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| It started with a white lie [ft. Evan Talbott ] | |
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Evan Talbott NEUTRELe silence est une opinion. | HIBOUX POSTÉS : 276 | AVATARS / CRÉDITS : Sam Heughan | SANG : Pur, bien sûr
| Sujet: Re: It started with a white lie [ft. Evan Talbott ] Dim 30 Sep 2018 - 18:41 | |
| Lorsque Wilda chuchota qu'elle ne voulait pas vraiment le quitter, Evan prit une grande inspiration. Il était rassuré, presque, de savoir que la jeune fille n'allait pas le laisser planter là, tout seul dans ce bar miteux qu'était les Trois Balais alors qu'il venait de faire, peut-être, la meilleure rencontre de sa vie. Comme pour prouver qu'elle n'avait absolument pas l'intention de bouger d'ici, elle fit un pas vers lui, se rapprochant donc du jeune homme qui la dévorait du regard sans pour autant en avoir conscience. Evan était bien, à cet endroit même, en scrutant ses yeux qu'il n'avait jamais vu auparavant. Peut-être qu'il était même mieux qu'il ne l'avait jamais été. Aucun de ses amis, aucun membres de sa famille, ne l'avait jamais fait se sentir si paisible, si bien dans une espèce de bulle étrange qui l'empêchait de voir toutes les choses qui gravitaient autour d'eux : les gens, la musique, les bruits de verre et de tabouret. "Tant mieux, parce que je n'ai vraiment pas envie que tu partes" murmura Evan sans même réfléchir à ses mots, qui auraient pourtant dû le faire au moins rosir. Soudain, Wilda fut projetée dans les bras du jeune Talbott, mais surtout sur son menton, qui percuta violemment le front blanc de la jeune fille. Celle-ci lâcha un râle de douleur avant de s’agripper presque machinalement au col de son interlocuteur pour garder un certain équilibre tant l'alcool et ce choc perturbait ses sens. Evan s'empressa de passer son bras dans le dos de la jeune femme pour la soutenir. Il sourit avec douceur et amusement lorsque la frêle Wilda, qui avait maintenant enfoui le visage dans le cou d'Evan, compara son menton à un cognard. "Je vais prendre ça comme un compliment" chuchota-t-il, un brin amusé. "Je peux avoir de la glace s'il vous plait ?" demanda-t-il en se penchant légèrement vers le barman qui, derrière son comptoir, n'avait pas perdu une miette de ce qui s'était passé et les fixait bêtement. Une fois une poche de glace dans ses mains, Evan se recula doucement de la jeune femme et posa délicatement ce qu'il avait dans les mains sur son front. "Attention, c'est un peu froid" prévint-il. Il regarda quelques secondes Wilda sans rien dire, pesant le pour et le contre avant de dire les mots qu'il avait formulé dans son esprit. A contre-cœur, il reprit la parole. "Je vais te ramener chez toi, d'accord ? Je pense que tu n'es plus en état de rester ici" dit-il de manière ferme mais protectrice, le débat n'étant pas possible. Evan prit la veste que la jeune fille avait posé sur le dossier de son tabouret et le posa sur ses épaules. Il déposa ensuite quelques billets sur le comptoir, se saisit de son manteau et son livre, pris la jeune fille par les épaules et se dirigea, avec elle, vers la sortie, faisant en sorte que personne ne percute Wilda. - Spoiler:
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| | | Wilda Griffiths ORDRE DU PHÉNIXLa meilleure défense, c'est l'attaque | HIBOUX POSTÉS : 631 | AVATARS / CRÉDITS : Daisy Ridley | SANG : Mes deux géniteurs sont sorciers, mais ma lignée n'est très certainement pas pure (même si mon père est un Nottt)
| Sujet: Re: It started with a white lie [ft. Evan Talbott ] Jeu 4 Oct 2018 - 3:43 | |
| Alors que la douleur s’estompait peu à peu et que son esprit semblait s’éclaircir, Wilda réalisa avec délice la proximité entre eux. Une proximité qui semblait encore plus confortable que les dernières. Evan avait passé sa main dans son dos et la tenait fermement sans pour autant être rigide. Son geste semblait naturel, détendu. L’adolescente rigola doucement lorsqu’il lui dit qu’il se sentait complimenté et se détendit à son tour. Elle relaxa doucement sa prise sur son collet et logea un peu plus son visage contre son torse. Son sourire lui était revenu presqu’aussi vite qu’il était parti, comme quoi cet homme – homme qui sentait terriblement bon soi-dit-en-passant – avait le don de la charmer. Wilda accepta à regret de se détacher d’Evan, non seulement car elle s’y sentait si bien, mais parce qu’elle savait pertinemment qu’une sournoise larme, ou deux, s’étaient échappées de ses yeux. Orgueilleuse, la serdaigle se sentait faible de lui laisser voir l’humidité dans son regard. Elle lui servit un sourire gêné et lui murmura un « merci » avant de venir porter sa main droite au sac de glace afin de bien le tenir en place. Lorsqu’Evan lui annonça qu’il était temps de quitter, la sorcière voulut protester, mais sa raison la retint. Le fait que le sol lui semblait grandement instable sous ses pas milita également en faveur de la retenu. Bien qu’elle ne souhaitait pas quitter sa nouvelle rencontre, Wilda savait qu’elle ne pourrait pas rester longtemps dans ce bar sans commencer à perdre la face et briser la magie du moment. D’ailleurs, elle avait encore une sérieuse marche à faire jusqu’au château et elle avait intérêt à être suffisamment en état pour arriver à regagner son dortoir sans se faire pincer ou elle allait être collé jusqu’à la fin de l’année. Elle se laissa donc guider hors du bar en se callant dans le creux de son épaule et en tenant sa glace. Il y avait un dernier obstacle que son esprit alcoolisé devait arriver à contourner : Evan ne pouvait pas la reconduire chez elle. L’adolescente doutait qu’il trouverait plaisant devoir résoudre une énigme pour venir la porter jusqu’à son lit, qui était situé en haut d’un escalier difficilement franchissable pour la gente masculine et menait à un dortoir où trois autre filles mineurs dormaient à poing fermés, dont sa sœur. Définitivement, Wilda ne pouvait le laisser la ramener chez elle. Elle pourrait lui donner l’adresse de ses parents et prendre le magicobus pour revenir à Poudlard, mais elle allait probablement vomir partout dans cet autobus du démon. Elle décida donc d’user de son humour et de son charme pour se sortir du pétrin. Un sourire malicieux vint égayer ses lèvres, « Evan, une jeune femme responsable et avertie ne se laisse pas raccompagner à sa demeure par un inconnu…pas à l’issue de leur première rencontre du moins, autant gentilhomme et gentleman soit-il » déclara-t-elle en retirant la glace de son front et en se rapprochant du jeune homme. Bien que ses propos avaient pour but de lui faire éviter une situation indésirable, ils n’étaient pas totalement faux : ils vivaient en des temps dangereux et la confiance ne devait pas être accordée si légèrement. « T’en fait pas, je suis une grande fille je devrais arriver à regagner ma demeure, je vais prendre le magicobus » insita-t-elle en lui envoyant un subtile clin-d’oeil. Elle avait maintenant franchi la distance qui les séparait et l’ambiance n’était plus à la malice. L’air semblait s’être à nouveau gorgé d’électricité. Le visage de Wilda était devenu sérieux. Elle voulait l’embrasser. Elle allait l’embrasser. Clairement quelque chose s’était passée entre eux ce soir, quelque chose de particulier qu’on ne rencontrait pas dans son quotidien. Cette soirée ne devait pas tomber dans l’oubli, mais s’inscrire parmi les rares qui nous marquent et qui nous reviennent sans cesse en mémoire, celles que l’on aimerait revivre. La jeune femme laissa tomber au sol le sac de glaçons qu’elle tenait encore et vint poser un long baiser sur les lèvres du beau brun, en espérant fortement qu’il lui rende. Il était grand et, bien qu’elle le soit elle aussi, elle dû se lever sur la pointe des orteils. Ses lèvres étaient douces et chaudes et les embrasser lui semblait tellement naturel. Toute la tension qui s’était cumulée entre eux au court de la soirée se libéra entièrement et avec tant de puissance qu’elle en eut le souffle coupé. Elle brisa finalement leur baiser pour mieux lui en revoler un aussitôt, bref celui-ci. Enfin, elle murmura, à quelques millimètres de ses lèvres "Ce fut un plaisir, Evan Talbott." avant de faire un pas vers l’arrière. Elle devait mettre de la distance entre eux maintenant si elle voulait arriver à le quitter, autrement elle risquait de s’oublier dans leurs étreintes et d’en perdre la notion du temps. « Tu me demanderas si la promenade n’était pas trop cahoteuse samedi prochain » lança-t-elle, une lueur espiègle au fond de ses yeux tout en continuant de reculer. Voilà, l’invitation était lancée. Libre à lui était de troquer une fois de plus les Vélanes pour sa divertissante compagnie, mais de son côté, Wilda serait définitivement de retour au Trois-Balais dans exactement sept jours dans l’espoir de partager un autre moment en sa compagnie. - Spoiler:
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| | | Evan Talbott NEUTRELe silence est une opinion. | HIBOUX POSTÉS : 276 | AVATARS / CRÉDITS : Sam Heughan | SANG : Pur, bien sûr
| Sujet: Re: It started with a white lie [ft. Evan Talbott ] Jeu 4 Oct 2018 - 12:16 | |
| Evan, en bon gentleman protecteur qu'il était, prévoyait de ramener la jeune femme alcoolisée chez elle. Il la tiendrait par les épaules afin qu'elle ne tombe pas ou ne trébuche pas dans la rue puis, arrivée chez elle, lui conseillerait de boire un grand verre d'eau avant d'aller se mettre au lit. Evan Talbott n'était pas du genre à proposer à Wilda de boire un dernier verre chez elle pour ensuite profiter de son inhibition provoquée par l'alcool pour entrer dans son lit. Le sang-pur avait été élevé par sa mère, et Elise Lerouge avait veillé à ce que ses deux fils, Amaury et Evan, ne deviennent pas des prédateurs sexuels et qu'ils soient très respectueux de la gente féminine, de laquelle on leur avait appris à prendre soin. Evan n'était pas particulièrement fier de ça, parce que pour lui cela était normal. Lorsque Wilda affirma qu'une femme ne se laissait pas raccompagner chez elle par un homme, aussi gentleman soit-il, après leur premier rencontrer, le jeune homme arqua un sourcil. Était-elle en train de le congédier gentiment ? Il possédait une grande notion des responsabilités, et il savait pertinemment qu'il en avait ce soir vis à vis de la jeune Griffiths. Il ne pouvait pas la laisser rentrer seule dans cet état, il en était tout simplement hors de question. Avant qu'il ait pu répliquer quoi que ce soit, la jeune femme lui assura pouvoir rentrer seule grâce au magicobus, Evan se calma. Au moins, il était sûr que le magicobus la déposerait bien à l'adresse qu'elle aura indiquer, ce qui le rassura grandement. "Bon, d'accord pour le Magicobus, mais je l'attends avec toi" dit-il d'une voix forte. Soudain, Wilda se rapprocha d'Evan et leva ses beaux yeux noisettes vers lui. Le souffle coupé, comprenant que l'atmosphère venait subitement de changer, le jeune homme ne parvenait pas à décoller son regard de celui de la ravissante femme qui se trouvait maintenant si proche de lui. Evan entendit les glaçons s'écraser au sol mais ne les regarda même pas. Il n'avait pas envie de bouger, pas maintenant. Savait-il ce qui allait se passer ? Inconsciemment, surement. Lorsque les lèvres de Wilda vinrent se poser sur celle d'Evan, il eut le réflexe de fermer les yeux pour profiter pleinement de ce contact. Il posa une de ses main sur la joie droite de la jeune femme et lui rendit son baiser avec douceur. Ses lèvres étaient douces, chaudes et fines. Ce moment là était unique. Evan avait déjà embrassé des femmes, mais jamais il n'avait senti son cœur battre aussi fort dans sa poitrine pour une fille qu'il avait rencontré depuis quelques heures à peine. La jeune femme, au grand dam d'Evan, brisa avec beaucoup de douceur leur baiser, et murmura à son oreille que ce fut un plaisir. Le jeune Talbott, encore remué parce qu'il venait de se produire, laissa retomber son bras et dit "Plaisir partagé, Miss Griffiths". Étrangement, et alors qu'il n'avait jamais été du genre à embrasser une femme dès le premier soir, Evan ne regrettait en aucun cas le geste de Wilda et le sien. Il sourit lorsqu'elle lui donna, d'une façon voilée, rendez-vous le samedi d'après. Cette fille était tout simplement incroyable et Evan avait du mal à croire qu'il avait vraiment eut la chance de la rencontrer, comme si tout cela avait été un songe. "Fais attention à toi en rentrant, je ne voudrai pas me retrouver seul la semaine prochaine..." dit-il en lui lançant un grand sourire et en la regardant partir, presque à regret. - Spoiler:
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| | | Wilda Griffiths ORDRE DU PHÉNIXLa meilleure défense, c'est l'attaque | HIBOUX POSTÉS : 631 | AVATARS / CRÉDITS : Daisy Ridley | SANG : Mes deux géniteurs sont sorciers, mais ma lignée n'est très certainement pas pure (même si mon père est un Nottt)
| Sujet: Re: It started with a white lie [ft. Evan Talbott ] Ven 5 Oct 2018 - 23:15 | |
| Il s’agissait d’une demi-victoire : il n’avait pas insisté pour venir la raccompagner jusqu’à son porche, mais il l’a surveillerait d’un œil attentif lorsqu’elle entrerait dans le magicobus, ce qui sous-entendait qu’elle ne pouvait pas simplement feindre de prendre le magicobus. En toute honnêteté, elle s’en foutait complètement. La seule chose qui occupait ses pensées était le souvenir de la sensation du baiser qu’elle venait d’échanger avec le jeune Talbott et l’espérance de le revoir prochainement. Lorsqu’il répondit subtilement à sa subtile invitation, Wilda eu envie de bondir sur place, mais il lui était peu recommandable de s’adonner à autant de mouvements après avoir sippé autant de Whisky. Elle offrit donc à Evan son sourire le plus éclatant avant de scinder l’air de sa baguette et de voir bondir l’écarlate magicobus devant elle, lui bloquant la douce vu qu’elle avait du beau brun. Légère, elle grimpa à bord du moyen de transport magique et pouffa de rire, « Bonsoir mon cher monsieur! Alors je vais nulle part ». Devant le regard égaré du chauffeur, elle lui tendit quelques mornilles et se reprit : « ok alors je vais à Londres, euh…juste à Londres». Cette fois-ci le chauffeur lui offrit un regard exécré et marmonna dans sa barbe un truc qui sonnait comme « tousdevieillesgargouillessaoules», mais Wilda était déjà partie à la recherche d’un siège auquel s’agripper pour le premier bond. Un seul bond. Un seul bond et elle irait raconter au chauffeur qu’elle devait retourner à Pré-au-Lard pour je-ne-sais-trop-quoi. Un bond, le temps qu’Evan transplane chez lui et qu’elle ait le champ libre. Le magicobus fit donc ce premier bond et Wilda sentit son cœur grimper au bord de ses lèvres. Elle se leva aussitôt et tituba vers le devant de l’autobus, « Monsieur, en fait je dois retourner à Pré-au-Lard j’ai oublié euh… oublié ma veste! » Elle n’avait même pas menti, elle avait effectivement oublié sa veste logé contre la forte épaule d’Evan…quelle chanceuse cette veste. Elle sourit niaisement en se disant qu’il aurait une raison de plus de venir la rejoindre la semaine prochaine. « Ohé ma p’tite va falloir attendre un peu, y’a d’autres gentes personnes qui doivent se rendre quelqu’part! » lui répondit, à son grand damne, le chauffeur. Wilda Griffiths passa donc en tout et pour tout 17 minutes dans le magicobus à se faire brasser de tous bords tous côtés. Ces incessants et brusques mouvements furent trop pour son foie et elle fit cadeau au passager de l’intérieur de son estomac. Miam. Une fois de retour à Pré-au-Lard elle entama sa route vers le château où elle arriva sans anicroche et se logea au chaud dans son lit. Sa peau était glaciale – sans veste la marche avait été longue – mais son cœur était brulant, et ce n’était pas le Whisky. - HJ:
En ce qui me concerne cette rencontre est cloooooooooose ready for next one
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