ϟ la répartition

NOM - Bubblington PRENOMS - Imogen dite ‘Moggy’ DATE DE NAISSANCE - 20.02.1966 AGE - 11 ans VILLE D'ORIGINE - Manchester, UK CLASSE - 1ère année SANG - Mêlé

Moggy ouvre plus souvent la bouche pour faire éclater des bulles de son chuddy que pour parler, ce n’est donc pas la gosse la plus facile à cerner. Elle est comme sa façon de parler, profondément mancunienne, et suscite plus souvent l’embarras que la grâce, attire plus facilement la moquerie que la sympathie. Entre ses phrases, sa respiration grince comme un soufflet de forge. Ses mots sont soufflés par le nez. Sa langue est râpeuse, ses mots hachés menu, avec un accent rocailleux qui roule par-dessus. Son parler transmet le son et les couleurs du nord du pays, le vent, la suie, la brique, les éclats de rire et les combats perdus.

Moggy a pleuré, crié, supplié, perdu le jour où son père sorcier l’a laissée seule avec sa cracmolle de mère. La gosse ne pleure aujourd’hui plus du tout, même quand sa mère lui met des calottes. C’est parce qu’elle l’aime qu’elle l’éduque aussi durement. Moggy l’aime en retour mais la déteste beaucoup aussi. Elle sourit quand sa mère lui fait des nattes, elle s’amuse quand elle joue aux billes avec les enfants moldus de son quartier, elle rit aux éclats quand son chien court derrière le livreur de lait. Elle n’aime plus le livreur depuis qu’il l’a décoiffée en l’appelant ‘tough kid’ car elle déteste tous les garçons qui se prennent pour son père. Elle aime bien les autres enfants mais eux ne l’apprécient pas beaucoup en retour. Elle est très forte aux billes et leur prend leurs affaires préférées quand ils perdent. Sa mère ne la gronde jamais quand cela arrive. Sa mère ne la punit que quand elle est faible.

VOTRE PATRONUS - Elle ne l’a pas encore rencontré.
VOTRE EPOUVANTARD - Sa mère, lunettes à triple foyer sur le nez, clope au bec.
VOTRE PARFUM DE BERTIE CROCHUE PRÉFÉRÉ – Crumble aux pommes.
VOTRE SORTILÈGE PRÉFÉRÉ – Glisseo, très marrant de voir ses adversaires dévaler un escalier sur les fesses.
VOTRE POTION PRÉFÉRÉE – La potion à hérisser les cheveux l’amuse beaucoup également.
VOTRE COURS PRÉFÉRÉ – Les cours de vol, bien entendu !
VOTRE BOUTIQUE PRÉFÉRÉE SUR LE CHEMIN DE TRAVERSE – Elle aime bien flâner dans la ménagerie magique.
VOTRE SORCIER CÉLÈBRE PRÉFÉRÉ – Le chanteur guitariste du groupe des ‘Buzzsticks’ depuis leur tube Ever Fallen in Love.
VOTRE CRÉATURE MAGIQUE PRÉFÉRÉE – Les niffleurs.
L'ODEUR DE L'AMORTENTIA – L’odeur de la pluie sur le trottoir chaud lorsqu’un orage éclate en pleine canicule puis un mélange de soie, nicotine et parfum (le foulard de sa mère dans lequel elle s’endort quand elle a le droit de veiller tard avec elle devant la télévision).

AUTRE CHOSE A AJOUTER ? - Moggy n’est peut-être pas la meilleure en classe mais démontre un sacré talent pour les bavboules. Elle porte fièrement autour de la taille une sacoche généreusement remplie des prises de ses adversaires vaincus.

Explications : Tu te trouves dans le Poudlard Express, en route vers ta Première Année. Soudain, une élève un peu plus âgée entre dans ton wagon et commence à te poser des questions.

« Salut, je peux m'installer ici ? Moi c'est Penny Clearwater, je suis Préfète, et toi tu t'appelles comment ? Tu vas faire ta première rentrée à Poudlard, on dirait. Faut pas t'inquiéter, ça va aller. Tu sais déjà dans quelle Maison tu voudrais aller ? »

Il y avait les nouveaux élèves qui collaient les basks de leur aîné, ceux qui grattaient déjà entre eux une surface d’amitié, puis il y avait les derniers, dont la gosse faisait partie, qui avaient trouvé une banquette inoccupée dans le wagon qui leur paraissait le moins peuplé … Imogen Bubblington n’était pas le genre de sorcières à se laisser impressionner, son estomac était pourtant un sac à noeuds en ce redoutable jour de rentrée. Une grande blonde s’assit en face qu’elle ne put s’empêcher de dévisager en arrêtant de mâchonner son chuddy. « Moggy … ». Elle ne connaissait pas aussi bien que les autres enfants les différentes maisons de sa future école. Le bout de ses oreilles qui dépassait entre deux mèches de cheveux châtains rougit légèrement et ses sourcils se froncèrent farouchement. Moggy n’aimait pas qu’on lui pose des colles.

« Je vois, je vois. Ben verdict à la cérémonie de Répartition, alors ! C'est le Choixpeau qui décide, après tout. Mais j'espère que tu iras là où tu veux. Au fait, ton nom me dit quelque chose, t'as déjà des frères et soeurs à Poudlard ? Et tes parents, ils font quoi dans la vie ? »

Moggy coula un regard vers l’étiquette de son bagage, son nom griffonné à la hâte l’avait trahie. Ce nom de famille, elle le tenait de sa mère. Son père ne lui avait pas même laissé ce souvenir en les quittant. Il était un sorcier au bout de la patience duquel l'effroyable caractère de sa mère était arrivé. L’argent de la pension alimentaire qui nourrissait son ancienne épouse et leur fille, impossible de dire d’où il venait. « Mam fait pas d’magie … ». Sa mère était bien trop fière pour travailler pour les sorciers ou pire encore chez les moldus. Elle ne consacrait son temps qu’à sa fille mais celle-ci n’avait pas envie de dire qu’elle s’occupait d’elle pour autant. Elle reprit le mâchonnage de son chuddy et fit éclater une bulle presque aussi grosse que sa tête.

« Ah oui non en fait, j'ai dû confondre avec quelqu'un d'autre. Bref ! Sinon, comment tu vois ton futur, à ta sortie de Poudlard ? Tu dois bien avoir des projets d'avenir, tu sais ce que tu veux faire plus tard ? »

Comme bien souvent quand elle parlait à un plus grand, la gosse ne comprenait pas tout ce qu’on lui racontait. La préfète lui posait un tas de questions dont elle n’avait pas les réponses. « Ben nan ». Moggy ne comprenait pas pourquoi elle devait partir loin de sa maison, pourquoi ce ne serait plus mam qui lui apprendrait ce qu’elle devait savoir. Elle avait posé la question et avait reçu une calotte. Peut-être que mam ne voulait plus rien lui apprendre parce qu'elle la trouvait bête, peut-être qu’elle ne l’aimait plus. La gosse avait hurlé comme un démon qu’elle ne voulait pas aller à Poudlard. Elle avait reçu une autre calotte.

« Quelle ambition ! Moi je veux devenir joueuse de Bavboules pro, mais apparemment c'est super-compliqué. C'est un peu mon rêve, tu vois. Tu as peut-être entendu parler de ce conte moldu, dans lequel un génie sort d'une lampe et te propose d'exaucer trois de tes vœux. Si un tel génie se présentait à toi, qu'est-ce que tu demanderais, toi ? »

Ca les bavboules, elle connaissait. Même si avec ses amis de chez elle, ce n’était que aux billes qu’elle avait le droit de jouer. Penny lui décrocha sans faire exprès un sourire. La gosse ne se trouva pourtant pas plus bavarde pour répondre à sa nouvelle question. Elle se montra hautaine malgré elle en haussant brièvement les épaules. « J’crois pas à ce que bavent les dumols, moi ». Elle fit éclater une nouvelle bulle de son chuddy contre son palais.

Avez vous d'autres personnages, si oui dans quelle maison ? Shut up, Mimsy ! Où avez vous connu le forum ? Chéplus !  Avez vous lu le règlement et vous engagez vous à le respecter : Oui, face de murlap !

Vous avez la possibilité de réserver les droits de votre avatar (personne ne pourra le prendre), rendez-vous dans la galerie des avatars. N'oubliez pas non plus de faire votre biographie RPG.
BIENVENUE PARMI NOUS, ET BON RP !

La chaleur de l’été écrasait les rues de Stretford, petite ville de la banlieue de Manchester, cette après-midi là. Loreena Bubblington, dans l’ombre de laquelle se trouvait toujours sa fille Imogen, remontait Pinnington Lane. Toutes deux avaient les bras chargés de lourds sacs de courses. Moggy pensait que c’était plus simple avant, quand son père était là pour s’en occuper, lui était un sorcier. Un chat les observa momentanément d’un œil désintéressé et, la patte arrière levé au-dessus de sa tête, continua plutôt à s’occuper de sa toilette. La plupart des habitants du quartier s’étaient réfugiés à l’intérieur de leur maison en fermant les volets. D’autres sous leur porche après avoir tiré jusqu’à eux le câble de leur ventilateur. Une jolie dame avec des bigoudis qui faisait sa pédicure, un petit garçon qui léchait goulument une popsicle à la fraise, un vieux monsieur qui écoutait la radio …

La mère et la fille quittèrent enfin l’interminable avenue pour s’enfoncer dans les entrailles de leur quartier, un labyrinthe de briques rouges. L’air y était fétide quand le vent ne circulait pas mais aucune des deux n’y faisait plus attention. « Moggy ! - La gosse interpellée releva mollement son échine courbée sous le poids de ses sacs en papier - MOGGY ! AIDE MOI ! ». C’était sa voisine qui l’appelait à l’aide, elle était à peine plus âgée qu’elle, mais beaucoup moins que l’adolescent qui la tirait présentement par les cheveux. La vue de ses joues baignées de larmes lui contracta douloureusement l’estomac. Son pas avait naturellement ralenti lorsque sa mère lui jappa dessus sans un seul regard : « Ne lui parle pas, cette fille n'est pas ton amie ! ». Loreena avait le même ton quand elle tirait sur la laisse de son chien pour le priver d’une pause pipi. La gosse dressée de la même manière continua à avancer sans pourtant détourner son regard de la scène qui, sous cette canicule, lui paraissait se dérouler au ralenti. L’adolescent, maintenant certain de pouvoir agir en toute impunité, avait violemment plaqué sa voisine le dos contre la brique et s’employait à lui faire les poches. Il n’en sortit qu’une malheureuse sacoche de billes qu’il agita furieusement sous les yeux de sa victime à moitié étranglée et … CRAC ! Le fond de la sacoche se décousit d’un seul coup !

Le fond des deux sacs de courses de Moggy avait craqué en même temps et elle sauta sur place en sentant la fraîcheur de son jus d’orange lui éclabousser les mollets. Loreena la saisit en plein vol par le bras pour la secouer. « C’EST TOI QUI VIENS DE FAIRE CA ? » hurla-t-elle le visage déformé par la surprise. Les yeux fermés et les poings crispés, la gosse se préparait déjà à recevoir sa calotte. « MOGGY, SALE VERMINE, TU ME RÉPONDS !!! C’EST TOI ??? » sa mère continua-t-elle pourtant à la secouer à lui en déboiter l’épaule tandis que sa gosse cherchait désespérément à s'écraser contre le sol. « J'voulais pas, j'voulais pas l’aider ! - se mit à gémir la gamine en regardant l’adolescent le cul par terre après avoir glissé sur les billes - J'voulais juste mon calot mam, je jure mam, je jure ! ». Loreena abandonna toutes leurs courses et traîna sa fille de la même manière jusqu'à chez elles. La porte de leur maison claqua et instinctivement, la jeune sorcière se protégea la tête avec ses bras. Aucun coup ne tomba pourtant. Sa mère se pencha vers elle, écrasa ses joues entre ses mains, et lui sourit, une nouvelle clope glissée entre les lèvres, ses yeux rétrécis à deux fentes joyeuses derrière ses grosses lunettes. « Toi ma petite, toi, tu vas devenir une sorcière … la meilleure ! Tu vas leur montrer ! ».

   

Beh alors tiens Rebienvenue Bubble :couet:

Bienvenue microbe