ϟ la répartition

NOM - Rosier PRÉNOMS - Evan Orestes DATE DE NAISSANCE - 02.01.1958 AGE - 17 ans VILLE D'ORIGINE - Londres, UK CLASSE - 6ème année SANG - Sang pur

Evan Rosier n’a toujours vécu que pour lui-même et sa soif de grandeur. Pour cette raison, il est très sectaire et n’accepte dans son cercle que ses camarades partageant son illustre lignée.  Les autres ?  Il ne va vers eux que lorsqu’il a besoin de tromper l’ennui et de se divertir, c’est sa façon à lui de jeter la balle aux hippogriffes du cirque. Il est encore jeune et la politique l’ennuie pour l’heure profondément - la famille Rosier lui rabâche déjà suffisamment les oreilles avec ça - alors le château fait pour lui figure de vrai terrain de jeu. Il a toujours le bon mot et le bon coup de baguette pour mettre à terre ceux qu’il considère comme lui étant inférieurs, il a tout le loisir de conquérir de jolies jeunes femmes sous le nez de sa future promise, et quel malin plaisir il y prend. Sa satisfaction, il ne la trouve pas dans le jeu mais dans le sentiment de supériorité qu’il tire de la crainte qu’il peut créer chez ses pairs. Il est plutôt rusé et sait jouer de sa gueule d’ange comme de sa bourse pleine de gallions pour manipuler les autres afin de toujours obtenir sans grand effort ce qu’il souhaite. C’est qu’il est assez frustré à la maison, il ne reçoit ni l’attention ni l’éducation qu’un jeune homme de son rang mériterait auprès de son paternel contrairement au reste de ses cousins éduqués par leurs parents avec une main de fer. Le plus beau souvenir familial qu’il aime à se remémorer est paradoxalement celui du jour où sa tante lui infligea le doloris après qu’il se soit montré un peu trop audacieux dans une mauvaise blague faite à l’égard de son cousin Tsadkiel. Il ne s’est jamais plus senti Rosier que ce jour-là, ainsi valait-il donc suffisamment la peine pour qu’on le reprenne comme un vrai enfant de son rang … La relation qu’il entretient avec sa famille est assez complexe, notamment du fait que sa mère soit décédée en le mettant au monde. Son style de vie dissolue à Poudlard, c’est aussi sa manière bien à lui de faire un pied de nez à sa famille. Il est difficile pour lui de grandir car il faudrait alors accepter le titre d’héritier qui lui revient et se mettre pour la première fois de sa vie en danger. Et s’il n’avait rien à y gagner et tout à y perdre ? Il cherche encore le moyen de piper les dés de sa destinée. Le nom de Rosier est malgré tout un nom qu’il respecte et contrairement à sa cousine Proserpine, on ne le verra jamais le souiller au contact de ces animaux de nés moldus. Il a quand même une certaine classe.

VOTRE PATRONUS - un orque, grandiose prédateur qui fond sur ses proies pour jouer avec elles de manière bien funeste.
VOTRE EPOUVANTARD - le fantôme de sa mère, silhouette douce et fluette qui incarne à ses yeux la beauté et la bonté dans le monde et le laisse paralysé.
VOTRE COULEUR PRÉFÉRÉE – le bleu roi du fond des océans.
VOTRE ANIMAL PRÉFÉRÉ – il ne tolère à ses côtés que la présence des félins et est dégoûté par les autres familiers qu’il trouve bruyants et odorants.
VOTRE PARFUM DE BERTIE CROCHUE PRÉFÉRÉ – la pâte à tartiner marmite.
VOTRE COURS PRÉFÉRÉ – les cours de métamorphose le fascinent, dommage qu’ils soient enseignés par une traître à son sang.
VOTRE SORTILÈGE PRÉFÉRÉ – anapneo est un sortilège qu’il apprécie énormément en tant que grand nageur.
VOTRE BOUTIQUE PRÉFÉRÉE SUR LE CHEMIN DE TRAVERSE – le magasin d’accessoires de quidditch, sans hésitation.

AUTRE CHOSE A AJOUTER ? - Evan est un sportif hors paire à l'esprit de compétition très affuté. Le sport est bien le seul domaine dans lequel on ne le verra jamais tricher.

Explications : Tu te trouves dans le Poudlard Express, en route vers ta Première Année. Soudain, une élève un peu plus âgée entre dans ton wagon et commence à te poser des questions.

« Salut, je peux m'installer ici ? Moi c'est Penny Clearwater, je suis Préfète, et toi tu t'appelles comment ? Tu vas faire ta première rentrée à Poudlard, on dirait. Faut pas t'inquiéter, ça va aller. Tu sais déjà dans quelle Maison tu voudrais aller ? »

Evan profitait tranquillement des verdoyants paysages écossais quand la babillante préfète le rejoint. Clearwater était un nom qui ne lui disait rien et il se redressa immédiatement pour la dominer de son grand nom qu’il ne s’offenserait pas à prononcer. Il la toisa silencieux un court instant avant de siffler entre ses lèvres « Serpentard » comme une menace.

« Je vois, je vois. Ben verdict à la cérémonie de Répartition, alors ! C'est le Choixpeau qui décide, après tout. Mais j'espère que tu iras là où tu veux. Au fait, ton nom me dit quelque chose, t'as déjà des frères et soeurs à Poudlard ? Et tes parents, ils font quoi dans la vie ? »

Evan dont le visage était le plus souvent impassible se permit un haussement de sourcils étonné car où pourrait-il bien aller sinon dans la maison verte et argent ? Il ne connaissait aucune personne de sa famille qui n’ait pas rejoint les rangs de la grandeur. Elle distingua le nom étiqueté sur son bagage et posa deux questions : l’une trop absurde et l’autre trop personnelle pour qu’il souhaite être prolixe. « J’ai des cousins à Serpentard » réitéra-t-il une pointe d’ennui en plus dans la voix. Il se renfonça dans son siège en cuir mais n’appréciait plus les plaines baignées de lumière dont la beauté ineffable lui rappelait étrangement celle de sa mère dont le dernier soupir avait été son premier souffle d’air à lui. Son père vivait depuis dans le mausolée qu’étaient devenus les appartements maritaux et gérait leur fortune d’une manière encore opaque pour un garçon de onze ans.

« Ah oui non en fait, j'ai dû confondre avec quelqu'un d'autre. Bref ! Sinon, comment tu vois ton futur, à ta sortie de Poudlard ? Tu dois bien avoir des projets d'avenir, tu sais ce que tu veux faire plus tard ? »

Il tourna la tête vers elle pour la toiser de ses pupilles bleues incrédules car on ne confondait pas les héritiers Rosier. Clearwater, toute impressionnable qu’elle devait être malgré ses rudes manières, cherchait sans doute à se défausser. Il soupira quand elle continua à l’assommer de ses questions ridicules. « Non » se força-il à répondre en lui lançant un sourire carnassier car c’était bien là, au plus grand damn du reste de sa famille, la plus grande inconnue de sa vie, et il en tirait une certaine fierté.

« Quelle ambition ! Moi je veux devenir joueuse de Bavboules pro, mais apparemment c'est super-compliqué. C'est un peu mon rêve, tu vois. Tu as peut-être entendu parler de ce conte moldu, dans lequel un génie sort d'une lampe et te propose d'exaucer trois de tes vœux. Si un tel génie se présentait à toi, qu'est-ce que tu demanderais, toi ? »

« N’est-ce pas ? » se moqua-t-il en retour et surpris qu’elle souhaite encore prolonger leur froid entretien pour lui faire part de ses rêves ridicules. « Je demanderais à ce que les jeunes filles issues d’une piètre lignée comme la tienne ne soient pas acceptées à Poudlard, elles n’auraient ainsi pas la naïveté de s’adresser à leurs supérieurs sans craindre un retour de baguette ». Son sourire carnassier s’adoucit mais son regard resta glacial. « A bientôt, Penny Clearwater ».

Avez vous d'autres personnages, si oui dans quelle maison ? vive les rouges *tousse* Où avez vous connu le forum ? heureux hasard <3 Avez vous lu le règlement et vous engagez vous à le respecter : oui à 30 messages près ^^" (jobarbille)

Vous avez la possibilité de reserver les droits de votre avatar (personne ne pourra le prendre), rendez-vous dans la galerie des avatars. N'oubliez pas non plus de faire votre biographie RPG.
BIENVENUE PARMI NOUS, ET BON RP !

Sujet DESCRIPTION :  
— Ton souvenir le plus désastreux / honteux pendant les cours à Poudlard OU à Poudlard d'une manière générale (pourquoi, que s'est-il passé, quelles conséquences, etc).

Le ciel était clair et l’air était froid. « Temps idéal pour un match de quidditch … » murmura-t-il en tapant du pied et en scindant l’air sur son rutilant et fidèle destrier. Evan qui avait la silhouette autant que l’âme sportive se délectait toujours de la sensation qu’il ressentait quand il quittait la terre soit pour s’enfoncer dans le bleu profond du lac soit pour s’envoler dans le bleu clair du ciel. Le match n’avait pas encore débuté et tandis que d’autres s’échauffaient en faisant des tours de terrain, lui montait à la verticale et s’enivrait du vide et du silence qui l’entouraient là-haut. Les acclamations des élèves de sa maison finirent par lui manquer et il se pencha en avant de tout son poids pour piquer vers le terrain en gainant ses bras et ses cuisses pour ne pas glisser de son balais. Le premier match de la saison les opposait aux jaunes et noirs et il prit un malin plaisir à fondre sur leur tribune comme un prédateur avant de ne relever le manche de son balais qu’au dernier moment sous le cri des blaireaux effrayés. Plutôt fier de son coup, il vola moins nerveusement du côté des élèves de sa maison pour frimer et s’enorgueillir de leurs rires goguenards.

Il avait terminé son show qui variait assez peu d’un match à l’autre et prit sa position au centre du terrain. Quand le son aigüe du sifflet vrilla l’air pour annoncer le début des hostilités, il n’était plus concentré que sur la victoire. Répétant les mouvements et les passes de souaffle avec une application et une précision qu’il ne mettait en œuvre que dans le sport, le poursuiveur suivait la stratégie établie par leur capitaine avec minutie. Le souaffle volait de mains en mains chez les Serpentards et frôlait toujours de près les têtes de leurs adversaires par pur esprit de provocation. Alors qu’il s’élançait dans les airs et levait haut son bras pour marquer l’anneau du premier point du match, il sentit une vive douleur dans sa cage thoracique qui lui coupa le souffle et lui fit lâcher le souaffle. « Le fils de troll … » insulta-t-il entre ses dents le batteur adverse qui ne pouvait décemment être qu’un homme pour avoir autant de force. Le coup de batte avait été puissant et précis - digne d’un représentant de sa maison - et le cognard lui avait sans nul doute fendu une côté au passage. Lui qui ne tenait plus que d’une main le manche fut déstabilisé dans sa course et son balais fondit de nouveau vers la tribune des blaireaux d’une manière beaucoup moins contrôlée que pendant les échauffements. Il exécuta un virage au dernier moment pour ne pas s’écraser dans la foule mais glissa de sa monture et se retrouva ainsi tristement suspendu au manche de son balais. Et avec la douleur lancinante qu’il ressentait toujours entre les côtes, remonter sur son balais n’était pas une mince affaire. Les larmes aux yeux et la mâchoire serrée, il tentait dans des halètements de douleur d’attraper le manche de son autre main mais son traître de balais continuait sa course folle et le ballotait dans tous les sens si bien que lorsqu’il rejoignit enfin son balais dans un effort herculéen, celui-ci l’éjecta aussitôt d’un coup de manche entre les deux jambes et Evan s’écrasa sur le gazon d’une manière tout à fait acrobatique. « Putain de … ». La douleur aux côtes n’était rien face à cette nouvelle offense et il ne parvint pas à se relever plus haut que sur ses genoux, contorsionné en avant et les mains agrippant son entrejambe endolorie. Mais la pire émasculation fut sociale lorsque sa traître adversaire se figura être une femme - satanés blaireaux progressistes qui sélectionnaient des batteuses ! - qui le frôla à toute vitesse pour l’éclairer sur la violence de sa prestation. « Ca, c’est pour l’autre soir, enfoiré ! ». La vue brouillée par des larmes de douleur qu’il retenait avec grand mal, il ne distingua pas plus la jeune fille que le sale coup qu’il avait bien pu lui faire subir. Tout ce qu’il entendait lui c’était les éclats de rires sonores et majoritairement féminins - parce qu’en pareille situation une solidarité masculine existe heureusement encore - qui pleuvaient des gradins.

Avec sa gueule d’ange et les grands yeux clairs caractéristiques de sa famille, il avait pris l’habitude ses dernières années de se jouer avec délectation des jeunes filles naïves que comptaient le château. Il se lassait toujours de ses conquêtes aussitôt qu’elles lui donnaient ce qu’il voulait car elles fanaient bien vite les fleurs bleues cueillies trop tôt … Le Professeur Dorkins siffla un temps mort qui s’analysa pour lui en une minute de silence pour sa virilité broyée et l’un de ses camarades le reconduit aux vestiaires vers lesquels il boita plus qu’il ne marcha. Tout ce qu’il parvint à articuler entre deux souffles de douleur fut : « La vieille goule vérolée … trouve qui c’est … et pète lui son balais ! ». Oeil pour oeil, manche pour manche !

Bienvenueeeeeeeeeeee mon amouuuuuur
Un peu précoce tout ça je trouve