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| Une inauguration qui n'en n'augurait pas tant ! ☽ ASTO+BARTY+ARTE+BALDR ϟ Flashback | |
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| Sujet: Une inauguration qui n'en n'augurait pas tant ! ☽ ASTO+BARTY+ARTE+BALDR ϟ Flashback Ven 23 Fév 2018 - 19:38 | |
| INAUGURATION DU TSARDUCKS COFFEE UN AN AUPARAVANT CHEMIN DE TRAVERSE ~ 10H DU MATINToute l'équipe du Tsarducks Coffee était sur le pied de guerre. Pour la toute première fois de sa toute jeune histoire, l'établissement ouvrait ses portes au grand public, après de longues années d'études de marché, de dur labeur, d'heures d'insomnies de son dirigeant, d'équations financières à vous en faire pâlir le plus chevronné des gobelins de Gringotts, de courses après les sponsors et partenaires en tout genre... Bref, toute aventure avait un début, et celui du Tsar' avait était épique, de son commencement jusqu'à ce fameux jour d'ouverture ! Baldr Woodcroft, la petite trentaine, mis sur son trente-et-un pour l'occasion, pour la première fois de sa vie réellement stressé, menait à la baguette la (toute) petite troupe d'employés recrutés sur le volet pour l'ouverture. Ses associés financiers étaient présents, ainsi que quelques membres du Ministère de la Magie parmi les Départements de la justice magique ou encore de la coopération magique internationale, qui l'avaient aidé dans ses démarches administratives bien souvent jusque tard le soir, tous avaient été conviés quelques heures avant l'ouverture officielle afin de boire une coupette avant le grand lancement. Le jeune sorcier espérait que le succès serait au rendez-vous, lui qui avait mûri ce projet, à défaut de bien d'autres, depuis de si longues années. Aussi avait-il appris avec ravissement que la Gazette du Sorcier serait présente — par le biais de se Directrice en personne qui plus est ! —, lui qui avait fait jouer comme il le pouvait ses contacts afin que l’événement soit le plus relayé possible. Après avoir voyagé depuis sa sortie de Poudlard, fait le tour du monde, rencontré un tas de personnes et enchaîné les jobs à s'en faire exploser le compteur, il était désormais grand temps pour Woodcroft de se poser et d'entamer la vie sérieusement, en commençant, lui semblait-il être le plus judicieux, par se forger une situation et une réputation solides, à défaut de celles que lui apportait déjà son nom, connu grâce à l'entreprise de son père, qui avait fait fortune dans l'industrie du chaudron. C'était d'ailleurs ceux de ce dernier — modèles dernier cri ! — qui trônaient dans l'atelier au fond du café, et bien qu'il eut voulu pouvoir crier sur tous les toits qu'il était enfin un homme parfaitement émancipé, il n'en restait pas moins que la famille était sacrée, et les affaires encore plus ! Woodcroft Sr avait eu belle-part dans la création de son fils et pourrait se targuer de jouir, croisons les doigts, d'une belle publicité d'ici peu.
Il était désormais dix heures moins quelques petites minutes, et tout le monde était fébrile, au café. La vitrine brillait, les tables étaient dressées au millimètre prêt, les paillasses de la salle des chaudrons rutilaient et n'attendaient plus que les clients... Tout était fin prêt ! Lorsque les dix coups sonnèrent, chacun retint son souffle, et lorsqu'il exhala finalement le sien, Baldr lança un éclatant et tonitruant ; — Qu'on ouvre les portes du Tsarducks !
Dernière édition par Baldr Woodcroft le Ven 16 Mar 2018 - 15:41, édité 1 fois |
| | | Bartemius Croupton Sr* COTÉ DU BIENOn n'emporte avec soi que le bien qu'on a fait. | HIBOUX POSTÉS : 237 | AVATARS / CRÉDITS : © bazzart | SANG : ⊰ Pur
| Sujet: Re: Une inauguration qui n'en n'augurait pas tant ! ☽ ASTO+BARTY+ARTE+BALDR ϟ Flashback Jeu 1 Mar 2018 - 13:49 | |
| Bartemius Senior, pas moins instruit qu’un autre et même plus instruit que beaucoup de l’aveu des personnes qui le côtoyaient, avait pourtant relu avec la lenteur d’un illettré l’invitation que Baldr avait fait parvenir à sa famille. L’enfant prodige Woodcroft était de retour au pays après de longues pérégrinations, un fait dans l’ignorance duquel il ne se trouvait pas comme son inconscient développait force d’actes manqués pour éviter leurs retrouvailles depuis maintenant plusieurs mois. L’envie lui prit d’alimenter du carton le brasier de sa cheminée autant que de sa jalousie mais il y résista. Le roquet de la justice se contenta d’aplanir sa cravate en se levant de son fauteuil comme pour se rappeler de sa droiture et somma l’elfe de prévenir son épouse de l’évènement. Il ne se sentait pas le coeur de voir son doux visage que leur mariage avait assombri s’éclairer d’un sourire dont il n’aurait pas été la cause.
Le couple qui ne défrayait pas encore la chronique se rendit donc quelques jours plus tard sur le Chemin de Traverse pour l’inauguration du Tsarducks Coffee. Bartemius avait acquis depuis l’école, en plus d’une moustache, une certaine finesse politique qui le conduisait déjà à se présenter sous le meilleur jour quelles que soient les circonstances sociales. Vêtu d’une robe de sorcier grise en flanelle, sa tenue était rehaussée d’une cravate tricot couleur orange brûlé convenant autant à la fraîche saison qu’à l’évènement qui les attendait. Il remit la montre à gousset, cadeau de mariage de son épouse, dans la poche de sa robe pour se donner contenance davantage que pour vérifier la ponctualité à laquelle il ne faisait jamais défaut en tournant à l’angle de la rue. Il était, si cela était bien possible, encore plus silencieux qu’à l’accoutumée avec la jolie rousse qui l’accompagnait. Il avisa en contrebas une petite foule qui leur confirma l’adresse et reconnut leur elfe qui devançait partout l’arrivée de ses maîtres le dos courbé entre les longues gambettes des sorciers comme si elle avait craint de se faire écraser. Il passa devant sa plus fidèle servante sans prendre la peine d’arrêter son pas ni de baisser son regard vers elle comme il ne l’avait jamais autrement considéré. Bartemius qui ne semblait pas avoir porté jusque là plus d’intérêt à l’elfe qu’à son épouse tendit finalement un bras vers cette dernière tandis que l’agitation alentour annonçait l’ouverture prochaine des portes. « Si tu le permets » lui demanda-t-il malgré tout son agrément car il avait conscience du front froid qu’il lui offrait depuis le début de la matinée.
Bartemius reconnut bientôt la voix tonitruante de son ami avant de distinguer sa figure. Les portes furent poussés en même temps que des soupirs enthousiastes par la petite foule de chapeaux pointus. Notre protagoniste retira le sien de forme fédora dès qu’il passa les portes et il commença à en faire tourner le bord entre ses mains lui qui ne trahissait pourtant jamais aucune trace de fébrilité. Winky intervint heureusement bientôt dans un ‘plop’ pour tendre à son maître une tasse fumante et le délester en échange de son couvre-chef avant de tourner la même politesse vers sa maîtresse. Bartemius adressa quelques politesses à certains de ses collègues du ministère - sourires, signes de tête, apostrophes selon les rapports qu’ils entretenaient - mais se trouva bien vite face à son vieil ami entouré d’un cercle de gobelins dont il savait d’expérience la conversation aussi pauvre que les poches pleines. Il tendit une main comme une perche à son ami par-dessus les têtes avares pour le sauver de là et lui adressa une poigne camarade en posant son autre main sur son épaule. Il aurait été faux de dire qu’il n’était pas heureux de le revoir, il était même pleinement heureux de le retrouver tandis que ses prunelles aussi claires que rieuses rencontraient les siennes. « Ca me fait plaisir de te retrouver, spécialement dans de si belles circonstances. Félicitations ! » le congratula-t-il avec le ton le plus chaleureux dont il était capable (très tiède donc mais son ami le connaissait peut-être assez depuis toutes ces années pour ne pas s’en formaliser). - dragées:
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| | | | Sujet: Re: Une inauguration qui n'en n'augurait pas tant ! ☽ ASTO+BARTY+ARTE+BALDR ϟ Flashback Jeu 1 Mar 2018 - 18:43 | |
| « Oui, oui, Rita, tu peux prendre ce reportage » abdiqua dans un soupir Astora en jetant un dossier sur Skeeter d'une main gracieuse, cédant aux demandes horripilantes de son employée. « Tu as 24h, et je ne veux pas qu'on nous fasse un procès parce que tu aurais manipulé une vieille femme ... » ajouta-t-elle avant de pousser Skeeter hors de son bureau, et de lui fermer la porte au nez.
Astora inspira profondément, fermant ses yeux un instant pour apaiser ses nerfs. Finalement, elle avança jusqu'à son bureau pour consulter son horloge, il était bientôt temps de se rendre à cette inauguration d'un bar sur le chemin de Traverse. Pour dire vrai, elle y allait plus pour la forme que par réelle conviction, elle n'avait d'ailleurs même pas demandé le nom du gérant ou d'un quelconque employé. Elle enfila son manteau d'un jaune d'or, déposa son chapeau haute couture sur sa coiffure élégante, et attrapa son sac et un carnet avec de sortir de son bureau et d'en fermer la porte. D'une démarche déterminée et conquérante elle traversa le hall, adressant un sourire de convenance aux journalistes qu'elle croisa, avant de franchir la grande porte d'entrée qui donnait sur le Chemin de Traverse. Alors qu'elle avançait au milieu de la rue, elle attardait son regard sur les devantures, cherchant l'enseigne de l'endroit où elle devait se rendre. Lorsqu'enfin elle eut trouvé le Starducks, elle y entra sans hésitation, fendant la petite foule pour prendre au place au centre de la salle. D'un geste assuré, elle ôta son chapeau pour le ranger dans son sac, arrangeant sa coiffure discrètement avant de prêter attention à ce qui l'entourait. Elle ouvrit son carnet à la couverture ouvragée pour y noter, d'une petite plume blanche de chouette, quelques discrètes annotations sur les personnes présentes et l'ambiance du bar. L'endroit lui semblait fréquentable, et elle se doutait qu'il serait prochainement très tendance, aussi écrit-elle une série de recommandations sur le lieu et les places les mieux placées.
Astora avait rarement été prise au dépourvu dans sa vie. Elle l'avait été lorsqu'elle avait découvert qu'elle ne pouvait avoir d'enfant, elle l'avait été lorsqu'elle avait achevé son époux, mais elle ne l'avait encore jamais été face à un spectre de son passé. Cette ombre n'appartenait plus depuis longtemps à son monde, elle appartenait à un temps où elle s'appelait encore Nott, à un temps qu'elle avait laissé derrière elle lorsqu'elle était devenue Fawley. Quelle curieuse apparition que celle de Baldr Woodcroft parmi plusieurs gobelins aux regards acérés. Elle demeura momentanément abasourdi, se maudissant intérieurement de n'avoir pas lu l'invitation comme l'aurait dû, ce qui lui aurait évité d'être décontenancée une fois sur place.
Les souvenirs qu'elle gardait de lui était mitigé, et elle n'arrivait à savoir si elle lui en voulait, ou si elle en pensait tout autre chose. Aussi, elle resta déterminée à adopter une attitude professionnelle, l'attitude qu'on attendrait d'une Directrice de la Gazette du Sorcier. Mais alors qu'elle s'avançait vers le groupement, tentant de capter le regard du gérant d'un signe de main, un homme d'une certaine prestance le captura et l'éloigna des gobelins. Comme si on leur avait soustrait leur jouet, ils se retournèrent d'un bloc vers elle pour se complaindre dans un anglais approximatif : « Cela d'un manque d'éducation Rrrressemble » Avec un sourire policé, elle leur répondit dans un gobelbabil impeccable qui leur arracha un sourire de satisfaction : « Je ne manquerai d'en parler en première page du Sorcier du Soir, avec mes excuses, que l'or vous soit favorable ! » avant de s'échapper aussitôt dans la direction que Baldr et son kidnappeur lui avait semblé avoir prise. Elle s'avança vers eux, reconnaissant dans le deuxième homme Bartemius Croupton accompagné par sa femme, Artemis. Astora laissa le temps à Baldr de répondre à Barty, avant de venir les saluer avec un grand sourire. « Bonjour, Bartemius, Artemis. » commença-t-elle en attardant un regard affectueux vers son amie, avant de poursuivre d'une voix parfaitement lisse vers Baldr : « C'est une superbe inauguration Baldr Woodcroft, je t'en félicite. » ajoutant sans cérémonie avec un rire plaisant : « Astora Fawley, directrice de la Gazette du Sorcier. » Tournant son regard vers les trois présents, les uns après les autres, avant de finir par regarder Baldr dans les yeux sans se départager de son sourire. Malgré le temps qui avait passé, ses traits paraissaient tout aussi familier que quinze ans auparavant. |
| | | | Sujet: Re: Une inauguration qui n'en n'augurait pas tant ! ☽ ASTO+BARTY+ARTE+BALDR ϟ Flashback Jeu 1 Mar 2018 - 21:36 | |
| Un large sourire avait envahi le doux visage d'Artemis lorsque Winky était venue lui porter l'invitation de Baldr Woodcroft à l'inauguration de son établissement. Depuis lors, la morosité dans laquelle s'était enfoncée l'ancienne Serpentard et qu'elle ne quittait plus depuis des années, s'était momentanément envolée, comme si ces quelques phrases imaginées par un garçon qu'elle avait beaucoup aimé eut été un remède à sa peine. Le jour J était finalement arrivé bien plus vite que prévu, et c'est habillée d'une robe verte eau et d'une large cape à double épaisseur qu'elle avait accompagné son époux à l'inauguration. Il y avait du monde lorsqu'ils étaient tous les deux arrivés, et Artemis s'était pendant quelques instants perdue dans l'observation de toute cette population humaine. Comme cette espèce était sa spécialité depuis qu'elle était devenue médecin à Sainte-Mangouste, elle se retrouvait à analyser le monde entier, sans jamais se focaliser sur sa personne. Il y avait là des gens de tout âges et de toutes professions lui semblait-il. Mais elle ne connaissait même pas un quart d'entre-eux. C'est que depuis son mariage avec Bartemius, Artemis s'était davantage enterrée chez elle ou à Sainte-Mangouste qu'amusée à montrer son visage à n'importe quel passant dans la rue. L'elfe de la famille était suffisamment bien dressée pour faire tout ce qu'une femme au foyer faisait habituellement. Aussi fut-elle particulièrement triste de la voir courbée devant eux, une fois encore rattachée à ses maître et non pas en paix chez eux. Elle sortit de ses pensées devant la question de son époux qui lui tendait galamment son bras : « Avec plaisir » lui répondit-elle, tout sourire. Artemis aimait plus qu'elle ne l'admettra jamais ce type d'événements, auxquels malheureusement, elle n'avait que peu l'occasion de participer. Peut-être finalement que cela rendait ce type de moments uniques, aussi, si elle resta près de Bartemius, offrant des sourires avenants aux gens à qui il parlait ou répondait aux questions qu'on lui posait, ses yeux clairs cherchaient ceux qui l'étaient tout autant de son ami de longue date Woodcroft. Elle saisit sa présence avant son époux mais ne poussa pas le vice jusqu'à l'entraîner vers lui. Ils y arrivèrent par la force des choses et elle laissa poliment son mari l'apostropher et le sauver des gobelins. Les rares mots qu'elle connaissait en gobelbabil ne suffiraient pas à calmer le feu ardent de leurs yeux, qui voyaient la vedette du jour être dérobée sans ménagement. La jeune femme s'était retrouvée elle ne sait comment avec un verre entre les mains, qu'elle porta à ses lèvres distraitement sans en vérifier le contenu avant de se détacher complètement de Bartemius pour faire une accolade à Baldr, tout sourire : « C'est merveilleux ce que tu as accomplis ici, Baldr » lui dit-elle de manière tout à fait sincère et avenante. Ses yeux pétillaient de bonne humeur et rien sans doute à cet instant ne pourrait éteindre cette rare lueur dans ses yeux. Artemis qui longtemps fut une source de bonne humeur s'était rapidement éteinte en même temps que le charme des premiers temps de mariage. A Poudlard, elle était lumineuse, toujours accompagnée de ses amies, qui, bien que différentes d'elles, étaient tout aussi agréables. Astora choisit ce moment pour arriver et la psychomage devait bien l'avouer en l'entendant dire qu'elle était la Directrice de la Gazette du Sorcier, qu'elle était douée pour faire ses entrées. « Astora, c'est toujours un plaisir. Tu es splendide » la congratula poliment l'épouse Croupton sans pourtant s'imposer davantage. Son regard passa sur les trois protagonistes de la petite pièce de théâtre. Elle aurait été la dernière à croire en de parfaites retrouvailles dans un établissement dirigé par Baldr. Mais la singularité de cet événement avait déjà commencé à se démontrer, finalement. Il y avait foule, elle se retrouvait entourée de gens qu'elle avait longtemps côtoyés à Poudlard avant de les perdre presque – voire totalement de vue... Ce n'était pas tout à fait la définition de retrouvailles banales selon elle. Mais après tout, leur groupe pouvait-il se revendiquer l'être ?
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| | | | Sujet: Re: Une inauguration qui n'en n'augurait pas tant ! ☽ ASTO+BARTY+ARTE+BALDR ϟ Flashback Ven 16 Mar 2018 - 20:39 | |
| Baldr était agréablement surpris de voir à quel point le public avait réagit à l'inauguration ; il s'attendait — du moins espérait vivement — à ce que bon nombre de sorciers vienne participer à l’événement du jour, mais le taux de chapeaux pointus et autres doigts crochus ayant répondu à l'appel dépassait l’entendement ! Le sorcier y vit un signe du destin selon lequel il avait eu raison de croire en son projet et se trouvait sur le bon chemin, et accueillit comme il se doit la foule de chalands qui investissait les lieux. Sa famille au grand complet avait répondu présente ; ses parents bien sûr, se gaussaient un peu plus loin à quelques membres du Ministère de la réussite de leur dernier, lui arrachant un sourire exaspéré mais amusé, et même ses quatre frères et sœurs, avec femmes, maris et enfants respectifs étaient venus, fiers de partager un moment si important dans l'esprit familial que les Woodcroft prônaient depuis si longtemps. Des amis étaient là aussi, certains même rencontrés lors de ses pérégrinations à travers le monde, sorciers de tous les horizons ayant fait le déplacement, à coup de portoloins aux provenances aussi exotiques qu'autochtones. Mais rien ne le préparait à voir surgir de son passé, des amis de longues dates aux visages aussi effacés qu'inoubliables. Pour l'instant, il était en lutte avec une horde de gobelins qui lui avaient mis le grappin dessus, sans qu'il ne vit rien venir. Ces petites créatures, il les avait maintes fois rencontrées, non seulement car des fonds ne se levaient pas tout seuls pour monter une telle affaire, mais aussi car il n'y avait pas meilleurs conseillers financiers qu'eux. Aussi ne pouvait-il décemment pas les snober et leur accorda le minimum syndical de courtoisie dont il se sentait obligé, tâchant de communiquer au mieux avec eux avec les quelques notions de Gobelbabil qu'il possédait — inutile de préciser que pour toutes les consultations qu'il avait eu avec les gobelins, il s'était fait aider d'un ami interprète, bien plus polyglotte que lui en la matière. Attroupés autour de lui, aucun ne le lâchait et chacun commençait à mettre ses nerfs à rude épreuve, pour autant il ne se départit pas de son savoir-vivre et de sa patience. Car il était comme cela, Baldr, gentil et consciencieux, avec un regard bleu aimable et chaleureux. Il possédait un calme dont il ne se défaisait jamais, même dans les situations les plus scabreuses. Le stress de l'ouverture s'était maintenant transformé en un flot d'adrénaline qui boostait encore plus son énergie et l'amenait à se conduire comme un véritable parlementaire, et tandis qu'il s'apprêtait à prendre poliment congé, une main salvatrice plongea dans sa direction parmi les crânes chauves et les oreilles pointues. Devant lui, la moustache fièrement sculptée et l’œil brillant, Bartemius Croupton au bras de son épouse Artemis, lui tendait une perche qu'il saisit vigoureusement, se laissant conduire à l'écart comme une partenaire de danse de salon se laissait guider par son danseur. Il n'avait pas encore vue la petite main de la Directrice de la Gazette, qui tentait d'attirer son attention... — Barty ! S'exclama-t-il en utilisant le surnom qu'il lui avait toujours octroyé dans leur jeunesse, comme s'il ne s'était pas passé près de quinze ans depuis. Il lui rendit sa poignée de main avec chaleur, sincèrement heureux de le revoir, avant qu'Artemis ne le prenne dans ses bras pour une amicale accolade. Il la lui rendit, humant au passage son parfum qui le ramena des années en arrière, alors qu'ils n'étaient tous qu'une poignée d'adolescents apprentis sorciers, dont les seules préoccupations n'étaient qu'amitié, amour et examens. Longtemps, il avait été amoureux d'Artemis, avant de la laisser partir pour le véritable élu de son cœur. Il en avait été terriblement peiné à l'époque, son cœur en avait été brisé, mais aujourd'hui, à leurs âges, il n'éprouvait plus qu'une infinie tendresse pour celle qui n'avait cessé d'être une amie précieuse. S'écartant, il garda ses mains sur ses avants-bras et lui sourit. — Tu es radieuse, et il était sincère. Loin s'en faut, car avec la frénésie des derniers temps, et l'ouverture du Tsarducks, il n'était absolument pas au courant de ce que traversait le mariage Croupton et ne se doutait pas le moins du monde de l'état des relations entre les deux époux qu'il voyait plutôt comme un couple uni. Que de temps avait-il manqué par ici... Je suis sincèrement heureux que vous ayez pu venir, dit-il en le pensant vraiment, tout sourire. Puis arriva la troisième protagoniste de leurs petites retrouvailles. Le sourire de Baldr vacilla. Elle avait grandi, mûri, son nom avait certes peut-être changé, mais elle restait la même à ses yeux. Son visage fin, son regard perçant, son port altier... Et son phrasé. Sans doute aurait-il du s'inquiéter de connaître le nom de la personne à la Direction de la Gazette, car assurément il avait reçu le faire-part des Fawley et en avait prit connaissance à son retour du tour du globe. Cependant, il n'arrivait toujours pas à s'y faire... Les revoir tous l'avait catapulté à l'époque de Poudlard, des questions existentielles, des boutons d'acné, des ragots, des devoirs de potions... Mais la revoir elle... Lui rappela soudainement à quel point tout avait put être merveilleux avant de dégénérer, à quel point partir après l'école de sorcellerie lui avait fait du bien et l'avait en même temps tellement peiné. Et elle... Qu'avait-elle ressenti ? Sans doute pareil, peut-être même pire. Pour autant, cela ne l'avait pas empêché de (re)faire sa vie. Et de plutôt bien la réussir, de ce qu'il pouvait en juger. Ses salutations et félicitations furent courtoises mais très distantes, et le sourire de Woodcroft se fit plus intime, presque timide. Il ne sut vraiment s'il devait lui tendre la main, l'embrasser, la prendre dans ses bras et, frustré, saisit au vol une coupe de champobulles sur le plateau d'un serveur, et la lui tendit, sourire aux lèvres. — Un grand merci Mrs Fawley, directrice de la Gazette du Sorcier, fit-il les yeux malicieux, espérant ainsi détendre quelque peu l'atmosphère. Tu es ravissante également, ajouta-t-il en toute honnêteté. Et voilà. Ils étaient tous là. Regardant à tour de rôle ces trois figures de son passé, Baldr prit la mesure du temps qui avait passé. Quelle drôle de coïncidence avait fait que ce jour soit celui qui réunirait le Quatuor de Poudlard, près de quinze années plus tard ! Jamais en se levant ce matin il n'aurait pensé tomber nez à nez avec... Son ami d'enfance et ses deux ex. Pourtant, le Londres sorcier n'était pas des plus vastes, et le Chemin de Traverse encore moins. Il aurait du s'y attendre. Désormais, il s'attendait à tout et à plus rien à la fois. — Eh bien... Fit-il en hochant de la tête, souriant. Le groupe des quatre de nouveau réuni, après toutes ces années... |
| | | Bartemius Croupton Sr* COTÉ DU BIENOn n'emporte avec soi que le bien qu'on a fait. | HIBOUX POSTÉS : 237 | AVATARS / CRÉDITS : © bazzart | SANG : ⊰ Pur
| Sujet: Re: Une inauguration qui n'en n'augurait pas tant ! ☽ ASTO+BARTY+ARTE+BALDR ϟ Flashback Jeu 22 Mar 2018 - 11:08 | |
| Les vieux amis se retrouvèrent avec une sincérité brute et dénuée de toute fioriture le temps d’une poigne de mains et d’un éclat dans l’œil qui ne fut malheureusement que trop bref. Baldr était l’un des seuls hommes que Bartemius connaissait suffisamment pour ne pas se sentir traversé par un froid polaire quand il le désignait par son diminutif, une exception dans laquelle il choisit pourtant de ne pas se complaire lorsqu’il échangea une accolade avec son épouse. Leur hôte avait raison de qualifier la jolie femme qui les avait un jour opposés de radieuse, comment aurait-il pu deviner que ce n’était qu’à son contact qu’elle irradiait ? Il avait toujours eu le don de réchauffer les cœurs et, peut-être par esprit de contradiction également, celui du serpent resta froid tandis qu’il jetait sur la foule environnante un œil hagard. Il ne se retourna vers son ami que pour lui rendre sa politesse en même temps que pour se défausser de la vision, plus déplaisante encore, de la directrice de la gazette en approche … Il se serait presque surpris à rêver que les gobelins reviennent sur leur pas pour le prendre lui en otage. « C’est une occasion que nous ne pouvions pas manquer » répondit-il de sa langue de bois la plus sincère.
Astora dont le nom de famille autant que la profession lui faisaient serrer les dents, les avait maintenant rejoints pour offrir à son tour de chaudes félicitations. Il voulut la saluer d’un bref mouvement de tête mais sa nuque se trouva trop raide. Son corps dans son entier refusait décidément de la saluer. Cela lui arrivait parfois avec des personnes qu’il ne portait pas dans son coeur, ce n’était un secret pour personne au ministère que la finesse politique de l'homme ne dépassait pas ses robes et sa moustache impeccablement taillées. Harold Minchum avait été investi à sa place pour se présenter contre Nobby Leach pour cette principale raison et il tentait depuis d’adoucir son rustre caractère autant que son brut front. La peine perdue. Baldr s’empara d’une coupe aussi pétillante que son regard et Bartemius but la première gorgée du café noir et serré que lui avait apporté son elfe. Il ne le trouva pas encore suffisamment amère à son goût.
Bartemius n’était pas un animal social et alors que les autres membres du petit groupe s’attardaient sans doute vers de nostalgiques pensées, lui ne se rappelait que du fossé qui les séparait aujourd’hui. Après toutes ces années, amorçait délicatement leur hôte, pour les désigner comme un groupe des quatre. Le vent de nostalgie avait ce don là de lisser les défauts du passé. Bartemius à l’époque se serait étranglé d’entendre appartenir à un groupe auquel aurait pris part la superficielle figure de la blonde et il s’en étranglait encore. « Hum » conclut-il de manière sceptique et fidèle à son rôle de briseur d’ambiance. Il sentit le regard de son épouse s’égarer dans sa direction et lui chauffer le visage, il n’avait toujours pas salué sa meilleure amie et il pressentait que c’était tristement à son tour de devoir la qualifier de ravissante. Il était encore temps de dissimuler sa conclusion moribonde sous une interjection. « C’est un plaisir en effet, ta présence est rare au ministère ces derniers temps et nous ravissait autrement que celle du roquet excité que tu as depuis lancé à nos trousses ». Le ministère avait ses affaires secrètes et les principes tels que la sécurité de la communauté ne semblaient guère préoccuper la Journaliste Skeeter dont la conception de la liberté de la presse était aussi extensive que la sienne ne l'était pas. « Cela ne signifie pas pour autant que tu as échappé au pire mon ami » fit-il à l’égard de Baldr avec un feint sourire. La plume de la directrice papotait de manière moins vitriolée que celle de son employée mais il ne lui semblait pas qu'elle soit moins dangereuse. Bartemius ne voyait déjà plus la femme qui lui avait lâché le bras, elle était redevenue à ses yeux sa transparente épouse. - dragées:
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| | | | Sujet: Re: Une inauguration qui n'en n'augurait pas tant ! ☽ ASTO+BARTY+ARTE+BALDR ϟ Flashback Mer 28 Mar 2018 - 15:45 | |
| Arrivée parmi les trois anciens amis de Poudlard, la jeune femme avait dû mal à voir le couple Croupton, elle restait encore éblouie par Baldr et les souvenirs qui remontaient les uns après les autres. Elle lui en voulait d'avoir fui et d'avoir fait échoué tant de choses qui auraient pu être construite, et elle lui pardonnait car elle comprenait ce qu'il l'avait poussé. Le malaise qui semblait avoir pris forme entre eux fut rompu par le jeune entrepreneur, qui d'une main attrapa une coupe de champobulle, pour lui la tendre. Comme si ce geste avait été un moyen de la sauver et de tendre une sorte de lien tacite, elle la récupéra d'un geste précautionneux, échangeant un timide sourire avec Baldr. Elle ne retint pas le sourire amusé que sa salutation provoqua, alors qu'il lui répondait d'un ton tout aussi cérémonieux que le sien. « Je te remercie Baldr » lui répondit-t-elle d'une voix tendre, en attardant son regard dans le sien, se retenant de l'appeler par un quelconque surnom affectueux qu'elle aurait pu lui attribuer, il y a bien longtemps. « Je te pensais dans quelques pays exotiques, ton voyage autour du monde a dû être fascinant ! » ajouta-t-elle mi-intriguée, mi-maussade. Les quatre amis de Poudlard étaient réunis tous ensembles et elle éprouvait un sentiment réjoui et une certaine nostalgie. Eux quatre avaient formés un groupe qui ne s'était jamais ennuyé.
Néanmoins, Bartemius Croupton avait toujours eu un talent inné pour rafraîchir l'ambiance environnante. Plus jeune et plus effrontée, Astora avait estimé que sa mère Black avait dû trouver du réconfort dans les bras d'un détraqueur pour donner naissance à pareille progéniture. Et si le temps avait passé pour tous ici, Barty semblait être le morne et sombre monolithe en granit qu'il avait toujours été, et qu'il resterait probablement à jamais. Alors même que son silence à son approche commençait à devenir dérangeant à son égard, il feint une salutation qui dériva progressivement vers une phrase passive-agressive. Astora considéra que prendre sa phrase au premier degré, et au sens d'une blague, alors que personne n'était dupe autour d'elle, était le mieux à faire. Aussi rit-elle avec une spontanéité affable, adressant un regard malicieux dans lequel se reflétait un peu de hargne et de haine. « Si ma présence te ravit tant, darling, je tâcherai de venir plus souvent ! » minauda-t-elle avec un fin sourire « Hélas, Merlin seul sait qui contrôle réellement l'esprit de cette pauvre Rita, et la logique de ses actions. » concéda-t-elle en plaisantant avec un grand sourire enjoué, détournant son regard de la vieille chouette pour s'adresser à Baldr et Artemis. Sa deuxième phrase était plus honnête que la première. Depuis quatre années qu'elle avait engagé Skeeter, elle ne savait toujours pas si cette dernière était incroyablement intelligente ou extraordinairement stupide. Ces actions avaient si peu de logique apparente, que soit il s'agissait d'une manipulation de maître, soit des tribulations d'une écervelé. Néanmoins, on pouvait lui reconnaître une certaine utilité dans l'intimidation et la dissuasion. Tous la suppliaient de ne pas envoyer Rita en reportage, et elle connaissait pertinemment le potentiel de nuisance de sa journaliste.
Encore une fois, elle se maudit de n'avoir pas étranglé le serpent dans l’œuf en supprimant l'insupportable Croupton alors qu'il était encore faible, et en le précipitant d'une tour à Poudlard. Mais, tenant fermement à ne pas lui accorder la victoire en montrant l'énervement qu'il pouvait susciter chez elle, elle détourna tout simplement son regard, en conservant son sourire éblouissant, et s'adressa à Artemis comme si la deuxième phrase de Barty n'avait jamais existé. « Dis moi Arte, on m'a dit que tu officiais à Sainte Mangouste désormais ? Ton travail doit te plaire ? » Surtout qu'il te permet de fuir ton troll de mari, pensa-t-elle très fort, avant de poursuivre « Et Bartemius Junior, sa scolarité se passe bien? » demanda-t-elle avec un réel intérêt, et en s'adressant exclusivement à Artemis. Si seulement Bartemius Croupton pouvait être agréable et jovial, et n'être pas la boule de haine qu'il était, alors même que pour la première fois ils se réunissaient depuis quinze ans. « De plus, j'ai cru apercevoir des chaudrons, quel est le concept de ce bar ?» Astora dirigea sa question et son visage vers Baldr, buvant d'une main gracieuse une gorgée de champibulle. |
| | | | Sujet: Re: Une inauguration qui n'en n'augurait pas tant ! ☽ ASTO+BARTY+ARTE+BALDR ϟ Flashback Ven 30 Mar 2018 - 23:45 | |
| Artemis ne disait trop rien. Loin s'en faut, elle aurait pu s'avérer bavarde et joyeuse, mais là, elle n'était que joyeuse. Son sourire lumineux retirait de son visage dix années qui s'étaient empilées malheureusement, ici au coin de sa bouche et là aux coins de ses paupières. Peut-être même donnait-elle l'impression de ne sortir qu'à peine de Poudlard, encore l'esprit plein de rêves et les pensées justes. Les mains de Baldr laissées sur ses avants-bras la ramenaient des années en arrière, à une époque où elle ne se préoccupait pas de ce qui lui arrivera plus tard. L'innocente Artemis Potter avait laissé place à la nostalgique Madame Croupton, qui se tenait droite aux côtés de son austère époux. Le gérant du tout nouveau commerce quand à lui, semblait être une lueur de bonheur dans un environnement ravagé par la guerre. Le rouge monta aux joues de la psychomage lorsqu'il la complimenta, parce que Baldr Woodcroft avait toujours eu ce don là de la complimenter sur ce qui faisait sa faiblesse. Elle avait beau ne pas être superficielle, elle n'était pas insensible aux compliments qu'elle accueillait avec un plaisir non négligeable. On lui avait assez fait de remarques outrageuses à Poudlard pour qu'elle se sente soulagée d'en entendre une agréable. Ses joues rouges d'ailleurs, étaient le meilleur remerciement qu'il pouvait rêver d'obtenir. Son visage parlait mieux pour elle que ses mots. Mais un froid polaire sembla s'abattre sur le groupe lorsqu'Astora fit son apparition. Elle voyait le sourire du Woodcroft vaciller et le corps du Croupton se tendre. N'y avait-il qu'elle qui était heureuse de revoir son amie ? La réaction froide de Bartemius et son corps raide poussa Artemis à lui jeter un regard en biais. Guère curieux et guère amusé, son regard était neutre mais soulevé d'agacement. Elle ne désirait pas qu'il soit celui qui gâchera la soirée, et se retrouva finalement surprise de constater qu'elle était celle qui se tenait le plus à l'écart, lorsqu'il gratifia le silence d'un coup de fouet avec sa voix grave. Artemis glissa un regard vers Astora qui lui répondit d'un rire purement spontané, comme si elle s'attendait à cette réflexion précise à une soirée qui ne l'invitait absolument pas. Pourquoi parler d'une journaliste à une inauguration d'une boutique sur le Chemin de Traverse ? Les pensées vagabondant ailleurs durent pourtant se concentrer sur la directrice de la Gazette lorsqu'elle s'adressa à elle. « Hum, oui, c'est cela, depuis dix ans à compté de cette année » sourit Artemis en réalisant qu'elle était diplômée depuis si longtemps, « c'est très intéressant mais j'aimerais ouvrir, dans les prochaines années, mon propre cabinet ». C'est que l'ancienne Serpentard avait toujours eu des envies plus larges et plus flamboyantes. Rester à l'hôpital des sorciers, ne l'était pas. Elle restait au bas d'une échelle qu'elle désirait monter, quand bien même elle aimait la vue depuis le sol. A Sainte-Mangouste, elle s'était forgé une clientèle, s'était faîte des amis. Dire qu'elle n'appréciait pas son temps à l'hôpital serait une erreur grossière qu'elle ne se sentait pas prête à commettre. Pour autant, cela ne voulait pas dire qu'elle ne désirait pas grandir. La blonde journaliste engagea étonnement la conversation sur Bartemius Junior et sentant bien qu'elle s'adressait à elle – et pour cause, étant donné que Bartemius Senior était un homme dur comme un roc et froid comme la glace – un sourire sincère étira les lèvres de la psychomage, qui sentait une fierté que seule une maman pouvait ressentir lorsqu'on parlait de son enfant : « Tout va merveilleusement bien, il a de très bons résultats et il a l'air de s'épanouir comme il faut » jubila-t-elle sans réellement s'imaginer qu'elle se mettait profondément la baguette dans l’œil. Risible, pour une psychomage. Elle avait toujours entretenue à l'égard de son fils un instinct de lionne possessive et protectrice, qui avait tendance à un peu trop glorifier sa progéniture. Pourtant, Bartemius junior ne l'avait jamais surprise dans le mauvais sens du terme. Il faisait ce qu'on voulait de lui qu'on fasse. « Ah » s'exclama-t-elle alors que la conversation partait sur des chaudrons (ardents), « ne me dis pas que ce champibulle vient de là ? » plaisanta la rouquine en portant très justement son verre à ses lèvres. « Il est très bon en tout cas, peut-importe sa provenance ».
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| | | | Sujet: Re: Une inauguration qui n'en n'augurait pas tant ! ☽ ASTO+BARTY+ARTE+BALDR ϟ Flashback Mar 1 Mai 2018 - 20:02 | |
| Que la plume de la Directrice soit tout aussi affûtée que celle de son employée ne dérangeait pas Woodcroft outre mesure, il avait appris comme principe de base depuis bien longtemps déjà que l'on ne pouvait pas plaire à tout le monde. Cependant, l'épouse Fawley et lui s'étaient beaucoup plu fut un temps, et que cette histoire ait été réelle ou juste de la poudre à leurs yeux, son avis lui importait bien plus que celui de n'importe quel petit roquet de gratte-papier. Il pouffa à la boutade de son ami d'enfance sans lâcher du regard la belle Astora, et répondit à cette dernière que non, il était rentré au pays depuis un moment déjà, sans trop s’appesantir sur les détails et la durée exacte de ce retour, car évidemment le Tsarduck's était un projet qui lui avait demandé énormément de temps pour mûrir et voir le jour, si ce n'est dire chaque seconde de chaque minute de chaque heure de ses journées, mais sans doute aurait-il dû reprendre contact avec elle un peu plus tôt également... — Si tu veux tout savoir, mon tour du monde s'est achevé aux portes de l'enfer, littéralement, au cratère de Darvaza, c'est au Turkménistan. J'y ai rencontré des éleveurs de serpencendres qui m'ont appris l'art du gel de leurs œufs, incroyable, fit-il dans un sourire, heureux de tous les merveilleux souvenirs qu'il avait ramené avec lui de ses pérégrinations à travers le monde. Ce voyage en solitaire lui avait permis de rencontrer une multitude de personnes de divers horizons et d'ouvrir encore plus son champ de vision et son esprit. Cependant tout ceci s'était fait au détriment d'une certaine stabilité et disons-le clairement, d'une vie de famille, mais n'était-ce pas cela, au fond, qui l'effrayait plus encore que de marcher sur les bords d'un gouffre en flammes dans un bled perdu de l’ex-URSS ? Baldr n'état pas du genre baratineur à en mettre pleins les mirettes à ses paires, pour autant le voyage et le goût de l'aventure étaient parties intégrantes de son âme, qu'il aimait partager avec ceux qui lui étaient proches. Mais il était de ces choses fondamentales également, qui se trouvait sous le bout de son nez, qui était d'une richesse inégalable, comme l'épanouissement et les enfants. Aussi écouta-t-il attentivement ses deux anciennes amies échanger sur le travail et le fils de l'épouse Croupton, sou le regard impassible de son époux. Il dut se mordre la langue à plusieurs reprises pour s'empêcher de demander à l'épouse Fawley si elle aussi était devenue maman, car au fond, il ne savait pas si réellement il désirait connaître la réponse. D'un coup, il eut le sentiment d'être rattrapé par un nombre incalculable d'années qui étaient passées à la vitesse de l'éclair, et il eut soudainement l'étrange sensation d'être sur le quai face à un train en marche, lancé à pleine vitesse. Il avait choisi de ne pas monter à bord, mais aujourd'hui, l'heure n'avait-elle pas sonné ? La discussion obliqua jusqu'à la salle des chaudrons, dont les portes grandes ouvertes au fond de l'établissement attiraient les regards et les curieux, et Baldr sauta sur l'occasion, posant sa coupe vide sur un plateau qui passait devant eux. — Ah oui, non je te rassure, je ne me suis pas encore lancé dans la production de Champibulle ! Ria-t-il. Allez, venez avec moi que je vous fasse visiter. Il fit passer Astora et Artemis devant lui et passa une main dans le dos de son ami Bartemius pour qu'il le précède à son tour. Voici la salle des paillasses, le petit plus du café. Du coin de l’œil, il vit la plume de la directrice de la Gazette virevolter discrètement jusqu'à eux, et sorti son speech de présentation. C'est un projet que j'avais en tête depuis un temps, avant que mes associés et moi mettions réellement en place l'idée d'une valeur ajoutée à l'établissement. Je m'explique ; outre le côté restauration, nos clients peuvent, pour des besoins personnels ou professionnels, bénéficier de l'accès à des chaudrons, ingrédients et plantes basiques, de manuels et d’ustensiles dans une salle dédiée à cet usage juste ici. Baldr fit entrer ses amis et balaya du regard la salle. L'accès y est réglementé et contrôlé avec soin, rien de dangereux pour les clients n'y est entreposé. Vous pouvez venir avec votre propre matériel, bien que celui-ci sera vérifié et interdit d'accès s'il est susceptible de causer d'éventuels dommages... Il sourit, et écarta les bras. Libre à vous d'essayer, si le coeur vous en dit ! |
| | | Bartemius Croupton Sr* COTÉ DU BIENOn n'emporte avec soi que le bien qu'on a fait. | HIBOUX POSTÉS : 237 | AVATARS / CRÉDITS : © bazzart | SANG : ⊰ Pur
| Sujet: Re: Une inauguration qui n'en n'augurait pas tant ! ☽ ASTO+BARTY+ARTE+BALDR ϟ Flashback Mar 15 Mai 2018 - 10:36 | |
| Le ministère avait tellement aspiré l’homme de loi - qui avait autrefois été un homme de lettres mais n'avait jamais eu le luxe de devenir un homme du monde - qu’il était compliqué pour lui de parler d’autre chose que de politique. Bartemius ne rapportait pas uniquement son travail à la maison mais dans chacune de ses discussions. Aussi dut-il se mordre l’intérieur de la joue pour se retenir de répondre à la directrice de la gazette sur le sujet pointu du contrôle des actions. Il s’agissait d’un mystère qui pouvait être facilement résolu lui semblait-il, comme de nombreux autres, en suivant le filon des gallions. Et il devinait que les personnes qui finançaient la gazette devaient certainement être les mêmes que celles qui avaient financé la campagne de son ami leur présent ministre (pour aujourd’hui jouir de positions de conseillers). Pour autant ce ne serait pas sous son nom que le département de la justice magique s’affaiblirait du jeu des amitiés opportunistes. Astora, estimait-il encore pour l’heure, ne pouvait pas prétendre à la même intégrité. Et pour cette raison, plus que pour toute autre, son esprit inflexible la condamnait. « Un grand sorcier ce Merlin … » répondit-il avec une vacuité du verbe qui s’opposait à l’acuité de son regard. Leur conversation dévia naturellement, comme il est d’usage en pareilles circonstances, vers le sujet socialement admis comme plus plaisant de la famille, mais sur lequel notre homme n’avait rien à dire. Aussi considéra-t-il sa tasse avec un regard aussi vide que son fond, comme s’il avait pu lire le présent dans les marcs de café de la même manière que certains lisaient l’avenir dans les feuilles de thé. En quelle année étudiait le gamin, déjà ? Ses yeux se relevèrent finalement vers ceux de son ami Baldr pour en trouver les orbes aussi brumeuses que les siennes, en voilà encore un autre qui n’avait pas pris la divination en option. Le temps où les femmes péroraient au salon et où les hommes choisissaient cet exact moment pour s’éloigner autour d’un brandy des dragons avait sans doute eu, comme de nombreuses traditions de la société puriste de son père, sa raison d’être. Le tour de la boutique se présenta heureusement à point pour le sauver de l’embarras dans lequel l’aurait assurément placé une conversation plus approfondie sur sa progéniture éponyme. Senior emboîta le pas des deux femmes en se trouvant davantage piqué par le besoin de s’échapper que par une véritable curiosité. Et ce fut encore de son œil tout particulier qu’il inspecta la salle, ne semblant vérifier les ingrédients que pour en juger la primeur, le fond des chaudrons que pour en vérifier la conformité. Les seuls propos de Baldr ayant trait à la réglementation parurent l’intéresser et il releva cette fois sa tête avec un vif intérêt. « Tu as étudié nos textes de loi ? » s’impressionna-t-il de son ancien camarade qui lui avait toujours paru plus intéressé par ce que le monde offrait de moins rébarbatif. « Alors tu ne t’es pas contenté de contempler l’enfer depuis Derweze - prononça-t-il dans un turkmène exact - je crains que tu y aies sauté à pieds joints » plaisanta-t-il encore. Il avisa de loin le regard admiratif de son épouse et détourna le sien où brillait maintenant une pointe de jalousie. Parlementer avec les gobelins, maîtriser le droit magique, toutes ces activités considérées ingrates par d’aucuns, mais qui l’avaient toujours fait briller lui ; il se trouvait farouche que son ancien camarade vienne à son tour y marcher car il s’agissait de ses plates bandes à lui. Le tour du monde ne suffisait-il pas à Baldr Woodcroft ? « Qu’est-ce qui t’as décidé à revenir ? » l’interrogea-t-il de but en blanc davantage comme un accusé que comme un vieil ami (et pas uniquement par pure déformation professionnelle). Ses bras se trouvaient croisés quand ceux de son ami étaient grand ouverts. - dragées:
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| | | | Sujet: Re: Une inauguration qui n'en n'augurait pas tant ! ☽ ASTO+BARTY+ARTE+BALDR ϟ Flashback Jeu 7 Juin 2018 - 1:05 | |
| « Effectivement, comme quoi, les grands sorciers masculins ne sont pas un mythe » répondit Astora d'une voix calme, en détournant son regard blasé de Bartemius. Elle adressa un sourire aux autres personnes présentes pour dissimuler son envie d'étrangler l'inopportun entre deux chaudrons. « Même si parfois on peut se poser des questions quand l'on voit certain » plaisanta-t-elle en laissant échapper un rire cristallin, sans réellement viser quelqu'un de précis. Mais néanmoins, quand elle voyait Barty, elle était plus convaincue que les sorciers masculins apportaient la nuisance plutôt que la grandeur. « Fabuleux ! Le Turkménistan est un pays magnifique, les steppes, les montagnes ... » répondit-elle avec un grand sourire émerveillée à Baldr, en déposant un doux regard dans ses prunelles lumineuses. Elle ajouta ensuite, en baissant son visage, son sourire s'affinant un peu « Je me rappelle avoir assisté à des cours sur la langue Turkmène il y a plusieurs années … » Elle sirota une gorgée de champibulle en se remémorant avec amertume à quel point Barty Senior avait été meilleur qu'elle dans cette discipline, jusqu'à ce qu'elle change de branche pour se concentrer sur l'arménien. Merlin soit loué, l'infâme Croupton avait toujours eu une profonde aversion pour l'enseignante folle et passablement mystique de cette matière. « Tu as pu prendre des photos ? Ou peut-être as-tu ramené des souvenirs ? J'adorerais voir à quoi ressemble cette contrée. » murmura-t-elle à Baldr, avant que Barty ne commence à parler en turkmène avec un accent parfait, qu'elle identifia comme celui de la capitale Achgabat. La jeune femme leva les yeux au ciel d'un air désopilé. Ciel, qu'il l'insupportait. C'était elle qui avait posé la question, pas lui, il n'avait pas besoin de venir ramper pour faire la conversation et se jeter des fleurs en étalant ses connaissances. Elle finit d'une traite sa flûte, et adressa un regard hautain sur le détraqueur qui portait le nom de Croupton. Par Merlin, elle allait avoir besoin d'un alcool bien plus puissant que du champibulle pour supporter Barty. Effectivement, Baldr avait sauté à pied joint en enfer en revenant en Angleterre pour parler à l'époux d'Artemis, mais désormais ils étaient tous plongés dans les Tartares aux côtés de l'épouvantable personnage.
« Un cabinet ? Ça serait une superbe idée, travailler en indépendant te permettrait plus d'indépendance. » répondit-elle avec un sourire engageant à Artemis qui lui parlait de sa carrière, alors que les deux hommes déblatéraient à propos du Turkménistan. Car nul doute que l'épouse Croupton allait en avoir besoin, de cette indépendance, face à la créature totalitaire qui lui servait de mari. La veuve Fawley affecta ensuite un sourire étonnamment doux, et un peu triste, alors qu'Artemis évoquait les résultats de son fils. Astora avait tant voulu avoir un enfant, fut un temps. Elle avait longtemps confondu l'obligation d'en avoir un avec le désir d'en avoir un, mais plusieurs années après la mort de son mari, alors qu'elle pensait avoir fait son choix définitif, elle s'était réveillée tiraillée par un besoin maternel qu'elle avait tu jusque là. Si la vie professionnelle d'Astora était une réussite, on ne pouvait pas en dire autant du reste. Elle adressa un regard en coin à Baldr. Avait-il rencontré quelques femmes turques séduisantes ? Avait-il ramené plus que des simples souvenirs de ce voyage ? Difficile à dire dans l'immédiat.
Baldr les invita à continuer leur visite, et laissa passer Artemis et elle devant lui et Bartemius. La jeune femme écriva quelques lignes distraitement sur la décoration et l'ambiance du lieu avec sa plume à papote, en laissant passer son regard autour d'elle d'un air intrigué. Elle se tourna un peu vers son amie née Potter pour lui murmurer d'une voix complice « Toi qui as toujours été douée en décoration, tu trouves ça comment ? Moi j'aime bien pour ma part » Elle adressa un sourire sincère à son amie, avant de se retourner pour écouter le discours de Baldr sur l'organisation de son bar. Il avait définitivement très bien réfléchi son projet, c'était indubitable. Lorsque l'homme révéla son idée novatrice, la veuve Fawley la nota d'une main dans son carnet avant de relever un regard impressionné vers lui. « C'est une idée fantastique, avant que ça n'existe, personne n'y aurait pensé, et maintenant que ça existera, personne ne s'en passera ! » Commenta-t-elle avec sincérité, un beau sourire sur ses lèvres : « C'est très intelligent en tout cas, félicitation encore une fois. » Elle croisa le regard de Baldr momentanément, qu'elle soutint quelques instants, avant de tourner son visage autour d'elle pour noter quelques détails intéressants pour son article.
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| | | | Sujet: Re: Une inauguration qui n'en n'augurait pas tant ! ☽ ASTO+BARTY+ARTE+BALDR ϟ Flashback Jeu 7 Juin 2018 - 18:37 | |
| Artemis écoutait les aventures de son ami Baldr avec autant de passion que d’intérêt. Il avait vécu des choses qu’elle même ne pouvait qu’imaginer, et si elle savait très bien situer le Turkménistan sur une carte, elle était bien incapable de dire quoi que ce soit sur ce pays, ou sur sa langue. Le jeune homme s’était cultivé de par ses expériences tandis qu’elle avait toujours eu tendance à s’enfermer dans ses livres pour apprendre les choses. Par ailleurs, elle était bien incapable de comprendre quoi que ce soit au Turkmène et elle afficha un léger sourire en écoutant Bartemius parler cette langue avec exactitude. Elle n’avait pas besoin d’être bilingue pour savoir que son Turkmène était exact et parfait, très probablement sans accent. Mais, contrairement à tous les autres autour d’elle, elle n’y comprenait rien. Artemis ne savait pas ce qu’était l’enfer de Derweze, ni ce qu’avait dit son époux à ce sujet et encore moins les commentaires d’Astora concernant les paysages de ce pays. Elle devina qu’il devait être beau, diablement intéressant à visiter et la langue probablement très belle à parler. Aussi la rouquine se mit-elle naturellement en retrait, se plongeant dans son champibulle en regardant les autres invités. Il y avait là du beau monde, à n’en point douter, et elle était flattée que la star du jour se préoccupe davantage de leur conversation que de celle concernant l’argent que mentionnaient les gobelins à tout va. Elle laissa ses yeux verts s’aventurer sur les personnes qui servaient le champibulle, certaines têtes lui étaient tout à fait familières sans qu’elle ne puisse pourtant les replacer dans un contexte. Elle ramena son attention sur le petit groupe qui, espérait-elle ne parlait plus désormais dans une langue étrangère…
Heureusement, c’était davantage sur les femmes que sur les hommes que l’on pouvait compter, et les joues d’Artemis rosirent lorsqu’Astora qualifia son idée de superbe. Elle ne savait pas vraiment si c’était le cas, mais c’était ce à quoi elle aspirait depuis des années maintenant. Déjà tôt à Poudlard, lorsqu’elle avait comprit que seule la psychomagie l’intéresserait, elle avait eu pour ambition d’ouvrir un cabinet dédié. “Merci, je trouve en effet que Sainte-Mangouste devrait un peu se décharger de travail” expliqua-t-elle avec pédagogie, “la psychomagie selon moi, peut-être exercée ailleurs que dans l’hôpital”. Car certaines personnes étaient mal à l’aise avec l’endroit et elle pouvait l’entendre. “Et c’est pour l’indépendance également, en effet” sourit-elle encore à la rédactrice de la Gazette, “tu as su trouver la tienne. Directrice d’un journal, ce n’est pas rien”. Et d’ailleurs, elle semblait lancée sur son élan, prenant des notes sur beaucoup de choses que la rouquine ne se permettait pas de lire. Il lui suffira d’acheter le journal de demain pour avoir les détails qu’elle avait vu s’écrire en direct. Et tout comme elle, Baldr était ravi de leur faire visiter. Artemis regarda d’un air intéressé tout ce qu’il leur présenta, d’un air d’abord intrigué puis agréablement surprit. “C’est fou” lâcha la jeune femme d’un air tout à fait impressionné, “on peut dire que tu fais dans l’originalité”. Et elle parlait positivement. Elle se tourna vers son amie qui lui demandait comment elle jugeait l’intérieur et la mère de famille fronça les sourcils en regardant tout autour d’elle, d’un oeil appréciateur. “J’aime beaucoup ces associations de couleurs” fit-elle en montrant un coin, “je suppose qu’ils ont dû embaucher un décorateur d’intérieur” s’amusa-t-elle à spéculer. Néanmoins la jeune femme perdit son sourire devant la question abrupte de Bartemius. Elle se racla la gorge, quelque peu mal-à-l’aise, et crut bon d’ajouter : “Pour notre plus grand plaisir ?”.
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| | | | Sujet: Re: Une inauguration qui n'en n'augurait pas tant ! ☽ ASTO+BARTY+ARTE+BALDR ϟ Flashback | |
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