de la tête Ange, lui conseilla de la rejoindre et il ne se fit pas prier. Il y' avait tellement de monde dans la grande salle et dans les couloirs attenants qu'en quelques secondes il l'avait perdu de vue. Qu'à cela ne tienne, il pouvait toujours aller l'attendre devant la salle commune des Serpentard. En s'y rendant, il entendue des voix, des cris, et reconnut parmi elles celle de sa copine. Il tourna dans le couloir et tout au bout se trouvait quelques personnes dont les paroles arrivaient distinctement aux oreilles du Gryffondor. Un coup de poing partis, suivit de prêt par un sortilège et Lysandre s'approcha pour intervenir. Le temps qu'il y arrive, un de ses meilleurs amis venait d'intervenir et de relever celui qui était à terre, qu'il reconnaissait comme étant Moran Powell son homologue de serpentard. Toutefois, loin de calmer la troupe, les paroles de Fabian, rajouta du feu au poudres et de nouveaux cris fusèrent venant de tout les sens, s'insultant, à nouveaux, se menaçant....
-"SILEEEEEENCE !" cria le préfet tellement fort qu'on avait du l'entendre par dessus la musique dans la salle de balle. -"Si y'en a un qui bronche je le mets en retenue immédiatement et j'enlève cinquante point à sa maison." Si le jeune homme avait toujours été concilliant et avait souvent laisser une seconde chances à bon nombre d'élèves, il était la face à une situation de crise.
-"Draka tu me ranges cette baguette MAINTENANT et tu iras en retenue pour entorse au reglement pour avoir lancer un sort sur un camarade." Lacha-t-il. Le voila en train de jouer le rôle qu'il detestait le plus. Il n'avait jamais compris pourquoi Dumbledore l'avait nommé lui !
-"NAN je me fiche de savoir, qui a fait pleurer qui et qui c'est comporter en salaud ou pas !" coupa-t-il tandis que certain tentait de se défendre. Le calme était moyennement venu et le jeune homme savait que la crise n'était pas totalement passé. "Comportez vous comme des adultes pour une fois ou bien êtes vous trop attardés pour pouvoir prétendre à ce titre. Bande d'abrutis* !lacha-t-il finalement en français. Peu importe qu'on le comprenne ou pas. Les mots venait en anglais ou en français, il ne les contrôlaient plus. La crise était loin d'être passé, et chacun tentait encore d'attaquer l'autre.
*Paroles prononcés en français.
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Sujet: Re: Tourner à droite ou se prendre une droite ? • ft. Moran Powell, Marlene McKinnon, Fabian Prewett & Spectateur (-bal-) Mar 7 Mar 2017 - 14:31
Tourner à droite ou se prendre une droite ? ft. Participants du bal ' Protéger qui vous aime, donner le nécessaire à qui vous donne les étoiles, il n'est rien de plus doux... 'Alors qu'elle tenait à distance Moran d'Alexandre, Fabian Prewett fit son entrée dans le couloir des cachots. À croire que tous avaient prévu de faire un petit pique-nique ici et dire que personne ne l'avait mis au courant. Elle maintenu difficilement son air impassible devant lui, retenant un rougissement en l’apercevant. Lorsque le gryffondor se mit en colère, la serpentarde ne put se retenir de penser qu'il était absolument adorable et sexy quand il s'énervait. Elle évita cependant d'exprimer cette idée à voix haute aux risques que ce soit mal pris par le concerné. Alors qu'elle allait baisser sa baguette comme gentiment demander par le rouge et or, puisqu'il n'y avait plus de risque pour Alexandre, le préfet de ce dernier mit à son tour son grain de sel à la pâte et pas des moindres. Tous ses hurlements filaient désormais un mal de crâne à la jeune femme qui commençait lentement mais sûrement à perdre patience, bien que la présence de certains l'apaisait. Les paroles de Lysandre outrèrent profondément la serpentarde. Elle n'était pas du tout d'accord avec le préfet et elle allai le lui faire remarquer. Mais, avant, elle baissa sa baguette comme demandé, la gardant toujours en main, et attendit qu'il finisse de s'exprimer.
« Alors c'est ta nouvelle philosophie ? Laisser ses amis se faire violenter en regardant patiemment que ce soit terminé sans réagir comme si s'était parfaitement normal. On critique les serpentards mais il semblerai que l'abus de pouvoir ne nous soit pas réserver mes amis... Le mot justice n'a pas l'air d'avoir de sens ni de valeur chez toi Sirlan, aurai-tu soudoyer le choixpeau lors de ta première année ? J'ai employé un sortilège des plus inoffensif simplement pour protéger quelqu'un qui m'est cher et réduire les risques que cela finisse en combat de lutte. Je peux constater que lorsqu'on essaye de résoudre une situation critique on se retrouve le premier à subir, tout à fait commun. Ce n'est pas étonnant que certains hésitent à être ' gentils ' vu la récompense de tels actes. Quand au sujet de ma punition, je te renvois à mon directeur de maison et aux préfets de serpentard qui m'indiqueront sa nature et la date. Si tu me permets Ô chef suprême de porter mon ami à l'infirmerie, je ne vais pas m'attarder plus longtemps en ta charmante e sconvolgente ( italien : et horripilante ) compagnie. » déclara d'un calme olympien Némésis, pleine de sarcasme, la posture droite et fière alors qu'elle se rapprocha d'Al' pour observer d'éventuelles blessures et leurs importances.
Elle prit délicatement celui-ci par le bras, en soutien si besoin, lui laissant le temps de reprendre ses esprits. Elle jeta un regard froid, contrastant avec ses gestes doux, à Alexandre pour qu'il n'en rajoute pas et n'envenime pas plus la situation. Il en avait déjà assez fait comme ça même si ça ne semblait pas être lui qui avait commencé cette dispute de couple. Némésis ne serait pas contre une potion contre le mal de crâne ou l’acquisition de quelques poisons douloureux pour en verser accidentellement dans le verre de quelques-uns au prochain repas dans la grande salle...
Sujet: Re: Tourner à droite ou se prendre une droite ? • ft. Moran Powell, Marlene McKinnon, Fabian Prewett & Spectateur (-bal-) Mar 7 Mar 2017 - 22:05
Ok intervention stupide mais à la base ça avait eu le don de les faire taire légèrement. Enfin avant que Alexandre ne fiche son poing dans la figure, que Marlène hurle deux fois plus fort et que Moran ne se jette sur Alexandre, t'envoyant valser au passage. Et les voilà en train de se fiche sur la figure jusqu'à ce que sorti de nulle part, Némésis ne jette un sort à Moran et que Fabian ne débarque. Génial. Réunion dans les cachots, cool comme fin de soirée pourrie se substituant à un début de soirée pitoyable et une soirée complètement catastrophique. Tu t'apprête à les laisser se démerder entre eux quand Lysandre débarque soudain et tu te figes, incapable de lâcher ton regard de lui, comme Némésis de Fabian. Tu le trouve beau à jouer les autoritaires, c'est rare de le voir ainsi, lui le Préfet cool. Mais la suite est beaucoup moins drôle. Les mots de Némésis te transpercent et sans aucune hésitation, tu prends la défense de ton lion plutôt que de celle de ta camarade, qu'à la base, tu apprécies pourtant plus ou moins. - C'est vrai que toi tu possèdes un grand sens de la justice, à attaquer par derrière un de tes camarades de maison tout en n'ayant absolument aucune idée de ce qui se passe ici, Némésis, tu railles d'un air narquois. Alexandre n'a pas besoin d'une protectrice, je pense que c'est un grand garçon, j'te signale au passage, que c'est lui qui a lancé le premier coup, alors il n'est pas tout blanc ton meilleur ami. Tu n'est pas obligée d'agresser Lysandre parce que toi, tu es en tord. Ta voix est glaciale, aussi froide que la banquise et aussi mortelle que la mort. Ton regard est en harmonie avec elle, ton attitude impassible. A cet instant même, tout le monde peut comprendre pourquoi on te surnomme la Reine des Glaces. Tu commences à râler en russe quand Lysandre te coupe soudain la parole, furieux. Tu écarquilles un peu les yeux. Tu ne l'a jamais vu si enragé, si beau dans toute sa colère que tu en oublierais presque de rester de glace. Tu prends une respiration et tu secoues la tête. Peu importe, ça ne te concerne en rien. Et tu t'apprête donc à les laisser à leur engueulade débile.
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Sujet: Re: Tourner à droite ou se prendre une droite ? • ft. Moran Powell, Marlene McKinnon, Fabian Prewett & Spectateur (-bal-) Mar 7 Mar 2017 - 23:27
Tu vois les gens se calmer autour de toi. Enfin presque. Tous sont sur les nerfs, encore plus du fait de l'intervention d'un préfet mais ta présence les forces quand même à se calmer ou du moins d'en donner l'impression. Nemesis baissa sa baguette et lui cracha littéralement à la figure. Lui on le disait injuste Le discours de la jeune femme donnait envie à Lysandre di rire c'st d'ailleurs sans doute ce qu'il aurait fait si justement, il n'était pas arrivé ennervé contre Rohan Avery. Plus que d'être touchés par les mots, la colère monte en lui. Ce n'est pas quelque chose de nouveaux. Lysandre n'est pas un pacifiste, niais et naif qui ne se mets jamais en colère loin de la. Il en faut juste beaucoup pour l'ennervée suffisament pour qu'il se mette en colère. Exaspérer, il coupe finalement la parole à Lyleïa.
-"A moi ? A moi tu parles de valeurs ? Oh très bien donc réglons nos conflits a coup de baguette magique ! Non ce n'est pas comme ça que ça fonctionne ici ! Les règles sont claires ! Si tu n'es pas capable de les alors tu n'as rien à faire ici, tente plutôt ta chance à Durmstang ou il n'y aucune règle. Quand à l'injustice dont tu m'accuses laisse moi te dire que tu as de la chance que je ne le sois justement pas parce que qu'à Rozen et toi, vous auriez fait perdre tout vos points gagnées au Quidditch ! Alors non je ne te permet pas de m'insulter comme ça alors que tu viens de t'en prendre à un élève ! Remet toi en question et descend de ton piedestale amis ou pas amis, tu étais en tort tout comme Rozen, à vous d'en assumer les conséquences ! Je doute d'ailleurs que le professeur Slughorn prennent partie pour toi quand il entendra parler des raison de votre retenue. Quand à vos préfet tu dis que je fais de l'abus de pouvoir mais bien sur tu ne te base que sur des on-dit. Car Blackstone votre préfète ne se gêne pas pour retirer des points à tout bout de champs. Alors croit moi la retenue que je te donne est plus que gentille ! OH et tu pourras dire à Rozen qu'il te rejoindra en retenue lorsqu'il sera rétablit." Il ne releva pas sa dernière phrase et se tourna vers les autres, "je vous laisse cinq minutes pour dégager le couloir, si quand je reviens vous êtes toujours la ou encore en train de vous battre, se sera retenue pour tout le monde avec des points en moins !" Il ne prendrait aucun plaisir à collé tout le monde ici et encore alors que Fabian était dans le lot. Il allait lui en vouloir d'ailleurs mais tant pis. Ils s'expliqueraient tout les deux si necessaire. Il jetta un coup d'oeil sur Lyleïa qui s'appretait à partir et sans hésitation commença à la suivre. De toute façon en prennant en partie sa défense, elle avait d"voiler une partie de leur jeu secret. Il pouvait bien se permettre de partir avec elle. Et puis il leur avait laissé cinq minutes.
Moran J. Powell
COTÉ DU BIEN On n'emporte avec soi que le bien qu'on a fait.
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Sujet: Re: Tourner à droite ou se prendre une droite ? • ft. Moran Powell, Marlene McKinnon, Fabian Prewett & Spectateur (-bal-) Mer 8 Mar 2017 - 16:07
Moran sentait que le coup allait partir, et sans doute que celui-ci allait être violent. Enfin, aurait été violent sans l’intervention d’une tierce personne. Sans voir le sortilège arriver, le préfet se le prit en plein dans le bas du dos et tomba comme une masse par terre quelques mètres plus loin. Interloqué et sonné, il mit de longues secondes avant de comprendre ce qui venait de lui arriver. Mais dès lors qu’il releva les yeux vers Alexandre et qu’il vit sa meilleure amie, les joues du Serpentard rosirent de colère. Non mais elle se prenait pour qui celle-là ? Mais Moran n’eut guère le temps de sortir sa baguette pour faire regretter à la jeune fille son geste, puisque Fabian débarqua et lui tendis la main pour qu’il se relève. Le garçon ne la prit qu’à contre-cœur pour se relever mais marqua un temps d’arrêt en voyant que son ami Gryffondor ne le lâchait pas.
MAIS POURQUOI TOUT LE MONDE NE LE LAISSAIT-IL PAS TRANQUILLE ?
Il allait faire part de son ahurissement face à l’attitude de tout le monde mais son ami lui intima d’aller immédiatement à l’infirmerie : « Cours toujours pour que j’y aille Fabian » répondit le garçon plus dans un sifflement qu’un murmure. Il essaya de se dégager mais la poigne du septième année était quand même vachement forte. Déçu, agacé par le monde entier, Moran voulait juste rentrer se coucher. Même en coller une à Alexandre ne le motivait plus.
Le pire sans doute, fut quand Lysandre débarqua. Le préfet regarda son homologue gueuler sans broncher et il eut un rictus lorsqu’il mit une retenue à Némésis. Néanmoins, le caractère du garçon le rattrapa et il était au bord de défendre sa comparse… Sauf qu’elle discuta la décision de Lysandre. Le ton qu’elle employait ne plaisait pas au préfet, pas du tout. Il aurait presque pu la défendre, mais sa condescendance le dégoûtait. Alors il ne dit rien et il fut même ravi lorsque sa capitaine prit leur défense. Moran n’était pas étranger de l’histoire entre Lysandre et Lyléïa, il se doutait bien qu’elle défendait plus l’élu de son cœur que lui. Mais ce n’était pas grave. Le ton froid, tranchant qu’elle utilisait aurait pu sans problème faire bondir le garçon de joie. Mais Lysandre, agacé, coupa ses probables injures russes. Quoi, ils voulaient qu’il parle en gaélique, lui ? Aucun problème, le garçon se promit de lâcher une injure dans cette langue qu’il avait appris en étant enfant. Mais le garçon écoutait attentivement les paroles de son ami Gryffondor. Il s’offusqua lorsqu’il évoqua les préfets, parce que non, Moran n’était pas un préfet injuste, il était cool. Avec toutes les maisons. Il n’enlevait presque jamais de points sauf en cas d’agression physique. Daisy par contre… Il aurait pu la défendre s’ils ne s’étaient pas disputés avant. Puis, ça aurait été rajouter de l’huile sur le feu. Le jeune homme les menaça d’une retenu et Moran leva les yeux au plafond, en se dégageant violemment de la poigne de Fabian. Il ne comptait pas rester là. Avant même que Lysandre ait finit sa menace, Moran partit en direction de la salle commune, sifflant un merveilleux « Morons » (ndlr : « abrutis » en gaelic ) aux deux andouilles qui faisaient partis de sa maison mais il ne s’attarda pas. Il gueula le mot de passe tellement fort que sans doute, tout le monde l’entendit : « Honneur » et il disparut par l’entrée de la salle. Il n’y avait encore personne et le garçon se remémora la scène entre lui et Daisy Blackstone qui avait eu lieux un peu plus tôt, à l’exacte endroit de là où il se trouvait. Le point de départ de tout cela. Secouant la tête de droite à gauche, il grimpa ses escaliers, entra dans son dortoir et s’effondra sur le lit, la tête encore bouillante. Mauvaise soirée.
Dragées:
500 mots : 2 dragées
Marlene McKinnon*
ORDRE DU PHÉNIX La meilleure défense, c'est l'attaque
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Sujet: Re: Tourner à droite ou se prendre une droite ? • ft. Moran Powell, Marlene McKinnon, Fabian Prewett & Spectateur (-bal-) Jeu 9 Mar 2017 - 11:58
Au moment où Marlene avait hurlé « MAINTENANT » un sortilège avait fusé et envoyé Moran Powell rouler jusqu’à ses pieds … enfin il lui semblait que c’était bien là l’utilité de ce sortilège, non ? Ou peut-être était-ce un sortilège qui faisait apparaître tout plein de septième année ? Némésis, Fabian et Lysandre rejoignirent en effet le petit groupe de bras cassés, peut-être littéralement concernant le garçon serpentard. Profitant du fait qu’il soit sonné et momentanément vulnérable, Marlene s’accroupit à ses côtés et lui prit le visage pour vérifier qu’il n’ait pas le nez cassé. Tout allait bien apparemment, et il se remit sur ses pieds avec l’aide de Fabian. Elle lâcha un profond soupir quand il rejeta l’idée d’aller à l’infirmerie, la fierté mal placée n’était apparemment pas uniquement l’apanage des garçons de sa maison …
La rouge et or se releva à son tour sans difficulté et sans besoin d'aide extérieure et entendit, comme tous ses autres camarades, la menace professée par le préfet rouge et or. Aussi grande gueule puisse-t-elle être, elle n’allait certainement pas moufter car tout ce qu’elle voulait elle, c’était quitter ses tristes cachots pour retrouver les festivités du bal, elle ne s’amusait vraiment pas du tout ici bas, et puis elle était plutôt du genre à respecter l’autorité des préfets, surtout ceux de sa maison, alors bon … Sauf que tout ça, c’était sans compter sur les jeux de séduction qui se déroulaient sous ses yeux. Alors que Alexandre et Moran s’étaient disputés pour une fille, voilà que lionne et serpent défendaient ardemment leur prince à leur tour, par merlin, faudrait pas que ça dégénère à nouveau en conflit cette histoire ! Elle regarda Alexandre avec un léger sourire et mima de se mettre le doigt au fond de la gorge pour se faire vomir en écoutant les propos de Némésis puis de Lyleïa. Ca ne lui donnait pas envie de tomber amoureuse. Marlene qui faisait déjà de sacrés efforts pour ne pas rire pouffa finalement de rire en entendant le sonore « Honneur ! » balancé par Moran de l’autre côté du couloir. Ah ça, ce n’était pas le maître mot de cette soirée ! Ca lui arrivait souvent de pouffer de rire toute seule et elle ne fit même pas l’effort de dissimuler sa moquerie sous une toux factice.
Elle se dirigea simplement vers Alexandre tandis que Lysandre et Lyleïa disparaissaient. Il ne restait donc, avec eux, plus que Fabian et Némésis. Elle n’avait aucune affinité particulière avec la jeune fille aux cheveux de jais et sa relation avec le cadet Prewett battait de l’aile ces derniers temps, alors elle préférait encore trouver refuge aux côtés de son cavalier qui avait l’air tout penaud maintenant que son adversaire était reparti. « Hum … T’as entendu Lysandre, c’est pas malin de rester ici. Tu veux aller à l’infirmerie ? Ou j’te raccompagne à ta salle commune si tu veux, enfin sauf si t’y vas pour filer des coups de patins à Powell hein … mais je pense que vous avez déjà tous les deux été super clairs sur le fait que vous vous aimez pas ! ». Son ton était moins chaleureux que d’habitude car elle n’aimait pas du tout l’attitude qu’avait eu son cavalier ce soir, elle ne l’avait jamais vu s’adonner à la violence contrairement à d’autres idiots de sa maison, et ce n’était pas quelque chose qu’elle affectionnait particulièrement. Venant de Avery ou Mulciber, ça ne l’aurait pas étonnée, eux-mêmes n’avaient pas été en reste ce soir niveau violence, mais de la part d’Alexandre ? Elle apprenait encore à le connaître et trouvait cela décevant de sa part. Ce n’était néanmoins ni le moment ni l'endroit pour remettre une couche de poudre de perlimpinpin, la dernière chose qu’elle voulait, était que ça reparte pour un tour. Elle lui tendit la main pour qu’il se relève à son tour et coupa simplement court en concluant : « N’importe où sauf ici, vraiment ! ». Il ne manquait plus qu’ils fassent perdre des points à leur maison respective !
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Dame Desmarais-de-Cheshir
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Sujet: Re: Tourner à droite ou se prendre une droite ? • ft. Moran Powell, Marlene McKinnon, Fabian Prewett & Spectateur (-bal-) Dim 12 Mar 2017 - 23:29
Tourner à droite ou se prendre une droite ?
La voix forte et perçante de Marlène se fit vite entendre alors qu'Alexandre était dans un état de bien-être à l'idée d'avoir enfin frappé ce troll de Powell. Ce dernier le plaqua violemment contre le mur avant de le jeter au sol. Le cinquième année tomba douloureusement sur les coudes. Mais il ne sentit rien. Adrénaline. Moran l'enjamba pour se mettre à califourchon sur lui et le secouer comme s'il ne pesait que le poids d'une plume (alors qu'il pesait près de 60kg tout de même). « Tu n’es qu’un idiot finit, Alexandre Rozen ! » cria-t-il, fou de rage. Le plus petit essaya de se libérer de son emprise, sans grand succès. Moran commençait à lever sa main sur Alexandre alors que ce dernier tentait de se protéger un minimum son visage en levant ses bras avec ses coudes écorchés quand il se fit brusquement projeté en arrière par une vive lumière. Il se redressa pendant que Némésis venait se placer devant lui pour le protéger. Il fronça les sourcils, toujours énervé. Il aurait tellement voulu continuer de se battre avec Moran pour se passer les nerfs. Mais le jeune homme à terre comprenait aisément que sa meilleure amie ne le laisserait pas faire cela ! C'était bien trop dangereux pour il suo protetto. Cependant, il ne put s'empêcher de se relever dans l'optique d'aller régler le compte de Moran.
« Laissez moi juste le frapper une dernière fois ! »
Alors qu'il s'apprêtait à s'avancer vers Moran une seconde fois, Némésis le retint alors que Fabian faisait son entrée. A croire que tout les Gryffondors et Serpentards s'étaient donnés le mot ! Et le plus étonnant dans l'histoire était que cela était deux serpys qui se battaient et non pas un gryffy et un serpy. « Mais bordel, il se passe quoi ici ?! » lança le nouvel arrivant, en colère. Bah évidemment ! Ses deux potes se disputaient pour la énième fois, il n'allait pas sauter de joie. Alexandre essayait de contenir sa colère avec énormément de difficultés. Le Gryffondor leur donna à tous des directives. Némésis obtempéra, que n'aurait-elle pas fait pour Fab' !
« Punaise mais c’est le bal qui vous a rendu tous vous comme ça là ou quoi ? Mais vous êtes complètement malades ! Vous avez vu vos têtes ? On dirait des Détraqueurs déterrés sérieux ! » « En même temps quand on vient t'attaquer comme ça, tu vas pas sourire comme un con ! Putain moi on m'a pas appris à-...» s'insurgea Alexandre avant d'être interrompu par Lysandre.
Le préfet des Gryffondors réclama le silence avant de proliférer une menace. Alexandre jugea bon de ne pas répliquer, il ne voulait pas faire perdre des points à sa maison. Il ordonna par ailleurs à Némésis de baisser sa baguette en lui annonçant qu'elle avait écopé une heure de retenue. Alexandre s'apprêtait à répliquer avec virulence pour défendre sa meilleure amie mais il fut vite coupé dans son élan par le préfet rouge et or. Le cinquième année serra les poings. Sa colère n'était pas encore redescendue, contrairement à son envie de violence physique. Un calme approximatif s'était installé dans le couloir du cachot. « Comportez vous comme des adultes pour une fois ou bien êtes vous trop attardés pour pouvoir prétendre à ce titre. Bande d'abrutis ! ». Alexandre fronça les sourcils. C'était du français non ? Si tout le monde se mettait à parler dans leur langue d'origine ! Eh puis, à 15 ans, on avait bien le droit d'être encore immature ! C'était plus fort que Némésis: elle ne put s'empêcher de répliquer aux propos de Lysandre qui, le cinquième année l'avait deviné, outraient la jeune femme. Elle fit une longue tirade sur la justice avant de se tourner vers son meilleur ami et le regarder dans les moindres détails pour vérifier qu'il n'était pas blessé. Alexandre était un peu récalcitrant, il n'avait pas envie de se faire materner mais sa saumensch n'en avait que faire, cette dernière le prit par le bras délicatement en lui lançant un regard froid comme une maman en colère, certainement pour essayer de faire redescendre sa colère. Elle savait comment le calmer, ou en tout cas l'empêcher de faire des trolleries. Alexandre ne pouvait s'empêcher de penser que sa meilleure amie ferait une très bonne maman. Les propos de Némésis ne semblaient pas avoir été apprécié par Romansky qui répliqua d'un air narquois, non pas pour prendre la défense de sa camarade de maison mais pour prendre celle du préfet rouge et or ! Bonjour la solidarité entre serpy ! Cela se voyait qu'elle n'était pas une pouffy. Aucun des verts et argents ici présents semblaient réellement loyal à leur maison de toute façon, y compris Alexandre, surtout Alexandre !
« Alexandre n'a pas besoin d'une protectrice, je pense que c'est un grand garçon, j'te signale au passage, que c'est lui qui a lancé le premier coup, alors il n'est pas tout blanc ton meilleur ami. Tu n'est pas obligée d'agresser Lysandre parce que toi, tu es en tord. »
La capitaine n'avait pas totalement tord. Mais il fallait comprendre Némésis aussi ! Son meilleur ami était sur le point de se faire frapper par une grosse brute ! Elle n'allait pas laisser faire cela. Et c'est pas Romansky qui aurait séparé les deux garçons ! Elle râla en russe (Alexandre pouvait comprendre quelques mots de cette langue grâce à sa mère) avant de se faire couper la parole par le préfet rouge et or. Ses paroles exaspérèrent Alexandre qui serrait fort le bras de Némésis. Il parlait en ignorance de cause, donc il aurait bien mieux fait de fermer sa gueule. Oui, les pensées du jeune homme étaient virulentes. Mais la suite l'énerva encore plus. Il n'allait certainement pas se taire encore longtemps ! Alexandre trouvait ces propos tellement... Tellement... Il n'avait même pas les mots. Il pensait de plus en plus que les préfets étaient des culs de niffleurs.
« Alors croit moi la retenue que je te donne est plus que gentille ! OH et tu pourras dire à Rozen qu'il te rejoindra en retenue lorsqu'il sera rétablit. » « Attends mais t'es sérieux là ?! » répliqua directement le cinquième année. « Ok, Némésis et moi sommes en tord ! Mais il me semble que Moran aussi, qui est PREFET je le rappelle, est aussi en tord. C'est lui qui est venu m'agresser ! Mais ça tout le monde s'en fout de ce détail. Scheisse, on a des préfets de chiotte c't'année ! Dumby devrait arrêter de fumer de la poudre lunaire ! »
Lysandre ignora totalement Alexandre, ce qui ne manqua pas d'agacer ce dernier. Le Serpentard n'avait jamais vraiment parlé avec le préfet et il savait d'ors et déjà qu'il n'allait pas l'aimer. Pas du tout en fait. Alors que la capitaine des Serpentards partait, le français la suivit. Quant à ce troll de Moran, il lança un juron dans une langue qui n'était pas de l'anglais en se dirigeant vers la salle commune de Serpentard. Il semblait à Alexandre que c'était du gaélique, mais il n'en était pas certain. Puis, il cria presque le mot de passe de la salle commune. Il eut un long moment de silence. Il n'y avait plus que lui, Marlène, Némésis et Fabian dans le couloir peu éclairé du cachot. Il regarda les trois individus qu'il considérait comme ses amis à tour de rôle, même Marlène, silencieux. Sa colère était retombée. Sa cavalière se rapprocha de lui, il était la seule personne qu'elle connaissait à peu près bien parmi eux. Elle lui proposa, un peu plus froidement qu'à l'accoutumée, d'aller autre part. Il jeta un regard à Némésis et Fabian. Quelque chose lui disait que cela ne les aurait pas dérangé d'être seul à seul. Puis il redirigea son regard vers la Gryffondor.
« N’importe où sauf ici, vraiment ! »
Alexandre acquiesça et laissa un regard entendu à Némésis et Fabian. Il avait à parler avec sa cavalière. Le jeune homme savait qu'elle n'avait pas du tout apprécié son attitude de ce soir. Il voulait s'expliquer, essayer de sauver les meubles. Il la prit doucement par l'épaule alors qu'elle portait toujours sa veste pour l'emmener plus loin, à l'opposé de la salle commune des Serpentards. Une fois que les deux cinquièmes années furent assez éloignée, le jeune homme prit enfin la parole, un peu gêné, s'étant arrêté dans un coin de couloir. Il n'aimait pas faire cela.
« Je suis désolé pour ce soir. » s'excusa-t-il. « Je n'aurais pas dû me battre avec Powell. C'était stupide. Mais tu ne peux pas savoir à quel point je me suis senti bien sur le moment. J'en jubile encore de l'avoir frappé, tu vois. Même si je sais que d'ici demain, je vais le regretter. »
Il n'osait même pas regarder Marlène dans les yeux, il avait presque honte de s'être battu devant elle. Il savait qu'elle était fermement opposée à la violence. Lui aussi d'ailleurs ! Mais il y avait des fois où l'impulsion était plus forte que lui. Il regardait ses chaussures en triturant un des pans de sa chemise, un toc chez lui était de toujours avoir ses mains actives, surtout quant il était gêné. Il cherchait les mots justes, ce qui était assez difficile pour lui. Son silence était ponctué de "Euhm...". Il ne savait même pas si s'expliquer avec elle arrangerait l'idée qu'elle se faisait de lui. Il sentait qu'il l'avait déçu. Et pour une raison qu'il lui échappait, il n'avait pas voulu la décevoir. Etait-ce un début d'affection pour la jeune fille ? Sans doute, et il aurait été temps après près de 4 ans de connaissance (dont il avait passé à repousser violemment la jeune fille, par ailleurs). En même pas deux semaines, ils avaient commencé à tisser un lien, certes petit, qui ressemblait vaguement à de l'amitié. Cela lui faisait un peu penser à Lindsay. Si on lui avait dit il y avait un an de cela qu'il tomberait amoureux d'elle, il ne l'aurait pas cru.
« Enfin... Je pense que tu as eu une mauvaise idée de m'inviter au bal... Mais je peux au moins rester le reste de la soirée avec toi... Ou si t'en as pas envie te raccompagner à ta salle commune... »
Alexandre osa enfin lever son regard vers Marlène, guettant sa réaction. Il essayait d'avoir l'air d'être un bon cavalier au moins quelques minutes. Un cavalier qui ne la menacerait pas et qui ne la laisserait pas toute seule. Avery ne semblait pas être dans les parages, donc il n'y risquait rien, à priori. Il avait bien senti sa colère tout à l'heure ! Il l'avait carrément saisi par le col pour le menacer. Pour sûr, il n'avait pas apprécié de voir Alexandre danser avec une sang de bourbe, même à contre coeur. D'ailleurs, il se demandait comment Marlène avait eu l'idée de l'inviter au bal. C'est vrai ça ! Alexandre n'était pas réputé pour son ouverture d'esprit. Il semblait être le total opposé de la Gryffondore. Donc il lui a fallu à être gentil juste une demi-heure pour qu'elle pense qu'il en valait un minimum la peine ? Comment cela se passait sous ces cheveux blonds ? Il avait du mal à comprendre la jeune fille.
Sujet: Re: Tourner à droite ou se prendre une droite ? • ft. Moran Powell, Marlene McKinnon, Fabian Prewett & Spectateur (-bal-) Lun 13 Mar 2017 - 15:11
Tourner à droite ou se prendre une droite ? ft. Participants du bal ' Protéger qui vous aime, donner le nécessaire à qui vous donne les étoiles, il n'est rien de plus doux... 'Ils n'avaient décidément rien compris à ses propos, elle ne parlait pas des préfets mais des clichés généraux qui accusaient les serpentards. Enfin bref, elle n'allait pas rendre plus explicite son petit pitch pour un imbécile qui n'était pas capable de comprendre des mots simples et le sens d'une phrase. Elle avait plus important à faire comme la question de son paternel. Accorder du temps à des bouses d’hippogriffe sans cervelle, ce n'était pas son domaine. Surtout que Lysandre ne savait pas ce qu'était leur vie et leur passé... Et c'était mieux ainsi pour tout le monde d'ailleurs. Elle ne tenait pas à voir dans son regard de la pitié dégoûtante. Elle posa un très bref instant la main sur son ventre, là où il y avait sa fine cicatrice récente, punition... S'il savait, il n'aurai jamais employer ce terme précis en sa présence que son père adorait utiliser pendant leurs petites séances. Les mauvais souvenirs apparaissaient à la surface de son esprit mais elle les occulta. Elle ne prêta pas attention au préfet des gryffondors de toute façon occupée avec Alexandre qui semblait plus calme à la fin, suite à une petite rébellion. Il l'avait défendu, ça l'avait beaucoup touché. Elle pouvait toujours compter sur lui.
La plupart quittait l'endroit mais Némésis s'en fichait comme de son premier cours de botanique et rendit le signe de tête de son meilleur ami quand il partit avec sa cavalière. Elle soupira lourdement, fermant un instant les yeux, une main légèrement tremblante passant dans sa crinière ébène. Décidément, cette soirée était gâchée du début jusqu'à la fin, si on faisait exception de l'apparition de Fabian. Elle remarqua que ce dernier était encore là et qu'il ne restait plus qu'eux. Elle ne savait pas trop comment agir suite à cette scène qui aurait dû se faire dans la salle commune des serpentards et non à la vue de tous. Moran n'était vraiment pas malin... Dans tous les cas, elle avait besoin d'air et rapidement si elle voulait garder un minimum de contrôle après un stress aussi violent et soudain. Elle jeta timidement un regard dans la direction du rouge et or se voulant neutre cependant, ses débats intérieurs devaient sûrement se voir indépendamment de sa volonté.
« Je pense aller faire un tour dans le parc, tu veux venir ? » demanda-t-elle dans un souffle au Prewett, espérant profiter un peu plus de sa compagnie dans de meilleures conditions.
Sujet: Re: Tourner à droite ou se prendre une droite ? • ft. Moran Powell, Marlene McKinnon, Fabian Prewett & Spectateur (-bal-) Lun 13 Mar 2017 - 22:38
Moran me lança une remarque acerbe en sifflant que j’accueillis en levant les yeux aux ciels. Mon ami n’était pas dans un état normal, il ne fallait pas que je succombe à ses provocations. Je me demandais bien ce qui avait pu se passer pour qu’il soit comme ça. C’était certainement lié au bal. Mais dans ce cas-là, la cause devait être sacrément forte pour qu’elle puisse transformer le Serpentard, d’habitude d’un calme olympien et rarement colérique. Je le tenais fermement afin qu’il n’en mette pas une à Alexandre qui, visiblement, se remettait doucement du coup précédent. Et en plus, Moran avait frappé quelqu’un. Ça ne lui ressemblait pas.
Mais bientôt, ce fut à Lysandre de pointer le bout de son nez. Il manquait plus que ça. L’un de mes amis arrivait, et il n’avait pas l’air très content. Très vite, il demanda à tous de se taire et sa voix puissante résonna dans tout le cachot. Personne ne savait quoi dire, moi y compris. Lys y allait un peu fort, quand-même. Punaise, mais ce bal avait mis tout le monde sur les nerfs ou quoi ? Et moi qui avais regretté de n’y être pas allé ! Peut-être que cette soirée m’aurait mis sur les nerfs, tout compte fait. Comme quoi… Soudainement, Némésis enchaîna. Personne ne parla pendant sa tirade et je fus même étonné de ce qu’elle arrivait à sortir à son aîné. Elle avait du cran, la Serpy. Et elle n’avait peur de rien. Cependant, Lyl ne sembla pas bien apprécier cette confrontation et s’empressa de défendre son homologue Gryffondor. Tiens, elle rabaissait une camarade Maison… Pour un Rouge et Or ? Voilà qui était nouveau. Lysandre enchaîna fermement et partit en menaçant tout le monde d’une heure de retenue s’ils ne quittaient pas les lieux d’ici cinq minutes. Je me retins de justesse crier que j’étais là aussi avant de ravaler ma langue. Ce n’était certainement pas le bon moment pour faire le pitre.
Moran se défit brusquement de mon emprise et je le laissai faire. Ça ne servait plus à rien que je le tienne, de toute façon. Il avait compris la leçon, ou du moins je l’espérais. Je pris mon visage entre mes mains lorsque j’entendis le mot de passe de leur Salle Commune. Et bien pour de la discrétion, c’était discret ! J’espérais qu’aucune mauvaise oreille ne traînait dans les parages, ou les Verts et Argents allaient avoir droit à un beau bizutage de leur repaire. J’entendis vaguement Marlene adresser la parole à mon frère de cœur qui nous regarda d’un air entendu. J’hochai doucement la tête et ils partirent tous les deux. Un petit balayement de regard autour de moi, et je constatai avec étonnement qu’il ne restait plus que Némésis et moi. La jeune fille me regarda et me demanda si je voulais sortir dehors avec elle. Un sourire illumina mon visage. Je ne savais pas pourquoi, mais la simple idée de l’accompagner dehors me faisait énormément plaisir. Je lui tendis mon bras à la manière des chevaliers de l’époque, le dos droit et la mine fière. Le pitre incarné.
« Avec grand plaisir, darling. »
J’attendis qu’elle réponde à mon invitation et, la jolie Serpentard à mon bras, je commençai à avancer pour sortir hors de ces cachots. Qui sait ce que cette soirée allait réserver… ?
Caractéristiques du sorcier | EPOUVANTARD : Marque des Ténèbres | PATRONUS : Canard coureur indien | POINTS DE COMPÉTENCE :
Sujet: Re: Tourner à droite ou se prendre une droite ? • ft. Moran Powell, Marlene McKinnon, Fabian Prewett & Spectateur (-bal-) Ven 17 Mar 2017 - 19:20
Le bal qui ouvrait la nouvelle année au château était surprenant, c’était le moins qu’on puisse en dire, et Marlene espérait sincèrement qu’il n’y ait là-dedans rien de prophétique quant au reste des jours qui restaient à s’écouler. Elle s’était attendue à passer toute sa soirée à danser, boire, manger, rire et elle se retrouvait finalement coincée dans des cachots humides à assister à une bagarre façon moldue et, même si c’était là ses origines, elle ne le pensait pas du tout comme un compliment. Elle croyait très fermement en la mixité en tant que beau concept mais était un peu désorientée par la balbutiante mise en pratique. Elle laissa Alexandre la prendre par l’épaule, non sans un haussement de sourcils surpris, et le suivit un peu plus loin car il semblait savoir où il allait, sûrement mieux qu’elle qui ne connaissait des sous-sols de l’école que le trajet vers les cours de potions. Il s’interrompit bientôt pour s’excuser et fit ainsi basculer la soirée de l’étonnement vers abracadabrantesque. Alexandre qui s’excuse ? Vraiment ? Le fier et narquois Alexandre ? Ses traits se détendirent quand il enchaîna bientôt sur la jubilation ressentie pendant la bagarre et elle finit par baisser les yeux vers le sol dans un soupir las. On ne changeait pas les garçons …
Marlene réalisa au tremblement de ses mains que cette situation devait bien plus secouer son camarade qu’il ne réussissait à l’admettre malgré ses meilleurs efforts et Merlin savait qu’ils étaient pourtant laborieux ! Elle serra naturellement ses mains froides dans les siennes pour tenter d’en apaiser les spasmes avant de reprendre sur un ton plus doux. « C’est bien que tu saches que tu regretteras demain ! J’veux dire … ça arrive de vouloir arracher la tête de quelqu’un - crois-moi ça m’est arrivé déjà mille fois de vouloir arracher la tienne ! - mais c’est bien de savoir bah … que c’est un truc qu’on peut regretter .. et de s’abstenir du coup … même si c’est pas toujours facile ». Marlene avait beau vouloir vivre dans un monde parfait dénué de toute violence, elle ressentait comme tout le monde parfois une étrange agitation qui la conduisait à vouloir dégainer, elle s’interdisait simplement d’y céder avec plus ou moins d’efficacité selon les jours. Une partie d’elle comprenait donc ce que Alexandre avait pu traverser ce soir. « Je suis contente de t’avoir invité au bal ! J’imagine que c’est ça aussi la mixité … même si d’habitude, c’est sûrement plus entre rouge et vert que ça cogne … ». Elle avait eu jusque là une vision très idyllique et romanesque de la mixité et fronça les sourcils en se disant qu’elle avait fait un grand bond dans la réalité ce soir. A sa manière, elle s’était aussi pris une sacrée claque !
Elle réalisa bientôt qu’elle tenait les mains d’Alexandre et qu’elle avait encore sa veste de bal glissé sur ses épaules. La situation avait quelque chose d’un peu trop intime à son goût et elle rougit en lui lâchant finalement les mains car elle n’avait pas l’habitude d’être physique avec les garçons. « Hum … ». Elle fronça les sourcils et se gratta le pli soucieux qui venait d’apparaître sur son front sans pourtant réussir à le faire disparaître. « C’est pas contre toi Alexandre, mais je pense quand même que c’est mieux que … je remonte là-haut … toute seule j’veux dire ! ». Elle dissimula sa gêne derrière un sourire sympathique. Elle ne savait pas encore si elle comptait retourner au bal ou à sa salle commune mais elle avait l’impression étrange que les choses s’étaient suffisamment accélérer pour elle ces dernières heures. Marlene et les garçons, une histoire terrifiante, c’était pas pour rien si le seul représentant de la gente masculine avec qui elle passait habituellement du temps, c’était son meilleur ami Xénophilius.
Elle lui tourna les talons et complètement désorientée par les sous sols hésita entre tourner à droite et à gauche mais sa fierté de rouge et or l’empêchait de poser une question directionnelle à Alexandre après l’avoir ainsi quitté. Elle se tourna simplement vers lui pour lui adresser un sourire amusé et un brin provocateur. « On se revoit demain du coup ? Quand les regrets auront balayé la colère ? ». Elle rit pour se moquer de lui et lança finalement à la dérobade. « Réunion du club des SPS à … » Ohlala, à quelle heure se lèverait-elle demain ? Elle éluda sa fin de phrase d’un coup d’éventail avec sa main. « Euh … quand on sera réveillés ! ». Et elle lui adressa un clin d’œil, ce qui était sa manière à elle de dire qu’elle ne reviendrait plus sur les torts qu’il avait pu commettre ce soir au protocole du cavalier idéal. Après tout, si sa vision du féminisme condamnait comme primaires les démonstrations de violence, elle lui avait également toujours fait considérer comme inégalitaire les codes des galant hommes … « Bonne nuit ! » chantonna-t-elle en s’égarant complètement dans les cachots sa veste de bal toujours glissée sur ses épaules. Flûte alors !
dragées:
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Dame Desmarais-de-Cheshir
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Caractéristiques du sorcier | EPOUVANTARD : Une foule sans visage, l'inconnu | PATRONUS : Le coyote | POINTS DE COMPÉTENCE :
Sujet: Re: Tourner à droite ou se prendre une droite ? • ft. Moran Powell, Marlene McKinnon, Fabian Prewett & Spectateur (-bal-) Ven 17 Mar 2017 - 22:48
Tourner à droite où se prendre une droite ?
Le soupir de Marlène était éloquent. Je l'avais bel et bien déçu. Ça ne m'étonne pas. Par contre, ce qui m'étonne, c'est qu'elle me prenne mes mains et les serres en me voyant froisser ma chemise. Ses mains sont froides contrairement aux miennes. Je ne sais pas comment réagir face au ton doux qu'elle emploie pour me parler. C'est difficile à expliquer, mais je me sens plus réceptif au contact de Marlène qu'à ses paroles. Je suis très surpris quand elle m'apprend qu'elle ne regrette pas de m'avoir inviter au bal. -Moi aussi ça m'étonne mec, vu le piètre cavalier qu'tu fais.- Pour une raison qui m'échappe, Marlène lâche brusquement mes mains, toute rougissante. Peut-être est-elle gênée par ce contact qui moi ne m'embarrasse pas vraiment. Elle ne semble pas habituée aux contacts physiques. Ou au moins avec les garçons. Je ne pense pas qu'elle aurait agi de la sorte si j'étais une fille.
« C’est pas contre toi Alexandre, mais je pense quand même que c’est mieux que … je remonte là-haut … toute seule j’veux dire ! » me répond-elle en souriant pour camoufler sa gêne apparente.
J'acquiesce en lui adressant un petit sourire en disant: « Pas de problème. ». Quoi ? Vous vous attendiez à ce que je fasse le forceur pour qu'elle reste avec moi ? Je ne suis pas ce genre de gars -Ah bon ?-. Elle me tourne le dos et avance dans le couloir. Son ignorance des lieux se manifeste rapidement: elle se met à regarder à droite à gauche. C'est vrai que les gryffondors n'ont pas beaucoup de raison de se rendre aux sous-sols. Pourquoi elle me demande pas le chemin ? Ah oui. La fierté rouge et or. Ça me fait doucement rire. Penaude, elle se retourne vers moi et me regarda avec une dose de provocation dans le regard. « On verra McKinnon, on verra. » réponds-je les bras croisées, l'air amusé quand elle me propose qu'on se revoit. Elle rit. J'aime bien ce petit jeu entre nous. Même quand elle se met à parler de son bureau d'aide au sang-pur je garde le sourire. Elle nous fixe plus ou moins un rendez-vous.
« Je te rappelle que j'aie pas encore rejoint ton bureau. Et que je compte pas le faire. » lui rappelé-je sérieusement.
Elle semble avoir totalement ignoré ma remarque quand elle me fait un clin d'oeil avant de se retourner pour se s'aventurer dans les couloirs du cachot. Elle me souhaite bonne nuit et je décide d'un peu la guider: « La sortie est à droite ! ». Cela aurait été très drôle de voir une Marlène McKinnon complètement paumée dans les couloirs des cachots en pleine nuit. Elle serait capable de venir frapper à l'entrée de la salle commune des Serpentards pour réclamer de l'aide. Mais je vais lui épargner ça. En fait, c'est surtout pour m'épargner les représailles des autres Serpentards qui retrouveront leur sommeil troublé par ma cavalière. Mon sourire s'efface quand Marlène n'est plus dans mon champs de vision et je regarde autour de moi. Une question qui m'avait échappé toute la soirée me vient à l'esprit. Quel comportement je vais devoir adopter à l'égard de Marlène ? Je veux pas qu'elle se fasse de fausses idées. Je ne pense pas venir lui parler demain et faire comme si rien ne s'était passer ce soir. -T'es sérieux, tu vas encore faire ton connard ?- Attends... Mais elle m'a chouré ma veste ! Fais chier. -Bien fait pour ta gueule. Tu sais ce que ça veut dire ?-
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