Nothing is controlled — Thomas

Nothing is controlled

Thomas

« Un grand amour rend légers tous les maux qui nous semblent trop lourds à porter seul. »

Tandis que son père discutait, une coupe de Champibulle à la main à quelques mètres de la table avec le père de Narcissa, elle conversait avec sa mère qui se voyait déjà grand-mère à peine le mariage annoncé. Sa mère se délaissa rapidement de leur conversation préférant la compagnie des parents Avery à la sienne, qui disait parents Avery disait... Thomas, jeune homme avec qui elle était en froid depuis qu'elle lui avait appris ses futures fiançailles avec le Crétin Fini. Lys n'eut pourtant pas l'occasion de chercher une diversion puisqu'Azelma la lui donna sur un plateau, telle une bonne fillette hypocrite. « Merci, Miss Travers. Nous sommes tellement fière de cette cérémonie ! N'est-ce pas, Lys ? » fit sa mère sans comprendre l'hypocrisie dans le ton de la Serpentard. La jeune fille serra les poings sous la table, avant de détendre ces dernières ainsi que mains. « Oui, mère, » fit-elle avant d'adresser un sourire à celle qui avait été une amie d'enfance. « Il est vrai qu'elle était magnifique, je... »

Un tintement retentit. Son père s'était dirigé à la table d'honneur où se trouvait Lucius et Narcissa, il se tenait droit, fier et déblatéra un discours avec aplomb. Discours qui la plaçait malheureusement au centre d'une attention nouvelle durant le jour de gloire des jeunes mariés. C'était fait. Elle put apercevoir son fiancé sourire et heureux de cette annonce, tandis qu'elle avait du mal à ne pas laisser apparaître sa rage. Lys reçut des félicitations avec politesse et une haine nouvelle envers son père se manifestant, ainsi qu'envers son frère lui lançant un regard désolé. Il n'avait pas tenu parole et venait tout simplement de ruiner sa journée. Tandis qu'elle se murait derrière une joie qui n'était que façade, elle du se faire violence pour ne pas interrompre le discours des nouvellement mariés pour suivre Thomas qui venait de quitter le chapiteau, empressé. Ce ne fut qu'une fois le repas annoncé qu'elle décida de prendre congé, chuchotant quelques mots d'excuses à sa mère. « Veuillez m'excuser pour mon impolitesse mère. Je vais prendre l'air un moment. » fit elle pressée de rejoindre le Serpentard à l'extérieur, de peur qu'il ne fasse une bêtise. « Votre père n'apprécierait pas, jeune fille. Néanmoins je peux comprendre que l'émotion due à vos fiançailles vous surpasse, allez-y. »

La blonde ne se fit pas prier et s'excusa auprès des membres présents à la table avant de se diriger avec calme vers l'extérieur. Elle passa devant le couple Lestrange qu'elle salua d'un signe de tête avant de rejoindre Thomas qu'elle aperçut au fond du jardin. « Thomas ? » tenta-t-elle, ne voulant pas s'attirer ses foudres, sentant qu'il était a priori dans le même état de rage si ce n'était supérieur.

(c) DΛNDELION

CAPITAINE SERPENTARD

Assis sur un banc de bois faisant face à une roseraie, les deux avant-bras posés sur ses cuisses et le regard rivé sur le sol, Thomas rongeait son frein en silence. Lys était fiancée, c'était officiel, à présent, mais ce n'était pas là ce qui le mettait le plus en colère. Non, ce qui l'énervait le plus, c'était le fait que son père n'avait pas pris soin d'arranger ce foutu mariage entre Lys et lui, prétextant qu'il était déjà trop tard pour la famille Malefoy qui avait fait son choix, mais également parce que Thomas était déjà lié aux Rosier de part sa future union avec Proserpine. Ainsi c'était tout ce qu'il méritait ? Une pauvre traîtresse à son sang qui fricotait déjà avec un né-moldu ? Jamais il ne pourrait se résigner à épouser une fille comme elle, jamais, et il comptait bien faire ouvrir les yeux à son père par tous les moyens. Merlin merci, cette goule avait bien l'intention s'en faire de même de son côté.
A l'appel de son prénom, Thomas leva la tête. Lys lui faisait face.
— Tu devrais partir, lui dit-il dans un rictus. C'était une connerie, toi et moi. C'était une connerie d'espérer quoi que ce soit.
Lorsqu'il était blessé dans son orgueil, l'unique héritier Avery ne pouvait s'empêcher de blesser à son tour, même ses plus proches amis.
— Tu devrais y retourner, lui lança-t-il en baissant la tête de nouveau, Amycus doit surement être en train de chercher sa fiancée, si tant est qu'il sache ce que ce mot veut dire.

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Thomas

« Un grand amour rend légers tous les maux qui nous semblent trop lourds à porter seul. »

Si elle ne l’avait pas connu autant qu’aujourd’hui, elle serait partie au user de tour, comme elle en avait l’habitude. Thomas la blessait, certes, mais elle pouvait comprendre ses pensées ètant au centre même de tout ce bazar. Toi et moi. Ainsi donc leur relation avait un nom autre que l’ambiguïté ? Des mois que cela durait et il avait fallut que cela soit son frère qui lui ouvre les yeux sur les sentiments qu’elle éprouvait pour son meilleur ami, ou tout du moins celui qui l’avait été. Lys décida de s’asseoir à ses côtés, si quelqu’un les voyait elle n’en n’avait cure, elle dirait simplement qu’il l’a felicitait. Ni plus. Ni moins. « Une connerie ? Vraiment ? » dit-elle railleuse. Elle ne regrettait rien de ce qui c’était passé entre eux, rien de ce qu’elle avait pu lui chuchoter à l’oreille lors du bal. Rien. Et pourtant il voulait arrêter d’espérer alors qu’elle voulait continuer d’y croire. Amycus. Un nom qui lui donnait des frissons d’horreur et qu’elle devrait pourtant supporter pendant des années encore si tout se passait comme il l’avait été prévu. La jeune fille rit jaune aux propos de son... qu’était-il au juste ? « Je reste Thomas. Je ne compte pas rejoindre un troll qui doit s'être jeté sur le dîner. » fit elle en regardant la roseraie qui s’étendait devant eux. « Et puis... le proverbe ne dit-il pas « Jamais deux sans trois » ? » lâcha-t-elle au final en faisant référence à ses fiançailles rompues avec Sirius Black, traître à son sang. Elle voulait croire à ses propres mots, elle se forçait à croire que tout n’était pas encore terminé. Pas encore.

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Thomas pouffa lorsque l'image d'Amycus le troll se jetant sur le buffet lui vint à l'esprit mais il masqua son amusement derrière un reniflement dédaigneux.
— Jamais deux sans trois ? répéta-t-il en soufflant. Tu crois que je dois prendre un ticket ?
Il en devenait méchant avec cette pauvre Lys qui n'avait rien fait que de se voir fiancée de force à un garçon qu'elle n'aimait pas. Mais il était plus facile de lui faire du mal à elle plutôt que d'aller directement faire face à ceux qui tiraient les ficelles dans les coulisses.
La jambe droite du Serpent était animée d'un tic nerveux tandis que, les coudes sur les genoux, il avait plaqué ses mains contre ses tempes. Le regard sur ses pompes, il se mâchouillait la lèvre inférieure pour se retenir de balancer des horreurs à la soeur du marié. Mais il ne put se contenir très longtemps...
— C'est dingue quand même, dit-il en relevant la tête, arborant l'air de celui que tout ça ne touche pas mais sans pour autant réussir à croiser le regard de la sorcière, ça n'a pas l'air de déranger ton paternel de te marier à un mec qui n'aura jamais son diplôme car il a réussi l'exploit de se faire virer de Poudlard. Y'a que moi que ça choque qu'il se soit dit que c'était un bon parti pour toi ?
Son tic à la jambe le reprit ; il ne s'était pas rendu compte qu'il s'était calmé le temps d'un instant. Les bras croisés sur les genoux, il sentait la colère au fond de lui qui ne s'atténuait pas, voire qui s'accentuait.
— Va le rejoindre, ne t'inquiète pas pour moi. C'était sympa, nous deux, mais c'était pas sérieux, tu le savais aussi bien que moi, non ?

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« Un grand amour rend légers tous les maux qui nous semblent trop lourds à porter seul. »

Elle se rendait bien compte que cette phrase était plus que blessante, mais elle voulait le faire réagir, elle avait été éduquée ainsi. Les poings fermés elle ne pouvait s'empêcher de jouer avec son pouce, trahissant une nervosité certaine. « Parce que tu t'es déjà abaissé à attendre ton tour ? » répondit-elle du tac au tac, il était temps de mettre les choses au clair entre eux après cette annonce catastrophique. Thomas était plus important pour elle qu'elle ne voulait l'avouer aux autres ou se l'avouer à elle-même et elle ne comptait pas voir leur relation se dégrader au chaudron.
La froideur dont il faisait preuve l'angoissait, mais elle le connaissait plus que beaucoup d'autres et ne marchait pas dans son jeu. L'ignorance ne marchait pas avec elle et la blonde décida de prendre l'éruptif par la corne en s'asseyant à côté de lui.
« Mon père n'est pas le plus intelligent des hommes. » soupira-t-elle. « Ça n'a pas l'air de déranger ton parternel de te marier à une fille qui traine avec un sang-de-bourbe et qui, de surcroit, est chez les Blaireaux ? Y'a que moi que ça choque qu'il se soit dit que c'était un bon parti pour toi ? » fit-elle presque trop provocante. Il voulait jouer ? Elle était prête à jouer autant qu'il le faudrait. Elle soupira, elle commençait à en avoir marre. Marre de devoir se plier à un rôle qui était le sien, marre de n'avoir aucun pouvoir. Marre d'être une pauvre femme qui n'avait aucun droit. La haine envers son père s'insinuait de plus en plus dans son esprit, déçue que son frère n'ait pu faire changer les choses.
« "C'était sympa ?" Tu te fous de moi là ? Y'a deux secondes tu disais que tu avais espéré, Thomas ! »

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Thomas se redressa pour venir s'adosser contre le dossier du banc. Il ricana à la remarque de Lys concernant Proserpine Rosier à laquelle il avait été lié contre sa volonté.
— Touché, lâcha-t-il en croisant les mains, les avant-bras sur les genoux. Mais je ne compte pas me laisser faire, mon père finira par entendre raison. Dans le cas contraire, je devrais me charger de faire en sorte que cette union n'ait jamais lieu... N'ai-je pas déjà prouvé ce dont j'étais capable ? ajouta-t-il en se tournant vers Lys, ses yeux rencontrant les siens pour la première fois depuis qu'elle l'avait rejoint.
Il l'avait prouvé, en effet, et ce à maintes reprises. En tuant le moldu en Roumanie, tout d'abord, puis en orchestrant avec Evan le guet-apens contre Theodore Wadge. Il s'était fait un nom à l'extérieur de Poudlard et sûr que de nombreux mangemorts voyaient en lui un avenir prometteur. Aussi le cas Proserpine ne lui faisait-il pas peur, il savait qu'il n'existait que deux issues à cette histoire : l'annulation des fiançailles, ou une mort tragique pour elle.
Peut-être la renommée nouvelle du Serpentard lui montait-elle un peu à la tête, parfois...
— Que comptes-tu faire, sinon te soumettre, Lys ? lui rétorqua-t-il pour lui démontrer l'absurdité d'un quelconque espoir étant donné qu'Amycus Carrow était intouchable, contrairement à la cousine d'Evan. Dis-moi, je t'écoute ! Ne vas-tu pas accepter ta condition ? Ne vas-tu pas l'épouser ?
Il soupira et détourna la tête. Il commençait à s'énerver contre elle, ce qui n'était pas bon signe.
— N'attends pas de moi que je vienne te sauver sur mon Abraxan blanc, la railla-t-il méchamment, je passe mon tour, princesse.

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La demoiselle laissa échapper un sourire à l'entente du rire succinct de Thomas. Elle ne se laissa pas décontenancer à l'instant où il plongea son regard dans le sien. « Je sais parfaitement de quoi tu es capable. » dit-elle finalement. La première image qui lui venait à l'esprit était celle du mordu gisant au sol après un sort du Serpentard, mais elle revoyait aussi le dégoût qu'il s'était lui-même inspiré dans le jardin des Travers, vomissant ses boyaux. Elle savait pourtant parfaitement que s'il voulait, il pouvait faire beaucoup de choses, quelqu'elles soient.

La blonde devinait au ton d'Evan qu'il ne la prenait pas au sérieux et cela l'agaçait fortement. « Non. » lâcha-t-elle sur un ton qui la surprenait elle même. Trop d'ambitions, trop de volonté de supériorité, de s'affirmer. Un sourire malsain pris cependant place sur son visage. Elle était une Malefoy, jamais elle ne se laisserait faire. Jamais, quelque en soit le prix et elle avait déjà prévu le coup. « Le nom de ce troll sera sur toutes les lèvres, mais certainement pas pour le glorifier. Tu peux en être certain. » Elle remerciait intérieurement Rosier de lui avoir glissé quelques mots sur le dortoir des sixièmes années, mais aussi Njal pour lui avoir confier le rôle de fausse petite-amie l'an dernier. Elle jubilait aux conséquences de ce plan magistral. « Tu n'as jamais eu le besoin de me sauver, Sir Sachance.* Tu fais bien de le laisser à l'écurie. »

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*Contes de Beedle le Barde, "La Fontaine de la bonne fortune", J.K Rowling.

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Thomas braqua ses pupilles sur Lys lorsqu'elle le nomma Sir Sachance en référence à l'un des célèbres contes de Beedle le Barde. Un sourire étira le coin de ses lèvres alors qu'il s'amusait de la voir entrer dans son jeu en le remettant à sa place à chaque fois qu'il en avait besoin. C'était une fille forte et indépendante, elle rivalisait avec lui sans jamais s'effacer et c'est ce qu'il appréciait chez elle.
— Tu me compares à un moldu ? lui dit-il d'une voix radoucie. Viens là.
Et il empoigna son bras pour attirer la jeune femme jusqu'à lui. Il enfouit sa main au creux de son cou, jeta un rapide regard à droite, un autre à gauche pour s'assurer qu'ils étaient bien seuls, puis il embrassa les lèvres de la fiancée d'Amycus. Sa main glissa de sa nuque à sa mâchoire, puis il décolla sa bouche de la sienne.
— Je pourrais tuer Carrow pour que ses lèvres m'appartiennent, lâcha-t-il en rigolant.
Sa main retomba alors qu'il apercevait quelques silhouettes quitter le chapiteau où la fête battait toujours son plein. Il détourna la tête et se perdit dans la contemplation des arbres qui bordaient le parc du manoir Malefoy.
— Je veux connaître ton plan, lui dit-il d'une voix plus dure qui contrastait avec sa posture détachée.
Il sentait poindre de nouveau son agacement du fait de ne pouvoir embrasser Lys sans redouter qu'on les surprenne.

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Thomas

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La douceur cachée de Thomas était certainement l'une des choses qu'elle appréciait le plus chez le jeune home en plus de son tempérament à la serpentard. Cette facette de lui que l'on apercevait qu'à de très rares occasions et dont elle pouvait profiter pour le taquiner. « Moi ? Jamais ! » sourit-elle tandis qu'il l'attirait vers lui. Lys profita de ce court instant autant qu'elle le pouvait, en profitant pour passer sa main dans les cheveux du jeune homme. Chaque instant passé avec l'héritier Avery était précieux au vu de la situation actuelle et les moments comme celui-ci allaient se faire de plus en plus rares. « Si je le pouvais je l'aurai fait il y a bien longtemps... » fit-elle entraînée par le rire de son amant, car oui il l'était depuis que son père avait annoncé ses fiançailles avec un Troll. Elle grimaça à ce souvenir bien trop récent et à la tête de sa nouvelle belle-soeur qui avait vu son mariage occasion d'en annoncé un autre.

Lorsque le jeune homme pris ses distances elle soupira légèrement, elle détestait devoir se cacher tout en sachant qu'ils n'avaient le choix à aucun moment, ni l'un, ni l'autre. Lys ramena ses genoux contre sa poitrine, profitant du silence passager agrémenté par le léger bruit du violoncelle. La voix de Thomas rompit cette ambiance presque paisible, voix à laquelle elle répondit sur un ton presque publicitaire. « Le dortoir des dépravés. Amycus Carrow, pédéraste ? » Amycus Carrow. Alexandre Rozen. Deux revanches d'un même coup, quoiqu'elle se sentait presque mal pour Lænsen qui n'avait rien demandé mais qui se voyait obligé de rendre une accusation d'homosexualité alors qu'il l'était lui-même. Mais un marché était un marché. Foi de Malefoy.
« Ce sera le prochain titre de la revue de Poudlard ainsi que l'alimentation d'un bon nombre de rumeurs signée Evan Rosier en dehors du château. » dit-elle en repensant à l'entretien qu'elle avait eu quelques semaines plutôt avec l'investigateur de ce plan.

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CAPITAINE SERPENTARD · Sujet: Re: Nothing is controlled — Thomas Mar 4 Sep 2018 - 9:37

— Quoi ? s'esclaffa Thomas en se tournant brusquement vers Lys. Tu vas faire croire à tout le château qu'Amycus est gay ?
Le garçon partit dans un fou rire à cette idée. Le dortoir des dépravés... Imaginer le mangemort dans de folles parties de baguettes en l'air avec ses camarades de dortoir, à savoir Laensen et Rozen, c'était trop pour le Serpentard qui sentit des larmes de rire lui monter aux yeux. Il lui fallut une bonne minute avant qu'il ne recouvre ses esprits.
— Et tu crois que ça va marcher ? questionna-t-il après un soupir, s'essuyant le coin des yeux de son pouce.
Thomas n'était plus sûr de rien, encore moins du fait qu'on pouvait annuler des fiançailles si l'on soupçonnait que le partenaire avec lequel on vous avait promis était d'un autre bord. Est-ce que cette méthode fonctionnerait sur Proserpine Rosier ? Poppy la traîtresse à son sang lesbienne... Le garçon décida de garder cette idée à l'esprit au cas où il n'arriverait pas à faire flancher son paternel autrement.
— Et Evan... ajouta-t-il, comment as-tu réussi à l'embrigader là-dedans ? Tu as quelque chose sur lui qu'il ne veut pas que tu divulgues, ou quoi ?

Sujet: Re: Nothing is controlled — Thomas Ven 14 Sep 2018 - 15:31

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« Un grand amour rend légers tous les maux qui nous semblent trop lourds à porter seul. »

« Et pourquoi pas ? » dit la blonde un sourire presque diablotin sur les lèvres. « Cela lui convient à mer-veille ! ». Il fallait dire que savoir le jeune homme prétendument gay la faisait frissonner de plaisir. Si ce plan marchait comme prévu, elle en serait débarrassée plus vite que prévu et ce avant la fin de l’année ou tout du moins elle l’espérait. Le départ d’Amycus du château lui facilitait la tâche, qu’elle autre bonne raison de torturer une tiers personne que celle de lui faire garder sa langue scellée ?
« Il y a fortement intérêt ou je me verrai forcer d’employer une tout autre méthode qui me compromettrai plus que je ne le voudrais. » fit-elle en replongeant son regard sur la roseraie s’étendant au loin. Faire en sorte que la marque de Carrow se révèle ? Beaucoup trop dangereux. Poison ? Qui sait ? Elle pouvait peut-être faire en sorte qu’il ne puisse plus procréer… Cela serait son dernier et ultime recours.
« À vrai dire, je me suis plutôt liée d’amitié avec Evan l’été dernier, on va dire qu’il a sauté sur l’occasion de faciliter la tâche à son meilleur ami ? » dit-elle en restant vague. Il avait été vrai qu’elle avait pu discuter plus amplement avec Rosier l’été dernier et ils en étaient venus à organiser ensemble ce qui avait signé l’arrêt de mort d’un moldu et le premier meurtre de Thomas. « Si j’avais des informations sur lui, je pense que je dégusterai déjà des racines de Mandragores. » dit-elle sarcastiquement, bien qu’elle ne doutait pas un instant de ce qu’elle venait de dire.

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CAPITAINE SERPENTARD

Thomas esquissa un sourire aux dernières paroles de la jolie blonde. Il hocha la tête, doucement, tout en se disant qu'il n'était probablement pas né celui qui réussirait à faire chanter Rosier.
Au loin, la fête battait toujours son plein. Il était temps de retourner dans le monde réel.
— On ferait mieux d'y aller, dit-il en se relevant, enfonçant ses mains dans les poches de sa cape, le regard rivé au loin. Débilus doit être en train de te chercher partout.
Il tenta de le repérer dans la foule massée autour des chapiteaux, mais en vain. Lys à ses côtés, ils remontèrent l'allée menant au manoir, murés dans un silence qui les préparait à garder la face une fois de retour dans la vraie vie. Après un regard complice, ils se séparèrent un peu avant d'arriver au chapiteau afin de ne pas éveiller les soupçons.

Sujet: Re: Nothing is controlled — Thomas