SUJET COMMUN | vous êtes tous invités à la fête, soyez prêêêêts !

Je fis un grand sourire à Moran lorsque ce dernier me répondit par mon surnom d’une voix aigue. Comment donner bonne impression en deux secondes, version Powell et Prewett ! Pour ça, on était de vrais génies. Je m’approchai donc de lui à grande vitesse et lui flanquai une tape sur l’épaule dont il me gratifia également. Il avait l’air d’aller bien, ce qu’il me confirma. Enfin, mieux que depuis l’autre soir. On ne s’était pas trop recroisé depuis cette fameuse soirée d’après le bal où je l’avais trouvé drôlement amoché.

« Et toi ? »

Je haussai un peu les épaules pour signifier que rien n’avait changé depuis. Je continuai à faire le deuil de mes parents, et j’y arrivai petit à petit. Même s’il allait me falloir encore un peu de temps. Tourner la page n’était pas chose facile, surtout par rapport à une telle situation. De toute façon, je n’avais pas besoin de parler pour qu’il comprenne ce que ce geste signifiait. Et en plus, il ne m’aurait sûrement pas écouté puisque mon ami était à présent focalisé sur l’entrée triomphante de Madeline. Et pas n’importe quelle entrée, puisqu’elle amenait du Whisky Pur Feu ! Ah, là tout de suite, ça changeait la donne. Cette arrivée confirma que je n’étais pas venu pour rien. En général, je venais rarement pour rien… Moran flanqua sa bouteille d’hydromel dans ma main vide avant de me lancer une pique.

« De la bierraubeurre pour quelqu’un comme toi, me voilà déçu. »

Je levai les yeux au ciel. Allons. Il ne pensait tout de même pas que je n’avais pas l’intention de boire à cette soirée ? Il me connaissait mal ! Des cuites, j’avais déjà dû en prendre les années précédentes, mais jamais des grosses. Cette année était ma dernière année à Poudlard. Autant en profiter, non ?

« Hé, y’avait pas encore de Whisky Pur Feu quand je suis arrivé ! »

Je posai discrètement la bouteille d’hydromel et mon verre de bierreaubeurre et suivit Moran pour aller, moi aussi, prendre une bouteille de Whisky. Cet alcool, la base du monde sorcier quoi ! C’était aberrant de savoir que les moldus ne connaissaient pas ça. Oh, ils devaient sûrement avoir d’autres spécialités… Mais je restais persuadé que nos liqueurs restaient les meilleures. Mon ami Serpentard s’assit sur le canapé avec la grace d’un gros pacha et tapota la place à côté de lui pour que je puisse le rejoindre, ce que je m’empressai de faire. On était bien, là, à regarder les gens parler entre eux. À être les spectateurs du monde.

« Dis… Je suis vraiment désolé pour l’autre jour. Je n’aurais pas dû te parler comme ça. »

Il avait l’air vraiment gêné, ou du moins, mal à l’aise. Mais je rassurai d’un regard. Je connaissais trop Moran pour savoir qu’il n’avait pas été dans son état normal à la fin de cette soirée. Moran, la main en sang, le visage rouge de colère, criant sur tout le monde… Non, ça ne lui ressemblait pas. Il semblait avoir été à bout, comme un craquage de nerf, quelque chose qui était resté contenu en lui depuis trop longtemps. Un cumul de plein de choses qui faisait qu’et bien, à un moment, tout finissait par sortir.

« T’inquiète, mec. Je savais que t’étais pas dans ton état normal. T’as pas à t’excuser. »

Néanmoins, je lui jetai un regard intrigué.

« Par contre j’aimerais bien savoir ce qui t’as mis dans un état pareil. Avant d’hausser nonchalemment les épaules. Mais te force pas à le dire maintenant. Si t’es pas prêt, on pourra en reparler plus tard. »

J’enlevai la capsule de la bouteille et porta l’embout à mes lèvres. Je sentis le liquide glisser le long de mon œsophage et atteindre mon estomac. Un pur délice ! Je tournai la tête en vis McKinnon à quatre pattes en train de se dandiner. Je soupirai de désespoir. Toujours aussi fatiguante, cette fille. Notre relation ne s’était pas améliorée, et je tâchais de l’éviter le plus possible. Mais bon, on pouvait bien faire une exception pour une soirée comme ça.

« T’es venu seul ? »

Oulà. Instant de panique. De stress total. Qu’est-ce que je devais dire ? Je n’allais pas sortir que j’étais venu avec Alex, et qu’en plus je l’avais forcé à s’y rendre, non non c’était une très mauvaise idée… Mieux valait ne pas y penser. Après l’épisode des cachots, il y avait deux choix : soit Moran allait quitter rapidement la salle et s’enfermer dans sa bulle de solitude, dans ce cas j’allais devoir le suivre et le raisonner, soit il allait voir Alex pour lui cracher ses quatres vérités. Ça allait forcément finir en baston, donc dans tous les cas, je devais nier la présence d’Alex alors qu’il se trouvait pas si loin que ça. C’est pourquoi je répondis le plus naturellement du monde.

« Ouep, je suis venu tout seul. Et toi ? »

Vite, vite, un autre sujet de discussion ! Alleeeez, c’est le moment ou jamais de prouver ton intelligence même si la Nature ne t’a pas vraiment gâté…

« Ah au fait, j’espère que les Serpys l’ont pas trop en travers la victoire des Jaunes pour le match… »

Ouais bon, c’était maladroit parce qu’en plus ça concernait la défaite des Serpents mais bon, à ma place vous auriez fait quoi ?

Fiche de RP (c) Miss Yellow

Citation :: • Post sans le nom du personnage ▬ 2 dragées
• 500 mots ▬ 2 dragées
• Participer à un sujet commun ▬ 2 dragées (par post)

Total = 6 dragées

COTÉ DU BIEN

Fabian avait toujours une bonne excuse pour expliquer l’absence d’alcool entre ses mains. Oh, Moran le connaissait il avait déjà passé de bonnes soirées alcoolisées avec lui. Sans doute déjà parce qu’ils étaient tous les deux amis depuis de nombreuses années. Il n’y en avait au fond pas un pour rattraper l’autre, ils étaient à égalité, finissaient dans le même état. Les voirs tous les deux complètement à la ramasse était amusant.
Ainsi, le septième année ne s’était pas fait prier pour suivre le Vert et Argent, délaissant pitoyablement la bouteille d’hydromel même pas entamée. Une fois prêts pour passer une bonne soirée, ils avaient finit sur le canapé, regardant d’un oeil un peu vide passer les gens devant eux. Moran avait décapsulé sa bouteille comme s’il s’agissait d’un bouchon quelconque.
Le jeune homme avait trouvé normal de s’excuser de son attitude au bal. Fabian sans doute ne l’avait jamais vu dans un tel état. Le garçon s’était beaucoup excusé pour cette soirée, lui qui rechignait toujours à dire juste “pardon” en bousculant quelqu’un. Mais le Rouge était compréhensif, et Moran n’en attendait pas moins de lui. Enfin, c’était aussi un garçon curieux, qui lui demanda pourquoi il avait réagi ainsi, pourquoi il était dans cet état. Le préfet eut un rire un peu nerveux. Il avait déjà discuté de tout cela avec Daisy, ça lui avait d’ailleurs fait grand bien. Inutile maintenant de retourner le couteau dans la plaie, et Moran pensait s’être excusé avec tout le monde depuis cette soirée : « Juste une soirée de merde. Y’en aura d’autres sans doute, ce n’était rien d’important » lança-t-il d’une voix tellement convaincue qu’il aurait pu lui même y croire.

Moran s’était demandé si le jeune Prewett était venu seul, ce qui l’aurait arrangé parce qu’il aurait trouvé comme ça un camarade de beuverie pour la soirée. Aussi, il tomba royalement dans le panneau face aux dires de Fabian. Il souri, satisfait parce qu’au fond le jeune Gryffon lui avait dit ce qu’il voulait entendre. Bonne soirée en perspective, ils allaient s’amuser. Moran à son tour, fit preuve de sincérité (cette fois-ci) : « J’suis venu seul aussi. J’ai ouï dire qu’il y aurait des boissons intéressantes ». Joignant le geste à la parole il leva sa bouteille : « À ta probable dernière cuite à Poudlard, mon pote ». Moran n’arrivait pas bien à imaginer que son camarade de sortie nocturne allait quitter l’école à la fin de l’année, avec probablement en poche tous ses ASPICs. Que deviendra leur quatuor de la mort sans lui ? Le Gryffondor était irremplaçable.
Fabian changea brusquement de sujet alors que Moran était en train de boire à nouveau. Mine de rien, le préfet avait déjà dû boire un bon tier de sa bouteille. Il se sentait bien. Peut-être plus léger qu’au tout début de la soirée, sans doute dû au Whisky qu’il avait déjà bu. Le garçon pourtant, sourit et mit quelques longues secondes avant de répondre : « Ce n’est pas de la faute de Joseph, les jaunes ont une bonne équipe. Nous, on a largement déjoué, j’ai pas fait un super match » lança-t-il en buvant à nouveau pour faire passer sa déception. Il y avait du brouhaha dans la salle de repos. « Je crois que c’est bientôt votre tour, non ? Vous jouez contre les bleus ? J'espère que vous allez vous rater avec la Coupe des Quatre Maisons » finit-il d'un air provocateur.

Le jeune homme prit la liberté de mettre ses pieds sur la table basse, la bouteille de Whisky Pur Feu pendant mollement dans sa main. « Tu as eut ton entretien d’orientation avec McGo, ou pas encore ? » demanda-t-il en se tournant vers son ami. Il se rendit compte à ce moment là que cela faisait bien longtemps qu’il n’avait pas eut de discussion intéressante avec le Gryffondor. Discussion intéressante qui allait se transformer en joute de débilités d’ici quelques gorgées, sans doute.

Dragées:

Vous êtes tous invités à la fête, soyez prêêêts !

ft. Everybody

« L'alcool c'est de l'eau ! »

Gabin avait entendu dire qu'une soirée se tenait dans la salle de repos. On disait qu'il y aurait beaucoup d'alcool. Alors qu'il se tenait près de la porte de la salle de repos, il entendait la musique mise à fond à s'en arracher les oreilles. Il fit des yeux ronds en entendant deux filles déclarer que Mr. Picott était enfermé dans un placard. Mais c'était quoi ce bordel ? Le poufsouffle était sûr d'une chose, son meilleur ami se trouvait dans cette pièce, probablement une bouteille de quelconque alcool à la main. Il connaissait trop bien le Serpentard. C'était d'ailleurs la raison de sa venue. Il fallait bien quelqu'un pour rappeler à Moran de ne pas trop boire. Et étrangement, il ne pouvait compter sur personne d'autre à la soirée pour le faire à sa place.
Le jeune homme entra dans la salle de repos et se mit à chercher Moran du regard. L'agitation autour de lui et toutes ces odeurs d'alcool avaient la capacité de l'oppresser. Il n'était pas dans son élément. Quand il eut enfin trouver la personne qu'il cherchait, il se fraya un passage jusqu'à lui. Que fut-ce petit l'étonnement qui saisit Gabin lorsqu'il vit son meilleur ami avec son compagnon de beuverie depuis toujours: Fabian. Ce dernier était aussi un ami du Poufsouffle, il n'allait pas échapper à ces réprimandes. Les deux fêtards étaient assis sur le canapé. Il semblait à Gabin d'avoir entendu le nom de McGonagall quand il interrompit leur conversation.

« Je savais que vous seriez là ! » commenta le jaune et noir, sans l'ombre d'un sourire sur le visage.

Cela ne l'amusait pas de faire de la prévention. Mais il se sentait obligé de le faire. Quand il vit la bouteille de Moran dont un tiers était déjà vide, il fit des yeux ronds en lui prenant la bouteille d'alcool des mains, estomaqué. « Moran ! » s'offusqua-t-il. Il soupira, agacé.

« Je te préviens, t'as pas intérêt à te saouler ce soir ! Et c'est valable pour toi aussi Fabian ! Si je surprends l'un de vous se ridiculiser sous l'effet de l'alcool, je vous enferme dans le placard avec Picott ! » menaça-t-il, regardant ses deux interlocuteurs dans les yeux.

Il se doutait que ses deux amis ne l'écouterait pas et boiraient comme bon leur semblait. Et c'était bien ça qui énervait le poufsouffle. Il était prêt à ne pas rendre la bouteille à Moran. Mais il savait que de toute façon, il en prendrait une autre et l'engloutirait en entier (en plus du tiers qu'il avait déjà bu de l'autre) au lieu de finir celle là.

Dragées:

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COTÉ DU BIEN

❝ Vous êtes tous invités à la fête, soyez prêêêêts ! ❞

- Nia & Co' -

Le récit de la fête est la moitié de cette même fête

Ca faisait bien longtemps qu'elle n'était pas allée à une fête,oui parceque le bal n'avait as vraiment compté comme une fête, vu son déroulement... Elle s'était enfilé une bouteille de Whisky-Pur Feu en moins de cinq minutes et avait fini par se disputer avec Moran. Encore fallait-il que le mot "dispute" soit adéquat, elle avait fini une bonne semaine à l'infirmerie sans parler à personne, en fait la seule personne à qui elle avait accepté de parler était sa conscience. Mais elle allait mieux, elle avait repris sa teinte de cheveux naturelle pour retrouver une par de ce qu'elle avait été auparavant, même si cela signifiait renier une partie de sa personnalité.
Elle s'était mise avec Ewan depuis peu, et même si les rumeurs (en était-ce vraiment puisqu'elles étaient véridiques ?), courraient à leurs sujets, ils ne s'étaient jamais affichés officiellement ensemble. Quand son charmant compagnon lui avait parlé de la soirée elle avait sauté sur l'occasion, elle le ferait à ce moment-là, elle avait senti qu'il en avait besoin et elle l'aimait. Alors elle voulait mettre les choses au clair le plus vite possible.
« Je te rejoindrais. » lui avait-elle dit dans un coin du parc, sous le saule pleureur. « Je t'aime, Ewan. » avait-elle dit en lui volant un dernier baiser, alors qu'il se rendait à son entrainement de Quidditch.
Après le repas elle avait courut jusqu'au dortoir, ce soir était leur soir. Elle voulait qu'il l'a trouve jolie, encore plus qu'auparavant, elle passa donc sa garde-robe en revue pendant plus d'une demi-heure avant de tomber sur la tenue parfaite elle était simple et jolie à la fois. C'est donc sur le coup des vingt et une heure qu'elle sortit de la salle commune des Serdaigles accompagnée d'un certain nombre d'entre eux. Il fallait se rendre à l'évidence, personne ne louperait cette soirée, personne à part ceux qui n'était pas au courant et encore, ils ne seraient pas nombreux.

C'est vêtue d'une robe bustier d'un gris clair impressionnant, qu'elle entra dans la salle de repos, il y avait déjà beaucoup de monde, beaucoup de musique, et surtout beaucoup d'alcools. Elle fut d'ailleurs surprise de voir son cousin au loin, mais de voir ceux avec qui il parlait, elle fit un signe à Fabian qui avait croisé son regard et l'avait salué, mais évita les yeux pénêtrant de Moran. L'orgueil. C'était tout ce qui les empêchait de faire le premier pas. Mais elle abandonna bien vite ses pensées, à la recherche des beaux yeux de son cher et tendre, elle en trouva des similaires entourés de lunettes, Finn. Etait-il au courant ? Elle se demandait. Ewan aimait énormément son frère, il l'avait sans doute fait. Suite à cette trouvaille, elle continua ses recherches pour finalement le trouver en pleine discussion près d'une table. Elle attrapa deux bouteille de bièraubeurre et enlaça le jeune homme de dos à elle.
« Bonsoir, qu'est ce qu'un si beau jeune homme fait sans demoiselle à son bras ? » lui chuchota-t-elle à l'oreille, sentant pourtant quelques regards gênant et suspicieux auxquels elle ne porta pas attention.

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POUFSOUFFLE

Proserpine s'était pointée avec plaisir à la petite sauterie de Theo. Il y avait déjà plein de monde, mais elle se dirigea instinctivement vers son ami qui … Qui .. quoi ? Était avec Hazel ? Qu'est-ce qu'il était lourd avec ses petits câlins par ci, ses accolades par là qu'il distribuait à qui mieux mieux... C'était SON ami et si on s’approchait trop de lui elle ressentait un sentiment profond de .. possession. Alors elle se dirigea vers les deux poufsouffles, saisit un verre de bierraubeurre au passage et fit mine de trébucher pour renverser tout son verre sur Hazel … Oh que c'était bête ça ! Songea-t-elle. Elle lança un air faussement innocent vers Theo qui avait sûrement compris le message et se lança dans des excuses : -Oh pardon Hazel, excuse moi, je .. Attends .. Viens on va essuyer tout ça … Je suis vraiment confuse ... Elle passa son bras au sien pour la diriger vers une table... Loin de son garçon ...

Astrid s’était faufilé vers la petite table où il y avait toutes les boissons, et ne s’était même pas aperçue que Marlene l’avait abandonnée à son sort. Peter lui demanda si elle voulait un verre et elle lui lança un sourire radieux : « Oh, oui s’il te plaît, merci Peter ». Ce garçon était tout bonnement adorable. Il ne lui semblait pas avoir déjà vu quelqu’un de semblable.
La jeune fille, une fois son verre servit, laissa la place à d’autres qui voulaient boire. Elle était toute excitée parce qu’en fait, elle n’avait jamais goûté à de l’alcool. Si son père la voyait ! Pour le coup, chez les Oorlos ils étaient un peu sexistes. Les boissons fortes n’étaient pas très bien vues entre les mains d’une jeune fille. Les boissons alcoolisées de base, ça passait, limite, mais c’était toléré. Par contre les trucs violents… Elle se demandait bien pourquoi tout le monde en parlait ! Elle allait se jeter sans aucune crainte lorsqu’elle fut appelé par la voix de son accompagnatrice de Gryffondor. La jeune fille ne put attendre et se retourna vers Marlene tout en buvant une gorgée qui lui incendia la gorge.
Mais ce qui lui fit réellement cracher son breuvage, ce fut la queue de rat qui disparaissait sous la montagne de cheveux blonds de Marlene. L’alcool se déversa sur le tee-shirt de la jeune fille, qui était jaugée par le regard médusé d’Astrid. « Mais c’est dégueulasse ! » gueula-t-elle en parlant du rat et non du tee-shirt trempé de la blonde. « Qu’est-ce que tu fais avec un rat sur ton épaule ?! » lança-t-elle presque au bord de la crise d’hystérie. Ah ! Elle détestait les rongeurs ! Elle était tellement omnibulée par l’animal qui la regardait de ses yeux rouges qu’elle ne fit pas attention à Gabin qui entré dans la salle. Astrid recula, tenant fermement son verre contre elle : « Pourquoi tu ne fais jamais rien comme les autres, Marlene ? » demanda-t-elle en buvant à nouveau. Mais c’était dégueulasse ça aussi !
Dégoûtée par la tournure de la soirée, Astrid posa son verre pour l’échanger avec un qui contenait de la bierraubeurre. Elle ne savait pas à qui elle venait de le voler, mais cette personne risquait de s’arracher la bouche avec une boisson plus forte que prévue.

Dragées:

Ce soir, il y'avait une soirée dans la salle de repos. C'était Fabian qui l'avait prévenue entre deux bouchées aux repas hier soir. Si il avait prévue de travailler pour ses ASPICs de métamorphose, qu'il ne comptai pas réussir avec moins qu'un Optimal, il s'était finalement laissé tenter et se dirigeait ers la salle de repos. Quand il avait quitté la salle commune, Fabian n'était pas la et Nate et Ange lui avait signifié qu'ils le rejoindrait très vite.
Il s'était donc diriger seul vers la salle de repos. Il eseprait bien sur y voir la capitaine des vert et argent, mais ça personne ne le savait. Enfin sauf Ange, et depuis quelque temps, Nate et Fabian aussi.

Quand il entra, il y avait déjà pas mal de monde. Il pris un verre de wisky pur feu, se demandant qui avait réussi l'exploit d'en apporter et en avala un bonne gorgée. Il reposa toutefois, rapidement son verre. étant donné sa dernière expérience d'un abus d'alcool au bal, il ne comptait pas recommencer.
Il repéra quelque tête qu'il connaissait et repera même Fabian mais s'abstint d'aller le voir vu qu'il se trouvait en compagnie de Moran Powell.

Pourvu que Ange et Nate arrive vite...

La jeune galloise était aller révisé à la bibliothèque pour son rendez-vous habituel avec Saul. Elle aimait bien le jeune homme et ne manquerait ce rendez-vous pour rien au monde.
Toutefois, quand elle arriva, il était loin d'être au meilleur de sa forme. Ellya essaya de lui changer les idées, mais elle n'avait jamais vraiment été très doué pour ça !

Elle se souviens que Gardenia lui avait parler d'une soirée dans la salle de repos ce soir et décida d'y emmener Saul. Elle n'avait pas prévue d'y aller elle-même mais elle pouvait bien faire cet effort pour Saul.
-"Bon allez bouge tes fesses Saul, tu ne va pas rester à te morfondre ici !" dit-elle à son ami en lui prenant déjà le bras. Il la questionna et elle lui répondit franchement quand à leur destination: la fête dans la salle de repos. Saul s'y opposa et la jeune femme fût tenter d'y renoncer, mais elle se souvint de l'état dans lequel se trouvait son ami et elle insista avec toute la hargne qu'elle possédait. On ne lui disait pas non !

Ils se retrouvèrent tout les deux devant la porte de la salle d'ou résonnait la musique. Hésitante Ellya poussa la porte et entra, le menton relever et la tête haute en s'accrochant discrètement à Saul.

L'humeur de Saul n'est pas au mieux, ces derniers jours. Beaucoup de choses le tracasse, des choses de son âge, certes, mais lui qui n'est pas véritablement un ado comme les autres, eh bah, ça le perturbe un peu. Il aimerait pouvoir se concentrer sur ses devoirs au lieu de revoir en boucle le baiser d'Emma dans sa tête. Le pompon c'est lorsqu'il a obtenu un Effort Exceptionnel en cours d'Histoire de la magie, lui qui n'a jamais eu autre chose que des Optimal. Vraiment ça a été la goutte d'eau qui a fait déborder le chaudron.
Lorsqu'Ellya le rejoint à la bibliothèque, Saul est au plus bas, le visage enfoui dans les paumes de ses mains. Alors la Gryffondor tente tout ce qui est en son pouvoir pour remonter le moral du sorcier qui esquisse parfois un sourire pour lui faire plaisir mais sans plus. C'est là qu'elle lui propose d'aller à une soirée organisée clandestinement dans la salle de repos.
« Oh, non, c'est une très mauvaise idée ! fait le Serdaigle d'une voix un peu paniqué. Non vraiment, j'ai tout un tas de trucs à faire, je dois rattraper mon devoir, je dois envoyer une lettre à mes parents, je, je dois, euh, me doucher, et résoudre l'énigme du Science et Sorcellerie Mag de cette semaine, demain le délai sera passé, et, et, je crois qu'on avait parlé de faire une partie d'échecs avec Tsadkiel donc, euh, non j'insiste, vas-y sans moi... »
Et c'est comme ça qu'il s'est retrouvé traîné de force à la soirée organisée par une bande de Poufsouffle. C'est à peu près aussi hésitant qu'Ellya qu'il pénètre ce soir là dans la salle de repos, déjà pleine à craquer.

ORDRE DU PHÉNIX

Contente de s’être liée d’amitié avec le rat de compagnie plus sociable que son cousin de bibliothèque, Marlene était très heureuse de partager sa trouvaille avec Astrid. Elle ne s’attendait pas à se faire doucher au Old Fire en retour ! Elle eut le réflexe de reculer et bouscula sans s'en rendre compte légèrement Ellya qui venait d’arriver. Elle baissa immédiatement les yeux vers son débardeur bleu ciel et le nettoya d’un coup sec de baguette avant qu’il ne perde en opacité. « Bien joué Oorlos ! » félicita-t-elle son amie avec un rire ironique mais un regard tendre. « Voyons Astrid, c’est pas un rat mais Merlin ! Et il était aussi perdu et effrayé que le serait sans doute Tsadkiel à cette soirée … » expliqua simplement la rouge et or à sa curieuse comparse de maison qui ne manquerait sans doute pas de sensibilité face à cet argument là. C’était la première fois que Marlene se retrouvait avec un rat sur l’épaule et elle était partagée entre l’envie de rire en sentant la truffe humide du rongeur dans son cou et celle de grimacer quand il lui tirait les boucles avec ses griffes. Elle aurait pu s’y habituer … « Pourquoi tu ne fais jamais rien comme les autres, Marlene ? ». Parce qu’elle n’en faisait qu’à sa tête, pardi ! Et ça, depuis qu’elle était toute petite ! Sorcière élevée parmi les moldus, puis fille d’une moldue parmi les sorciers, elle avait appris à cultiver ses différences et non à les redouter. Mais avec les garçons ? Ca ne marchait pas très bien …

Avec Astrid qui lui avait rabâché tout au long de la journée qu’elle n’avait encore embrassé personne, elle se mit instinctivement à rougir sous ses tâches de rousseur et à bafouiller. « Hum ! C’est que … enfin je … ». Occupée à regarder autour d’elle les jeux de séduction qui s’installaient en cette période printanière, elle ne remarqua pas que la dite Astrid cédant à l’envie de justement faire comme tout le monde ne s’apprêtait pas à passer la meilleure des soirées. Son regard s’ancra notamment sur Lysandre pour qui elle avait un coup de coeur depuis qu’il avait accédé à ses fonctions de préfet. Elle prit une grande inspiration et redressa fièrement son échine avant de sourire de toutes ses dents à sa comparse. « Tu sais quoi ! Tu as raison ! Faisons comme tout le monde ! ». Elle remplaça Peter au bar pour verser six scotchs de whisky (trois pour elle et trois pour son amie). « Je bois à … » et elle leva haut son verre avant de déclarer « … à l’aventure ! » et elle descendit le liquide ambré d’une traite en penchant la tête en arrière « … à l’amitié ! » et elle adressa un clin d’œil à Astrid avant d’enchaîner son second shot sans grimacer. « ET A TOUS LES ÉCOSSAIS ! CUL SEC ! » cria-t-elle enfin joyeusement avant de finir sa série en faisant signe à Moran pour qu’il lève son verre avec elle car il était d’abord son patriote avant d’être un mauvais père pour une chouette. « Wooooooow ! ». C’est que ça réchauffait les joues !

Elle monta finalement sur un fauteuil bancale pour accaparer l’attention de ses camarades mais ce n’était cette fois-ci pas pour leur rabâcher ses discours politiques. « NON NE ME VIREZ PAS ! Ceci n’est pas un discours politique, je répète CECI n’est PAS un discours POLITIQUE ! ». Elle attrapa à la volée une bouteille de champibulle et pointa sur elle sa baguette pour déclamer quelques vers que tous les enfants sorciers connaissaient bien : « Valse, tourne et braque, nous n'avons pas le trac ! Viens jouer avec nous et de ton goulot montre les plus fous pour châtier leur culot ! ». Elle lança la bouteille en l’air mais plutôt que de retomber celle-ci se mit à tournoyer follement sur elle-même et Marlene craint un instant que le bouchon ne saute et que tous finissent asperger de mousse. « Chers amis, je déclare ouvert le jeu de la bouteille enchantée ! ». La bouteille ralentit enfin pour désigner une personne tandis que sous le verre les petites bulles cessèrent de s’agiter pour matérialiser une action ... ou bien une vérité ?

1, 2, 3 (ACTION) : Échange ton tee-shirt avec …
4, 5, 6 (VÉRITÉ) : Est-ce que tu es amoureux d'une personne présente ici ce soir ?

1 : Hazel
2 : Astrid
3 : Madeline
4 : Lysandre
5 : Ewan
6 : Moran

« Tiens, tiens ... intéressant Ewan ! ». Ces derniers jours de nombreuses rumeurs prêtaient au jeune homme une relation avec Gardenia qui se tenait comme par hasard juste à côté de lui. « Est-ce que tu aimerais, par hasard, une personne ici présente ce soir ? » demanda-t-elle en croisant les bras contre sa poitrine et en plissant ses yeux de griffons pour qu'il avoue la vérité et toute la vérité ... s'il osait ! Voyez-vous, Ewan aurait dû par solidarité avec elle, rester célibataire jusqu'à la fin de la nuit des temps ...

Le membre 'Marlene McKinnon' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

#1 'le dé ' : 4

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#2 'le dé ' : 5

Tu avais quitté Finn pour aller saluer Théo, le laissant seul alors que tu savais pertinemment que des personnes déjà présentes, il n’y en avait pratiquement aucune qu’il puisse vraiment apprécier. Pendant que tu étais en train de t’exclamer avec ton pote jaune, ton frère s’était lentement rapproché du bar et se servit une bierraubeurre tout en analysant avec un regard de lynx les personnes présentes.
- Salut, lança-t-on sur un ton neutre voire presque morne.
Levant les yeux derrière ses petites lunettes, Finn répondit sur le même ton d’une banalité affligeante.
- Salut. Puis il prit une gorgée de bierraubeurre et regretta immédiatement de s’en être servi. Maintenant qu’O’Draig était arrivé, il y avait du whisky à foison. Et par Merlin, qu’est-ce qu’il préférait le whisky à la bière aussi beurrée soit-elle !
- Toi aussi on t'a forcé à venir ? Étrangement, cette remarque lui arracha un sourire certes fin mais un sourire tout de même.
- Non, répondit-il simplement. Enfin … Ewan est persuadé que si je suis là, c’est grâce à lui. Et si ça lui fait plaisir, tant mieux ! Mais je me suis dit qu’un peu d’alcool ne me ferait pas de mal. Il reprit une gorgée mais décida de poser définitivement sa chope. Le whisky lui faisait trop d’œil. J’en conclus que toi, t’as pas vraiment envie d’être là, c’est ça ? Aller viens, on va se prendre un whisky.

Si Finn s’était trouvé quelqu’un avec qui discutait, toi, on t’avait planté là. Oh bien sûr, ça ne te dérangeait pas. Tu comprenais parfaitement qu’en tant qu’organisateur de la soirée, Théo allait être beaucoup demandé. Mais du coup, tu étais seul à présent. Et, pour tromper ta solitude provisoire, tu t’emparas d’une chope de bierraubeurre. Mais avant même que tu y trempes les lèvres, tu te fis bousculer, ou plutôt enlacer, manquant de renverser la moitié de ton verre.
- Bonsoir, qu'est ce qu'un si beau jeune homme fait sans demoiselle à son bras ?
Entendre cette voix si douce te fit sourire à pleines dents. Elle avait finalement pu venir. Elle te l’avait dit qu’elle viendrait et tu n’en avais pas douté mais la sentir là, maintenant, tout contre toi, tu remplis de bonheur.
- Peut-être parce qu’elle est dans mon dos et pas à mon bras, non ? répondis-tu en reposant ta chope et en attrapant ses mains, les séparant doucement pour pouvoir te retourner. En guise de salut, tu lui volas un baiser, sans te soucier des regards alentours et du fait qu’on ne vous avez encore jamais vraiment vu ensembles. Sur le coup, tu en avais oublié toute envie de boire, préférant sa compagnie et son doux parfum. Tu vas bien ?
Elle n’eut cependant pas le temps de te répondre. Voilà que la voix de Marlène retentissait, tentant de se faire entendre alors qu’on essayait de se prémunir de ses revendications politiques. Mais, en vérité, elle montait à l’estrade pour tout autre chose. Le jeu de bouteille magique ? Il n’était pas un peu tôt pour ça ? Mais voilà qu’elle ensorcelait la bouteille qui tourna et tourna.

Pour finalement s’arrêter sur toi.

Sur le coup de la surprise, tu avais lâché Nia et regardais tour à tour le goulot de la bouteille qui te pointait obstinément et Marlène qui préparait sa question. Car apparemment, tu n’avais pas le choix entre l’action ou la vérité. Génial …
- Est-ce que tu aimerais, par hasard, une personne ici présente ce soir ?
… Sérieusement ? C’était décidemment bien trop tôt pour ce jeu. L’assemblée s’était tue (ou du moins en partie) et te regardait fixement. Toi, tu fixais Marlène sans la voir, perdu dans tes pensées. Pourquoi est-ce que tu avais l’impression de sentir du reproche dans sa voix ? Et pourquoi attendais-tu autant avant de répondre ? Si tu n’ouvrais pas ta bouche rapidement, tu allais sentir une douleur cuisante sur ta joue. Et tu n’aurais pas besoin de te retourner pour savoir à qui appartenait la main qui t’aurait infligé ça …
- Ouaip ! affirmas-tu en hochant la tête avant de tourner la tête vers Nia, lui adressant un regard à la fois tendre et malicieux. N’est-ce pas ? Tu savais qu’elle allait hocher la tête, acquiescer, te sourire, prendre ta main ou t’embrasser. Alors tu fis le premier pas et l’embrassas le premier. Devant Marlène. Qu’importe si une de tes meilleures amies virait au rouge, tu n’allais pas mentir pour lui faire plaisir. Surtout sur ce sujet.
Tu sortis ensuite ta baguette et donnas un coup en direction de la bouteille qui se remit à tournoyer. Alors ….

1, 2, 3 (ACTION) : Bois 5 verres de Whisky en 15 secondes. 3 verres si tu tiens pas l’alcool
4, 5, 6 (VÉRITÉ) : A quel âge et avec qui tu as eu ton premier baiser ?

- Celui qui est désigné devra boire cinq verres de whisky en dix heu non ! Aller, quinze secondes. S’il tient pas l’alcool, on l’autorise à ne boire que trois verres, hein ? lanças-tu avec enthousiaste à l’assemblée. Tes potes devaient se poser des questions. Ce n’était pas vraiment ton genre de lancer de tels défis.

1 : Fabian
2 : Alex
3 : Astrid
4 : Moran
5 : Peter
6 : Mairead

Pettigrow ? Drôle de choix qu’avait fait la bouteille … Mais après tout, n’était-ce pas lui qui avait trimballé toutes ces caisses ? Il avait bien le droit à un petit réconfort.
- Et bah Peter, ça va pas ? T’es un peu pâle, lui lanças-tu en souriant à pleines dents. Mais qu’est-ce qu’il se passait ? Pourquoi agissais-tu comme ça ? Ça ne te ressemblait clairement pas. Ce n’était pourtant pas l’alcool. La présence de ta belle, alors ?

Citation :

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'le dé ' : 2, 5

Quand Astrid le remercia en lui souriant de toutes ses dents blanches parfaitement alignées, Peter rougit avec un petit rire bête. C’était l’effet que lui faisait tout le temps Astrid ça ! Elle était belle, grande, élégante et puissante et lui ça le rendait toujours tout chose. Il lui jeta un petit coup d’œil derrière son épaule tandis qu’elle repartait déjà et ce n’était vraiment pas plus mal. Sa présence avait toujours quelque chose de beau et de cruel à la fois. Sans pouvoir se l’expliquer, il finissait toujours par se ridiculiser d’une quelconque manière devant elle. Elle avait sur lui un pouvoir bien étrange … Sa vision fut troublée par une chevelure rousse et il eut un petit glapissement de terreur en se rendant compte que ses cheveux n’étaient ni ceux de Delilah ni ceux de Lily. Ellya Llirane ! Par Merlin, il espérait sincèrement qu’elle ne l’avait pas surpris en train de regarder Astrid avec son sourire niais ! Ellya avait fixé de nombreuses règles pour son propre salut et il en avait bien enfreint la moitié ce soir dans ses lisibles intentions. Peut-être fallait-il lui servir à elle également un verre afin qu’elle lui pardonne son offense juste au cas où ? Mais il n’en eut pas le temps car déjà Marlene prenait à sa place possession du bar.

Il se poussa pour chercher derrière les différentes bouteilles alcoolisées du jus de citrouille. Il n’était pas un grand amateur d’alcool et avait toujours préféré les boissons au goût sucré. Il parvint fort heureusement à trouver du jus d’orange qu’une personne avait eu l’idée d’apporter - sans doute pour couper les verres de whisky - mais qu’à cela ne tienne, cela ferait bien l’affaire. Il se plaça en retrait pour observer en spectateur amusé le jeu qui était en train de s’instaurer entre ses camarades dans la salle de repos. Quand les maraudeurs n’étaient pas là, Peter avait l’impression d’être caché sous une cape d’invisibilité et cela lui convenait tout à fait. Il assista amusé au baiser entre Ewan et Gardenia et rougit un peu en se rappelant coupable qu’à une époque, il aurait bien voulu lui aussi embrasser l’excentrique Serdaigle, enfin ça, c’était avant qu’il ne découvre qu’elle était la cousine de James. Et il était ce soir finalement assez content de ne pas être à la place du bien heureux jaune et noire. Alors qu’il se retournait pour se servir un nouveau verre de jus d’orange, il sentit quelqu’un - ou plutôt quelque chose - lui tapoter l’épaule. Il se retourna lentement et sursauta de terreur en voyant que la bouteille enchantée avait lévité jusqu’à lui pour le désigner. « Non, non, non … » glapit-il en cherchant à se réfugier derrière Lysandre et en renversant au passage la moitié du contenu de son verre sur le plancher. Mais la bouteille le suivait farouchement et continuerait ainsi jusqu’à ce qu’il ne se soit pas exécuté, telles étaient les règles bien cruelles de ce jeu. Peter entendit la sanction d’Ewan tomber - que … quoi ? 5 verres de whisky ? - et le regarda avec de grands yeux de botrucs effarés derrière l’épaule du préfet rouge et or. Quand le garçon de Poufsouffle lui sourit à pleine dents, Peter se gratta l’arrière du crâne bien embêté avant de regarder le bout de ses chaussures. Ne pas accepter les règles de la bouteille enchantée, c’était comme fuir devant un duel … c’était lâche et impardonnable de la part d’un Gryffondor. Il regarda tour à tour Astrid et Ellya qu’il aurait été bien mortifié de décevoir et puis Lysandre ! Par Merlin, il ne pouvait se défausser devant Lysandre ! « Okay … va pour cinq verres alors ! » céda-t-il à voix basse dans un haussement d’épaules un peu las tandis que déjà cette confession lui valait rires, applaudissements et encouragements de la part de ses plus tendres amis. Il n’allait quand même pas admettre publiquement qu’il ne tenait pas l’alcool, si ? Puis d’ailleurs il n’en savait rien de savoir s’il tenait ou pas l’alcool. Pour sûr il allait le découvrir ce soir ! On lui servit les cinq verres et il leva le premier sous son nez d'une main tremblante. « Bon bah … faut … faut y aller ! ». Peter s’enfila le premier et garda un instant tout le contenu ambré coincé dans ses joues car il trouvait cela parfaitement dégueulasse et se refusait à avaler une telle chose, mais sous la pression du compte à rebours que certains élèves s’étaient mis à déclamer, il dut bien s’y contraindre et toussa car sa gorge était en feu. Quel horreur … Second shot, troisième shot, quatrième shot, cinquième et … il allait vomir ! Par Merlin, il allait vomir ! « AHHHHHHH ! » lâcha-t-il finalement en tirant la langue les joues déjà bien rouges. Il appuya ses mains sur ses genoux pour reprendre son souffle et pencha la tête vers le plancher pour prendre une grande inspiration. Mais tout ce qui sortit de son gosier en retour ne fut qu'un rot sonore. Rien d’autre ! Ouf ! Il se releva assez fièrement vers ses camarades car il avait respecté son défi et méritait à son tour de faire tourner la bouteille. Après ça, il serait sans doute plus sage pour lui de prendre discrètement la poudre de cheminette …

1, 2, 3 (ACTION) : Fais la danse du ventre pour …
4, 5, 6 (VÉRITÉ) : Quelle est la plus belle personne présente ici ce soir ?

1 : Hazel
2 : Mairead
3 : Prosperine
4 : Lysandre
5 : Alexandre
6 : Saul

Peter s'avança tout guilleret vers la bouteille quand celle-ci pointa Hazel. La bouteille était réputée pour aimer créer des couples en soirée, et peut-être féliciterait-elle son audace face à l'alcool avec un tendre baiser ? Il lut la question qu'affichait la bouteille un peu déçu qu'il ne s'agisse pas d'une action. « Hazel ! Quel garçon trouves-tu le plus beau ici ce soir ? ». Il regarda avec un sourire amusé les quelques garçons qui attendaient la sentence lui-même sachant pertinemment qu'il ne serait ici pas l'élu.

Le membre 'Peter Pettigrow' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

#1 'le dé ' : 4

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#2 'le dé ' : 1

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