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Sous les branches d'un saule pleureur | FINI

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MessageSujet: Re: Sous les branches d'un saule pleureur | FINI Sous les branches d'un saule pleureur | FINI - Page 2 129196351Ven 26 Oct 2018 - 23:41

La réponse de ton cousin te soulagea et tu pus un mieux respirer. Tu avais toujours eu peur de perdre tes proches et si tu avais bien une relation fusionnelle avec quelqu’un, c’était pour sûr avec Moran, quand bien même vous étiez différents l’un de l’autre. Ce qui t’effrayait un peu, c’est que pour la première fois en dix-sept années d’existence, vous alliez être séparés à cause de vos voies différentes. C’est vrai, vous aviez toujours traîné ensemble depuis que vous portiez des couches et cela avait été un réel bonheur de vous retrouver dans les mêmes classes à Poudlard. Au mieux vous alliez vous croiser dans les couloirs, et ce n’était même pas sûr. La légende disait que l’emploi du temps à l’ESM était chargé pour certaines filières et qu’autrement, il ne fallait rien attendre des professeurs qui vous laissait travailler seuls. Ce changement allait te faire le plus grand bien même s’il allait te faire bizarre au début. Il fallait bien passer à autre-chose, un jour.
Tu souris avec ton cousin lorsqu’il mentionna votre goût très prononcé pour les alcools et autres joyeusetés. Preuve irréfutable que vous étiez liés par les liens du sang et que vos origines ne vous trompaient pas. Il y avait toujours Moran pour se dégoter une bouteille de scotch et certains des plus jeunes de ta Maison étaient parfois choqués de te voir muni d’un verre. L’image de l’élève cultivé et donc sage – normalement – qui se brisait, sûrement. Mais bon, tu t’en fichais un peu. Tu ne voulais pas être mis dans une case et souhaitais profiter de ta jeunesse comme tout garçon de ton âge. Être mature ne voulait pas dire se refuser les folies adolescentes. Il allait être trop tard pour cela, après. Après allaient vite arriver le temps des métiers, des salaires, des appartements à acheter et des maisons à fonder. Après allaient débarquer les responsabilités grosses comme un géant, le quotidien incessant et les vies à mille à l’heure. La jeunesse n’allait être que passé et tu ne voulais pas passer à côté de ça. Déjà maintenant vous abordiez vos projets d’avenir et tu levas les yeux à sa réponse de ton explication sur les mandragores. Ton cousin te surestimait un peu trop, il ne se rendait pas compte de la complexité de la chose. Pour toi, le savoir était inépuisable. Même en ayant réussi une expérience, tu étais persuadé qu’il y avait d’autres moyens de parvenir à cette même fin.
Tu éclatas de rire en même temps que lui et lui renvoya sa vague d’eau avant de te passer une main dans les cheveux. Il y avait de ces moments où vous redeveniez ces gamins d’antan qui se racontaient leurs rêves les plus fous en voguant à travers l’imaginaire de l’impossible, tout en étant persuadé que c’était ce futur-là qui était choisi pour eux.
— Le château se souviendra à jamais de toi, cousin, commentas-tu son geste que tu définissais comme symbolique de ces années passées à Poudlard.
Le silence conférait au lac une aura mystique, silence parfois perturbé par les cris de quelques animaux sauvages qui remontaient de temps à autre à la surface de l’eau. À la fois, tu étais pressé de quitter cet endroit. Enfin la liberté, enfin l’expérimentation, la vraie, enfin le monde adulte. D’un autre côté, une partie de toi restait accroché à ces arbres, à ce parc de verdure et à ces murs de brique. Ce n’était pas pour rien si le départ des élèves au terme de leur septième année était si difficile. Ils laissaient toujours une partie d’eux ici, je suppose. Un peu comme s’ils y laissaient une part de leur innocence.
Et pourtant, ce silence, tu le brisas, malheur à toi. Tu ne sus ce qui t’avais pris, mais tu regrettas aussitôt tes paroles dès lors qu’elles se furent échappées de ta bouche. Toi qui, habituellement, réfléchissais à deux fois avant de prononcer le moindre mot… Tu étais honteux et savais pertinemment que tu avais Moran dans une situation délicate. Sa réponse neutre ne te trompa pas. Tu connaissais trop ton cousin pour savoir qu’il cachait quelque chose derrière ce genre de voix. Tu te rapprochas doucement de lui et affichas une mine désolée même s’il ne la voyait pas.
— Je suis désolé… Je n’aurais pas dû te poser cette question. On peut parler d’autre-chose si tu veux.
Et pourtant, tu souhaitais que Moran se confie. Pourquoi ? Parce qu’il n’avait parlé à personne de tout cela, avait gardé ses émotions à l’intérieur de lui depuis cette rupture sans jamais les extérioriser. Et tu ne voulais pas que ça le pèse, tu ne voulais pas qu’il finisse rongé par ses propres sentiments. Parce que tu le connaissais et savais qu’il cachait beaucoup de choses sous ses airs confiants. Il était comme ça, ton cousin.
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Moran J. Powell

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MessageSujet: Re: Sous les branches d'un saule pleureur | FINI Sous les branches d'un saule pleureur | FINI - Page 2 129196351Dim 28 Oct 2018 - 11:05

Moran avait grandi sans frère ou soeur, et bien qu’il fut un garçon tout à fait indépendant et sûr de lui-même, ne pas avoir quelqu’un d’aussi proche génétiquement parlant lui avait manqué. Mais dans ce tourbillon de regrets, il y avait Darius, qui s’était imposé comme son partenaire et son frère naturel, bien que n’étant pas tout à fait de la même famille. Darius avait toujours été là pour lui et Moran avait toujours été présent pour son cousin aussi. Il le considérait comme son frère, comme il n’était pas particulièrement proche de ses parents. Et comme chez les Abbot, il semblait qu’ils aient la manie de n’avoir que des enfants uniques, Darius aussi avait eut besoin de quelqu’un pour parer à cette solitude qui touche tous les enfants seuls. Ainsi les deux garçons, qui en plus étaient nés le même mois de la même année, étaient d’une certaine manière bien plus liés entre eux qu’avec tous les autres membres de leurs familles. Il était absolument hors de question pour le septième année de couper les ponts avec l’individu le plus important de sa vie. Moran avait toujours eu assez d’amis pour ne pas se sentir abandonné, mais jamais personne ne s’était imposé comme étant aussi important que le Serdaigle, pas même – et c’était surprenant – Daisy.
La jeune femme avait peut-être obsédé l’Écossais pendant des mois et presque une année, elle avait peut-être été l’enclume qui l’avait fait plonger dans un océan profond et dont on ne sortait jamais, il ne l’avait pour autant jamais considéré comme aussi importante que Darius. Daisy, c’était sans doute l’Attirance avec un grand “A”, l’Amour avec un “A” tout aussi grand. Mais ce n’était pas les liens du sang. Les murs de leur salle commune avaient été les témoins de leurs discussions enchantées au coin d’un feu comme de leur rupture douloureuse, mais ce n’étaient pas eux qui allaient se souvenir de lui. Ses initiales qu’il avait gravé sur le mur d’un passage secret, cependant, allaient rester des années, décennies et même des siècles après son passage. D’une certaine manière et avec deux petites lettres, il touchait du doigt une immortalité que beaucoup convoitaient. “Si c’est pas poétique” s’amusa-t-il avec un regard malicieux, “Luzia était là, par ailleurs…” orienta-t-il discrètement la conversation vers la jeune femme. Il observa son cousin, d’un air mi-paisible, mi-amusé. Moran ne voyait pas très bien l’attirance lorsqu’elle le concernait, mais il voyait très bien celle des autres, merci bien.

S’éloignant un peu de lui, Moran sentit un frisson glacé remonter dans son dos lorsque le Serdaigle orienta la conversation vers Daisy. Le ton neutre qu’il venait d’utiliser ne trompait pas Darius bien entendu, qui avait sans doute hérité de la même  perspicacité de Moran, comme elle venait sans aucun doute des Abbot. Il se mit alors à faire la planche, comme fantomatique, ou flegmatique, en l’écoutant s’excuser. Il savait qu’il devrait parler, discuter de ce qu’il ressentait au plus profond de lui-même. Il cachait ses ressentiments à tout le monde, et à son ex elle-même. Ses yeux se perdirent pendant de longs instants dans le ciel dégagé de son pays, avant qu’il n’articule : “Je me sens lâche”. C’était vrai, et ça le rongeait. Il préféra ne pas poser ses yeux sur son cousin, parce qu’il avait honte. Le jeune homme n’avait pas quitté Daisy parce qu’il ne l’aimait plus, ou parce qu’il s’était joué d’elle, ça ne lui serait jamais venu à l’idée. Il l’avait quitté parce qu’il ne voyait pas d’avenir en eux, parce qu’il avait peur. Sans doute s’était-il convaincu qu’il avait fais cela pour elle, et ce n’était pas totalement faux. Mais ce n’était pas totalement vrai non plus. Il soupira. L’eau assourdissait tous les bruits qui jaillissaient autour du lac comme un feu d’artifice. Il n’entendait plus le cri des oiseaux, ni même, le bruit des feuilles dans les arbres. Moran n’entendait que les remous de l’eau, et la voix assourdie de son cousin qui glissait à la surface. “J’ai vraiment honte”.


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MessageSujet: Re: Sous les branches d'un saule pleureur | FINI Sous les branches d'un saule pleureur | FINI - Page 2 129196351Dim 18 Nov 2018 - 22:44

Au nom du Luzia, tu te mis à rougir bêtement et tu ne sus pas où te mettre. Cette fille te faisait un drôle d’effet depuis que tu l’avais rencontrée sur ce bateau de croisière, c’était indéniable. Et pourtant tu t’entêtais à te dire que ne ressentait absolument rien, bien que tes propres réactions te trahissent à chaque fois. C’est vrai quoi, l’amour, tout ça, c’était encore très théorique pour toi. Tu pouvais faire une dissertation sur le sujet pour décrire ce que c’était, mais tous tes arguments allaient être inspirés de manuels ou de romans. Tu ne savais pas bien ce que c’était exactement, et peut-être parce que tu ne savais comment se nommait ce que tu ressentais que cette chose était justement ce que tu avais toujours théorisé ? Enfin, tu te perdais tout seul dans tes propres hypothèses. Et puis, pourquoi ton cousin t’avait parlé d’elle en plus ? Ça avait surgi comme ça, d’un coup. Est-ce que, par hasard, Moran avait remarqué quelque chose ? Une vérité que tu n’étais pas prêt à t’avouer toi-même ? C’était fort possible. Tu étais fort pour ouvrir l’esprit aux autres, mais lorsqu’il s’agissait de ta propre personne, le sujet devenait un peu plus complexe.
Puisque vous en étiez au domaine Amour&Co, c’est tout naturellement qu’il te vint à l’esprit de parler de Daisy. Vous vous disiez tout avec Moran, aucuns secrets ne subsistaient entre vous. Mais cela faisait longtemps que vous n’aviez pas eu de vraie discussion, même si vous étiez dans la même classe. Tu étais souvent la tête plongée dans ton bouquin dans un coin de la bibliothèque, ou bien vous vous retrouviez souvent en groupe… Mais jamais simplement tous les deux à parler de choses et d’autres.
Tu le vis observer le ciel durant un long instant et tu te sentis coupable. Coupable d’avoir ressassé en lui de terribles sentiments aussi destructeurs. Car tu savais qu’il avait mis tout en œuvre pour cesser d’y penser, quand bien même cela était tâche ardue, et tu venais de l’obliger – en quelque sorte – à en parler au lieu de profiter de la présence de ton cousin. Mais c’était ça les liens familiaux aussi, non ? N’était-ce pas avancer et affronter les problèmes ensemble, comme les deux frères qu’ils étaient ? Car ce que subissait Moran, tu étais prêt à le servir de pilier pour ne pas qu’il chute jusqu’aux enfers.
Sa voix résonna alors au-dessus du lac et tu fronças les sourcils en s’approchant de lui. Lâche ? Honte ? Était-ce bien ces mots que ton cousin avait employés ? Ce n’était pas possible que Moran ait une aussi basse estime de lui. Tu étais conscient que l’amour pouvait faire ravages, mais pour qu’il soit aussi dur avec lui-même…
— Mais tu n’es pas lâche cousin, enfin, qu’est-ce que tu racontes ? Vraiment, tu ne comprenais pas. Ce n’est pas de ta faute si vous avez dû vous séparer, ni de la sienne, ni de la tienne. C’est la faute au destin voilà tout, la faute à ces différentes castes de sang, la faute au destin, la faute à tout ça…
Tu vins te planter devant le Serpentard et cherchas son regard.
— Ce n’est pas parce que le destin n’est pas une chose vivante sur laquelle tu ne peux pas te défouler que tu es obligé de t’en prendre à toi, Moran.
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Moran J. Powell

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MessageSujet: Re: Sous les branches d'un saule pleureur | FINI Sous les branches d'un saule pleureur | FINI - Page 2 129196351Mer 21 Nov 2018 - 17:17

Darius ne savait pas garder quelque chose pour lui. Il n'était pas question du fait qu'il ne sache pas garder de secrets, car il y parvenait très bien - il faisait donc un confident idéal de ce fait - mais plutôt du fait qu'il se trahissait par ses réactions physiques. Moran avait compris depuis un moment déjà l'attrait du Serdaigle pour la jolie Poufsouffle. Mais comme il était de ceux qui préféraient encore laisser la nature faire les choses plutôt que d'intervenir bêtement, il n'avait rien dis. Son cousin d'ailleurs, ne semblait même pas savoir qu'il était au courant. Mais au courant de quoi, au juste ? L'Écossais doutait, connaissant Darius, qu'il comprenne l'étendue des sentiments qui s'ouvrait devant lui. L'Amour c'était quelque chose dont tout le monde parlait, mais dont très peu connaissaient les tenants et aboutissants. On en entendait parler dans toutes les plus romantiques histoires, on voyait certain y croire. Mais qui y avait goûté ? Le jeune homme se dit qu'il avait découvert quand à lui la face sombre de la jolie médaille que l'on tendait à tout le monde. Darius toutefois, était épargné, du moins pour l'instant. Néanmoins, pour ne pas le mettre davantage dans l'embarras, il n'ajouta rien, et se contenta de sourire silencieusement. Il espérait qu'il sorte un peu de sa bibliothèque pour un jour voir qu'il y avait un monde derrière les livres qu'il brandissait malheureusement. Car il était un garçon bien qui méritait toutes les meilleures choses du monde, sans parler du fait qu'il avait une conversation tout à fait intéressante pour qui était capable de la suivre. Non pas qu'il n'en soit pas capable lui-même, car il n'était pas stupide, mais disons que certains sujets l'intéressaient moins que d'autres, hélas. "Sors un peu de ta bibliothèque cousin, il y a des filles qui aimeraient bien que tu t'intéresses à elles" claironna-t-il gaiement. Car il préférait, parler des amours ratés du jeune Abbot plutôt que des siens. Lui, il avait sans doute eu plus d'histoires que son cousin. Il gardait en mémoire la moldue avec qui il avait passé un été, deux ans et demi auparavant, et bien sûr Daisy qu'il avait quitté un peu plus tôt. Si Darius n'était pas au courant pour la jolie Écossaise que Moran avait fréquenté - et qui n'avait été que de passage, dès le début cela avait été fixé - il savait pour l'héritière Blackstone. Et il savait donc le mal qui le rongeait. La lâcheté était quelque chose que l'on avait souvent reproché au jeune homme, parfois d'un air condescendant parfois d'un air moqueur. Il ne l'avait jamais nié, sans doute par ailleurs, que le poste de batteur avait été taillé pour lui. Canarder les autres plutôt que d'être visé, telle était sa destinée. Il n'avait jamais eu le flamboyant courage que les Gryffondors se donnaient. Il était lâche, cependant rusé, comme un bon Serpentard. Et cela, son cousin ne semblait pas l'avoir remarqué. Moran écouta ses paroles en se laissant dériver dans l'eau froide du lac noir, attentif quoiqu'une part de lui soit pensive. Le septième année se releva pour observer son cousin, qui semblait sincèrement croire ses propres paroles. Il ne se rendait pas compte à quel point il se trompait. "C'est moi qui l'ai quitté" avoua-t-il en baissant la voix, "je l'ai quitté parce je n'étais pas prêt à prendre de risque vis-à-vis de sa famille, parce que je n'avais pas envie de partir d'ici, et parce que je n'ai pas oublié la menace que son père m'a faite, l'an passé. C'est pas lâche, ça ?" demanda-t-il plus fort cette fois. Il fallait dire les choses telles qu'elles étaient. Alors certes, il pensait d'abord à la jeune femme avant de penser à lui-même - pour une fois ! - mais cela ne changeait pas le fond des choses. Il ne voulait pas qu'il lui arrive quelque chose à elle, et il ne voulait pas qu'il lui arrive quelque chose à lui. Moran commença à s'avancer vers la berge pour sortir de l'eau, le dos frissonnant, mais il le faisait surtout pour éviter le regard vif que son cousin posait sur lui. Il avait honte, elle lui rongeait le coeur, lui bouffait les entrailles. Et rien, absolument rien de ce que Darius pouvait lui dire, n'allait changer quoique ce soit.


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MessageSujet: Re: Sous les branches d'un saule pleureur | FINI Sous les branches d'un saule pleureur | FINI - Page 2 129196351Dim 25 Nov 2018 - 0:35

Décidément, ton cousin ne semblait pas vouloir te laisser tranquille puisqu’il en rajouta une, te mettant encore plus dans l’embarras. Tu réagis simplement en levant les yeux au ciel. Elles étaient très bien tes bibliothèques, et puis de toute façon, être amoureux ou en couple tout ça… Ça n’apportait que des problèmes. Les livres, eux au moins, ne t’importunaient pas et t’apprenaient beaucoup de choses. En plus, ils ne te décevaient pas. Les humains, si. Tu n’étais pas contre le genre humain en général, mais l’amour et le couple étaient pour toi des concepts tellement vastes que tu ne préférais même y prêter attention, parfois. Sauf lorsqu’ils s’imposaient à toi de la sorte. Luzia était un véritable phénomène…
Mais votre discussion avait dérivé bien loin de la belle Espagnole – dont tu préférais éviter le sujet de peur que cela ne t’embarrasse encore plus – et abordait à présent une jolie Sang-Pur Serpentard avec qui ton cousin avait formé un beau couple durant plusieurs mois. Tu savais qu’il avait du mal à passer outre cette rupture tout comme tu savais qu’il cachait si bien ses sentiments et ses émotions. Mais avec toi, cette façade ne marchait pas. Tu le connaissais trop bien pour jouer à ce petit jeu-là. Si ce n’était pas à toi qu’il confiait tout ça, auprès de qui allait-il le faire ? Probablement personne. Moran était quelqu’un de secret et n’abordait pas certains sujets sans que l’on lui pose la question. Mais il se donnait une si mauvaise image de lui que cela te fendait le cœur. Le voir ainsi dans cet état… Tu n’avais pas vraiment l’habitude. Vous aviez décidément bien grandi depuis le temps de votre enfance…
— Ce n’est pas de la lâcheté, rétorquas-tu, ça s’appelle l’instinct de survie. Tu remuas un peu l’eau de tes mains. Tes parents ont eu le bon sens de s’éloigner de leur communauté, pas les miens et tu le sais. Je remercie chaque jour Merlin d’avoir créé cette dispute entre les Nott et notre famille pour que l’on puisse se débarrasser de ce fardeau. Je sais de quoi ils sont capables et je pense que tu le sais aussi, Moran. La quitter, c’était vous préserver tous les deux.
Et voilà qu’il te tournait le dos les épaules basses avait un air abattu. Alors ça, non. Tu n’allais pas le laisser comme ça et il n’allait certainement pas s’en tirer aussi facilement. Foi de Abbot, tu pouvais être têtu si tel était ton souhait.
— T’aurais préféré quoi ? clamas-tu haut et fort pour qu’il t’entende. Que son père te tue toi d’abord et elle ensuite ? T’y aurais gagné quoi, hein ? Tu as pensé à tes amis, à tes proches, à ta famille ? À moi ? Tu te rapprochas vite de lui sans sortir de l’eau et rajouta un ton plus bas, la mâchoire serrée. Est-ce que tu as pensé à tout ce qui aurait pu arriver si tu étais restée avec elle, Moran ? Bien sûr qu’il y avait pensé, ce que tu étais bête. Tu te dis lâche. Mais ce que tu as fait, c’est sauver ta peau et la sienne. T’as préservé le cœur de ceux qui t’aiment, merde.
D’un geste rageur, tu fis valser la petite larmichette qui avait glissé misérablement sur ta joue. Cela ne te ressemblait pas, mais ton amour pour cousin était tel que tu acceptais mal le fait qu’il se prenne pour un moins que rien dans cette histoire. Ce n’était pas de sa faute. C’était la vie, voilà tout.
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Moran J. Powell

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MessageSujet: Re: Sous les branches d'un saule pleureur | FINI Sous les branches d'un saule pleureur | FINI - Page 2 129196351Dim 25 Nov 2018 - 15:33

Darius était pas croyable. Moran commençait à se dire, en le voyant éviter le sujet que soit il lui cachait quelque chose - avec Luzia peut-être ! - soit il allait rester chaste et pur toute sa vie. Ceci dit, le jeune Écossais voulait bien faire le travail pour deux ! Maintenant que Daisy et lui ne formaient plus un mais deux, il était, d'une certaine manière, libre. Il aurait pu s'en satisfaire, être heureux lui qui ne jurait que par ses envies de liberté. Libéré des carcans du couple, ne devrait-il pas être heureux ? Le jeune homme était pourtant, à l'inverse, désespéré d'être libéré de ses chaînes. Sans doute était-ce la terrible ironie que l'amour lui faisait entendre, cette douce mélodie qui lui rappelait combien il entraverait ce qui était le plus cher pour lui, afin de lui plaire à elle. Peut-être après tout, que son cousin avait raison d'éviter l'amour, d'éviter ses plaies, d'éviter ses problèmes. Il s'en sortirait mieux, ferait ce qu'il voudrait, ne connaitrait pas d'entraves... N'était-ce pas merveilleux ?
Si Moran comprenait ce que Darius trouvait de beau au célibat, son coeur saignait cependant de la décision qu'il avait unilatéralement prise. Il avait condamné la jeune femme à épouser un homme beaucoup plus âgé. Si son cousin voyait là la seule solution possible, le jeune Écossais avait davantage l'impression qu'il ne se mettait pas assez à sa place. Était-ce si anormal d'avoir tant de remords ? Il s'en voulu de s'être confié à lui, brusquement, comme ça. Il disait tout à Darius, mais il se rappela soudain pourquoi il avait avalé tous ses sentiments et ses tristesses depuis février. Personne ne devait voir qu'il allait mal, et il devait continuer à jouer son récital comme si rien n'était. Son cousin essayait de lui remonter le moral, têtu comme il était, mais Moran l'était au moins autant que lui. C'était un dialogue de sourds et l'un comme l'autre, le savait. Si les Powell s'étaient détachés des sang-purs, leur fils maintenant, le regrettait fermement. N'auraient-ils pas dû faire comme Alaric ? N'auraient-ils pas été davantage protégés, n'aurait-il pas pu se marier avec Daisy ? Que la décision de ses parents ait impacté sans le vouloir la vie sentimentale de leur fils le mettait en colère. Le jeune homme devait être fou de chagrin pour préférer être un absolutiste uniquement pour obtenir la main de son ex. Mais son sang, s'il était pur sur le papier, ne serait jamais accepté par les Blackstone quand bien même il se mêlait maintenant à eux. C'était peine perdu. Mais si ses parents avaient été comme eux, comme les parents de Darius le furent... N'auraient-ils pas eu leur chance ? "Si mes parents avaient été comme les siens, son père ne se serait peut-être pas opposé à ce que l'on se fréquente" fit-il remarquer mais il secoua la tête d'un même mouvement. Non, Moran n'aurait jamais été assez bien pour lui, peut-importe ses plus grands efforts. Il ne disait cela que pour contredire son cousin parce qu'il était aussi têtu que lui.

Aussi Moran préféra-t-il se détourner de lui pour retourner vers la berge. Cette conversation lui faisait mal, et entendre son cousin tonner maintenant derrière lui ombrageait ses idées. Il s'arrêta alors qu'il avait de l'eau au dessus des genoux pour se retourner et le toiser. Bien sûr qu'il avait pensé à lui. Darius avait été une part importante de l'équation malgré lui. "Tu es mon brathair*, Darius" lui répondit Moran d'un ton las. Le geste rageur de son cousin ne passa pas inaperçu et attrista le jeune homme un peu plus. Lui-même ne voyait pas sa vie sans lui et il ne supporterait pas sa mort. Ce serait égoïste de lui faire la même chose, non ? Les bras ballants, il s'approcha de lui pour le prendre dans ses bras. Toute cette situation le fatiguait. Il avait lu du reproche dans les yeux de Daisy, il lisait du reproche dans les siens. Maintenant dans ceux de son cousin. S'il n'avait pas été un garçon si fier, il aurait admis ses faiblesses et aurait largement pleuré. Mais ravaler ses larmes autant que ses sentiments était sa spécialité. "J'entends tes paroles, cho-ogha**, mais je ne peux pas être d'accord avec toi" lui expliqua-t-il en se détachant. Il sortit de l'eau, se saisit de sa baguette pour se sécher. Il la pointa silencieusement sur son cousin et fit de même. Il préférait abdiquer plutôt que de le contrarier d'avantage. Darius avait essayé et on ne pouvait pas le lui reprocher. Ce n'était pas ce que faisait Moran, par ailleurs. "Bon, on mange ensemble ? J'ai vraiment envie de pudding et si on tarde j'en aurais pas" proposa-t-il. Le jeune homme avait l'impression que toute cette situation équivalait à une grosse dispute entre eux, et ils ne voulait pas de cela. Il se retourna vers lui pour le regarder prendre ses affaires : "T'es pas fâché, j'espère ?". Il ne manquerait plus que ça !


(817)

* frère
** cousin
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MessageSujet: Re: Sous les branches d'un saule pleureur | FINI Sous les branches d'un saule pleureur | FINI - Page 2 129196351Dim 25 Nov 2018 - 20:16

Tu fus un peu scotché par la réponse de ton cousin. Ainsi, il était prêt à carrément changer de camp simplement pour avoir la main de sa belle. Tu te secouas la tête intérieurement. Ce n’était pas possible. L’amour changeait donc à ce point-là… Pour le moment, tu n’avais en face de toi que les côtés négatifs d’être en couple. Ça ne faisait pas vraiment rêver à vrai dire. Il était impensable pour toi que Moran raisonne de la sorte. Cela ne lui ressemblait tellement pas, ce n’était pas lui.
— Tu ne sais pas de quoi tu parles, murmuras-tu la tête basse.
Tu avais connu ce milieu étant petit, tu connaissais leur vrai visage, tu savais ce dont ils étaient capables. Au moment de couper les ponts avec les autres familles, tu t’étais demandé pourquoi toi et tes parents n’alliez tout simplement pas voir les aurors ou la police magique pour arrêter ces adeptes de la magie noire. La réponse, tu l’avais trouvée toute seule en te rembobinant toutes ces années passées à leurs côtés. La réputation, la richesse, le pouvoir. Certaines familles avaient plus d’influence que le Ministre lui-même, ce qui craignait carrément. Au final, tout le monde savait sans pour autant bouger le petit doigt car chacun avait peur pour sa vie. C’était normal, tout compte fait. Mais pour lui qui ne les avait jamais vraiment connus, il ne pouvait se permettre de sortir de telles aberrations. Si ton cousin avait grandi de l’autre côté, votre enfance n’aurait pas été la même et vous le saviez tous les deux. Seulement lui était encore trop aveuglé par son amour pour Daisy qu’il en oubliait de raisonner normalement.
Tu l’entendis s’approcher de toi avant qu’il ne te prenne dans ses bras. Tu fermas les yeux et serras ta mâchoire. Tu n’aimais pas être dans une telle situation avec Moran, comme quoi les filles pouvaient faire des ravages, autant dans le positif que dans le négatif. Le Serpentard rompit le moment en se détachant de toi et en te faisant bien comprendre qu’il ne changerait pas d’avis. Un rire nerveux franchit tes lèvres.
— Aussi têtu que les Abbot, toi, fis-tu remarquer en essuyant le reste de tes larmes avec un sourire trise.
Ton cousin sortit de l’eau et se sécha avant de pointer sa baguette sur toi pour que tu sois tout propre. Heureusement que vous n’étiez pas au mois de décembre. Sortir trempé du Lac Noir n’était jamais une sensation agréable.
— Va pour le pudding. Mon ventre crie famine, fis-tu en retour avec un léger sourire.
Les plats de Poudlard étaient tellement délicieux, pour sûr qu’ils allaient te manquer. Quand on était étudiant, les repas n’étaient pas toujours très équilibré et malgré tes talents de botaniste et de potioniste, tu n’étais pas si bon que ça en cuisine. Ta mère te répétait sans cesse qu’il fallait que tu te trouves une copine sachant cuisiner, mais pour le moment être couple ne te donnait pas trop envie. Vraiment ?
— T'es pas fâché, j'espère ?
Tu te tournas vers lui en réfléchissant deux secondes. Fâché contre lui ? Pourquoi aurais-tu été fâché contre lui ? Ce n’était pas de sa faute. Ce n’était la faute de personne. C’était ainsi, voilà tout. La vie, le destin, le choix des gens. Il restait ton cousin, ton frère. Ça ne pouvait pas être autrement. Tu lui souris en lui tapant l’épaule.
— Si, très ! Pour appuyer ton ironie, tu ris un peu avant de retrouver ton sérieux. Mais promets-moi une chose, Moran. Ne laisse jamais une fille nous séparer, d’accord ? Tu tenais à ce que ça soit clair entre vous.
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Moran J. Powell

Moran J. Powell


COTÉ DU BIEN
On n'emporte avec soi que le bien qu'on a fait.

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| SANG : Sang-pur drainé de son scotch.


Caractéristiques du sorcier
| EPOUVANTARD : Evan Rosier.
| PATRONUS : Une pie bavarde
| POINTS DE COMPÉTENCE :

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MessageSujet: Re: Sous les branches d'un saule pleureur | FINI Sous les branches d'un saule pleureur | FINI - Page 2 129196351Mar 27 Nov 2018 - 13:11

Moran n'avait certes pas grandi entouré de sang-purs, mais davantage auprès des moldus de Callender, il n'en demeurait pas moins au courant de ce qui se passait dans les familles dont celle de sa mère était issue. Honora Powell, née Abbot, lui avait longuement fais étalage de ce qui se passait dans ce genre de famille. Moran n'était pas sot, et il n'était pas ignare. Vivre avec une famille détachée d'eux avait eu des conséquences qui lui semblaient s'effondrer sur lui maintenant. Sa scolarité auprès des Serpentards lui avait fais comprendre qu'il n'était pas du même monde qu'eux, et fréquenter Daisy, lui avait tout au plus donné l'impression d'être leur égal. Mais il ne l'était pas, et à leurs yeux, il ne le serait jamais. Uniquement parce qu'il avait dans ses veines, le sang d'un sorcier écossais. Alors Darius pouvait bien lui dire qu'il n'y connaissait rien, en réalité, il en connaissait un rayon. Autant que lui, facilement. "Détrompe toi" répondit-il brusquement, "je ne suis pas ignare". Une ombre sembla avaler son visage. Il savait aussi que son cousin avait souffert de cette enfance-là, et il s'en voulu immédiatement pour son manque de tact. Vouloir ce que son cousin ne voulait pas, uniquement pour satisfaire les beaux yeux bleus d'une fille... C'était limite et le jeune homme comprenait que son cousin se retrouve choqué par cette révélation. "Ne pense pas que je ne sais pas qui sont ces gens. Pourquoi tu crois qu'on a mis aussi longtemps à s'admettre la vérité, Daisy et moi ?" demanda-t-il encore. Car en effet, outre leurs fiertés démesurées, Moran avait toujours dans un coin du crâne cette idée selon laquelle elle était d'une classe supérieure par l'éducation qu'elle avait reçu, et qu'elle n'était pas du même monde que lui. Qu'est-ce qui l'avait fais changer d'avis ? Rien. La seule chose qui avait conditionné leur couple était un violent dérapage à dans la salle commune, auréolé d'une dispute. Il n'avait pas remis en question ses doutes, et elle non plus. Voilà où cela les avait mené. La famille de la jeune femme était violente, et absolutiste et Moran en combattant ses idéaux, avait longtemps pensé devoir combattre Daisy, aussi. Mais elle n'était pas pareille ou en tout cas, n'était-elle pas aussi extrême qu'eux. Et cela avait suffi à le satisfaire.

Et en plus de cela, le jeune homme était têtu. Comme un Abbot, au moins. Ce que Darius ne manqua pas de souligner. "Tu peux parler, toi !" s'écria son cousin en s'esclaffant. Vraiment, il était aussi têtu que lui-même et on ne pouvait pas nier qu'ils avaient au moins la moitié de leur patrimoine génétique en commun. Une fois hors de l'eau, l'Écossais prit un soin tout particulier à les sécher avant de se diriger vers le château, accompagné de Darius. Mais ce genre de situation, avec lui, n'était pas anodine. Ils étaient des frères et ils avaient à 99.9% les mêmes idées et les mêmes points de vue. Une telle radicalité dans l'expression du leur, bien différent ce jour-là, était tout à fait curieux. Moran craignait ce qu'il avait toujours crains, que l'âge adulte ne les sépare autant que l'école supérieure de magie. Il le craignait parce qu'il ne voyait pas sa vie sans le Serdaigle. Après tous, ils avaient même quelques jours d'écarts à peine... Si ce n'était pas un signe ! Le jeune se mit à rire devant la promesse que lui demanda son cousin. Pour sûr, aucune fille ne pourrait se mettre entre eux ! En tout cas le pensait-il sincèrement, jusqu'à ce que son esprit dérive vers la jolie Serpentard qu'il n'épousera jamais. Est-ce qu'il aurait laissé sa chère et tendre se mettre entre eux si elle l'avait pu ? Il n'avait malheureusement pas la réponse, et se contenta d'afficher un petit sourire en tendant son petit doigt à son cousin pour sceller leur pacte : "Jamais !".


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