Sujet: Re: A notre tour de jouer | JEUNES SORCIERS Lun 30 Oct 2017 - 20:22
Les mots qui sortirent des lèvres narquoises du jeune Evan ne choquèrent pas Cassiopeia, cela faisait bien longtemps désormais qu'ils ne la choquaient plus. Elle se contenta de le fixer sans expression, se gardant bien de l'encourager ou de le rabrouer, car de toute façon, à quoi bon ? La petite Azelma avait déjà baissé les bras, et se soumettait bien volontiers aux ordres de ce groupe en s'avançant vers le sang-impur. La jeune Yaxley ne ferait pas l'erreur deux fois, si Azelma ne voulait pas de son aide, si Azelma voulait se fondre dans les bas délices du sadisme, qui était-elle pour la retenir ? On ne défend pas quelqu'un contre son gré. Oui, la jeune Travers finirait en parfaite épouse rangée, et oui, elle partagerait les idéaux décadents de son futur époux. Enfin, si un jour elle se mariait, ce qui n'était pas gagné. Cassiopeia retint la moue de dédain qui faillit franchir ses traits, et se contenta de rester attentive aux actions qui se déroulaient devant ses yeux. Alors qu'elle levait les yeux au ciel devant la « réussite » plus ou moins échouée d'Azelma, elle perçut le regard de Lys posé sur Aliénor. Ses prunelles se durcirent aussitôt, et elle pencha son visage sur le côté en écoutant les mots de la petite Malefoy. La sale petite goule sournoise Malefoy. Non, elle n'aurait pas le plaisir de jouer avec sa cousine, non elle n'aurait pas le plaisir de salir l'âme encore vierge et pure de la jeune Fawley. Cassiopeia avança de quelques pas, avec un sourire délicatement placé sur ses lèvres, relevant tout son menton tout en dardant ses iris brûlant dans ceux de Lys. « Non, si tu avais regardé les autres durant nos cours d'initiations, tu saurais qu'elle n'en a clairement pas les capacités. Elle ferait exploser le manoir tout entier en voulant le faire souffrir ne serait-ce qu'une seconde. » Prononça-t-elle d'une voix aussi douce et lisse que la peau d'un serpent, ajoutant juste ensuite avec un sourire faussement amusé et taquin « A moins que ce ne soit ce que tu souhaites ? » Elle laissa passer un petit silence, avant de conclure : « Je vais m'en charger » Alors que ces mots sortaient de ses lèvres, elle posa son regard sur le pauvre moldu qui gisait sur le sol. Elle allait le faire souffrir, elle allait commettre un sort impardonnable, mais elle, contrairement à Aliénor, était déjà condamnée à suivre ce chemin. La jeune Fawley avait encore la force et la détermination pour sortir de leur monde, pure. Cassiopeia ne l'avait plus depuis bien longtemps déjà.
Thomas Avery
CAPITAINE SERPENTARD Mieux vaut ruse que force.
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Sujet: Re: A notre tour de jouer | JEUNES SORCIERS Dim 12 Nov 2017 - 17:29
Thomas, toujours dans l'excès, pousse une exclamation de triomphe lorsque le Doloris part de la baguette d'Azelma pour venir secouer rien qu'un peu le corps du roumain terrorisé. Oubliant complètement le froid qui a pu se répandre entre les deux cousins, le jeune sorcier quitte sa place auprès du moldu, bien sagement gardé par Evan, pour venir rejoindre Azelma sur les épaules de laquelle il dépose un bras fraternel. — Je savais que tu ne te défilerais pas, chère cousine, lui dit-il, le regard fier et l'air de celui qui n'a pas pris autant de plaisir depuis des lustres. Et Lys de renchérir en proposant à la petite Fawley de s'atteler à la tâche. Le Serpentard saute sur place en frappant ses mains l'une contre l'autre, il s'amuse, il s'éclate et sa juvénilité ressort tout à coup, contrastant immanquablement avec l'air toujours sérieux et hautain qu'il se donne d'ordinaire. — Oui ! Oui ! Oui ! s'exclame-t-il dans ce silence morbide avant de retourner auprès de leur victime. Excellente idée, Lys. Fawley, c'est ton tour ! Et Thomas de passer ses bras cette fois-ci autour des épaules respectives d'Evan et de Cole. Il inspire profondément et n'essaye même plus de masquer l'immense sourire perfide qui étire ses lèvres. Sa baguette, fermement tenue dans sa main gauche, produit d'importantes étincelles dorées dans le dos de Mulciber, comme ci elle même n'en pouvait plus d'attendre, démangée par une envie folle d'agir au plus vite. Le digne prolongement de son coeur. Mais Cassiopeia intervient une nouvelle fois et Thomas soupire, roule des yeux dans ses orbites, excédé par ses interventions. Elle se propose de se charger du moldu et pourtant reste placide, immobile et l'impatience gagne le vert et argent qui la somme de passer à l'action d'un geste de la main (manquant par la même occasion de filer une gifle à Rosier). — Alors, qu'est-ce que tu attends ? Charge-t-en ! lui dit-il, le regard dur. Si tu ne le fais pas, moi je le fais. Et il s'avance d'un pas, sa chaussure à quelques millimètres à peine du crâne du roumain. Celui-ci baragouine des mots que le Serpent ne comprend pas, pleurniche, mélangeant ses larmes et sa morve à son urine. Tom relève la tête, fait le tour de l'assemblée, le regard brillant, puis pointe sa baguette sur le corps du moldu. Il est parcouru d'un frisson de la tête aux pieds jusque dans l'extrémité de sa main gauche et même sa baguette se met à vibrer lorsqu'il entonne « ENDOLORIS ! » Aussitôt le silence pesant est remplacé par les hurlements de douleur du roumain qui est pris de convulsion sur le tapis souillé du petit salon.
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Sujet: Re: A notre tour de jouer | JEUNES SORCIERS Dim 12 Nov 2017 - 18:01
Collée au mur comme une proie se terrerait dans un trou, Aliénor observait la scène effroyable qui se déroulait sous ses yeux d’un regard hagard. Elle aurait voulu être à mille lieues de là mais puisque son corps était contraint de rester cloîtré dans cette pièce avec tous ses adolescents zélés, elle tentait de s’évader par son esprit, de se détacher de la vision épouvantable du moldu rampant au sol, réduit au plus grand dépouillement et à la plus grande soumission. Cassiopeia lui sourit sereinement, fugacement, avant de tourner son visage vers l’assemblée de fous. Son port était droit, fier et sûr. Altier. Il se dégageait d’elle une puissante aura de maîtrise qui impressionnait Aliénor. Sa cousine était une femme forte. Bien plus que la jeune lionne ne pensait l’être elle-même. Cassie avait la force de s’imposer et de mener la révolte qui, pourtant, restait celle d’Aliénor. Mais elle avait choisi un tout autre chemin, n’en oubliant tout de même pas sa jeune parente à qui elle offrait soutien et protection.
Aliénor lui rendit faiblement son sourire avant de sursauter lorsqu’un hurlement du moldu répondit à la violente incantation d’Azelma. La lionne ne put s’empêcher de frissonner tout en s’obligeant à regarder ailleurs, fixant les inestimables tableaux parsemant les murs de la chambre.
Tous ces serpents semblaient vouloir s’imposer et surtout imposer leur volonté aux autres et cela menait à une querelle dont l’issue semblait déjà effroyable. Aucun d’eux n’avaient le contrôle de la situation et chacun d’entre eux était aussi imprévisible qu’un crotale à l’affut. Notamment la jeune Malefoy qui vint cracher quelques mots empoisonnés. « Et bien puisque tu as lancé la fête Azelma, pourquoi est-ce la petite souris rouge ne prendrait-elle pas le relais ? » susurra-t-elle en désignant bien élégamment Aliénor. Celle-ci la regarda avec horreur et dégoût. Malefoy ne l’avait pas oublié, le serpent était venu la sortir de son terrier et maintenant, le lionceau se retrouvait à nouveau face à la horde de reptiles affamés. Que devait-elle faire ? Prétexter ne pas avoir sa baguette ? C’était aussi futile qu’impossible. Lui tenir et risquer de se retrouver aux côtés du moldu sur le tapis déjà souillé ? Heureusement, Cassie était là. Encore une fois. D’une voix calme et douce, elle leur expliqua, preuve à l’appui, que sa délicate cousine n’avait pas le potentiel pour réaliser le douloureux sortilège. Elle se dévoua alors pour prendre sa place et déjà s’avançait pour prononcer les mots fatidiques. Mais Aliénor ne pouvait pas laisser sa cousine faire. Elle souhaitait être protégée, bien sûr, mais cela n’en valait pas la peine si c’était au détriment de Cassiopeia d’autant plus que Thomas s’impatientait, pressait sa cousine de lever sa baguette. Cassie hésitait-elle ? Impossible de dire mais avant qu’elle ne puisse lancer le sort, Thomas le fit et le moldu hurla de douleur. Horrifiée, Aliénor ferma les yeux, tenta d’oublier les cris atroces. Tout ça était de sa faute. Le roumain venait de souffrir une nouvelle fois par sa faute à elle, car elle avait refusé de s’avancer. Il fallait que cela cesse. Elle ne pouvait permettre que ce pauvre garçon soit le jouet de cette bande d’illuminés.
Inspirée alors par un élan de courage qui était caractéristique des gens de sa Maison, elle s’avança à son tour. « Attends ! J-je vais le faire, dit-elle alors que ça lui coûtait beaucoup de s’abaisser à faire souffrir ce pauvre hère. Elle arriva à la hauteur de sa cousine et sortit gracieusement sa baguette. Elle n’eut pas un regard pour Cassie, ne voulant ni se trahir, ni la trahir mais elle avait une idée en tête. Si elle réussissait à lancer le maléfice, peut-être les autres serpents la laisseront tranquille. Si ce n’était pas le cas, au moins aurait-elle essayer. Et mieux même, peut-être qu’ils prendront peur, en la voyant pointer sa baguette, que, comme les avait prévenus Cassiopeia, elle ne fasse exploser le manoir dans sa tentative et qu’ainsi, ils se raviseraient. Mais de toute façon, elle se devait de le faire. Elle regarda d’un œil empli de pitié le pauvre roumain recroquevillé au sol. Endoloris ! » exclama-t-elle en priant le moldu de lui pardonner son geste mais aussi en espérant que rien ne se passe, qu’aucun cri déchirant ne s’échappe des lèvres humides de larmes de sa victime.
2&6 - Le moldu se tort de douleur sous l'effet du doloris. Aliénor reste immobile tant elle est choquée. Le reste - Rien ne se passe au grand soulagement d'Aliénor.
Dernière édition par Aliénor E. Fawley le Dim 12 Nov 2017 - 18:01, édité 1 fois
Le dé
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Sujet: Re: A notre tour de jouer | JEUNES SORCIERS Dim 12 Nov 2017 - 18:01
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Sujet: Re: A notre tour de jouer | JEUNES SORCIERS Dim 12 Nov 2017 - 21:02
Si les hommes de l’assemblée s’amusaient tous avec le moldu qui leur était offert en pâture, les femmes tardaient quant à elles à se manifester. Sa cousine Bellatrix aurait sans doute rougi de rage que la cruauté de son sexe soit si mal représentée. Mais Evan se régalait au contraire de leur échange vierge de toute solidarité comme il se régalait de toute chose laide de leur monde. Azelma, plutôt que de fuir par l’échappatoire que lui offrait sa charmante cousine, agit sur un coup de sang qu’il jugea tristement stupide. Il croisa les bras pour observer avec un air de défi la jeune fille car il était convaincu que son palpable état d’anxiété ferait échouer le sortilège qu’elle s’apprêtait à lancer. Et pourtant. Un sourire malin se dessina sur ses lèvres tandis qu’il était distrait, pour la première fois depuis leur intolérable conciliabule, des contorsions et des cris glaçants de leur proie. La brillance du regard noir de rage de son ancienne fiancée offrait un spectacle plus fascinant et plus horrifiant encore. Il ne dura que peu de temps. Evan flanqua un coup de pied dans les côtes du moldu pour souhaiter prolonger la curiosité mais soupira d’un air défait car cet exercice de violence ne l’intéressait finalement guère … Aliénor fut invitée à prolonger les festivités et la réaction du fils de Laomédon fut aussi puérile que celle du plus violent de ses camarades de maison. Il éclata d’un rire tonitruant excité par l’électricité qui saturait l’air puant de la petite pièce. La griffonne n’était à ses yeux pas mieux qu’une stupide farce mais il lui plaisait, comme il haïssait son frère Aurélius, de la voir ainsi soumise au désarroi. Cassiopeia voulut intervenir une seconde fois, échoua une seconde fois. Thomas lui parla durement et Evan, dont l’hilarité ne s’était pas tue pendant le discours railleur de la Yaxley, serra finalement la mâchoire incapable de savoir s’il préférait le voir traiter sa belle avec douceur ou rancœur. Le silence d’autant plus religieux qui s’installa après le son percutant de la voix de son cadet rendit presque burlesque l’échec de la Fawley. Le sort avait jailli de ses lèvres mais rien ne s’était passé. Aussi le fils de Laomédon haussa-t-il un sourcil amusé plus que surpris avant de tourner son visage vers celui interdit de Thomas et d’éclater d’un nouveau rire. « Par Merlin, il y a plus de magie dans un seul des doigts de mon elfe de maison ! » ne put-il s’empêcher de la railler. Il dut se pincer l’arête du nez pour arrêter de se marrer. Il prenait finalement plutôt son pied à voir les femmes s’exercer à des tâches d’hommes !
Mais toutes ne s’y étaient pas encore essayés. Il s’approcha de Cassiopeia, dont la beauté envoûtante autant que la dignité aberrante, continuait à la subjuguer. Il l’avait raillée et avait laissé son ami la railler à son tour et il se glissa derrière elle comme s’il avait été désireux de se faire pardonner. Les terribles cris du moldu mêlés au parfum enivrant des cheveux de sa belle attisaient chez lui un sombre désir qui aurait sans doute été jugé de fort inquiétant par un psychomage. Ses doigts glissèrent sur le bras d’albâtre de sa belle et s’arrêtèrent jusqu’à sa main qu’il maintint avec fermeté dans la sienne. Il devinait les battements de son coeur et fantasmait que le sien puisse battre au même rythme. « Tu peux t’exercer à l’impero - fit-il en forçant le bras de son bien aimée à se diriger vers sa cousine et il sourit comme cette idée lui paraissait particulièrement cruelle - ou au doloris » conclut-il en accompagnant cette fois son bras vers le moldu rendu à moitié amorphe par la douleur. « Je ne vais nulle part ». Son ton avait à la fois la fermeté d’une menace et la douceur d’une promesse. L’emprise sur les doigts de Cassiopeia se fit plus douce car quoi qu’elle décide il était désireux de l’accompagner intimement dans sa démarche en liant leur magie. Ils seraient bientôt fiancés pour le meilleur et surtout comme pour le pire.
dragées:
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Dernière édition par Evan Rosier le Mer 6 Déc 2017 - 13:18, édité 2 fois
Sujet: Re: A notre tour de jouer | JEUNES SORCIERS Dim 3 Déc 2017 - 23:20
Les événements qui suivirent les mots de Cassiopeia semblèrent ne pas tenir compte de son intervention. Son inutilité flagrante dans cette pièce sembla être la plus grande défaite d'orgueil et d'esprit de la jeune Yaxley. Thomas s’impatientait et elle commençait à paraître pour la rabat joie du groupe, et comme pour confirmer l'inutilité de ses paroles, Aliénor céda et s'avança vers le moldu. Qui arrivait-elle à protéger au final ? Elle avait tenté d'intervenir pour Azelma, elle avait échoué. Elle avait tenté d'intervenir pour Aliénor, et elle avait encore échoué. Et en plus d'échouer deux fois, elle s'était compromise, et à trop parler, elle était désormais la prochaine sur la liste. Les hommes de son monde étaient vraiment les sadiques les plus malsains, fantasmant de voir les femmes aux sangs-purs s'avilir à torturer à leur tour. Si on l'avait éduqué en lui disant que les hommes pouvaient être brutaux, pouvaient être violents, jamais on ne lui avait dit qu'une femme pouvait l'être. Les femmes devaient être douces et fragiles, dociles et calmes. Mais au final, ça ne servait à rien, et ça ne sauvait personne. Elle ne fit pas un geste, pas un mouvement, pas un battement de cil lorsqu'Aliénor échoua son sort. Aucun contentement ne se montra sur son visage, et elle resta statufiée, de marbre. Lorsqu'Evan se glissa derrière elle, pour guider sa main, elle se laissa faire. Alors que la pièce autour d'elle ne semblait plus qu'un patchwork de couleur informe, son esprit était à la dérive. Que devait-elle faire ? Comme dans une illumination, elle se répéta mentalement le mot d'Evan. « Imperium. » Bien sûr, pourquoi n'y avait-elle pas pensée plus tôt ? Un sourire ravi effleura enfin ses lèvres, et si quelqu'un fixait ses traits à l'instant, on eut pu pensé qu'elle savourait avec sadisme sa domination sur le moldu. Comme pour sceller son choix, et répondre à Evan, elle murmura d'une voix tranchante et ferme : « Je ne compte pas m'enfuir. » Alors que ces mots sortaient de ses lèvres, elle leva sa baguette et d'un geste de main suivit d'une incantation prononcée d'une voix douce mais forte, elle jeta son sort. : « IMPERO ! ».
1 et 4 : - Le sort est une réussite parfaite, et Cassiopeia prend le contrôle du moldu, il se passe quelques instants, avant qu'elle ne mime sur ses lèvres la surprise et l'inconvenue, tandis qu'il se relève sous son contrôle, renverse Thomas et Wilkes en se jetant sur eux, et se précipite vers la porte. Dans la cohue, Cassiopeia fait semblant de tomber au sol, gardant sa baguette dirigé vers le moldu, et fermant ses yeux « sous le choc ». Dans sa chute, elle entraîne Evan, l'empêchant d'user de sa baguette.
2 et 3 : - Le sort est d'un succès très mitigé, le moldu se relève en étant contrôlé par Cassiopeia, et se jette sur les deux garçons, les renversant, mais Cassiopeia perd le contrôle. Le Roumain panique et tente d'assommer Wilkes avec ses poings. Cassie tente de se défaire de l'étreinte d'Evan pour rejoindre Aliénor, mimant la surprise la plus réaliste, l'empêchant d'intervenir par la même occasion.
5 et 6 : - Le sort est un presque échec, le moldu ne fait qu'avancer vers les deux garçons avec un air menaçant, avant de tenter de courir vers la porte lorsque Cassie perd le lien. Aussitôt, elle feint la panique, et cherche la sécurité dans les bras d'Evan, l'empêchant accessoirement de se servir de sa propre baguette.
Dernière édition par Cassiopeia Yaxley le Lun 4 Déc 2017 - 0:40, édité 2 fois
Le dé
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Sujet: Re: A notre tour de jouer | JEUNES SORCIERS Dim 3 Déc 2017 - 23:20
Le membre 'Cassiopeia Yaxley' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
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Thomas Avery
CAPITAINE SERPENTARD Mieux vaut ruse que force.
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Sujet: Re: A notre tour de jouer | JEUNES SORCIERS Mar 5 Déc 2017 - 16:40
Thomas jubilait d'excitation et lorsqu'Aliénor tenta un lamentable Doloris auquel elle ne croyait même pas elle-même, il fut tout d'abord surpris puis ricana à la remarque d'Evan. — Même un vulgaire cracmol aurait fait mieux, railla-t-il avant de retrouver son sérieux, c'est que Cassiopeia semblait vouloir se lancer, elle aussi. Il l'observa et suivit des yeux sa baguette guidée par le bras dominant d'Evan qui semblait vouloir lui aussi tester les capacités et probablement la loyauté de sa promise. Allait-elle se défiler ou au contraire se laisser prendre au jeu ? Il semblait qu'elle s'était raisonnée car elle prit la bonne décision en lançant un sortilège impardonnable sur le roumain toujours au sol, qui se releva alors et Tom eut tout juste le temps de se demander quel était l'intérêt, quelle allait être l'issu d'un tel sortilège sur un moldu lorsque celui-ci se jeta sur lui avant d'amorcer une tentative de fuite. Le Serpentard se rattrapa comme il put au bras d'Azelma et déjà il pointait sa baguette sur le dos du fuyard. Sans réfléchir, seulement guidé par son instinct et par l'adrénaline qui tirait les ficelles de son corps, il lança un Avada Kedavra qui explosa chaotiquement en une multitude de nuances de vert. Une demi-seconde plus tard et le roumain était étendu inerte à quelques pas de la porte. Un silence de mort s'ensuivit et Thomas, sous le choc, le bras toujours tendu en direction du cadavre, peinait à retrouver son souffle comme si le plus fatal de tous les sortilèges avait emporté une partie de lui-même en même temps que la vie de leur pauvre victime. Il était mort, l'héritier Avery venait de tuer un homme. Doucement, il baissa sa baguette et vint replacer son bras, que la magie noire encore en lui faisait trembloter, le long de sa hanche. — Le spectacle est terminé, lança-t-il d'un ton glaçant. Je suis désolé pour ton tapis, chère cousine, tu t'en plaindras à Cassiopeia. Il darda un regard sombre en direction de la jolie brune qui, pensant peut-être duper son monde par ses piètres talents d'actrice, était loin de tromper le Serpentard qui renifla avec dédain avant de quitter le petit salon, claquant la porte sur ses talons. Il était bien plus troublé par son geste qu'il ne voulait le laisser paraître, aussi devait-il s'éloigner de ses camarades. Son coeur battait encore très fort lorsqu'il sortit du manoir et prit une puissante bouffée d'air frais dans le jardin qui bordait la demeure Travers. Alors, il se plia en deux, les mains posées sur ses cuisses et se mit à vomir tripes et boyaux entre deux rosiers.
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Sujet: Re: A notre tour de jouer | JEUNES SORCIERS Mer 6 Déc 2017 - 12:59
Un sourire charmé s’étira sur les lèvres d’Evan lorsque Cassiopeia prononça le sortilège impardonnable. Sa main restait contre la sienne car il soupçonnait la faible femme qu’elle était - la classe de Madame Lerouge l’avait bien démontrée - de ne pas être douée de capacités magiques suffisantes. Il accompagna sa main gracile et ne la lâcha pas même quand il constata, non sans surprise, que l’impardonnable avait été dirigé contre le moldu plutôt que contre sa traîtresse de cousine comme il l’avait pourtant suggéré. Quelle surprise leur réservait donc sa superbe fiancée ? Il resta concentré sur leur cible quand celle-ci se releva mais, la voyant se diriger d’une manière menaçante vers deux de ses camarades, chercha autrement à diriger son flux magique. Il n’y parvint pas, son affluent était happé par la rivière de la jeune femme aussi fatalement que si une cascade s’était trouvée au bout. Il ne parvenait pas même à décoller la paume de sa main de la jeune femme et sentit son rythme cardiaque s’accélérer sous l’effet de la peur. Le reste de son corps commença à reculer défiant et déséquilibré et, comme la jolie brune défaillit dans ses bras à ce moment-là, il fut trop concentré à l’empêcher de se blesser pour remarquer sa baguette encore sournoisement dirigée vers leur victime. Il se prit le talon dans le tapis et bascula en arrière pour se retrouver sur les fesses et surtout les coudes endoloris, la belle complètement renversée au-dessus de lui. Dire que sa première pensée n’en fut pas émoustillée serait mentir comme elle lui avait fait comprendre qu’il faudrait attendre la nuit de noces pour s’essayer à de pareilles positions.
Mais un éclair vert chassa instinctivement ses pensées les plus lascives et le fit cligner des yeux. Evan s’en protégea des mains bêtement comme si l’éclair avait été dirigé contre lui. Il blêmit en reconnaissant la couleur si caractéristique du plus fatal des impardonnables car il ne l’avait jusque là contemplé que pour frapper des créatures. Qui en était la victime aujourd'hui dans le petit salon uniquement habité d'humains ? Fut sa première interrogation. Plus d’une personne ici présente avait après tout montré qu’elle le méritait. Il tourna la tête vers le moldu étalé sur le ventre devant la porte comme une poupée de chiffon, sa joue écrasée sur le plancher, son regard vide dirigé vers eux. Il se releva péniblement en même temps qu’il aida sa fiancée. Tout amouraché qu’il était d’elle, il n’avait rien deviné de sa manigance. Il s’en voulait même de lui avoir imposé un acte si intolérable pour sa sensibilité de femme. Il appuya sa petite tête brune contre son cou. Il était aussi blanc que la jeune fille toute poudrée qu’elle était pourtant. Son regard ne se défaisait pas de la marionnette. Thomas Avery était parti après son meurtre glaçant et personne n’osa parler. Ses prunelles se dirigèrent vers Azelma, l’hôtesse de cette funeste mascarade qui n’avait pas voulu en faire partie, et ses premiers mots se répercutaient dans son esprit (Ne me dis pas que tu as ramené un moldu chez moi, Rosier ?!). Il parla enfin d’une voix faible comme le faible homme qu’il était. « Cassiopeia en a assez vu, je la raccompagne à sa chambre » la prit-il pour prétexte sans ne tromper personne. Il se retira, maintenant toujours sa fiancée contre lui, ouvrant la porte de manière autant délicate que maladroite, faisant glisser la tête du cadavre qui se trouvait derrière. Il l’avait bien dit non ? Ce n’était pas à lui de nettoyer ? Il s’agissait de la faute d’Azelma et de Thomas et non pas de la sienne ! Alors il s’en alla comme un enfant malveillant qui s’était amusé d’un jeu avant de perdre et refusait maintenant de ranger le plateau et les pions. Qu’est-ce qu’ils avaient fait ?
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Sujet: Re: A notre tour de jouer | JEUNES SORCIERS Lun 11 Déc 2017 - 22:49
De tout ceux qui étaient dans cette pièce, Cassiopeia était la seule coupable du résultat de tout cela. Elle s'était encore une fois crue plus intelligente qu'elle ne l'était, elle avait pensé que par elle seule, elle allait pouvoir sauver quelque chose, quelqu'un. Cassiopeia si elle avait feint de s'effondrer pour dissimuler son acte, resta dans les bras d'Evan en voyant l'éclair vert frapper le moldu, choquée. Son regard observa tout, l'impact, la vie s'enfuyant de l'homme et sa chute. La mort.
C'était la première mort qu'elle voyait de ses yeux, et la première dont elle était responsable. Oui, Thomas avait jeté le sort, mais le regard de se dernier ne trompait pas, elle l'avait forcé par ses actes. Peut être, peut être que si elle n'avait pas tenté quelque chose, le roumain ne serait pas mort ? Elle avait pensé à sa petite conscience et à ses beaux principes avant même de réfléchir aux chances de survie de l'homme qui gisait au sol. Elle avait refusé de salir ses petites mains de poupée parfaite pour satisfaire son goût de l'absolu et de la vertu, et elle avait désormais devant elle les résultats de ses actes. Dans son dégoût et sa culpabilité, elle ne chercha pas à trouver le regard d'Azelma ou d'Aliénor, trop choquée par la scène pour oser se confronter à leurs yeux. D'une voix étouffée, elle laissa échapper d'une petite voix « Mes excuses. » La gorge serrée, elle n'eut pas la force d'en dire plus.
Aussi lorsqu'Evan entreprit de l'accompagner en dehors de cette pièce, elle n'opposa aucunes oppositions, trop ravie de l'opportunité de s'enfuir devant la mort et sa faute, et se laissa reconduire à sa chambre sans un mot, le regard et l'esprit vide de toute pensée.
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Sujet: Re: A notre tour de jouer | JEUNES SORCIERS Jeu 14 Déc 2017 - 17:01
à notre tour de jouer
Lys & Others
« Cruauté, quel mot a autant de noblesse que celui là ? »
La jeune fille avait une âme souillée par les sortilèges impardonnables et les horreurs qu'on lui avaient fait commettre étant plus jeune, elle n'avait pas de "compassion" ou autres artifices étant crées par la volonté de l'Homme d'être à l'aise ou de se sentir moins coupable en société. Non, décidément, ce n'était pas son genre. La joie de Thomas la surpris quelque peu, mais intérieurement elle sourit, cela faisait bien longtemps qu'elle ne l'avait pas vu ainsi. Depuis leur entrée à Poudlard. Les mots de Cassiopeia lui arrachèrent un sourire mauvais, les regards qu'elles se lançaient voulaient tout dire, du moins en ce qui concernait leur magnifique relation détériorée par le temps. Elle pensa que que si le sort de la rouge en venait à faire exploser sa tête de traitre, cela ne pourrait pas être plus mal, elle retenue pourtant, ne voulant pas subir les foudre de son parternel. « Il est vrai que cela serait extrêmement dommage que quelque chose ou quelqu'un soit abîmé. » fit-elle avec une voix tout aussi doucereuse et diabolique, pleine de sous entendus que la Yaxley avait parfaitement compris.
Mais Thomas instaura rapidement le silence, un silence aussi pesant qu'on ne pouvait le quitter des yeux. Jamais elle ne l'avait vu aussi surexcité. Aussi... pressé et démoniaque. Elle avait l'impression de se revoir plus jeune lorsqu'elle n'avait pas cette notion de bien et de mal. Elle le regarda torturer le roumain allongé sur le sol, hurlant de douleur, elle détourna les yeux pour observer les réactions de l'assemblée. Les jeunes filles avaient l'air terrorisées dans leur fond intérieur, tandis qu'elle ne déchiffrait pas les expressions de Rosier et Mulciber. Etait-ce du plaisir ? La Fawley la sortit de son observation, s'avançant vers l'avant, ainsi donc, il lui restait un peu de dignité pour honorer le pseudo courage de sa maison ? La Serpentard la regarda presque amusée par la situation, elle n'attendait pas pas grand chose d'une traitre-à-son-sang qui de toute manière ne mettait pas de volonté dans son sort. Et elle avait eu raison, rien ne se passa. « Pitoyable. » dit-elle d'un ton qui lui appartenait, glacial mais condescendant. Et apparement Rosier et Thomas étaient du même avis, bien qu'elle savait fermement que la signification cachée derrière la raillerie du premier était horriblement machiste. Et elle n'appréciait pas. Elle regarda la scène presque écoeurante se déroulant sous ses yeux entre la Yaxley et Rosier, néanmoins le spectacle se révéla bien plus qu'intéressant. Cassiopeia lui avait appris énormément de chose lorsqu'elle était encore une petite fille et elle la connaissait presque sur le bout des doigts, elle n'avait pas pu la tromper. Comment était-il possible qu’elle, si peu favorable aux sortilèges impardonnables, ait pu en faire usage ? Tout ceci était plus qu’etrange, surtout qu’elle était tombée sur son chevalier servant, baguette toujours en main. Cassiopeia Yaxley allait devoir faire très attention, la blonde l’avait à l’oeil. Néanmoins, deux mots la liquéfièrent sur le champs. Thomas avait-il réellement prononcer ces mots ? Le silence régnait, sa tête s'était vidée, il n'avait jamais été question de meurtre. La torture était cette un exercice, tuer une araignée ou encore des créatures immondes étaient une chose. Mais tuer un homme, sorcier ou moldu, en était une autre, ce n'était pas prévu. En aucun cas. Elle tourna la tête vers son ami et l'observa, elle vit sa main trembloter. Tuer un homme emporte une partie de votre homme, et encore plus lorsque que vous aviez quatorze ou quinze ans. Lorsqu'elle le vit sortir, elle lui emboita le pas, fuyant presque l'immonde scène, elle s'arrêta néanmoins devant la responsable de tout ceci et prononce une phrase qui marquerait certainement son aînée à vie. « Qu'une chose soit bien claire, Yaxley. La seule meurtrière dans cette pièce est juste là, devant mes yeux. Et personne d'autre. » lui jetait-elle d'une manière qu'elle n'aurait jamais pu imaginer, toute la colère qu'elle avait sur le coeur était sortie de par une voix glaciale, sans appel, et inoubliable. Cassiopeia Yaxley était désormais devenue la personne pour laquelle elle avait le moins d'estime.
La jeune fille se lança à la poursuite de son meilleur ami, elle le connaissait et même si il pouvait se montrer comme la pire ordure du monde, il restait un adolescent de quatorze ans. Arrivée dehors elle le vit, mal en point, vomissant ses boyaux. Inquiète, elle se rapprocha de lui, et posa une main dans son dos et tenta de le calmer. Et oui, elle avait beau être ce qu'elle était, elle restait humaine et pourvue de sentiments et elle savait que même si il disait le contraire ou ne le montrait pas, lancer ce sort l'avait profondément affecté. Elle n'avait rien à lui dire. Lui demander comment il allait ne servirait à rien. Elle se contenterait de faire des cercles dans son dos avec sa main, en espérant qu'il arriverait à oublier. Qu'elle arriverait à oublier.
(c) DΛNDELION
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Sujet: Re: A notre tour de jouer | JEUNES SORCIERS Dim 17 Déc 2017 - 22:16
Il aurait pu se passer dix ans comme dix secondes, Azelma n'en avait plus la moindre idée. Le sortilège avait fusé, le moldu hurlé, la benjamine Travers avait vaguement senti Thomas lui passer le bras sur les épaules pour la féliciter... Mais Azelma n'était plus vraiment là. Profondément choquée par ce qu'elle venait de faire, par cette haine qu'elle ne pensait pas avoir en elle, choquée par la tournure que prenaient les événements, les agissements de ses amis, son esprit avait comme disjoncté et la jeune fille tenait à peine debout, l'air hagard, les genoux flageolants. Comme la lointaine spectatrice d'une réalité qu'elle refusait de faire sienne, elle distingua Alienor qui s'avançait à son tour, vit sans le voir Evan saisir le bras de Cassiopeia, entendit le bourdonnement des conversations et des injures que s'échangeaient ses camarades dans le petit salon. Son regard balaya la pièce sans qu'elle ne parvienne plus à saisir le moindre visage : tous ces visages, certains pourtant chéris encore trois minutes auparavant, avaient disparu, remplacés par d'horribles masques qu'Azelma ne pouvait plus regarder sans dégoût. La benjamine Travers fut toutefois brusquement ramenée à la réalité lorsque Thomas s'empara de son bras pour éviter la charge du roumain, qui s'étala sur Cassiopeia et Rosier. La jeune fille pour sa part rencontra le mur derrière elle, et le rayon de mort passa à quelques centimètres de sa poitrine pour arrêter la course folle du moldu, qui s'effondra par terre. Une seconde s'écoula, puis une autre... Et le hurlement lancinant qui aurait dû s'échapper de ses poumons resta coincé dans le creux de sa gorge. Un silence pesant régna quelques instants dans le salon, bientôt rompu par Thomas, dont la cousine ne saisit pas les mots, et qui quitta bientôt la pièce sans se retourner. Elle resta prostrée contre le mur, ses yeux exorbités fixés sur le corps sans vie de ce moldu qui ne se relèverait plus. Quelqu'un d'autre parla ensuite, et tous finirent par quitter la pièce, les uns après les autres. Azelma ne leur accorda pas la moindre attention, trop occupée à lutter de toutes ses forces pour ne pas s'effondrer par terre et pleurer toutes les larmes de son corps, incapable de quitter le moldu des yeux. Elle venait de voir la mort, un homme avait été tué sous ses yeux. Cette constatation suffit à faire monter en elle une bouffée de panique, et Azelma sentit ses genoux se dérober sous elle tandis qu'un sanglot hystérique s'échappait de sa poitrine. Elle pleura sans parvenir à se contrôler pendant quelques minutes, jusqu'à ce que l'épuisement ne parvienne à calmer ses spasmes nerveux. Azelma retrouva peu à peu le contrôle de sa respiration, et s'efforça de réfléchir calmement. Elle devait se débarrasser du corps avant qu'un adulte n'entre. La gravité de la situation suffisait étrangement à lui rendre tout son sang-froid. — Pooky, appela-t-elle à voix haute. Un elfe de maison se matérialisa instantanément à l'appel de sa maîtresse. Les grands yeux implorants de la créature se posèrent aussitôt sur le corps qui gisait sur le tapis, et ses grandes oreilles s'affaissèrent. Va creuser un grand trou dans le parc, sous les arbres en bordure de la propriété, et attends-moi là-bas. Puis tu reviendras nettoyer la pièce, ordonna-t-elle d'une voix ferme. L'elfe de maison couina une réponse indistincte, et disparut dans un plop! sonore. Azelma inspira un grand coup et se releva. Elle ferait promettre à Pooky de tenir sa langue, sans douter une seule seconde que tous ceux qui avaient assisté à cette mise à mort et avaient lâché quitté la pièce ne parleraient pas de ce qui s'était passé ici, et ne s'enquerraient pas de ce qu'était devenu le corps. — Locomotor barda, incanta la jeune fille en direction du corps, qui s'éleva dans les airs tel une grotesque marionnette, les bras et es jambes ballants, la nuque courbée. Azelma n'eut pas le coeur à le retourner : elle ne supporterait pas d'observer son visage jusqu'à ce qu'elle l'ait conduit jusqu'au fond du parc. Accompagnée de son macabre compagnon, la Serpentard se mit calmement en route vers la tombe auprès de laquelle Pooky devait maintenant l'attendre.
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Sujet: Re: A notre tour de jouer | JEUNES SORCIERS Jeu 4 Jan 2018 - 11:16
Tous se mirent à railler Aliénor pour l’échec de son sortilège mais elle n’y fit pas attention. Que pouvaient-ils dire ? Que pouvaient-ils lui reprocher puisqu’elle avait tenté ? On ne pourrait plus la forcer à maltraiter ce pauvre hère maintenant qu’on la traitait, elle, pire qu’un cracmol. Elle avait, de par son échec, accordé un répit au moldu mais celui-ci fut de courte durée. Déjà Evan, langoureux tel le serpent qu’il était, s’approchait de Cassie, lui saisissant la main pour pointer tour à tour Aliénor et le roumain. La jeune lionne frémit en comprenant qu’Evan n’hésiterait pas à user de l’Impero sur elle. Mais elle n’osa rien dire, ne pouvait rien dire. Elle savait très bien qu’ici, elle était à peine mieux considérée que leur victime et qu’il y avait toutes les chances qu’on lui inflige un ou deux Doloris pour le plaisir de la voir se tortiller avec le pauvre hère sur le tapis. Cassiopeia leva alors sa baguette et prononça des mots effroyables. Aliénor ferma les yeux, s’attendant, dans la seconde qui suivit, à ne plus être maîtresse de son corps. Il y eut de grands bruits, des bousculades et lorsque la gryffondor rouvrit les yeux, ce fut pour être éblouie par un éclair de lumière verte. Elle entendit un corps tomber lourdement sur le parquet de la pièce et comprit ce qu’il s’était passé. Quelqu’un venait de tuer le moldu.
Aliénor était tombée comme beaucoup d’autres dans la bousculade provoquée par Cassie et elle ne se releva pas tout de suite, trop effrayée qu’à présent, on ne rejette la faute sur elle et que soit venu son tour. Le souffle court, elle les écouta s’exprimer, annoncer qu’ils se retiraient, rejeter la faute sur Cassiopeia qui à présent s’éclipsait. Sans un mot, Aliénor se releva et quitta la pièce sans se retourner, sans se risquer à un regard ni envers le cadavre du moldu ni envers qui que ce soit d’autre dans le petit salon. Elle rejoignit rapidement sa chambre et avant d’y entrer, fut interrompue par son frère qui passait dans le couloir. « Tout va bien, chère sœur ? » s’enquit-il en voyant bien son expression morbide sur le visage mais toujours sur un ton se gaussant d’elle. Elle s’enferma aussitôt dans sa chambre et elle n’en ressortirait pas de sitôt.
Dans ce manoir perdu dans les brumes, tout le monde était fou et il lui semblait à présent le devenir elle-même. Il fallait qu’elle s’en aille au plus vite.
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Sujet: Re: A notre tour de jouer | JEUNES SORCIERS