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'le dé ' : 6

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'le dé ' : 3

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'le dé ' : 1

Peter Pettigrow aimait bien des choses le week-end mais ce qu’il préférait par-dessus tout était la possibilité de pouvoir faire de vrais petit-déjeuners de roi. Il était tranquillement assis à table et aucun cours ne le pressait. Il aimait beaucoup prendre son temps et se délectait vraiment du moment jusqu’à ce que Marlene l’interpelle. Ohlalala, cette tarte au citron était une véritable tuerie, il se réjouissait d’en manger encore une part. Il fit semblant de ne pas l’entendre et regarda ailleurs. Comme la préfète insistait, il s’interrogea un instant de savoir si elle usait là de quelque privilège octroyé par son badge. Et comme il lui semblait que non et qu’elle n’avait qu’à se lever plus tôt comme tout le monde, il le lui fit savoir d’un « Humpf non ! » mal assuré avant de s’apprêter à croquer dans sa tarte. Elle se mit alors à lui débiter n’importe quoi et se mit au défi de faire apparaître une noise avec l’inamitus apparitus, il lança un regard sceptique à son ami Remus sous ses sourcils froncés. On ne pouvait pas non ? ET SANS BAGUETTE ? N’importe quoi ! Il observa ses deux mains dont aucune ne tenait une baguette. Et c’est alors que la blonde fit apparaître une noise derrière son oreille. « Han ! » fit-il en plaquant stupidement une main sur sa tête comme si elle l’avait transformée en tire-lire. Mais comment avait-elle fait ? « C’est une fausse noise ! » se défendit-il en tapant la pièce contre la table. Il n’y comprenait rien et se laissa dérober la dernière part de tarte. Il lui courut derrière pour la récupérer et arriva bientôt à son tour devant son calendrier.

1, 2 : cinq dragées
3, 4 : cinq points de maison
5, 6 : une part de tarte à la praline, encore mieux !

Spoiler:

édit:

Peter avait passé toute la semaine précédente à stresser de ne pas se rabibocher avec Bertha Jorkins, et résultat, il en avait oublié de faire tous ses devoirs. Ce dimanche après-midi se révéla horriblement studieux pour lui. « C’est quatre-vingt dix centimètres de parchemin en histoire de la magie hein ? Pas moins ? » répétait-il à tue tête aux maraudeurs en les suivant dans toutes leurs activités. Il écrivait gros, il laissait des espaces et parfois même des ratures uniquement pour remplir le parchemin d'encre. Il faut dire que la révolte des géants, ça l’avait passionné les cinq premières minutes en imaginant la bagarre, mais que ça l’avait vite ennuyé ensuite. En bref, il n’avait rien écouté en classe et était dans la bouse de sombral. Quant à aller chercher un livre à la bibliothèque, mouais, non ! Il se dirigea en fin de journée à son calendrier et s’essuya le front qu’il recouvrit d’encre du dos de sa main comme un médicomage à Sainte-Mangouste avant d’ouvrir son calendrier.

1, 2 : cinq dragées
3, 4 : cinq points de maison
5, 6 : une potion pour faire pousser une barbe blanche à son crapaud, trop bien !

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'le dé ' : 6

« Tu vas au bal avec Lily ? » n’arrêtait pas de répéter Peter à Remus d’un air interdit. « Lily Evans ? » voulait-il confirmation alors qu’il n’y en avait qu’une seule à l’école. « Lily Evans de notre maison ? Notre année ? Lily Evans la rousse ? » n’arrivait-il toujours pas à y croire. C’est que Mary MacDonald - et sa meilleure amie Lily Evans depuis qu’elle l’avait embrassé sur la joue pendant les vacances d’été - étaient considérées par le blondinet comme les deux plus jolies filles de toute l’école mais aussi - et sans doute y avait-il une corrélation - les plus inaccessibles. « La chance ! » conclut-il d’un air toujours aussi impressionné en ouvrant son casier. « T’as fait beaucoup mieux que James et Sirius ! » en rajouta-t-il encore une couche en ne pouvant s’empêcher de rire un peu pour se moquer des deux intéressés en leur présence. Peter choisissait généralement très mal les moments pour se découvrir une confiance en lui. Il se retint évidemment d’ajouter qu’il avait fait aussi mieux que lui au cas où Bertha Jorkins passe dans les parages et jeta même un petit coup d’œil derrière son épaule dans l’espoir qu’elle n’ait absolument rien entendu de la présente conversation.

1, 2 : cinq dragées
3, 4 : cinq points de maison
5, 6 : un bain de bouche à la réglisse, pour se laver la langue de toutes ses bêtises ?

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'le dé ' : 6

Peter n’avait toujours pas digéré la filouterie de la préfète qui lui avait volé une part de gâteau il y a quelques jours. Aussi riait-il plutôt dans son col quand l’esprit frappeur se moquait d’elle (pour une fois que ce n’était pas lui, le changement était plaisant). Sa maman l’affamait parfois lui aussi - enfin ne lui faisait manger que des légumes ce qui était pareil - et il savait comme c’était éprouvant. Alors lorsqu’il remarqua Marlene en train de mâcher de l’eau à un moment de la journée, technique aussi ridicule que inefficace pour chasser la faim, il ne put s’empêcher de glisser innocemment : « Tu sais que des enfants meurent aussi de soif ailleurs dans le monde ? ». Comme elle recrachait déjà son eau dans son verre, il ne put s’empêcher de se fendre la poire. Ahaha, trop facile de lancer des pavés dans la mare avec ses grosses joues qui lui donnaient une tête d’innocent. Ne volez jamais sa nourriture à Peter Pettigrow ou il trouvera toujours le moyen de se venger. Ce fut plutôt content de lui qu’il s’en alla ouvrir son calendrier de l’avent.

1, 2 : cinq dragées
3, 4 : cinq points de maison
5, 6 : un brocolis, c'est une espèce de fleur à offrir à son amoureuse ?

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'le dé ' : 6

Depuis que James lui avait dit qu’ils ne pourraient pas rester ensemble au bal, Peter gardait son grand clapet bien fermé. « Il est pas sérieux, si ? » avait-il murmuré à Remus dont la réponse l’avait doublement inquiétée. « Sirius ? » avait-il tenté comme chaque fois qu’il était vraiment en désespoir de cause. Alors ce jour il errait comme une âme en peine derrière ses amis dans l’espoir que son meilleur ami (et modèle !) change d’avis. Il était vraiment pris entre deux feux car il ne voulait pas aller au bal sans James et Remus mais n’était pas non plus prêt à changer de cavalière (car soyons honnête, aucune fille hormis Bertha n’avait jamais émis le désir de l’embrasser). Il les quitta avant le petit-déjeuner pour ouvrir son calendrier et profita d’être à la traîne pour s’en aller déguster, encore une fois, son petit-déjeuner avec son amoureuse. Il aimait beaucoup quand elle le nourrissait ou mettait des aliments entre ses lèvres pour qu’il vienne les picorer comme un oiseau, c’était vraiment l’amour fou ! Il lui offrit au passage le brocolis qu’il avait gagné la veille et autour duquel il avait noué un joli ruban. Il ne connaissait pas cette drôle de fleur et comme Sirius se plaignait qu’elle embaumait trop leur dortoir, il pensait qu’elle plairait à la jolie brune. Peut-être que c’était une sorte de bouquet que les moldus attachaient à leur robe pendant les bals non ? Le Professeure Hoover leur avait parlé de cette tradition la veille ! Et puis une idée saugrenue le glaça. Est-ce que tout le reste de sa vie ressemblerait à ça ? Bertha et lui ? Personne d’autre à qui parler ? COMME SES PARENTS ?! La panique quand même d’un destin si peu glorieux, il avait besoin de ses amis lui ! « Dis Berthie Chérie - tenta-t-il doucereux - T’as déjà pensé hum … à te réconcilier … tu sais … avec les autres filles … de notre maison ? ». Il tira sur son col car s’étouffait avec cette soudaine prise de risque.

1, 2 : cinq dragées
3, 4 : cinq points de maison
5, 6 : une grenouillère pour son crapaud, le calendrier a un humour nul !

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'le dé ' : 3

Pas bien réveillé ce matin-là, un Peter qui n’était plus que l’ombre de lui-même (sauf en matière de maladresse) flanqua le coude en plein dans son bol de céréales qui se renversa sur sa robe. « Par la barbe de Merlin ! » s’exclama-t-il en se levant d’un seul coup. Il avait l’impression de sentir le lait caillé malgré le recurvit qu’il avait lancé sur ses vêtements alors il se dirigea vers son calendrier de l’avent au cas où celui-ci ait la solution à tous ses problèmes. Car des problèmes, il avait l’impression d’en avoir des tas. Réconcilier Bertha avec Lily et Marlene lui paraissait être une tâche impossible. Il n’avait que quatre jours avant le bal et craignait toujours d’être coincé avec son amoureuse toute la soirée sans espoir de traîner avec les maraudeurs. Ils étaient tous dans la même maison, à quel point cela pouvait être compliqué de s’entendre ? « Ohlalalala » désespérait-il dans sa barbe inexistante en ouvrant son casier car il était bien trop flemmard pour élaborer un quelconque plan génial quand il était tout seul.

1, 2 : cinq dragées
3, 4 : cinq points de maison
5, 6 : un sapin sent-bon pour les voiture moldus, mékeskcé ?

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'le dé ' : 6