La pureté du sang signifie-t-elle qu'une relation est pure ? ||Svet ||

NEUTRE

Gabin se baladait dans les couloirs lorsqu’il surprit une crinière blonde dans un coin. Il était difficile de la louper, elle était avachie sur un des bancs en pierre si caractéristique de Poudlard. La jeune fille semblait perdue dans ses pensées et Gabin reconnut sans peine la personne. "Svet, ça va ?" La jeune fille préférait qu'on l'appelle Lana mais lui appréciait de l'appeler comme il le souhaitait, de la même façon qu'il l'avait appelé la toute première fois ou il l'avait appeler en écorchant son prénom et seule la première partie était resté. Ce nom était en quelque sorte un souvenir de ce moment. Gabin en première année, venant d'arriver à Poudlard et ne connaissant que Londres et ses habitants avaient bien eu du mal avec ce nom aux consonnances si nordiques.

La jeune fille releva la tête sur un visage froid, très neutre. Beaucoup lui reprochait ce manque apparent d’émotions mais elle était simplement discrète et ne s'epenchait que peu sur ses sentiments et ses expressions changeantes se voyaient rarement sur ce visage. Mais quiconque connaissant un minimum la jeune fille pouvait remarquer bien plus que ce qu'elle acceptait de montrer. C’était des mimiques simples mais bien remarquables si on prenait le temps de l'observer un peu. "J'ai interrompu le fil de tes pensées ?" demanda-t-il a la jeune fille. Il s'assit à ses côtés et l'observa, elle était très pâle comme toujours et ses cheveux fins tombait en cascade sur son visage. Gabin était un garçon très extraverti et sociable ce qui effrayait parfois certaines personnes mais il se rendait compte qu'aux côtés de son aîné, il était plus calme. Était ce à cause de l’âge ? Bien sûr que non, Moran en était le parfait exemple. De sa maison ? Non plus car il y avait Nia. C’était sûrement simplement parce que c’était elle et qu'il se calait à sa personnalité. "Tu es encore plus pâle qu’à ton habitude ! T'es malade ?" s’exclama t- il. Enfin si seulement cela était possible car bien que côtoyant les Laensen qui venait du plus haut point nordique européen, Svet possédait un teint pâle presque transparent ce qu'il ne savait pas existant jusqu’à elle.

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Cela faisait quelques jours à peine Que Svetlana avait rompu avec Swann, sans lui donner de raison. Elle ne se souvenait pas d'avoir pleuré, même pendant son enfance. Les larmes avaient coulé, le soir même, silencieusement, sans qu'elle ne puisse s'en empêcher. Elle avait même perdu l'appétit et son teint de porcelaine avait pris une couleur plus blafarde qu'à l'habitude. Elle tenait plus à lui qu'elle ne le pensait. « Svet ca va ? » Ladite Svet tourna la tête mais elle savait parfaitement de qui il s'agissait. Il n'y avait que Gabin pour l'interpeller ainsi dans les couloirs et surtout à la surnommer ainsi. Ils étaient seuls dans le couloir mais Lana n'était pas suffisamment à l'aise pour laisser tomber le masque. Et puis, avec ses sombres pensées, elle ne voulait pas inquiéter son ami. Malheureusement, il ne la connaissait que trop bien. Ou heureusement ? Son regard se détourna légèrement. « Tu es encore plus pâle qu'à ton habitude. Tu es malade. » Lana se tourna vers la fenêtre la plus proche et se contempla dans le reflet. Il est vrai qu'elle avait perdu quelques couleurs. « La fatigue de fin d'année, comme d'habitude. » Non ce n'était pas comme d'habitude mais il fallait bien noyer le poisson.

Gabin était relativement différent de la jeune russe au niveau du caractère. Particulièrement jovial, il amenait du baume au cœur dans sa vie, de la joie de vivre aussi. Il exprimait librement tout ce que le protocole familial lui avait interdit. Ses parents lui avait inculqué l'art de paraître noble et de dissimuler ses sentiments. Personne ne doit savoir à quoi tu penses, disait son père, tu pourras ainsi faire ce qu'il te plait et manipuler l'opinion, créer des pions dans le jeu. Et il avait raison. Mais aujourd'hui, elle était fatiguée. Il connaissait son deuxième visage et elle connaissait le sien. Elle avait confiance.

Rien que d'y penser, Lana se sentit défaillir. Elle ne devait pas craquer, pas maintenant. Mais comment faire alors qu'elle avait son meilleur ami à ses côtés, celui qui la connaissait parfaitement, sur le bout des doigts, qui pouvait la comprendre. « Je... » Elle avait un nœud dans la gorge. Allait-elle pouvoir en dire davantage ? Elle le devait. Elle devait vider son sac à quelqu'un. Personne n'était au courant. « Je suis fiancée... ». Elle avait tellement de mal à se faire à cette idée. Son père avait promis de la laisser tranquille jusqu'à sa majorité. Mais à Poudlard les nouvelles vont vites. Le chef de famille avait appris pour sa relation avec un sang mêlé. Il lui avait écrit une longue lettre sur la question de la pureté du sang, sur son statut, sur sa relation avec un impur et enfin pour lui annoncer qu'elle était fiancée. Elle n'était qu'un investissement, un lien entre deux familles pour accroître la puissance de leur nom. Lana déglutit difficilement en serrant le parchemin dans la poche de son uniforme. Elle la gardait toujours sur elle, la relisait, encore et encore.

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Lorsque Svet avait relevé la tête, Gabin avait pu voir qu'elle avait vraiment une sale tête mais heureusement il avait plus de tact que cela ! Elle avait les traits creusés, elle semblait vraiment fatiguée, bref cela ses voyait qu'elle n'allait pas bien, sa question était donc purement rhétorique ou seulement une mise en situation pour creuser plus profondément. Lorsqu'elle mis en cause les examens, il n’avala pas une seule seconde cette idée mais son boulot n’était pas de juger mais d’être présent si ces amis avaient besoin de lui ce qui était le cas. "Oui bien sur" répondit-il pas vraiment convaincu. Il ne releva évidement pas que les examens étaient a présent fini et que ces derniers jours étaient bien plus officiels qu'autre chose et permettaient aux élèves de se retrouver au calme avant de se quitter pour l’été.

Le jaune était à présent assis et la fraîcheur de la pierre détenait avec la chaleur ambiante. Il profita donc de ce contact agréable et laissa simplement la jeune fille s'ouvrir à il comme elle le faisait quand elle en ressentait le besoin. Le manque de sorciers au kilomètre carré était propice à la discrétion. Lorsque la jeune fille ouvrit la bouche, il en resta une seconde sans mots. "Fiancée ?" répéta-t'il. Si la situation n'avait pas été aussi sérieuse, ce dernier aurait blagué sur le fait que cela faisait trop peu de temps qu'elle fréquentait Swann pour qu'elle songe déjà à l’épouser mais ce n’était vraiment pas le moment. "Ton père ?" demanda-t'il simplement, craignant la réponse et la connaissant déjà en même temps en vu de son état.

Il passa son bras autour de ses épaules pour essayer de l’apaiser. "Swann est au…" demanda-t-il sans pouvoir finir sa phrase pour demander si ce dernier avait été informé de cette décision impromptue. Il voulut lui dire tellement mais il valait mieux être prudent et y aller en douceur pour ne pas la brusquer, elle avait l'air d’être suffisamment perturbée pour ne pas en rajouter une couche.

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Il avait vu clair en elle dès le début. Comment en aurait-il pu être autrement ? Gabin et Lana se connaissaient sur le bout des doigts. Un léger silence suivit sa révélation, comme si Gabin n'osait le croire également. « Ton père. » Svetlana hocha la tête en silence. Elle aimait sa famille, elle état fière de son rang, mais bien souvent elle maudissait son sang qui l'obligeait à vivre une vie qu'elle ne voulait pas. Aller contre l'avis de son père, c'était entièrement renier son passé. Était-elle prête à cela ? Pas encore. Lorsque son ami passa un bras autour de ses épaules, la belle slave se tendit légèrement. Les contacts, ce n'était pas son truc, elle qui avait vécu dans la froideur et l'attitude protocolaire. Cependant, elle se laissa doucement aller, dissimulant doucement son visage dans son épaule, cachant son visage blafard et marqué par la fatigue afin qu'il s'exprime à l'abri des regards.

Svetlana ferma les yeux, savourant cette situation qui apaisait son âme, déchirée. « Swann est au... » « Au courant ? » enchaîna la jeune femme. Toujours cachée dans son épaule, elle soupira longuement. « Tu es le seul à savoir pour l'instant. » Importante confidence. Elle lui témoignait ainsi la confiance qu'elle avait en lui. Elle devait profiter de ces instants avec Gabin. Peut être que bientôt ses parents lui imposerait de ne fréquenter que des personnes de son rang ? Qui sait... Elle devait se préparer à l'éventualité. « Je ne lui ai rien dit. Rien du tout. Je l'ai quitté sans raison... » Au fond, elle avait honte de son comportement. Tout cela était bien loin d'elle, de ses valeurs. Mais elle préférait qu'il la haïsse, qu'il la méprise, plutôt que de le voir malheureux de la voir liée à un autre, selon e bon désir de son père.

Lentement, elle redressa la tête, frottant doucement son visage, comme si ce simple geste pouvait suffire à effacer les traces de fatigue. Avec une longue inspiration, la reine des glace reprit un peu de sa splendeur, laissant son regard clair se perdre dans le vide. « C'est mieux comme ça ! » Sa décision était prise. Elle ne lui dirait rien. C'était mieux ainsi, mieux pour lui. Ne pas s'enfermer dans les regrets et le passé. Elle se leva et s'approcha de la fenêtre. Elle l'ouvrit et aussitôt le vent s'engouffra, soulevant ses longs cheveux blonds. « Si tu as des cigarettes... » Lana avait déjà fumé quelques bouffées, appréciant l'effet de torpeur, mais c'était épisodique. Cependant, aujourd'hui, elle avait besoin de ressentir cet sensation de détente. Son corps était tendu à l'extrême.

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Svet acquiesa et il compris que les machinations étaient sûrement du au fait que son amie vivait sa vie comme elle l'entendait sans se soucier du regard extérieur . Elle se sentait libre mais comme toujours lorsqu'il était question de famille et d'autant plus de figure parentale, il était dur de se soustraire aux exigences qui ne correspondait pas toujours a leurs propres souhaits. Lorsqu'elle lui apprit qu'il était le seul à être au courant, il fut vraiment touché de la confiance qu'elle lui accordait. "ça me touche" dit-il simplement.

Il savait que le choix de son amie avait été fait pour éviter de souffrir en expliquant à une personne qu'elle aimait qu'elle ne pouvait pas être avec lui non par choix mais par obligation. Elle préférait qu'elle le déteste sans raison. Il savait qu'elle n’aimait pas les contacts physiques mais il voulait l'apaiser et c’était le seul moyen qu'il avait trouvé. "Même si c'est dur, je pense que tu lui dois la vérité, ou tout du moins lui dire qu’Il n'est pas responsable de cette séparation" souffla t- Il." Enfin peut être pas maintenant, mais lorsque tu te sentiras prête" Elle était songeur et sûrement pas prête à évoquer cette possibilité pour le moment mais il devait lui dire.
"J'en ai mais ce n'est pas une bonne idée vu ton état , je tiens a toi mais fuir maintenant n'est pas la solution" dit-il en essayant d’être le plus apaisant possible. En effet, la situation était compliquée, très compliquée et il était difficile de trouver les mots juste. "Tu sais, je ne peux pas complètement comprendre cela car je ne suis pas sang pur et que personne dans ma famille n'a cet état d'esprit mais je sais ce que c'est d’être partagé entre ce que l'on vous demande et ce que l'on veut faire..." La jeune fille ne pouvait pas comprendre car elle ne savait pas ce qu'il avait vécu avec son père, personne ne le savait sauf Nia. Mais si partager ses sentiments face à cette période pouvait apaiser son amie, il le ferait.

Svet était belle, sang-pur, raffinée polie, il serait bête de lui imposer quelqu’un dans la mesure où ce qu'elle était ne pouvait que convenir à sa famille. Elle avait tout de la jeune fille prête à être intégrée dans la société si on oubliait le fait qu'elle ne déterminait pas la valeur d'une personne à cause de son sang. Lorsqu'elle sera prête, Gabin savait qu'elle trouverait celui qui lui conviendrait et qu'elle aimera et ainsi, elle pourra être en paix avec elle-même tout en étant en bons termes avec sa famille. Se précipiter pour la faire devenir tel que son père voudrait qu'elle soit n’entrainerait qu’une coquille vide à la place de son amie. Elle ferait tout pour répondre aux demande de son mari et de sa famille mais cela la briserait. Ce qui était la dernière chose qu'il souhaitait. "Tu connais Lys Malefoy ? "

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Lui dire la vérité ? Non, assurément pas. Rien que d'y penser... Svetlana se contenta de soupirer, indiquant clairement sa position à son ami quant à ce sujet. « Enfin peut être pas maintenant, mais lorsque tu te sentiras prête ». Prête ? Le serait-elle un jour ? Surtout à quoi cela servira-t-il à part attiser les regrets et la rancœur ? Elle soupira une fois encore lorsque il refusa de lui donner ce qu’elle désirait en cet instant, une bouffée de nicotine. Pour oublier. Pour s'évader. La jeune slave s’accouda conte le rebord de la fenêtre, laissant l’ovale de son visage reposer dans la paume de sa main. Fuir… Si seulement c’était possible ! Elle en rêvait de plus en plus. Mais pour aller où ? Elle était encore coincée pour deux ans, le temps de finir ses études à Poudlard, et après ? Les idées venaient et tournaient dans son esprit, lui donnant des migraines incessantes et carabinées. « Pour l’instant je ne préfère rien lui dire. Je n’ai pas de solution de secours. Quand j’aurai fini l’école, soit je suis les volontés de mon père et je… » Je quoi ? Je deviens une marionnette dans les mains d’un Lord noir ? C’était ce qui lui pendait au nez. « Soit… » Soit quoi ? Elle n’en avait aucune idée.

Svetlana connaissait sa valeur. Avec son éducation, on lui avait inculqué l'idée que leur sang était supérieur aux autres sorciers mêlés, plus encore ceux nés des moldus. Mais lorsqu'elle est arrivée à Poudlard, elle a rencontré tellement de gens, dont Gabin, sang mêlé. La valeur d'un sorcier se limite-t-elle à la seule nature de son sang ? Svetlana en doutait. Petit à petit, dans ce château perdu au fin fond de l'Écosse, elle avait appris à se forger ses propres opinions, elle avait étudié, encore et toujours. Mais jamais, au grand jamais, elle ne parlerait de cela dans sa famille. C'était mal vu chez les sangs purs de conviction traditionnelle de s'émanciper,il fallait voir la situation d'Andremeda Black, mais chez les russes, c'était une toute autre dimension.

Son regard se perdit dans la contemplation du ciel azuréen. « Tu sais, je ne peux pas complètement comprendre cela car je ne suis pas sang pur et que personne dans ma famille n'a cet état d'esprit mais je sais ce que c'est d’être partagé entre ce que l'on vous demande et ce que l'on veut faire... ». Ses sourcils se froncèrent. Non pas parce qu’elle s’indignait de ses propos, à l’image d’une adolescente qui se sent incomprise du monde entier. Non, au contraire. Que voulait-il dire par là ? Ses idées noires s’envolèrent afin de se concentrer sur un nouveau sujet. « Comment ça ‘tu sais’ ? ». Il enchaîna. « Tu connais Lys Malefoy. » Svetlana hocha la tête. Dans le milieu dans sang pur, il se connaissait, ne serait-ce que de vue. « Serpentard, sœur de Lucius, fiancée à Amycus Carrow. ». C’était comme une leçon apprise par cœur, qu’elle récitait tel un robot. « Pourquoi me parles-tu d’elle ? »

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La jeune fille ne semblait pas vraiment prête à accepter ce qu'il lui disait ce qui était tout à fait normal mais après tout mais il était de son devoir de lui dire. Il y avait encore plus de fureur qui émanait d'elle lorsqu'il lui refusait ce qu'elle lui demanda mais il ne voulait pas qu'elle fuie. "Un ami ne dit pas toujours ce qui fait plaisir mais je dois dire ce qui est juste." En effet, elle avait le droit d’être e colère avec ce qui lui arrivait et si elle avait besoin de se défouler sur lui, soit qu'elle le fasse, jamais il ne lui en tiendrais rigueur. "Très bien, si c'est ce que tu souhaites"

Bien évidement, elle avait été élevée dans un certain état d'esprit. Elle était une sang pure, elle se devait d’écouter ce qu'on lui ordonnait tout simplement car elle n’était pas en droit de se rebeller ou alors uniquement de manière symbolique. "Comment te dire ça, c’était compliqué avec mon père à cause de certains de mes choix ou je devais décider entre me soumettre à sa volonté ou écouter mes désirs… "

Svet était en effet très bien renseignée sur le sujet de sa camarade blonde ce qui lui facilitait un peu la tâche. Même si le sujet était délicat, très délicat. "Elle fait partie d'une des famille de sang pur les plus respectés d’Angleterre voire du monde entier" commença t-il. "C'est au sujet de ses fiançailles justement, elle y est fermement opposée. Et bien qu'elle ai toujours tout acceptee pour faire honneur à sa famille. On entend dire qu'elle va faire en sorte de provoquer une annulation" Il souffla pour reprendre sa respiration. "Tu as donc le choix, tu peux te battre si tu le souhaites."

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Les mots de son ami résonnait en elle. « Un ami ne dit pas toujours ce qui fait plaisir mais je dois dire ce qui est juste ». Un ami, elle aimait ce moment. Ils étaient si peu nombreux dans son cercle à être aussi sincère. « Je sais ! » souffla-t-elle. Elle ne lui en voulait pas pour sa sincérité. Comment le pourrait-elle ?

La conversation dévia pour préférer un sujet qu'ils n'avaient, d'après ses souvenirs, jamais abordés. Son père... Choisir entre se soumettre à ses volontés ou écouter ses désirs ? Cela lui rappelait fortement sa propre situation, tellement semblable à d'autres enfants de sang pur. Cependant, Gabin n'était pas issu d'une famille avec un tel héritage, il était de sang mêlé. Il enchaîna rapidement sur le cas de leur camarade Malefoy. Les renseignements qui lui offrit, elle en connaissait plus ou moins la teneur. Elle eut un rire amer.

« Et tu crois que les Malefoy, l'une des plus puissantes de toute l'Angleterre, pourraient accepter qu'elle annule ses fiançailles au profil d'un sorcier dont la famille n'est pas inscrite sur le registre des Nott ? » Belle illusion. « Si Lys Malfoy annule ses fiançailles, ce sera au profit d'un autre parti... de sang pur. » Et ce sera la même chose pour elle. « Je ne peux pas me battre... Ma famille est tout pour moi, et j'ai aimé ces moments passés avec Swann, plus que je ne l'aurai imaginé. Je dois faire un choix. Mais tant que je suis à Poudlard, je dois me soumettre, quoiqu'il arrive. » Et sans oublier que la famille Vassiliev sont la deuxième plus influente et puissante de toute la Russie, derrière les Romansky.

Svetlana poussa un long soupir tout en marmonnant quelques mots en russe. Elle utilisait sa langue maternelle quand elle était excédée, fatiguée, énervée, bref quand elle avait un surplus d'émotion qu'elle devait faire ressortir tout en gardant son éternelle impassibilité. « Mais il y a une chose qui m'intrigue. » Son regard clair se planta fermement dans les iris de son ami. « Que s'est-il passé avec ton père ? Quels choix as-tu du faire ? ». Elle fit une pose, puis elle demanda, la voix teintée de douceur « Raconte-moi. »

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La situation était délicate, il était inutile de prétendre le contraire et trouver les mots justes pour la réconforter sans s'apitoyer sur son sort était complexe. C’était déjà un bon début, elle ne rejetait pas son amitié et semblait croire en sa sincérité ce qui rendait l’échange plus brut et naturel. " D'accord " dit-il tout simplement. Il fit exprès de ne pas s’éterniser sur son père qui était un sujet délicat. La relation entre les deux pendant une certaine période était plus qu'electrique. Heureusement qu'il avait eu Nia et ses parents pour apaiser les tensions mais les deux ne s’étaient pas parlés pendant près de deux étés et avaient tout faut pour d’ignorer afin de ne pas relancer le débat interminable et sans fin qu s’étaient installés entre eux.

" Peut être bien, mais ce sera son choix. Et tu ne sais jamais de quoi l'avenir est possible. Tu es encore une élève, une enfant." il ne prononça pas ce dernier mot pour la contrarier mais simplement pour lui faire comprendre autre chose. " Tu ne devrais pas être mêlée aux manigances si jeune, certes dans le monde des sorciers, on a tendance à se marier tôt mais ton heure n'est pas encore venue. J'en suis certain." Lorsqu’on ne trouvait pas les mots adaptés, la meilleure chose à faire était d'être sincère ainsi, même si nous sommes dans le faux, la personne connaîtra le fond de nos pensées. "Bien sûr que tu aimes ta famille mais es-tu prête à être malheureuse toute ta vie pour leur faire plaisir. Si tu ne veux pas de ces fiançailles, refuse les non pas pour Swann mais pour toi. Je n'ai pas dit que ce serait facile, je n’ai pas dit qu'il ne risque pas d'y avoir des tensions avec ton père mais prend le risque d’être heureuse. Il est difficile plus que tout de ne pas répondre aux demandes de nos parents, on se dit qu'ils ont tout fait pour nous alors que nous devons leur rendre. Je ne dis pas que tu dois refuser mais demande toi jusqu’où tu es prête à aller pour répondre aux demandes à tes parents et jusqu’où es tu prête à aller pour être toi." Bon c’était une longue tirade, une très longue tirade mais il n'avait rien prévu, il a simplement laisser les mots qu’ils pensaient déborder en espérant que ça aiderait Svet d'une manière ou une autre.

Une chose qui l’intrigue ? Il n'avait pas été clair sur un point. " Ha" il avait commencé sans se livrer entièrement et forcément elle voulait savoir le pourquoi du comment. "Tu connais le métier de mon père ? " C’était une question rhétorique car tous le connaissait. "Cela fait plusieurs générations que la boutique se transmet de père en fils et pourtant c'est Nia qui va le reprendre. J'ai grandi en me faisant répéter que je serai le digne héritier de mon père. Or ce n’était pas mon souhait ce qui n'a pas particulièrement plu à mon père… "

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Penser à elle. Cette idée la laissait, justement, pensive. Qu'était-elle dans cette famille ? Qui était elle ? Qu'allait-elle devenir ? Son avenir lui semblait pourtant déjà tout tracé, depuis quasiment sa naissance. Oui, Gabin avait raison sur un point, elle ne devait pas être mêlée aux manigances des adultes et pourtant.... c'était bien malgré elle. Ce que son ami ne comprenait pas, c'était les consequences. Svetlana ne ridait pas seulement de simples tensions avec son père. Autre point d'accord, il lui restait encore deux années à Poudlard. Elle pourrait toujours préparer le terrain. « Merci pour ta franchise, c'est une chose rare. J'aime ce côté, chez toi. » Elle lui faisait confiance. Entièrement.

La transmission d'une entreprise familiale. C'était un objet de nombreuses discordes également.

« Quelle belle équipe nous faisons. » Cette réplique était-il à la fois ironique et teintée de tendresse. L'ironie de leur condition mais aussi la tendresse d'être amis, proches. Lana ne s'était confiée qu'à deux personnes, lui et Darius. Qui se ressemble s'assemble, non ? Parfois elle se demandait pourquoi elle n'était pas tombée amoureuse de lui. Cela aurait été tellement plus simple. Elle avait beau le regarder, encore et encore, elle ne ressentait pour lu qu'une Vivien amitié, entre tendresse et confiance, dévotion et confidence.

« Et avec ton père ? Est-ce toujours aussi tendu où vous vous êtes réconciliés. » Elle devait se préparer. Mentalement mais pas que. Se nourrir d'exemple. Étudier le terrain. Évaluer les possibilités... Mais aussi le cas de son ami l'intéressait tout simplement parce que Gabin était son ami. Il avait su l'écouter. Ne devait-elle pas en faire de même ? L'amitié ne va pas que dans un sens. C'est pour cela aussi que Lana n'a que très peu d'amis. Les gens en qu on peut avoir réellement confiance se compte sur les doigts d'une main.

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Même si Svet semblait avoir déjà décidé, il se rendit compte qu'elle avait simplement besoin de parler ou alors d'entendre les possibilités. Les actions des parents nous concernant nous paraissent souvent injustes et pourtant on s'y plie la plupart du temps simplement parce qu’on ne veut pas les décevoir ou que l'on refuse de voir de la déception dans leurs yeux quand ils nous regardent. S'y soustraire est sûrement une des choses les plus difficiles qui soit mais il faut parfois le faire quand on sait au fond de nous qu’il n'y a qu'ainsi qu'on pourrait être heureux. Svet était née dans une famille de sang-pur très respectée autant par sa propre famille que par ses pairs. Ils sont un peu comme la royauté de leur pays et il est bien connu que les princes et les princesses font souvent des mariages arrangés. Souvent ? Oui mais ça ne voulait pas dire tout le temps. Les parents ne sont ils pas encore plus heureux lorsqu’Ils voient que leurs enfant étaient pleinement épanoui dans une branche choisie. "C'est tout à fait normal, je n'ai pas envie de te mentir mais je ne veux pas que tu fasses un choix, peu importe lequel, qui te rende malheureuse. Tu es une personne extraordinaire Svet et je suis sûre que tu trouveras le bonheur dans ta vie !" c’était tout ce qu’elle lui souhaitait, tout ce qu'elle méritait autant au niveau professionnel que personnel.

Il fit un petit sourire à la remarque de sa camarade. En effet, mais à ce qu'il en voyait, tous les élèves de Poudlard étaient dans le même cas, la période de l’adolescence chez un sorcier est souvent difficile d'autant plus que l’autorité des parents est souvent renforcé dans ce monde. " Tu sais, les né-moldus ont souvent des problèmes avec leurs parents car eux ne connaissent pas notre univers ce qui entraîne souvent des conflits très durs. Les sangs purs, sont partagés entre le souci de maintenir les traditions et le fait de prendre des décisions qui leur sont propres et les sang-mêlés ont parfois du mal à accepter ce qu'ils sont entre les insultes et le fait d’être entre deux mondes. Et cela, ça ne concerne que le sang, il y a tous les autres soucis qui s’y additionne."

Son père, est ce que c’était réglé ? En quelques sortes mais cet acte a sûrement été un des plus difficiles de toute sa vie et les conséquences ont été difficiles à vivre. "Je ne veux pas te mentir… Ça a été vraiment très difficile. Après avoir passé un été à opposer des arguments et à tourner en rond, il a finalement passé presque un été entier encore après à ne pas me parler ou alors à peine. J'avais 13 ans ça à été très compliqué à vivre. Je ne sais pas comment j'aurai pu le supporter si je n'avais pas eu Nia et ses parents, ils m'ont épaulés accueillis des que je le souhaitais et ont parlé avec mon père." Ces étés avaient été horribles, il pouvait heureusement penser à autre chose lorsqu'il était à Poudlard mais il lui envoyait de longues lettres qui n’avaient que rarement des réponses et souvent avec des sujets qui n’avaient rien à voir. Il avait souffert, à un point rare, ils étaenit complètement déconnecté. "Jusqu’à il y a peu de temps, je t’aurais dit que cela c’était réglé, on avait retrouvé notre lien mais uniquement en surface car le sujet restait très sensible et on ne l'abordait jamais. Mais cette année, Nia à été souvent présente au magasin. Elle étudie encore et toujours plus bien qu'elle ait déjà de nombreuses compétences. Le métier de mon père est beau car il est passionné comme personne et Nia à hérité de la même passion. En la voyant ainsi, je pense qu'il s'est rendu compte à quel point faire ce métier en le voulant est important et Nia est bien sa digne héritière. Quand je suis retourné chez nous pendant les vacances d’hiver, j'ai pu voir que le sujet était enfin classé et reelement."

Pff, raconter tout ça était épuisant mentalement, personne n’était au courant a part Nia et même si tout cela était passé, cela avait été horrible. "Comme tu vois, dans mon cas ça a été compliqué, il est possible que ce le soit encore plus pour toi, ou moins, je ne peux pas te le dire mais si tu souhaites t'opposer à cette décision sache que le chemin sera sûrement semé d’embûches." Il ne voulait pas dramatiser la situation, ni lui faire croire à un monde de bisounours. Après tout, cela pourrait bien se passer pour elle, son père peut très bien être compréhensif, il l'ignorait mais il voulait qu'elle sache que c’était possible. "Peu importe ta décision, je serai toujours à tes côtés et je te soutiendrai."

HJ:

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"C'est tout à fait normal, je n'ai pas envie de te mentir mais je ne veux pas que tu fasses un choix, peu importe lequel, qui te rende malheureuse. Tu es une personne extraordinaire Svet et je suis sûre que tu trouveras le bonheur dans ta vie !" Que dire face à cela. Son masque de froideur fondit instantanément. Ces mots la touchait ! Réellement. Gabin n'était pas l'un de ses proches amis pour rien. Elle pouvait vraiment lui montrer ses émotions, son âme, ses pensées. Il compara sa situation avec celle des enfants moldus. Certes Svetlana était très tolérante vis à vis des autres sorciers par-rapport à sa famille mais il y avait des restes de son éducation, notamment cette vision élitiste de la sorcellerie. "Si mon père t'entendait le comparer à moldu, tu serais foudroyé sur le champ." Et le pire, c'est que c'était loin d'être une simple métaphore. Svetlana avait eu vent de son rapprochement avec un certain Lord Noir.

Et il parla de son père. De sa relation. De ses difficultés. Lana le laissa parler, sans l'interrompre. Réellement intéressée par la situation de son ami. Elle retourna s'asseoir à ses cotés, silencieuse. Respectueuse. "Tu es courageux". Cela avait dû être une dure épreuve. Est-ce qu'elle aurait le même courage ? Elle en doutait.

Elle avait toujours été la fille de Dimitri Vassiliev, sa fierté, autant que son frère. Elle était l'honneur de la famille par ses attitudes dignes, ses capacités en magie et en violon. Elle avait toujours écouté son père. Toujours. Même pour Swann. Elle avait fait selon ses désirs. Elle l'avait quitté. Et puis, c'était soit ça, soit son frère s'en mêlait et ce n'était jamais de bonne augure. Lana adorait son frère, plus que quiconque, mais elle savait également de quoi il était capable. N'était-ce pas lui qui avait balancé à son père sa relation avec Swann ?

Les derniers mots de Gabin finirent de l'achever. Elle suivit son instinct. Sa main blanche et froide se posa sur la joue de son ami et elle déposa un baiser du bout des lèvres sur son autre joue. "J'ai de la chance d'avoir un ami comme toi." Elle plongea son regard d'acier dans les siens, celant à son tour une promesse. "Toi aussi, tu peux compter sur moi. Quoiqu'il arrive..." Jamais ils n'avaient été aussi proches qu'à cet instant. "Tu pourras me demander n'importe quoi". Et elle le pensait. "Enfin, dans la mesure du réalisable.". Et elle lui offrit un sourire, éclatant, sincère, sans retenue, rare.

Elle fut pensive un moment. "Ca aurait été plus simple d'être amoureuse de toi... A croire que j'aime les choses compliquées." Il y avait un voile de tristesse dans sa voix mais beaucoup d'humour également. "Promet moi qu'on se verra pendant les vacances ! Sortons ! Dansons ! Fumons ! Buvons ! Je veux profiter de cette vie."

NEUTRE

Gabin détestait voir sa meilleure amie ainsi et malheureusement, il n'y avait pas de formule magique que ce soit pour lui donner la réponse à ses questions ou tout simplement lui faire oublier son chagrin. Il savait que cette relation devait vraiment être difficile à vivre pour elle. A chaque fois qu'elle lui parlait de son père, il sentait qu'elle avait un grand respect pour lui, qu'il comptait énormément à ses yeux même si elle n’était pas toujours d'accord avec lui. Bon l’idée de parler des né-moldus n’était peut être pas la meilleure idée du siècle car après tout, elle avait quand même été élevée dans des valeurs puristes mais elle avait envie de lui montrer que chaque personne avait des problèmes et qu'ils pouvaient parfois être plus importants que d'autres. "Je vais donc espérer qu'il n'ait pas de micros dans le château car je tiens un peu à ma vie quand même" dit-il avec humour. Il ne craignait en rien le père de Svet pour la simple raison que Gabin avait ses propres opinions et il ne comptait pas les changer ou se mesurer pour faire plaisir à un vieil homme.

Puis, lorsqu'il aborda le sujet de son propre père, cela était compliqué mais moins douloureux que ce à quoi il s’attendait. Peut-être avait-il enfin suffisamment de recul par rapport à toute cette histoire ! Courageux ? Non sûrement pas. Je ne pense pas que j'ai été courageux » dit-il avec sincérité. "Je pense surtout que j’étais inconscient. Je ne mesurais pas encore les conséquences de ce que mes paroles allaient engendrer. Mais peut-être que c'est cette innocence qui m'a permis d’oser et de ne pas avoir peur." Bon là, elle ne devait pas vraiment comprendre ce qu'il lui disait. "Je comprend que ce soit encore plus dur pour toi car moi j’étais un enfant, toi, tu sais pertinemment les tensions que cela peut engendrer si tu t’émancipes et c'est ce qui fait que la situation est encore plus sensible." Car Gabin aurait-il eu le courage de recommencer s'il avait du parler à son père maintenant ? Il ne saurait le dire. Il ne regrettait pas le fait d'avoir réussi mais est ce que devoir dévoiler la vérité à sa famille devrait être si difficile ? Non, certainement pas, même si c'est dur, les parents devraient pouvoir (presque) tout accepter de leur enfant. Et si ce dernier a des désirs différents des leurs, est ce si grave que ça ? Après tout, ils devraient rester envers et malgré tout une famille, des personnes qui peuvent tout se dire. Alors pourquoi tant de familles se déchirent ? Il n’avait pas la réponse mais c'en était désolant. Il essaya de se promettre à cet instant qu'il essaierai toujours d’être compréhensif avec ses futurs enfants même lorsque ce serait difficile.

Le geste de remerciement de Svet si simple et pourtant si fort ému Gabin. Elle avait transmis tous ses mots en l'embrassant et il savait ce que cela lui coûtait. "Moi aussi, j'ai de la chance, tu comptes énormément pour moi." Les dernières phrases de Svet le touchèrent plus que tout. Et bien malgré lui, une larme coula de sa joue. Leur relation à cet instant était parfaite. Il se comprenait, ils se regardaient dans les yeux, c’était une promesse. Une promesse scellée sur ce moment qu'ils seraient toujours la l'un pour l’autre quoi qu’il arrive. "Merci, je le sais, et il en va de même pour toi". Il l’accompagna en souriant à son tour.

"Je ne suis pas vraiment sûre de ce que tu dis, après tout, je suis un sang-mêlé aussi, le problème est donc le même qu'avec Swann. Mais c'est gentil" dit-il avec un sourire compatissant car elle venait de dire bien malgré elle que ce qu'elle ressentait pour Swann était de l'amour et non simplement de l’attirance mais ce n’était pas vraiment le moment de mettre ça sur le tapis. "Bien sûr qu'on se verra. Ce n’est pas parce que tu auras quitté Poudlard qu’on ne se verra plus. Je compte bien être présente à toutes les étapes de ta vie."

NEUTRE

Ce moment là restera gravé à jamais à sa mémoire. Les deux adolescents venaient de sceller une promesse, silencieuse. Pas besoin de mot. Doucement, Lana essuya la larme qui venait de couler le long de la joue de son ami. Précieuse larme. Elle recelait toute l'émotion de son ami. Quand avait-elle pleuré pour la dernière fois ? Cela semblait être une éternité. Elle était jeune. Sept ans ? Svetlana était pourvue d'une épaisse carapace. Gabin l'avait bien percée.

Svetlana avait longtemps cru qu'elle n'aimerait personne autant que sa famille. Elle adorait son père et elle vénérait son frère. Avec Vladimir, ils partageait beaucoup de choses. Elle s'était tellement de fois confiée à lui. Elle l'aime même si elle sait de quoi il est capable. Il vénère Voldemort. Il le suit corps et âme. Et pourtant, elle ne peut s'empêcher de l'aimer. Et puis, maintenant, il y a Gabin. A qui elle se confie. Avec qui elle partage de beaux moments. Devant lequel elle joue du violon, et il n'y a que sa famille, Darius et lui qui ont eu ce privilège. Elle connait les deux facettes de sa personnalité. Il connait la Svetlana derrière le masque. Elle sourit à ses propos. "Toutes ! Sans exception. Et moi je serai là aussi pour toi." Que de belles paroles.

Svetlana y croit. Seulement, sera-t-elle en mesure de respecter ses promesses ? Elle l'espérait de tout coeur. "Tu sais que je suis invitée pour l'anniversaire de Wilda." Son regard se mit à pétiller. "Ce sera idéal pour se vider la tête et s'amuser." Lana serra la main de son ami puis se leva, une fois encore. La belle ne tenait plus en place. A ce moment, la cloche retentit. Le temps filait à une vitesse. "J'ai cours de runes. Merci encore de m'avoir écouté et d'avoir partagé avec moi ton histoire. Cela compte beaucoup pour moi... mon ami." Elle lui offrit un dernier sourire puis remit le masque. Les gens commençaient à remplir les couloirs, passant d'un cours à l'autre. Et elle partit.

Spoiler:

» Ma venue ne signifie pas acceptation... Mais si elle peut vous calmer cinq minutes. (Penny <3)
» C’est l’histoire d’un né moldu, d’un demi géant et d’une sang pure qui entrent dans une forêt | SUJET CLOS
» "Comment elle va ?" *hurlement strident* "elle va bien" (Orion Greengrass)
» Balayons les restes de notre relation | WILDA
» Sang pur, sang mêlée, sentiments entremêlés ! COLE

La pureté du sang signifie-t-elle qu'une relation est pure ? ||Svet ||

La pureté du sang signifie-t-elle qu'une relation est pure ? ||Svet ||

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