Nathair A. MacFusty

NOM – McFUSTY. Un nom aussi noble que sauvage. Aussi brutal que flamboyant. Un nom évoquant le souffle ardent des dragons. PRENOMS – NATHAIR. Le serpent en gaélique. On ne pourrait mieux le qualifier qu’ainsi. AEDHAN. Un prénom évoquant aedh, le feu. Un garçon explosif et sournois, dont le patronyme-même est inspiré des grands vers aux écailles obsidiennes. DATE DE NAISSANCE – 1er MAI 1961. Le jour de Bealltainn, marquant le retour de la lumière et de la chaleur. AGE – 15 ANS. A cet âge, dans les sauvages Hébrides, l’on est déjà un homme. VILLE D'ORIGINE – MULLACH. Sur les terres ancestrales de son clan. Sur les terres qui lui appartiendront un jour. CLASSE – CINQUIEME ANNÉE. L’année des BUSEs, vous dites ? Le fils d’un dragon ne s’effrayerait pas pour si peu ! SANG – PUR dans sa consanguinité et ses dons flamboyants comme dans sa xénophobie.

Déterminé ♔ Manipulateur ♔ Violent ♔ Versatile ♔ Fier
Méprisant ♔ Confiant ♔ Rusé ♔ Ambitieux

Un jour, mon fils, tu seras un roi.
Un jour, les enfants d’Evhem-yr poseront sur ton front une couronne ardente.
Tu es né pour cela.

Ton âme est celle d’un dragon.
Fils d’Evhem-yr, tu l’es aussi. Le plus redoutable d’entre eux. Le plus remarquable. Je suis empli de FIERTÉ lorsque je pose mon regard sur toi car je te sais nourrir l’AMBITION d’embrasser le destin que les aes sidhe ont tracé pour toi. Tu es né pour régner et tu règneras sans partage. Ta DÉTERMINATION n’a d’égale que celle qui poussa notre ancêtre à braver les flammes d’Evhem-yr. Jamais rien ne peut et ne pourra se mettre en travers de ton chemin. Sinon, comme par le souffle du dragon, tu balayeras les obstacles jusqu’à ce qu’il ne reste sur la piste te menant à ton destin qu’une désolation de cendres et de fumée âcre.

Ton cœur flambe plus ardemment que les feux de Samhainn.
Comme une flamme nourrit des embruns, tu es INCONTROLABLE. Si les lois du clan sont pour toi paroles divines, tu n’as que faire des restrictions de l’autre monde, celui grouillant et terriblement bien rangé des sorciers. On ne peut empêcher un dragon de voler et, dans ton INDÉPENDANCE farouche, tu es comme l’un d’eux qui, d’un battement d’ailes puissant, dépasse les montagnes les plus hautes. Mais si l’on venait à essayer de te couper les ailes, à te clouer au sol comme un vulgaire ver, tu te battras avec crocs, griffes et feu. La VIOLENCE fait partie de notre mode de vie. Chacun de nous l’embrasse consciemment ou non et elle finit par nous définir. Si tu as le cœur noble d’un tout-puissant dragon, ce serait une erreur que d’oublier que, comme lui, tu es FÉROCE et VERSATILE. Plus d’un d’entre nous se sont brûlés en croyant maîtriser le grand ver face à eux. Et crois-moi, mon fils, beaucoup se brûleront en tentant de réfréner l’âme sauvage et le cœur ardent qu’Evhem-yr a placé en ton sein. Mais cela n’est guère dommageable. Le MÉPRIS de ceux de l’autre monde n’est que le prisme par lequel il t’est possible entrevoir le fabuleux destin qui court sous tes pieds.

Ta parole est d’or pour qui la mérite.
Elle est plus venimeuse que la morsure du cobra autrement.
Beaucoup des nôtres pourrait être destinés à régner, mon fils, mais ne le feront jamais car ils sont trop violents, trop brutaux, trop primaires. Tu es bien plus que ça. La RUSE et la MANIPULATION ne sont pas des qualités que nos pairs valorisent. Pourtant, ce sont elles qui te différencient d’eux et qui te porteront sur leurs ailes ténébreuses jusqu’au trône qui est le tien.
Tous resteront dans les confins sombres des grottes venteuses lorsque toi, mon fils, tu toucheras du doigt le soleil ardent et l’âme noble d’Evhem-yr là-haut, où attend ta couronne ardente.

VOTRE PATRONUS – IGUANE. Bien qu’il aurait préféré le terrifiant mufle d’un Noir des Hébrides.
VOTRE EPOUVANTARD – Le SOUFFLE ARDENT d’un DRAGON. Non pas qu’il ait peur de ces bêtes légendaires. Cela est plutôt allégorie de son clan le rejetant et réduisant en cendres ses espoirs fiévreux d’un jour accéder au pouvoir.
VOTRE PARFUM DE BERTIE CROCHUE PRÉFÉRÉ – BACON. Plus il est grillé, mieux c’est.
VOTRE SORTILÈGE PRÉFÉRÉ – AGUAMENTI. Quand on vit avec des dragons, on apprend à se contenir les flammes.
VOTRE POTION PRÉFÉRÉE – ONGUENT POUR BRÛLURE. Simple, sans fioriture. La encore, la praticité et le pragmatisme dominent. La plus petite flammèche émanant du mufle d’un Noir des Hébrides saurait faire pâlir le plus solide des sorciers.
VOTRE COURS PRÉFÉRÉ – AUCUN. Mater des dragons, il n’y a que cela de vrai.
VOTRE BOUTIQUE PRÉFÉRÉE SUR LE CHEMIN DE TRAVERSE – AUCUNE. L’endroit est bien trop peuplé, bien trop … trop sorcier. Rien ne vaut la solitude et le fracas des vagues sur le rivage chaotique de son île.
VOTRE SORCIER CÉLÈBRE PRÉFÉRÉ – L’ANCÊTRE, celui de la légende. Jamais un McFusty ne saurait être à sa hauteur. Pourtant, Nathair entend bien le dépasser.
VOTRE CRÉATURE MAGIQUE PRÉFÉRÉE – NOIR DES HÉBRIDES. L’âme de son clan. Sa propre âme.
L'ODEUR DE L'AMORTENTIA – Aux premiers abords, c’est un parfum brut et puissant qui en ressort, mélange de la senteur âcre de la FUMÉE de bois et d’une odeur animale et MUSQUÉE. Un parfum bien plus subtil apparaît alors, note d’ARMÉRIE MARITIME, une fleur poussant sur les rivages brisés de l’île.

AUTRE CHOSE A AJOUTER ? – Comme tous les McFusty, Nathair a les yeux couleur améthyste bien que les siens tirent plus vers un lilas pâle ♔ Nathair descend d’une branche mineure du clan mais a toujours été élevé dans l’idée que Beolagh règne sur les McFusty de façon illégitime. Le garçon s’estime donc être l’héritier légitime du clan et est déterminé à supplanter son cousin, Elmyr, dans la course au trône ♔ Malgré son jeune âge, le corps de Nathair est déjà marqué par la rudesse de son mode de vie. Ses mains, notamment, sont constellées de cicatrices d’entailles ou de brûlure.

Explications : Tu te trouves dans le Poudlard Express, en route vers ta Première Année. Soudain, une élève un peu plus âgée entre dans ton wagon et commence à te poser des questions.

« Salut, je peux m'installer ici ? Moi c'est Penny Clearwater, je suis Préfète, et toi tu t'appelles comment ? Tu vas faire ta première rentrée à Poudlard, on dirait. Faut pas t'inquiéter, ça va aller. Tu sais déjà dans quelle Maison tu voudrais aller ? »

Alors qu’il appréciait les vertes landes et douces collines qui défilaient derrière la vitre de son compartiment, signe que le Poudlard Express venait de faire son retour en terre écossaise, la seule vraie terre chère à son cœur, Nathair fut tiré de ses rêveries par l’exubérance d’une nouvelle arrivée à l’accent si british qu’elle aurait pu faire passer la Ministre de la Magie pour une immigrée ! Le garçon leva ses yeux lilas d’un air indifférent vers l’inconnue. De toute façon, il ne pouvait pas l’empêcher de s’asseoir, si ? « Je m’inquiète pas, » déclara-t-il paisiblement dans un anglais tout à fait correct bien que rugueux et empreint d’un fort accent gaélique. « Ce sera Serpentard, » intima-t-il alors, confiant. « Mon nom est Nathair McFusty, je suis fait pour cette Maison. » Un fin sourire s’étala sur son visage, satisfait de son trait d’esprit mais conscient que la pauvre Penny ne devait pas comprendre l’allusion. Tant pis pour elle !

« Je vois, je vois. Ben verdict à la cérémonie de Répartition, alors ! C'est le Choixpeau qui décide, après tout. Mais j'espère que tu iras là où tu veux. Au fait, ton nom me dit quelque chose, t'as déjà des frères et sœurs à Poudlard ? Et tes parents, ils font quoi dans la vie ? »

« Hmm si tu le dis. » Le sauvage petit garçon n’appréciait guère l’idée de voir son avenir dicté par un antique chapeau rapiécé. Il devait cependant se conformer à ces drôles de règles et traditions et relativisa en les comparant à celles, autrement plus guindées, du clan.
« Si tu ne connais pas les McFusty, tu devrais rouvrir tes bouquins, » lâcha-t-il de manière abrupte, sur un ton empli à la fois de mépris et de fierté. « Nous élevons des dragons, » énonça-t-il comme s’il s’agissait d’un fait banal. Après tout, cette vie dure et sauvage avait toujours été sa banalité. C’était aussi là la seule information qu’avait besoin de connaître Penny. « Mon père, Abhainn McFusty, est chasseur de dragons. »

« Ah oui non en fait, j'ai dû confondre avec quelqu'un d'autre. Bref ! Sinon, comment tu vois ton futur, à ta sortie de Poudlard ? Tu dois bien avoir des projets d'avenir, tu sais ce que tu veux faire plus tard ? »

Le jeune highlander plissa les yeux de suspicion. Confondre avec quelqu’un d’autre ? On ne pouvait confondre un McFusty qu’avec un McFusty. Se permettait-elle donc de la confondre avec ses cousins faiblards, les fils de Beolagh, le chef du clan ? Heureusement, Penny se rattrapa en évoquant l’avenir. Les yeux lilas de Nathair s’illuminèrent d’un éclat avide et fiévreux. « Je deviendrai le chef de mon clan. » A nouveau, sa voix était ferme et déterminée. Il était né pour cela. C’était inscrit dans la course des étoiles, dans le vol des dragons au-dessus des îles et même le fracas tempétueux des vagues le criait.
« Quelle ambition ! Moi je veux devenir joueuse de Bavboules pro, mais apparemment c'est super-compliqué. C'est un peu mon rêve, tu vois. Tu as peut-être entendu parler de ce conte moldu, dans lequel un génie sort d'une lampe et te propose d'exaucer trois de tes vœux. Si un tel génie se présentait à toi, qu'est-ce que tu demanderais, toi ? »

Nathair ne connaissait pas ce jeu et trouva le nom bien idiot, d’ailleurs, mais il se garda bien de le relever. Et ce conte moldu dont elle parlait ne lui fit ni chaud ni froid. A Mullach, on ne connaissait que la Légende, le sang et le feu. Rare était la place accordée aux vœux fiévreux d’un enfant. « Je ne lui demanderai rien, » rétorqua catégoriquement le garçon. « Je n’ai pas besoin d’un taibhs pour exaucer mes vœux. »

Avez vous d'autres personnages, si oui dans quelle maison ?  La goule, l’aristocrate, le norvégien, le fils du ministre et le psychopathe émo Où avez vous connu le forum ? Avez vous lu le règlement et vous engagez vous à le respecter :

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La nuit était glaciale. Il soufflait de la côte un vent puissant et fougueux, chargé d’embruns et d’une humidité pénétrante. Un ciel sans lune, couvert d’épais nuages, nappait les Hébrides d’une chappe de noirceur. Comme seul phare dans cette nuit plus sombre que le sous-monde brillaient, flamboyant et majestueux, les feux de Saimhainn, célébrant le glissement inexorable du monde dans la période froide et rude de l’hiver et le commencement d’une nouvelle année selon les croyances antiques et éternelles des îles celtes.
Tout le clan était réuni au château, sous la houlette de Beolagh McFusty, pour célébrer et festoyer. Tous sauf Nathair. Renonçant au confort spartiate du château et à la chaleur réconfortante du grand feu de joie, il avait bravé la nuit noire et furieuse. A mesure qu’il s’éloignait de sa tanière, la lumière du bûcher faiblissait, ne devenant bientôt qu’un point fugace comme une braise éclatante mais qui disparaissait aussitôt formée. Toutefois, le garçon n’avait pas besoin de cette lumière ardente pour trouver son chemin parmi les rochers et la lande. Le relief escarpé n’avait pour lui aucun secret tant il avait parcouru ces terres sauvages. Il savait parfaitement où il se rendait : dans la tanière de Dabhann, la grande dragonne. L’après-midi-même, alors qu’il rôdait dans les couloirs venteux du château, il avait surpris une conversation. L’unique œuf que couvait Dabhann depuis si longtemps avait enfin éclos ! Le jour de Saimhainn ! C’était un présage fort, Nathair n’avait pas eu besoin d’écouter les élucubrations des devins du clan pour s’en rendre compte. Ce dragonneau, si frêle qu’il était encore, était l’incarnation-même du renouveau que l’on célébrait en ce jour. Sans le moindre doute, il serait puissant. Et Nathair voulait cette puissance.
Alors, du haut de ses douze ans, il bravait le froid pour se jeter dans la gueule du dragon.

Arrivé à l’entrée de la grotte où résidait la dragonne, le garçon sortit sa baguette qu’il alluma d’un mot de pouvoir. Ainsi, à la lueur blafarde d’un lumos faiblard, il s’avança dans les ténèbres. Il n’avait pas peur. Un chasseur de dragon ne pouvait avoir peur. Pourtant, son rythme cardiaque trahissait une fébrilité qui ne lui ressemblait guère et, à mesure qui se rapprochait du grand ver, son excitation grandissante supplanta la terreur qu’aurait dû lui inspirer cette folie.
Puis il arriva dans l’immense caverne où logeait Dabhann et son enfant. Ils se tenaient là, devant lui, paisibles. Nathair crut d’abord qu’ils dormaient mais la lueur de sa baguette se reflétait dans l’œil perçant et intelligent de la dragonne. Elle était réveillée et le toisait de toute sa splendeur. Mais elle ne bougea pas. Elle le connaissait. Elle l’avait déjà vu. Son père, Abhainn, l’avait déjà mené dans sa tanière. Elle ne lui ferait rien.

Nathair, du moins, essayait de s’en convaincre. A peine plus grand que la tête de la dragonne, il semblait dérisoire face à cette puissance de la nature. Peut-être son entreprise n’était pas raisonnable. Cette idée lui traversa l’esprit, oui. Cependant, lorsque remua entre les pattes de sa mère le petit corps frêle du nouveau-né, Nathair chassa toute pensée inutile. Ce dragonneau serait l’incarnation de sa puissance. Il allait le dresser ce soir même. Il en ferait son destrier et son confident comme le fut un jour Evhem-yr pour son ancêtre.
Il entreprit alors de gravir les quelques rochers qui le séparait de Dabhann et son enfant. Conscient du risque qu’il prenait et mettant en application les enseignements de son père, il ne quittait pas les dragonne des yeux. Et elle non plus. Mais comme elle ne bronchait pas, le garçon prit de plus en plus confiance et grimpa avec plus d’assurance. Avide de pouvoir, du pouvoir que représentait ce dragonneau, il en oublia le mufle terrible de la mère pour admirer, dans son ascension, la beauté sauvage de l’enfant.

Jusqu’à ce qu’un grognement lui fasse relever la tête.
Et que la gueule de la dragonne s’emplit d’un rougeoiement funeste.
Nathair était allé trop loin.

Alors que la dragonne déversait son flot de flammes éclatante, le garçon fut jeté à terre, échappant de peu à un sort inexorable. Il dévala la pente rocailleuse mais son corps meurtri ne put même pas gémir car déjà on le relevait d’une poigne féroce. Hébété, le garçon peina à reconnaître son père, le visage déformé par la rage, qui le poussait vers la sortie en hurlant des injonctions à la dragonne qui emplissait sa tanière d’un torrent brûlant. Abhainn érigeait à grand peine des barrières magiques pour les protéger, son fils et lui, des assauts furieux de la bête et, par miracle plus que par maîtrise, ils regagnèrent la nuit noire et glacée. Nathair reprit son souffle, vivifié par le vent humide qui lui battait le visage. Toutefois, avant qu’il ne puisse remercier son père, une claque cuisante le fit chanceler.
« Tu n’es qu’un idiot ! » tempêta Abhainn. « Que croyais-tu faire, petit inconscient ! »
« Je voulais approcher le dragonneau, » répondit effrontément le garçon, ne voulant pas se laisser faire. « J’allais le dresser ! »
Nouvelle gifle.
« Tu allais surtout te faire tuer ! Comment as-tu pu croire qu’elle allait te laisser l’approcher ?! Ne t’ai-je donc rien enseigné ?! Ou n’en fais-tu qu’à ta tête ?! Ton destin est de monter sur le trône du clan, garçon, pas de finir rôti par une dragonne ! Pense avec ta tête et moins avec ton cœur. Sinon, tu finiras comme ces rustres qui s’estiment être nos égaux ! Tu vaux bien mieux que n’importe lequel d’entre eux alors prouve-le ! » Son père le prit alors par le col du manteau et le jeta sans le moindre ménagement en direction du château. « Rentrons. Tu te débrouilleras pour expliquer à ta mère d’où viennent tes égratignures mais pas un mot de cette histoire ! »
De toute façon, Nathair, trop fier, ne prévoyait pas de se gausser de cette mésaventure. Cependant, il n’allait pas pour autant oublier l’enfant de Dabhann.
Foi de McFusty, ce dragon serait le sien.

Un McFusty sauvage apparaît

Merci

Tu ne le sais pas encore, cousin, mais tu as déjà perdu la course

J'aime ce surnom
Merci m'sieur !

Fais gaffe, Wildo, tu risquerais de te cramer à trop d'approcher de lui

Merci !

Viens donc Cassy, viens donc Je t'attends de pied ferme