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| Je te vois venir avec tes gros sabots ! | Moran TERMINÉ | |
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| Sujet: Je te vois venir avec tes gros sabots ! | Moran TERMINÉ Lun 11 Déc 2017 - 21:15 | |
| Elle faisait n'importe quoi pendant ce cours. Si d'ordinaire elle avait plutôt une bonne technique et associait avec brio théorie et pratique, aujourd'hui était l'équivalent d'une catastrophe. Maya se mettait bien trop de pression que cela soit scolairement ou sentimentalement parlant et ces résultats traduisaient aisément cette surcharge émotionnelle. Pourtant entre Arthur et Alexandre tout semblait s'éclaircir, elle avait prit la radicale décision de rompre pour s'abandonner pleinement au serpentard. Bien que soulagée, elle ne pouvait pas faire disparaître ses sentiments comme ça et le seul remède était du temps. Justement, elle en manquait. Sortir avec Arthur à distance lui avait laissé de nombreuses occasions de se pencher sur ses parchemins. Maintenant elle devait entretenir son couple au quotidien et, coeur d'artichaut qu'elle était, le faisait passer largement avant le reste. Après avoir essayé maintes et maintes fois de transformer le hibou devant elle en jumelles de théâtre, elle posa sa baguette sur la table et ne voulut plus y toucher. Elle n'obtiendrait pas le résultat que ses compétences méritaient. Se reconcentrer était nécessaire et si elle pouvait oublier cette heure de cours, elle le ferait avec grand plaisir. Des révisions de cinquième année et elle n'était même pas capable de se mettre dedans. Honteuse, elle appréhendait de plus en plus l'arrivée des ASPICS qui n'étaient finalement pas si loin que ça. A ce rythme là, elle se retrouverait encore à Poudlard l'an prochain tandis que toute sa génération entrerait dans la vie active. Etait-il possible de redoubler ? Au plus loin qu'elle se souvienne aucun n'élève n'avait eu ce privilège en cas d'échec. Alors quoi, elle serait juste abandonnée à son sort et plus personne ne se soucierait d'elle ?
Elle se gifla intérieurement, il n'était question ni d'un redoublement ni d'un échec et encore moins d'un abandon. Stressée oui mais toujours positive, elle devait se reprendre. Elle jeta un coup d’œil du côté de Darius qui avait l'air de s'en sortir parfaitement. En retour, il lui adressa un sourire sans même se rendre compte qu'elle était dans la bouse jusqu'au cou avec son satané hibou. Ce dernier lui picora les doigts alors qu'elle s'était affalé sur la table pour ruminer dans ses bras. Elle le dégagea d'un geste, il n'allait quand même pas lui casser les pieds aussi ?
Les dernières minutes du cours furent interminables tant elle avait l'impression qu'on l'observait, qu'on la jugeait et pire, qu'on se moquait d'elle ! En général elle n'extérioraisait pas en public. Non, elle attendait d'être seule dans le dortoir et envoyait valser tous les coussins à travers la chambre après avoir étouffé des gros cris dedans et pour finir par tout ranger d'un coup de baguette. Mais dans ce genre de cas, la première réplique aurait raison de son calme. Amis ou pas amis, tous subiraient de la même façon. Alors pour optimiser ses chances de n'affronter personne elle sortit bien rapidement de la salle classe.
Dernière édition par Maya Andrews le Lun 29 Jan 2018 - 10:07, édité 2 fois |
| | | Moran J. Powell COTÉ DU BIENOn n'emporte avec soi que le bien qu'on a fait. | HIBOUX POSTÉS : 1424 | AVATARS / CRÉDITS : Jack O'Connell | bambieyestuff / madeyesaes | SANG : Sang-pur drainé de son scotch.
| Sujet: Re: Je te vois venir avec tes gros sabots ! | Moran TERMINÉ Jeu 14 Déc 2017 - 21:29 | |
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Quelle merveilleuse journée ! Moran se sentait comme sur un petit nuage. Car il fallait bien dire que cette journée précise, était parfaite. Entre Rosier qui avait débarqué avec une marque de crocs sur le nez – Moran était fier de savoir que c'était l’œuvre du gnome qu'il avait capturé dans le parc du château – , son cours de métamorphose qui se passait très bien, et son rendez-vous avez Daisy ce soir-là, forcément, c'était une très bonne journée. Et comme si cela ne suffisait pas, il semblait que pour ajouter du bonheur à ces vingt-quatre heures, Maya avait décidé d'y ajouter son grain de sel. Elle échouait pitoyablement dans un sortilège bien simple que lui, bien entendu, avait réussit du premier coup. L'Ecossais avait l'impression que ses compétences en métamorphose s'étaient améliorées depuis qu'il faisait des séances supplémentaires de métamorphose humaine et ce n'était pas pour lui déplaire. Du coin de l'oeil, il observait la Serdaigle se vautrer misérablement dans sa matière préférée, où elle s'amusait à clamer qu'elle était meilleure que lui. Ce qui était, bien entendu, totalement faux. Posté non loin de son cousin qui s'en sortait très bien, Moran avait une vue parfaite sur les échecs de la jeune fille. La méta, ce devait être de famille. Ce fut tellement une réussite pour lui que McGo lui offrit même un sourire gratuit, si ce n'était pas formidable ! C'était comme s'il avait bu une potion de Felix Felicis, ce qui était absolument impossible puisqu'il était tout simplement incapable de faire même une potion basique. Lorsque ce fut la fin de l'heure, Moran rangea ses affaires à la hâte pour rattraper Andrews. Il laissa Darius en plan sans aucun remord et alpaga la jeune femme alors qu'elle venait tout juste de mettre un pied dehors : « Eh, Andrews ! ». La délicatesse de son accent ignoble ne faisait que prolonger le plaisir alors il forçait un peu ses intonations. « Belle journée pour la métamorphose, tu ne trouves pas ? » lui demanda-t-il alors qu'il se mit à marcher à reculons devant elle, pour la garder en ligne de mire. Il risquait franchement de se prendre un élève mais il n'en avait rien à faire. L'intonation de la voix autant que la posture physique, étaient primordiales pour narguer quelqu'un. « Je suis vraiment fan de ta technique » ajouta-t-il de manière tout à fait sérieuse, comme s'il était sincère. Remuer la baguette dans la plaie était une de ses spécialités. Et quoi de mieux que de le faire sur quelqu'un qui vous insupporte, n'est-ce pas ? Le faire sur elle lui donnait autant de satisfaction que s'il le faisait sur Evan ou mieux encore, sur Rozen. Maya pourtant, était au courant de plus de choses que Moran ne voulait bien l'admettre. Elle avait deviné pour ses efforts en matière de métamorphose humaine et ils étaient finalement tous les deux arrivés à un accord qu'ils respectaient plus ou moins. Mais la voir ainsi échouer aujourd'hui... malgré tous ses petits secrets, il n'avait pu s'en empêcher !
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| | | | Sujet: Re: Je te vois venir avec tes gros sabots ! | Moran TERMINÉ Sam 16 Déc 2017 - 18:04 | |
| Liberté ! Elle allait pouvoir laisser tout ça derrière elle et ne plus y penser. Par fierté, elle réessayerait peut-être le sort dans son dortoir à l'abris des regards et surtout des moqueries. Elle ne pouvait pas rester sur un échec, c'était impossible. De ça naîtrait un blocage sur la matière alors qu'il s'agissait là de celle où elle brillait le plus. Peut-être que sa baguette était trop usée ? Ou que quelqu'un s'était amusé à lui jeter un sort pour que chaque utilisation soit traduite d'un échec ? Oh oui tout était possible dans cette satanée école.
Elle serra les dents à l'entente de son nom, pourquoi la vie était si cruelle avec elle ? Elle eut envie de pleurer en reconnaissant l'ignoble accent de ce saligaud de Powell. Qu'avait-elle fait au monde pour le karma se retourne contre elle de la sorte ? Il avait tout vu c'était certain, il n'avait aucune raison de lui parler en temps normal et voilà qu'il se mettait à la narguer après qu'elle ait lamentablement échoué. Certains méritaient bien leur maison. Elle ne lui répondit pas, ne le regarda même pas alors qu'il se pavanait devant elle avec ses grands airs. Rah ! Tout chez lui était absolument insupportable et elle prenait énormément sur elle pour ne pas lui coller une baffe, là, tout de suite dans le couloir. Plus que quelques mois de torture et elle n'aurait plus jamais besoin de revoir cette tronche qui la faisait autant sortir de ses gonds.
Quand il lui confia être fan de sa technique, elle avait atteint un seuil trop élevé de tolérance. "Ta gueule." Elle faisait des petits exercices de respirations tout en se répétant "Tout va bien, tout va bien" car oui, tout allait merveilleusement bien. "Tu voudrais pas, je sais pas moi..." Elle fit mine de réfléchir. "Voir ailleurs si j'y suis ?" Allez quoi, c'était trop demander ?
Est-ce que Moran avait des amis ? Et est-ce que c'est amis arrivaient à le supporter ? Déjà que le voir de temps en temps semblait être la chose la plus difficile pour cette pauvre enfant, voilà qu'elle s'imaginait passer toutes ses journées collée à lui. L'angoisse. Puis par pitié qu'il arrête de marcher comme ça devant elle à lui faire pendouiller son bonheur sous le nez. Elle priait pour qu'un sale gosse lui rentre dedans et qu'il s'écrase telle une bouse de dragon sur la sol. Elle lui marcherait même dessus avec grand plaisir. "T'as rien d'autre à faire ?" Le ton de sa voix trahissait son désespoir et dans un ultime effort pour déstabiliser le garçon, elle posa carte sur table sa dernière ressource. "Si je pouvais Moran je jure que je te briserai les ailes." Subtil, assez pour que les oreilles indiscrètes n'y comprennent rien mais efficace car elle savait que Moran savait qu'elle savait et elle comptait bien ne pas lui faire oublier.
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| | | Moran J. Powell COTÉ DU BIENOn n'emporte avec soi que le bien qu'on a fait. | HIBOUX POSTÉS : 1424 | AVATARS / CRÉDITS : Jack O'Connell | bambieyestuff / madeyesaes | SANG : Sang-pur drainé de son scotch.
| Sujet: Re: Je te vois venir avec tes gros sabots ! | Moran TERMINÉ Dim 17 Déc 2017 - 12:05 | |
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Énerver Maya Andrews était un sport national qui lui tenait autant à cœur que le Quidditch, c'était dire ! Il adorait voir sa petite tête de gamine écervelée s'énerver et taper du pied par terre parce que la situation ne se passait pas comme elle le désirait. Pour le garçon calme qu'était Moran, cela ne pouvait que l'amuser. Les deux mots par lesquels elle lui répondit, qui étaient par ailleurs aussi vulgaires que toute sa personne lui étirèrent un sourire moqueur sur son visage de Serpentard, tandis qu'il marchait à reculons devant elle. Elle était aussi insupportable que certains de ses camarades sans pour autant être de la même maison, il trouvait cela formidable. Habituellement, Moran s'entendait à peu près bien avec tout le monde, mais Maya était une donnée complexe dans une équation fausse. « Non » répondit-il simplement lorsqu'elle lui demanda d'aller voir ailleurs si elle y était. Il ne fallait pas pousser le bouchon trop loin, non plus. Il s'était longtemps posé la question de savoir s'il était possible que Maya ai des amis. Qui pourrait supporter de la voir ? Même lui sentait sa vue baisser rien qu'en posant ses yeux sur elle. Mais son jugement était faussé, quand bien même il ne l'admettra jamais. Moran était à peu près aussi têtu qu'un buffle, c'était dire. « Pourquoi être ainsi sur la défensive, Maya ? » lui demanda-t-il de manière pas du tout théâtrale – en réalité il se moquait bien d'elle en faisant de grand geste pour l'énerver un peu plus. « Je viens te présenter mes meilleurs respects pour tes exploits et tu es méchante, ce n'est pas l'attitude à avoir si nous souhaitons mettre en place une trêve durable » continua-t-il de son air pédagogue qu'il empruntait bien volontiers au professeur Binns, qui était, il fallait bien l'admettre, tout sauf pédagogue. Cependant, la phrase sifflante qu'elle prononça le fit s'arrêter de marcher et lorsqu'elle passa à côté d'elle il lui attrapa le bras : « Aye tu le ferais bien volontiers ». Il l'entraîna un peu plus loin de la foule d'élève sans qu'elle ne pu lutter contre sa poigne de batteur. Il aurait dû se montrer plus intelligent qu'elle et ne pas répondre à la pique. Mais Moran ne perdait pas de vue que si quiconque comprenait ce à quoi elle faisait référence, il risquait un chantage abominable ou pire, un séjour à Azkaban. La petite Serdaigle faussement innocente ne se rendait peut-être pas compte qu'il était totalement dans l'illégalité avec ses pratiques. Personne et surtout pas le Ministère, ne devait jamais savoir qu'il s'entraînait et ils devaient encore moins savoir en quel animal il se transformait. « Ce ne sont pas des choses sur lesquelles on plaisante » siffla-t-il, « tant qu'à faire, tu peux me demander comment cela se passe !». Il avait dit cela de manière ironique en vérifiant que personne autour d'eux n'écoutait leur conversation, on n'était jamais trop prudent, après tout. En tant que bon futur reporter, il commençait à prendre des habitudes qui le sauveront peut-être plus tard.
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| | | | Sujet: Re: Je te vois venir avec tes gros sabots ! | Moran TERMINÉ Mar 26 Déc 2017 - 20:51 | |
| Le calvaire qu'avait été le cours n'était donc pas terminé, il fallait qu'il en rajoute une couche et elle n'était pas fine. C'était quoi alors l'histoire ? Il était amoureux d'elle ? Et comme il savait que c'était impossible il préférait tout faire pour qu'elle le déteste ? Il préférait vivre dans la haine au lieu de la tristesse de ne pas pouvoir accéder au bonheur ? Elle le comprenait mais bon sang qu'il était énervant. Elle rigola dans son fort intérieur de la stupidité de sa réflexion. Ils ne s'appréciaient pas, tout simplement. Pour le moment elle devait toujours s'en débarrasser ce qui lui semblait encore plus dur qu'éradiquer une tâche tenace. "Je suis pas sur la défensive !" S'exclama-t-elle bien trop rapidement pour que sa crédibilité n'en soit pas affecté. "J'apprécierai juste que tu me laisses tranquille." Elle n'avait pas envie d'être méchante mais avec lui tout était bien trop tentant. Puis elle donnerait tout pour qu'on son petit air supérieur disparaisse de son horrible visage.
Sans qu'elle n'y comprenne rien son poignet se retrouva bloqué par la poigne du garçon et elle fut contrainte de le suivre sans avoir son mot à dire. "HEY !" Les autres élèves n'en avaient rien à faire, la solidarité poudlarienne était donc assez inexistante. C'était bon à savoir. Elle eut peur qu'il l'emmène dans un coin pour lui faire passer l'idée de croire qu'elle pouvait le faire chanter. Après tout, elle ne savait pas s'il avait ou non une jolie voix. Mais, comme elle était un peu une victime, elle n'avait même pas la certitude de pouvoir se défendre ne serait-ce qu'un minimum. Elle ne le montra pas mais elle fut soulagé qu'il ne se mette pas à la battre de tous les côtés. C'était toujours ça de gagné. "Tu m'as fait mal." Dit-elle tout en massant exagérément son articulation à peine endolorie. Si elle continuait le Quidditch peut-être qu'elle aussi aurait une force similaire ? Elle reviendrait attraper le poignet de Moran pour le tordre jusqu'à la fracture, voilà ! Elle était contente qu'il soit dans le même état qu'elle psychologiquement, s'il avait réussi à garder la face au début, il n'en était plus vraiment même actuellement. "Pourquoi être ainsi sur la défensive, Moran ?" Elle lui lança un sourire ironique plutôt satisfaite de sa répartie. Evidemment, elle mourrait d'envie de savoir comment avait évolué Moran depuis la dernière fois. Il y avait eu pas mal de temps entre leur altercation et aujourd'hui et elle aurait presque préféré ne pas être au courant de tout ça. Bien qu'elle soit bien heureuse aussi d'être dans la boucle. "Dis moi tout alors Momo, comment ça se passe ? Est-ce que je dois me méfier de tous les pigeons de Poudlard ?" Elle n'avait pas non plus envie d'être la victime des problèmes intestinaux de l'oiseau que pouvait-être Moran.
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| | | Moran J. Powell COTÉ DU BIENOn n'emporte avec soi que le bien qu'on a fait. | HIBOUX POSTÉS : 1424 | AVATARS / CRÉDITS : Jack O'Connell | bambieyestuff / madeyesaes | SANG : Sang-pur drainé de son scotch.
| Sujet: Re: Je te vois venir avec tes gros sabots ! | Moran TERMINÉ Mer 27 Déc 2017 - 23:21 | |
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Moran pouvait être archétype du petit connard, parfois. Surtout avec certains êtres humains, tels que Maya Andrews ou Alexandre Rozen. Ou encore Rosier. La liste n'était pas exhaustive et variait selon les bons plaisirs de l'écossais. Mais c'était plus facile pour lui de tacler Maya et Alexandre, pour la simple et bonne raison qu'ils n'étaient pas aussi hargneux que son compagnon de dortoir. Moran n'était pas du genre à s'avouer vaincu et à quitter une bataille pendant son cours, mais il savait qu'avec l'esprit fils du fils Rosier, le combat serait plus dur, et plus long. Maya pliait dangereusement comme le roseau et n'était pas comme les bambous, qui ne cédaient jamais. Elle était sur la défensive et se défendait de l'être, c'était très ironique. Si ironique qu'il éclata de rire. Rire, qui s'évapora lorsqu'elle le provoqua de manière tout à fait stupide – parce qu'elle était, devinez quoi, stupide. La réaction du Serpentard ne se fit pas attendre et il la saisit brutalement – disons plutôt avec une finesse violente – par le bras pour l'entraîner à l'écart. « Je m'en fiche » siffla-t-il lorsqu'elle l'accusa niaisement de lui avoir fait mal. Eh bien, il était un Vert et Argent non ? N'était-ce pas dans la réputation de sa maison de faire du mal aux gens ? Elle retourna contre lui sa propre moquerie et le jeune homme vit rouge. « Tu mérites quelques baffes » lui rétorqua-t-il bien faiblement en lâchant finalement son poignet, comme s'il avait été brûlé par un quelconque contact avec elle. Il se radoucit à peine, lorsque Maya lui demanda ouvertement ses progrès. « Ce n'est pas un pigeon ! » s'indigna-t-il. Enfin, le prendre ainsi pour un nuisible ! Elle mériterait qu'il vienne faire ses besoins sur elle, tient. Il donnerait n'importe quoi pour voir son visage dégoûté en s'imaginant que c'était son œuvre. Il s'agissait d'une idée dégueulasse et ignoble, mais il était partant. « J'avance » répondit l'Ecossais de manière nonchalante, « d'autant plus que je crois me souvenir que tu as peur des piafs, non ? Les corbeaux sont tes bêtes noires, je ne me trompe pas ? ». C'était petit, mais eux seuls savaient ce qui s'était passé ce soir-là, où ils étaient tombés sur un épouvantard intempestif en rentrant au dortoir. Le Capitaine croisa sur son torse ses bras pour la toiser calmement. Il devait être le plus mature. Il devait proposer une trêve. Ciel, ce mot lui brûlait les lèvres, il n'était pas encore prêt à le prononcer. Tant pis.
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| | | | Sujet: Re: Je te vois venir avec tes gros sabots ! | Moran TERMINÉ Ven 29 Déc 2017 - 15:26 | |
| Elle ne comprenait toujours pas pourquoi il lui collait aux basques de la sorte. Pour une fois elle n'avait rien fait ! A part peut-être échouer lamentablement dans sa matière fétiche. Il testait ses nerfs et, en cette période à la fois froide et compliqué émotionnellement, elle était horriblement faible d'esprit. Elle le voyait rire, se délecter de sa défaite et rien n'aurait pu plus l’agacer que ça ! En plus de la kidnapper à moitié, il était complètement passif et se fichait de faire souffrir son petit corps si innocent. Quelle gourde il était ! Elle lui jeta un regard noir, il était le cliché parfait de tout ce qu'elle détestait au plus haut point.
Eh voilà qu'il la menaçait ? C'était un canular ? Un complot de ses amies qui allaient sortir d'une minute à l'autre en criant "Poisson d'avril" ? Bien que l'on ne soit qu'en décembre, elle attendait vraiment que cela arrive. Mais comme rien ne venait elle sentit la moutarde lui monter au nez. "C'est toi qui viens, qui me cherche, qui m'agresse, elle désigna son poignet intact du menton, et JE mérite quelques baffes ?" Elle porta une main sur son cœur et rentra dans son rôle de victime à la perfection, décidément dès lors qu'elle était avec Moran son don pour le théâtre se démultipliait. "T'es sacrément gonflé mon gars." Elle pointa sur la poitrine du garçon un doigt accusateur.
Puis bien vite elle reprit son sérieux pour le perdre tout aussi rapidement en éclatant d'un rire moqueur. Qu'est-ce qu'elle en savait elle qu'il n'était pas un pigeon ? En tout cas, en se fiant à sa tête il était compréhensible qu'elle ait pu confondre. Elle ricana, avec des cheveux pareils il aurait même l'allure d'un pigeon frisé. Pour le coup, elle hocha la tête idiotement pour lui montrer qu'elle se fichait bien de ce qu'il pouvait lui raconter. Bien qu'elle soit ravie d'être la privilégiée de ce petit secret. "Tu sais ce que les corbeaux apportent comme message, non ?" Ne put-elle s'empêcher de rétorquer à l'attaque du garçon. "Le cadavre de ton oncle en est bien représentatif il me semble." Elle ne sut pas comment elle avait osé mais c'était fait. Maintenant qu'elle avait prit la décision de faire la maligne elle devait assumer jusqu'au bout. Est-ce qu'elle était allé trop loin ? Elle avait peur de la réaction que pourrait avoir Moran, c'était un serpentard après tout.
Dernière édition par Maya Andrews le Dim 14 Jan 2018 - 11:52, édité 1 fois |
| | | Moran J. Powell COTÉ DU BIENOn n'emporte avec soi que le bien qu'on a fait. | HIBOUX POSTÉS : 1424 | AVATARS / CRÉDITS : Jack O'Connell | bambieyestuff / madeyesaes | SANG : Sang-pur drainé de son scotch.
| Sujet: Re: Je te vois venir avec tes gros sabots ! | Moran TERMINÉ Mar 2 Jan 2018 - 15:00 | |
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Dans leur jeu sournois et puéril, Maya et Moran avaient toujours prit soin de s'accuser mutuellement des pires maux, afin d'agacer l'autre. Il n'y avait aucune sournoiserie assez basse pour qu'elle ne soit pas expérimenté par un parti ou l'autre. La Serdaigle et le Serpentard se détestaient, et prenaient grand soin de se le rappeler. Leur entente cordiale de ces derniers mois n'était qu'un écart sur une route gelée. Qu'elle lui dise qu'il était gonflé, lui fit lever les yeux au plafond de manière désinvolte. Qu'elle truffe, cette Maya Andrews. « A quel moment t'ai-je agressé ? » s'indigna-t-il qu'on le pourrisse ainsi alors qu'il n'avait – admettons-le – rien fait. Il avait envie, comme un sale gosse moqueur de tirer le doigt de la jeune femme pour l'embêter mais il avait à ce qui paraît, passé l'âge. Mais comme aucun coup bas n'était assez bas pour eux, Moran eut tôt fait de ramener sur le tapis la question des épouvantards. A peine sortit de l'enfance et pas encore de Poudlard, le Capitaine s'était naïvement dit que la peste n'allait pas utiliser grossièrement son propre épouvantard pour ses piques de gamine. Naïf, il pouvait l'être. Il serra ses poings de telle manière que les jointures de ses mains devinrent blanches lorsqu'elle se permit de plaisanter sur son épouvantard. « Sale peste » siffla-t-il, mauvais joueur. « Ton épouvantard est ridicule, je te signale » continua-t-il de mauvaise grâce. Il soupira comme pour chercher le calme de l’œil du cyclone, qu'il n'avait malheureusement pas trouvé encore. Il tourbillonnait dans des sentiments mauvais et railleurs, tandis que sa raison s'occupait d'essayer de trouver un peu de calme dans ses sentiments violents. « Mais je ne suis pas venu fanfaronner devant toi pour le plaisir de le faire » reprit-il finalement en croisant sur son torse, ses bras de batteur. Moran la toisa pendant un moment, se demandant s'il ne faisait pas un pas de travers en soumettant à la Serdaigle, une idée aussi saugrenue. Il ne pensait pas être un jour, celui qui proposerait ce qu'il allait proposer à Maya Andrews. A la guerre comme à la guerre, il n'y avait jamais eut de paix et le jeune homme s'imaginait déjà lui faire la peau à quatre-vingt ans. C'était comme si tous les deux, rejouaient la guerre de cent ans. « Je te propose une trève ».
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| | | | Sujet: Re: Je te vois venir avec tes gros sabots ! | Moran TERMINÉ Dim 7 Jan 2018 - 15:00 | |
| Tout chez Moran l’agaçait et rares étaient les personnes qui parvenaient à la mettre dans un tel état. Il lui en fallait beaucoup d’ordinaire pour que ses nerfs la lâchent mais lui ! Il était décidemment en tête de liste. Et même lorsqu’elle le menaçait de son doigt accusateur, il réussit à détourner la situation. Comme si c’était elle qui était venue chercher les problèmes ! Devant tant de mauvaise foi, Maya resta ébahie ne sachant plus que faire. "Tu m’as… " Commença-t-elle d’un coup légèrement moins sûre d’elle, c’est qu’il arrivait à lui faire douter de son innocence ! Elle qui n’était que victime d’un Moran un peu trop insistant. "Mais si ! Tu m’as suivi et maintenant tu me menaces !" S’insurgea-t-elle. Etait-elle paranoïaque ? Non non non, il lui avait attrapé le poignet et empêché de partir, c’était une agression !
En plus de cela, il osait remuer d’affreux souvenirs de leur bête noire qu’ils avaient dû affronter ensemble. Comme si la situation n’avait déjà pas été suffisamment difficile. Quelle ironie. Elle sourit sournoisement quand il la traita de peste, parfait, c’était exactement ce genre d’agacement qu’elle voulait voir sur le visage du garçon. Bien que petite, elle était pas mal fière de sa répartie. "Mon épouvantard n’est pas ridicule, idiot, elle leva les yeux au ciel, c’est que tu n’y comprends rien." Fallait-il en plus qu’elle s’excuse que sa plus grande peur ne soit pas le cadavre d’un membre de sa famille ? Pff, tellement cliché.
Elle adressa au garçon un regard intéressé lorsqu’il émit le fait de ne pas venir l’importuner simplement pour le plaisir. "Ah bon ? s’étonna-t-elle, qu’est-ce que tu me veux alors ?" Parce qu’elle n’était pas certaine qu’il s’agisse là d’une réelle bonne nouvelle. Ils avaient réussi à s’éviter suffisamment pour esquiver ce genre d’altercations et savoir que Moran venait la voir volontairement était inquiétant. Elle eut un mouvement de recul à l’entente d’une éventuelle trêve. Elle était presque déçue. "Quoi ? Tu veux dire que tout ça, de son doigt elle fit plusieurs allers-retours entre Moran et elle, ce serait terminé ?" La dernière fois qu’ils avaient fait un pacte, c’est leur silence qui avait été en jeu. Là, elle ne voyait pas vraiment ce que le garçon pouvait obtenir d’elle. "Ce serait dans quel but, cette trêve ?" Comme elle savait que de toute façon il ne lui lâcherait pas la grappe, autant voir de quoi il en impactait.
Dernière édition par Maya Andrews le Dim 14 Jan 2018 - 11:52, édité 1 fois |
| | | Moran J. Powell COTÉ DU BIENOn n'emporte avec soi que le bien qu'on a fait. | HIBOUX POSTÉS : 1424 | AVATARS / CRÉDITS : Jack O'Connell | bambieyestuff / madeyesaes | SANG : Sang-pur drainé de son scotch.
| Sujet: Re: Je te vois venir avec tes gros sabots ! | Moran TERMINÉ Lun 8 Jan 2018 - 15:53 | |
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Maya Moran. Moran Maya. Comme deux entités qui ne formaient plus qu'une, ils se partageaient l'espace depuis leur première année, sans trouver de terrain d'entente. Il ne leur était d'ailleurs jamais venu à l'idée de trouver un terrain d'entente, de bâtir une trêve ou quelque autre chose qui leur garantirait une paix durable et prospère. Jamais il ne lui serait venu à l'idée de menacer de quelque manière que ce soit la Serdaigle. La prendre par le bras ou la suivre, n'était pas franchement dangereux. « AH ! Alors quand Rozen te prend par le bras c'est une menace aussi ? » lui demanda-t-il avec son air de garçon au courant de tout. « Pourtant vu la tête que tu tires quand c'est le cas je ne pense pas que tu le vives comme ça... » ricana-t-il de son rire sonore, parcouru d'aucun remords. Pourquoi n'acceptait-elle donc pas d'être le problème et non pas une part du problème – comme lui ? Elle était aussi têtue qu'un botruc vexé et Moran, qui n'avait jamais eu la main très douée avec les animaux, ne pouvait qu'avoir du mal à dompter un tel phénomène. Remuer les souvenirs de l'épouvantard n'était certes pas l'idée la plus lumineuse qu'il avait eu, mais il ne s'était pas attendu à ce qu'elle lui balance à la figure ce qu'elle lui dit. « J'y comprends plus que toi, en tout cas ! » répliqua-t-il, une joue rouge de colère – celle de droite, d'ailleurs. Ohlala cette réplique d'un enfant de cinq ans... Il y avait quand même une différence notable entre un cadavre et un piaf, non ? Lui qui avait comme animagus une pie aux dernières nouvelles, ne pouvait évidemment pas comprendre ce que l'on trouvait à un corbeau, bien qu'il s'agisse d'un signe funeste. La trêve, c'était pour conserver leur santé mentale à tous les deux. Il était venu à la conclusion pendant le cours de la vieille McGo que c'était primordial, parce qu'il prenait un plaisir bien trop malsain à la voir échouer pour que ce soit naturel. Et comme il restait à l'Ecossais un résidu de moralité – a peu près autant que ce qui restait de candeur chez les Mangemorts, vous imaginez – il s'était dit qu'il valait mieux le lui proposer. La réaction de l'aiglon lui arracha un sourire, car il voyait bien qu'elle n'était pas préparée à une telle proposition et c'était d'ailleurs une bonne chose. « Quoi ? Tu ne croyais quand même pas que j'allais t'inviter au bal non ? » glissa-t-il sans se départir de ce vilain sourire. « Dans quel but ? Bah juste de faire la paix et de s'ignorer, ça ne tente pas du tout ? » lui demanda-t-il complètement incrédule. Il s'était attendu à tout, sauf à cela. Maya Andrews qui voulait continuer une guerre qu'elle ne maîtrisait pas et qui la conduira inexorablement à sa chute ? N'était-ce pas de la stupidité que l'on ne devait pas retrouver chez les Serdaigles ? Encore une triste démonstration de son imposture. Maya était autant Serdaigle qu'il était Gryffondor, si tout continuait, c'était la fin de Poudlard !
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| | | | Sujet: Re: Je te vois venir avec tes gros sabots ! | Moran TERMINÉ Dim 14 Jan 2018 - 12:07 | |
| Maya n’aimait pas en rajouter. Enfin en général. Puis, elle n’était pas vraiment une fille à embrouilles non plus bien que Moran semble penser le contraire. De toute sa scolarité, elle avait essayé de limiter au mieux la casse, les cris, les larmes et tout ce qui pouvait découler d’une prise de tête. Il lui était tout de même arrivé de se prendre le bec par-ci par-là mais c’était un fait, elle ne brillait pas de répartie pendant ces moments et avait, le plus souvent, le statut de victime. Mais Moran ! Ah Moran ! C’était un mélange de haine et de besoin peut-être qui remplissait ses veines à chaque fois qu’elle le voyait et elle était certaine de la réciprocité de la chose. Ils étaient comme ça, et au fond, ils devaient aussi un peu l’aimer. "T’es jaloux ?" s’entendit-elle lui demander après qu’il ait fini de se comparer avec Alexandre. "C’est quoi l’histoire ? Je viens de te briser le cœur ? T’aimerais que je sois heureuse que tu m’embarques je ne sais où ? T’es amoureux de moi ?" Idiot, pensa-t-elle, encore heureux qu’elle ne rejette pas la tendresse de son petit copain. Elle leva les yeux au ciel tout en soufflant, ce qu’il pouvait être agaçant.
En tout cas, si Moran avait des quelconques sentiments envers elle, il ne savait pas y faire. Du tout. C’était étrange puisqu’elle le détestait et lui la détestait elle en était sûre mais elle ne comprendrait jamais quel été le lien qui pouvait bien les unir. Il y en avait forcément un, c’était indéniable. "Gneugneugneu j’y comprends plus que toi" l’imita-t-elle en prenant une voix moqueuse. "Que tu es fermé d’esprit mon pauvre Moran !" C’est lui qui avait commencé après tout ! Bien que sacrément fourbe avec lui, Maya n’aurait jamais eu le courage de s’engager sur un tel terrain sans son aide. "Excuse nous de ne pas avoir des peurs aussi morbides que la tienne !" Finalement, elle était bien contente de n’avoir à subir que des corbeaux plutôt qu’un cadavre ou autres bizarreries du genre. Puis, ce n’était pas elle la pire, certains craignaient des choses encore plus ridicules à ses yeux. Elle se retint de le dire, elle venait de reprocher au serpentard son étroitesse d’esprit, il ne fallait pas perdre crédibilité.
Moran semblait vouloir jouer avec ses nerfs et même elle se surprit de cette once de tristesse et de déception qui l’avait parcourue. Etait-elle folle ? Il lui proposait la paix, la tranquillité, la sérénité… et elle hésitait ? Bien qu’elle ne sache pas de quoi la trêve consistait et qu’elle aurait toutes les raisons du monde de l’accepter, Maya n’arrivait pas à savoir si elle était prête à mettre sa soi-disant rancœur de côté. La tentation ne serait-elle pas trop forte ? "J’ai déjà un cavalier, merci bien." Lui lança-t-elle accompagné d’une énième grimace. En réalité, elle ne le savait pas encore mais des cavaliers, elle en avait même deux. Elle considéra Moran une seconde, il ne voulait rien d’elle ? Elle trouvait ça un peu trop louche pour être réel. "Bien sûr que ça me tente, qu’est-ce que tu crois ?" S’empressa-t-elle pourtant de lui répondre de peur qu’il commence à s’imaginer elle ne savait quels genres d’âneries. Une trêve, très bien. N’était-ce pas un peu une trahison de leur relation aussi curieuse soit-elle ? |
| | | Moran J. Powell COTÉ DU BIENOn n'emporte avec soi que le bien qu'on a fait. | HIBOUX POSTÉS : 1424 | AVATARS / CRÉDITS : Jack O'Connell | bambieyestuff / madeyesaes | SANG : Sang-pur drainé de son scotch.
| Sujet: Re: Je te vois venir avec tes gros sabots ! | Moran TERMINÉ Dim 14 Jan 2018 - 21:08 | |
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Moran avait une manière particulière de déclamer ses sentiments, il voulait bien l'admettre. Il avait mit du temps avant d'accepter le fait accomplit avec Daisy, et cela s'en était conclut par un baiser arraché, des excuses pathétiques et un autre baiser, plus sincère cette fois. Aussi, lorsque Maya lui demanda s'il était jaloux, il explosa de rire en se tenant sincèrement les côtes. S'il avait été amoureux d'elle, comme il l'était présentement de sa petite-amie secrète, la Serdaigle ne l'aurait sans doute jamais su. « Tu me poses tellement souvent la question que je vais finir par penser que tu as des vues sur moi, Andrews » ricana-t-il, l'air pernicieux de celui qui sait qu'il est chiant. Ce n'était pas demain la veille qu'il allait avoir des sentiments pour elle. Comment quelqu'un d'ailleurs, pouvait être attiré par cette fille ? Elle était horrible, elle était une farce à elle seule. Mais après tout, elle ressemblait en tout point à Rozen : aussi détestable l'un que l'autre. Bien différents de ce qu'ils étaient, Blackstone et lui. Bien, bien différents... « Tu es tellement égocentrique comme fille que tu penses que tout tourne autour de ce que tu penses être de la beauté » l'acheva-t-il, l'air mauvais. Comment pouvait-il lui quémander une trêve, alors qu'il la descendait ainsi ? Il vous répondrait qu'il profitait de ces derniers instants de guerre. Elle était pathétique à essayer de l'imiter ainsi. Avait-elle un cerveau ? Quel âge mental avait-elle ? Il se le demandait bien, parce qu'elle semblait franchement limitée dans son quotient intellectuel. Il leva les yeux au plafond à sa réponse. Il fallait surtout qu'elle l'excuse d'être plus mature qu'elle ! Après tout, cela démontrait bien que tous les deux n'avaient pas les mêmes valeurs. Elle se permettait de se moquer d'un épouvantard-cadavre et pensait qu'il n'allait pas se moquer de son épouvantard-piaf ? Mais elle était véritablement allumée ! Pourtant, il préféra se taire et la laisser cracher tout son venin comme la vipère qu'elle était (les rôles n'étaient-ils pas inversés ? Sa place à lui n'était-elle pas chez les bleus et elle chez les verts?). Il ne saisit pas tout à fait pourquoi elle lui dit qu'elle avait un cavalier et incrédule, il fronça les sourcils : « Euh... Je m'en fou ? » proposa-t-il ingénieusement en écartant les bras. Elle le prenait pour qui ? Elle s'empressa pourtant de lui répondre que cela l'intéressait et il soupira d'aise. Enfin quelques paroles censées ! « Eh bien c'est cool, alors. Dis oui et on s'oublie ! » s'exclama-t-il, ravi à l'idée de ne plus se disputer avec elle et surtout, ravi de soigner un peu leur relation Ô combien malsaine.
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| | | | Sujet: Re: Je te vois venir avec tes gros sabots ! | Moran TERMINÉ Mer 17 Jan 2018 - 17:59 | |
| Impossible de cerner Moran. Maya le savait, chacune de ses tentatives s’étaient traduites par un échec cuisant et pourtant, elle ne cessait de croire qu’il faisait exprès de la mettre hors d’elle pour une bonne raison. Mais finalement, n’était-ce pas par simple plaisir de la voir s’énerver ? C’était bizarre mais ça se tenait et avec lui elle n’était plus surprise de rien. D’ailleurs, n’était-elle pas elle aussi ravie à chaque fois qu’elle le voyait perdre son calme ? Ses joues prirent une teinte rosée mélange de colère, de dégout et peut-être bien de gêne lorsqu’il se questionna sur d’éventuelles vues sur lui. "Beurk, jamais de la vie !" Dit-elle rapidement pour que de son horrible visage disparaisse ce sourire d’imbécile. "Je te déteste, c'est bien connu." Et lui parler comme il le faisait n’arrangeait pas la chose. "Oui oui allez monsieur science infuse" Elle roula des yeux. Comment avait-elle réussi à tenir jusqu’ici sans lui arracher les yeux ? Il était maintenant en tête de sa liste des gens qu’elle haïssait le plus, bien devant tous les autres, même Njal qu’elle pensait être la personne à abattre trainait la patte derrière Moran.
Elle aurait pu argumenter des jours durant sur pourquoi elle valait plus que lui, oh oui, elle en avait des choses à dire. Elle détestait parler avec lui puisqu’après chacune de leur interaction elle finissait par mettre des heures à redescendre de son état de frustration et de haine dont il était l’un des seuls à parvenir à la mettre. Alors qu’elle était lancée, Maya se tut. Il levait les yeux au ciel comme un sale gosse prétentieux au-dessus de tout et elle ne voulait plus rentrer dans son jeu. Elle préféra le calmer directement, son cavalier était Alexandre et pour rien au monde elle ne l’aurait échangé. Encore une fois, elle s’imagina que Moran la portait plus que prévu dans son cœur et cette idée lui donna des frissons d’horreur. Qu’il joue l’indifférent l’arrangeait, au moins c’était une question réglée !
Moran avait peut-être gagné la manche de la maturité mais il ne gagnerait pas la guerre. D’ailleurs, n’était-il déjà pas perdant de venir ainsi lui proposer une trêve ? "Je dis oui Moran mais pas parce que tu me demandes, juste parce que je le veux." Elle lui jeta un regard hautain. Laissant derrière elle la moindre trace de déception, elle tendit sa main au garçon pour qu’ils puissent celer ce nouveau pacte et ne plus jamais s'adresser la parole. |
| | | Moran J. Powell COTÉ DU BIENOn n'emporte avec soi que le bien qu'on a fait. | HIBOUX POSTÉS : 1424 | AVATARS / CRÉDITS : Jack O'Connell | bambieyestuff / madeyesaes | SANG : Sang-pur drainé de son scotch.
| Sujet: Re: Je te vois venir avec tes gros sabots ! | Moran TERMINÉ Ven 19 Jan 2018 - 14:33 | |
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La réponse enfantine de Maya arracha un rire moqueur à Moran, qui prenait décidément bien du plaisir à se moquer d'elle dès que l'envie lui en prenait. Mais pour être réaliste et un minimum sincère, il devait désormais apprendre à contrôler ses pulsions pour considérer la jeune femme avec respect. Un respect qu'il avait enterré, en même temps qu'il avait déterré la hache de guerre avec elle. Il ne répondit une nouvelle fois pas, parce qu'il voulait vraiment lui démontrer sa supériorité par le silence, ce qui était une technique qu'il avait apprit à maîtriser avec l'héritier Rosier qui le poussait chaque soirée dans ses retranchements. La vie dans la salle commune des verts et argent n'était pas de tout repos, et sans doute ne le savait-elle pas, malgré ses échanges de salives avec un de leurs représentants. Se figurer Maya et Alexandre dégoûtait le garçon au moins autant qu'une victime de la maladie de la goule, alors il préféra directement se concentrer sur la réponse, fort heureusement positive, de la jeune femme. « Franchement Andrews, la raison pour laquelle tu acceptes est la dernière chose dont je me soucis » lui signifia-t-il durement, parce qu'il désirait plus que tout au monde en finir avec cette désagréable conversation, qui n'était pas censé au départ, s'éterniser ainsi dans une alcôve. Lorsqu'elle lui tendit sa main, il s'empressa de la lui serrer de la même manière qu'il serrait la main au Capitaine de l'Equipe adverse au Quidditch et n'ajouta rien. Il se contenta de la lâcher pour tourner les talons, et fuir toute cette histoire, fuir Maya et leur trêve, pour ne pas risquer de la briser par inadvertance.
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| | | | Sujet: Re: Je te vois venir avec tes gros sabots ! | Moran TERMINÉ | |
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| | | | Je te vois venir avec tes gros sabots ! | Moran TERMINÉ | |
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