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ϟ la répartition

NOM - Yaxley PRENOMS – Cassiopeia Flavinia Merope Augusta DATE DE NAISSANCE – 22 Juin 1958 AGE - 17ans VILLE D'ORIGINE – Manoir Yaxley, Byrness, Northumbria, Angleterre CLASSE – Septième année SANG - Sang pur

Cassiopeia Yaxley en tant que jeune sorcière élevée dans une famille se targuant de son sang, de ses origines et du prestige de son nom, a reçu une éducation à la hauteur de ces idéaux. Elle a été comme tous, baignée dans une haine des moldus et des sangs impurs, mais contrairement à son frère mangemort elle n'éprouve qu'un dédain et un profond mépris envers eux.

Elévée principalement par sa mère, femme stricte mais juste, elle n'a eu que très peu de contact avec un père trop engagé dans les causes suprémacistes. Celle ci lui a inculqué des valeurs, de l'empathie, mais surtout une maîtrise d'elle même qui lui permet d'être ce que l'on veut qu'elle soit, sans renier ce qu'elle est, ce qu'elle pense, et ce qu'elle veut. Sous son sourire charmeur, son regard compréhensif, et son visage aux traits réguliers et harmonieux; sous ce que l'on pourrait prendre pour une engeance superbe d'un sang parfait, se cache une femme forte, déterminée, et rusée.

Cependant, elle n'en demeure pas moins ce qu'on a fait d'elle, une jeune sang-pur, influençable, manipulable, pour qui sait la séduire par l'ambition ou le désir. Ses talents magiques sont soumis à ses émotions, trace d'une éducation sexiste, et elle peut être d'une rare médiocrité, ou d'une rage violente dans ses sorts. Habituée à être servie dans l'instant par un petit groupe d'elfe de maison, elle est dramatiquement inadaptée à la vie de femme indépendante qu'elle souhaiterait, formatée pour être la génitrice d'une dynastie de sangs-purs.

VOTRE PATRONUS – Chat de Man (chat Manx)
VOTRE EPOUVANTARD – Un geôlier
VOTRE COULEUR PRÉFÉRÉE – Blanc
VOTRE ANIMAL PRÉFÉRÉ – Les canaries
VOTRE PARFUM DE BERTIE CROCHUE PRÉFÉRÉ – Rose
VOTRE COURS PRÉFÉRÉ – Etudes des Runes
VOTRE SORTILÈGE PRÉFÉRÉ – Lumos maxima
VOTRE BOUTIQUE PRÉFÉRÉE SUR LE CHEMIN DE TRAVERSE – Obscurus Books

AUTRE CHOSE A AJOUTER ? – Cassiopeia aime prendre soin d'elle, elle aime les belles toilettes, et les beaux maquillages qui la mettent en valeur. Son apparence, elle la voit comme une arme. Mais ce qu'elle aime plus que tout, ce sont les livres, une passion qui lui vient de sa mère qui voit dans ceux ci un moyen d'apprendre et d'échapper aux conventions de son monde.

Explications : Tu te trouves dans le Poudlard Express, en route vers ta Première Année. Soudain, une élève un peu plus âgée entre dans ton wagon et commence à te poser des questions.

« Salut, je peux m'installer ici ? Moi c'est Penny Clearwater, je suis Préfète, et toi tu t'appelles comment ? Tu vas faire ta première rentrée à Poudlard, on dirait. Faut pas t'inquiéter, ça va aller. Tu sais déjà dans quelle Maison tu voudrais aller ? »

Je m'appelle Cassiopeia Yaxley, Penny Clear...Water. Et bien je suppose que je dois aller à Serpentard, comme toute ma famille avant moi. Ils espèrent beaucoup que j'aille là bas pour que je sois entourée de gens fréquentables, oui j'espère vraiment que j'irai à Serpentard pour le bonheur d- … Pour mon bonheur. 

« Je vois, je vois. Ben verdict à la cérémonie de Répartition, alors ! C'est le Choixpeau qui décide, après tout. Mais j'espère que tu iras là où tu veux. Au fait, ton nom me dit quelque chose, t'as déjà des frères et soeurs à Poudlard ? Et tes parents, ils font quoi dans la vie ? » 

Oui, on dit souvent ça lorsqu'on entend le nom Yaxley. J'ai un frère et une sœur, touts deux à Serpentard. Ma mère s'occupe de la famille, elle doit se sentir bien seule … Et mon père est membre du Magenmaggot. 

« Ah oui non en fait, j'ai dû confondre avec quelqu'un d'autre. Bref ! Sinon, comment tu vois ton futur, à ta sortie de Poudlard ? Tu dois bien avoir des projets d'avenir, tu sais ce que tu veux faire plus tard ? » 

C'est étonnant que tu n'aies pas entendue parler de ma famille … Mon futur ? Je ne sais pas, mes parents aimeraient que je trouve un époux à la hauteur de mon sang ici, mais si je dois rester chez moi après ça, alors j'en profiterais pour écrire des livres ! 

« Quelle ambition ! Moi je veux devenir joueuse de Bavboules pro, mais apparemment c'est super-compliqué. C'est un peu mon rêve, tu vois. Tu as peut-être entendu parler de ce conte moldu, dans lequel un génie sort d'une lampe et te propose d'exaucer trois de tes vœux. Si un tel génie se présentait à toi, qu'est-ce que tu demanderais, toi ? » 

Un conte moldu …? Non, je n'en ai jamais entendu parler, les moldus ont des contes ? Enfin, trois vœux … Le premier, j'aimerais … Pouvoir voler et aller où bon me semble ! Le deuxième … Pouvoir avoir un vrai métier ! Comme Auror, ou Juge ! Et puis le troisième … aimer et être aimée d'un garçon qui ferait mon bonheur ! … Et celui de mes parents bien sûr.

Avez vous d'autres personnages, si oui dans quelle maison ?  Non Où avez vous connu le forum ?  En cherchant une vieille fanfiction que j'avais lu il y a 4ans, sans succès … (Pas très glorieux tout ça) Avez vous lu le règlement et vous engagez vous à le respecter : Oui lundi-lutin de cornouailles

Sujet ACTION :
— Tu vois un jeune enfant se faire enquiquiner par un groupe de petites brutes, développe ta réaction au cours d'un RP.


Cette mâtinée là, la brume enrobait le parc et les alentours de Poudlard dans une épaisse couverture immaculée qui recouvrait les créatures endormies dans leurs terriers et leurs taillis. Mais ce paysage rare, une Serpentard ne pouvait le voir depuis sa salle commune sous le lac.
Comme chaque matin, Cassiopeia se leva, les cheveux épars et les yeux un peu bouffis, et se dirigea maladroitement vers la bassine qui la réveillerait.
Comme chaque matin, elle s'était levée trop tôt et l'eau était trop froide. Dans le reflet du liquide, son visage lui renvoya son regard intrigué, ses cheveux prendrait une éternité à discipliner, semblait-il lui faire comprendre.
Comme chaque matin, elle prit le broc posé sur la commode d'une main, le remplit et posa ses pieds nus dans la bassine glacée. Elle inspira paisiblement, et d'un geste inonda son corps pâle. Un frisson la parcouru imperceptiblement, ses cheveux suivirent le mouvement de l'eau et coulèrent dans son dos jusqu'au bas de ses reins. Elle commençait à s'habituer à la fraîcheur de cette toilette à vrai dire, elle l'appréciait presque désormais. Elle rouvrit ses yeux, savonna son corps, le rinça, puis passa une main dans ses cheveux humides. Ils étaient encore propre et si elle les lavait, elle passerait la mâtinée à les brosser.

Comme chaque matin, elle coiffa sa chevelure brune, lui donnant une forme harmonieuse. Lavée coiffée et poudrée, elle ressemblait enfin à quelque chose, pensa-t-elle. Un bruit sourd la sortit de ses pensées, son poudrier avait résonné en chutant de son lit et gisait désormais là, brisé, vidé, inutile. Alors qu'elle ramassait les vestiges de ce qui fut un temps l'allié de son visage, une douleur vive à la main la fit sursauter, en s'accroupissant pour récupérer les fragments, un de ceux ci, plus sournois que les autres, s'était écarté du groupe et avait percé sa paume. Un sang vermeil coulait paresseusement dans les plis délicats de sa peau. S'éloigner du chemin conduit toujours à la douleur et au sang. Qu'était-elle sinon un fragment elle aussi ? Ses bords à elle étaient peut être plus coupants que ceux des autres, mais son destin ne serait pas différent pour autant. Quelle futilité … A quoi bon obtenir ses aspics si le monde disparaissait ? A quoi bon obtenir ses aspics si son rôle ne serait que celui d'être mère ? Elle ne serait pas comme sa mère. Non pas qu'elle ne voulait pas d'enfant, mais elle ne voulait pas que son existence, le sens de sa vie, se résume à la procréation. Elle voulait avoir un rôle, elle voulait être importante. Elle mordilla ses lèvres, puis se releva avec un sourire, décidément, les jeudis la rendaient bien mélancolique.

Comme chaque matin, elle se dirigea vers la Grande salle alors même que le château lui semblait encore assoupi, silencieux pour un temps seulement. Elle souriait, mais elle n'en avait pas le cœur, son regard était radieux, mais son âme était terne.
Comme chaque matin, elle se glissa entre les lourdes portes de bois de la salle et avança vers la table de sa maison. Mais ce matin n'était pas comme les autres, quelque chose chose clochait, elle le percevait. Elle glissa son regard autour d'elle, et vu ce qui ne devait pas être là, un groupe d'élève rompait son rituel consacré, un groupe de Gryffondor. Elle n'était pas de ceux qui haïssaient les autres maisons, ni de celles qui fantasmaient derrière une façade d'indifférence sur les joueurs de Quidditch. Ils ne pouvaient en effet être que des joueurs de Quidditch à cette heure, mangeant avant d'aller à leur entraînement. Bien heureusement la table des Serpentards était vide.

Pour beaucoup, l'absence de Cassiopeia au petit-déjeuner demeurait un mystère, pour tout ses camarades, elle était une fille charmante, amusante et à vrai dire assez populaire, rencontrant un certain succès chez les garçons. La réalité était que le matin était pour elle une sorte de passage vulnérable, dangereux, situé entre le monde des songes et la réalité, et elle éprouvait le besoin d'être seule avec elle même dans ce moment là. Elle se recentrait sur elle pour mieux s'ouvrir aux autres, ensuite.0
Avant que les plus matinaux ne viennent manger, elle partait trouver une salle, toujours différente, où elle passait plusieurs heures plongée dans son manuel d'étude des runes. Qui eut cru que le locatif avait cette terminaison en vieux norrois ? Travailler le matin était pour elle une sorte de mécanisme, quelque chose qui la prédisposait à être attentive pour le reste de la journée. Non pas qu'elle aimait réellement ça, mais elle en éprouvait la nécessité.

Après ça, elle prit le chemin de son premier cours de sa journée, Soin aux Créatures Magiques, mais contrairement à ses habitudes, elle emprunta le viaduc. Le paysage moutonneux de brume qui avait tapissé d'une laine épaisse la forêt et le lac, transformant Poudlard en une cité céleste pour l'espace d'une mâtinée, lui avait donné envie de contempler ce spectacle rare.
Étonnement ce chemin lui parut plus emprunté que d'habitude, un groupe de garçon était regroupé à l'extrémité du pont couvert. Plus elle s'approchait, plus elle comprenait  ce qu'elle avait sous les yeux, ses pas se firent plus lents, et sa peau plus pâle. Ses lèvres s'entrouvrirent devant le spectacle qui se déroulait devant elle. Ils étaient cinq, cinq Serpentards, en sixième année à vue d'oeil, et au sol, un Serdaigle. Elle pouvait voir, elle pouvait compter chaque coups qui tombait sur l'enfant recroquevillé au sol, un corps trop petit pour recevoir ces coups, il devait être à peine en deuxième année et on avait peine à croire que cet être pouvait subir ces violences, ces chocs, sans se briser en morceau.
Les Serpentards aperçurent Cassiopeia, le plus grand d'entre eux, aux cheveux bruns foncés, lui sourit avec un air qu'elle trouvait un peu trop charmeur vu les circonstances.

-Un sang de bourbe qui a cru pouvoir nous tenir tête ! On lui a enseigné le sens de la hiérarchie ! D'ailleurs Yaxley, ça te dit une biéraubeurre aux Trois balais ?

Sans doute ces mots étaient pour lui un moyen correct de résumer la situation, supposa-t-elle.
Dans un battement de cil, elle chercha à comprendre son dilemme. En quoi cela la choquait-elle de voir cet enfant frappé ? Les sangs de bourbe n'avaient jamais rien signifié à ses yeux. Et pourtant, quelle était cette gêne qu'elle ressentait et pourquoi son regard était-il incapable de se détacher du sang qui maculait la joue du Serdaigle ? Le Serpentard qui avait parlé devait attendre sa réponse. Au vue de son visage et de son apparence, elle se doutait qu'il devait être un Rosier, un Flint ou peut être même un Travers. Elle devait lui répondre, et elle devait accepter son invitation, c'était son devoir.
Alors son visage se réchauffa, son regard devint lascif et son sourire revêtit un mélange subtil de langueur et d'innocence, elle avança de quelques pas, près de lui, et répondit avec une voix chaude, une voix dont elle connaissait l'effet sur les hommes.

-J'y serai à 17h, je préfère la table du fond, à côté de la cheminée.

Sur ces mots, laissant l'aéropage et le Serpentard à leur stupeur conquise, elle passa son chemin et contourna le Serdaigle gémissant.
Une goutte de sang s'écrasa sur le sol après une course folle sur le nez de ce dernier, dans un éclaboussement bruyant. Ce bruit sinistre résonnait encore dans les rêves de Cassiopeia cette nuit là.