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Sujet: Enfin seuls [Basil] Mer 28 Juin 2017 - 22:09
Soyle était une jeune femme charmante qui avait un tas de qualités appréciables. En revanche elle avait aussi le don d’attirer une certaine malchance par moments. Ses deux parents perdaient la vie dans le même accident, elle arrivait à se faire attaquer pour noël, et d’autres petites situations peu agréables mais néanmoins souvent moins graves. Cette journée semblait ne pas pouvoir faire exception. Elle avait déjà eu le bol de choisir de fréquenter un homme qui ne pouvait pas parler d’elle. Et donc inversement. Devoir se cacher pour vivre une histoire peut être amusant mais c’est aussi un sacré casse tête. Il fallait faire attention aux endroits où ils se voyaient, à ceux qui étaient présents pour ne rien laisser passer pouvant indiquer que leur relation était plus qu’amicale (et encore), et tout un tas d’autres paramètres. Tout devait être calculé. Et ce jour-là, il y avait eu un écart dans leurs calculs. Un écart appelé Alexandre Rozen. Un élève qu’elle connaissait déjà un peu pour l’avoir dans sa salle de classe. Elle ne tenait pas tellement à le retrouver dans sa vie privée, chez son… son amant ? Son petit ami ? Son compagnon ? Son aventure ? Peu importe, chez Basil. Et pourtant il était bien là. En fait, même Basil semblait surpris qu’elle soit là également. Pourtant, c’était lui qui avait décidé de l’heure du rendez-vous.
- Soyle ! Tu es en…
En ? En avance sans doute. Oui, il avait oublié. Ou en tout cas pas surveillé l’heure. Elle en aurait sans doute plaisanté si ils avaient été seuls. Mais elle se contenta de le regarder en tordant ses lèvres sur le côté, attendant qu’il comprenne. Ce qui ne saurait sans doute pas tarder puisqu’il jetait un œil à l’horloge.
- Non, tu es à l’heure
La belle appuyée contre le mur porta une main à ses lèvres pour cacher un sourire amusé. Le pauvre, il avait oublié de surveiller l’heure. Mais elle laissait un peu faire. Elle n’était de toute façon pas très sûre de ce qu’elle pouvait faire pour réagir. En revanche sa question à Alexandre était un peu… et bien un peu sortie toute seule. Il l’avait d’ailleurs salué comme il le faisait d’habitude.
- Bah en fait...
- Il m’a demandé des cours d’occlumencie et j’ai accédé à sa demande. Il est temps pour toi de partir Alexandre.
Basil qui avait tout de même laissé un magnifique sourire prendre son visage. C’était dans ce genre de moments qu’il pouvait la faire craquer. Il avait un charme assez fou comme ça. Les deux hommes étaient donc passé devant elle sans qu’elle ne bouge si ce n’est pour se coller un peu plus au mur pour leur laisser de la place.
-Bonsoir Mr Rozen.
Elle le saluait au moins, c’était le minimum. Elle avait compris qu’elle ne devait pas en faire plus et attendre. Au moins il ne lui demandait pas de repasser plus tard. Alors elle attendait, patiente rouquine qu’elle était. Heureusement, après une porte claquée, il était de retour vers elle. Maintenant qu’ils étaient seuls, elle pouvait sourire à son tour.
- Désolé, ce n’était vraiment pas prévu
Sans rien dire, elle s’était approchée en souriant, tirant un peu sur cette cravate qui lui allait si bien même si sans doute un peu serrée, avant de poser un baiser sur ses lèvres.
-Maintenant je te pardonne.
Soyle lui prit les mains pour les poser sur ses hanches toujours dans un sourire, avant de passer les sienne dans le cou de Basil.
-Alors comme ça tu me pique mes élèves ? Tu sais que si tu les regarde tous comme ça ils vont fuir et revenir vers moi quand même ?
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Sujet: Re: Enfin seuls [Basil] Jeu 29 Juin 2017 - 11:51
"Enfin seuls"
Se débarrasser d’Alexandre n’est pas compliqué en soi. Se débarrasser de son malaise par contre, c’est une autre histoire. Aussi à l’aise que Carrow peut l’être, il n’est pas à l’abri de la gêne ou d’autres sentiments désagréables. Et oublier Soyle provoque chez lui une gêne certaine. Ils ne se voient déjà pas très souvent, si en plus il arrive à oublier qu’elle doit passer… Heureusement, le bureaucrate était passé maître dans l’art de cacher ses sentiments, aussi il n’affiche à la vue de la jeune femme qu’un sourire éblouissant. Basil se demandait, depuis six mois, ce qui lui avait pris d’embrasser Soyle Hoover chez elle. Il avait compris qu’il avait été pris d’une pulsion soudaine mais en règle générale, il arrivait plutôt bien à se contrôler. Non pas qu’il regrette, parce que n’était absolument pas le cas. Il suffit d’un coup d’œil à sa jolie robe blanche pour savoir que non, il ne regrette pas du tout son geste. Cette femme allait le rendre fou. Il préfère s’excuser de la situation dans laquelle il vient de les mettre et se laisse faire lorsque Soyle prend ses mains pour les mettre sur sa taille. Définitivement, elle allait le rendre fou.
Joueur, il fait passer ses mains dans ses reins pour la rapprocher encore de lui tandis qu’elle l’embrasse. Il compte bien lui rendre son baiser mais elle s’éloigne. C’est qu’elle le provoque, non ? Tous les deux peuvent bien ne pas être aussi proches qu’un couple normal doit l’être, il doit bien admettre qu’il adore passer du temps avec elle. La preuve en est, il n’arrive pas à effacer le sourire de son visage. Elle en profite pour plaisanter en lui disant qu’il lui vole ses élèves et fait un petit commentaire sur sa mine grise lorsqu’elle l’avait surpris avec Alexandre. Il a une espèce de ricanement un peu gêné avant de répondre : « Je n’ai jamais prétendu être un bon pédagogue ». C’était vrai. Basil après tout, était commercial, pas professeur : « C’est plutôt ton domaine, ça » continue-t-il. Le diplomate se décale pour ne garder qu’un bras dans son dos et commence à s’avancer vers le salon. Il n’aime pas trop rester dans le couloir. Il avait beau avoir choisi son appartement à cause de ses grandes pièces illuminées par le ciel gris de Londres, il n’avait rien pu faire pour son couloir, qui lui donnait une désagréable sensation d’enfermement. « Tu veux quelque chose ? » demande-t-il tandis qu’ils entrent dans la grande pièce dont la fenêtre donnait sur une rue peu fréquentée à cette heure-ci. Il l’avait enchanté pour que personne de l’extérieur ne puisse le voir et c’était particulièrement agréable de pouvoir observer le monde sans être analysé par celui-ci.
« Je ne pensais pas que ce garçon était ton élève » dit-il enfin, en réalisant qu’elle avait un Serpentard dans son cours d’étude des moldus. « Il est vraiment particulier, bien différent de son père » explique-t-il comme s’il expliquait l’importance d’un dossier à un intermédiaire. Il n’apprécie pas le jeune homme. Pas en tout cas, après tout ce qu’il avait vu dans sa tête. Et pas non plus face à son regard courroucé qui donnait l’impression qu’on venait de pêcher un poisson qui ne désirait que nager dans l’eau salée. Il esquisse un petit sourire qu’il adresse à la rouquine. Il préfère vraiment sa présence à celle du Serpentard.
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Sujet: Re: Enfin seuls [Basil] Jeu 29 Juin 2017 - 15:30
Bien qu’elle ait tendance à être assez tactile, Soyle essayait toujours de faire attention à la personne que cela pouvait concerner. De toute façon, étant professeur, elle ne pouvait pas se permettre d’être familière très souvent. Seulement ses amis, ses amis proches. Des amis elle en avait, mais avec lesquels elle pouvait se permettre d’être si à l’aise, pas tant que cela au final. Seulement voilà. Avec cette toute nouvelle relation, cette nouvelle façon de vivre une relation avec une personne, cette nouvelle catégorie toute particulière qui ne contenait d’ailleurs qu’une seule personne, et bien voilà qu’elle trouvait également une nouvelle façon d’agir. Plus tactile encore que jamais. C’était assez difficile à expliquer, mais Basil était comme irrésistible. Une fois face à lui, elle avait presque besoin d’être près de lui, ou plutôt même contre lui. Si au départ elle s’était posé quelques questions, notamment pourquoi il avait tenté ce baiser au départ, au final ça n’avait plus tellement d’importance. Tant qu’il ne changeait pas d’idée (et cela n’avait pas l’air d’en prendre le chemin à la façon dont il la regardait), elle serait satisfaite.
Et il n’était pas le seul à visiblement être sous le charme. Mis à part le fait que Soyle faisait clairement attention à elle, même après ces quelques mois elle avait encore parfois ce sourire un peu béat et admiratif. Cet homme avait des yeux magnifiques lorsqu’un sourire tout aussi charmant venait éclairer son visage. La belle savait que son interlocuteur était considéré par beaucoup comme froid et austère. Le jeune Rozen pourrait sans doute dire la même chose avec le regard que lui lançait Basil quand la jeune femme était arrivée. Mais la rouquine avait aussi eu la chance de rencontrer Basil dans un contexte tout à fait particulier. De ce fait, elle l’avait vu sous un jour assez agréable dès le départ. Cela avait peut-être aidé, au moins un peu. Ne serait-ce que par le fait qu’elle ait eu droit directement à ce sourire de tombeur.
Il avait peut-être oublié sa venue, même si il faisait illusion elle l’avait deviné. Mais elle ne lui en voulait pas. Il était toujours très occupé. Il oubliait sans doute les choses de temps en temps. Soyle ne lui en voulait pas. Et comment en vouloir à un regard pareil en même temps. Elle avait donc profité rapidement de sa présence pour venir contre lui. Ce qui ne semblait pas lui déplaire puisqu’il l’avait rapproché un peu plus encore. De vrais gosses, ils jouaient tous les deux, se cherchaient sans arrêt. Vraiment, comme des gamins. Preuve en était avec cette petite pique qu’elle lui lançait. Mais c’était toujours gentil, elle ne se permettrait pas d’être blessante avec lui. Elle n’en avait d’ailleurs pas la moindre envie.
- Je n’ai jamais prétendu être un bon pédagogue. C’est plutôt ton domaine, ça
De fait, c’était plutôt son truc à elle, puisqu’elle en avait fait son métier et toute sa vie. Chacun son truc. Mais elle se moquait, très gentiment.
-C’est vrai… Et tu devrais d’ailleurs être heureux que je ne mette pas le nez dans tes dossiers, ça serait une catastrophe !
Soyle Hoover en commerciale, ça risquerait de ne pas se passer au mieux. Elle serait mal si elle devait négocier quelque chose. Trop gentille comme elle l’était, elle serait rarement celle à y gagner dans l’affaire. La belle se laissa guider par Basil, non sans apprécier ce bras dans son dos. Il fallait avouer que cet appartement, en plus d’être bien plus grand que le sien, était d’un tout autre style. Très lumineux entre autres. Ce qui était agréable. Une fois dans la pièce, Soyle était comme souvent allé vers la fenêtre. Elle savait que l’extérieur ne pouvait pas les voir. Ça avait quelque chose d’assez satisfaisant et de protecteur. Ils étaient tranquilles, seuls. Soyle était bien ici, calme, toujours le sourire aux lèvres.
- Tu veux quelque chose ?
Ils n’étaient pas aux pièces ils avaient le temps. Ils pouvaient faire beaucoup de choses tous les deux, certes, mais ils avaient le temps. Alors elle acceptait son offre avec plaisir.
-Je veux bien un thé si tu en as.
La belle se retourna un peu vers la fenêtre, regardant passer le peu de monde qui s’aventurait dans la rue à cette heure. Elle laissait faire Basil avant de revenir vers lui pour récupérer sa tasse. La belle s’était ensuite installée sur le canapé, attendant qu’il la rejoigne pour s’appuyer contre lui. Entre le lieu, le thé, et sa présence rassurante, elle se sentait à l’aise et détendue. Elle était bien contre lui.
- Je ne pensais pas que ce garçon était ton élève.
Soyle sourit légèrement. Alexandre Rozen était en effet assez surprenant de se trouver dans ce cours. Il n’était pas le profil type et le seul de sa maison. Soyle elle-même avait été plutôt surprise, mais contente malgré tout de cette ouverture. Bon, ça n’avait pas forcément duré et quelques petits différents étaient venus, mais dans l’ensemble elle n’avait pas non plus à réellement s’en plaindre.
-Alexandre est assez surprenant. Le seul de sa maison dans ma classe, tu t’en doutes. Mais il a de très bons résultats. Trop peu bavard mais attentif. J’ai l’impression qu’il en cache beaucoup mais il n’a pas l’air décidé à en parler.
La belle avait déjà essayé de lui parler. Il n’avait osé dire (et encore, à peine) que certains camarades prenaient mal son choix de matière. La jeune professeur n’était pas tellement en position d’en demander plus. Si il avait envie de se confier elle serait là… ce qui ne semblait pas être prêt d’arriver !
- Il est vraiment particulier, bien différent de son père.
Le père Rozen, Soyle n’en savait pas grand-chose. Sa profession, comme beaucoup d’autres parents d’élèves. Alexandre n’ayant pas eu de problèmes, elle n’avait pas eu à le convoquer… En bref, elle ne le connaissait pas trop. Haussant les épaule, elle souffla sur sa tasse avant de prendre une gorgé.
-Je ne sais pas, jamais vu. Tu le connais bien toi ?
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Sujet: Re: Enfin seuls [Basil] Jeu 29 Juin 2017 - 19:35
"Enfin seuls"
La présence de Soyle égaye sans aucun doute la journée de Basilius Carrow qui a bien mal commencée. Outre le fait qu’il s’est levé à cinq heure du matin, est arrivé au Ministère à six, et n’a rien fait d’autre de sa journée que de signer des documents et répondre à des missives, il a en plus dû rentrer chez lui et donner des cours d’occlumencie à un gamin qui n’y comprenait rien. En effet, sa journée avait mal commencé. Mais comme à chaque fois que la charmante et délicieuse prof d’étude des moldus est dans les parages, le bureaucrate réagit comme un gamin dont les hormones sont portées à ébullition. Etonnant considérant le fait qu’il est plus proche de devenir quadragénaire que d’être un adolescent. Sentir son doux parfum dans l’appartement redonne un peu de chaleur dans ce lieu que tous jugent impersonnel. L’appartement de Basil est plus là pour lui permettre d’avoir un endroit où dormir que pour lui permettre d’y vivre réellement.
Preuve en est, il était toujours en déplacement, un peu plus d’une semaine par mois généralement, et cela n’allait que s’aggraver dès lors que son collègue en charge des relations avec la France prendrait sa retraite. Son positionnement dans la hiérarchie au sein du Commerce International, son expérience ainsi que ses réussites mais également ses progrès phénoménaux pour la langue de Molière le mettaient en pôle position pour obtenir une promotion. Mais comme à chaque fois que la rouquine était là, il n’était pas question de travail. « Je crois que ce serait particulièrement amusant de te voir négocier… Mais ça, on peut toujours le faire tous les deux » lance-t-il en se permettant un sourire rusé. Il l’entraîne tout de même vers le salon, bien loin de son envie initiale de l’emmener dans sa chambre. Poli, il lui demande si elle veut quelque chose et la jolie rouquine lui répond qu’elle voulait bien un thé, s’il en avait. Il s’accoude dans l’encadrement de la porte du salon, pile en face de celui de la cuisine fait un geste vague avec sa baguette en direction de cette petite pièce où il ne met jamais les pieds. Basil ne l’admettra pas à voix haute, mais il avait acheté du thé uniquement pour satisfaire la rouquine, qui préférait cela au café, grand désespoir pour lui. Il en profite pour se faire un double-expresso sans sucre tandis que la bouilloire s’agite patiemment derrière lui. Il observe la professeure qui se poste devant la fenêtre. Une chance que personne ne puisse les voir. Parfois, il s’inquiétait en voyant des passants fixer sa vitre, mais un coup d’œil le matin en partant travailler suffisait pour le rassurer. Son sortilège était parfait.
Il fait léviter les deux tasses qu’il dépose sur la table, avant de venir prendre celle de Soyle pour la lui tendre. Il en profite pour glisser un commentaire pour lui faire part de son étonnement de savoir qu’elle est la professeure de son cancre particulier. Desserrant sa cravate d’un geste négligeant, il prend son propre café fumant pour le porter à ses lèvres sans grimacer et va s’asseoir à ses côtés. Il aime bien l’écouter parler. Soyle a une voix douce et mélodieuse qu’il se plaisait beaucoup à entendre. Elle a un formidable effet calmant sur son tempérament souvent impétueux, marque de fabrique des Carrow. « C’est ce qu’il me semble aussi » commente-t-il en posant sa tasse vide sur la table basse pour passer un bras autour des épaules de la jeune femme : « Je pense que ses relations avec ses camarades de maisons sont… Tendues. Cela n’est pas très étonnant ». Le désintérêt qu’il a concernant les problèmes du garçon transpirent dans ses mots. Bien à l’opposé apparemment, du tempérament de la rouquine. « En tout cas, il m’énerve. Il n’a aucun talent, ne sait même pas faire fit de la douleur pour essayer de se concentrer. C’est assez pathétique » continue-t-il, le feu brûlant de son agacement dans ses cordes vocales. Dire tout ça à voix haute rendait l’incapacité du jeune homme plus réelle et triste encore. Bien entraîné à résister à la douleur grâce à son père violent, Basilius n’avait eu aucun problème à ignorer le mal de crâne qui lui fendait la tête quand son professeur essayait de la lui pénétrer. Pire encore, cela ne lui faisait pas si mal que ça. Il finit en lui disant qu’il était différent de son père et la jeune femme marque un intérêt qui lui plaît vis-à-vis d’Hans Rozen.
« Je connais Hans depuis… » commence-t-il avant de marquer une pause, les yeux fixés sur sa table basse, « très longtemps. Plusieurs années même, c’est un homme de qualité, particulièrement agréable et un homme de confiance. Je n’ai pas du tout cette impression avec son fils. D’autant plus qu’il n’est pas dans la même maison que son père et que cela me déplaît ». Il coule un regard vers elle et ne peut s’empêcher de constater qu’elle est délicieuse. Il a l’impression de réaliser cela à chaque fois qu’il la voit et cela l’agace particulièrement parce qu’il n’a jamais été comme cela avec personne. Sauf peut-être avec Audrey… Et encore. Mais ce n’est pas le moment de ressasser ses vieilles conquêtes, même s’il se maudit souvent de s’être embarqué dans une histoire avec une prof. Eh oui, les profs qui restent dormir dans leur école, on ne peut pas les voir très souvent. Et Carrow réalisait un miracle de rester fidèle et pire encore de se languir de la venue de la jeune femme. Mais sans doute n’est-ce pas assez, puisqu’il a réussi à oublier leur rendez-vous particulier. « Son père m’a par ailleurs aidé à rencontrer le remplaçant d’un collègue allemand… C’est là-bas que j’ai connu Alexandre ». « Et je regrette de l’avoir rencontré » pense-t-il fortement. Ce jeune homme lui tape tellement sur le système qu’il se demande comment elle arrive à le supporter. Mais elle est plus calme que lui, plus douce, plus agréable. « Une chance que tu sois aussi patiente avec lui qu’avec moi… » murmure-t-il finalement, les lèvres fendues d’un sourire qui ne s’éclipse plus de son visage.
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Sujet: Re: Enfin seuls [Basil] Ven 30 Juin 2017 - 22:42
Il est vrai que l'appartement dans lequel vivait Basil n'était pas spécialement décoré ou même chaleureux. Lumineux, certes, mais classique et sans grande excentricité. Pourtant la belle rousse s'y sentait assez bien. Voire même y trouvait un certain confort. Une certaine chaleur même. Certains diraient que c'était elle qui amenait ce sentiment avec elle. La rouquine répondrait seulement que le sourire de Basil rayonnait dans tout l'endroit. De ce simple geste, tout son visage se transformait en une lumière charmeuse au possible et rendrait sans doute n'importe quel endroit confortable comme un palace. Ce n'était pas non plus inconfortable au départ comme endroit. Simplement un peu froid, comme son propriétaire pouvait parfois l'être aussi d'ailleurs. Difficile de savoir si c'était une coïncidence, sans doute pas, mais au final Soyle s'en moquait un peu. Ils passaient un nouveau moment ensemble et elle s'en contentait dans toute sa simplicité.
Simplicité si il n'y avait pas eu le jeune Rozen bien sûr. Petit imprévu, grain de sable dans leur rouage, vite écarté ceci dit. Basil lui donnait donc des cours. Intéressant. Mais il était évident que leurs méthodes différaient pas mal à tous les deux. Et la belle s'était permis une petite plaisanterie. Elle serait bien mauvaise à sa place à lui, tout comme elle semblait sentir qu'il n'était pas un très bon professeur en fait. Chose qu'il semblait confirmer. Amusant. Ils ne passaient pas que des moments agréables par leur attrait physique, ils savaient aussi parfois faire preuve d'un minimum d'esprit et de conversation.
-Je crois que ce serait particulièrement amusant de te voir négocier… Mais ça, on peut toujours le faire tous les deux
Négocier tous les deux ? Certes, mais sur quoi ? Oh elle avait bien une petite idée et cela se lit dans son regard. Un brin malicieux à la limite de l’aguicheur, elle n'avait pourtant pas tellement poussé la provocation. Se prêtant au jeu, elle répondit tout de même.
-Tu risquerais d'avoir l'avantage, n'est-ce pas un peu de la triche Mr Carrow ? Vous qui en avez fait un métier, comment pensez-vous que je pourrais rivaliser ?
L'air faussement indignée, elle l'avait pourtant volontiers suivi jusqu'au salon où elle s'était permis de lui demander du thé. La belle savait qu'il était plus friand du café, mais visiblement il en avait tout de même. L'idée qu'il l'ait acheté uniquement pour elle avait beau l'avoir effleuré, elle n'y avait pas trop fait attention pour autant. Le tout était qu'il lui préparait très gentiment.
Une fois assise, la tasse dans les mains, Soyle avait doucement soufflé dessus alors qu'ils recommençaient à échanger sur le cas Rozen. Elle eut une petite seconde d'arrêt pour le regarder desserrer sa cravate (Merlin qu'il était craquant comme ça!) et puis elle avait enchaîné. Ce gosse la surprenait parfois, il était particulier et un poil étrange même à certains moments. Elle avait partagé son sentiment à son sujet et Basil semblait avoir lui-même un avis assez tranché.
-Je pense que ses relations avec ses camarades de maisons sont… Tendues. Cela n’est pas très étonnant.
C'était en effet ce qu'elle avait compris. Ce qu'il avait bien voulu lâcher après qu'elle ait longuement insisté. Le regard un peu dans le vide alors qu'elle terminait sa tasse doucement, Soyle s'était calée dans les bras de Basil qui était assis près d'elle. Et décidément c'était un des sentiments les plus agréables qu'elle connaisse. Hochant simplement la tête, pensive, elle l'écoutait alors qu'il reprenait.
-En tout cas, il m’énerve. Il n’a aucun talent, ne sait même pas faire fit de la douleur pour essayer de se concentrer. C’est assez pathétique
Voilà qui était un peu plus étrange. Ou en tout cas qui ne collait pas avec sa vision à elle de voir les choses. Fronçant très légèrement les sourcils à cette remarque où elle sentait une réelle colère, Soyle avait pourtant un peu de mal à le saisir. Elle avait cru comprendre que la vie de son interlocuteur n'avait pas toujours été agréable et que son enfance avait été assez particulière. Elle avait pourtant du mal à ne rien dire lorsqu'il s'agissait de l'un de ses élèves. Ils étaient particuliers pour elle, comme encore sous sa responsabilité.
-Tu sais, Alexandre est encore jeune et... enfin... je ne suis pas sûre moi-même de pouvoir faire face à une certaine douleur sans réagir de la même façon.
Bon, elle ne prendrait pas plus position pour l'un ou l'autre. Elle savait d'ailleurs de quoi elle parlait. Niveau douleur, la rouquine avait très mal fait face à celle qu'elle avait rencontré pour noël. Cette rencontre l'avait plutôt changé dans un sens peu agréable et elle n'avait pas très bien réagi à tout cela. Mais même si elle n'était pas le sujet, c'était plus fort qu'elle, il lui fallait défendre un peu son élève. Ils étaient ensuite passé à autre chose. Le père du jeune homme plus précisément.
-Je connais Hans depuis… très longtemps. Plusieurs années même, c’est un homme de qualité, particulièrement agréable et un homme de confiance. Je n’ai pas du tout cette impression avec son fils. D’autant plus qu’il n’est pas dans la même maison que son père et que cela me déplaît.
Ainsi il connaissait Hans Rozen. Comme quoi, le monde était petit au final. Soyle posa sa tasse vide à son tour avant de revenir entre les bras de Basil, prenant dans la sienne la main qui était au niveau de son épaule.
-Pourquoi cela t'inquiète-t-il tant ? Il n'a pas l'air bien méchant, juste un peu... renfermé.
Ce n'était qu'une tentative. Soyle avait tendance à voire le bien partout. Même lorsqu'il n'y en avait pas d'ailleurs...
-Son père m’a par ailleurs aidé à rencontrer le remplaçant d’un collègue allemand… C’est là-bas que j’ai connu Alexandre .
Forcément, lui qui voyageait beaucoup, elle n'était même pas tellement surprise. Souriant de nouveau, elle leva son regard vers le sien.
-Tu ne fais pas de rencontres en Angleterre parfois toi ? Entre lui en Allemagne et moi en Pologne, c'est ta méthode ?
Maintenant qu'elle le regarde, d'humeur taquine, elle finit de lui retirer sa cravate qu'elle trouve bien trop sérieuse encore. Défaisant au passage un bouton de sa chemise, il était... encore plus séduisant en plus ! L'amour rend aveugle on dit, elle ne savait pas si c'était de l'amour mais Soyle pensait que de toute façon il serait exquis en toute situation.
-Une chance que tu sois aussi patiente avec lui qu’avec moi…
Patiente ? Oui elle l'était. Beaucoup même. Et avec presque tout le monde au final. Y compris effectivement avec Alexandre qui avait pourtant bien peu encouragé sa démarche. La rouquine passe alors sur ses genoux, face à lui, une jambe de chaque côté de ses hanches.
- Effectivement, je suis patiente avec vous. Peut-être trop même. Qu'est-ce que tu en penses ?
Basil est un homme avec une certaine expérience. Une expérience dans à peu près tous les domaines possibles et imaginables. Il touche à tous, est presque comme un caméléon qui prend aussi bien la couleur de l’écorce que d’une feuille verte. Mais, il n’a pas vraiment d’expérience dans le professorat pour autant. Ça, c’est un sujet qui le dépasse, qui est hors des balises qui marquent son chemin. Il sait qu’il n’est pas toujours une personne agréable. Le bureaucrate est un homme soigné, appliqué. Au Ministère, il veille à garder une façade froide, presque austère. Il ne reste guère avec ses collègues, et préfère largement s’enfermer dans son bureau pour avoir la paix. Certains osent parfois le déranger, souvent pour lui amener le journal qu’il oublie de prendre. D’autres fois, ils lui donnent juste un dossier, un accord, et même certains passent juste la tête dans l'encadrement de sa porte pour le saluer. Cette façade distante a tendance à rester sur son visage de plus en plus longtemps. Elle fait au final partie de lui, il ne s’est jamais forcé à l’arborer. Alexandre n’avait donc vu qu’une partie de lui-même, cette partie froide et sans doute désagréable. Mais il ne peut garder cette apparence lorsque la rouquine vient lui rendre visite. Il n’y arrive tout simplement pas, il est obligé de sourire devant son visage délicat et son sourire doux. Soyle est tellement à l’opposé de lui qu’il le redécouvre à chaque fois qu’il la revoit. Et comme il est à l’aise en sa présence, il se permet toujours quelques plaisanteries, souvent d’humeur taquine. Elle fait mine d’être offensée en lui répondant. Basil trouve ça mignon. « Je crois que tu as largement les armes pour rivaliser » lâche-t-il en lui jetant un regard de débauché. C’est qu’il était facilement asservi à elle, mine de rien. Ses atouts physiques indéniables ne l’ont jamais laissé indifférent, cela ne va pas commencer aujourd’hui. Comme toujours, il veille à ne pas laisser tomber le jeu du double-langage. C’est toujours amusant de parler avec des double-sens, voir ce que l’autre comprend et comment il prend la chose. Il ne se permet ce genre de chose qu’avec les gens qu’il connaît parfaitement. C’est-à-dire qu’il y avait bien peu de monde : Aaron et Carolyn, bien entendu, Soyle mais aussi son neveu Evan qui a les mêmes vices que lui.
Paisiblement, ils se retrouvent tous les deux au salon, l’une sirotant un thé et l’autre un café qui d’ailleurs, ne fait pas long feu. Le cas Alexandre est particulier. Ce garçon est indéniablement bizarre. Basil après, a sa propre conception du « bizarre ». Lui, avait été élevé avec des dogmes stricts et traditionnaliste, tout ce qui sortait de ce qu’on lui avait enseigné était donc étrange. On lui avait appris à être digne, poli et assez bavard, ou du moins, avec les gens qui le méritaient. Tout ce qui n’entrait pas là-dedans, ou qui au contraire avait beaucoup trop ces traits de caractère était considéré comme étrange. Même s’il ne l’attend pas spécialement, la jolie rouquine essaye de défendre un peu Alexandre ce qui aurait pu vexer Basil outre mesure. Mais il veut bien comprendre. C’est son élève et même en dehors de l’école, il reste quelqu’un qu’elle croise souvent. « Je sais qu’il est jeune » répond Basil d’un ton plus sec que prévu. Alexandre l’agace à un point inimaginable. « Je ne voulais pas lui donner de cours pour cette raison » continue-t-il en modérant sa voix qu’il veut plus douce pour s’adresser à la jeune femme, « mais sérieusement, tu arrives à oublier un mal de crâne, non ? Je ne lui demande pas de s’infiltrer au Département des Mystères ! ». Ignorer un mal de tête n’est pas impossible à faire. Lui qui a vécu tellement pire entre les griffes de son père, cela le fait halluciner. Comment aurait réagi Alexandre dans sa situation ? Il se serait donné la mort, à coup sûr. Déjà qu’il avait presque les larmes aux yeux la veille…
Si au début, Basil s’était dit que parler de Hans allait le calmer, il ne pensait pas que Soyle allait lui demander aussi frontalement ce qui l’inquiétait. Lui-même a du mal à poser sa pensée là-dessus. Avec le fils Rozen, c’est presque… Instinctif. Les gens renfermés sont les plus durs à saisir. Avoir du mal à lire dans les yeux de quelqu’un lui déplaît particulièrement. « Les gens renfermés ont des choses à cacher. Et puis, il est à Serpentard » répond-t-il simplement. Ce dernier argument est le plus important aux yeux du diplomate. Il n’a jamais fait confiance aux Serpents. Le seul qui entre dans ses grâces, c’est son neveu. Cependant, il n’est pas fou non plus. Il sait que l’héritier Rosier n’est pas un tendre. Mais il est comme la figure d’un père pour lui et il le considére comme son fils. Cela lui suffisait pour lui faire confiance. Elle continue en plaisantant sur le fait que ses connaissances sont toutes étrangères. Cette constatation étire un peu plus le sourire de Basil : « Et tu ne connais pas toutes mes connaissances. J’en ai beaucoup en Espagne, en France aussi. Mais je dirais que les plus délicieuses sont de Pologne » dit-il en coulant ses yeux bruns vers elle. La jeune femme à ses mots finit de lui retirer sa cravate et de lui déboutonner un bouton de sa chemise. Une phrase supplémentaire pour la provoquer encore et elle grimpe à califourchon sur lui. Basil est un homme joueur. Il aime ce type de jeu de provocation qui ne font que faire durer le plaisir. Il n’aime pas que les choses soient vite réglées, il est tout, sauf brutal. Toujours avec ce même regard provocant, il glisse doucement ses mains sur les cuisses nues de la jeune femme et pour le coup, il aurait presque voulu qu’elle porte une chemise pour lui en défaire progressivement les boutons. Elle lui demande son avis et il repose sa tête sur le canapé, ayant pour seule vue le visage de la rouquine. « Peut-être un peu trop… » commence Basil avant d’esquisser un sourire, « mais là, c’est moi qui fait preuve de patience, tu ne trouves pas ? » demande-t-il. « Je suppose que c’est grâce à toi ». Il finit par glisser ses mains dans ses reins pour la rapprocher brusquement de lui, tel qu’il l’a fait plus tôt. C’est cette fois-ci à son tour de lui donner un doux baiser. Toujours désireux de ne pas mettre la charrue avant les bœufs, il recule sa tête et lui demande paisiblement : « Que comptes-tu faire de tes longues vacances ? ». C’est si drôle de jouer avec elle, de la faire patienter. C’est aussi amusant que ce qui va incontestablement suivre, au final.
Soyle était très clairement une femme sociale. Elle avait besoin de voir du monde, d’interagir avec ses congénères, de vivre pleinement dans son espèce. La magnifique espèce humaine en laquelle elle mettait encore tant d’espoir. Sans doute des espoirs de trop et qui seraient rapidement déçus. Il était même surprenant que cela ne soit pas déjà le cas, mais elle était optimiste, voilà tout. Un peu trop sans doute. Voire beaucoup trop. Elle était pleine de bonne volonté et avait peut-être des idées trop idéalistes. Basil ne faisait pas exception à la règle, bien au contraire. Elle lui faisait parfaitement confiance et appréciait beaucoup sa compagnie. Elle aimait être près de lui et sa conversation était très agréable. La rouquine venait donc régulièrement le voir et c’était toujours un bon moment. Son côté un peu taquin aidait beaucoup. Ça la détendait et elle était elle-même assez enfantine avec lui. Enfin, sauf à certains moments où le mot « enfantin » n’était clairement pas approprié. Ils avaient ce jour-là plaisanté sur les capacités de chacun à enseigner et négocier. Elle ne se pensait pas à la hauteur mais lui semblait avoir un avis un peu moins tranché.
- Je crois que tu as largement les armes pour rivaliser
Des armes ? Contre lui ? Sans doute oui. Et pas qu’une effectivement. Soyle était tout à fait consciente qu’elle avait sur lui un pouvoir bien particulier. Il n’était pas insensible à ses charmes. Mais en même temps, elle était sensible aux siens également. Elle aime son regard langoureux qui semble même la déshabiller du regard. Et c’était des plus agréable de se sentir à ce point désirable et appréciée. Ce pour quoi elle lui avait répondu par son propre regard.
Mais pour le moment, ils se retrouvaient dans le salon, tranquilles sur le canapé. Ils parlaient de leur élève commun. Soyle était un peu surprise par les méthodes de Basil qui étaient très différentes des siennes. Il était plus dur et avait des attentes supérieures. Soyle prenait son temps et suivait le rythme de ses petits protégés. Après tout, elle faisait cela pour eux.
- Je sais qu’il est jeune. Je ne voulais pas lui donner de cours pour cette raison.
Au final ça se tenait comme réflexion… à peu près… de toute façon elle n’avait pas grand-chose à redire, elle l’écoutait, voilà tout. Il avait l’air sincèrement agacé par le jeune homme. Soyle était plus patiente, à n’en point douter. Mais ce n’était pas tellement important au final.
-mais sérieusement, tu arrives à oublier un mal de crâne, non ? Je ne lui demande pas de s’infiltrer au Département des Mystères !
La belle eut un léger rire. Basil avait vraiment des méthodes à part. Ou en tout cas différentes des siennes. Qu’importe, il l’amusait presque en fait comme ça. Mais elle cherchait à comprendre et continuait dans ses interrogations. Ce qui semblait particulier pour Basil au final. Elle était comme ça, elle cherchait à comprendre.
-Les gens renfermés ont des choses à cacher. Et puis, il est à Serpentard
Soyle était habituée à ce genre de réactions face aux différentes maisons et plus simplement face aux élèves un peu discrets comme Alexandre. Sans compter que Basil semblait être naturellement méfiant. Par les temps qui couraient rien de très surprenant. Elle devrait sans doute s’y mettre aussi d’ailleurs.
-Tu sais, les maisons ne disent pas tout. Les gens peuvent nous surprendre !
Elle avait déjà connu des élèves qui semblaient être tombés dans une maison on ne sait trop comment. Il lui était arrivé plusieurs fois de se demander ce que pouvait bien prendre le Choixpeau parfois. Et puis, parfois les gens changeaient après l’école aussi. Elle avait ensuite plaisanté sur ses connaissances étrangères. Elle aussi en avait mais sans doute pas aussi éparpillées.
-Et tu ne connais pas toutes mes connaissances. J’en ai beaucoup en Espagne, en France aussi. Mais je dirais que les plus délicieuses sont de Pologne
Cette dernière partie faisait sans aucun doute référence à sa propre personne. Petit flatteur. Elle ne s’en plaignait pas non plus. Elle avait donc continué sur sa lancé à lui en lui retirant sa cravate et déboutonnant sa chemise. Et comme pour jouer encore un peu, il avait plaisanté sur sa patience. Soyle l’était, en effet. Mais pas non plus trop. Alors la belle lui avait fait comprendre en venant se lover contre lui, sur ses genoux. Il avait passé les mains sur ses cuisses. Cela lui donnait toujours des frissons, de sentir se peau contre la sienne, sa chaleur. Enivrant comme sensation. Basculant la tête en arrière, il avait l’air de l’admirer. La belle lui accordait un sourire malicieux et amusé. Il est vrai qu’il devait avoir une belle vue.
-Peut-être un peu trop…mais là, c’est moi qui fait preuve de patience, tu ne trouves pas ?
Oui, effectivement. Comme quoi, quand il voulait…
-Tu apprends vite alors.
Un jeu, même à leur âge, cela restait un jeu. Et appréciable qui plus est. Soyle en tout cas aimait ce jeu. Avec Basil uniquement d’ailleurs.
-Je suppose que c’est grâce à toi
La rouquine allait répondre lorsqu’elle fut interrompue par surprise. Tirée à lui par surprise, elle se laisse pourtant largement faire et répond à son doux baiser. Ses cheveux passent de ses épaules à elle à celles de son partenaire alors qu’elle est penchée vers lui. Plein de bonnes intentions, il se recule et semble vouloir parler encore un peu. Elle accepte, mais sans quitter son perchoir pour autant.
-Que comptes-tu faire de tes longues vacances ?
Elle avait quelques idées oui. Tout comme elle en avait pour lui qui arriveraient sans doute avant. Ce que semblaient indiquer ses mains qui terminaient de libérer sa vue en ouvrant sa chemise. Décidément, quel homme…
- Et bien il y a cette croisière qui me semble assez sympathique. Autrement je vais sans doute prendre le temps de faire un tour en Pologne et de profiter tout simplement. Et toi ? Es-tu seulement en vacances à un moment ?
Lorsque Basil est sur sa lancée, il est difficile de l’arrêter. Il n’est pas foncièrement sociable tout comme il n’est pas non plus foncièrement réservé, il sait trouver le juste équilibre, celui généralement qu’il utilise pour travailler. Mais avec Soyle Hoover, il est quand même beaucoup plus ouvert à la discussion, plus ouvert même, à la critique. Il est important de le souligner, considérant que Carrow est un homme très sensible à celle-ci. Il n’aime pas être critiqué et remit en cause, or la rouquine ne se gêne pas pour sous-entendre que ses méthodes sont médiocres. Elle ne fait que le sous-entendre, mais en tant qu’homme intelligent, il est capable de saisir toutes les légères variations de tons et toutes les idées cachées à travers les mots. Elle n’est encore une fois pas d’accord sur ses dires concernant les maisons. De sa propre expérience, il y avait des maisons poubelles celles desquelles on ne peut guère en retirer quelque chose de bon. Alexandre Rozen fait partie de cette « maison poubelle » à ses yeux : « Je doute fortement qu’il soit un exemple contraire, surtout lorsque je vois certains de ses souvenirs » commente-t-il comme s’il parlait de l’allocution du Premier Ministre.
Basilius préfère largement les conversations légères, celle où les doubles-sens sont nombreux et les perches permanentes. Il aime l’effet que cela produit sur la jeune femme et la satisfaction qu’il en retire de ses réactions. Ainsi à califourchon sur lui, il ne peut s’empêcher de la provoquer d’avantage, histoire de voir jusqu’où elle ira avant de prendre les choses en mains, ou même de voir si elle va prendre les choses en mains. Généralement, le diplomate a l’habitude de se charger de ce genre de choses mais le changement n’est pas toujours synonyme de malheur et désolation. Il lui dit qu’il est patient et elle lui répond immédiatement qu’il apprend vite. Avec un sourire joueur il la rapproche brusquement de lui pour l’embrasser alors qu’il sent ses cheveux tomber sur ses épaules. Le bureaucrate frissonne un instant mais désireux de continuer sur sa lancée, il se recule. La patience est la mère de toutes les vertus. Elle finit de lui déboutonner la chemise et il baisse un instant les yeux sur celle-ci. L’impatience, n’est pas maîtresse de toutes les vertus, par contre. Il relève ses yeux malicieux vers elle mais ne fait rien de plus. Bien entendu, il veut savoir ce qu’elle va faire de ses vacances. Non pas pour la fliquer mais il aime bien savoir à quoi s’adonnent les gens lorsqu’ils ne travaillent pas. Il n’aime pas les vacances. Basil n’aime pas plus les fêtes, d’ailleurs. C’est une source de distraction dans le travail qui n’en mérite aucun. La jeune femme lui répond, paisiblement et il hoche la tête en l’écoutant, ses mains toujours bien en place dans son dos. « Ah oui, la croisière j’en ai entendu parler par Aaron. Sacré dispositif de sécurité en perspective » dit-il sans sourire, « il serait dommage que les évènements se déroulent sous le même modèle que l’attaque du musée ». Son dos a fini par oublier les séquelles mais pas son esprit. La sensation de sentir un plafond lui tomber dessus est particulièrement désagréable et renforce son petit problème de claustrophobie. C’est comme si son pire cauchemar devient réalité, que la pièce dans laquelle il se trouve s’effondre sur lui. Il ne se rappelle que trop bien les dramatiques évènements. Mal-à-l’aise de penser à quelque chose qui le met si mal, il tousse légèrement pour se redonner de la contenance et place une main sur son visage avant de la mettre dans son propre cou bouillant. « Mon supérieur en a marre de m’harceler pour des vacances, alors il a laissé tomber » ricane-t-il avant de reprendre, « le Ministère me doit plusieurs semaines puisque ma convalescence par rapport à l’attaque n’entre pas dans la catégorie vacances. J’ai pris deux semaines pour mon retour de Russie, c’est largement suffisant ».
Carrow et les vacances c’est toute une histoire. Ses parents lui avaient toujours dit que l’on ne trouve satisfaction que dans le travail bien accomplit et c’est sans doute la seule chose sur laquelle il veut bien les croire. Le travail est sa motivation à aller de l’avant, à ne pas s’attarder sur l’inutilité de l’existence. Oui, Basil a une vision assez pessimiste de celle-ci, mais son travail lui procure autant de satisfaction que de passer du temps avec la rouquine. « J’aurai déjà bien assez de mal à ne pas travailler pendant deux semaines, je me voyais mal en prendre plus… » lui dit-il d’un air pensif. Il n’a pas trop confiance en son remplaçant, aussi. Il lui était déjà arrivé d’avoir un dossier saboté à cause d’un petit incompétent, alors il s’arrangeait depuis, à toujours prendre ses congés lorsqu’il n’était en charge que de dossiers mineurs. Avec l’échec de celui sur les dragons, il n’avait plus grand-chose d’important ou en tout cas, plus rien qui ne puisse être saboté par un imbécile. « Je n’aime pas laisser mes dossiers à d’autres » conclut-il finalement en faisant courir ses doigts dans le dos de la jeune femme. Il ferme les yeux et respire lentement. Il aime la sentir contre lui et respirer son odeur. Soyle a l’incroyable capacité de le calmer. « Remarque, il n’y a pas que mes dossiers que je n’aime pas partager, crois-tu que je sois égoïste ? » lui demande-t-il en faisant la moue. Il l’a détaille bien longuement. En effet et comme tout depuis le début de la conversation il lui tend à nouveau une perche, à force de le fréquenter elle commence à avoir l’habitude. Certaines étaient décontenancées de son petit jeu au début et parfois elles ne s’y faisaient jamais. Mais la professeure d’étude des moldus s’était bien vite habituée au grand plaisir du bureaucrate qui s’amuse beaucoup de cela. Oh, elle ne se gêne pas non plus, elle est même plutôt douée, bien qu’elle ne le soit pas autant que lui à ses yeux. C’est qu’il a une longue expérience en la matière, le double-langage fait partie de ce qu’il préfère depuis des années, depuis ses années de collège en réalité. Heureusement qu’elle ne l’avait pas connu à cette époque, il était moins poétique.
Soyle agissait un peu de la même façon avec Basil qu’avec ses amis. Ce qui la confortait parfois dans cette idée que leur relation n’était au final leur relation n’était qu’un passage pour tous les deux, une façon de s’amuser, une forme de détente simple et arrangeante. Basil avait l’air sincère, au moins autant qu’elle l’était elle-même. Il ne semblait donc pas se moquer d’elle. Mais l’un comme l’autre n’avaient rien promis à personne. Ils ne s’étaient rien demandé non plus. Alors en soi, elle ne voyait pas pourquoi elle devrait agir autrement. Ils étaient deux jeunes adultes qui s’amusaient ensemble, voilà tout. C’était en tout cas ce qu’elle se disait assez souvent en y repensant.
Et tout cela leur permettait de pouvoir être tranquillement en désaccord. Personne ne leur demandait de tout faire pareil et de s’entendre sur tout. Alors elle se permettait de lui faire gentiment remarquer qu’elle n’était pas en accord avec ses méthodes d’enseignement. Après tout, c’était son domaine à elle l’enseignement. Lui, son truc, c’était la négociation. Chose pour laquelle Soyle ne se sentait pas du tout à la hauteur. Heureusement personne ne le lui demandait ! A la place, ils parlaient de leur élève commun et, justement, ne semblaient pas d’accord. Ils ne voyaient pas pour lui la même évolution.
-Je doute fortement qu’il soit un exemple contraire, surtout lorsque je vois certains de ses souvenirs
Ils verraient bien, Soyle restait simplement pensive sur cette idée. Rozen allait-il virer ainsi ? Elle ne le sentait pas tellement comme ça pourtant. Qu’avait vu Basil ? Est-ce que c’était vraiment si grave que ça ? Elle se risqua donc quand même à demander.
- Pourquoi ? Qu’est-ce que tu as vu d’alarmant ?
Après tout, dans sa position, c’était normal de demander. Restait à savoir si Basil allait lui répondre. Elle ne savait pas si il était du genre à garder ce genre de réflexions pour lui ou au contraire à vouloir en discuter pour faire évoluer le débat. La réponse ne se ferait sans doute pas attendre.
Au final il y avait bien plus léger à partager que des inquiétudes sur un jeune garçon qu’ils connaissaient tous les deux. Non, il n’était plus d’actualité alors que la belle se tenait sur les genoux de son… ami ? Bon, disons au moins amant. Là au moins on était sûr de ce que l’on disait. Parce qu’elle n’était pas non plus dans cette position pour rien bien au contraire, ils avaient tous les deux une idée en tête. Tous les deux la même idée d’ailleurs. Malgré leur baiser et le fait qu’elle ait fini par le débarrasser de sa chemise, il ne semblait pas vouloir arrêter leur conversation tout de suite. Il la regardait avec tout de même cet air malicieux mais ne semblait pas pour autant prêt à avancer. Voilà qu’ils parlaient de vacances. Une toute autre chose quoi.
-Ah oui, la croisière j’en ai entendu parler par Aaron. Sacré dispositif de sécurité en perspective
Oui, il semblerait. Soyle savait qu’il y aurait un certain nombre d’Aurors en poste là-bas. Et franchement cela n’avait rien pour lui déplaire. Bien au contraire.
-il serait dommage que les évènements se déroulent sous le même modèle que l’attaque du musée
Mauvais souvenir. Soyle avait été privée de sortie ce soir-là. Raven avait eu un mauvais pressentiment, tout comme elle en fait. Et il semblerait que cela n’avait pas été pour rien. Il y avait eu une sacrée attaque ce soir-là. Où Basil avait été blessé d’ailleurs. C’était assez surprenant qu’il aborde le sujet d’ailleurs.
-J’espère …
Le voyant un peu mal à l’aise tout de même, Soyle s’approcha de lui et déposa un doux baiser au creux de son cou. Il était bouillant, et la petite toux qu’il avait lâché ne saurait la contredire lorsqu’elle pensait qu’il était mal à l’aise avec ce sujet. Elle resta quelques secondes près de lui, comme pour le rassurer. Puis ils parlent de vacances, une fois encore, mais celles de Basil.
-Mon supérieur en a marre de m’harceler pour des vacances, alors il a laissé tomber. le Ministère me doit plusieurs semaines puisque ma convalescence par rapport à l’attaque n’entre pas dans la catégorie vacances. J’ai pris deux semaines pour mon retour de Russie, c’est largement suffisant
La Russie, c’est vrai. Yelena, sa collègue, avait promis de l’emmener avec elle. Soyle était au courant, bien sûr. Et elle était contente pour lui. Bien qu’assez peu rassurée au final mais bon, Yelena serait avec lui.
-C’est vrai que Yely devait te montrer, tu y vas quand du coup ?
Soyle pouvait demander directement à sa collègue et amie, mais en fait c’était aussi rapide comme ça.
-J’aurai déjà bien assez de mal à ne pas travailler pendant deux semaines, je me voyais mal en prendre plus…Je n’aime pas laisser mes dossiers à d’autres.
Basil était comme ça, c’était son truc le travail. Même si heureusement il savait parfois s’arrêter. Il était sérieux et savait ce qu’il faisait. Et en même temps, Soyle elle-même prévoyait ses années soigneusement et aurait du mal à confier sa classe à un autre aussi facilement. Un fin sourire sur le visage, elle ne pouvait que le comprendre. Il passait ses mains dans son dos, et ferma même les yeux un instant alors qu’elle était toujours contre lui. La belle se laisse aller contre lui et ferme les yeux à son tour, appuyée sur lui.
-Remarque, il n’y a pas que mes dossiers que je n’aime pas partager, crois-tu que je sois égoïste ?
Le ton change, il ne lui demande pas sérieusement. Enfin si, mais disons que cela fait partie d’un jeu qu’ils apprécient tous les deux. Parce qu’au fond il s’agit bien de cela, d’un jeu. Basil la regarde fermement, prend le temps de faire attention au moindre détail. Parler de désir dans son regard était peut-être un euphémisme. Inutile de dire que Soyle avait un peu le même aussi. Elle lui sourit, amusée, avant de lui répondre.
-Je ne sais pas, je ne suis pas non plus très prêteuse quand il s’agit de certaines chose.
Soyle s’approche de lui pour lui mordiller l’oreille tout en guidant ses mains dans le bas de son dos.
Le sujet Alexandre Rozen n’est pas un de ses préférés. Pas du tout, même. Moins il pense au garçon, et mieux c’est. Mais puisque tous les deux sont lancés là-dessus, autant aller jusqu’au bout. Basil a comme un mauvais pressentiment. Quelque chose qui le bloque. Peut-être parce qu’il est trop différent, c’est possible, probable, même. L’instinct du bureaucrate n’est pas très développé en soit, en réalité, il ne fonctionne pas du tout à l’instinct en règle générale. Le fils de son ami doit être l’exception qui confirme la règle. Peut-être aussi s’était-il attendu à ce qu’il soit comme son père. Grossière erreur, hélas. Ne jamais attendre d’un enfant qu’il soit comme son géniteur ou sa génitrice, jamais. Il ne fera pas reprendre à ce jeu-là. Soyle lui demande ce qu’il a vu et Basil hoche négativement la tête : « Désolé » dit-il en s’autorisant un léger sourire navré, « je ne dirai rien de ce que je vois dans sa tête. Ou alors, il te faudra être persuasive et ce n’est pas sûr de fonctionner ». Basil en réalité, n’a aucune intention de dévoiler quoique ce soit. Ces pensées étaient privées et il savait que la rouquine à ses côtés comprendrait. C’est une question de morale, d’éthique. C’est mal. En général, il n’avait rien contre certaines choses qui n’étaient pas éthiques et si Soyle n’avait pas été la professeure du jeune homme, il aurait déballé son sac sans guère de retenue. Mais là, non.
Heureusement, la conversation avec elle évolue pour le meilleur sans doute, s’éloignant du pire. Elle est désormais à califourchon sur lui, et il ne peut s’empêcher de laisser ses mains se balader sur elle, même s’il fait tout pour se contenir. Ne pas aller trop vite, c’est le mot d’ordre. Il avait souvent eut ce genre de familiarité avec des femmes, Soyle n’est pas la première et d’ailleurs, il le lui avait dit. Mais disons qu’avec elle, c’est plus que pour une nuit. C’est plus quelque chose qui évolue en amitié, amitié profitable pour tous les deux. Il lui dit le fond de sa pensée sur la croisière. Lui, n’y allait bien entendu pas. Ce genre de petite sauterie n’avait jamais été son truc. Il préfère encore le calme de son appartement que la vie agitée d’un bateau. Reparler du musée a un effet désagréable sur lui qui n’a pas du tout prévu cela. La rouquine se penche pour lui faire un baiser dans le cou qu’il sent à peine, trop m’occupé à se concentrer sur sa respiration pour ne pas paniquer. En réalité, que Soyle soit sur ses genoux à ce moment-là n’aide absolument pas, il se sent encore plus enfermé. Mais il fait fi de cela pour se concentrer davantage sur sa présence que sur sa claustrophobie. Il lui partage ses plans pour les vacances, nullement intéressé par celles-ci. Il va sans doute aller voir Fawkes pour qu’ils rejoignent leur oncle inconnu, et c’est tout. Pas grand-chose en soit, mis-à-part la petite virée en Russie, qui semble intéresser la rouquine : « Dans quelques temps, je ne sais pas trop. Juste avant mes vacances, dans trois semaines, sans doute ». Alors qu’il s’amuse à passer ses mains dans le dos de son amante, parce que c’est clairement ce qu’elle est, il lui demande d’un air taquin s’il est égoïste, son cœur calmé par la conversation que tous les deux ont. Allongée presque sur lui, elle lui mordille l’oreille en lui disant qu’elle n’est pas très prêteuse non plus. La remarque le fait sourire : « C’est bien dommage… » souffle-t-il à son oreille tandis qu’elle guide ses mains dans son dos. Elle est joueuse, tant mieux. La chasse n’en est que meilleure et la récolte sera parfaite. Basil estime finalement qu’il a beaucoup attendu et il s’en voudrait de la frustrer un peu plus. Il lui colle un bisou sur la joue et la soulève brusquement en se levant, alors que les jambes de la rouquine s’enroulent autour de ses hanches. Heureusement qu’il a de la force. Le nez dans son cou, humant son odeur, il lâche un rire en la sentant s’agripper contre lui.
La chambre de Basil est tout ce qui a de plus basique. Un lit, une armoire, une table de nuit. Sur un tableau en liège contre un mur, des photos. Nombreuses sont celles qui datent de Poudlard, où on le voit avec ses amis. Il n’y a qu’eux, partout. Aaron, Carolyn. Baldr de temps en temps. Quelques photos de lui, Ange et Talya, d’autres sans cette dernière, malheureusement. D'autres encore avec sa chère cousine Cassandra. Et une photo de lui avec un petit garçon sur ses genoux, qu’il tient dans ses bras en lui parlant vraisemblablement, la tête posée sur la sienne pour l'embêter. La seule photo qu’il ait avec son neveu. Mais ce n’est pas comme s’il a le temps ou l’envie de s’attarder sur tous ces souvenirs. Veillant à garder la porte ouverte derrière lui, il pose délicatement Soyle sur le lit. Ils ont assez attendus.
Caractéristiques du sorcier | EPOUVANTARD : Un gouffre, sans fond, sombre... | PATRONUS : Un ocelot | POINTS DE COMPÉTENCE :
Sujet: Re: Enfin seuls [Basil] Dim 8 Oct 2017 - 16:51
Soyle était d'humeur joueuse ce jour-là. C'est vrai. Elle avait un peu ce regard que pouvait avoir son chat avant un jeu. Regard que son hôte devait connaître, soit d'elle-même, soit parce qu'il possédait également une bête à fourrure. Ils avaient beau parler plus ou moins sérieusement, il y avait cette étincelle dans son regard qui devait la trahir. Même si à bien y regarder, Basil aussi avait ce petit quelque chose qui lui laissait déjà comprendre qu'il était assez enclin au jeu lui aussi. Chaque chose en son temps. Une fois le sujet Rozen clos, ils pourraient passer à la suite et probablement quelque chose de plus divertissant.
A dire vrai, elle ne s'était pas réellement attendu à ce qu'il lui raconte ce qu'il avait vu dans la petite tête d'Alexandre. Elle avait plus demandé parce qu'elle se demandait réellement ce qui pouvait l'alarmer à ce point chez lui qu'elle ne voyait pas autrement qu'un élève un peu discret mais raisonnable et cultivé. Elle pouvait toujours se tromper bien sûr, mais elle aurait aimé justement savoir en quoi. Qu'elle sache où était sa propre erreur dans l'histoire. Ce n'était pas comme si rien ne la surprenait jamais. En fait, elle se laissait souvent surprendre. Trop souvent. Et même elle savait que sa foi presque inébranlable en la condition humaine pourrait encore lui jouer des tours.
-Désolé, je ne dirai rien de ce que je vois dans sa tête. Ou alors, il te faudra être persuasive et ce n’est pas sûr de fonctionner
Non, au fond elle n'était pas sûre de vouloir savoir. Soyle avait envie de laisser sa chance au jeune homme qu'elle pensait encore capable de se tracer une belle voie. Comment elle le pensait d'une bonne partie de ses étudiants.
Passant effectivement à plus amusant, elle adapta sa posture par rapport à lui. Ou plutôt sa posture sur lui, puisque c'était maintenant sur ses genoux qu'elle se tenait, souriante dans ses bras. Et en fait c'était assez amusant jusqu'à ce qu'il ne les replonge lui-même dans des souvenirs un peu moins attirants. La croisière que Soyle voulait faire cet été la réjouissait et l'attirait. Lui l'avait ramené au musée dont l'inauguration avait été un désastre et à sa propre confrontation avec ce sombre groupe. Encore de quoi la refroidir quand à ses convictions. Elle s'y tenait pourtant encore, et espérait continuer encore longtemps. Finalement ils passent une fois encore à autre chose, préférant ignorer ce genre de désagréables pensés pour l'heure. Basil lui parle de ses vacances, de ses projets, du voyage qui devait faire bientôt avec sa collègue russe. Yelena lui en avait parlé, et si Soyle trouvait l'idée sympathique pour Basil, elle était légèrement inquiète tout de même.
-Dans quelques temps, je ne sais pas trop. Juste avant mes vacances, dans trois semaines, sans doute
Il était possible que Soyle en reparle avec sa collègue. Juste pour se rassurer elle-même. Au fond, elle se doute que Yely ne prendra pas de risques, elle est trop professionnelle pour ça. Cette inquiétude, elle ne la contrôlait pas vraiment en fait et semblait ne pas pouvoir s'en détacher même si rien ne venait la nourrir à part la seule pensé que Basil se retrouverait face à des dragons, même bien entouré.
-C’est bien dommage…
Même si c'était parfois en contradiction avec ce qu'elle se disait sur leur relation, elle le prendrait assez mal qu'il aille avec d'autres femmes en fait. Elle ne lui avait rien demandé et aucune sorte de contrat de confiance à ce niveau n'avait été passé entre eux mais en fait, c'était plus fort qu'elle. Soyle aimait l'idée qu'elle soit la seule, au moins en ce moment. Elle se colle à lui profitant de ses quelques caresses jusqu'à ce qu'il dépose un baiser sur sa joue. Ce n'était pas le baiser en lui-même qui l'avait perturbé, plutôt ce qui avait suivi. En soi rien non plus d'extraordinaire ou même de dérangeant. Il s'était levé en la gardant dans ses bras. Plutôt touchant en fait. Oui enfin si elle n'avait pas eu ce vertige monstre. Sentir que rien ne la retenait à part ses bras c'était terrifiant. Basil n'était pas un géant, mais elle était paniquée tout de même. Alors par réflexe elle avait enroulé ses jambes autour de sa taille et s'était cramponné à lui. Ce qui semblait plus l'amuser qu'autre chose lui. Il furent cependant bientôt arrivés à cette chambre qu'elle connaissait déjà.
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Soyle avait simplement réenfilé sa robe avant de se relever, ressentant toujours cette pointe de pudeur en présence de Basil, même si il n'y avait plus tellement de raison à cela. Assise sur le bord du lit, elle observait les photos, pensant à tout ce qu'elle pouvait encore ignorer de cet homme et à tout ce qu'elle-même ne lui avait pas dit. Elle ne lui demanderait pas de présenter toutes ces personnes une par une, elle observait simplement. La belle a un léger sourire en le voyant étudiant. Elle-même était à l'école à l'époque de certaines photos. Elle aurait pu se retrouver en arrière plan sans problème, ils avaient peut-être fait quelques activités ensemble sans s'en souvenir, des sorties, ils avaient partagé des repas à quelques mètres d'écart. Cette idée l'amusait.
-Je n'ose même pas imaginer ce que vous avez fait endurer à nos professeurs à l'époque...
Un petit sourire sur son visage venait éclairer ses yeux.
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Sujet: Re: Enfin seuls [Basil] Sam 14 Oct 2017 - 11:01
Basil observe Soyle se rhabiller d’un œil profondément passif. Une main derrière sa tête, il la regarde faire et s’amuse silencieusement de la pudeur dont elle fait preuve avec lui. Mais il ne dit rien, ne lâche aucun sarcasme ni moquerie faussement déguisée. Pour une fois, Carrow se tait. Il n’est pas difficile pour lui de remarquer l’intérêt de la rouquine pour les seules photos que possède son amant. L’appartement du bureaucrate est si impersonnel que voir enfin quelques photographies de lui, rappelle qu’il vit bel et bien ici. Néanmoins, il n’en a pas beaucoup. Les plus récentes doivent dater du mariage de ses amis, en Décembre. Et avant ce charmant évènement, les dernières dataient de quelques années déjà. De là où il est, il peut voir distinctement chaque image mouvante et comme à chaque fois qu’il pose ses yeux chocolats sur celles-ci, son regard se poste immédiatement sur les rares qu’il ait prit avec sa cousine. Il n’en avait que deux avec Cassandra et maintenant qu’elle était morte, le commercial regrettait vraiment de ne pas avoir davantage profité de sa présence. Fort heureusement, Soyle ne lui demande pas de lui présenter toutes ces personnes, mortes, ou vivantes. Basil n’a jamais été capable de décrocher celles avec Talya ou avec Cassandra. Il s’était dit quelques temps après leurs enterrements respectifs qu’après tout, les avoir toujours sous les yeux lui faisait mal. Mais le temps passant, il s’était rendu compte que voir leurs sourires qu’il ne verra plus jamais le réconfortait un peu.
La remarque de la professeur d’étude des moldus le fait sourire. Soyle se trompe sur son compte. Il n'était pas si différent que le Basil de maintenant, à l’époque. Il avait toujours eu cette réserve froide en public, quand bien même il était très chaleureux et proche de ses amis. « Tu te trompes sur mon compte » dit-il en esquissant un léger sourire. Le Carrow encore élève à Poudlard et celui de l’école de magie a toujours fait attention à l’image qu’il pouvait renvoyer en public. Soucieux de ne pas avoir de problèmes avec sa famille, il n’avait jamais pu, au final profiter autant de ces moments partagés avec ses amis et dont les clichés de leurs moments sont accrochés sur le tableau en liège de sa chambre. « Je n’étais pas turbulent » ajoute-t-il enfin. Il a envie d’ajouter que son meilleur ami n'est pas de la même trempe que lui, et que s’il était infernal avec Aaron et Carolyn lorsqu’ils étaient en sécurité dans le dortoir de Gryffondor tous les trois, on ne le remarquait pas tant que cela en public et surtout pas avec eux. Mais lui dire cela lui aurait fait poser des questions. Basil ne pense pas avoir de problème à lui répondre si elle lui en pose. Cependant, il préfère clairement faire attention à ses paroles pour qu’elle ne s’en pose pas. Il sort alors du lit et se rhabille avant de s’asseoir sur le rebord du matelas, juste à côté de la rouquine. Il y a tant de choses qu’elle ne sait pas, tant de chose dont elle ne se doute pas. Si elle devait être au courant un jour de tout cela, le regardera-t-elle toujours de la même manière ? Ses yeux bruns sont posés sur la photo avec Evan et il détourne finalement les yeux pour les reposer sur la jeune femme. Les clichés sont très révélateurs en réalité de sa nature assez solitaire. Il a des amis, mais seulement quelques-uns. Dans la société dans laquelle il avait grandit, il n’y avait que ceux qui pouvaient nous permettre d’accéder au pouvoir, il n’y avait que des alliés. L’amitié est beaucoup trop méconnue des sang-pur aux yeux du bureaucrate, mais Soyle sans doute ne s’en rend pas compte. C’est mieux ainsi.
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Soyle Hoover
COTÉ DU BIEN On n'emporte avec soi que le bien qu'on a fait.
Soyle n'est pas une habituée des relations amoureuses et de leurs conventions. Elle fait un peu au feeling et en fonction de ce qu'ont pu lui raconter ses diverses rencontres. Alors avec Basil, elle tâtonne un peu. Ce qui semble parfois l'amuser. Elle ne s'en formalise pas, elle sait très bien qu'elle est loin d'être spécialiste. Elle improvisait quoi. Mais ce n'était pas si terrible en fait. On aurait même dit qu'elle s'en sortait bien. Qu'ils s'en sortaient bien. Après tout, ce que faisait Basil comptait pour beaucoup aussi.
Elle profitait d'un nouveau moment de calme avec son amant, regardant ces quelques photos sur un tableau de liège. Soyle voyait ces sourires, ces rires qu'elle pouvait presque entendre. Ils avaient l'air bien. Elle se replongeait dans ses propres années Poudlard. En fait, elle se disait qu'il était probable qu'elle ait perdu beaucoup de temps. Trop absorbée par les études, elle avait sans doute laissé passer beaucoup de parties de rigolades. Même si au final elle avait plutôt apprécié. C'était sans doute grâce à tout cela qu'elle avait aujourd'hui cette place de professeur.
-Tu te trompes sur mon compte
Ah vraiment ? Alors comme ça il était plus sage qu'elle ne l'imaginait ? Possible en fait. Mais il avait l'air tellement espiègle sur ces photos. Elle porte sur lui un regarde tendre et un sourire amusé.
-Je n’étais pas turbulent
Et bien au moins cela confirmait un peu. Elle n'avait même pas besoin d'insister. Soyle s'était donc mise à imaginer un peu mieux ce qu'avait pu être les années Poudlard de son amant. Sans pour autant réellement y parvenir.
-Vraiment ? Tu étais donc déjà si sombre et secret qu'aujourd'hui ? Tes amis devraient se sentir heureux d'avoir réussi à t'approcher alors.
Basil s'était levé pour se rhabiller à son tour. Elle l'observe (non sans un certain sentiment de fierté d'avoir une telle relation avec un si bel homme... oui, elle divaguait un peu là!) et se blottit contre lui une fois qu'il fut près d'elle.
-Quelque part j'imagine que je suis également chanceuse que tu ne parle pas polonais... tu es éclairé de ne pas être un génie dans toutes es langues Basil Carrow.
Basil était, comme Soyle le soulignait très bien, quelqu'un d'assez secret. Il renfermait sa sombre histoire dans son être et aux tréfonds de sa mémoire, se battaient de violents souvenirs qu'il désirait plus que tout oublier. Il était vrai qu'à le voir si affirmé, commercial pour le compte du Ministère, trilingue presque quadrilingue, on pouvait avoir du mal à imaginer qu'il avait baissé les épaules sous le poids de la peur à l'adolescence. Il avait été un lion dompté et docile, de sa première à sa cinquième année. Après, il avait été un peu plus libre. Libre de choisir sa cour et ses fréquentations. Comme si les lions dominants avaient fuit son territoire. Ses deux frères en réalité, n'avaient rien fuit du tout et avaient suivi normalement leur cursus à Poudlard. La rouquine ne se rendait pas compte de toute la profondeur de son amant, sans doute. Elle restait l'innocente femme qu'il avait rencontré en Pologne complètement par hasard. Le hasard. Conception étrange qui les avait amené à passer quelques nuits ensembles. Basil s'en fichait un peu, et ne se préoccupait pas du futur. « Sombre et secret ? » releva-t-il mi-figue mi-raisin. Etait-il réellement comme cela, ou simplement froid et avec des tendances professionnelles ? C'est qu'il ne quittait jamais vraiment son bureau et voyait davantage les visages de ses collègues que ceux de ses proches. De fait, il oubliait un peu les véritables réactions que devait avoir un homme dans sa sphère privée. « Je ne pense pas qu'ils s'estimaient chanceux » s'amusa-t-il quelques instants, « l'un d'eux était à peu près comme moi, sinon totalement identique à moi ». Bartemius était un homme taciturne avec lequel Basilius adorait rester. Et ses frères ne pouvaient rien lui dire, puisqu'il était à Serpentard. Tout naturellement, il n'y avait aucune photo de ce dernier : « Je n'ai pas de photo avec lui » sourit-il. Lui-même n'aimait pas particulièrement les photos et ne se laissait faire que lorsque Carolyn le regardait avec un regard sévère. Ce fut à son tour de le taquiner mais il n'esquissa pas pour autant de franc sourire. « Je parle quatre langues, je crois pouvoir dire que c'est suffisant, même si j'en connais d'autres qui en parlent des centaines » lui affirma-t-il. Qu'importait la vision qu'elle avait de lui, à ses yeux, elle n'avait pas le droit de l'idéaliser en aucune manière. Qu'elle le pense turbulent de prime abord, c'était la conséquence directe d'un calque qu'elle avait posé sur lui pour y réécrire sa propre pensée. Elle ne pouvait pas le voir tel qu'elle l'espérait, parce qu'elle serait déçue du résultat. Il se leva lorsqu'il réalisa qu'elle s'était un peu blottie contre lui et se passa une main dans les cheveux. « Ne m'imagine pas tel que tu aimerais que je sois. Tu serais déçue » lui conseilla-t-il simplement.
Soyle Hoover
COTÉ DU BIEN On n'emporte avec soi que le bien qu'on a fait.
Caractéristiques du sorcier | EPOUVANTARD : Un gouffre, sans fond, sombre... | PATRONUS : Un ocelot | POINTS DE COMPÉTENCE :
Sujet: Re: Enfin seuls [Basil] Jeu 10 Mai 2018 - 18:59
Basil et Soyle étaient des personnes très différentes. Et cela venait sans doute de la très grande différence qui existait entre leurs histoires. Soyle avait eu une enfance plutôt heureuse en fait. elle avait même eu une vie plutôt heureuse. Elle avait grandi entourée de ses parents, une vie pleine d’amour en somme. On ne pouvait pas dire la même chose de ce pauvre Basilius. Elle ne savait certes pas tout, mais ce qu’elle savait laissait déjà apercevoir que ce n’était pas du tout son cas à lui. ce qui avait sans doute largement participé à lui donner ce petit air un peu dur et un poil distant. Enfin, distant… Tout dépendait d’avec qui et à quel moment. Actuellement, il ne l’était pas tant que cela avec la belle rousse.
-Sombre et secret ?
Il avait l’air de penser à autre chose en disant cela. Soyle tourna un regard doux vers lui, un peu curieuse.
-Je ne pense pas qu'ils s'estimaient chanceux . l'un d'eux était à peu près comme moi, sinon totalement identique à moi.Je n'ai pas de photo avec lui.
Elle ne demandait pas non plus une présentation avec chacun de ses amis. Elle n’avait pas fait de même. Basil connaissait au moins une amie à elle mais ce n’était pas grâce à la rouquine. Yelena avait eu l’occasion de travailler avec lui, avant même que Soyle ne le rencontre. La belle l’avait ensuite un peu taquiné, comme elle le faisait souvent avec un peu tout le monde. Le tout avant de se blottir contre lui, comme là encore elle l’avait déjà fait quelques fois. Elle était bien avec lui, en confiance.
- Je parle quatre langues, je crois pouvoir dire que c'est suffisant, même si j'en connais d'autres qui en parlent des centaines
Il était assez bizarre d’un coup, il ne souriait pas, semblait être d’un sérieux qu’elle lui connaissait assez peu. Et puis il s’était levé, visiblement mal à l’aise, passant une main dans ses cheveux.
- Ne m'imagine pas tel que tu aimerais que je sois. Tu serais déçue
Là elle était plutôt intriguée. Ce qui se lisait plutôt bien sur son visage. Il n’avait encore jamais fait ça. Mais en tout cas il n’avait pas l’air très à l’aise. alors qu’en général, c’était lui le plus assuré des deux. Où était cet homme qui lui avait même demandé d’arrêter de s’excuser, plein de confiance et de charme? Qu’est-ce qui pouvait bien lui arriver?
-Qu’est-ce qu'il y a? Est-ce que j’ai dit quelque chose qui ne t’as pas plu?
Il n’y avait que cela. Enfin, c’était peut-être un autre problème qu’il rencontrait, mais pour réagir si soudainement, elle ne voyait pas beaucoup plus d’explications.
-Tu sais quoi? Tu n’as pas l’air très bien, peut-être qu’il vaut mieux que je te laisse… Tu me le dirais si quelque chose n’allait pas?
Il n’y avait aucune agressivité dans ses paroles, juste une profonde empathie. Elle ne pouvait pas s’empêcher de l’apprécier réellement.